Bienvenue à Wheke - Muséum national d`Histoire naturelle

Transcription

Bienvenue à Wheke - Muséum national d`Histoire naturelle
M u s é u m n a t i o n a l d ’ H i s t o i r e n a t u r e l l e
grande galerie de l’évolution
Bienvenue à Wheke !
Le premier calmar géant naturalisé au Monde
à la Grande Galerie de l’Évolution !
Le Muséum national d’Histoire naturelle accueille Wheke
(prononcez Ouéké) le premier spécimen de calmar géant
plastiné au monde, à la Grande Galerie de l’Évolution!
Ce calmar géant fait partie de la classe des Céphalopodes,
du genre Architeutis, de l’espèce sanctipauli. Il a été récolté le
27 janvier 2000 en Nouvelle Zélande par 615 mètres de
profondeur. Wheke, qui veut dire calmar en maori, est une
femelle qui mesure 6 m 50 !
Le calmar géant est à l’origine de nombreux mythes et légendes,
vieux de plusieurs centaines d’années. Racontées par les marins
de retour de leurs voyages, les histoires de monstres des mers,
îlots vivants, de bêtes globicéphales capables de faire chavirer
les navires peuplent les livres d’histoire naturelle et les fictions
de grands romanciers, de Jules Vernes à Hermann Melville…
Habitant des abysses, dans les profondeurs des océans,
le calmar géant est resté une énigme pour les scientifiques
jusqu’à peu, et son existence ne fut admise qu’au 19e siècle.
www.mnhn.fr
La légende maorie dit que Kupe, membre d’une tribu de
pêcheurs habitant Haiwaiiki en Polynésie, partit avec ses soldats
et sa famille à la poursuite d’un calmar géant appelé Te Wheke
o Muturangi.
Ce dernier avait pris la mauvaise habitude de dévorer les appâts
des pêcheurs, et de les empêcher ainsi de rapporter de quoi se
nourrir au reste de la tribu. En pourchassant le calmar géant
à travers les mers, Kupe et sa tribu découvrirent Aotearoa,
la Terre du long nuage blanc.
Cette terre est aujourd’hui appelée Nouvelle-Zélande.
Alors que partout ailleurs dans le monde, les spécimens de
calmar géant sont présentés au public dans le formol ou
l’alcool, Wheke le calmar géant du Muséum, est montré ici dans
sa position naturelle.
Pour cela, la technique de la plastination a été utilisée. Elle a
consisté à « déshydrater » l’animal de façon à le vider de tout
son liquide (formol, alcool, eau), pour le remplacer par une
résine plastique spéciale durcissante. Son corps a été consolidé
à l’aide de structures insérées dans les tentacules, les bras,
l’entonnoir et la nageoire. 300 ventouses ont été reconstituées.
Le bec d’origine a été replacé et ses yeux sont en verre. Il a
ensuite été coloré pour être le plus proche de la réalité.
Le dossier de presse ainsi que le parcours dédié aux enfants
sont téléchargeables sur le site Internet du Muséum national
d’Histoire naturelle :
www.mnhn.fr rubrique Grande Galerie de l’Évolution – Acte 1