De la Chine à la
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De la Chine à la
De la Chine à la Nouvelle-Calédonie La mandarine de Canala est issue d’une variété originaire de la Chine du Sud, où les marchands de bois de santal vendaient leur précieuse cargaison durant la première moitié du XIXe siècle. TRIANGLE D’ORIGINE DES AGRUMES Chine du Sud, Assam (Inde) et Nouvelle-Calédonie. Les habitants des tribus, employés sur les plantations de caféiers, avaient autrefois pour habitude de ramasser les graines de mandarines au bord des sentiers. Au cours de leurs longues traversées, les marins emportaient avec eux citrons, oranges et mandarines. Ces fruits, riches en vitamine C et faciles à conserver, protégeaient du scorbut. Les santaliers avaient pris pour habitude de semer des graines dans les îles lointaines, en prévision de leur retour. Les historiens estiment que c’est ainsi que les mandariniers sont arrivés en Nouvelle-Calédonie. Pour Etienne Nemba, de la tribu d’Emma, les mandariniers auraient été introduits à Canala « avant l’arrivée des colons, par les pères maristes, en même temps que le café ». Coll. MDVN. Témoignage L’âge d’or des mandarines de Canala L’histoire du mandarinier est associée, en Nouvelle-Calédonie, à la culture du café. Le mandarinier a grandi sur les parcelles des pentes et des vallées, il donnait ses fruits tout en fournissant l’ombrage nécessaire aux caféiers. Lorsqu’ils partaient aux champs, les anciens s’arrêtaient en route pour nettoyer les mandariniers qui bordaient les sentiers. Ceux qui étaient employés chez les colons à la cueillette du café gardaient précieusement les graines récoltées et se constituaient ainsi des pépinières, associant caféiers et mandariniers. Lors du boom du nickel, l’agriculture a été progressivement délaissée au profit du travail salarié sur mine ou dans le bâtiment. Entre 1942 et 1945, les Américains venaient plusieurs fois par semaine récupérer les fruits stockés en tas au bord de la route. Dans les années 1960-1970, la région Canala-Kouaoua a compté jusqu’à neuf colporteurs, qui venaient se fournir en fruits, oranges et mandarines pour les vendre à Nouméa. « À la lueur de la lampe à pétrole » À mon mariage, dans les années 1960, à la saison des mandarines, les vallées étaient couvertes de fleurs blanches, il y avait des mandariniers partout. C’était joli à voir ! Pour ramasser les mandarines, on prenait un sac en toile de jute, on coupait une branche pour en ouvrir la gueule, on nouait le fond du sac avec une corde. On versait notre musette pleine de mandarines, dans le grand sac. On le vidait par terre en tirant la corde qui tenait le fond. En deux jours de ramassage, on pouvait obtenir jusqu’à 500 kilos de mandarines. On n’arrêtait pas de travailler pendant toute la journée. Juste le temps de manger un bout de pain… avec une mandarine. Le soir, on triait les fruits à la lampe à pétrole. À deux heures du matin, mon mari Alfred partait sur Nouméa pour être sûr d’arriver à temps pour l’ouverture du marché, vers six heures. Les gens étaient fous des mandarines de Canala, il n’y en avait jamais assez ! Hortense Picanon « Mandarine femme-diable » Grain de Sable atelier À partir des années 70, trois événements importants mirent un terme à cette période faste : le boom minier qui attira les hommes à l’extérieur, l’opération « café soleil » au cours de laquelle on a conseillé d’arracher les vieux caféiers sous ombrage pour passer au café soleil, le fléau de la fourmi électrique, qui gêne énormément le travail. En Nouvelle-Calédonie, il existe un citrus endémique, le Citrus macroptera, appelé « dongan ». Son fruit très mûr donnait « une limonade passable », il aurait servi à la fabrication d’une lotion capillaire anti-vermine. Selon certains vieux de la région Xârâcùu, le bois de cet agrume, localement dénommé « mende xôssin », c’est-à-dire « mandarine femme-diable », servait à faire des arcs. 1 Un fruit nature! Agrumes, ananas, café, mangues, letchis… La région Xârâcùu Canala possède une tradition et une solide réputation de production fruitière, en raison de conditions particulièrement favorables liées aux sols et au climat de ses nombreuses vallées. Carte des producteurs Sommet Arago (Gwâ Pûûkiriw) Nessa Kouya Paroles d’anciens Gondé Coula Boré a ré « Aider les jeunes » HOUAILOU Né d iouen Nindiah Né d ivin Mé a reu Boru Wakaya Gouareu Poro Parawiy Né a oua Kua Baie de Koua Gwa Dere Amon Kasiori Wé n è Né o ua Bouirou Gwa Ruviano Mé Ixaburu Mé Adéo Nandaï Mé Ori Trois Frères Orobé Presqu'île Mé Kwaré Yawé Bogota Piton Duperré Mé a -Mé b ara Mé e chin Bwa Méyu Oué r oupimé Wabe Chaino Prokomé o Né g ropo Konoé - Chaoué Katrikoin Table Unio Koh Nanon kénérou Point Ged - DI T T T Baie de Gouaro CANALA Emma Mont Canala BOURAIL Néwatuu Gouaro nala de Ca Potê Né m é a ra KOUAOUA Baie Azareu « Le temps des Américains » Pic Orezzoli Nessadiou SAR RAMÉA Oua-Oué FARINO Grand Couli Petit Couli Nè p u Pichö Coindé Oui-poin Quatre principales zones de production traditionnelle ont été recensées sur la côte est par les services techniques de la Province Nord et l’association Arbofruits. « Les arbres, disséminés sur les flancs de vallées, poussaient tout seuls. On cueillait les mandarines pour les manger, pas pour les vendre. Quand les Américains sont arrivés, dans les années 1940, ils sont venus à Canala pour acheter nos fruits en grande quantité, et pas seulement les mandarines, des papayes, des bananes aussi. Alors on s’est organisé. Puis, avec la route construite dans les années 1960, est arrivée l’époque des colporteurs, mais il n’y avait plus d’Américains. La vente a beaucoup baissé. » Les tribus de Emma et Bouara à Canala Le plateau de Table-Unio à Moindou/Bourail La vallée de Méchin à Kouaoua et Néoua au sud de Houaïlou Coula, Karagreu, Boreare au nord de Houaïlou, au pied du Col des roussettes. Dans la chaîne centrale, on trouve également des pieds de « mandarine locale », l’autre appellation de la mandarine de Canala : au nord dans les Paimboas, à l’est vers Hienghène et Touho, le long des anciens axes de passage et d’habitat entre Bourail et Houaïlou. « Grâce aux roussettes » « Aujourd’hui, il y a moins de mandariniers parce qu’il y a moins de roussettes ! Avant, les roussettes prenaient les mandarines pour les manger. Elles laissaient tomber des pépins qui poussaient tout seuls. C’est pourquoi on trouve aujourd’hui des pieds de mandariniers disséminés un peu partout. On voit aussi des banians dans des endroits où ils n’ont sûrement pas été plantés par l’homme. » Étienne Nemba La roussette mange des mandarines. En vol, elle laisse tomber les graines. Mandarine locale ou Ponkan La graine germe en terre. Grain de Sable atelier Né k oué Kamoui Ny André Chaguy En grandissant, le mandarinier porte des fruits qui font le régal de la roussette. Meomo Karagreué « Avant, on vendait beaucoup les mandarines locales, qui poussaient au fond des vallées. Puis est venue la maladie des arbres (le Phytophtora), qui a coupé notre élan. Maintenant, les enfants travaillent tous à la SLN. Ils préfèrent un salaire régulier aux revenus incertains de l’agriculture. Mon fils Michel a repris la suite. Il fait la collecte des fruits dans une trentaine de familles alentour qui ont deux à trois pieds de mandariniers. Il essaie aussi de former les jeunes, de les aider à se regrouper. » Ensemencement écologique Neya Un nouveau mandarinier pousse. Les habitants de la région différencient la mandarine locale de la variété Ponkan, dont elle est pourtant très proche du point de vue botanique. La mandarine de Canala est : plus juteuse, un peu moins sucrée, plus claire, sa peau s’enlève plus facilement, et surtout la mandarine de Canala possède un goût parfumé qui en fait la préférée des Calédoniens. 2 Cultiver Un peu de botanique… le mandarinier Le porte-greffe Un porte-greffe est un agrume spécifique, multiplié par semis, sur lequel on implante le greffon de la variété que l’on souhaite produire. Pour produire de beaux fruits, le mandarinier a besoin de soins particuliers. Le porte-greffe apporte des qualités recherchées par l’arboriculteur : précocité de mise à fruit, résistance à certaines maladies ou aux caractères défavorables du sol. Chacun a sa particularité. Citrus volkameriana : augmente la productivité - les fruits sont plus gros et plus nombreux. Il confère une résistance au Phytophtora et au virus de la Tristeza et une tolérance à certains minerais dans le sol, comme le nickel. Poncirus trifoliata cv. « Flying Dragon » : originaire du Japon, a un effet nanifiant, c’està-dire qu’il diminue de 75 % le volume de l’arbre, dont la hauteur n’excède pas 2,50 m à l’âge adulte, ce qui facilite la récolte. Il permet de plus fortes densités de plantation. Il est tolérant au virus de la Tristeza et résistant au Phytophtora. Citrange Troyer : cet hybride résistant à la Tristeza et à la gommose du Phytophtora augmente la productivité. nemis et soin n s e Le mandarinier est un arbre de 5 à 10 m, plus ou moins épineux. Ses feuilles sont vert foncé et brillantes. Ses fleurs, blanches, ou parfois veinées de rose, dégagent un parfum sucré. Son bois est très dur. La peau du fruit ou exocarpe, est caractéristique des agrumes. Elle comporte de nombreuses petites vésicules (qui lui donnent son aspect granuleux) renfermant des huiles essentielles inflammables. Vient ensuite le mésocarpe, enveloppe plus ou moins discontinue de fibres blanches. La partie charnue et comestible du fruit est l’endocarpe. La pulpe est constituée de petites poches qui renferment un jus riche en sucres, en acides organiques et en vitamine C. À l’intérieur se trouvent des graines, que l’on appelle pépins. Le papillon piqueur Comme son nom l’indique, le papillon piqueur inflige aux fruits une piqûre, qui crée une ouverture à l’origine d’un processus de fermentation bactérienne des sucres contenus dans la pulpe. Le fruit tombe alors de l’arbre. Certaines années, toute la récolte peut ainsi être anéantie. Les 10 commandements du producteur Soins Plusieurs moyens de lutte ont été essayés. Aucun ne s’est révélé totalement efficace ou sans inconvénient, qu’il s’agisse des insecticides ou de filets de protection des arbres. Certains biopesticides répulsifs sont actuellement testés. La meilleure protection reste une implantation du verger en relative altitude, car cet insecte nuisible est inactif en dessous de 12°. On peut également limiter les risques de pullulation en évitant la proximité des érythrines corail et des peupliers kanak, sur lesquels se nourrit la chenille et se reproduit le papillon piqueur. Le champignon Phytophtora Principal ennemi des agrumes en Nouvelle-Calédonie. Le mandarinier y est sensible au niveau des racines et du collet, et des branches. Ce champignon se développe de préférence sur les arbres implantés en terrain humide ou mal drainé, en fond de vallée. Il détruit les racines et obture les vaisseaux conducteurs de sève, entraînant le dessèchement des troncs ainsi qu’une gommose caractéristique. Si le Phytophtora n’est pas traité à temps, l’arbre meurt au bout de quelques années. Soins Avant tout, le choix du site de plantation, un bon drainage du sol, au besoin par billonnage et l’utilisation de porte-greffe résistant à ce champignon sont recommandés. Il existe des produits fongicides actifs sur le Phytophtora. Les fourmis Elles élèvent, pour s’en nourrir, des cochenilles, ce qui provoque leur pullulation sur les feuilles. Les excréments des cochenilles favorisent le développement de « fumagine », un champignon noir qui fait obstacle aux rayons de soleil. La photosynthèse est alors réduite, et le mandarinier se fatigue et dépérit. Grain de Sable atelier Soins Contre les fourmis, on peut disposer autour du tronc des colliers de mousse imprégnés d’un insecticide. Contre la cochenille, on utilise parfois des traitements à l’huile blanche. de mandarines pas utiliser 1 Ne de marcottes 2 Préférer les plants greffés aux plants de semis des variétés 3 Choisir de qualité 4 un billonnage 5 Faire ou un buttage Assurer un bon drainage du sol avant de planter un épais 6 Fournir paillage au pied 7 Entretenir régulièrement (taille, désherbage, fertilisation adaptée) Pour une production régulière et abondante 8 Bien irriguer au point 9 Mettre un plan de fertilisation minérale ou organique raisonné et, si nécessaire, 10 Surveiller lutter contre les maladies et ravageurs 3 La renaissance de la mandarine Plusieurs dizaines de petits agriculteurs des vallées de Canala et de Kouaoua ont entrepris de renouveler leurs anciennes plantations ou d’implanter de nouveaux vergers mandariniers sur plants greffés. Un défi à relever La production de mandarine locale reste encore irrégulière, car elle provient en bonne partie d’arbres sauvages ou peu entretenus. Depuis 1997-1998 cependant, de nombreuses plantations ont été réalisées en Nouvelle-Calédonie. La région de Canala s’est mise à replanter des agrumes : entre 1990 et 2001, près de 2 000 mandariniers y ont été plantés, et le mouvement s’accélère. Il est prévu en 2003 de planter plus de 2 000 pieds supplémentaires et autant dans les années à venir. par les jeunes De l’avis unanime des producteurs actuels, les jeunes aimeraient bien se lancer dans la production d’agrumes, et notamment de mandarines, mais ils se heurtent à divers obstacles : la disponibilité de terres où planter, un gros travail de défrichage non mécanisable à réaliser dans des parcelles abandonnées ou en forte déclivité, le délai avant qu’un arbre produise ses premiers fruits. Il est plus facile de planter des ignames ou des taros qui seront mangés ou vendus rapidement, que des arbres fruitiers qui exigent des années d’investissements, de soins et de patience, les aléas de la production, l’incertitude de la concurrence et de certains débouchés. Témoignage « Agrandir mon verger » « J’ai planté des mandarines Ponkan greffées pour la première fois en 1991. À l’époque, toute la région de Canala vivait dans l’espoir du démarrage de l’usine de jus de fruits. J’ai aussi planté des oranges et des ananas. Lorsque l’affaire a capoté, ça nous a fait mal au cœur. On avait l’impression d’avoir travaillé pour rien. De nombreux vergers ont été abandonnés à Nakety, les gens étaient découragés. J’ai arrêté les ananas, qui ne sont pas des plantes pérennes, mais j’ai gardé mon verger qui avait un bon rendement. Mon verger a maintenant cent-sept arbres et je vais bientôt l’agrandir en plantant cinquante pieds L’EXEMPLE supplémentaires. » DE MARTIN Bernard Oniary, tribu de Méhoué, Grain de Sable atelier Prix du plus beau fruit - Fête de la mandarine 2002. L’organisation d’une production de qualité avec des visées commerciales est aujourd’hui un défi collectif. C’est l’un des objectifs des producteurs fruitiers de la région Xârâcùu Canala. NEMBA Quelques jeunes relèvent le défi. Dans la tribu d’Emma par exemple, Martin Nemba a investi la totalité de ses premiers revenus, gagnés hors tribu, dans la plantation d’un verger d’une centaine de mandariniers qu’il entretient avec soin. 4 Un nouvel élan La valorisation de la mandarine de Canala passe par une production de qualité, une organisation des circuits commerciaux et la promotion d’un fruit d’exception. Les producteurs s’organisent : 2001 : création de l’Association des producteurs fruitiers et vivriers de Canala Xârâcùu, 2003 : création de l’Association des planteurs d’arbres fruitiers de Kouaoua, apparition de nouveaux colporteurs locaux, création d’une pépinière d’agrumes à Emma, organisation d’opérations commerciales groupées. Les producteurs ont pour objectifs de : réintroduire sur le marché calédonien une mandarine appréciée et recherchée par les consommateurs, valoriser un produit naturel, en favorisant la reconnaissance des agrumes de terroir de la région Canala-Kouaoua, poursuivre la régénération de leurs vergers, en replantant de nouveaux agrumes et mandariniers greffés, améliorer la régularité et la qualité de leur production par de meilleures pratiques d’entretien et de suivi de leurs vergers, optimiser les conditions de collecte et de commercialisation des agrumes, mais aussi des autres fruits et produits vivriers. La finalité de ces efforts est de procurer quelques mois de revenus à une cinquantaine de familles de producteurs de la région. recette locale C u t r i e f n o de mandarines Avec l’appui des collectivités locales, les petits producteurs réunis entreprennent de faire reconnaître la qualité de leurs productions. a L e t ê F mandarine de la Les petits producteurs de la région se sont réunis pour organiser, en juillet 2002, la première Fête de la mandarine. Symbole d’un nouveau dynamisme, soutenu par la municipalité de Canala, la Province Nord et par l’association Arbofruits, la première Fête de la mandarine a remporté un beau succès. En une seule journée, la cinquantaine de producteurs impliqués dans l’organisation de la manifestation ont vendu plus de quatre tonnes de mandarines et d’oranges locales. Ils ont aussi pu faire connaître leur travail et la qualité de leurs produits. Pour les consommateurs et visiteurs de passage, cette fête fut l’occasion de découvrir la région, ses vergers, et d’acheter des plants d’arbres fruitiers, des plantes ornementales et des objets d’artisanat. La manifestation aura lieu désormais tous les ans, en période de pleine production (juin/juillet). Un rendez-vous à ne pas manquer ! PRÉPARATION: 30 mn. CUISSON: 1 h. INGRÉDIENTS POUR 3 POTS DE 500 g 1 kg de mandarines, 850 g de sucre,1 verre d'eau. 1. Laver et éplucher les fruits, séparer les quartiers, retirer les pépins et placer ces derniers dans une compresse stérile nouée avec une ficelle. 2. Ôter les membranes blanches des écorces de mandarine, les émincer finement puis les faire blanchir dans de l'eau bouillante. Les égoutter. 3. Peser les quartiers de mandarines et prendre le même poids en sucre. 4. Mettre ce dernier dans la bassine à confiture, ajouter l'eau et faire bouillir quelques minutes. 5. Ajouter les zestes de mandarines, les quartiers de fruits et le sachet de pépins. 6. Cuire pendant 50 mn à feu doux en surveillant la cuisson. 7. Vérifier la cuisson (le fruit devient transparent et le sirop consistant), remuer, ôter le sachet de pépins. 8. Mettre en pots et couvrir. Remerciements Grain de Sable atelier Nous tenons à remercier l’ensemble des producteurs de la région de Canala - Kouaoua et plus particulièrement André et Michel Chagui, Etienne Nemba, Bernard Oniary, Hortense Picanon, Felix Poindi, François Luneau Thavoavianon. Tous nos remerciements également à l’association Arbofruits, à Thierry Parc et Jean-François Buchy. « La mandarine de canala, un fruit nature » est une publication de la Direction du Développement Économique et de l’Environnement (DDE-E) de la Province Nord, cofinancée par l’État dans le cadre des contrats de développement 2000-2004. Conception et rédaction : Marc-François Daguzan, DDE-E Canala, tél/fax : 42 31 07 Anne Pitoiset, Horizon Pacifique, tél. (687) 81 56 41, [email protected] « Canala doit se mettre en valeur. Il faut qu’elle se montre, qu’elle se réveille. » « La mandarine de Canala est un symbole, une image de qualité. En manifestant ainsi notre volonté d’aller de l’avant, nous voulons aussi inciter les jeunes à nous suivre, à planter, à être fiers de leur commune. » Félix Poindi, président de l’Association des producteurs fruitiers et vivriers de Xârâcùu CONTACTs Association des producteurs fruitiers et vivriers de Canala Xârâcùu BP 110 - 98 813 Canala - Tél. : (687) 43 30 23 Crédits photo : Hervé Renauteau (Tour de Côte), Association Arbofruits, Anne Pitoiset Association « Moro Nen Nériwoin » des planteurs d’arbres fruitiers de Kouaoua Illustrations : Pascal Phalippou BP 144 – 98 818 KOUAOUA - Tél. : (687) 85 62 53 Création graphique et réalisation : Grain de Sable atelier, E-mail : [email protected] - Tél. (687) 27 30 57 Impression : Point Ged 5