KKM – Dharmakshetra – Joynindia Rafraîchi par le climat français
Transcription
KKM – Dharmakshetra – Joynindia Rafraîchi par le climat français
KKM – Dharmakshetra – Joynindia Rafraîchi par le climat français, apport bien utile pour endurer les 2 mois de Mousson restant, ses pluies ses routes coupées, ses virus, etc… la période festivale indienne a été pleine de visites d’amis et de groupes, le retour de Mukti et la remise sur pieds de bon nombre d’éclopés temporaires. A part donc la routine qui reprend malgré l’absence du jeune couple YamunaMukesh, et deux départs définitifs, des actes déterminant l’avenir se posent tous les jours depuis. Mukti reprend ses démarches, avec une équipe toute récente de fonctionnaires, suite aux élections de Mai dernier. En même temps, Mélody Murray, de Joynindia, a donné le coup d’envoi pratique et majeur au projet situé à Tara Parbat sur le terrain proprement KKM, qu’occupait Dharmakshetra ces 15 dernières années. D.K. ne cessant d’être en chute libre depuis un an, à part l’excellent travail que faisaient –et font- sous ses auspices Lakshmi et Jai Ram à Brahmapuri.. Qui est Mélody, Joynindia ? Avec son mari, Murray, et ses deux enfants, Mélody a quitté son business situé dans le middle-West Américain, pour Dehra-Dun, en 2010, et y créer un atelier d’imprimerie sur tissu, par blocs de bois, à la main en employant un maximum de chomeurs défavorisés. Elle a tout de suite sélectionné Nalapani comme communauté à soutenir par ses achats de tissus écrus, de préférence filés main. Ce tissu est imprimé, coupé, cousu en bourses, sacs, et autres produits qu’elle n’a aucun mal à écouler aux USA. Mélody ne cesse de nous rendre visite, en bonne compagnie familiale et amicale, à Navjeevangram aussi où se file le plus clair du fil « Ambar », et comme tous, est tombée sous le charme de Tara Parbat. Au fil des années ses achats de tissus écrus à KKM ont représenté 10% de nos ventes totales, et 25% aujourd’hui, en employant ainsi un bon quart de travailleurs valides. Depuis Mai dernier, nous avions donné notre accord officieux pour qu’elle installe une annexe d’atelier à la place de Dharmakshetra, dans les locaux de plus en plus vacants. Nos vacances de Juin-juillet coïncidaient ; la mousson gênait tout transport, et le chef d’équipe, Rakesh, arrangeait laborieusement son mariage…(une jeune femme qui travaille dans le cabinet d’Architecture de Magali Rastogi !) Tout ceci terminé, les imprimeurs se sont mis au travail, deux couples logeant sur place. Du coup comme endroit valable, il ne restait que l’atelier à Papier recyclé dont les machines rouillaient depuis un an.. Les mettre de coté était possible, mais sans tourner du tout, même à vide, c’était la rouille assurée à court terme. Nous n’avons pas balancé, et après des réunions DK et KKM, nous les avons bazardées, et préparons la Dissolution de D.K. Societé dans la foulée. La Réunion de Dissolution est prévue pour le 26. Ce que possède encore Dharmakshetra en banque et liquide va à KKM, qui permettra -de Jure- à Joynindia d’occuper le terrain, ses réparations et innovations à ses frais, le tout restant la propriété de KKM. Notez bien qu’une » provision » de choix est la guarantie totale du maintien du statu quo de Lakshmi et Jai Ram comme équipe Médicale, sous la responsabilité de KKM. Au final, les 15ans d’existence de Dharmakshetra auront permis d’entretenir l’espérance, avec tous ses efforts entrepris les uns après les autres, gardant portes (du magasin) et fenêtres (de papier) ouvertes 16 ans après le départ d’Agnès, en espérant que cette fois est la bonne ! Le fait que Joynindia dépende du tissu KKM, et écru de surcroît, alors que les âtres de teintures à Brahmapuri s’éteignent faute d’homme valide, est un gros atout pour l’avenir de KKM, tel qu’il est. Si elle trouvait moyen de nous trouver un ou deux handicapés acceptants et acceptables…(pour faire la teinture), un pas décisif serait fait. Pour le moment il ne s’agit que d’un rêve.