Effet du gavage sur le comportement post prandial des canards
Transcription
Effet du gavage sur le comportement post prandial des canards
EFFET DU GAVAGE SUR LE COMPORTEMENT POST PRANDIAL DES CANARDS MULARDS Carrière Marianne1, Roussel Sabine1, Bernadet Marie-Dominique2, Duvaux-Ponter Christine1, Servière J.1 1 UMR INRA-INAPG Physiologie de la Nutrition et Alimentation, 16 rue Claude Bernard, 75231 Paris Cedex 5. 2 INRA-SEPFG, 1076 Route de Haut-Mauco, 40280 Benquet, France. Résumé Notre travail s’inscrit dans une démarche plus globale visant à rechercher s’il existe chez le canard Mulard des manifestations associées à de la douleur viscérale déclenchée par le gavage. Le volet présenté ici a pour objectif d'étudier les effets du gavage sur le comportement des canards Mulards. Dans ce but, les séquences comportementales de canards gavés ont été analysées durant l’heure qui suit les 2ème, 12ème et 24ème repas forcés pour être comparées ensuite à celles de canards non gavés maintenus dans les mêmes conditions. Les résultats obtenus montrent une diminution de l'activité générale, en particulier des déplacements et des comportements de toilettage. Ces modifications comportementales observées correspondraient à la prise de poids et à l'augmentation des comportements d'évacuation de la chaleur issue de la digestion tel que le halètement. Ces données sont en cohérence avec les travaux précédents qui n’avaient pas mis en évidence de manifestations évidentes de stress ou de douleur chez le Mulard en gavage. Néanmoins, cette espèce étant peu expressive au plan comportemental, il reste à comparer ces séquences au répertoire comportemental déclenché après stimulation locale irritante contrôlée. Introduction Le gavage est accusé d'aller à l'encontre du bien-être animal, car il implique la capture de l'animal, l'introduction d'un embuc jusqu'au pseudo-jabot, et l'ingestion forcée d'une grande quantité de nourriture. Cette pratique induirait donc inconfort, stress voire douleur. Le gavage fait l'objet d'un certain nombre de travaux dont le but est d'évaluer ses conséquences d'un point de vue nutritionnel, histologique (Wyers et Vuillaume, 1996 ; Bénard et al., 1998 ; Bénard et Labie, 1998), biochimique (Lepettre et al., 2002) et pathologique (Babile et al., 1996 ; Bénard et al., 1998 ; Hermier et al., 1999). D'autre part, des études ont montré que l'axe corticotrope des canards gavés garde sa capacité à répondre à un stress (Destombes et al., 1997 ; Guémené et al., 1998) et qu'il n'y a pas d'effet du gavage sur les concentrations en corticostérone (Faure et al., 1996 ; Noirault et al., 1999 ; Guémené et al., 2001). Aucun indice de stress aigu ou chronique dû au gavage n'a été mis en évidence. Peu d'informations sont disponibles sur les effets du gavage sur le comportement des palmipèdes. Il a été montré que les canards évitent moins le gaveur qu'un étranger, et qu'ils peuvent entrer spontanément dans la loge dans laquelle ils sont gavés (Faure et al., 1998 ; Faure et al., 2001). Il existe un certain nombre de travaux comportementaux sur des comparaisons entre les canards Mulards, Pékin et de Barbarie (Desforges et Wood-Gush, 1975a, b ; Matull et Reiter, 1995 ; Reiter et Bessei, 1995) et sur les conditions d'élevage (type de cage, densité…) durant la période de gavage 84 (Mirabito et al., 2002 ; Guémené et al., 2006). Mais aucune comparaison du comportement de canards gavés à celui de canards non gavés élevés dans les mêmes conditions n'a été faite jusqu'à présent. Matériel et méthodes Animaux et mode de conduite Des canards mulards mâles (hybrides de Anas platyrhynchos et Cairina moschata) de type commercial (Gourmaud, couvoir de la Seigneretière, 44 Vieille Vigne) ont été élevés en cages collectives à la Station Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras d'Artiguères (SEPFG) selon un programme « spécifique » adapté aux animaux destinés au gavage, de la naissance jusqu'à l'âge de 13 semaines. Les animaux prêts à gaver (PAG) âgés de 13 semaines ont été placés dans la salle de gavage et répartis de manière aléatoire en cages collectives (3 par cage de 80 x 80 cm permettant aux animaux de se déplacer et d'étendre leurs ailes). Ils ont été marqués au moyen de stylos de couleur lors de leur installation afin de permettre leur identification au cours du visionnage des vidéos. La salle était soumise à un rythme journalier Lumière/Obscurité proche du rythme naturel (expérimentations en mars, L/O : 8/16). Le bâtiment était équipé de ventilateurs fonctionnant en permanence. La température de la salle n'était pas contrôlée, donc soumise aux fluctuations quotidiennes (-3 à 17°C). « 7èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Arcachon, 18 et 19 octobre 2006 » Les animaux ont été répartis (distribution aléatoire) en deux groupes : - les canards gavés G (n=9) : les animaux étaient gavés tous les jours à raison de 2 repas forcés par jour (matin et soir) à l'aide d'une gaveuse hydraulique durant 13 jours (25 repas). La nourriture était composée d'un mélange à base de maïs en grain (25%), de farine à base de maïs (35%) et d'eau (40%). Ils n'avaient pas accès à de la nourriture en dehors du repas forcé. Ils avaient cependant un accès permanent à l'eau. Le gavage se déroulait de manière standardisée. - les canards témoins T (n=9) : ils étaient soumis aux mêmes conditions que les canards gavés mais n'étaient ni gavés ni manipulés durant toute l'expérimentation. Ils avaient accès ad libitum à la nourriture (granulés alimentaires croissance et finition) apportée chaque matin en simultanéité avec le repas forcé des animaux gavés (repas des témoins). La présence de boiteries (blessures spontanées observées sur les pattes) nous a amené à éliminer un individu de chaque groupe entre le milieu et la fin du gavage. Mesures comportementales L'expérimentation se déroulait sur toute la période de gavage (13 jours) avec 3 périodes d'observation : - début de gavage (après le 2ème repas forcé) - milieu de gavage (après le 12ème repas forcé) - fin de gavage (après le 24ème repas forcé). Le comportement des canards témoins a été enregistré le jour qui suit l'enregistrement vidéo des canards gavés. Les mesures consistaient à observer le comportement spontané des canards. Ils étaient observés en continu (« focal sampling ») (Picard et Faure, 1997) par l'intermédiaire de camescopes durant l'heure qui suit le repas du matin (8h). Traitement des données Les films obtenus ont été numérisés puis analysés dans leur totalité (1h par film) à l'aide du logiciel The Observer Video Pro (Noldus, Wageningen, PaysBas), qui permet de repérer et de comptabiliser les fréquences, latences et durées de chaque comportement. Les variables prises en compte pour l'analyse sont le temps passé debout immobile, marchant, piétinant (pas de déplacement), couché ; le temps passé à haleter ; le temps passé la queue en éventail ; le temps passé à se toiletter (le cou, le dos, les ailes, par roulement), la tête au repos. Le nombre de fois que le canard boit, joue avec l'eau, remue la queue, secoue la tête, déploie ses ailes, s'ébroue, interagit avec ses congénères. Analyses statistiques Les mesures ont été analysées à l'aide de la procédure Mixte sous SAS (Statistical Analysis Systems Institute) qui permet de tenir compte des données répétées sur un même individu. Le modèle comprenait comme effets fixes le traitement (gavage vs témoin), la période (début, milieu et fin de gavage) et l'interaction traitement-période avec le canard comme facteur répété. Quand la distribution normale des résidus n'était pas vérifiée (test de KolmogorovSmirnov sous Minitab), une transformation log (X+1), 1/(X+1) ou √(X+1) a été effectuée. La procédure Estimate sous SAS (test de Tukey) a été utilisée pour faire les comparaisons 2 à 2 en cas d'effet significatif de la période, ou de l'interaction traitement-période. Pour le temps passé à haleter un test de χ² a été effectué sous Minitab. Les données sont présentées en moyenne ± erreur standard. Résultats – Discussion temps (sec) 3000 A A B temps (sec) (B) 60 2500 50 2000 40 1500 30 1000 20 500 10 0 Debout immobile G1 G2 Couché ....//… G3 T1 T2 0 Marche T3 figure 1 : Effet du gavage sur le temps passé (s) debout immobile, couché et à marcher pendant l’heure qui suit le repas en début (G1 et T1), milieu (G2 et T2) et fin de gavage (G3 et T3). A, B : des lettres différentes indiquent des différences significatives entre les traitements (gavés vs témoins) (p<0,05), ( ) : des lettres entre parenthèses indiquent que les traitements tendent à différer (0,05<p<0,1). Les canards gavés passent plus de temps couchés (p=0,0335) et marchent moins longtemps (p=0,053) et moins fréquemment (p=0,01) que les canards témoins. De plus, ils tendent à être debout immobiles moins souvent (p=0,058) que les canards témoins. Des interactions traitement-période pour le temps passé debout immobile (p=0,0008) et pour le temps passé couché (p=0,0019) sont observées. De plus une tendance pour un effet période (p=0,0888) est observé pour le temps passé couché (fig 1, tab 2-3). Cette « 7èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Arcachon, 18 et 19 octobre 2006 » 85 évolution qui se manifeste sur la posture et le déplacement pourrait être en partie liée au fait que les canards gavés, compte tenu du régime alimentaire très riche, prennent plus de poids que les canards témoins au cours du gavage et ont plus de difficultés à se déplacer. Tout individu en surcharge pondérale a spontanément tendance à limiter son activité motrice (Bokkers et Koene, 2004). temps (sec) 2000 A B 1500 1000 500 0 Tête au repos G1 G2 G3 Toilettage T1 T2 T3 figure 2 : Effet du gavage sur le temps passé (s) la tête au repos et à se toiletter pendant l’heure qui suit le repas en début (G1 et T1), milieu (G2 et T2) et fin de gavage (G3 et T3). A, B : des lettres différentes indiquent des différences significatives entre les traitements (p<0,05), ( ) : des lettres entre parenthèses indiquent que les traitements tendent à différer (0,05<p<0,1). Les canards gavés passent de moins en moins de temps la tête au repos, entre le début et la fin du gavage (p<0,001), alors que les canards témoins ne modifient pas ce temps de repos au cours de la même durée (fig 2). Le comportement de toilettage est modifié (fig 2, tab 2-3). Les canards gavés se toilettent moins souvent (p<0,0001) et moins longtemps (p<0,0001) que les canards témoins, ceci dès le début du gavage et quelque soit la partie du corps ciblée (cou, dos, aile, par roulement). Un effet période est également observé sur ce comportement (p=0,0199), notamment pour le toilettage du cou (p=0,0119), du dos (p=0,10) et des ailes (p=0,0269), les canards se toilettant de moins en moins longtemps. Jusqu’en milieu de gavage, les canards gavés déploient leurs ailes aussi fréquemment que les canards témoins. En revanche, les canards gavés n’expriment plus aussi fréquemment ce comportement que les témoins en fin de gavage (effet traitement p=0,0076 ; interaction traitement-période p=0,0444). Aucun effet n'est observé en ce qui concerne le comportement "d'ébrouement". Les canards gavés remuent moins fréquemment la queue que les canards témoins (p=0,0033) et cet effet est de plus en plus marqué au 86 fil du temps (p<0,0001). Le toilettage (nettoyage des différentes parties du corps, ébrouement, déploiements des ailes,…) est associé à un comportement de bien-être que les oiseaux expriment lorsqu'ils sont en situation de confort (McKinney, 1975 ; Rowe, 1983 ; Reiter et Bessei, 1995 ; Reiter, 2001 ; Nephew et al., 2003 ; Rodenburg et al., 2005), il constitue une des activités principales du canard colvert (McKinney, 1975). La part du toilettage dans le budget temps diminue en situation de douleur (INSERM, 1992) ou de surpopulation (Nephew et Romero, 2003). Les effets observés pourraient être la conséquence d'une diminution de la motivation à se toiletter liée au gavage. Il ne faut cependant pas exclure, pour les canards gavés, le rôle de la manipulation par l'homme qui pourrait expliquer cette différence dès le début du gavage car l'effet du gavage est certainement modéré après le 2ème repas forcé. Les canards gavés secouent plus la tête que les canards témoins (p=0,0003), en particulier en début de gavage (effet période p=0,0363 et interaction traitement-période p<0,0001). Ce comportement peut s’expliquer d’une part par la gène transitoire occasionnée par les manipulations du gaveur que les canards témoins ne subissent pas. D’autre part, l’introduction d’une quantité importante de nourriture dans le pseudo-jabot pourrait également être à l’origine de sensations à l’origine de ce comportement. A part une interaction traitement-période pour le nombre de jeux avec l'eau (p<0,0001), aucun autre effet n'est observé pour les buvées et les jeux avec l'eau. Cependant, comme les analyses se font dans l’heure qui suit le repas forcé, il serait intéressant de fractionner les séquences vidéos afin d’analyser plus finement le comportement des animaux dans les minutes qui suivent le repas. Certaines données tendent à indiquer que le gavage n'augmente pas l'agressivité (Nephew et Romero, 2003) des canards gavés. Aucune différence concernant le nombre de coups de bec donnés aux congénères n’est, dans notre situation, mise en évidence. Les canards gavés ont cependant tendance à toiletter un peu moins leurs congénères que les canards témoins (p=0,0837). Comme cette différence entre les gavés et les témoins est observée dès le début du gavage, il est fort probable que ce résultat soit plus lié à la perturbation entraînée par la manipulation du gaveur que par le gavage lui-même. Les canards témoins ont tendance à toiletter de moins en moins leurs congénères au fil du temps passé dans la salle de gavage (p=0,0799) Les positions des ailes et de la queue ont été prises en compte dans l’analyse comportementale car nous avons observé des modifications de ces positions chez « 7èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Arcachon, 18 et 19 octobre 2006 » des canards malades (ailes abattues et queue en éventail en cas de maladie). Or, aucune différence significative n'a été mise en évidence entre canards gavés et canards témoins sur la base de ces critères. Les canards gavés ne manifestent donc pas l’un des symptômes caractérisant un comportement dit « de maladie ». Cependant un effet du temps passé en salle de gavage est observé (p<0,01), tous les animaux (G et T) passant moins de temps avec les ailes abattues en début qu’en milieu et fin de la période gavage, ce qui peut suggérer un effet de l’environnement. tableau 1 : Nombre de canards ayant haleté dans l’heure qui suit le repas, en début (G1 et T1), milieu (G2 et T2) et fin (G3 et T3) de gavage. gavés témoins début de gavage 0/9 0/9 milieu de gavage 5/9 0/9 fin de gavage 8/8 0/8 Les canards gavés passent beaucoup de temps à haleter, alors que ce comportement est inexistant chez les témoins et chez les canards en début de gavage (p<0,003) (tab 1). Le halètement est nécessaire à leur thermorégulation. En effet, une augmentation de l'ingestion alimentaire augmente la production de chaleur (Gabarrou et al., 1997a ; 1997b). Les oiseaux sont dépourvus de glandes sudoripares et la perte de chaleur sensible (par contact avec l'air) est limitée par le plumage. Aussi lorsque la température ambiante est élevée, l’élimination de chaleur corporelle en excès doit se faire par le réflexe de halètement qui augmente la perte de chaleur latente par vaporisation de l'eau corporelle. Dans le cas du gavage, c’est l’excès d’apport énergétique alimentaire qui induit essentiellement le halètement, celui-ci est particulièrement manifeste dans la seconde partie de la période du gavage. A ce stade, les canards qui halètent effectuent généralement moins d’autres types de comportement. De plus, les animaux en surpoids diminuent leur activité générale (Stern et Johnson, 1977 ; Danguir, 1989), ce qui se traduit chez les canards gavés par une diminution des déplacements et des comportements de toilettage. thermorégulation et à la surcharge pondérale. Par ailleurs, un stress physique produit une diminution de l'activité générale notamment avec une augmentation de l'immobilité (Pijlman et van Ree, 2002). Il est également très probable qu‘une partie des différences observées entre les gavés et les témoins soit liée aux manipulations par les gaveurs. Cependant, chez le poulet, la manipulation entraîne une augmentation des comportements de toilettage (Williams et Scampoli, 1984). Aussi, dans la prochaine série expérimentale, il sera nécessaire de prévoir un lot « pseudo-gavage » correspondant à l’intégralité des manipulations des canards à l’exception de l’introduction du bolus alimentaire forcé, ceci permettra de mieux évaluer les effets induits spécifiquement par la manipulation des canards par le gaveur. Dans le cadre de notre démarche plus globale de recherche de manifestations associées à la douleur, il reste à comparer ces séquences comportementales à celles observées à la suite de stimulations contrôlées, irritantes et nociceptives, appliquées au niveau du tractus digestif supérieur dans une expérimentation future. De telles expérimentations ont été réalisées et sont en cours d'analyse. De plus, l’analyse de séquences vidéos prises au cours de la journée permettra de déterminer si les variations comportementales observées dans l’heure suivant le repas forcé se poursuivent ou non au cours de la journée et si elles résultent plus des effets de la manipulation que des modifications de l’état physiologique global. Par ailleurs, à la lumière des travaux sur l’automédication chez les oiseaux (Danbury et al., 2000), il serait intéressant de mettre en place de nouvelles expérimentations pour étudier le comportement du canard en situation de douleur contrôlée, induite expérimentalement. En particulier, puisque le canard présente une légère inflammation en début de gavage (Servière et al., 2000 ; Servière et al., 2002, 2003 ; Servière et al., 2004), il pourrait s’avérer intéressant de déterminer si, en début de gavage ou après inflammation induite, le canard préfèrerait ou non boire une eau contenant par exemple un anti-inflammatoire. Conclusion Les canards gavés diminuent leur activité de toilettage, se déplacent moins que les canards témoins mais n'augmentent pas leur temps au repos ni les interactions agressives, comportements généralement associés à la douleur (INSERM, 1992). Ces modifications comportementales semblent plus étroitement associées aux modifications physiologiques qui déclenchent des réflexes de Remerciements Nous remercions vivement toute l'équipe de la Station Expérimentale des Palmipèdes à Foie Gras de Benquet pour sa contribution à la réalisation de cette étude, ainsi que le CIFOG pour sa participation financière. « 7èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Arcachon, 18 et 19 octobre 2006 » 87 Références bibliographiques Babile, R., A. Auvergne, V. Andrade, F. Héraut, G. Bénard, M. Bouillier-Oudot, et H. Mande. 1996. 2èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras. p 107-110. Bénard, G., P. Bénard, D. Prehn, T. Bengone, J. Y. Jouglar, et S. Durand. 1998. 3èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras., Bordeaux, France. p 49-52. Bénard, G., et C. Labie. 1998. 3èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras., Bordeaux, France. p 31-34. Bokkers, E. A., et P. Koene. 2004. Behav Processes 67: 121-130. Danbury, T. C., C. A. Weeks, J. P. Chambers, A. E. Waterman-Pearson, et S. C. Kestin. 2000. Vet Rec 146: 307-311. Danguir, J. 1989. Am J Physiol 256: R281-283. Desforges, M. F., et D. G. M. Wood-Gush. 1975a. Animal Behaviour 23: 692-697. Desforges, M. F., et D. G. M. Wood-Gush. 1975b. Animal Behaviour 23: 698-705. Destombes, N., D. Guémené, J. M. Faure, et G. Guy. 1997. European Symposium on Waterfowl, Nantes, France. p 230-238. Faure, J. M., D. Guémené, N. Destombes, P. Gouraud, et G. Guy. 1998. 3èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Bordeaux, France. p 75-78. Faure, J.-M., D. Guémené, et G. Guy. 2001. Anim Res 50: 157-164. Faure, J. M., J. Noirault, G. Guy, et D. Guémené. 1996. 2èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Bordeaux, France. p 65-69. Gabarrou, J. F., C. Duchamp, J. Williams, et P. A. Geraert. 1997a. Br J Nutr 78: 963-973. Gabarrou, J. F., P. A. Geraert, M. Picard, et A. Bordas. 1997b. J Nutr 127: 2371-2376. Guémené, D., G. Guy, N. Destombes, M. GareauMills, et J.-M. Faure. 1998. 3èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Bordeaux, France. p 63-68. Guémené, D., G. Guy, J. Noirault, N. Destombes, et J.-M. Faure. 2006. Animal Research in press. Guémené, D., G. Guy, J. Noirault, M. Garreau-Mills, P. Gouraud, et J. M. Faure. 2001. Br Poult Sci 42: 650-657. Hermier, D., M. R. Salichon, G. Guy, R. Peresson, J. Mourot, et S. Lagarrigue. 1999. INRA Prod Anim 12: 265-271. INSERM. 1992. Inserm, Paris. 192. Lepettre, S., G. Bénard, J. P. Dubois, M. BouillierOudot, H. Manse, et R. Babile. 2002. 5èmes Journées 88 de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Pau, France. p 136-139. Matull, A., et K. Reiter. 1995. 10th European Symposium on Waterfowl, Halle (Saale), Germany. p 146-149. McKinney, F. 1975. The behaviour of ducks. In: Hafez E. S. E. (ed.) The behaviour of domestic animals. p 490-519. Baillière Tindall, London. Mirabito, L., E. Sazy, F. Héraut, J.-M. Faure, D. Guémené, et G. Guy. 2002. 5èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Pau, France. p 80-83. Nephew, B. C., S. A. Kahn, et L. M. Romero. 2003. Gen Comp Endocrinol 133: 173-180. Nephew, B. C., et L. M. Romero. 2003. Horm Behav 44: 222-232. Noirault, J., D. Guémené, G. Guy, et J. M. Faure. 1999. Br Poult Sci 40: 304-308. Pijlman, F. T., et J. M. van Ree. 2002. Behav Brain Res 136: 365-373. Reiter, K. 2001. International Workshop on Waterfowl, Halle/Wermsdorf, Germany Reiter, K., et W. Bessei. 1995. 10th European Symposium on Waterfowl, Halle (Saale), Germany. p 138-145. Rodenburg, T. B. et al. 2005. World's Poultry Science Journal 61. Rowe, R. A. 1983. The Wilson Bulletin 95: 690-694. Servière, J., M.-D. Bernadet, et G. Guy. 2004. 6èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Arcachon, France. p 89-93. Servière, J., M.-D. Bernadet, G. Guy, et D. Guémené. 2002. 5èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Pau, France. p 70-75. Servière, J., M.-D. Bernadet, G. Guy, et D. Guémené. 2003. 2nd Waterfowl Conference, Alexandria, Egypt Servière, J., G. Guy, et D. Guémené. 2000. 4èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Arcachon, France. p 46-50. Stern, J. S., et P. R. Johnson. 1977. Metabolism 26: 371-380. Williams, N. S., et D. L. Scampoli. 1984. Pharmacol Biochem Behav 20: 681-682. Wyers, M., et A. Vuillaume. 1996. 2èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras. p 141143. « 7èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Arcachon, 18 et 19 octobre 2006 » tableau 2 : Effet du gavage sur l'occurrence des différents comportements pendant l’heure qui suit le repas en début A, B : des lettres différentes indiquent des différences significatives entre les traitements (p<0,05), ( ) : des lettres entre parenthèses indiquent des tendances (0,05<p<0,1). Debout immobile G T n=26 n=26 14,19 ± 1,11 A 19,62 ± 1,94 (B) Marche 6,54 ± 0,72 A 11,65 ± 1,44 B Couché 5,31 ± 0,55 Tête au repos 5,58 ± 0,89 9,81 ± 2,06 Toilettage 9,12 ± 1,64 55,65 ± 7,38 Ebroue A 122,65 ± 7,36 7,27 ± 0,58 Déploiement B 7,42 ± 0,65 5,38 ± 0,54 A 9,92 ± 1,18 B Remue la queue 66,46 ± 7,63 A 92,31 ± 9,40 B Secoue la tête 38,12 ± 4,15 A 19,65 ± 2,30 B Boit 39,65 ± 5,17 30,96 ± 4,10 Joue avec l'eau 9,04 ± 2,75 12,73 ± 2,71 Coups de bec 2,54 ± 0,85 Toilette congénères 2,08 ± 0,56 3,70 ± 0,89 A 8,58 ± 2,78 (B) tableau 3 : Effet du gavage sur l'occurrence des différents comportements pendant l’heure qui suit le repas en début (G1 et T1), milieu (G2 et T2) et fin de gavage (G3 et T3). a, b : des lettres différentes indiquent des différences significatives (p<0,05), ( ) : des lettres entre parenthèses indiquent des tendances (0,05<p<0,1). Debout immobile G1 G2 G3 T1 T2 T3 n=9 n=9 n=8 n=9 n=9 n=8 15,22 ± 1,64 13,78 ± 2,37 13,50 ± 1,83 15,33 ± 3,00 22,44 ± 2,56 21,25 ± 4,39 Marche 6,56 ± 0,85 a 6,44 ± 1,69 a 6,63 ± 1,21 a 7,56 ± 1,11 a 14,22 ± 2,85 Couché 4,44 ± 1,04 a 6,67 ± 0,94 b 4,75 ± 0,75 a 8,44 ± 1,66 a 5,67 ± 1,32 b 2,25 ± 0,65 c Tête au repos 11,22 ± 1,93 a 16,56 ± 4,37 a 0,63 ± 0,38 b 11,67 ± 2,30 a 4,00 ± 1,84 b 12,00 ± 3,69 a Toilettage 63,11 ± 12,52 Ebroue 8,44 ± 1,04 Déploiement 6,33 ± 0,96 Remue la queue 62,89 ± 9,66 a 50,78 ± 8,35 Boit 54,44 ± 10,73 Joue avec l'eau 17,89 ± 6,81 39,13 ± 15,96 (b)c 4,89 ± 0,81 106,67 ± 11,95 a Secoue la tête 6,00 ± 0,87 a 112,44 ± 12,62 ac 4,88 ± 1,09 130,00 ± 11,39 5,89 ± 0,96 a 7,89 ± 0,93 7,00 ± 1,55 a 10,56 ± 1,70 b b 48,13 ± 6,27 b 55,56 ± 10,31 a 91,44 ± 13,59 b 22,44 ± 3,46 b 41,50 ± 5,27 a 17,33 ± 3,80 18,78 ± 2,41 29,67 ± 7,17 34,67 ± 6,79 4,44 ± 1,89 26,13 ± 6,29 b 4,25 ± 2,02 b 4,89 ± 2,90 Coups de bec 4,33 ± 1,96 1,67 ± 1,21 1,50 ± 0,87 2,44 ± 0,90 Toilette congénères 1,33 ± 0,33 3,00 ± 1,46 1,88 ± 0,69 14,11 ± 5,66 a 16,78 ± 4,50 9,00 ± 5,32 ab 8,63 ± 1,41 a 12,50 ± 2,65 b 134,63 ± 13,35 c 23,25 ± 5,72 28,25 ± 8,15 b 4,11 ± 1,21 a 13,38 ± 2,80 125,88 ± 15,20 (b) 42,56 ± 6,39 36,89 ± 6,81 a 7,38 ± 1,03 (b) 17,00 ± 5,77 b 4,63 ± 2,44 a « 7èmes Journées de la Recherche sur les Palmipèdes à Foie Gras, Arcachon, 18 et 19 octobre 2006 » 1,88 ± 0,97 89 b