Les semences de palmier à huile Cirad pour l`Afrique

Les semences
de palmier à huile Cirad®
pour l’Afrique
résistantes à la sécheresse et aux maladies
Hybrides Elaeis Guineensis D x P – Type Deli x La Mé Cirad® « F »
PalmElit SAS, acteur historique en Afrique :
la connaissance des contraintes
PalmElit SAS est issue du CIRAD, centre de recherche public en agronomie tropicale, lui-même dépositaire des
outils génétiques et du savoir accumulé par l’organisme de renom qu’était l’IRHO, particulièrement en Afrique.
PalmElit additionne aujourd’hui les compétences scientifiques d’une équipe de généticiens sélectionneurs dédiés et
passionnés, aux plateaux techniques du Cirad pour les recherches en biotechnologies ou de long terme.
Nos partenariats historiques et privilégiés avec des centres de recherche en Afrique nous ont permis de sélectionner le palmier à huile dans les conditions propres à cette zone. Aujourd’hui notre étroite collaboration avec l’INRAB,
institut national agronomique du Bénin, nous permet de poursuivre un programme de sélection variétale
d’excellence, axé sur les contraintes spécifiques à ce continent.
Pour les performances agronomiques, des essais sont menés en Afrique dans plusieurs environnements (Bénin,
Nigéria, Cameroun) puis croisés avec les résultats obtenus en Indonésie et en Amérique Latine, pour en confirmer
la validité dans des environnements non contraints.
Vis-à-vis de la fusariose, maladie endémique en Afrique, ce sont aujourd’hui deux laboratoires de test précoce, l’un
au Bénin, l’autre au Cameroun, qui permettent de déterminer la résistance des géniteurs sélectionnés.
Des conditions phytosanitaires
et environnementales spécifiques
Même s’il s’agit du berceau du palmier à huile, la plupart des situations en Afrique sont contraintes par des facteurs
qui en limiteront la production :
• La sécheresse : un facteur assez variable suivant les régions qui peut réduire la production de régimes de façon
drastique. Utiliser le matériel végétal CIRAD® de type Deli x La Mé permet d’en réduire l’impact.
• La fusariose vasculaire : maladie pour laquelle aucun traitement économiquement viable n’existe.
• La pourriture basale du stipe (Ganoderma boninense) : maladie affectant de plus en plus les vieilles plantations
en Afrique Centrale (observée en RD Congo, au Cameroun..) et pour laquelle les réponses agronomiques restent
limitées.
• Ravageurs et maladies pour lesquels des réponses agronomiques et/ou traitements phytosanitaires appropriés
existent :
– En pépinière : blast, pourriture sèche du cœur, cercosporiose,..
– Au champ : Cœlænomenodera, Oryctes et rhynchophores
Il est possible d’agir sur la sécheresse, la fusariose et le Ganoderma par le choix d’un matériel végétal spécifique.
CAP
VERT
M ALI
SENEGAL
GAMBIE
GUINEABISSAU
GUINEA
SIERRA
LEONE
LIBERIA
NIGE R
ERITREE
CHA D
SOUDAN
BURKINA
FASO
DJIBOUTI
BENIN
CÔTE
NIGE RIA
TOGO
D’IVOIRE
CENTRAL AFRICAN
GHANA
REPUBLIC
CAMEROON
EQUATORIAL
GUINEA
GABON
SÃO TOMÉ AND
PRÍNCIPE
Cabinda
(Angola)
RWANDA
REP. OF THE
CONGO DEM. REP. OF
THE CONGO
L’eau : Un facteur limitant
KENYA
BURUNDI
TANZANIE
PRÉCIPITATIONS ANNUELLES
Supérieur à 2000
1500 à 2000
1000 à 1500
500 à 1000
250 à 500
Inférieur à 250
SOMALIE
OUGANDA
ANGOLA
Millimètres
ETHIOPIE
MALAWI
ZAM B IE
MOZAMBIQUE
NAMIBIE
ZIMBABWE
BOTSWANA
SEYCHELLES
COMORES
Mayotte
(France)
MADAGASCAR
MAURICE
Réunion
(France)
SWAZILAND
AFRIQUE LESOTHO
DU SUD
© GeoNova
Le palmier à huile a besoin d’une importante pluviométrie (1800 mm / an, bien répartis). Cependant, dans la plupart
des pays d’Afrique dits « propices au palmier à huile », il existe un déficit hydrique compris entre 200 et 500 mm
généré par une saison sèche.
D’autres pays ont un déficit hydrique plus important : jusqu’à 800 mm / an. Ceux-là sont encore considérés comme
aptes à la plantation de palmier mais leurs perspectives de rentabilité sont réduites. Ils requièrent un très bon
management et un matériel végétal tolérant à la sécheresse.
Les semences Deli x La Mé CIRAD® ont un grand nombre de régimes et un excellent taux d’extraction qui compensent partiellement la perte de production due à la sécheresse.
Il est peu recommandable de cultiver le palmier à huile dans les pays hors zone tropicale humide, lorsque le déficit
hydrique est régulièrement supérieur à 800 mm/an. Seule l’irrigation pourrait partiellement compenser cette situation. Mais la rentabilité et la durabilité (ressource en eau) d’un tel dispositif seraient alors à vérifier soigneusement.
La principale maladie endémique d’Afrique :
la fusariose vasculaire
La fusariose est la maladie principale du palmier à huile en Afrique de l’Ouest et Centrale. Elle a été observée dans
plusieurs pays : Libéria, Côte d’Ivoire, Ghana, Bénin, Nigéria, Cameroun, RD Congo, Congo, Sao Tomé. Elle n’a pas
encore été signalée dans les autres pays. L’absence de relevés pourrait en être une explication. En Afrique de l’Est
et à Madagascar, la culture du palmier à huile est peu répandue et la fusariose n’y est pas encore connue. Elle
pourrait être présente au Burundi.
La fusariose est provoquée par un champignon du sol : Fusarium oxysporum f.sp. elaeidis (Foe). Elle peut se combiner
à des attaques de Ganoderma, principalement en Afrique Centrale. La lutte chimique n’est pas économiquement
viable étant donné l’ampleur de la propagation de la maladie.
Si les palmiers sont modérément résistants certaines pratiques culturales peuvent réduire l’incidence de la
maladie :
- choix du site de plantation (loin de tout foyer de maladie),
- replantation éloignée des anciennes souches,
- fertilisation modérée sans recours aux rafles (ce qui induit une perte de potentiel de production).
Mais ces pratiques resteront sans effet notable si les palmiers sont très sensibles ou sans véritable
garantie de résistance.
La seule véritable solution préventive est génétique. PalmElit recommande vivement pour l’ensemble
des pays d’Afrique et Madagascar l’utilisation de semences certifiées résistantes à la fusariose.
Cartographie de la fusariose
Fusariose observée
Fusariose probable
% de fusariose
Comparaison extension-replantation
70
Comportement d’un croisement sensible
60
Replantation
50
Extension
40
30
20
10
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Age (années)
L’incidence de la fusariose peut être catastrophique : dans certain cas
plus de 50% des palmiers d’une plantation ont été affectés de manière
irréversible.
Généralement la maladie atteint les plantations réalisées en extension
plus tard qu’en replantation.
Pourtant on ne peut exclure que la maladie atteigne des plantations en
extension dès le jeune âge. Ainsi, dans le schéma ci-dessus (essai en Côte
d’Ivoire) un croisement très sensible est affecté très jeune, en première
plantation.
Cas de fusariose à l'âge adulte au Cameroun
Comment évaluer la qualité des semences dites
« résistantes à la fusariose » ?
Côte d’Ivoire, plantation de Dabou (ex-plantation IRHO) : grâce à l’utilisation
de semences résistantes, aujourd’hui on n’observe que de rares cas
de fusariose, avec rémission.
% Fusariose
Des sources de résistance et de sensibilité ont été identifiées dans toutes les origines génétiques. Il est maintenant
prouvé qu’il existe une très forte variabilité entre individus.
Cette variabilité demande que soit exercée à chaque génération une sélection précise des parents pour la résistance
et pour l’amélioration du potentiel de production. Une
exploitation discontinue des essais génétiques aboutirait à
une résistance limitée à la fusariose et/ou à un potentiel de
production faible.
Certains obtenteurs considèrent comme résistantes toutes
les semences issues d’ancêtres sources de résistance.
Pourtant si les descendants ne sont pas individuellement
testés le risque pour le planteur est de ne pas retrouver la
résistance dans le matériel planté.
Au contraire les travaux de grande ampleur menés par
PalmElit de façon permanente lui permettent aujourd’hui
de proposer des semences garantissant une résistance et
des rendements remarquables.
40
30
20
10
0
64 66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
Années de plantation
La sélection de matériel génétique
performant, résistant à la
Fusariose et au Ganoderma
% de fusariose au champ
L’IRHO puis le CIRAD et désormais PalmElit ont utilisé un test de détection
précoce pour identifier les sources derésistance à la Fusariose. Les résultats ont été immédiatement bénéfiques pour les planteurs utilisant ces
semences, avec aujourd’hui la quasi-disparition des arbres fusariés et la
rémission des quelques arbres atteints.
Certains planteurs en Afrique observent dans leurs champs à la fois la
fusariose et le Ganoderma. Le second peut être contenu par des pratiques
culturales et / ou biologiques adaptées, dans le cadre d’une lutte intégrée.
Souvent cela ne suffit pas. Des recherches ont détecté dès 1971 des
sources de résistance génétique au Ganoderma. Dans les années 2000 un
test précoce a été développé par le Cirad et ses partenaires Indonésiens.
Les résultats seront petit-à-petit validés en Afrique puis intégrés à la
production de semences Cirad®.
Indonésie : laboratoire de test précoce
au Ganoderma - inoculation artificielle
en prépépinière
35
30
25
20
Semences "F" :
Risque très faible
avec rémission
15
Semences "non F":
Risques élevés,
sans rémission
10
Les semences « résistantes à la fusariose »
CIRAD® sont issues de croisements entre
géniteurs testés en prépépinière dont
l’indice de résistance est également vérifié
en champ.
5
0
40-49
50-59
60-69
70-79
80-89
90-99
100-99 100-109
130
Indice de résistance en prépépinière
A PalmElit,
les efforts scientifiques se poursuivent
• Deux laboratoires de test précoce de la résistance à la
fusariose (au Bénin et au Cameroun) permettent de passer
au crible en routine les nouveaux géniteurs hautement
productifs mis en service.
• Un laboratoire de test précoce de la résistance au Ganoderma en Indonésie donne les premiers résultats pour
sélectionner des sources de résistance qui seront prochainement exploitables.
• Un nouveau bloc génétique de 350 ha est en cours
d’installation au Nigéria, visant à élargir le nombre de
familles de géniteurs résistants à la fusariose.
Bénin : Laboratoire Inrab-PalmElit de test précoce à la fusariose
• Un effort particulier porte sur l’amélioration de
l’interprétation génétique du test et la recherche de
marqueurs de la résistance (QTLs, gènes de résistance, etc..)
Les qualités des semences CIRAD® pour l’Afrique
Le matériel végétal est un facteur clef de la rentabilité de la plantation
Le palmier à huile est sensible à différents facteurs qui peuvent limiter son niveau de production :
• qualité des sols,
• ensoleillement (quantité de lumière efficace),
• pluviométrie suffisante (1 800 mm) bien répartie toute l’année,
• température toujours au-dessus de 18°C.
Enfin, la gestion de la pépinière et de la plantation seront déterminants.
La qualité du matériel végétal Cirad® vous permettra d’optimiser la production grâce à sa tolérance aux
maladies et à la sécheresse.
Fusariose : le plus haut degré de résistance
Utiliser les semences CIRAD® « F » permet :
• l’utilisation des parcelles sur plusieurs générations,
• l’épandage de rafles en plantation,
• la replantation en milieu infecté.
Ces pratiques d’intérêt agronomique et économique sont à éviter absolument en cas
d’utilisation de semences sans garantie de résistance.
De bons rendements même en conditions de déficit hydrique
Dans de bonnes conditions de sol, d’ensoleillement et de gestion de plantation les rendements seront maximisés grâce aux caractéristiques des semences CIRAD® sélectionnées
:
• Production de régimes en plantation industrielle : jusqu’à 22 tonnes / ha / an avec un
déficit hydrique de 300 mm fréquemment observé en Afrique.
Ce sont les meilleures productions observées en Afrique en conditions industrielles.
Les croisements CIRAD® sélectionnés pour l’Afrique sont de type Deli x La Mé. L’origine La
Mé produit grand nombre de régimes. De ce fait en période de sècheresse l’impact sur la
production totale est moins marqué que pour la plupart des autres origines (Avros,
Yangambi).
• Extraction d’huile : 26 – 28% d’huile brute et 2-3 % d’huile de palmiste
• Combinant production de nombreux régimes à un excellent taux d’extraction, la variété
Deli x La Mé Cirad® résistante à la fusariose vous garantira le meilleur rendement en huile
: jusqu’à 5,5 tonnes d’huile (CPO) pour un déficit hydrique de 300 mm.
Autres qualités des semences Cirad®
• Production précoce: en conditions de sècheresse relative, dès la 3è année
• Croissance très lente : 40-50 cm / an en Afrique
• Durabilité et stabilité : la production de régimes reste stable durant toute la
vie adulte de la palmeraie, avec des fluctuations limitées d’une année à l’autre.
Offre, références et conditions commerciales
PalmElit propose pour toutes les destinations en Afrique :
• des semences résistantes à la fusariose, de qualité sèches, préchauffées ou germées
• un lot de sécurité gratuit de 5% de graines supplémentaires
• la documentation règlementaire pour l’exportation
• la certification phytosanitaire officielle pour l’exemption de maladies
• un emballage adapté et résistant, en conditions de température contrôlées
• un envoi par fret aérien
• un accompagnement et un livret de gestion de prépépinière et de pépinière.
Soutien aux projets en amont :
le succès d’un projet agricole est conditionné par une prévision réaliste de la production. Des profils estimatifs
de production peuvent être établis conjointement, sur la base d’une utilisation de semences de qualité Cirad®.
Matériel végétal reconnu et utilisé par la plupart
des grandes plantations en Afrique
Groupe SIAT (Ghana, Nigeria, Gabon), Groupe Socfin (RCI, Cameroun, Guinée Conakry, Sierra Leone, RD Congo),
OHP (Burundi), Groupe Blattner-SDE (RD Congo), Golden Agri Ressources / VerOleum (Liberia), etc..
PalmElit livre également des projets plus modestes
(ONG, plantations familiales …) à partir de 20 hectares.
©PalmElit SAS 2011. Photos : T. Durand-Gasselin, H. De Franqueville
Conditions Générales de Vente sur www.palmelit.com
PalmElit est membre de
RSPO, la table ronde sur le
développement durable du
palmier à huile, et accompagne les projets dont le
développement est éthique et
responsable.
PalmElit SAS
Roundtable on Sustainable Palm Oil
B14 Parc Agropolis
2214 Bd de la Lironde
34980 Montferrier / Lez, France
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