Examen de confiance a

Examen de confiance
a
a
Une manière concrète de vivre le sacrement de réconciliation
Envisageons ce sacrement comme un dialogue, dialogue entre un prêtre, représentant de Dieu
et de l'Eglise, et moi-même. Ce dialogue peut être véçu comme une prière ensemble. Il peut
comporter trois parties :
Un merci à Dieu pour ce qu'il me donne
" Seigneur, je te remercie parce que tu m'as aidé, telie chose heureuse a eu lieu, telle lecture,
rencontre
telle
m'a grandi... " Il s'agit de reconnaître devant Dieu ce qui me donne maintenant de la
ioie et que d'une manière ou d'une autre je n'ai pas obtenu à Ia force de mon poignet, quelque chose
que j'ai recue . Je remercie Dieu d'en être la source. Reconnaissant cet amoru de Dieu pour moi, je
peux alors reconnaître que ma réponse n'est pas toujours à la hauteur.
Une demande à Dieu pour ma guérison
Je peux
vivre cela de plusieurs façons :
Je demande pardon pour un mal que j'ai commis
;je sais que 'ça a fait mal' à l'autre, à Dieu
et 'ça me fait mal'. Avec Saint Paul je recorurais mon péché : " Je ne fais pas le bien que je veux et
commets le mal que je ne veux pas " (Romains 7,19).
Je dis devant Dieu ce qui me met mal à l'aise maintenant, ce que je voudrais faire disparaître,
je
car
sens que cela m'éloigne de Dieu, des autres. Il s'agit souvent d'attitudes comme " .upidité,
méchancetés, ruse, impudicité, envie, diffamation, orgueil,..." (cf. Marc 7,21-22). Tout seul, je ne
suis pas sûr de ne pas recornmencer, mais avec la grâce de Dieu je m'engage à changer.
Je demande à Dieu son aide. sa guérison pour davantage de clarté. de iustesse dans mes
relations avec Lui, les autres et moi-même : " Je regrette de ne pas pouvoir parler en vérité avec
telle personne, je regrette de ne pas réussir à prier, je me sens mal à l'aise d'être pris par ma
sensualité ou par des pulsions que je ne voudrais pas avoir ". Ce n'est pas tant tel péché ou telle
attitude pécheresse que je confesse, qu'une demande d'aide que j'adresse au Seigneur, lui qui est "
venu pour que les hommes aient la vie en abondance " (Jean 10,10).
Final
Enfin l'absolution sacramentelle peut alors venir comme la manifestation de la puissance de
Dieu queje demande, parce que je ne suis pas capable de m'améliorer tout seul. Je ne vais donc pas
me confeg§er pour sentir des choses intéressantes ou potrr voir quel conseil on me donne, mais parce
que je réalise que c'est moi qui dois me soumettre à la miséricorde de Dieu. M'immerger dans cette
miséricorde, dans cette puissance de pardon me remet debout et me réintègre dans la communauté
ecclésiale. Tout cela me suffit et me dorure joie et paix.