surfer un arbre ico las flo - Passerelle Centre d`art contemporain
Transcription
surfer un arbre ico las flo - Passerelle Centre d`art contemporain
-- N I C -- H C ’ SURFER UN ARBRE - O FL O S A L - - - --- BACK IN TOWN présente Surfer un arbre Les anciens hawaiiens glissaient sur de fines lames de bois (ALAIA) qui flottaient à peine, exigeaient beaucoup d’adresse et une excellente connaissance de l’océan. Conséquemment le plaisir de la glisse étaient intensément lié à leur propre capacité, très fortement en lien avec les éléments naturels. La planche n’était qu’un moyen réduit à sa plus simple expression. de NICOLAS FLOC’H Les planches de surf ont évolué pour rendre la pratique accessible au plus grand nombre. C’est maintenant un loisir, un sport très populaire qui nourrit un marché conséquent, abondamment nourrit aux énergies fossiles. Xalaia propose de remettre en perspective cette évolution, en quête d’un plaisir de la glisse simple, intense, plus intimement lié à l’océan, et pour l’activation d’économies plus soutenables. Xavier Moulin, alias Xalaia Surfer un arbre, un projet de Nicolas Floc’h Première Phase: L’arbre Avec le shaper d’alaia Xavier Moulin alias Xalaia, des artistes surfeurs invités. 1- Prendre un tronc d’arbre complet de 5m de long (Red Cedar) 2- Le couper en planches de 2,5 cm d’épaisseur et conserver le coeur de l’arbre en 7 cm d’épaisseur pour faire un banc. Ce dernier sera installé face à la mer pour le tournage et servira de banc pour regarder le film dans le cadre d’expositions. 3- Le reste des planches permet de réaliser au minimum une quarantaine d’alaia et une vingtaine de paipo. 4- La réalisation des planches se fait sous forme d’un workshop. 5- Xavier Moulin alias Xalaia, shaper d’alaia supervise la fabrication. 6- Des étudiants, des artistes, des designers, tous surfeurs, participent au projet et fabriquent au minimum une planche. 7- L’ ensemble du processus de fabrication sera filmé. Lorsque je travaille sur un projet je me pose toujours la question de l’origine des matériaux, de leur destination et du fonctionnement d’une pièce comme possible scénario. La sculpture comme scénario apparaît régulièrement dans mon travail et la « structure Multifonctions » en est sans doute l’exemple le plus lisible. Il s’agit d’une sculpture qui se réinvente en permanence au fil de ses présentations, elle est réactivée, reconfigurée, interprétée par des artistes, des musiciens ou d’autres personnes. La sculpture comme scénario m’intéresse également en lien avec l’idée du recyclage. Lors de chaque nouvelle présentation, la sculpture est en quelque sorte recyclée, la nouvelle production ou nouvelle exposition est réalisée à partir des mêmes matériaux. Il ne s’agit donc pas de la même pièce montrée dans plusieurs lieux mais des mêmes matériaux qui composent plusieurs pièces. Pour surfer un arbre je suis parti de ces réflexions et de l’idée d’utiliser un tronc d’arbre complet pour un usage défini. Surfer un arbre est une installation, un processus, un workshop, une communauté, un film et des projets d’artistes. A l’issu de cette première étape du workshop un ensemble de planches et un banc seront donc produits. Deuxième phase: Les vagues Troisième phase: La communauté, les expositions Il s’agit d’ éprouver les objets fabriqués et dans un premier temps de filmer ces expérimentations. Nous irons donc avec les artistes surfer avec les planches. Ces essais seront filmés et composeront une part importante du film. -Le point Zero de l’installation et de l’exposition sera composé du banc, soit la planche centrale de l’arbre et du film montrant le processus et les tentatives. -J’organiserai régulièrement des expositions surfer un arbre qui permettront de rassembler la communauté. -Chaque personne ayant participé au workshop conservera sa planche qui sera la base et le support de projets artistiques. Il pourra développer des projets personnels rassemblés sous l’appellation surfer un arbre qui seront montrés lors des expositions surfer un arbre. -Chaque participant devient donc membre de la communauté, il détient une partie de l’arbre, un élément d’un ensemble. -Chaque participant pourra montrer ses projets surfer un arbre lors de ses expositions et convoquer la communauté si besoin. -Un blog regroupera et diffusera ces projets Expositions prévus: 2016: Presentation de l’arbre et workshop à Passerelle, Brest 2017: Eternal Gallery, Tours. FRAC Bretagne, Rennes. Galerie Edouard Manet, Gennevilliers LE FILM Surfer un arbre Nicolas Floc’h en Bref Le film est le point de départ et l’objet montrant les fondations du projet. Surfer un arbre est une installation vidéo mais aussi le début d’un processus. Le film pourra donc être diffusé seul ou accompagné d’ une exposition et pourra comprendre des compléments en fonction des présentations. En ce sens il s’agit d’un film modulable et évolutif. La Bretagne Je suis né à Rennes et enseigne à EESAB, site de Rennes. Je travaille dans le monde entier et souvent en Bretagne. L’univers marin est au coeur de mes recherches et je prépare une exposition monographique sur l’ensemble du FRAC Bretagne pour septembre 2017. Cette exposition sera accompagnée d’un ouvrage monographique. Séquence 1 - La forêt Au milieu d’une forêt, un cèdre apparait au centre de l’image. L’arbre est en train d’être coupé par des bûcherons, l’arbre tombe. Séquence 2- La Scierie des Cèdres, Locmaria-Grand-Champ Le fût de l’arbre est découpé pour obtenir un morceau de 5 m qui est placé dans la machine, l’arbre commence à être débité en planches. Séquence 3- Le centre d’art passerelle, Brest L’arbre est placé au milieu de l’espace, des outils sont disposés sur des tables le long d’un mur et une pile de tréteaux est placée près des tables. Les participants au workshop commencent à se saisir des planches et des tréteaux et entament la fabrication des planches. Le workshop dure trois jours et le film montre de manière synthétique le processus de fabrication: le découpage et la mise en forme des planches et leur finition. Le banc est également fabriqué à partir de la planche centrale de l’arbre durant ces journées. Séquence 4- Spot de Surf, Côte bretonne Le banc est installé en haut de la plage. Les personne du groupe arrivent, certains s’assoient sur le banc, d’autre se changent. Une fois que tout le groupe est prêt, tout le monde se rassemble devant le banc, on prend une photo du groupe puis tout le monde se met à l’eau pour tester les planches. La séquence concernant le test des planches est la plus longue. Des plans d’ensembles permettent de voir le groupe. Il sont entrecoupés de plans serrés montrant individuellement chaque participant ainsi que des vues rapprochées des surfeurs depuis l’eau. Les participants sont tous des surfeurs mais très peu d’entre eux sont des spécialistes des alaias qui supposent une maîtrise spécifique. Traitement de l’image et du son: Les prises de vues mêleront des moments documentaires et des échanges entre les participants, des dialogues spontanés pourront apparaître mais aussi des plans plus rapprochés où nous aurons l’impression d’entrer dans la matière, dans le bois, dans l’eau. L’ œuvre, le processus Mon travail établit un dialogue entre des pratiques appartenant au monde de l’art et d’autres disciplines ou champs d’activités. Bien souvent, je mets en place des processus et chaque projet prend une forme différente. Ces processus sont liés à des préoccupations d’ordre formel, symbolique, économique et politique. La valeur d’usage des choses est également au cœur de mes propositions en tant que moteur de leur évolution. Les œuvres ne sont pas des objets posés et figés mais des processus, elles interagissent avec le réel et sont réinventées par leur usage ou leur transformation. Ma pratique intègre en permanence les notions d’écologie, non comme acte militant mais comme principe de production et en tant qu’ économie de moyen. L’ océan Depuis longtemps je travaille sur la mer et autour de la mer. J’ai passé mon enfance sur l’eau et bien souvent dans l’eau, en surf, en plongée. Avant de faire des études de langues étrangères et des études d’art à Glasgow j’ai été marin pêcheur. Durant 18 mois, j’ai navigué, du Golfe de Gascogne à la mer d’Irlande, sur un chalutier basé en Bretagne. En tant qu’artiste je développe régulièrement des projets en lien avec l’univers marin. Depuis 2010, je travaille à un projet au long court sur les Récifs artificiels de production (architectures sous-marines). La phase de recherche de 2010 à 2015 m’a amené à voyager en Europe et au Japon pour observer et étudier les récifs artificiels. La phase 2016-2020 doit permettre de complèter cette recherche et de donné une visibilité à sa formulation plastique tant dans le monde artistique que scientifique. La recherche En complément du travail de recherche que je mène personnellement autour des récifs, j’ai initié la plateforme de recherche B.O.A.T.® à L’EESAB en collaboration avec Erwan Mével et Jocelyn Cottencin. B.O.A.T.® est constitué de recherches artistiques et pédagogiques menées à bord du Grand largue, un ancien chalutier de 16 m reconverti en bâtiment mobile de l’Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne. Les expositions L’installation sera montrée à Eternal Gallery à Tours et à la galerie Edouard Manet à Gennevilliers et au Centre d’art passerelle à Brest. Surfer un arbre sera également présenté au FRAC Bretagne pour l’exposition monographique de Nicolas Floc’h en septembre 2017. Le film sera diffusé régulièrement en France et à l’étranger. La communauté se rassemblera régulièrement. Les publications Une publication monographique est en préparation et sortira fin 2017. Cette édition coproduite par les FRAC Bretagne et PACA intègrera le projet surfer un arbre. Artistes invités et participants Xavier Moulin, Designer, shaper d’Alaias alias Xalaia. Vit et travaille à Brest Designer, interroge les pratiques du design en regard des enjeux de la transition énergétique, économique… sociétale. XALAIA est un projet de design soustractif et rétro-innovant. Les anciens hawaiiens glissaient sur de fines lames de bois (ALAIA) qui flottaient à peine, exigeaient beaucoup d’adresse et une excellente connaissance de l’océan. Conséquemment le plaisir de la glisse étaient intensément lié à leur propre capacité, très fortement en lien avec les éléments naturels. La planche n’était qu’un moyen réduit à sa plus simple expression. Les planches de surf ont évolué pour rendre la pratique accessible au plus grand nombre. C’est maintenant un loisir, un sport très populaire qui nourri un marché conséquent, abondamment nourri aux énergies fossiles. Xalaia propose de remettre en perspective cette évolution, en quête d’un plaisir de la glisse simple, intense, plus intimement lié à l’océan, et pour l’activation d’économies plus soutenables. Edouard Prulhière, Artiste, pratique le surf depuis de nombreuse années. Vit et travaille à Paris Édouard Prulhière est né à Paris en 1965 où il vit et travaille. De 1988 à 2004 il a résidé aux USA. Il enseigne à l’Ecole supérieure des beaux-arts du Havre. Il fait partie du conseil d’administration de Critical Voices, association basée à New York, ayant pour objectif principal de créer un réseau dynamique facilitant la mise en forme d’un discours sur l’art par le biais de projets d’artistes et de tables rondes. Cette association a pour but de faire avancer et de soutenir les pratiques critiques, théoriques et artistiques actuelles. Dés 1992 le travail d’Edouard Prulhière a évolué internationalement (New York, Paris, Munich, Los Angeles). Ses œuvres ont été présentées dans de nombreuses expositions sur la peinture abstraite contemporaine, en Europe et aux États-Unis. Thomas Salvador, cinéaste, alpiniste, acrobate et jeune surfeur. Vit et travaille à Paris Il est auteur de cinq courts métrages, dont il est le principal acteur. En 2000, il est danseur pour le spectacle Ici, cette fois-ci1 de Julie Desprairies. Il réalise en 2004 un court documentaire dans le cadre de la collection Portraits pour Arte : Dans la voie. Portrait d’un guide au travail tourné en haute montagne avec l’alpiniste Patrick Berhault. En 2006, pensionnaire à la Villa Médicis (Académie de France à Rome), il y tourne plusieurs films vidéo, dont Rome. Il réalise également une vidéo et une performance dans le cadre de La dernière Major de Serge Bozon au Centre Georges-Pompidou (novembre 2010). Ses courts métrages ont fait l’objet de rétrospectives dans diverses manifestations : Rendez-vous du jeune cinéma français (Moscou et Saint Pétersbourg, 2011) ; Focus du Festival Côté Court 2 (Pantin, juin 2010) ; Rétrospective Jacques Tati (Cinémathèque Française, avril 2009) ; Nuit des musées (Musée Rodin, mai 2007) ; Soirée pointligneplan (Fémis, janvier 2007)… Il réalise son premier long métrage en 2014: «Vincent n’a pas d’écailles» Jocelyn Cottencin, Artiste, Graphiste, pratique le surf depuis de nombreuse années. Vit et travaille à Rennes Après une double formation en art et architecture, Jocelyn Cottencin s’intéresse à différents domaines des arts dit appliqués - notamment le design, l’architecture, le graphisme. Artiste et graphiste, il traite particulièrement des codes et des langages, des questions d’émission et de réception des images, et plus encore de la capacité d’un projet et d’un travail à ne pas circonscrire un territoire mais à circuler entre différents points. Depuis une quinzaine d’années, son travail s’est développé d’une part sur le développement du studio Lieux Communs, plate-forme de création graphique, typographique et éditoriale, et d’autre part sur la mise en œuvre de projets dans les champs des arts visuels et de collaboration avec d’autres artistes notamment des chorégraphes Laurie Peschier-Pimont, Danseuse, chorégraphe et surfeuse. Un de ses spectacles en cours est « waving » et porte sur le surf Vit et travaille à Nantes Laurie Peschier-Pimont est danseuse, chorégraphe et pédagogue. Issue de la formation Essais au CDNC d’Angers - direction Emmanuelle Huynh - elle développe des projets chorégraphiques, des dispositifs de performance, des projets pédagogie et création notamment en écoles d’art, et collabore régulièrement avec le champ de l’édition. En 2010 elle co-fonde la plateforme Météores implantée à Nantes, avec d’autres jeunes auteures du champ chorégraphique. Elle se forme au surf des mers comme ressource perceptive et imaginaire pour les projets chorégraphiques Waving et childhood manifesto.meteores.org Gabriel Haberland, Artiste, Surfeur Vit et travaille à Paris Né à Quimper, dans le Finistère, en 1991. Il a grandi entre la Bretagne et la région parisienne, depuis son enfance il entretient une relation régulière avec le milieu marin. Son travail artistique se définit au travers d’installations, regroupant différents médiums tels que la vidéo, la photographie, le textile et la sculpture. Il arrive que certaines oeuvres soient produites au travers d’actions dans l’espace public, questionnant alors le paysage et le contexte dans lesquels elles évoluent. Il réalise notamment, lors de son arrivée aux Beaux-arts de Paris, une sculpture flottante pour naviguer sur la Seine. Diplomé d’un DNAP à l’ÉÉSAB-Site de Rennes en 2011 puis d’un DNSAP à l’ENSBA en 2014, il vit et travaille aujourd’hui à Paris. Jerôme Robbe, Artiste, Surfeur Vit et travaille à Paris Il a fait ses études à la Villa Villa Arson, à Nice. Il en est sorti diplômé en 2008. Dès 2007, il expose à la galerie Espace À Vendre. Il se partage désormais entre Paris où il a un atelier, et Nice, où il a conservé des attaches, notamment avec Noël Dolla, professeur à la Villa Arson et figure marquante de l’art contemporain. En 2011, Robbe a réalisé à Nice une installation d’envergure sur le parvis du Musée Chagall. Son travail convoque aussi bien l’histoire de la peinture que les techniques les plus diverses qu’il maîtrise en virtuose. Parmi les courants contemporains auxquels son œuvre fait écho, on peut citer l’action painting et le colourfield painting américains, les abstractions de Gerhard Richter et les recherches de Sigmar Polke, ou encore les tableaux-miroirs de Michelangelo Pistoletto et le travail de déconstruction de la peinture initié par Supports-Surfaces dans les années 1970. Benoit Marie Moriceau, Artiste, Surfeur Vit et travaille à Rennes. Les installations de Benoît-Marie Moriceau se développent selon les circonstances d’exposition ou selon la nature des lieux dans lequel il est amené à intervenir. A partir d‘un vocabulaire formel élémentaire, ses interventions génèrent des perturbations ou des dérèglements perceptifs qui oscillent continuellement entre l’infime et le spectaculaire. Les différents lieux qu’il investit peuvent être considérés autant comme les supports de ses oeuvres que comme les oeuvres elles-mêmes. Il entend ainsi prolonger, réinterroger et actualiser les présupposés de l’art conceptuel concernant les espaces de l’art et ses modalités d’apparition. Son oeuvre relève une succession de gestes, de dérèglements ou de leurres à même de rendre tangible le rapport entre l’art et le réel, ses zones de frottements et ses discontinuités. Son travail a notamment fait l’objet d’expositions au Palais de Tokyo (Paris) et à la Tate Modern (Londres) et à Winzavod (Moscou). En 2011, l’artiste a inauguré le «Mosquito Coast Factory», un atelier de 500 m2 dans lequel il organise des projets d’exposition collaboratifs. En 2012 , il a effectué une résidence de recherche à Marfa (Texas). Edgar Flauw, designer, Surfeur et shaper singulier. La planche de surf telle que nous la connaissons a sensiblement peu évolué depuis une cinquantaine d’années. Si de nombreux shapers (artisans fabricants les planches de surf) expérimentent de nouvelles formes, c’est souvent à destination de surfeurs professionels, élite capable d’exploiter les variantes minimes opérées dans les cotations des planches. Ce sont des planches construites pour la performance dans l’acte sportif et leurs variations sont peu palpables pour le commun des surfeurs. Ludarista est un projet d’expérimentation de nouvelles formes issues directement de la mer. On utilise le squelette des poissons comme principe structurel pour la fabrication de ces planches. C’est ainsi la forme de ce squelette qui dessine la forme de la planche, et offre au glisseur une palette de principes hydrodynamiques à explorer. Cette recherche formelle propose ainsi des formes inédites à essayer, prônant le jeu avec la vague plutôt que la recherche d’excellence sportive. On favorise autant que possible des matériaux respectueux de l’homme, de l’environnement tels que le bois, la fibre de cellulose, la résine biosourcée... Antoine Dorotte, Artiste, surfeur. Vit à Paris et Quimper. Protéiforme, le travail d’Antoine Dorotte surprend constamment, suivant une logique qui lui est propre, dans une évolution toujours inattendue malgré l’utilisation récurrente de certains matériaux. Du dessin figuratif, il passe rapidement à la gravure qu’il pratique aussi bien sur papier que sur zinc pour réaliser des films d’animation et fabriquer des sculptures. Depuis son univers initial empreint de bande dessinée ou d’illustration, de polar et de jeux vidéos, il s’éloigne progressivement de toute narration pour développer une œuvre plus abstraite qui conserve cependant l’atmosphère propre à ses références. Ses œuvres se déploient aussi bien sous la forme de sculptures d’extérieurs que d’installations à l’échelle d’un bâtiment. Anais Touchot, Artiste, surfeuse. vit et travaille à Brest Diplômée des beaux-arts de Brest en Art et Design, en 2011 et 2010, elle produit des installations en utilisant des matériaux modestes, pauvres pour créer des espaces majoritairement praticables. Selon une esthétique du «Do it yourself» à partir de gestes simples, elle déconstruit et reconstruit des objets, des espaces, des situations, inspirés par des coutumes locales, des bricolages mal foutus. Laurence Perrillat, critique, surfeuse Vit et travaille à Paris Elle est administratrice de Lafayette Anticipation — Fondation d’entreprise Galeries Lafayette à Paris. Après une enfance dans les Alpes françaises sur des skis et sur les sentiers de montagne, elle s’intéresse à la création contemporaine et après des études à l’Ecole du Louvre a occupé divers postes au Centre Pompidou, Palais de Tokyo avant de rejoindre le projet Lafayette Anticipation en 2011. C’est en 2013 et par accident qu’elle découvre l’océan et le surf sur la Côte Basque. Elle y consacre désormais la plus grande partie de son temps libre. Elle est fondatrice de la revue en ligne « Neptune’s Net » consacrée à l’océan, à ses reliefs et des voyages et écrit régulièrement sur l’art et les sports de glisse et de mobilité dans des livres et des magazines. www.neptunesnet.com Trois étudiants en art, stagiaires et surfeurs, qui auront le même statut que les artistes et repartiront avec une planche