HSBC in 2012
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HSBC in 2012
HSBC en 2012 Connecter les clients aux opportunités de croissance Notre identité et nos activités HSBC est l’un des premiers groupes de services bancaires et financiers au monde, avec environ 6 600 implantations situées aussi bien sur des marchés arrivés à maturité qu’en forte croissance. Nous sommes au service d’environ 58 millions de clients à travers nos quatre métiers globaux : Banque de particuliers et de gestion de patrimoine, Banque d’entreprises, Banque de financement, d’investissement et de marchés ainsi que Banque privée. Notre réseau couvre 81 pays et territoires en Europe, dans la région Asie-Pacifique, au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique du Nord et en Amérique latine. Notre ambition est de faire de HSBC la première banque internationale au monde. Cotées sur les Bourses de Londres, Hong Kong, New York, Paris et des Bermudes, les actions de HSBC Holdings plc sont détenues par plus de 220 000 actionnaires dans 129 pays et territoires. La vision de HSBC Objectif Valeurs Stratégie Résultat visé Notre raison d’être Tout au long de notre histoire, nous avons accompagné nos clients pour qu’ils saisissent les opportunités de croissance, où qu’elles se trouvent. Nous contribuons à l’essor des entreprises et à la prospérité des économies et aidons les individus à concrétiser leurs aspirations et leurs rêves et à réaliser leurs ambitions. C’est notre rôle, notre raison d’être. Notre comportement et le pilotage de notre activité Nous agissons de manière responsable et intègre : Notre positionnement géographique et concurrentiel – un réseau international assurant la connexion entre les marchés en forte croissance et les marchés développés Faire de HSBC la première banque internationale Répartition du bénéfice pro forma en 2012 : – développer nos services de Gestion de patrimoine et investir dans les métiers de Banque de particuliers, uniquement sur les marchés où nous serons à même d’atteindre une rentabilité significative. Rémunération variable 11 % – en faisant preuve de fiabilité et en prenant les bonnes décisions ; – en étant ouverts à des idées et des cultures différentes ; et – en étant connectés aux clients, aux instances réglementaires et autres. Report à nouveau/ Fonds propres 60 % Dividendes 29 % HSBC en 2012 Voir page 22 clients Connecter les és aux opportunit ce de croissan Sommaire Le financement du commerce international a toujours été au cœur des activités de HSBC, en particulier sur notre marché historique de Hong Kong. Figurant aujourd’hui parmi les plateformes les plus utilisées au monde pour le transport de fret, l’aéroport international de Hong Kong prend en charge plus d’un tiers du commerce extérieur de Hong Kong. Assurant aussi la liaison avec des villes du monde entier, cet aéroport connecte le territoire avec environ 50 villes de Chine continentale. Pour en savoir plus sur la montée en puissance économique de la Chine et l’importance croissante de sa devise, le renminbi, en particulier pour le règlement des transactions, voir page 18. 1 Faits marquants en 2012 2 HSBC en bref : métiers globaux 4 HSBC en bref : régions 6Message du Président du Groupe 11Notre approche : comment nous gérons notre activité 12Présentation de l’activité par le Directeur Général du Groupe 17 Notre stratégie 18 La stratégie en action : 18Faciliter l’internationalisation du renminbi 20Financement du commerce de matières premières 22Investissement dans un marché prioritaire 24 Indicateurs clés de performance 26Développement durable : établir des connexions durables 28 HSBC en ligne : restez connecté Faits marquants en 2012 • Les revenus sous-jacents ont augmenté de 7 %, portés par la Banque de financement, d’investissement et de marchés et la Banque d’entreprises, mais les revenus publiés ont reculé de 5 %. • Progrès significatifs dans la mise en œuvre des priorités stratégiques, notamment avec la vente et la fermeture de 26 activités et investissements éloignés de notre cœur de métier en 2012, facilitant ainsi la gestion et le contrôle au sein de HSBC. Résultat avant impôt (publié) • Réaffirmation de la place de HSBC parmi les établissements bancaires les mieux capitalisés au monde : selon notre compréhension des futures exigences en matière de fonds propres, nous sommes bien positionnés dans la perspective de l’entrée en vigueur de Bâle III. • La solidité des fonds propres accroît la capacité de croissance organique et nous permet d’augmenter les dividendes versés à nos actionnaires (8,3 milliards USD). Solidité des fonds propres au 31 décembre USD 20,6 Mds 12,3 % GBP 13,0 Mds HKD 160,2 Mds USD Mds 25 Ratio Core Tier 1 19,0 20,6 12,0 8,0 6,0 9,3 9,4 10,5 10,1 2 364 2 455 2 556 2 693 1 000 500 0 0 2008 2009 2010 2011 2012 2008 2009 2010 2011 2012 2 527 1 500 7,0 2,0 0 2 500 2 000 4,0 7,1 5 GBP 1 667 Mds HKD 20 867 Mds 3 000 12,3 10,0 15 USD 2 693 Mds USD Mds % 14,0 21,9 20 10 Actifs (publiés) 2008 2009 2010 2011 2012 Dividende par action ordinaire (au titre de l’année) Capitalisation boursière au 31 décembre Cours de l’action au 31 décembre USD 0,45 USD 194 Mds GBP 6,47 USD Mds GBP HKD 81,30 10,00 American Depositary Share USD 53,07 GBP 0,28 HKD 3,49 USD 1,0 GBP 120 Mds HKD 1 506 Mds 200 199 194 180 0,8 0,6 0,4 8,00 150 0,64 0,34 0,36 0,41 0,45 100 136 114 0 6,51 6,47 4,91 2,00 0 2008 2009 2010 2011 2012 5,77 4,00 50 0,2 7,09 6,00 0 2008 2009 2010 2011 2012 2008 2009 2010 2011 2012 Sauf mention contraire, nos performances sont présentées et analysées sur une base publiée. Quand référence est faite au terme ”sous-jacent“ dans les tableaux et commentaires, l’information a été exprimée à taux de change constant (cf. page 25 de l’Annual Report and Accounts 2012), après élimination de l’impact de la variation de la juste valeur, elle-même due à l’évolution des spreads de crédit de la dette propre de HSBC, et après ajustement des impacts liés aux acquisitions et cessions (cf. page 28 de l’Annual Report and Accounts 2012). HSBC en 2012 1 HSBC en bref Métiers globaux Banque de particuliers et de gestion de patrimoine Vue d’ensemble et faits marquants en 2012 HSBC fournit des produits et services bancaires, allant des prêts et crédits immobiliers aux comptes d’épargne et comptes courants, à plus de 54 millions de clients à travers le monde. Les quatre métiers globaux de HSBC répondent aux besoins variés de notre clientèle, des particuliers aux petites entreprises en passant par les Etats et les institutions financières. Pilotés à l’échelle mondiale, ils définissent leurs stratégies conjointement avec nos zones géographiques dans le respect des grandes lignes de la stratégie du Groupe. Résultat avant impôt par métier global 2012 (publié) Résultat avant impôt par métier global 2012 (sous-jacent) USD 20 649 M USD 16 385 M USD M 10 000 8 000 USD M 10 000 9 575 8 535 8 520 8 000 6 000 6 000 4 000 4 000 2 000 7 941 8 371 4 001 2 000 1 009 954 0 0 - 2 000 - 2 000 - 4 000 - 4 000 - 6 000 - 6 000 et Ba de nq ge ue st de ion p de artic pa uli tri ers m oin e d’ B inv a Ba d ’ n es q en nq tis ue tre ue se d pr m e fi ise en n s t e anc t d em e e m n ar t, ch Ba és nq ue pr ivé glo e ba le Au tre - 8 000 et Ba de nq ge ue st de ion p de artic pa uli tri ers m oin e d’ B inv a B d ’e an es nq nt qu tis ue r ep e se d ris m e fi es en n t e anc t d em e e m n ar t, ch Ba és nq ue pr ivé glo e ba le Au tre (6 990) - 8 000 (4 882) Les chiffres sous-jacents ne tiennent pas compte de l’impact de la variation de la juste valeur, elle-même due à l’évolution des spreads de crédit de la dette propre de HSBC, ni des ajustements des impacts liés aux acquisitions et cessions (cf. page 28 de l’Annual Report and Accounts 2012). En revanche, ils tiennent compte des éléments notables. 2 HSBC en 2012 En 2012, le résultat publié avant impôt s’est établi à 9,6 milliards USD, contre 4,3 milliards USD en 2011. Cette hausse témoigne des plus-values nettes enregistrées sur plusieurs transactions stratégiques, et notamment la vente pour 3,7 milliards USD de notre activité de cartes de crédit et de services de banque de détail et la cession des agences non stratégiques aux Etats-Unis. Sur une base sous-jacente, le résultat avant impôt a augmenté de 3,1 milliards USD grâce à la baisse des dépréciations pour risques de crédit aux Etats-Unis, et de résultats en hausse dans l’assurance à Hong Kong et au Brésil. La poursuite de la réorganisation du métier, conformément à notre stratégie globale, nous a permis d’accélérer la croissance des revenus sous-jacents dans toutes les régions à forte croissance. Ces facteurs ont été en partie compensés par une augmentation des provisions au titre de l’indemnisation des clients au Royaume-Uni. Priorités stratégiques Notre stratégie consiste à développer des produits de banque de détail et de gestion de patrimoine de grande qualité, y compris ceux créés par nos entités d’assurance et de gestion d’actifs, pour le compte de nos clients particuliers sur des marchés où nous avons la taille critique pour le faire. Nous exploitons notre expertise internationale pour améliorer notre service à la clientèle et notre propre efficacité. Nous réorganisons notre portefeuille d’activités à l’échelle mondiale pour déployer notre capital et nos ressources sur nos marchés stratégiques. Banque d’entreprises Vue d’ensemble et faits marquants en 2012 La Banque d’entreprises de HSBC répond aux besoins de plus de trois millions de clients, des PME aux multinationales cotées en bourse, dans plus de 60 pays. En 2012, elle a obtenu la première place dans l’étude sectorielle ”Financement du commerce international 2012“ établie par le cabinet Oliver Wyman. Le résultat avant impôt en 2012 a progressé de 7 % par rapport à 2011, enregistrant ainsi un nouveau record à 8,5 milliards USD. Sur une base sous-jacente, le résultat a augmenté dans toutes les régions et les dépôts des clients ont crû de 9 %. Nous avons encore accru nos ressources en lien avec la devise chinoise, le renminbi, dont le statut de monnaie internationale est de plus en plus reconnu par la communauté financière. Par ailleurs, nous avons continué à étoffer notre réseau de conseillers clientèle internationaux, et avons poursuivi la collaboration avec la Banque de financement, d’investissement et de marchés pour offrir à nos clients une gamme diversifiée de produits (devises, financement de projets, financement du commerce international, etc.). Priorités stratégiques Nous renforçons notre position de leader du financement du commerce international en privilégiant les marchés à forte croissance, en facilitant les échanges commerciaux et de flux de capitaux dans le monde entier et en accompagnant la croissance des PME affichant des ambitions de développement international. Nous collaborons avec les autres métiers globaux de HSBC pour offrir à nos clients les services du Groupe. Global Banking and Markets* Banque privée globale Vue d’ensemble et faits marquants en 2012 Vue d’ensemble et faits marquants en 2012 Global Banking and Markets* offre des solutions financières sur mesure aux gouvernements, grandes entreprises et investisseurs institutionnels du monde entier. En 2012, le résultat avant impôt s’est établi à 8,5 milliards USD, en hausse de 21 % par rapport à 2011. Le métier est bien positionné pour exploiter le potentiel des régions à forte croissance, avec des résultats record à Hong Kong, dans le Reste de l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine. Dans la droite ligne de notre stratégie globale, nous avons continué à réorganiser ce métier, en améliorant notre offre de produits, en investissant et en recrutant sur les marchés stratégiques de Hong Kong, du Reste de l’Asie-Pacifique et d’Amérique latine. Nous avons renforcé notre position de leader des services de règlement international en renminbi, en émettant la première obligation libellée dans cette devise en dehors du territoire souverain chinois. Priorités stratégiques Notre objectif consiste à devenir l’une des premières banques de Grande clientèle en continuant à déployer notre stratégie reconnue axée sur les marchés émergents et l’activité de financement. Nous avons fait évoluer cette stratégie pour mettre l’accent sur la connectivité, en mettant en valeur le réseau de distribution étendu de HSBC. Nous procédons à des investissements ciblés pour offrir à notre clientèle internationale une gamme intégrée de produits et de services. * Banque de financement, d’investissement et de marchés. La Banque privée globale accompagne les particuliers et les familles fortunées dans la gestion et la protection de leur patrimoine, en les connectant aux opportunités de croissance mondiales. En 2012, le résultat avant impôt a progressé de 7 %, par rapport à 2011, s’élevant à 1,0 milliard USD. Néanmoins, sur une base sous-jacente, le résultat avant impôt est resté globalement inchangé. En effet, la diminution des charges d’exploitation et des dépréciations pour risques de crédit a été globalement compensée par une baisse des revenus. Conformément à notre stratégie, en 2012, nous avons cédé ou fermé des activités non stratégiques, notamment nos opérations au Japon et notre activité de conseil en immobilier au Royaume-Uni, afin de nous concentrer sur les marchés prioritaires. Désireux d’appliquer les normes les plus élevées du secteur en matière de conformité et de transparence, nous avons apporté de nouvelles améliorations à notre cadre de gestion des risques. Priorités stratégiques Nous déployons actuellement un nouveau modèle opérationnel afin de gérer le métier à l’échelle mondiale et de mieux répondre aux besoins de nos clients. Nous allons axer nos investissements sur les marchés développés et en forte croissance les plus attractifs dans le domaine de la gestion de patrimoine, et ce afin de capter les opportunités de croissance. En collaborant avec la Banque d’entreprises, nous cherchons également à accéder à la clientèle d’entrepreneurs. HSBC en 2012 3 HSBC en bref Régions Royaume-Uni Allemagne France Suisse Turquie Chine continentale Egypte Arabie Saoudite Taïwan Inde Hong Kong Emirats arabes unis Vietnam Malaisie Indonésie Singapour Australie Nos six zones géographiques partagent la responsabilité d’exécuter les stratégies fixées par les métiers globaux. Elles incarnent HSBC pour tous nos partenaires, qu’ils soient clients, instances de régulation et collaborateurs. Elles allouent les capitaux, gèrent l’appétence pour le risque, la liquidité et le financement par entité juridique, et sont responsables de la performance des métiers dans le cadre des business plans globaux. Résultat avant impôt par zone géographique 2012 (publié) Résultat avant impôt par zone géographique 2012 (sous-jacent) USD M 12 000 USD M 12 000 USD 20 649 M USD 16 385 M 10 448 10 000 8 000 10 000 8 000 7 582 6 000 7 162 6 000 4 000 6 403 4 000 2 000 1 350 2 299 2 384 2 000 0 0 - 2 000 - 2 000 - 4 000 - 4 000 (3 414) Europe Hong Kong Reste de l’Asie-Pacifique Moyen-Orient et Afrique du Nord Amérique du Nord Amérique latine 699 Europe Hong Kong Reste de l’Asie-Pacifique 1 380 2 240 (1 499) Moyen-Orient et Afrique du Nord Amérique du Nord Amérique latine Les chiffres sous-jacents ne tiennent pas compte de l’impact de la variation de la juste valeur, elle-même due à l’évolution des spreads de crédit de la dette propre de HSBC, ni des ajustements des impacts liés aux acquisitions et cessions (cf. page 28 de l’Annual Report and Accounts 2012). En revanche, ils tiennent compte des éléments notables. 4 HSBC en 2012 Europe En 2012, nos opérations européennes ont généré une perte avant impôt de 3,4 milliards USD. Sur une base sous-jacente, le résultat avant impôt s’établit à 699 millions USD, soit une baisse de 930 millions USD par rapport à 2011, en raison des provisions supplémentaires au titre de l’indemnisation des clients britanniques. Celles-ci ont néanmoins été compensées en partie par l’augmentation du résultat de la Banque de financement, d’investissement et de marchés, notamment dans les activités Crédit et Taux, grâce à la contraction des spreads et au regain de confiance des investisseurs. Nous avons significativement avancé dans la mise en œuvre de notre stratégie, avec des économies de coûts durables de 770 millions USD et la cession effective de plusieurs activités non stratégiques, ce qui nous a permis de mettre l’accent sur les marchés de croissance prioritaires. Sur notre marché domestique britannique, nous avons augmenté notre part de marché dans les nouveaux crédits à l’habitat et nous avons continué à investir dans nos opérations de la Banque d’entreprises. Nous avons notamment renforcé le nombre de conseillers clientèle internationaux et lancé un fonds dédié aux PME pour accompagner les entreprises qui se développent, ou souhaitent se développer, à l’international. Amérique du Nord Les opérations de HSBC en Amérique du Nord ont enregistré un résultat avant impôt de 2,3 milliards USD (contre 100 millions USD en 2011), reflétant les plus-values enregistrées sur plusieurs cessions. Sur une base sous-jacente, la perte avant impôt a diminué de 1,6 milliard USD. Cette performance témoigne de la baisse des dépréciations pour risques de crédit dans notre portefeuille de crédits à la consommation en gestion extinctive, qui a été compensée en partie par l’augmentation des charges d’exploitation due aux amendes et aux pénalités payées dans le cadre du règlement du litige lié à nos manquements passés en matière de lutte contre le blanchiment d’argent. Canada Etats-Unis Conformément à notre stratégie, nous avons finalisé la vente des activités de Cartes de crédit et de services de Banque de détail ainsi que celle de 195 agences non stratégiques. Nous avons également vendu nos activités de courtage pour les particuliers au Canada. Nous avons continué à repositionner nos opérations pour donner la priorité aux clients internationaux ; nous avons notamment accru le nombre de conseillers clientèle dans les zones à forte connectivité internationale, comme la côte Ouest, le Sud-Est et le Midwest des Etats-Unis. Le résultat de nos activités de financement du commerce international et des services d’affacturage a augmenté aux Etats-Unis, mais aussi au Canada où nos opérations ont enregistré un résultat avant impôt record de 1,1 milliard USD. Amérique latine Mexique Nos opérations en Amérique latine ont enregistré un résultat avant impôt de 2,4 milliards USD, en hausse de 3 % par rapport à 2011, malgré une augmentation des dépréciations pour risques de crédit. Nous avons réussi à réduire sensiblement la fragmentation de nos activités en Amérique latine en fermant ou en cédant des opérations sur des marchés non stratégiques. Ces opérations et ces mesures, qui ont vocation à améliorer notre efficacité opérationnelle, nous ont permis de réaliser de nouvelles économies durables. Brésil Argentine Représentation Nos marchés domestiques Nos marchés de croissance prioritaires Hong Kong Reste de l’Asie-Pacifique Moyen-Orient et Afrique du Nord Nos opérations à Hong Kong ont enregistré un résultat avant impôt de 7,6 milliards USD, en hausse de 30 % par rapport à 2011. Nous avons conservé notre position de leader sur le marché de l’assurance-vie, du crédit hypothécaire résidentiel et des cartes de crédit, et nous avons commencé à proposer des comptes courants en renminbi aux non-résidents. Dans la Banque d’entreprises, nous avons mis à profit notre connectivité internationale pour accroître les revenus liés au commerce international de 10 %, en particulier en Chine continentale. Nos opérations dans le Reste de l’AsiePacifique ont affiché un résultat avant impôt de 10,4 milliards USD, en hausse de 40 % par rapport à 2011. Toutefois, sur une base sous-jacente, le résultat avant impôt a baissé de 2 %. Nous avons enregistré des avancées significatives sur plusieurs opérations, notamment la cession de notre participation dans Ping An et de nos activités de banque de détail en Thaïlande, ce qui nous a permis de nous concentrer sur nos priorités stratégiques. Nous avons encore investi dans le développement de notre réseau de succursales en Chine continentale ; fin 2012, nous possédions 141 points de vente HSBC Bank (Chine), 20 points de vente dans les zones rurales et 46 points de vente Hang Seng Bank. Nous avons accru notre participation dans Bank of Communications et, ainsi, renforcé la place de première banque étrangère en Chine continentale de HSBC. En Malaisie, HSBC détient désormais le réseau d’agences le plus dense de toutes les banques étrangères. Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, nos opérations ont enregistré un résultat avant impôt de 1,4 milliard USD, en recul de 10 % par rapport à 2011. Nous avons saisi plusieurs opportunités de croissance, en procédant notamment à des acquisitions stratégiques à Oman et aux Emirats arabes unis et en augmentant les dépôts de la clientèle en Egypte. Les résultats du métier de Gestion de patrimoine se sont inscrits en hausse. A Hong Kong, nous avons dominé le marché des émissions obligataires libellées en dollars de Hong Kong et avons consolidé notre position parmi les banques internationales les plus actives sur les produits en renminbi offshore, avec plusieurs opérations majeures pour le compte de grandes multinationales. Pour la cinquième année consécutive, la banque a été désignée ”Best trade finance bank in the Middle East and North Africa“ par Global Trade Review, témoignant du soutien apporté aux sociétés exportatrices de la région. Nous avons continué à simplifier nos opérations en cédant des activités non stratégiques et en réalisant des économies durables de près de 70 millions USD. La mobilisation de notre réseau mondial nous a permis d’accroître les encours de prêts et les revenus issus du financement du commerce international. Nous possédons désormais 14 bureaux dédiés à la Chine à l’échelle mondiale. HSBC en 2012 5 Message du Président du Groupe Une année de défis dans le secteur bancaire Douglas Flint Président du Groupe “Le secteur bancaire, dans son ensemble, a été rappelé à l’ordre et nous sommes déterminés à jouer un rôle actif pour redorer son image et ainsi retrouver la confiance de la société.” 6 HSBC en 2012 En 2012, la Direction a réalisé des progrès significatifs dans la mise en œuvre des priorités stratégiques que lui avait confiées le Conseil d’Administration. Parmi celles-ci, la restructuration du Groupe, via des cessions et des fermetures ciblées et une réorganisation interne, porte ses fruits. Sources de clarté et de recentrage des activités, ces mesures ont permis de réaliser des économies de coûts durables et ont libéré de nouvelles ressources financières que nous pourrons investir dans les meilleures opportunités. Ces progrès sont d’autant plus remarquables qu’en 2012 le secteur bancaire, HSBC y compris, est resté confronté à des difficultés persistantes et, bien souvent, sans précédent. Le secteur bancaire, dans son ensemble, a été rappelé à l’ordre et nous sommes déterminés à jouer un rôle actif pour redorer son image et ainsi retrouver la confiance de la société. S’il est justifié du point de vue économique, le plan de restructuration permet également au Groupe d’apporter une réponse aux défis posés par les médias et par les instances réglementaires et politiques, et de répondre aux attentes de la société, autant d’exigences qui ont une vocation unique : restaurer la confiance de tous. Des épargnants aux investisseurs, des régulateurs aux salariés, des responsables politiques aux associations de défense des consommateurs, nous devons tous veiller à ce que le modèle économique bancaire soit équitable, transparent, durable et qu’il réponde à son objectif premier, servir la société. Il n’a jamais été aussi important de mettre le client au centre de nos priorités et de trouver les moyens et les soutiens nécessaires pour l’aider à satisfaire ses aspirations et ambitions financières. Ne l’oublions jamais, notre principal objectif est là. Au cours des deux dernières années, le Conseil d’Administration a été mis à rude épreuve par les enquêtes sans précédent menées par les instances réglementaires et les autorités judiciaires américaines. J’ai présenté le contexte global de ces enquêtes, pour lesquelles un accord a été trouvé en décembre, dans notre rapport semestriel. La Direction met actuellement en œuvre toutes les mesures nécessaires en vue d’améliorer notre dispositif de contrôle et, en particulier, nous avons sensiblement renforcé les moyens d’action du Conseil d’Administration en matière de supervision et de gouvernance. Ces sujets sont traités plus en détail par la suite. De façon encourageante, la perception externe des progrès réalisés dans la mise en œuvre de nos priorités stratégiques progresse de jour en jour. Cette reconnaissance de nos efforts, conjuguée à notre exposition importante aux économies les plus dynamiques au monde, a permis à l’action HSBC de dégager une performance totale de 39 % au cours de l’année ; 7 % provenant des dividendes versés et 32 % de l’appréciation du cours de bourse. En 2012, la capitalisation boursière de HSBC a augmenté de 58 milliards USD (passant de 136 milliards USD à 194 milliards USD), ce qui permet aux actionnaires de bénéficier à nouveau d’une valorisation supérieure aux capitaux initialement investis. HSBC reste l’une des sociétés versant les dividendes les plus élevés de l’indice FTSE 100, une performance qui, nous le savons, revêt une importance particulière pour nos actionnaires. La photo en couverture du Bilan d’activité illustre cette année notre stratégie consistant à connecter les clients et les marchés. La scène montre un terminal de fret dans l’aéroport international de Hong Kong, qui a été classé comme le plus dynamique aéroport dans le domaine du fret aérien international depuis 1996. Aujourd’hui, les volumes commerciaux pris en charge par cet aéroport représentent plus d’un tiers du commerce extérieur de Hong Kong. Depuis son origine, HSBC est présent à Hong Kong dans le financement et les services liés au commerce international, présence qui demeure l’un de nos atouts majeurs. Les prévisions de croissance du commerce en Asie et le rôle que peut y jouer Hong Kong nous incitent à y accroître nos investissements. Performances du Groupe en 2012 Les performances de HSBC en 2012 sont positives à plus d’un titre. La majorité de nos principales lignes de métier en Asie, en particulier à Hong Kong, ont continué à enregistrer des résultats solides, avec une croissance satisfaisante des revenus sous-jacents. Le regain de confiance du marché concernant la reprise économique de la Zone euro a permis à la Banque de financement, d’investissement et de marchés d’inverser la tendance en Europe. Les cessions réalisées, la gestion extinctive de certains portefeuilles aux Etats-Unis et les signes manifestes de redressement de l’immobilier résidentiel ont entraîné une forte baisse des charges pour dépréciation des crédits aux Etats-Unis. Les progrès réalisés dans la gestion des coûts, faisant écho au ralentissement de la croissance économique dans les pays développés, ont également été encourageants. Contrebalançant cette tendance positive, la demande de crédit est restée léthargique dans toute l’Europe, la faiblesse des taux d’intérêt a continué à réduire la valeur de notre bilan, très liquide, et les coûts liés aux indemnisations des clients britanniques ont continué à peser lourdement sur nos résultats au Royaume-Uni. Le Directeur Général du Groupe présente en détail, pages 12 à 16, les performances financières et les progrès réalisés dans le déploiement de notre stratégie. Les résultats publiés incluent d’une part l’augmentation des bénéfices due aux cessions importantes réalisées en cours d’année, et, d’autre part, l’impact des amendes et des pénalités infligées dans le cadre de l’accord avec les instances réglementaires et les autorités judiciaires américaines, et l’augmentation des provisions au titre des indemnisations des clients britanniques. Lorsqu’il évalue les performances de la Direction en vue de déterminer les montants des bonus, le Conseil d’Administration exclut les plus-values de cession mais tient compte des coûts liés aux règlements judiciaires et aux indemnisations des clients. Après analyse des résultats publiés et des performances financières sous-jacentes, le Conseil d’Administration juge les résultats de l’exercice 2012 positifs. La baisse de 20 % du bénéfice par action (à 0,74 USD) par rapport à 2011 est en grande partie due à une évolution défavorable (- 9,1 milliards USD) de la juste valeur de la dette propre, dans un contexte de resserrement des spreads de crédit, et à une augmentation du taux d’imposition. Les fonds propres du Groupe ayant été renforcés par l’augmentation du report à nouveau et par le capital libéré à la suite des cessions réalisées au cours de l’exercice, le Conseil d’Administration a approuvé une hausse de 29 % du dividende final versé au titre de l’exercice, à 0,18 USD par action, soit 0,04 USD de plus que le dividende final versé au titre de l’exercice 2011. Le total des dividendes distribués au titre de l’exercice 2012 s’établit à 8,3 milliards USD, soit 0,45 USD par action et 0,9 milliard USD de plus qu’en 2011. Le Conseil d’Administration envisage également de relever de 0,01 USD par action les dividendes trimestriels au titre des trois premiers trimestres de 2013, à 0,10 USD par action. Fin 2012, les fonds propres s’élevaient à 175 milliards USD, ce qui représente une progression de 17 milliards USD ou d’environ 10 % par rapport au début de l’exercice. Le ratio Core Tier 1 s’est amélioré de 10,1 % à 12,3 % et le Groupe reste bien positionné pour respecter le calendrier accéléré que souhaitent imposer les autorités de régulation britanniques en matière de conformité aux exigences renforcées de Bâle III. “Les performances de HSBC en 2012 sont positives à plus d’un titre. La majorité de nos principales lignes de métier en Asie, en particulier à Hong Kong, ont continué à enregistrer des résultats solides, avec une croissance satisfaisante des revenus sous-jacents.” Au cours de l’exercice 2012, le gouvernement britannique a augmenté le taux de la taxe bancaire appliquée aux bilans des banques domiciliées au Royaume-Uni. Pour HSBC, le coût de cette taxe s’élève à 571 millions USD pour l’exercice en cours, dont 295 millions USD se rapportent à l’activité bancaire hors Royaume-Uni. Le montant ainsi prélevé en 2012, qui n’est pas fiscalement déductible, représente 0,03 USD par action ordinaire ; tel qu’indiqué lors de l’exercice précédent, ce montant, s’il n’avait pas été prélevé, aurait été distribué aux actionnaires ou affecté au renforcement des fonds propres. Avancées sur les réformes réglementaires Des progrès supplémentaires ont été réalisés en 2012, avec le franchissement de nouvelles étapes clés dans le programme des réformes réglementaires instauré par le G20 en réaction à la crise financière. Au terme d’une longue période de consultation, le Liquidity Coverage Ratio (ratio de couverture de liquidité) proposé par le dispositif Bâle III a été ajusté afin de mieux refléter les données historiques du secteur et de soutenir la liquidité des banques sans peser inutilement sur l’offre de crédit. HSBC en 2012 7 Message du Président du Groupe (suite) La liste des banques désignées comme étant importantes sur le plan systémique (globally significant) a été publiée et, sans surprise, HSBC partage avec trois autres établissements la catégorie la plus élevée. Des progrès substantiels ont été réalisés concernant la clarification des approches possibles pour remédier à la défaillance éventuelle d’une banque opérant dans plusieurs pays. L’une de ces approches peut directement s’appliquer à l’organisation filialisée retenue par HSBC. Au sujet de la réforme structurelle des entités bancaires, le Groupe présidé par M. Liikanen en Europe a soumis son rapport pour examen, tandis que des projets alternatifs ont été proposés en France et en Allemagne. Au Royaume-Uni, le gouvernement a suivi la plupart des recommandations du document d’orientation de la Commission indépendante sur les banques (Independent Commission on Banking) et un projet de loi sur les services financiers (réforme bancaire) devrait être approuvé au cours du premier semestre 2013. Le gouvernement a fait part de son intention de faire adopter un règlement d’ici la fin de la législature actuelle, prévue en 2015, pour une entrée en vigueur du nouveau dispositif d’ici 2019. La principale modification structurelle que la législation doit intégrer reste la séparation de certaines activités bancaires pour les clients particuliers et les petites entreprises au sein d’une banque clairement délimitée, possédant une autonomie financière et organisationnelle. La très récente Commission parlementaire britannique sur les normes bancaires a examiné le projet de loi et recommandé, entre autres, de renforcer la délimitation en donnant aux autorités de régulation les moyens d’imposer une séparation totale si jamais les objectifs de ce cantonnement n’étaient pas respectés. “La principale modification structurelle que la législation doit intégrer reste la séparation de certaines activités bancaires pour les clients particuliers et les petites entreprises au sein d’une banque clairement délimitée, possédant une autonomie financière et organisationnelle.” La tâche à accomplir demeure très vaste. Voici, parmi les principaux thèmes, ceux sur lesquels la réglementation doit évoluer : l’absorption accrue des pertes en mettant à contribution certaines catégories de créanciers, le traitement de l’impact systémique des contreparties centrales de compensation, la création d’une union bancaire au sein de la Zone euro et la révision des modèles de pondération du risque des actifs pour une meilleure transparence et une plus grande homogénéité. Enfin, la Commission parlementaire britannique sur les normes bancaires passe actuellement en revue tous les aspects liés aux pratiques, aux comportements et aux usages, en vue de formuler des recommandations susceptibles d’aider à restaurer la confiance envers les banques. Nous sommes déterminés à travailler de manière constructive avec le législateur et les régulateurs à la mise en œuvre de ces propositions. Nous relevons toutefois deux sujets susceptibles de poser problème. Tout d’abord, après l’effort international majeur déployé dans le cadre du programme du G20 visant à assainir et à harmoniser les réglementations financières mondiales, et au vu de l’ampleur des réformes actuellement en cours, il est assez incompréhensible qu’un nombre croissant de pays semble désormais agir de façon unilatérale, risquant ainsi de fragmenter des réglementations mondialement homogènes et de balkaniser les ressources en capital et en liquidité des banques. Ensuite, nous pensons que l’envergure et le calendrier du programme de réforme empêchent les investisseurs d’avoir une bonne visibilité sur le rendement à long terme de leur investissement dans le secteur. 8 HSBC en 2012 La résolution de ces deux problèmes, qui nécessitera coordination et coopération entre les gouvernements, permettrait à notre secteur d’être un acteur engagé de la relance de la croissance économique, prioritaire dans la plupart des pays du monde. Mise en œuvre des global standards Le Conseil d’Administration est déterminé à adopter et à mettre en œuvre les normes de conduite et de conformité les plus strictes au sein de HSBC. Pour des raisons bien connues, ces deux dernières années ont été extrêmement préjudiciables à la réputation de notre groupe et à l’idée que nous nous faisions de nous-mêmes. Nous avons été confrontés à de graves défaillances dans l’application de nos règles internes et dans notre capacité à identifier, et donc à prévenir, l’utilisation erronée ou abusive du système financier au travers de nos réseaux. Notre stratégie a été entièrement repensée afin que cela ne se reproduise plus. Nous avons présenté des excuses sincères et sans réserve à tous nos partenaires et payé le prix fort, en termes de sanctions financières et de réputation ternie. Au-delà de ces excuses, il est toutefois primordial de prendre des mesures pour empêcher toute récidive. Sous la houlette de Stuart Gulliver, Directeur Général du Groupe, la Direction pilote les initiatives afin de simplifier l’activité et de renforcer la gestion et le contrôle des risques. La réalisation de nos objectifs sera soumise à une validation indépendante, qui sera assurée non seulement par le régulateur dans ses contrôles récurrents, mais également par un contrôleur indépendant qui rendra compte aux autorités britanniques et américaines. Nous saluons cette exigence de rigueur complémentaire, qui contribuera à l’amélioration et à la mise en œuvre de nos global standards. En vue de permettre au Conseil d’Administration d’exercer une gouvernance encore plus étroite de ces initiatives, nous avons annoncé la création d’un nouveau Comité du Conseil d’Administration, le Financial System Vulnerabilities Committee (Comité chargé des vulnérabilités du système financier) le 30 janvier 2013. Ce Comité assurera la gouvernance, la supervision et l’orientation des politiques dans le cadre des contrôles et procédures mis en place par HSBC pour identifier les secteurs où le Groupe, et le système financier en général, peuvent se trouver exposés à la criminalité financière ou à une exploitation frauduleuse du système. Cinq experts issus des plus hautes instances du service public font partie de ce comité. Parmi leurs compétences figurent la lutte contre le crime organisé, le financement du terrorisme, le trafic de stupéfiants, l’évasion fiscale et le blanchiment de capitaux, ainsi que la collecte de renseignements et les systèmes de paiement internationaux. Ils fourniront de précieux conseils et recommandations, et auront surtout un rôle de critique pour ce qui touche à notre démarche de renforcement de nos compétences et d’application des normes les plus strictes. Le rapport du Conseil d’Administration figurant dans l’Annual Report and Accounts contient des informations complémentaires sur le parcours et l’expérience de ces experts. Conscient de la nécessité d’accroître son expérience et son expertise, le Conseil d’Administration a également étoffé ses rangs de spécialistes en la matière. Notre Conseil d’Administration 1Sir Simon Robertson, Deputy Chairman (Vice-Président) 2Douglas Flint, Group Chairman (Président du Groupe) 3Stuart Gulliver, Group Chief Executive (Directeur Général du Groupe) 4Iain Mackay, Group Finance Director (Directeur Financier du Groupe) 5 Rona Fairhead 6 Marvin Cheung 7 Renato Fassbind 8 John Thornton 9 Sam Laidlaw 10 John Coombe 11 Joachim Faber 12 Jim Comey 13 Rachel Lomax 14 James Hughes-Hallett 15 John Lipsky 16 Laura Cha 17David Shaw, Adviser to the Board (Conseiller auprès du Conseil d’Administration) 18 Safra Catz 19Ralph Barber, Group Company Secretary et Head of Corporate Governance (Secrétaire Général du Groupe et Responsable de la Gouvernance d’entreprise) 1 2 5 8 12 16 3 4 6 9 13 17 7 10 11 14 15 18 19 HSBC en 2012 9 Message du Président du Groupe (suite) Changements au niveau du Conseil d’Administration Fin 2012, nous avons fait nos adieux à Narayana Murthy, qui a quitté le Conseil d’Administration après cinq années de travail exceptionnel. En qualité de cofondateur de la société Infosys, dont il a longtemps été Chief Executive Officer, Narayana a apporté une expertise incomparable en matière de technologies, d’efficacité opérationnelle et d’externalisation, ainsi qu’une connaissance approfondie du marché indien et international, grâce à son expérience au sein des conseils d’administration de plusieurs multinationales et établissements de formation. Au nom du Conseil d’Administration et des actionnaires, je souhaite exprimer notre profonde reconnaissance et notre gratitude pour sa contribution à HSBC. Nous avons le grand plaisir d’accueillir deux nouveaux administrateurs au Conseil. Renato Fassbind a rejoint le Conseil d’Administration le 1er janvier dernier et siégera aux Comités d’Audit et de Rémunération. S’appuyant sur une brillante carrière menée dans des entreprises industrielles, des services et de la finance, Renato apporte une vaste expertise dans le domaine international des affaires et de la finance. Il est actuellement Vice-Président du Conseil de Surveillance et membre des comités d’audit et de rémunération de Swiss Reinsurance Company, il siège au Conseil de Surveillance et au Comité d’Audit de Kühne + Nagel International AG, et il est membre du Conseil de Surveillance de l’Autorité fédérale suisse de surveillance en matière de révision. Renato a quitté son poste de Directeur Financier et son siège au Directoire de Credit Suisse Group en septembre 2010, des fonctions qu’il occupait depuis 2004. Jim Comey rejoint le Conseil d’Administration aujourd’hui et intégrera le nouveau Financial System Vulnerabilities Committee (Comité chargé des vulnérabilités du système financier). Jim apporte une expérience exceptionnelle en matière de gouvernance, acquise tant dans le secteur privé que public. Dans le secteur privé, il a été Directeur Juridique de multinationales de renom et a occupé d’éminentes fonctions dans le système judiciaire américain. Son poste le plus récent dans le secteur privé était celui de Directeur Juridique de Bridgewater Associates, LP ; il a aussi été Senior Vice-President et Directeur Général de Lockheed Martin Corporation. Au sein du secteur public, il a occupé la fonction de Deputy Attorney General des Etats-Unis de 2003 à 2005, dans le cadre de laquelle il était chargé de superviser les activités du Département de la Justice, et il a présidé le groupe de travail de lutte contre la fraude des entreprises (President’s Corporate Fraud Task Force). De 2002 à 2003, il a été US Attorney du District Sud de New York. Le rapport du Conseil d’Administration contient des informations complémentaires sur le parcours et l’expérience de ses nouveaux membres aux pages 31 à 33. Contribution sociale Le rôle des banques dans la société suscite actuellement un vaste débat. En effet, la prospérité économique nécessaire à la construction d’une société harmonieuse dépend d’un financement durable et de la confiance des acteurs dans le système financier. L’engagement plus large que les banques jouent au sein de leurs communautés locales est la pierre angulaire de cette confiance. De nombreux collaborateurs de HSBC apportent une contribution personnelle immense à leur communauté et je profite de l’occasion qui m’est donnée ici pour leur rendre hommage. L’engagement collectif de HSBC dans ces domaines concerne principalement l’éducation et l’environnement et s’est élevé à quelque 120 millions USD en 2012. En 2012, nous avons renforcé notre engagement en faveur des jeunes défavorisés et vulnérables qui n’ont ni formation, ni travail. Outre notre soutien à des organismes caritatifs locaux et internationaux œuvrant dans ce domaine, nos collaborateurs gèrent le programme Future First qui aide les enfants des rues, les enfants placés en institutions et les orphelins à accéder à l’éducation. En 2012, par exemple, 2 717 collaborateurs de HSBC du monde entier se sont mobilisés bénévolement pour élaborer et soutenir les initiatives mises en œuvre dans le cadre de ce programme. 10 HSBC en 2012 Dans tous les pays où nous œuvrons, nous nous efforçons de plus en plus d’impliquer nos collaborateurs afin de renforcer nos liens avec les communautés au sein desquelles nous opérons. En 2012 par exemple, 114 982 collaborateurs de HSBC ont consacré 724 650 heures au bénévolat. L’année dernière, nous avons également lancé HSBC Water Programme. D’une durée de cinq ans, cette initiative de 100 millions USD s’engage à aider les organismes Water Aid, WWF et Earthwatch à fournir eau potable et installations sanitaires aux communautés rurales défavorisées d’Asie et d’Afrique, à sensibiliser les communautés locales à la gestion durable de l’eau dans cinq grands bassins hydrographiques de la planète, et à impliquer plus de 7 500 collaborateurs de HSBC auprès de partenaires locaux pour résoudre les problèmes de gestion de l’eau en zone urbaine et apprendre à effectuer les travaux de recherche scientifique nécessaires. “… la prospérité économique nécessaire à la construction d’une société harmonieuse dépend d’un financement durable et de la confiance des acteurs dans le système financier. L’engagement plus large que les banques jouent au sein de leurs communautés locales est la pierre angulaire de cette confiance.” Perspectives On dit souvent que l’adversité rassemble, qu’elle permet aux individus de tirer les leçons du passé et d’apprendre les uns des autres pour tisser les liens qui assureront un avenir meilleur. Je dirais que c’est ce qui s’est passé au sein de HSBC. L’année dernière a été éprouvante pour chacun d’entre nous au sein d’un groupe en pleine restructuration dans un contexte économique de croissance en berne, confronté à des litiges et des défis en matière de réglementation qui nous ont imposé de nouveaux impératifs. Nos 270 000 collaborateurs ont dû faire face à une situation inédite, devant gérer le contraste entre l’image du Groupe et les relations qu’ils entretiennent avec leurs clients. Il a été très positif de voir la manière dont tous les collaborateurs se sont rassemblés, tournés vers l’avenir et engagés à tout mettre en œuvre pour rétablir une réputation qui, nous en sommes tous convaincus, peut nous permettre de sortir du lot. Au nom du Conseil d’Administration, je voudrais remercier tous nos collaborateurs pour leur engagement et leur dévouement. Je voudrais également remercier nos clients, nos actionnaires, les régulateurs et les dirigeants politiques qui, comme nous, estiment que nous tiendrons nos engagements pour mieux servir les communautés qui nous font confiance pour leurs besoins financiers. Douglas Flint Président du Groupe 4 mars 2013 Notre approche Comment nous gérons notre activité Notre structure de gouvernance, nos valeurs, notre dispositif solide de gestion du risque et notre engagement en matière de développement durable déterminent la manière dont nous pilotons notre activité, et nous aident à créer de la valeur pour nos actionnaires et nos clients. Renforcer nos valeurs La structure de gouvernance de HSBC a été définie de manière à créer durablement de la valeur pour nos actionnaires. La stratégie et l’appétence pour le risque de HSBC sont fixées par le Conseil d’Administration, qui délègue la gestion quotidienne de l’activité au Comité Exécutif du Groupe. Dans la lignée de notre ambition de devenir la première banque internationale du monde, nous aspirons à faire figure de référence pour le secteur en matière de normes de conduite. Nous attendons un comportement responsable et intègre de la part de l’ensemble de nos collaborateurs dans l’exécution de leurs missions, en étant : Le Conseil a mis en place des comités non exécutifs incluant le Comité d’Audit du Groupe, qui supervise les questions relatives à la publication d’informations financières, le Comité des Risques du Groupe qui se consacre aux problématiques liées au risque, le Comité des Rémunérations du Groupe, qui définit la politique de rémunération et le salaire des cadres dirigeants, le Comité de Nomination qui pilote le processus de nomination des membres du Conseil, le Comité du Développement Durable, qui prodigue des conseils relatifs aux sujets d’ordre environnemental, social et éthique et, enfin, le Comité chargé des vulnérabilités du système financier, qui supervise depuis peu les contrôles et les procédures permettant : 1) d’identifier les domaines dans lesquels HSBC pourrait être exposé à la criminalité financière ou à des abus de système ; et 2) de veiller à ce que les exigences des instances réglementaires et des autorités judiciaires soient respectées. • fiables et en prenant les bonnes décisions ; • connectés avec nos clients, les diverses communautés dans lesquelles nous opérons, les instances de régulation et autres. Ces valeurs sont au cœur non seulement de nos activités mais aussi de nos programmes de sélection, d’évaluation, de reconnaissance et de formation. Ces valeurs sont déterminantes pour notre réputation, tout comme l’efficacité de nos initiatives visant à assurer l’intégrité de HSBC. Va le Notre approche Gérer nos risques Ri A l’image de tous les établissements de services financiers, nous devons gérer les ue risques inhérents à notre activité. Nous cherchons s à les identifier, à les comprendre et à les gérer en fonction de l’appétence prédéfinie pour le risque. Le Groupe a placé au cœur de son approche un dispositif solide de gouvernance des risques ainsi que la notion de responsabilité, en confiant par exemple au Comité des Risques la supervision de l’efficacité globale de la gestion des risques. En fonction des recommandations de ce Comité, le Conseil valide l’appétence pour le risque de HSBC. sq La solidité de notre bilan et la diversité de notre portefeuille de prêts jouent un rôle clé dans la gestion de notre profil de risque. Notre dispositif de gestion du risque facilite également l’identification des risques actuels et émergents, et permet d’aligner nos portefeuilles sur notre appétence pour le risque. Forts de ces éléments, nous menons des tests de résistance afin d’évaluer l’impact de ces risques. en td urab le ce an rn • ouverts à des idées et cultures différentes ; et s ur Les fonctions et métiers globaux ont défini des normes opérationnelles, de publication d’informations financières et de reporting de gestion qui seront appliquées dans l’ensemble du Groupe HSBC. Go uv e Une gouvernance adaptée Une entreprise responsable Voir pages 26-27 Les établissements financiers assument des responsabilités non seulement vis-à-vis m de leurs clients, de leurs actionnaires et de pe p o leurs collaborateurs, mais aussi à l’égard des Dével communautés élargies et de l’environnement global dans lesquels ils opèrent. Pour HSBC, agir de manière durable revient à inscrire le Groupe dans une perspective de long terme en assumant ces responsabilités et en valorisant les relations avec tous nos partenaires. En connectant les clients aux opportunités commerciales, nous contribuons également à la transition vers une économie plus sobre en carbone. Nous avons décidé d’utiliser systématiquement des critères environnementaux et sociaux dans notre processus d’octroi de prêts dans les secteurs de la sylviculture et de l’énergie. Nous nous sommes engagés à réduire d’une tonne nos émissions de carbone afin de passer de 3,5 à 2,5 tonnes d’ici à 2020. Nous cherchons également à contribuer au développement des communautés dans lesquelles nous sommes présents, en investissant essentiellement dans des programmes d’enseignement et environnementaux, qui les aident à prospérer sur le long terme. HSBC en 2012 11 Présentation de l’activité par le Directeur Général du Groupe Développer nos activités Stuart Gulliver Directeur Général du Groupe “La croissance de ces marchés (prioritaires) a notamment contribué à un résultat publié avant impôt record pour la Banque d’entreprises, qui a valu à HSBC de conserver sa première place dans le secteur du financement du commerce international.” 12 HSBC en 2012 HSBC a réalisé des progrès significatifs en 2012 malgré un contexte opérationnel difficile caractérisé par une croissance économique atone et des changements du cadre réglementaire. Nous avons continué à déployer la stratégie définie en mai 2011, annonçant la cession ou la fermeture de 26 activités ou investissements non stratégiques, dépassant notre objectif d’économies de coûts durables et en enregistrant des revenus sous-jacents en progression dans la majorité de nos régions à forte croissance. Nous avons également conclu un accord avec les autorités américaines et la FSA relatif à des dysfonctionnements passés en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de procédures de sanctions. Malgré la baisse de 6 % du résultat publié avant impôt, qui s’établit à 20,6 milliards USD en 2012, le résultat sous-jacent, qui comprend l’impact des amendes, des pénalités et des provisions de 4,3 milliards USD au titre des indemnisations des clients britanniques, a progressé de 18 %. Cette augmentation est due essentiellement à la croissance des revenus, notamment dans la Banque de financement, d’investissement et de marchés et la Banque d’entreprises, ainsi qu’à la diminution des charges pour dépréciation des crédits en Amérique du Nord. Nous considérons ces performances comme satisfaisantes. Notre stratégie repose sur un véritable sens du devoir : nous positionner là où la croissance se trouve, assurer la connexion des clients aux opportunités de croissance, aider les entreprises à se développer, les économies à prospérer et les individus à réaliser leurs ambitions. Cette démarche nous a donné une vision claire sur le comportement à adopter, sur la manière de mener nos affaires et sur notre positionnement concurrentiel et géographique. Depuis 2011, nous avons mis en place une structure mondiale cohérente, dotée d’une gouvernance forte et composée de quatre lignes de métiers globales et 11 fonctions globales. En 2012, nous avons continué à mettre en œuvre notre stratégie afin de développer, restructurer et simplifier le Groupe HSBC. L’activité a progressé en 2012, avec une croissance du résultat sous-jacent dans la plupart de nos marchés prioritaires. La croissance de ces marchés a notamment contribué à un résultat publié avant impôt record pour la Banque d’entreprises, qui a valu à HSBC de conserver sa première place dans le secteur du financement du commerce international, comme mentionné dans l’étude 2012 ”Oliver Wyman Global Transaction Banking“. La collaboration entre la Banque d’entreprises et la Banque de financement, d’investissement et de marchés a généré des résultats bruts supplémentaires de plus de 0,1 milliard USD en 2012. Les résultats de la Gestion de patrimoine ont augmenté de plus de 0,5 milliard USD, des efforts restent néanmoins nécessaires pour atteindre nos objectifs stratégiques. Nous avons poursuivi la restructuration de nos activités aux Etats-Unis en 2012, en poursuivant la gestion extinctive du portefeuille de crédit à la consommation et de crédit hypothécaire. Cela s’est traduit par une baisse de 14 milliards USD de la valeur des risques pondérés moyens et par une diminution de la perte avant impôt, qui s’élève à 3,1 milliards USD, témoignant d’un recul des charges pour dépréciation des crédits. A la suite de l’accord conclu avec les autorités américaines et la FSA au mois de décembre 2012, nous avons commencé à adopter des normes globales afin que nos pratiques soient conformes aux standards les plus élevés du secteur. Cette démarche sincère vise à protéger l’intégrité de notre organisation et le système financier, et à contribuer à la lutte contre la criminalité financière. Nous avons encore simplifié la structure du Groupe en 2012, en portant le nombre total de cessions ou de fermetures d’activités et d’investissements non stratégiques à 47 depuis le début de l’année 2011, dont quatre en 2013. En 2012, nous avons finalisé la vente des activités de Cartes de crédit et de services de Banque de détail ainsi que celle de nos succursales dans l’Etat de New York, la cession ou la fermeture de nos activités de Banque de détail en Thaïlande, au Honduras, au Salvador et au Costa Rica, ainsi que les activités de courtage pour les particuliers au Canada. En outre, nous avons annoncé la vente de nos activités en Colombie, au Pérou, en Uruguay et au Paraguay. Une fois que toutes ces opérations annoncées auront été finalisées, nous aurons achevé le recentrage de la Banque de particuliers et de gestion de patrimoine sur 20 de nos 22 marchés domestiques et prioritaires, qui représentent 98 % du résultat avant impôt 2012 de la ligne métier (hors activité aux Etats-Unis de Cartes de crédit et services de Banque de détail et le portefeuille américain en gestion extinctive), ainsi que sur un nombre limité de larges réseaux et de marchés moins importants. En outre, nous avons conclu un accord en décembre 2012 portant sur la cession de notre participation dans Ping An pour un montant équivalent à 9,4 milliards USD à payer en numéraire. Cette transaction, qui s’est déroulée en deux étapes (décembre 2012 et février 2013), a généré une plus-value de 3,0 milliards USD. En 2012, notre part dans les bénéfices de Ping An s’élevait à 0,8 milliard USD. Par ailleurs, nous avons continué à supprimer des niveaux hiérarchiques superflus et à rationaliser les procédures, ce qui s’est soldé par des économies de coûts durables supplémentaires de 2,0 milliards USD. Ces mesures portent le total des économies annualisées à 3,6 milliards USD, un niveau supérieur à notre objectif cumulé d’économies durables depuis 2011, qui se situait dans la fourchette de 2,5 milliards USD à 3,5 milliards USD. Grâce à ces changements, le Groupe HSBC est désormais plus facile à gérer et à contrôler. Malgré les progrès enregistrés en 2012, le coefficient d’exploitation (62,8 %) et le rendement des fonds propres (8,4 %) ne sont pas conformes à nos objectifs. Ils ont été pénalisés par les provisions passées au titre des indemnisations des clients britanniques et par les paiements imposés par le règlement des enquêtes susmentionnées. La mise en œuvre de notre stratégie peut être significativement créatrice de valeur pour HSBC. Nous sommes sur la bonne voie et restons déterminés à concrétiser notre ambition : devenir la première banque internationale. “Par ailleurs, nous avons continué à supprimer des niveaux hiérarchiques superflus et à rationaliser les procédures, ce qui s’est soldé par des économies de coûts durables supplémentaires de 2,0 milliards USD.” Dès lors, nous investissons activement pour accéder à ce statut compétitif différenciant à l’échelle internationale. Dans la Banque de particuliers et de gestion de patrimoine, nous avons accéléré la transformation de notre activité Gestion de patrimoine, en investissant dans l’infrastructure afin d’améliorer le service pour nos clients et, ainsi, accélérer notre développement. Outre le déploiement de solutions technologiques qui ont contribué à l’optimisation de notre offre de services de change, nous avons mis en place des outils plus sophistiqués d’établissement de profils de risque et de planification financière stratégique. Dans la Banque d’entreprises, nous avons continué à investir dans les régions en forte croissance afin de consolider le solide réseau assurant la connexion des clients aux marchés développés et en développement, à mesure qu’ils développent leurs activités à l’international. Nous accordons beaucoup d’importance à l’internationalisation croissante du renminbi. En 2012, nous avons été la première banque à régler des opérations internationales en renminbi sur les six continents. Grâce à notre présence dans plus de 50 pays, nous offrons à nos clients un avantage compétitif très précieux compte tenu du rôle futur du renminbi dans le commerce mondial et les flux d’investissement. Par ailleurs, nous avons poursuivi le développement de notre réseau mondial de bureaux dédiés à la Chine afin de couvrir nos marchés prioritaires, qui représentent près de la moitié du PIB mondial. Ces bureaux sont gérés par des experts sinophones qui ont pour mission d’aider les entreprises de Chine continentale à identifier de nouvelles opportunités de développement à l’étranger. Au sein de la Banque de financement, d’investissement et de marchés, nous avons procédé à des recrutements sélectifs en vue de soutenir certains marchés stratégiques clés. Nous avons poursuivi le déploiement efficace de nos plateformes actions et change électronique, afin d’élargir notre gamme de produits. A Hong Kong, nous avons dominé le marché des émissions obligataires libellées en dollars de Hong Kong et nous avons été le principal teneur de livres pour les obligations high yield en Asie hors Japon. Nous nous classons désormais parmi les cinq premiers courtiers sur actions à Hong Kong. Nous avons renforcé notre position de leader sur le marché du renminbi en 2012, en participant à plusieurs transactions clients importantes, et en émettant pour notre compte la première obligation internationale libellée en renminbi en dehors du territoire souverain de la Chine. HSBC en 2012 13 Présentation de l’activité par le Directeur Général du Groupe (suite) “En 2012, nous avons été la première banque à régler des opérations internationales en renminbi sur les six continents. Grâce à notre présence dans plus de 50 pays, nous offrons à nos clients un avantage compétitif très précieux compte tenu du rôle futur du renminbi dans le commerce mondial et les flux d’investissement.” Grâce à ses ressources en Amérique latine, au Moyen-Orient et dans la région de l’Asie-Pacifique, HSBC a été reconnu “Best Global Emerging Markets Debt House” dans le cadre des Awards for Excellence 2012 du magazine Euromoney, et également “RMB House of the Year” aux Asia Risk Awards 2012. Je souhaiterais remercier tous nos collaborateurs pour l’engagement et la constance dont ils ont fait preuve au cours d’une année difficile pour la banque. Ils ont su témoigner d’une réelle passion, de leur fierté et de leur sens du devoir face aux échos critiques et souvent terriblement embarrassants des médias, et je leur adresse également toute ma reconnaissance pour leurs efforts. 1 2 4 5 6 8 9 12 14 13 HSBC en 2012 3 10 7 11 14 Revue de la performance du Groupe • Le résultat avant impôt publié s’élève à 20,6 milliards USD, soit 1,2 milliard USD de moins qu’en 2011. Ce chiffre inclut 5,2 milliards USD de variation défavorable de la juste valeur de la dette propre, imputables aux spreads de crédit, alors qu’en 2011 des variations favorables de 3,9 milliards USD avaient été enregistrées. Ce différentiel de 9,1 milliards USD a été compensé en partie par une hausse de 7,5 milliards USD au titre des plus-values de cession d’activités, notamment la vente de notre activité de Cartes de crédit et de services de Banque de détail aux Etats-Unis et l’accord portant sur la cession de notre participation dans Ping An. • Le résultat avant impôt sous-jacent s’établit à 16,4 milliards USD, en hausse de 2,5 milliards USD, due essentiellement à la progression des revenus et à la contraction des charges pour dépréciation des crédits et autres provisions pour risque de crédit. Ces facteurs ont été en partie compensés par une augmentation des charges d’exploitation, reflétant principalement le règlement des enquêtes sur nos manquements passés en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de procédures de sanction et les provisions accrues au titre de l’indemnisation des clients britanniques. • Les revenus sous-jacents ont progressé de 7 %, portés par la Banque de financement, d’investissement et de marchés, où la majorité de nos activités s’est développée, notamment l’activité Crédit et Taux en Europe, grâce à la contraction des spreads et au regain de confiance des investisseurs, rassérénés par les mesures de soutien des banques centrales à travers le monde. La Banque d’entreprises a également enregistré une croissance de ses revenus, dans la mesure où les prêts et créances sur la clientèle ont progressé dans toutes les régions. Plus de la moitié de cette croissance a été générée par nos régions à forte croissance à Hong Kong, dans le Reste de l’Asie-Pacifique et en Amérique latine, dopées par le renforcement des prêts liés aux transactions commerciales. Group Management Board Notre Group Management Board, présidé par le Directeur Général du Groupe et comprenant deux administrateurs dirigeants et 12 Group Managing Directors, est responsable de la gestion quotidienne de HSBC. 1Stuart Gulliver, Group Chief Executive and Chairman of Group Management Board (Directeur Général du Groupe et Président du Group Management Board) 2Iain Mackay, Group Finance Director (Directeur Financier du Groupe) 3Brian Robertson, Chief Executive, HSBC Bank plc (Directeur Général, HSBC Bank plc) 4Ann Almeida, Group Head of Human Resources and Corporate Sustainability (Directeur des Ressources Humaines et du Développement Durable du Groupe) 5Samir Assaf, Chief Executive, Global Banking and Markets (Directeur Général, Banque de financement, d’investissement et de marchés) 6Alan Keir, Global Head of Commercial Banking (Responsable mondial de la Banque d’entreprises) 7Irene Dorner, President and Chief Executive Officer, HSBC USA (Président Directeur Général, HSBC USA) 8Stuart Levey, Chief Legal Officer (Directeur Juridique) 9Marc Moses, Group Chief Risk Officer (Directeur des Risques du Groupe) 10Pam Kaur, Group Head of Internal Audit (with effect from 1 April 2013) (Responsable de l’Audit interne du Groupe (avec effet au 1er avril 2013) 11Sean O’Sullivan, Group Chief Operating Officer (Directeur des Opérations du Groupe) 12John Flint, Chief Executive, Retail Banking and Wealth Management (Directeur Général, Banque de particuliers et de gestion de patrimoine) 13Antonio Losada, Chief Executive, Latin America and the Caribbean (Directeur Général, Amérique latine et Caraïbes) 14Peter Wong, Chief Executive, The Hongkong and Shanghai Banking Corporation Limited (Directeur Général, The Hongkong and Shanghai Banking Corporation Limited) Les dépôts des clients ont augmenté, car nos solutions de paiement et de cash management ont encore soutenu la collecte. En outre, la Banque de particuliers et de gestion de patrimoine a affiché une croissance de ses revenus dans l’ensemble des régions à forte croissance, en particulier à Hong Kong et en Amérique latine. Ces facteurs ont été partiellement compensés par la baisse des revenus de la Banque privée globale, où l’accent a été mis sur le repositionnement du modèle économique et de la clientèle. • Nous avons enregistré une croissance des encours publiés de prêts et créances sur la clientèle de plus de 57 milliards USD sur l’année, notamment au niveau des prêts immobiliers résidentiels et des prêts à terme et liés aux transactions commerciales. Les dépôts de nos clients ont augmenté de plus de 86 milliards USD, ce qui nous permet de conserver un solide ratio créances/dépôts de la clientèle de 74,4 %. • Les coûts sous-jacents ressortent à 4,3 milliards USD de plus qu’en 2011, un chiffre comprenant des paiements de 1,9 milliard USD effectués à la suite de l’arrêt des enquêtes sur nos dysfonctionnements passés en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de procédures de sanction, 1,4 milliard USD de provisions supplémentaires au titre de l’indemnisation des clients britanniques et de 0,6 milliard USD de crédit non récurrent en 2011 lié à des engagements au titre de régimes de retraite à prestations définies au Royaume-Uni. Les charges d’exploitation ont également progressé sous l’effet des pressions inflationnistes, par exemple au niveau des salaires et des traitements dans certains de nos marchés d’Amérique latine et d’Asie. Les autres augmentations sont imputables à des investissements dans des initiatives stratégiques, notamment certains projets d’expansion commerciale, à l’amélioration des procédures et des ressources technologiques et enfin à des dépenses accrues dans des dispositifs réglementaires et de conformité, essentiellement aux Etats-Unis. • Le coefficient d’exploitation publié s’est détérioré de 57,5 % à 62,8 % et de 63,4 % à 66,0 % en termes sous-jacents, du fait de la hausse des éléments de coût notables, telle que décrite ci-dessus. • Le rendement des fonds propres s’établit à 8,4 %, contre 10,9 % en 2011, essentiellement du fait de la variation défavorable de la juste valeur de la dette propre imputable aux mouvements des spreads de crédit, d’une augmentation de la charge fiscale et du renforcement des fonds propres moyens. De même, le rendement avant impôt des risques pondérés du Groupe s’établit à 1,8 % sur l’exercice 2012, et à 1,5 % en base sous-jacente. Hors pertes de l’activité américaine de crédit à la consommation et des encours de crédit liés à des activités arrêtées de la Banque de financement, d’investissement et de marchés, le rendement avant impôt des risques pondérés est de 1,9 % en 2012 et 2,1 % en 2011. • Le ratio Core Tier 1 a augmenté de 10,1 % fin 2011 à 12,3 % fin 2012. Cette augmentation est due à la génération de capital et à une réduction des risques pondérés engendrée par la cession d’activités. “La Banque de particuliers et de gestion de patrimoine a affiché une croissance de ses revenus dans l’ensemble des régions à forte croissance, en particulier à Hong Kong et en Amérique latine.” HSBC en 2012 15 Présentation de l’activité par le Directeur Général du Groupe (suite) • En janvier 2013 a débuté dans certaines régions du monde la mise en œuvre des nouvelles normes Bâle III, qui s’étalera sur 6 à 10 ans. La FSA a toutefois fondé notre calcul d’objectif de fonds propres pour 2013 en référence à la mise en œuvre complète des exigences Bâle III. Dans les faits, cela raccourcit de plusieurs années notre mise en conformité à ces nouvelles normes par rapport à la réglementation européenne et à d’autres banques d’envergure mondiale. En conséquence, nous nous fixons à présent un objectif de fonds propres interne de 9,5 % à 10,5 % dans une perspective de prise en compte intégrale des exigences Bâle III. • Le résultat net part du Groupe s’établit à 13,5 milliards USD, dont 8,3 milliards USD de dividendes déclarés au titre de l’exercice. A titre de comparaison, nos collaborateurs ont perçu 2,9 milliards USD de rémunération variable (nette d’impôt) en 2012. • Le dividende par action ordinaire au titre de 2012 s’élève à 0,45 USD, soit une hausse de 10 % par rapport à 2011, avec un quatrième acompte sur dividende au titre de l’année 2012 de 0,18 USD par action ordinaire. Global standards En tant qu’organisation globale qui tire son activité de son réseau international, nous reconnaissons avoir un rôle à jouer dans la protection de l’intégrité du système financier. Pour y parvenir efficacement, nous nous sommes engagés en avril 2012 à mettre en œuvre des contrôles de premier plan pour être en mesure de lutter plus efficacement contre la criminalité financière. Les normes de conformité les plus strictes sont en cours d’adoption et de mise en œuvre au sein du Groupe HSBC et nous avons déjà renforcé considérablement notre fonction Conformité. Ce dernier emploie plus de 3 500 collaborateurs répartis dans le monde entier et les dépenses dans ce domaine ont quasiment doublé depuis 2010 et dépassent désormais 500 millions USD. Nous avons créé deux postes de Direction – Global Head of Regulatory Compliance (Responsable mondial de la conformité réglementaire) et Head of Group Financial Crime Compliance (Responsable mondial de la conformité en matière de criminalité financière) – qui ont fait l’objet d’un recrutement en externe, et nommé plusieurs responsables chevronnés dans la gestion des problématiques juridiques et financières internationales afférentes. Les règles de connaissance du client “Know Your Customer” sont en cours de révision à l’échelle du Groupe et une politique plus stricte de sanctions mondiales a été élaborée pour garantir que HSBC ne travaille pas avec des acteurs illicites, quel que soit le pays ou la devise. En outre, nous avons restreint la capacité des clients à utiliser des sociétés d’actions au porteur pour ouvrir des comptes ou effectuer des transactions auprès du Groupe HSBC afin de mettre ce dernier à l’abri des risques inhérents à ce type de titres. “Les normes de conformité les plus strictes sont en cours d’adoption et de mise en œuvre au sein du Groupe HSBC et nous avons déjà renforcé considérablement notre fonction Conformité.” Nous avons également instauré un nouveau filtre, auquel nous soumettons tous les clients existants et prospects, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises. Ce sixième filtre est axé sur le risque de criminalité financière. Ainsi, dans les zones où, pour des raisons pratiques ou économiques, nous ne pouvons pas appliquer les normes mondiales sur lesquelles nous nous sommes engagés, nous réduirons sensiblement nos activités, voire nous y mettrons fin. 16 HSBC en 2012 Une telle politique est cohérente avec notre engagement à adopter des global standards, à simplifier notre activité et nos opérations, et à atténuer les risques associés à notre activité. La mise en œuvre de ces global standards sera un aspect fondamental de notre travail en 2013. Perspectives Malgré un contexte encore éprouvant pour les établissements financiers, nos principales lignes de métier continueront de récolter les fruits du redressement de la croissance économique en Chine continentale et de ses effets bénéfiques sur les régions à forte croissance. Selon nos estimations, les économies en développement, Chine continentale en tête, devraient à nouveau enregistrer une croissance solide de 5,4 % contre un rythme plus mesuré de 1,0 % dans les économies développées. Nous tablons sur une croissance de 8,6 % en Chine continentale en 2013. L’économie américaine devrait poursuivre sa reprise progressive, grâce au maintien des mesures d’assouplissement monétaire qui soutiennent le redémarrage du marché immobilier. Cependant, la reprise n’est pas encore suffisamment forte pour engendrer un recul marqué du chômage. La croissance latino-américaine devrait s’accélérer en 2013, portée entre autres par un léger rebond de l’économie brésilienne. Le principal risque qui pèse sur l’économie mondiale reste un bouleversement inattendu en Europe et une aggravation de la crise de la dette souveraine. Nous restons prudents concernant les perspectives européennes en raison d’une demande limitée, d’une croissance en berne et de l’incertitude politique et réglementaire. Enfin, j’ai le plaisir d’annoncer que l’année a bien débuté pour le Groupe. Nos résultats en 2013 comprendront un gain de dilution de 1,2 milliard USD sur notre investissement dans Industrial Bank, suite à son augmentation de capital par le biais d’une émission auprès de tiers le 7 janvier. La vente de notre participation dans Ping An a également généré une plus-value nette de 0,6 milliard USD, ce qui compense la variation défavorable de la juste valeur de cette vente à terme qui apparaît dans nos résultats de 2012. Le 19 février 2013, nous avons annoncé la vente de nos activités au Panama pour un montant de 2,1 milliards USD. Stuart Gulliver Directeur Général du Groupe 4 mars 2013 Notre stratégie Devenir la première banque internationale En mai 2011, HSBC a communiqué sa vision stratégique à long terme consistant à fixer où et comment la Banque voulait être présente. Nous mesurons en permanence sa pertinence, sa mise en œuvre, tout en informant régulièrement les parties prenantes. Etre en phase avec les tendances à long terme Orientation stratégique Mise en œuvre Notre stratégie s’inscrit dans la lignée de deux tendances à long terme : Sur la base de ces tendances à long terme et de notre positionnement concurrentiel, notre stratégie se décline en deux volets : La mise en œuvre de cette stratégie s’appuie sur les initiatives lancées à trois niveaux afin de développer, de simplifier et de restructurer le Groupe. Commerce international et flux de capitaux Notre réseau au centre des connexions mondiales 1. Développer HSBC L’économie mondiale devient de plus en plus connectée. La croissance des échanges mondiaux et des flux de capitaux transfrontières demeure supérieure à celle du produit intérieur brut moyen. Les flux financiers entre les pays et les régions sont fortement concentrés. Au cours de la prochaine décennie, 35 marchés devraient selon nous centraliser 90 % de la croissance du commerce mondial, avec un degré de concentration similaire pour les flux de capitaux transfrontières. HSBC est bien positionné pour capter la croissance des flux financiers internationaux. Forts de notre présence géographique mondiale et de notre gamme de services, nous sommes idéalement positionnés pour accompagner les entreprises dans leur croissance (qu’elles soient PME ou déjà devenues de grandes entreprises internationales), mais aussi les particuliers à mesure du développement de leur patrimoine. Notre accès aux sources de financement locales et notre gamme de produits internationaux nous permettent d’offrir à ces clients des solutions différenciées et rentables. Nous mettrons l’accent sur les échanges “Sud-Sud”, qui connectent les économies à forte croissance les unes aux autres. Nous continuons à positionner HSBC sur la voie de la croissance. Nous allons déployer nos capitaux sur nos marchés domestiques et nos marchés de croissance prioritaires, accéder aux marchés à forte croissance et couvrir toutes les grandes routes du commerce international. Le Groupe profitera d’une coordination renforcée et de recommandations croisées accrues entre les quatre métiers globaux de HSBC, servant un objectif commun : la maximisation des opportunités de croissance des revenus. Développement économique et création de richesse Gestion de patrimoine et gestion privée à l’échelle locale D’ici 2050, le poids des économies dites aujourd’hui “émergentes” aura, selon nous, été multiplié par cinq, porté par les tendances démographiques et l’urbanisation, et il sera ainsi plus important que celui des pays développés. A cette date, 19 des 30 économies les plus importantes seront des marchés actuellement considérés comme “émergents”. Le potentiel de mobilité sociale et de création de richesse dans les marchés en forte croissance sera générateur de demande de services financiers, que nous satisferons via nos métiers de Gestion de patrimoine et de Banque privée. Nous investirons dans les métiers de Banque de détail, uniquement sur des marchés où nous pourrons atteindre une rentabilité significative. 2. Simplifier HSBC Nous rendons HSBC plus simple à gérer et à contrôler. Depuis le début de l’année 2011, nous avons annoncé 47 transactions dans le cadre de la cession d’activités non stratégiques et avancé dans nos programmes d’amélioration de notre efficience organisationnelle. 3. Restructurer HSBC Nous restructurons certaines activités afin de nous adapter à un environnement en pleine mutation. Notre métier de Banque de financement, d’investissement et de marchés est en cours de réduction de ses expositions historiques au risque de crédit. Nous sommes en train de refondre nos opérations aux Etats-Unis afin de nous focaliser sur notre cœur de métier, c’est-à-dire le service aux entreprises internationales. La Banque privée globale se concentre sur les marchés prioritaires et l’optimisation des normes opérationnelles, comme le renforcement des dispositifs de conformité et de gestion des risques. HSBC en 2012 17 La stratégie en action Alors que la puissance économique chinoise grandit, sa devise, le renminbi (RMB), occupe une place de plus en plus prépondérante au niveau des règlements de transactions, de l’épargne et de l’investissement. HSBC est la première banque internationale dans les services en renminbi dans le monde entier ; avec son réseau mondial d’agences, le Groupe est très bien positionné pour aider les clients à tirer parti du rôle croissant de cette devise dans l’économie mondiale. L’aéroport international de Hong Kong est la plateforme de fret aérien la plus active du monde ; elle a vu passer environ quatre millions de tonnes de fret en 2012, soit plus d’un tiers de la valeur totale du commerce extérieur de la Région Administrative Spéciale de Hong Kong. Base de Cathay Pacific Airways, compagnie aérienne nationale de Hong Kong, l’aéroport accueille plus de 50 millions de passagers chaque année. Situé à Chek Lap Kok sur l’île de Lantau, l’aéroport constitue également le principal point d’accès à la Chine, témoignant des relations étroites unissant Hong Kong et la Chine continentale. Plus de 100 compagnies aériennes assurent des vols à partir de Hong Kong à destination d’environ 170 villes du monde entier, dont environ 50 destinations vers la Chine continentale. Face à la multiplication des connexions économiques entre la Chine et le reste du monde, le gouvernement prend des initiatives en vue d’internationaliser sa devise. Le commerce est le principal moteur de cette internationalisation. D’ici 2015, le renminbi devrait, selon les prévisions, se classer parmi les trois premières devises utilisées dans les échanges mondiaux et représenter environ 2 000 milliards USD dans les transactions commerciales chinoises. Le renminbi rentre de plus en plus dans les mœurs pour quiconque effectue des transactions avec la Chine ou y investit. Plusieurs grandes firmes multinationales ont levé des capitaux en renminbi ; les banques centrales de pays tels que la Corée du Sud, la Malaisie, le Koweït et le Nigeria détiennent des renminbi dans leurs réserves de change, et la demande en faveur de comptes bancaires pour les particuliers libellés en renminbi grandit dans la région de l’Asie-Pacifique, y compris l’Australie, les Philippines et la Corée du Sud. HSBC a été la première banque à recourir au renminbi pour le règlement des transactions dans six continents. Nous avons lancé la première introduction en Bourse en renminbi du monde en 2011. En 2012, nous avons émis la première obligation internationale libellée en renminbi hors de la Chine et de Hong Kong. L’essor continu du renminbi semble destiné à devenir une thématique majeure du 21e siècle. Faciliter l’internationalisation du renminbi 18 HSBC en 2012 En couverture, ci-dessus et à droite : Hong Kong Air Cargo Terminals Limited, l’un des principaux opérateurs de fret aérien et client de HSBC, fonctionne 24 heures sur 24 tous les jours de l’année, traitant une part considérable du fret qui transite par l’aéroport international de Hong Kong à Chek Lap Kok. Les installations de manutention du fret du terminal, à la pointe de la technologie, sont utilisées par environ 100 compagnies aériennes internationales et régionales. HSBC en 2012 19 La stratégie en action Le voyage des fèves de soja, d’une plantation située au Brésil jusque sur un marché en Chine, est tout à fait représentatif des flux d’échanges de matières premières qui alimentent la croissance économique mondiale. HSBC propose des financements aux producteurs, aux négociants et aux importateurs à chaque étape de ce voyage – contribuant à stimuler les échanges commerciaux mondiaux. Financement du commerce de matières premières Jeunes plants de soja dans une vaste plantation située dans l’Etat du Mato Grosso, au Brésil. 20 HSBC en 2012 HSBC a été fondé il y a près de 150 ans en vue de financer le commerce entre l’Est et l’Ouest. Aujourd’hui encore, nous sommes la première banque commerciale du monde disposant d’atouts majeurs dans les marchés émergents à forte croissance d’Asie, d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Ce réseau nous confère un avantage concurrentiel certain pour ce qui est du financement du commerce de matières premières, dont le point de départ se situe habituellement dans les marchés émergents, où les matières premières et les cultures sont produites, extraites ou exploitées. Les matières premières utilisées dans les secteurs du pétrole et de l’énergie, des métaux et des produits agricoles alimentent la croissance économique et représentent désormais quelque 30 % de la totalité des flux d’échanges internationaux. Les équipes Matières premières et Financements structurés de HSBC ont été réparties dans les principaux carrefours commerciaux de l’Europe, du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Amérique latine afin de servir les clients à chaque étape du commerce de matières premières. Prenons par exemple le commerce des fèves de soja. Cette culture polyvalente n’est pas seulement un ingrédient essentiel et riche en protéines des régimes asiatiques, elle est également largement utilisée dans les aliments transformés et, au niveau de l’alimentation animale, dans le monde entier. HSBC propose ses services à environ 70 clients du secteur des fèves de soja au Brésil, y compris les grands producteurs de l’Etat du Mato Grosso, au début de la chaîne d’approvisionnement. Nous nous assurons au préalable que ces clients n’ont pas d’impact inacceptable sur les populations locales ou sur l’environnement, en particulier en termes de destruction de la forêt amazonienne. Le Brésil est le deuxième producteur mondial de fèves de soja (après les Etats-Unis). A l’autre bout de la chaîne d’approvisionnement, la Chine est le premier importateur mondial de fèves de soja. Elle en consomme chaque année plus de 20 millions de tonnes, soit environ 70 % des exportations brésiliennes. En Chine, les clients entreprises de HSBC sont à l’origine de plus de 50 % des importations de fèves de soja du pays. Généralement, un producteur brésilien vend ses fèves de soja à des négociants en matières premières rattachés à une plateforme commerciale telle que Genève ou Singapour. Le négociant vend les fèves, qui sont ensuite acheminées en Chine où elles sont raffinées avant d’être de nouveau vendues. Au début de la chaîne, HSBC fournit des financements préalables à l’exportation, qui aident les producteurs à investir dans des semences, des engrais et des machines-outils. En fin de chaîne, nous apportons la garantie que les paiements seront effectués à la livraison. Nous pouvons également identifier des partenaires commerciaux potentiels pour nos clients et les aider à établir des connexions à l’échelle internationale. Un étal de marché à Hong Kong vendant du tofu, nourriture chinoise populaire élaborée avec des fèves de soja. HSBC en 2012 21 Investissement dans un marché prioritaire 22 HSBC en 2012 La stratégie en action L’une des principales opérations de financement de projet réalisée par HSBC en 2012 a été la fourniture d’une solution financière innovante à un client international du secteur des infrastructures, désirant construire une centrale au charbon équipée de technologies de pointe, afin de satisfaire durablement les besoins énergétiques de la Malaisie. La Malaisie est un marché émergent clé pour HSBC, avec une croissance économique de plus de 5 % en 2012 et un rythme de croissance similaire prévu pour 2013. Afin de garantir une croissance économique soutenue sur le long terme, le gouvernement a conçu une stratégie consistant à développer encore davantage les infrastructures du pays, notamment dans le domaine de la production d’électricité. Malakoff Corporation Bhd, client de HSBC et principal producteur d’énergie indépendant de Malaisie, construit une nouvelle centrale électrique très moderne de 1 000 mégawatts sur son site de Tanjung Bin, dans l’Etat du Johor (cf. photos). Témoignant de nos capacités internationales, les experts régionaux de HSBC en Financement de projets basés à Hong Kong, en Malaisie et à Singapour ont agi en qualité de conseillers financiers pour ce projet de 2,2 milliards USD, déployant une solution de financement sur mesure et innovante incluant une obligation islamique, des prêts bancaires en double devise et un crédit relais participatif. Illustrant la capacité de HSBC à bâtir une offre multiproduits, différentes équipes issues de la Banque de financement, d’investissement et de marchés, spécialisées dans le financement de projets, les marchés de capitaux, le financement d’entreprises, le cash management et les produits de trésorerie, ont collaboré afin de formuler une proposition unique et homogène répondant aux besoins de financement globaux du projet. Un consortium dirigé par un autre client de HSBC, Alstom Power, construit la centrale – un exemple de la capacité de HSBC à connecter un client européen à un investissement sur un marché émergent. Malgré sa contribution au changement climatique, le charbon conservera sa place dans le futur bouquet énergétique, en particulier dans les pays disposant d’un panel limité d’options énergétiques. Consciente qu’il faut parvenir à un équilibre entre le développement et la promotion d’une économie sobre en carbone, HSBC est devenue en 2011 la première banque à fixer des seuils d’intensité carbone pour les transactions. Lorsque la centrale Malakoff entrera en fonction en 2016, elle sera l’une des premières en Malaisie à utiliser une technologie de chaudière “ultra-supercritical”, avec une intensité de carbone estimée de 784 grammes de dioxyde de carbone par kilowattheure, largement en dessous de la norme HSBC de 850 pour les pays en développement et bien plus propre que la moyenne des centrales au charbon d’Asie. En aidant ses clients à se tourner vers des systèmes de production d’électricité plus efficients, HSBC joue un rôle actif dans la transition vers une économie à faible intensité de carbone. En 2012, notre position de premier plan dans les projets d’infrastructures asiatiques a été reconnue : HSBC a été désignée Best Asian project finance bank (Meilleure banque de financement de projets en Asie) par le magazine Project Finance International et la transaction avec Malakoff a remporté de nombreuses récompenses, y compris celle du magazine Asiamoney saluant le Project finance deal of the year (Opération de financement de projet de l’année). A Johor, en Malaisie, la construction est bien entamée sur le site de la nouvelle centrale au charbon de Malakoff, qui utilisera la toute nouvelle technologie de chaudière ”ultra-supercritical”. Photo principale : les ouvriers soulèvent des tubages en acier après le bétonnage d’une immense colonne enfouie pour la fondation de la cheminée de la centrale. Photo bas page 22 : ces grosses colonnes filées sont positionnées pour être enfoncées dans le sol afin de former les fondations de la centrale. A gauche : les ouvriers assemblent des grillages de tiges d’acier avant de les insérer dans les trous de forage dans lesquels le béton sera coulé. Les trous de forage sont tapissés de tubes d’acier afin de former des colonnes enfouies, utilisées pour les fondations de la centrale. HSBC en 2012 23 Indicateurs clés de performance Le Conseil d’Administration et le Group Management Board – notre comité de management exécutif en charge de la gestion quotidienne du Groupe sous l’autorité du Conseil – surveillent les progrès accomplis par HSBC par rapport à ses objectifs stratégiques. Ces progrès sont évalués au regard de nos objectifs stratégiques, de notre plan annuel et de nos performances historiques, à l’aide d’indicateurs financiers et non financiers. Les données figurant sur ces deux pages constituent nos indicateurs clés de performance financiers et non financiers. Stratégie Restructurer HSBC : optimiser nos méthodes d’allocation de capital Rendement des fonds propres moyens Ratio de fonds propres Core Tier 1 % 15 % 15 12 9,5 9 6 4,7 12,3 12 10,9 8,4 6 5,1 3 9,4 9 10,5 10,1 7,0 3 0 0 2008 2009 2010 2011 2012 Indicateur : (en pourcentage) résultat attribuable aux actionnaires divisé par les fonds propres moyens. Objectif : maintenir un rendement à moyen terme compris entre 12 % et 15 %. Résultat : le rendement des fonds propres moyens est resté en dehors de notre fourchette cible et s’est établi à 2,5 % en dessous de son niveau de 2011. Cette sous-performance s’explique essentiellement par l’évolution défavorable de la juste valeur de la dette propre, imputable à l’amélioration de nos spreads de crédit, alors que cette évolution s’était avérée favorable en 2011, ainsi que par une augmentation de la charge fiscale et des fonds propres moyens. 2008 2009 2010 2011 2012 Indicateur : (en pourcentage) ratio des fonds propres Core Tier 1 composés des actions ordinaires et intérêts minoritaires liés, après déductions et ajustements réglementaires, par rapport au total des risques pondérés. Objectif : maintenir des fonds propres solides pour contribuer au développement des activités et respecter à tout moment les exigences de fonds propres réglementaires. Résultat : la hausse du ratio de fonds propres Core Tier 1 à 12,3 % est imputable à la génération de capital et à la réduction des risques pondérés résultant de la cession d’activités, notamment celle de l’activité américaine de Cartes de crédit et de Services de banque de détail et de notre participation dans Ping An. Stratégie Développer HSBC : continuer à identifier les sources de croissance Croissance des revenus nets du coût du risque Croissance du dividende par action ordinaire Recommandations clients % 40 % 20 % 100 37 30 20 0 - 20 - 0,2 -8 80 - 10 60 - 20 40 - 40 - 30 2008 2009 2010 2011 2012 Indicateur : (en pourcentage) augmentation du produit net bancaire publié après charges pour dépréciation du risque de crédit par rapport à l’année précédente. Objectif : générer une croissance régulière des revenus nets du coût du risque. Résultat : les revenus nets du coût du risque publiés se sont avérés globalement conformes à ceux de 2011. Sur base sous-jacente, la croissance des revenus s’est accélérée, notamment dans la Banque de financement, d’investissement et de marchés et la Banque d’entreprises, et les charges pour dépréciation du risque de crédit se sont allégées, notamment en Amérique du Nord. 24 10 Objectif de 75 % Banque de particuliers et de gestion de patrimoine 38 % - 30 - 30 - 40 6 0 11 10 - 10 14 10 HSBC en 2012 - 50 - 29 - 47 2008 2009 2010 2011 2012 Indicateur : augmentation (pourcentage) annuelle du dividende par action par rapport à l’année précédente, calculée sur les dividendes payés au titre de l’exercice auquel ils se rapportent. Objectif : générer une croissance soutenue du dividende par action. Résultat : les dividendes par action ont augmenté de 10 %. 20 0 2012 Indicateur : nous mesurons la satisfaction de nos clients au travers d’une étude de marché indépendante réalisée auprès de clients de la Banque de détail sur une sélection de pays, à l’aide d’un indice spécifique de recommandation client permettant d’évaluer la performance. Nous comparons nos performances à celles de nos principaux concurrents pour chaque marché et définissons des objectifs de performance sur la base de nos homologues bancaires. Objectif : l’objectif du Groupe est que 75 % de tous les marchés (sur la base de leurs revenus pondérés) atteignent leurs cibles en matière d’indice de recommandation client. Stratégie Simplifier HSBC : une organisation rationalisée et axée sur nos valeurs Ratios de concours à la clientèle rapportés au financement de base ■ 2010 ■ 2011 ■ 2012 % 120 100 103 106 100 86 70 75 73 (2012 : coefficient d’exploitation à périmètre constant 66,0 %) Bénéfice non dilué par action ordinaire % 70 USD 1,0 60 98 80 Coefficient d’exploitation 78 89 86 91 60 40 Ro ya HS Th um B e C H Sh on e-U ni an gk o gh n ai g B a Co an nd rp kin or g at io n H SB C U SA Au tre s en tit és Résultat : la Banque de particuliers et de gestion de patrimoine n’a pas réalisé son objectif de 75 %, sous l’effet de problèmes liés à la réputation dans certains de nos principaux marchés développés, qui ont affecté la perception qu’ont eu les clients de la banque au troisième trimestre 2012. Nous avons observé un bon redressement au quatrième trimestre mais, en prenant en compte la position annuelle moyenne globale, nous n’avons atteint qu’un niveau de 38 % (exprimés en revenus pondérés). Un objectif de 55 % aurait pu être réalisé à deux points près (sur une échelle de 100 points). Pour la Banque d’entreprises, nous avons modifié nos mesures en 2012 afin que la satisfaction de nos clients puisse rendre compte de l’axe stratégique de l’activité. Auparavant, nous n’avions interrogé que les petites entreprises clientes, sur un nombre limité de marchés et nous avions mesuré la recommandation des clients. Pour l’exercice 2012, nous avons introduit une nouvelle mesure de notre performance au travers d’une enquête sur ”l’engagement de la clientèle“ confiée à un tiers. Cette nouvelle dimension nous permet d’avoir une vision plus complète de notre performance pour l’ensemble de nos segments Banque d’entreprises et nous fournira une référence concurrentielle dans 13 de nos principaux marchés. Par conséquent, en 2012, nous avons fixé des valeurs de référence et non des objectifs. Nous définirons des objectifs pour 2013 et rapporteront les résultats. 0,8 30 0,4 20 0 0,92 62,8 0,6 0 Résultat : les entités opérationnelles publiées se sont maintenues à l’intérieur des limites de 70 % et 115 % fixées (pour le ratio de concours à la clientèle rapporté au financement de base) en 2012, à l’exception d’une entité opérationnelle publiée au sein du total des autres entités principales de HSBC, qui a fonctionné avec une limite de 125 % en 2012. Cette limite a été abaissée à 115 % pour 2013. 55,2 57,5 40 10 Objectif : maintenir un ratio de concours à la clientèle rapporté au financement de base inférieur aux limites fixées pour chaque entité. 52,0 50 20 Indicateur : prêts et créances sur la clientèle en pourcentage du total des dépôts et des financements à terme dont l’échéance résiduelle est supérieure à un an. 60,1 0,73 0,41 0,74 0,34 0,2 0 2008 2009 2010 2011 2012 2008 2009 2010 2011 2012 Indicateur : (en pourcentage) total des charges d’exploitation divisé par le produit net bancaire avant charges pour dépréciation du risque de crédit. Objectif : se situer entre 48 % et 52 %, niveau qui devrait à la fois offrir une rentabilité satisfaisante aux actionnaires et financer les investissements indispensables pour soutenir la croissance future de l’activité. Résultat : le ratio s’est inscrit en dehors de la fourchette cible. Sur base publiée, la diminution des revenus est essentiellement due à l’évolution défavorable de la juste valeur de la dette propre, imputable aux spreads de crédit, ainsi que de l’augmentation des charges, reflétant les amendes et sanctions payées en règlement des enquêtes sur les manquements passés de HSBC en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de procédures de sanction, et les provisions accrues au titre de l’indemnisation des clients britanniques. Indicateur : (en USD) niveau de bénéfice non dilué généré par action ordinaire. Objectif : générer une croissance régulière du bénéfice non dilué par action ordinaire. Résultat : le bénéfice par action s’est réduit en 2012, reflétant une évolution défavorable de la juste valeur de la dette propre imputable aux spreads de crédit – après une évolution favorable en 2011 – et une augmentation de la charge fiscale ayant entraîné un repli du résultat publié. Valeur de la marque USD Mds 30 1re place USD 28,5 Mds 28 1re place USD 27,6 Mds 3 place USD 27,4 Mds e 26 Position de HSBC parmi ses homologues bancaires 24 22 3 e 3e place USD 22,9 Mds 20 2010 2011 2012 2013 Indicateur : en 2011, nous avons choisi la méthode d’évaluation Brand Finance publiée dans le magazine The Banker afin d’évaluer notre marque. Nous utilisons cette référence pour la deuxième année consécutive. Cette méthodologie nous donne une mesure plus complète de la force de la marque et de son impact sur l’ensemble des lignes de métiers et de clientèle. Il s’agit d’une mesure totalement indépendante, qui fait l’objet d’une publication. Résultat : la marque HSBC est passée de la première place à la troisième place au sein du classement Brand Finance et a souffert d’une réduction significative en termes de valeur. Nous avons atteint notre objectif de figurer parmi les trois premières mais, en consultation avec l’organisation Brand Finance, les problèmes de réputation ont été cités comme une cause essentielle de notre déficit de performance en 2012. Objectif : une position parmi les trois premiers du secteur bancaire. HSBC en 2012 25 Développement durable Etablir des connexions durables En tant qu’acteur international des services financiers, HSBC joue un rôle d’intermédiaire entre les individus, les entreprises et les économies. Nous aidons les individus à concrétiser leurs ambitions, les entreprises à se développer et les économies à prospérer. Nous sommes attachés aux liens que nous avons établis avec les communautés et les organisations non gouvernementales (ONG), avec nos clients et fournisseurs, et avec nos propres collaborateurs. La qualité de ces relations fait partie intégrante de notre réussite en tant qu’entreprise. Pour nous, agir de manière durable signifie établir des connexions pérennes. HSBC a toujours adopté une vision de long terme, reconnaissant notamment le fait que les secteurs d’activité et les échanges commerciaux, et les économies qui les soutiennent, dépendent de ressources naturelles essentielles et limitées telles que les combustibles fossiles, les minéraux, l’eau et des puits de carbone comme les océans et les forêts. Nos entreprises clientes ont un impact inévitable sur les communautés qui les entourent. Ce chapitre aborde la manière dont nous travaillons avec nos clients sur les thèmes du développement durable et il détaille notre contribution à la vie des communautés dans lesquelles nous sommes présents. Nous permettons à nos clients de gérer leur impact sur l’environnement, et nous nous efforçons de stimuler le développement des communautés qui nous entourent. Au fil du temps, nous en savons plus sur les grands défis auxquels notre société est confrontée en matière de développement durable, afin de définir le rôle que nous devons jouer pour trouver les ressources permettant de relever ces défis. Etablir des connexions avec nos clients Changement climatique et approvisionnement en eau Notre stratégie et notre objectif en tant que banque est de connecter nos clients aux opportunités et d’aider les individus à concrétiser leurs ambitions. Nous sommes bien positionnés pour y parvenir sur les principaux marchés en expansion. Pour soutenir la croissance économique, les entreprises doivent innover, s’équiper pour accroître leur productivité et, parallèlement, tirer parti des opportunités émergentes qui s’offrent à elles. Grâce à la veille étroite sur le développement des technologies et réglementations assurée par notre réseau de chargés de clientèle, et aux recommandations de notre Climate Business Council (Comité Finance Climat), nous pouvons aider nos clients à saisir les opportunités dans le domaine, notamment celles qui soutiennent la transition vers une économie plus sobre en carbone. En 2012, nous avons organisé le financement structuré de 267 bus à faibles émissions à Santiago, Chili, et 300 à Manaus, la capitale de l’Etat brésilien d’Amazonas. Non seulement ces véhicules permettent de réduire l’impact environnemental des moyens de transport conventionnels, mais ils sont également bon marché et rapides. Ils permettent ainsi aux usagers d’accéder de manière plus confortable et plus sûre à leur lieu de travail et aux installations de services et de loisirs, dans ces villes animées et à forte densité démographique. 26 HSBC en 2012 Nous bâtissons des relations de long terme, en permettant aux entreprises de saisir les opportunités liées à l’émergence d’une économie plus sobre en carbone et en soutenant les programmes éducatifs et environnementaux dans les communautés partout dans le monde. Répartition des bénéfices 2012 USD Mds Flux nets de trésorerie relatifs aux impôts et taxes1 Distributions aux actionnaires et aux intérêts minoritaires Frais de personnel Charges administratives, y compris locaux et approvisionnement 2010 2011 2012 5,8 8,0 9,3 7,1 19,8 8,3 21,2 8,7 20,5 15,2 17,5 20,0 1 Comprend les sorties de trésorerie relatives à l’impôt sur les sociétés, les taxes sur les salaires, la TVA non récupérable et les autres taxes. En 2012, l’équipe Changement climatique de HSBC Global Research a été classée numéro un, pour la 3e année consécutive… En 2012, HSBC a joué un rôle prépondérant dans le financement de deux des principales opérations du secteur des énergies renouvelables. D’un montant de 1,6 milliard USD, la première a concerné le plus grand projet éolien offshore d’Europe, avec la construction du parc Lincs au large de la côte est de l’Angleterre. La seconde est l’un des principaux projets d’Amérique latine à ce jour, et concerne un parc éolien sur la côte de l’Etat mexicain d’Oaxaca. Nous avons également assuré un service de gestion de la dette pour Infrared Capital dans le cadre du déploiement de panneaux solaires sur 7 000 toits au Royaume-Uni. Toutes les opérations doivent respecter nos critères de prêt en matière de développement durable. Nous nous engageons à intervenir en qualité de pionnier et de partenaire financier dans ce domaine. En 2012, l’équipe Changement climatique de HSBC Global Research a été classée numéro un, pour la 3e année consécutive par Thomson Reuters EXTEL. Nick Robins (Head of Climate Change Research), qui dirige la recherche dans le domaine, a également été élu meilleur analyste du changement climatique pour la deuxième année consécutive. En 2012, nos recherches en la matière ont porté principalement sur la pénurie et les infrastructures d’eau. En décembre, nous avons organisé une conférence mondiale sur l’eau réunissant des responsables politiques, des investisseurs, des ONG, des collaborateurs, des entreprises et des observateurs du marché pour discuter des opportunités d’investissement industriel dans l’eau à l’échelle mondiale. Nous avons également soutenu des projets liés à l’eau dans le cadre de notre lutte contre le changement climatique. En 2012, par exemple, HSBC est intervenu en qualité de co-chef de file d’une émission obligataire de 150 millions USD réalisée par la société chinoise Sound Global, fournisseur intégré d’eau et de solutions de traitement des eaux usées. Etablir des connexions avec les communautés Le Programme Eau HSBC (HSBC Water Programme) est lancé L’eau est essentielle pour la vie et la subsistance des populations, et c’est un vecteur fondamental de l’ensemble de la croissance socio-économique. Cette ressource pâtit cependant de la croissance démographique et du dérèglement climatique. Un quart de la population mondiale vit dans des écosystèmes menacés par le stress hydrique, 2,5 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations sanitaires élémentaires et, d’ici 2050, 90 % de la croissance démographique devrait concerner des régions où l’eau manque et où il n’y a pas d’accès durable à cette ressource. D’après les recherches menées par HSBC et publiées en 2012, avec un approvisionnement mis à rude épreuve dans ses principaux bassins versants, l’Inde est le pays du G20 le plus vulnérable au stress hydrique. En 2012, nous avons lancé le Programme Eau HSBC. D’une durée de cinq ans et portant sur 100 millions USD, nous avons établi ce nouveau partenariat environnemental phare avec trois ONG figurant parmi les plus respectées du monde en matière d’environnement et de développement : Earthwatch, WaterAid et WWF. Ensemble, nous contribuerons à améliorer l’approvisionnement en eau, la préservation des bassins et la sensibilisation des populations, ce qui devrait se traduire par le programme dédié à l’eau le plus innovant jamais entrepris par un établissement financier. Les travaux ont débuté pour atteindre les objectifs à cinq ans. D’ici la fin 2017, avec l’aide de WaterAid, nous assurerons un approvisionnement en eau plus propre auprès de 1,1 million de personnes et des installations sanitaires à 1,9 million de personnes au Bangladesh, en Inde, au Népal, au Pakistan, au Ghana et au Nigeria. Ces initiatives contribueront à réduire la morbidité (due aux maladies) et la mortalité infantiles, et les dépenses de santé des communautés en général. Avec WWF, nous aiderons 1 500 petites et moyennes entreprises à s’attaquer aux risques liés à l’eau dans cinq grands bassins versants. Avec Earthwatch enfin, nous initierons des projets de recherche sur l’eau potable dans plus de 20 villes du monde. Dans le cadre de ce programme également, nous engagerons 7 500 collaborateurs HSBC dans la recherche sur l’eau et formerons 100 000 personnes supplémentaires au contrôle des ressources en eau potable. Aider les jeunes à concrétiser leurs ambitions En 2012, HSBC s’est engagé à apporter 15 millions USD supplémentaires à son programme éducatif mondial phare, Future First, qui vient en aide aux enfants en situation de grande précarité par le biais de projets éducatifs. Ce nouvel investissement permettra de soutenir plus de 50 projets dans 26 pays, ce qui porte l’engagement total de HSBC auprès de Future First à 40 millions USD sur 10 ans de 2006 à 2016. Depuis son lancement, Future First a permis à certains des enfants les plus marginalisés et les plus défavorisés du monde d’accéder à l’éducation et à l’apprentissage de l’autonomie, et donc à se construire un avenir meilleur. En partenariat avec SOS Villages d’Enfants et d’autres organisations locales à but non lucratif, ce financement supplémentaire profitera à 250 000 jeunes, ce qui porte leur nombre total à 750 000 depuis le lancement du programme Future First. En 2012, HSBC s’est engagé à apporter 15 millions USD supplémentaires à son programme éducatif mondial phare, Future First, qui vient en aide aux enfants en situation de grande précarité par le biais de projets éducatifs. Cette année, le périmètre du programme est étendu au Japon et à Malte, tandis que sa portée ne se limite plus aux jeunes défavorisés et marginalisés (enfants des rues, placés dans des institutions ou sans le soutien d’adultes bienveillants) et concerne désormais tous les enfants risquant de ne pas avoir accès à l’éducation ou à l’emploi. Parmi les projets figurent l’introduction d’un service social destiné aux enfants ”laissés-pour-compte“ des zones rurales de Chine occidentale, l’établissement d’un programme d’éducation et de développement pour les enfants des rues de la province chinoise de Guangdong, l’offre d’opportunités de formation et d’emploi aux jeunes citadins défavorisés de l’Etat indien de Gujarat, et l’aide au développement de compétences des jeunes à São Paulo, au Brésil. Au Royaume-Uni, nous avons annoncé un nouveau partenariat avec The Prince’s Trust Fairbridge Programme, qui aide les jeunes défavorisés qui ont abandonné leurs études à exploiter leur potentiel. HSBC investit 5 millions GBP sur cinq ans pour aider 3 000 adolescents de 13 à 17 ans qui ont été exclus de leur école ou risquent de l’être. L’objectif de ce programme est qu’au terme de leur suivi, au moins 85 % des participants aillent de l’avant, que ce soit en reprenant le chemin de l’école, en suivant une formation ou en trouvant un emploi. A Hong Kong, le JA Company Programme vise à développer l’aptitude des étudiants à diriger des entreprises. Ce programme de huit mois leur donne une occasion de créer et diriger leur propre société sous la houlette de conseillers bénévoles de HSBC. Outre l’acquisition de compétences nouvelles, les étudiants découvrent le monde de l’entreprise et améliorent leurs perspectives de carrière. Ce programme attire plus de 70 écoles par année et a profité à plus de 15 000 étudiants depuis 2003. HSBC a joué un rôle marquant puisque 600 collaborateurs ont participé bénévolement. HSBC joue un rôle précieux dans la société et notre approche évolue sans cesse, stimulée par les connexions entretenues avec nos clients et communautés. Pour de plus amples informations sur ces projets et sur la thématique du développement durable chez HSBC, veuillez consulter notre site Internet www.hsbc.com/citizenship/sustainability. Notre Rapport Développement Durable (Sustainability Report 2012) sera disponible en anglais à compter de la fin mai et sera aussi consultable sur le site Internet. Montant total des dons à la communauté en 2012 USD 120 M Autres 29 % Education 48 % Environnement 23 % HSBC en 2012 27 www.hsbc.com HSBC en ligne : restez connecté www.hsbc.com vous donne accès à un grand nombre d’articles et de vidéos. Le site diffuse les actualités HSBC, les opinions et les analyses. Il permet également de consulter les points de vue d’experts, d’analystes et de dirigeants, et fournit des analyses pertinentes et des informations sur le Groupe. News and insight (Actualités et analyses) Investor relations (Relations avec les investisseurs) Nos nouvelles rubriques News et Insight portent un regard incisif sur l’actualité. Les dirigeants de HSBC y font part de leur point de vue sur les forces qui remodèlent l’économie mondiale, de la progression continue des marchés à forte croissance à la transformation des logiques du commerce international. Consultez la rubrique Investor relations (relations avec les investisseurs) pour en savoir plus sur la stratégie, les plans de développement et les résultats financiers de HSBC. Les informations à l’intention des investisseurs et des actionnaires concernant nos quatre métiers globaux et nos activités dans le monde entier font l’objet de mises à jour régulières. Suivez les annonces boursières et le cours HSBC. http://www.hsbc.com/news-and-insight http://www.hsbc.com/investor-relations 28 HSBC en 2012 HSBC Holdings plc 8 Canada Square London E14 5HQ United Kingdom Telephone: 44 020 7991 8888 www.hsbc.com HSBC Holdings plc Annual Review 2012 Annual Report and Accounts 2012 HSBC Holdings plc 8 Canada Square London E14 5HQ United Kingdom Telephone: 44 020 7991 8888 www.hsbc.com HSBC Holdings plc Connecting customers to opportunities Connecting customers to opportunities HSBC Holdings plc Annual Report and Accounts 2012 HSBC en 2012 Photographies Des exemplaires supplémentaires de cette brochure (version anglaise uniquement) peuvent être obtenus sur demande écrite auprès de l’un des services suivants : Couverture ; pages 2-3 et 18-23 : Matthew Mawson Pour les personnes résidant en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique du Nord et du Sud : Global Communications HSBC Holdings plc Level 41 8 Canada Square Londres E14 5HQ Royaume-Uni Pour les personnes résidant dans la région Asie-Pacifique : Global Publishing Services The Hongkong and Shanghai Banking Corporation Limited 1 Queen’s Road Central Hong Kong RAS Page 6 Président du Groupe ; page 9 Conseil d’Administration : toutes les photographies sont de George Brooks, à l’exception des photos de Safra Catz, Joachim Faber et David Shaw réalisées par Patrick Leung Page 12 Directeur Général du Groupe : Patrick Leung Page 14 Group Management Board : toutes les photographies sont de Patrick Leung, à l’exception des photos de Stuart Gulliver, Iain Mackay, John Flint et Pam Kaur réalisées par George Brooks © Copyright HSBC Holdings plc 2013 Tous droits réservés Aucune partie de ce document ne peut être reproduite, conservée dans un système d’archivage ou transmise, sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, tant électronique que mécanique ou au moyen de photocopie, d’enregistrement ou de tout autre procédé, sans l’autorisation préalable écrite de HSBC Holdings plc. 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