Mon abduction Episode un : La menace presque fantôme
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Mon abduction Episode un : La menace presque fantôme
Mon abduction Je vis dans un petit village sans histoire très rural. Dans une maison, avec ma chambre à l’étage. Episode un : La menace presque fantôme. 27 avril 2014. Savoie. Dans ma chambre. Je suis seul et je m’étale dans le lit. Environ 2 h du matin. Je m’éveil en sursaut, sur le ventre, les yeux écarquillés par une angoisse animale, une présence extrêmement forte et inconnue, pas forcément hostile mais l’inconnu peut être effrayant. J’ai peur et je vais pour me retourner et faire face à cette éventuelle menace avec le maigre espoir qu’il n’y ai rien, ou que je puisse me défendre après tout ma chambre est toute petite et y a pas la place pour y mettre une table de chevet, mon lit est limitrophe à 3 mur sur 4 donc la menace ne peut venir que d’un seul endroit. Tout cela en quelques secondes, c’est dire si le cerveau tourne vite quand il est boosté par l’adrénaline. C’est là que ça coince, à part mes yeux ouverts mon corps ne réponds pas. Je suis sur le ventre, une menace dans le dos. Etant déjà passionné par l’ufologie et le paranormal en général mon cerveau me pond une hypothèse plus vite que la vitesse de la lumière : éveil brutale => paralysie du sommeil => présence menaçante => Alien => Alien => Alien => merde. Je ne pourrais pas mieux exprimer ce qui s’est emparé de moi à ce moment-là : de la terreur concentrée. Je suis quelqu’un de très calme, avec pas mal de sang-froid, j’ai déjà été témoin d’accidents ou de bagarres brutales, j’ai toujours conservé ma lucidité. Mais alors là, j’ai complètement perdu les pédales, hurlements continus, ruades, coup de poing, coup de pied, High kick à la Chuck Norris. Sauf que voilà, je suis parfaitement immobile et silencieux. Je suis paralysé n’oubliez pas. Toujours coincé la terreur et la panique grandissent, j’ai cru perdre connaissance à un moment, et bon Dieu que j’aurais trouvé çà salvateur ! Mais voilà. La terreur et la panique disparaissent instantanément alors que j’approche de la syncope. Pour laisser place à deux points froids dans le bas de mon dos, je n’ai pas eu le temps de réfléchir. La douleur. Je me suis cassé plusieurs os au cours de ma vie, quelques accidents douloureux mais plutôt commun. Mais là cette douleur … ce n’était pas une douleur, mais LA douleur, je n’ai jamais eu aussi mal en 23 ans d’existence. Parcourant immédiatement tout mon corps. Je ne me débats plus mais j’ai l’impression que mon corps lui et parcourue de soubresauts à cause de cette chose qui me fait si mal, j’hurles de douleur, toujours en silence. Et j’ai perdu connaissance, trop de douleur, blackout complet. Je me suis réveillé en sursaut, suant, tout meurtri comme si j’avais couru un marathon à cloche pied avec des spectateurs me lançant des pastèques. J’étais meurtri et terrorisé. 3 h du matin. Je n’ai pas dormi de la nuit, en état de choc, tremblant et haletant. J’ai résisté à l’envie de réveiller tout le quartier en hurlant. Mais trop épuisé et j’avais la conviction que c’était finit. J’avais peur d’en parler. La camisole ce n’est pas pour moi. *** J’ignore ce qu’il s’est passé après ma perte de connaissance. M’ont-ils pris ? On t’il renoncé ? Qui a envie d’étudier un animal qui se débat trop ? Temps manquant ? Problème de drogue .. Euh non. A ce stade de mon récit il ne s’est pas passé grand-chose, et pourtant j’ai tant écrit. L’épisode deux va être … un peu plus long … beaucoup plus long. *** Episode deux : L’attaque du … clone ? Les jours suivant je me suis remis doucement. J’en ai parler à mes amis éveillés, dubitatifs mais surpris de ma conviction et de la ferveur avec laquelle j’ai raconté cette histoire. Une expérience traumatisante mais je baisse difficilement les bras, la vie continue. La probabilité que ça recommence ? Faible. Mais prévoyant que je suis, je me suis quelque peu entrainé à garder mon calme, et j’ai imaginé une … procédure simple : on reste calme, on essaye d’émettre un message télépathique pour dire qu’on coopère. Et j’obligerais mon cerveau à TOUT retenir, les moindres détails. Après tout on ne peut rien faire, pas de Super Sayan ou de griffe à la Wolverine, les humains sont fragiles, ça marchera, ou pas. 8 mai 2014 (super jour férié). Savoie. Ma chambre. Mon lit. Seul. J’ignore l’heure du début. Eveil en sursaut. Présence menaçante. La même. Grosse différence, je suis sur le dos, par miracle je m’en rends compte, je comprends tout de suite une chose, si j’ouvre les yeux … je vais craquer comme la dernière fois. Ce qui se passe dans mon esprit à ce moment-là me surprendra toujours, j’ai suivi ma procédure, on se calme, on se détend, je ne sais pas comment j’ai réussi, je me suis entièrement maitrisé. J’étais calme, incroyablement calme. Pas de douleur, pas de bruit, la présence est toujours là, intense et écrasante. Comment envoyé un message télépathique ? M’entendrons ils ? Me comprendrons ils ? Pas le temps de chercher à faire des belles phrases. J’ai tout simplement pensé dans ma tête : « Allez-y ». L’ambiance change, je l’ai senti après ma tentative de contact, c’est plus calme, moins écrasant. Les yeux toujours clos. J’ai progressivement vu une lumière à travers mes paupières, pas trop forte mais suffisante pour que je la vois, bleutée irradiant sur le blanc par intermittence. Silencieuse. Quelques secondes et puis plus rien. Je suis toujours conscient. Calme. Une lumière ? Je me suis fait téléporter ? Toujours les yeux clos, j’essaye d’analysé où je suis. A travers mes paupières, une lumière, pas éblouissante, blanche tamisé. Bruit ? un bourdonnement, constant, léger, comme un ronronnement. Gout ? Bouche sèche, le goût du stress. L’odeur ? Pas vraiment d’odeur, ça ne sent rien. L’odeur de ma chambre, mon odeur a disparu. Sensation tactile ? Je suis sur le dos, c’est dur, c’est un peu froid. Ma conclusion : j’y suis … je marques une pause pour garder ce calme prodigieux qui sort de je ne sais où. Je dois vous précisez que lors de ces expériences j’ai complétement perdu la notion de temps, trop concentré sur la panique, la douleur ou dans ce cas mon calme. Bon ma procédure a l’air d’avoir marché, je fais quoi maintenant. Dernière étape, une peur monte petit à petit, parce que je sais ce qu’il me reste à faire. Ouvrir les yeux. Allez je ne suis pas là pour me faire masser. J’ouvre les yeux doucement, pour localiser le ou les responsables de çà, personne. Dans mon état normal j’aurais pensé « vous faites tout ce cirque et vous me faites attendre ? bande de … ». Personne, bien, regarde l’endroit, analyse, mémorise... tout. Je ne peux peut-être pas bougés mais mes yeux eux le peuvent. Dans mon champ de vision disponible, une pièce, de forme ovale, pas grande et basse de plafond et arrondie en haut. Un genre de ballon de rugby. Je suis sur une table selon mon ressenti, sans entrave matérielle. Une salle à la lumière tamisée, mais sans éclairage distinct. Comme si la lumière irradiait de nulle part. Les murs sont gris, j’aurais dit du métal mat, avec quelques « aspérités » linéaires. En gros des traits verticaux, pas tout le long du mur mais ça et là. Pas grand-chose à voir de plus tant que je ne peux pas bouger, pas de symboles ou de drapeaux sur les murs incurvés. Epuré. Je me dis : bon Il n’y a pas grand-chose, rien qui ressemble à un hublot ou à une porte. Je ne vois pas ce qu’il y a derrière moi (enfin au-dessus de ma tête vu que je suis allongé sur le dos). Bon déduction logique si quelqu’un vient il arrivera par derrière. En attendant, on respire, on reste calme et ouvert à tout ça. Des pas, légers, lents le sol à l’air dur mais ça ne résonnes pas. Les pas s’arrêtent quelques instants, comme pour me faire comprendre sa présence. Je continue presque instinctivement sur la télépathie « je suis prêt, montrez-vous ». Il apparait enfin, sur ma gauche, un gris, grosse tête, yeux noires en amandes, il n’avait pas l’air nu, j’ai aperçu un genre de combi qui se différencié de son grain de peau, mais avec une couleur similaire. Il avait une peau qui avait l’air un peu sèche, pas gluante et humide comme on peut voir dans les films. Presque pas de bouche, pas de pilosité. Un gris tout ce qui a de plus commun, à un détail près, ce qui pourrait être un nez, petit, pas avec deux fentes comme nous, mais trois fentes horizontales superposées assez fines, un peu comme les fentes brachiales des requins. (Voir le seul dessin que j’ai pu vous faire étant donné mes talents artistiques sur la dernière page). J’ignore quelle taille il fait, vu que je ne sais pas à quelle hauteur je me trouve. Occupé que je suis à l’analysé sous toutes les coutures visibles, je finis par comprendre qu’il me regardait dans les yeux. Il n’a pas de pupilles c’est le noir absolu, mais je sens qu’il me sonde du regard. Il a des yeux qui ont l’air sur humidifié, un peu comme s’il y avait un gel plutôt que du liquide. A bien y réfléchir je ne me souviens pas l’avoir vu cligné des yeux une seule fois ! Peut-être une preuve que tout ceci n’était pas réel ? Je croise son regard, et je le soutiens. Sans haine ni violence. Son regard me fait penser à un scientifique qui regarde son sujet d’expérience, il est intrigué. Peut-être par mon calme, je dois aussi donner l’impression de savoir où je suis et ce qu’il se passe, et je suis certain qu’il entend mes messages. Peu importe ce qui va suivre, je n’ai pas peur, je suis calme, et il sait que je coopère. Il lève doucement un bras pour que sa main soit au-dessus de la table. Des bras fins mais qui ont l’air solide. Je ne vois pas bien la séparation entre la « combinaison » et sa main. Elle est plus pale et filiforme que le reste, et dispose de quatre doigts avec ce qui ressemble à un pouce vu la disposition. Je sens le haut de mon corps se libéré de la paralysie, pas les jambes. Je me redresse doucement pour être assis les jambes étendues devant moi et toujours bloqués. Je lui fais bien comprendre que je ne vais pas m’enfuir ni faire de bêtises. J’aperçois un peu mieux la pièce, je ne suis pas très haut je dirais un mètre du sol, la table lui arrive au niveau de l’abdomen, genre hauteur de nombril. Je dirais qu’il doit bien faire ma taille en fait, 1.70m. Mais je n’en suis pas certain. Le reste de la salle et vide, il n’y a rien à part la table, en métal gris rectangulaire toute simple. Je n’ai pas fait attention si j’étais nu ou en sous vêtement, et au final je m’en fous complétement. Il m’a libéré un peu et me regarde, il attend de voir ce que je vais faire. C’est instinctif, il est à portée de main, je dois être encore plus sûr que c’est réel, je veux le toucher, je dois le toucher. Je lui dis mentalement, je dois vous toucher. J’approche mes mains de son visage pour lui saisir la tête, pour me dire « putain je touche un gris, il est là ». Il me laisse faire, son regard toujours aussi intrigué mais méfiant tout de même, il n’a pas bougé d’un pouce, tout se lit dans son regard. Je le touche, il est froid, plus froid que moi, sa peau est sèche et comme si elle était un peu déshydratée, et pas lisse du tout. Aujourd’hui mes mains se souviennent encore de ces sensations. Vous savez ce qu’y est commun chez les humains ? la violence ! J’avais ce gris entre mes mains, une idée fugace m’a traversé l’esprit, une idée que j’ai tout de suite écarté par sa grande stupidité. J’ai eu l’idée d’essayer de lui broyer la tête entre mes mains pour m’échapper. Stupide non ? Une idée si rapidement écarté et pourtant… il l’a senti ou entendu. Il m’a averti par une sorte de décharge mentale, qui m’a brouillé la vue et m’a secoué l’esprit quelques fractions de secondes. L’avertissement est clair, je le lâche doucement, il me saisit les épaules fermement dans le calme et repousse le haut de mon corps plus loin. Il est fort physiquement, je sens que contre un être comme çà même un affrontement purement physique serait difficile pour moi. Il ne me paralyse pas le haut, comme s’il avait compris que j’avais renoncé à cette idée d’écrasement avant son avertissement. Il commence à se préparer à « travailler ». A ce stade je me demande pas s’il va me couper une jambe ou me mettre une sonde anale, je le regarde, j’essaye de comprendre, attentif comme jamais je ne l’ai été à l’école ou ailleurs. Il saisit sous la table un genre d’écuelle noire mat à l’intérieur et métallique à l’extérieur, il se le met devant le visage, parfaitement maintenu par je ne sais quelle force. C’est un masque ! Mais il n’a pas de trou ? C’est tout lisse et uniforme devant, je me dis qu’il est plus effrayant comme çà. Je me dis que peut être c’est un écran de contrôle pour un outil, qui lui affiche des informations pour son travail. C’est à ce moment-là qu’il sort un objet cylindrique, de la taille d’une canette de soda, gris toujours, avec sur le dessus une excroissance plus fine blanche avec un embout plat et métallique. Pour vous expliquer çà clairement ça ressemblait à un tournevis mais moins long. Il est prêt à faire ce qu’il doit faire. C’est alors que je sens quelques choses dans mon esprit, je n’entends pas sa voie, mais je sais qu’il a besoin de mon avant-bras droit. Je ne peux suivre ses yeux car dissimulé par son masque. C’était télépathique mais sans mots. Je lui tends mon bras droit mais de mon plein grès, il le saisit par le poignet, sans me faire mal, et viens appliquer l’embout de son « tournevis » au même endroit que pour une injection. Je me sens bizarre, ce n’est pas douloureux, mais je pars, je vais m’endormir. Il m’aide à me rallonger doucement pendant que mes yeux se ferme et mon esprit s’endors mais toujours dans le calme et l’acceptation de ce qu’il se passe. Je me réveil enfin, 3 heures du matin, dans le même état que la première fois, épuisé, le corps endolori. Moins choqué tout de même, je trouve la force de me dire « putain je l’ai fait, et je suis revenu ». Je n’ai quand même pas dormi, passant tous ces souvenirs et ces sensations en boucles dans ma tête. Si sur de la réalité de la chose, mais avec toujours cette toute petite part de moi qui me dit prouve que c’est faux avant de prétendre que c’est vrai, ainsi va la science. Quand je suis sorti le matin à 6 h (et oui je travaillais ce jour férié). J’ai pris ma douche la tête toujours à penser à cette nuit, c’est en me retrouvant face au miroir que j’ai vu les marques, j’avais des petites veines noires et un bleu de chaque côté de mon cou, au niveau des clavicules si je ne me trompe pas de noms, pile là où il m’avait saisi pour me repousser. C’était le silence dans mon esprit après cette découverte, c’est plus tard au travail que je me suis dit « mais prends-les en photos ces marques ! » Ce que j’ai fait, mais au boulot je pouvais pas me mettre torse nu et faire un selfie … alors j’ai pris des photos sur mon téléphone avec le t-shirt tirer, elles n’étaient pas bonnes, on voyait bien les marques mais avec le haut c’était difficile de savoir exactement ce qu’on voyait, je regrette de ne pas avoir pris ces photos le matin même et plus sérieusement, les marques sont restées une journée à peine. *** C’était il y a plus d’un an et demi, je m’en souviens et je le revis comme si c’était hier, il ne sait rien passer depuis, je n’ai vu qu’un gris mais au moins je l’ai touché. Je partage mon récit à la toute nouvelle communauté Kundalini people, libre à elle de me croire, de penser que j’ai rêvé ou même que tout ceci est inventé. Mais je dois vous dire que je triche dans mes rêves, là c’était impossible. Je n’aurais pas le courage d’inventer une histoire pareille et de l’écrire de 2 h à 6 h du matin. J’écris mal, c’est certainement mal rythmé, mal accordé et bourré de fautes mais je fais mon maximum pour retransmettre tout ce dont je me souviens, tout en essayant d’y rajouter quelques touches de légèretés, pour que ce soit plus digérable. Je ne signerais que par mon prénom je ne cherche pas la médiatisation ni la reconnaissance, ce texte je le met à disposition pour ceux qui veulent le lire, y réfléchir, en rire, ou tout simplement pour les curieux. Merci si vous avez eu la patience de me lire en intégralité, c’est un gros pavé, mais une expérience comme ça ne peut être décrite sur un post it. J’aurais aimé faire plus d’illustration, mais la seule que j’ai trouvé indispensable est celle du nez. Cordialement. Aurélien. Ce schéma représente chaque côté du visage du gris au niveau du nez, de la bouche et du menton. Oui je suis nul en dessin, et je n’ose même pas essayer de le dessiner de face