HSBC in 2012

Transcription

HSBC in 2012
HSBC en 2012
Connecter les clients
aux opportunités
de croissance
Notre identité et nos activités
HSBC est l’un des premiers groupes de
services bancaires et financiers au monde, avec
environ 6 600 implantations situées aussi bien
sur des marchés arrivés à maturité qu’en forte
croissance. Nous sommes au service d’environ
58 millions de clients à travers nos quatre
métiers globaux : Banque de particuliers et de
gestion de patrimoine, Banque d’entreprises,
Banque de financement, d’investissement
et de marchés ainsi que Banque privée.
Notre réseau couvre 81 pays et territoires
en Europe, dans la région Asie-Pacifique,
au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique
du Nord et en Amérique latine. Notre ambition
est de faire de HSBC la première banque
internationale au monde.
Cotées sur les Bourses de Londres, Hong Kong,
New York, Paris et des Bermudes, les actions
de HSBC Holdings plc sont détenues par plus de
220 000 actionnaires dans 129 pays et territoires.
La vision de HSBC
Objectif
Valeurs
Stratégie
Résultat visé
Notre raison d’être
Tout au long de notre histoire,
nous avons accompagné nos
clients pour qu’ils saisissent
les opportunités de croissance,
où qu’elles se trouvent.
Nous contribuons à l’essor
des entreprises et à la prospérité
des économies et aidons
les individus à concrétiser
leurs aspirations et leurs rêves
et à réaliser leurs ambitions.
C’est notre rôle, notre
raison d’être.
Notre comportement et
le pilotage de notre activité
Nous agissons de manière
responsable et intègre :
Notre positionnement
géographique et concurrentiel
– un réseau international assurant
la connexion entre les marchés
en forte croissance et les
marchés développés
Faire de HSBC la première
banque internationale
Répartition du bénéfice
pro forma en 2012 :
– développer nos services
de Gestion de patrimoine
et investir dans les métiers
de Banque de particuliers,
uniquement sur les marchés où
nous serons à même d’atteindre
une rentabilité significative.
Rémunération
variable 11 %
– en faisant preuve de fiabilité
et en prenant les bonnes
décisions ;
– en étant ouverts à des idées
et des cultures différentes ; et
– en étant connectés aux
clients, aux instances
réglementaires et autres.
Report
à nouveau/
Fonds
propres
60 %
Dividendes
29 %
HSBC en 2012
Voir page 22
clients
Connecter les és
aux opportunit
ce
de croissan
Sommaire
Le financement du commerce international
a toujours été au cœur des activités de HSBC,
en particulier sur notre marché historique
de Hong Kong. Figurant aujourd’hui parmi
les plateformes les plus utilisées au monde
pour le transport de fret, l’aéroport international
de Hong Kong prend en charge plus d’un tiers
du commerce extérieur de Hong Kong.
Assurant aussi la liaison avec des villes du
monde entier, cet aéroport connecte le territoire
avec environ 50 villes de Chine continentale.
Pour en savoir plus sur la montée en puissance
économique de la Chine et l’importance
croissante de sa devise, le renminbi,
en particulier pour le règlement des
transactions, voir page 18.
1 Faits marquants en 2012
2 HSBC en bref : métiers globaux
4 HSBC en bref : régions
6Message du Président
du Groupe
11Notre approche : comment nous
gérons notre activité
12Présentation de l’activité par
le Directeur Général du Groupe
17 Notre stratégie
18 La stratégie en action :
18Faciliter l’internationalisation
du renminbi
20Financement du commerce
de matières premières
22Investissement dans
un marché prioritaire
24 Indicateurs clés de performance
26Développement durable :
établir des connexions durables
28 HSBC en ligne : restez connecté
Faits marquants en 2012
• Les revenus sous-jacents ont augmenté
de 7 %, portés par la Banque de
financement, d’investissement
et de marchés et la Banque d’entreprises,
mais les revenus publiés ont reculé de 5 %.
• Progrès significatifs dans la mise en œuvre
des priorités stratégiques, notamment
avec la vente et la fermeture de 26 activités
et investissements éloignés de notre cœur
de métier en 2012, facilitant ainsi la gestion
et le contrôle au sein de HSBC.
Résultat avant impôt
(publié)
• Réaffirmation de la place de HSBC parmi
les établissements bancaires les mieux
capitalisés au monde : selon notre
compréhension des futures exigences en
matière de fonds propres, nous sommes
bien positionnés dans la perspective de
l’entrée en vigueur de Bâle III.
• La solidité des fonds propres accroît la
capacité de croissance organique et nous
permet d’augmenter les dividendes versés
à nos actionnaires (8,3 milliards USD).
Solidité des fonds propres
au 31 décembre
USD 20,6 Mds 12,3 %
GBP 13,0 Mds
HKD 160,2 Mds
USD Mds
25
Ratio Core Tier 1
19,0
20,6
12,0
8,0
6,0
9,3
9,4
10,5 10,1
2 364 2 455
2 556
2 693
1 000
500
0
0
2008 2009 2010 2011 2012
2008 2009 2010 2011 2012
2 527
1 500
7,0
2,0
0
2 500
2 000
4,0
7,1
5
GBP 1 667 Mds
HKD 20 867 Mds
3 000
12,3
10,0
15
USD 2 693 Mds
USD Mds
%
14,0
21,9
20
10
Actifs
(publiés)
2008 2009 2010 2011 2012
Dividende par action ordinaire
(au titre de l’année)
Capitalisation boursière
au 31 décembre
Cours de l’action
au 31 décembre
USD 0,45
USD 194 Mds
GBP 6,47
USD Mds
GBP
HKD 81,30
10,00
American Depositary
Share USD 53,07
GBP 0,28
HKD 3,49
USD
1,0
GBP 120 Mds
HKD 1 506 Mds
200
199
194
180
0,8
0,6
0,4
8,00
150
0,64
0,34 0,36
0,41
0,45
100
136
114
0
6,51
6,47
4,91
2,00
0
2008 2009 2010 2011 2012
5,77
4,00
50
0,2
7,09
6,00
0
2008 2009 2010 2011 2012
2008 2009 2010 2011 2012
Sauf mention contraire, nos performances sont présentées et analysées sur une base publiée. Quand référence est faite au terme ”sous-jacent“
dans les tableaux et commentaires, l’information a été exprimée à taux de change constant (cf. page 25 de l’Annual Report and Accounts 2012),
après élimination de l’impact de la variation de la juste valeur, elle-même due à l’évolution des spreads de crédit de la dette propre de HSBC,
et après ajustement des impacts liés aux acquisitions et cessions (cf. page 28 de l’Annual Report and Accounts 2012).
HSBC en 2012
1
HSBC en bref
Métiers
globaux
Banque de particuliers
et de gestion de patrimoine
Vue d’ensemble et faits marquants
en 2012
HSBC fournit des produits et services
bancaires, allant des prêts et crédits
immobiliers aux comptes d’épargne et
comptes courants, à plus de 54 millions
de clients à travers le monde.
Les quatre métiers globaux de HSBC répondent aux besoins
variés de notre clientèle, des particuliers aux petites
entreprises en passant par les Etats et les institutions
financières. Pilotés à l’échelle mondiale, ils définissent leurs
stratégies conjointement avec nos zones géographiques dans
le respect des grandes lignes de la stratégie du Groupe.
Résultat avant impôt
par métier global 2012 (publié)
Résultat avant impôt
par métier global 2012 (sous-jacent)
USD 20 649 M USD 16 385 M
USD M
10 000
8 000
USD M
10 000
9 575
8 535 8 520
8 000
6 000
6 000
4 000
4 000
2 000
7 941
8 371
4 001
2 000
1 009
954
0
0
- 2 000
- 2 000
- 4 000
- 4 000
- 6 000
- 6 000
et Ba
de nq
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- 8 000
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(6 990)
- 8 000
(4 882)
Les chiffres sous-jacents ne tiennent pas compte de l’impact de la variation de la juste valeur, elle-même
due à l’évolution des spreads de crédit de la dette propre de HSBC, ni des ajustements des impacts liés
aux acquisitions et cessions (cf. page 28 de l’Annual Report and Accounts 2012). En revanche, ils tiennent
compte des éléments notables.
2
HSBC en 2012
En 2012, le résultat publié avant impôt
s’est établi à 9,6 milliards USD, contre
4,3 milliards USD en 2011. Cette hausse
témoigne des plus-values nettes
enregistrées sur plusieurs transactions
stratégiques, et notamment la vente pour
3,7 milliards USD de notre activité de
cartes de crédit et de services de banque
de détail et la cession des agences non
stratégiques aux Etats-Unis. Sur une base
sous-jacente, le résultat avant impôt
a augmenté de 3,1 milliards USD grâce
à la baisse des dépréciations pour risques
de crédit aux Etats-Unis, et de résultats
en hausse dans l’assurance à Hong Kong
et au Brésil. La poursuite de la réorganisation
du métier, conformément à notre stratégie
globale, nous a permis d’accélérer la
croissance des revenus sous-jacents dans
toutes les régions à forte croissance. Ces
facteurs ont été en partie compensés par
une augmentation des provisions au titre de
l’indemnisation des clients au Royaume-Uni.
Priorités stratégiques
Notre stratégie consiste à développer des
produits de banque de détail et de gestion
de patrimoine de grande qualité, y compris
ceux créés par nos entités d’assurance
et de gestion d’actifs, pour le compte de
nos clients particuliers sur des marchés
où nous avons la taille critique pour le faire.
Nous exploitons notre expertise internationale
pour améliorer notre service à la clientèle et
notre propre efficacité. Nous réorganisons
notre portefeuille d’activités à l’échelle
mondiale pour déployer notre capital et nos
ressources sur nos marchés stratégiques.
Banque d’entreprises
Vue d’ensemble et faits marquants
en 2012
La Banque d’entreprises de HSBC répond
aux besoins de plus de trois millions de
clients, des PME aux multinationales cotées
en bourse, dans plus de 60 pays. En 2012,
elle a obtenu la première place dans l’étude
sectorielle ”Financement du commerce
international 2012“ établie par le cabinet
Oliver Wyman.
Le résultat avant impôt en 2012 a progressé
de 7 % par rapport à 2011, enregistrant
ainsi un nouveau record à 8,5 milliards USD.
Sur une base sous-jacente, le résultat a
augmenté dans toutes les régions et les
dépôts des clients ont crû de 9 %. Nous
avons encore accru nos ressources en lien
avec la devise chinoise, le renminbi, dont
le statut de monnaie internationale est de
plus en plus reconnu par la communauté
financière. Par ailleurs, nous avons continué
à étoffer notre réseau de conseillers
clientèle internationaux, et avons poursuivi
la collaboration avec la Banque de
financement, d’investissement et de
marchés pour offrir à nos clients une
gamme diversifiée de produits (devises,
financement de projets, financement
du commerce international, etc.).
Priorités stratégiques
Nous renforçons notre position de leader du
financement du commerce international en
privilégiant les marchés à forte croissance,
en facilitant les échanges commerciaux et
de flux de capitaux dans le monde entier
et en accompagnant la croissance des PME
affichant des ambitions de développement
international. Nous collaborons avec les
autres métiers globaux de HSBC pour offrir
à nos clients les services du Groupe.
Global Banking and Markets*
Banque privée globale
Vue d’ensemble et faits marquants
en 2012
Vue d’ensemble et faits marquants
en 2012
Global Banking and Markets* offre des
solutions financières sur mesure aux
gouvernements, grandes entreprises et
investisseurs institutionnels du monde
entier. En 2012, le résultat avant impôt s’est
établi à 8,5 milliards USD, en hausse de
21 % par rapport à 2011. Le métier est bien
positionné pour exploiter le potentiel des
régions à forte croissance, avec des
résultats record à Hong Kong, dans le Reste
de l’Asie-Pacifique et l’Amérique latine.
Dans la droite ligne de notre stratégie
globale, nous avons continué à réorganiser
ce métier, en améliorant notre offre de
produits, en investissant et en recrutant sur
les marchés stratégiques de Hong Kong,
du Reste de l’Asie-Pacifique et d’Amérique
latine. Nous avons renforcé notre position
de leader des services de règlement
international en renminbi, en émettant la
première obligation libellée dans cette devise
en dehors du territoire souverain chinois.
Priorités stratégiques
Notre objectif consiste à devenir l’une des
premières banques de Grande clientèle en
continuant à déployer notre stratégie
reconnue axée sur les marchés émergents
et l’activité de financement. Nous avons fait
évoluer cette stratégie pour mettre l’accent
sur la connectivité, en mettant en valeur
le réseau de distribution étendu de HSBC.
Nous procédons à des investissements
ciblés pour offrir à notre clientèle
internationale une gamme intégrée
de produits et de services.
* Banque de financement, d’investissement
et de marchés.
La Banque privée globale accompagne les
particuliers et les familles fortunées dans
la gestion et la protection de leur patrimoine,
en les connectant aux opportunités de
croissance mondiales. En 2012, le résultat
avant impôt a progressé de 7 %, par rapport
à 2011, s’élevant à 1,0 milliard USD.
Néanmoins, sur une base sous-jacente,
le résultat avant impôt est resté globalement
inchangé. En effet, la diminution des charges
d’exploitation et des dépréciations pour
risques de crédit a été globalement
compensée par une baisse des revenus.
Conformément à notre stratégie, en 2012,
nous avons cédé ou fermé des activités non
stratégiques, notamment nos opérations
au Japon et notre activité de conseil en
immobilier au Royaume-Uni, afin de nous
concentrer sur les marchés prioritaires.
Désireux d’appliquer les normes les plus
élevées du secteur en matière de conformité
et de transparence, nous avons apporté de
nouvelles améliorations à notre cadre de
gestion des risques.
Priorités stratégiques
Nous déployons actuellement un nouveau
modèle opérationnel afin de gérer le métier
à l’échelle mondiale et de mieux répondre
aux besoins de nos clients. Nous allons axer
nos investissements sur les marchés
développés et en forte croissance les plus
attractifs dans le domaine de la gestion
de patrimoine, et ce afin de capter les
opportunités de croissance. En collaborant
avec la Banque d’entreprises, nous
cherchons également à accéder
à la clientèle d’entrepreneurs.
HSBC en 2012
3
HSBC en bref
Régions
Royaume-Uni
Allemagne
France
Suisse
Turquie
Chine continentale
Egypte Arabie
Saoudite
Taïwan
Inde
Hong Kong
Emirats
arabes unis
Vietnam
Malaisie
Indonésie
Singapour
Australie
Nos six zones géographiques partagent la responsabilité d’exécuter
les stratégies fixées par les métiers globaux. Elles incarnent
HSBC pour tous nos partenaires, qu’ils soient clients, instances
de régulation et collaborateurs. Elles allouent les capitaux, gèrent
l’appétence pour le risque, la liquidité et le financement par entité
juridique, et sont responsables de la performance des métiers
dans le cadre des business plans globaux.
Résultat avant impôt par zone
géographique 2012 (publié)
Résultat avant impôt par zone
géographique 2012 (sous-jacent)
USD M
12 000
USD M
12 000
USD 20 649 M USD 16 385 M
10 448
10 000
8 000
10 000
8 000
7 582
6 000
7 162
6 000
4 000
6 403
4 000
2 000
1 350
2 299 2 384
2 000
0
0
- 2 000
- 2 000
- 4 000
- 4 000
(3 414)
Europe
Hong Kong
Reste de
l’Asie-Pacifique
Moyen-Orient
et Afrique du Nord
Amérique du Nord
Amérique latine
699
Europe
Hong Kong
Reste de
l’Asie-Pacifique
1 380
2 240
(1 499)
Moyen-Orient
et Afrique du Nord
Amérique du Nord
Amérique latine
Les chiffres sous-jacents ne tiennent pas compte de l’impact de la variation de la juste valeur, elle-même
due à l’évolution des spreads de crédit de la dette propre de HSBC, ni des ajustements des impacts liés
aux acquisitions et cessions (cf. page 28 de l’Annual Report and Accounts 2012). En revanche, ils tiennent
compte des éléments notables.
4
HSBC en 2012
Europe
En 2012, nos opérations européennes
ont généré une perte avant impôt de
3,4 milliards USD. Sur une base
sous-jacente, le résultat avant impôt
s’établit à 699 millions USD, soit une baisse
de 930 millions USD par rapport à 2011,
en raison des provisions supplémentaires
au titre de l’indemnisation des clients
britanniques. Celles-ci ont néanmoins été
compensées en partie par l’augmentation
du résultat de la Banque de financement,
d’investissement et de marchés,
notamment dans les activités Crédit et Taux,
grâce à la contraction des spreads et au
regain de confiance des investisseurs.
Nous avons significativement avancé
dans la mise en œuvre de notre stratégie,
avec des économies de coûts durables
de 770 millions USD et la cession effective
de plusieurs activités non stratégiques,
ce qui nous a permis de mettre l’accent
sur les marchés de croissance prioritaires.
Sur notre marché domestique britannique,
nous avons augmenté notre part de marché
dans les nouveaux crédits à l’habitat
et nous avons continué à investir dans
nos opérations de la Banque d’entreprises.
Nous avons notamment renforcé le nombre
de conseillers clientèle internationaux et lancé
un fonds dédié aux PME pour accompagner
les entreprises qui se développent, ou
souhaitent se développer, à l’international.
Amérique du Nord
Les opérations de HSBC en Amérique du Nord
ont enregistré un résultat avant impôt de
2,3 milliards USD (contre 100 millions USD
en 2011), reflétant les plus-values enregistrées
sur plusieurs cessions. Sur une base
sous-jacente, la perte avant impôt a diminué
de 1,6 milliard USD. Cette performance
témoigne de la baisse des dépréciations
pour risques de crédit dans notre portefeuille
de crédits à la consommation en gestion
extinctive, qui a été compensée en partie
par l’augmentation des charges d’exploitation
due aux amendes et aux pénalités payées
dans le cadre du règlement du litige lié à nos
manquements passés en matière de lutte
contre le blanchiment d’argent.
Canada
Etats-Unis
Conformément à notre stratégie, nous avons
finalisé la vente des activités de Cartes de
crédit et de services de Banque de détail
ainsi que celle de 195 agences non
stratégiques. Nous avons également vendu
nos activités de courtage pour les particuliers
au Canada. Nous avons continué à
repositionner nos opérations pour donner la
priorité aux clients internationaux ; nous
avons notamment accru le nombre de
conseillers clientèle dans les zones à forte
connectivité internationale, comme la côte
Ouest, le Sud-Est et le Midwest des
Etats-Unis. Le résultat de nos activités de
financement du commerce international et
des services d’affacturage a augmenté aux
Etats-Unis, mais aussi au Canada où nos
opérations ont enregistré un résultat avant
impôt record de 1,1 milliard USD.
Amérique latine
Mexique
Nos opérations en Amérique latine ont
enregistré un résultat avant impôt de
2,4 milliards USD, en hausse de 3 % par
rapport à 2011, malgré une augmentation
des dépréciations pour risques de crédit.
Nous avons réussi à réduire sensiblement
la fragmentation de nos activités en
Amérique latine en fermant ou en cédant
des opérations sur des marchés non
stratégiques. Ces opérations et ces
mesures, qui ont vocation à améliorer notre
efficacité opérationnelle, nous ont permis
de réaliser de nouvelles économies
durables.
Brésil
Argentine
Représentation
Nos marchés domestiques
Nos marchés de croissance
prioritaires
Hong Kong
Reste de l’Asie-Pacifique
Moyen-Orient et
Afrique du Nord
Nos opérations à Hong Kong ont enregistré
un résultat avant impôt de 7,6 milliards USD,
en hausse de 30 % par rapport à 2011.
Nous avons conservé notre position de
leader sur le marché de l’assurance-vie, du
crédit hypothécaire résidentiel et des cartes
de crédit, et nous avons commencé à
proposer des comptes courants en renminbi
aux non-résidents. Dans la Banque
d’entreprises, nous avons mis à profit notre
connectivité internationale pour accroître les
revenus liés au commerce international de
10 %, en particulier en Chine continentale.
Nos opérations dans le Reste de l’AsiePacifique ont affiché un résultat avant impôt
de 10,4 milliards USD, en hausse de 40 %
par rapport à 2011. Toutefois, sur une base
sous-jacente, le résultat avant impôt
a baissé de 2 %. Nous avons enregistré
des avancées significatives sur plusieurs
opérations, notamment la cession de
notre participation dans Ping An et de nos
activités de banque de détail en Thaïlande,
ce qui nous a permis de nous concentrer
sur nos priorités stratégiques. Nous avons
encore investi dans le développement de
notre réseau de succursales en Chine
continentale ; fin 2012, nous possédions
141 points de vente HSBC Bank (Chine),
20 points de vente dans les zones rurales
et 46 points de vente Hang Seng Bank.
Nous avons accru notre participation dans
Bank of Communications et, ainsi, renforcé
la place de première banque étrangère en
Chine continentale de HSBC. En Malaisie,
HSBC détient désormais le réseau
d’agences le plus dense de toutes les
banques étrangères.
Dans la région Moyen-Orient et Afrique
du Nord, nos opérations ont enregistré un
résultat avant impôt de 1,4 milliard USD,
en recul de 10 % par rapport à 2011.
Nous avons saisi plusieurs opportunités
de croissance, en procédant notamment
à des acquisitions stratégiques à Oman et
aux Emirats arabes unis et en augmentant
les dépôts de la clientèle en Egypte.
Les résultats du métier de Gestion de
patrimoine se sont inscrits en hausse.
A Hong Kong, nous avons dominé le marché
des émissions obligataires libellées en
dollars de Hong Kong et avons consolidé
notre position parmi les banques
internationales les plus actives sur les
produits en renminbi offshore, avec
plusieurs opérations majeures pour le
compte de grandes multinationales.
Pour la cinquième année consécutive,
la banque a été désignée ”Best trade
finance bank in the Middle East and
North Africa“ par Global Trade Review,
témoignant du soutien apporté aux sociétés
exportatrices de la région. Nous avons
continué à simplifier nos opérations en
cédant des activités non stratégiques
et en réalisant des économies durables
de près de 70 millions USD.
La mobilisation de notre réseau mondial
nous a permis d’accroître les encours de
prêts et les revenus issus du financement
du commerce international. Nous
possédons désormais 14 bureaux dédiés
à la Chine à l’échelle mondiale.
HSBC en 2012
5
Message du Président du Groupe
Une année de défis
dans le secteur bancaire
Douglas Flint Président du Groupe
“Le secteur bancaire, dans
son ensemble, a été rappelé
à l’ordre et nous sommes
déterminés à jouer un rôle
actif pour redorer son image
et ainsi retrouver la confiance
de la société.”
6
HSBC en 2012
En 2012, la Direction a réalisé des progrès significatifs dans
la mise en œuvre des priorités stratégiques que lui avait confiées
le Conseil d’Administration. Parmi celles-ci, la restructuration
du Groupe, via des cessions et des fermetures ciblées et une
réorganisation interne, porte ses fruits. Sources de clarté et de
recentrage des activités, ces mesures ont permis de réaliser
des économies de coûts durables et ont libéré de nouvelles
ressources financières que nous pourrons investir dans les
meilleures opportunités.
Ces progrès sont d’autant plus remarquables qu’en 2012
le secteur bancaire, HSBC y compris, est resté confronté
à des difficultés persistantes et, bien souvent, sans précédent.
Le secteur bancaire, dans son ensemble, a été rappelé à l’ordre
et nous sommes déterminés à jouer un rôle actif pour redorer
son image et ainsi retrouver la confiance de la société. S’il est
justifié du point de vue économique, le plan de restructuration
permet également au Groupe d’apporter une réponse
aux défis posés par les médias et par les instances réglementaires
et politiques, et de répondre aux attentes de la société,
autant d’exigences qui ont une vocation unique : restaurer
la confiance de tous.
Des épargnants aux investisseurs, des régulateurs aux salariés,
des responsables politiques aux associations de défense des
consommateurs, nous devons tous veiller à ce que le modèle
économique bancaire soit équitable, transparent, durable et qu’il
réponde à son objectif premier, servir la société.
Il n’a jamais été aussi important de mettre le client au centre de
nos priorités et de trouver les moyens et les soutiens nécessaires
pour l’aider à satisfaire ses aspirations et ambitions financières.
Ne l’oublions jamais, notre principal objectif est là.
Au cours des deux dernières années, le Conseil d’Administration a été
mis à rude épreuve par les enquêtes sans précédent menées par les
instances réglementaires et les autorités judiciaires américaines.
J’ai présenté le contexte global de ces enquêtes, pour lesquelles
un accord a été trouvé en décembre, dans notre rapport semestriel.
La Direction met actuellement en œuvre toutes les mesures
nécessaires en vue d’améliorer notre dispositif de contrôle et,
en particulier, nous avons sensiblement renforcé les moyens
d’action du Conseil d’Administration en matière de supervision et
de gouvernance. Ces sujets sont traités plus en détail par la suite.
De façon encourageante, la perception externe des progrès réalisés
dans la mise en œuvre de nos priorités stratégiques progresse de
jour en jour. Cette reconnaissance de nos efforts, conjuguée à notre
exposition importante aux économies les plus dynamiques au
monde, a permis à l’action HSBC de dégager une performance
totale de 39 % au cours de l’année ; 7 % provenant des dividendes
versés et 32 % de l’appréciation du cours de bourse. En 2012,
la capitalisation boursière de HSBC a augmenté de 58 milliards USD
(passant de 136 milliards USD à 194 milliards USD), ce qui permet
aux actionnaires de bénéficier à nouveau d’une valorisation
supérieure aux capitaux initialement investis. HSBC reste l’une des
sociétés versant les dividendes les plus élevés de l’indice FTSE 100,
une performance qui, nous le savons, revêt une importance
particulière pour nos actionnaires.
La photo en couverture du Bilan d’activité illustre cette année
notre stratégie consistant à connecter les clients et les marchés.
La scène montre un terminal de fret dans l’aéroport international
de Hong Kong, qui a été classé comme le plus dynamique aéroport
dans le domaine du fret aérien international depuis 1996.
Aujourd’hui, les volumes commerciaux pris en charge par cet
aéroport représentent plus d’un tiers du commerce extérieur de
Hong Kong. Depuis son origine, HSBC est présent à Hong Kong
dans le financement et les services liés au commerce international,
présence qui demeure l’un de nos atouts majeurs. Les prévisions
de croissance du commerce en Asie et le rôle que peut y jouer
Hong Kong nous incitent à y accroître nos investissements.
Performances du Groupe en 2012
Les performances de HSBC en 2012 sont positives à plus
d’un titre. La majorité de nos principales lignes de métier en Asie,
en particulier à Hong Kong, ont continué à enregistrer des résultats
solides, avec une croissance satisfaisante des revenus sous-jacents.
Le regain de confiance du marché concernant la reprise économique
de la Zone euro a permis à la Banque de financement,
d’investissement et de marchés d’inverser la tendance en Europe.
Les cessions réalisées, la gestion extinctive de certains portefeuilles
aux Etats-Unis et les signes manifestes de redressement de
l’immobilier résidentiel ont entraîné une forte baisse des charges
pour dépréciation des crédits aux Etats-Unis.
Les progrès réalisés dans la gestion des coûts, faisant écho
au ralentissement de la croissance économique dans les pays
développés, ont également été encourageants. Contrebalançant
cette tendance positive, la demande de crédit est restée léthargique
dans toute l’Europe, la faiblesse des taux d’intérêt a continué
à réduire la valeur de notre bilan, très liquide, et les coûts liés
aux indemnisations des clients britanniques ont continué à peser
lourdement sur nos résultats au Royaume-Uni.
Le Directeur Général du Groupe présente en détail, pages 12 à 16,
les performances financières et les progrès réalisés dans le
déploiement de notre stratégie.
Les résultats publiés incluent d’une part l’augmentation des
bénéfices due aux cessions importantes réalisées en cours d’année,
et, d’autre part, l’impact des amendes et des pénalités infligées
dans le cadre de l’accord avec les instances réglementaires et les
autorités judiciaires américaines, et l’augmentation des provisions
au titre des indemnisations des clients britanniques. Lorsqu’il évalue
les performances de la Direction en vue de déterminer les montants
des bonus, le Conseil d’Administration exclut les plus-values de
cession mais tient compte des coûts liés aux règlements judiciaires
et aux indemnisations des clients.
Après analyse des résultats publiés et des performances financières
sous-jacentes, le Conseil d’Administration juge les résultats de
l’exercice 2012 positifs.
La baisse de 20 % du bénéfice par action (à 0,74 USD) par rapport
à 2011 est en grande partie due à une évolution défavorable
(- 9,1 milliards USD) de la juste valeur de la dette propre, dans
un contexte de resserrement des spreads de crédit, et à une
augmentation du taux d’imposition.
Les fonds propres du Groupe ayant été renforcés par l’augmentation
du report à nouveau et par le capital libéré à la suite des cessions
réalisées au cours de l’exercice, le Conseil d’Administration
a approuvé une hausse de 29 % du dividende final versé au titre
de l’exercice, à 0,18 USD par action, soit 0,04 USD de plus que
le dividende final versé au titre de l’exercice 2011. Le total des
dividendes distribués au titre de l’exercice 2012 s’établit à
8,3 milliards USD, soit 0,45 USD par action et 0,9 milliard USD
de plus qu’en 2011. Le Conseil d’Administration envisage également
de relever de 0,01 USD par action les dividendes trimestriels au titre
des trois premiers trimestres de 2013, à 0,10 USD par action.
Fin 2012, les fonds propres s’élevaient à 175 milliards USD, ce qui
représente une progression de 17 milliards USD ou d’environ 10 %
par rapport au début de l’exercice. Le ratio Core Tier 1 s’est amélioré
de 10,1 % à 12,3 % et le Groupe reste bien positionné pour
respecter le calendrier accéléré que souhaitent imposer les autorités
de régulation britanniques en matière de conformité aux exigences
renforcées de Bâle III.
“Les performances de HSBC en 2012
sont positives à plus d’un titre.
La majorité de nos principales lignes
de métier en Asie, en particulier
à Hong Kong, ont continué
à enregistrer des résultats solides,
avec une croissance satisfaisante
des revenus sous-jacents.”
Au cours de l’exercice 2012, le gouvernement britannique
a augmenté le taux de la taxe bancaire appliquée aux bilans
des banques domiciliées au Royaume-Uni. Pour HSBC, le coût
de cette taxe s’élève à 571 millions USD pour l’exercice en cours,
dont 295 millions USD se rapportent à l’activité bancaire hors
Royaume-Uni. Le montant ainsi prélevé en 2012, qui n’est pas
fiscalement déductible, représente 0,03 USD par action ordinaire ;
tel qu’indiqué lors de l’exercice précédent, ce montant, s’il n’avait
pas été prélevé, aurait été distribué aux actionnaires ou affecté
au renforcement des fonds propres.
Avancées sur les réformes réglementaires
Des progrès supplémentaires ont été réalisés en 2012, avec le
franchissement de nouvelles étapes clés dans le programme des
réformes réglementaires instauré par le G20 en réaction à la crise
financière. Au terme d’une longue période de consultation,
le Liquidity Coverage Ratio (ratio de couverture de liquidité) proposé
par le dispositif Bâle III a été ajusté afin de mieux refléter les
données historiques du secteur et de soutenir la liquidité des
banques sans peser inutilement sur l’offre de crédit.
HSBC en 2012
7
Message du Président du Groupe (suite)
La liste des banques désignées comme étant importantes sur le
plan systémique (globally significant) a été publiée et, sans surprise,
HSBC partage avec trois autres établissements la catégorie la plus
élevée. Des progrès substantiels ont été réalisés concernant la
clarification des approches possibles pour remédier à la défaillance
éventuelle d’une banque opérant dans plusieurs pays. L’une de ces
approches peut directement s’appliquer à l’organisation filialisée
retenue par HSBC.
Au sujet de la réforme structurelle des entités bancaires, le Groupe
présidé par M. Liikanen en Europe a soumis son rapport pour
examen, tandis que des projets alternatifs ont été proposés en
France et en Allemagne. Au Royaume-Uni, le gouvernement a suivi
la plupart des recommandations du document d’orientation de
la Commission indépendante sur les banques (Independent
Commission on Banking) et un projet de loi sur les services
financiers (réforme bancaire) devrait être approuvé au cours
du premier semestre 2013. Le gouvernement a fait part de son
intention de faire adopter un règlement d’ici la fin de la législature
actuelle, prévue en 2015, pour une entrée en vigueur du nouveau
dispositif d’ici 2019.
La principale modification structurelle que la législation doit intégrer
reste la séparation de certaines activités bancaires pour les clients
particuliers et les petites entreprises au sein d’une banque
clairement délimitée, possédant une autonomie financière et
organisationnelle. La très récente Commission parlementaire
britannique sur les normes bancaires a examiné le projet de loi
et recommandé, entre autres, de renforcer la délimitation en
donnant aux autorités de régulation les moyens d’imposer une
séparation totale si jamais les objectifs de ce cantonnement
n’étaient pas respectés.
“La principale modification structurelle
que la législation doit intégrer reste la
séparation de certaines activités bancaires
pour les clients particuliers et les petites
entreprises au sein d’une banque
clairement délimitée, possédant une
autonomie financière et organisationnelle.”
La tâche à accomplir demeure très vaste. Voici, parmi les principaux
thèmes, ceux sur lesquels la réglementation doit évoluer :
l’absorption accrue des pertes en mettant à contribution certaines
catégories de créanciers, le traitement de l’impact systémique des
contreparties centrales de compensation, la création d’une union
bancaire au sein de la Zone euro et la révision des modèles de
pondération du risque des actifs pour une meilleure transparence
et une plus grande homogénéité.
Enfin, la Commission parlementaire britannique sur les normes
bancaires passe actuellement en revue tous les aspects liés aux
pratiques, aux comportements et aux usages, en vue de formuler
des recommandations susceptibles d’aider à restaurer la confiance
envers les banques.
Nous sommes déterminés à travailler de manière constructive
avec le législateur et les régulateurs à la mise en œuvre de ces
propositions. Nous relevons toutefois deux sujets susceptibles
de poser problème.
Tout d’abord, après l’effort international majeur déployé dans
le cadre du programme du G20 visant à assainir et à harmoniser
les réglementations financières mondiales, et au vu de l’ampleur
des réformes actuellement en cours, il est assez incompréhensible
qu’un nombre croissant de pays semble désormais agir de façon
unilatérale, risquant ainsi de fragmenter des réglementations
mondialement homogènes et de balkaniser les ressources en
capital et en liquidité des banques.
Ensuite, nous pensons que l’envergure et le calendrier du
programme de réforme empêchent les investisseurs d’avoir
une bonne visibilité sur le rendement à long terme de leur
investissement dans le secteur.
8
HSBC en 2012
La résolution de ces deux problèmes, qui nécessitera coordination
et coopération entre les gouvernements, permettrait à notre secteur
d’être un acteur engagé de la relance de la croissance économique,
prioritaire dans la plupart des pays du monde.
Mise en œuvre des global standards
Le Conseil d’Administration est déterminé à adopter et à mettre
en œuvre les normes de conduite et de conformité les plus strictes
au sein de HSBC. Pour des raisons bien connues, ces deux
dernières années ont été extrêmement préjudiciables à la réputation
de notre groupe et à l’idée que nous nous faisions de nous-mêmes.
Nous avons été confrontés à de graves défaillances dans
l’application de nos règles internes et dans notre capacité
à identifier, et donc à prévenir, l’utilisation erronée ou abusive
du système financier au travers de nos réseaux. Notre stratégie
a été entièrement repensée afin que cela ne se reproduise plus.
Nous avons présenté des excuses sincères et sans réserve
à tous nos partenaires et payé le prix fort, en termes de sanctions
financières et de réputation ternie. Au-delà de ces excuses, il est
toutefois primordial de prendre des mesures pour empêcher toute
récidive. Sous la houlette de Stuart Gulliver, Directeur Général du
Groupe, la Direction pilote les initiatives afin de simplifier l’activité
et de renforcer la gestion et le contrôle des risques.
La réalisation de nos objectifs sera soumise à une validation
indépendante, qui sera assurée non seulement par le régulateur
dans ses contrôles récurrents, mais également par un contrôleur
indépendant qui rendra compte aux autorités britanniques
et américaines. Nous saluons cette exigence de rigueur
complémentaire, qui contribuera à l’amélioration et à la mise
en œuvre de nos global standards.
En vue de permettre au Conseil d’Administration d’exercer une
gouvernance encore plus étroite de ces initiatives, nous avons
annoncé la création d’un nouveau Comité du Conseil
d’Administration, le Financial System Vulnerabilities Committee
(Comité chargé des vulnérabilités du système financier) le
30 janvier 2013. Ce Comité assurera la gouvernance, la supervision et
l’orientation des politiques dans le cadre des contrôles et procédures
mis en place par HSBC pour identifier les secteurs où le Groupe,
et le système financier en général, peuvent se trouver exposés à la
criminalité financière ou à une exploitation frauduleuse du système.
Cinq experts issus des plus hautes instances du service public
font partie de ce comité. Parmi leurs compétences figurent la lutte
contre le crime organisé, le financement du terrorisme, le trafic
de stupéfiants, l’évasion fiscale et le blanchiment de capitaux,
ainsi que la collecte de renseignements et les systèmes de
paiement internationaux. Ils fourniront de précieux conseils et
recommandations, et auront surtout un rôle de critique pour ce
qui touche à notre démarche de renforcement de nos compétences
et d’application des normes les plus strictes. Le rapport du Conseil
d’Administration figurant dans l’Annual Report and Accounts
contient des informations complémentaires sur le parcours et
l’expérience de ces experts.
Conscient de la nécessité d’accroître son expérience et son
expertise, le Conseil d’Administration a également étoffé ses rangs
de spécialistes en la matière.
Notre Conseil d’Administration
1Sir Simon Robertson,
Deputy Chairman
(Vice-Président)
2Douglas Flint,
Group Chairman
(Président du Groupe)
3Stuart Gulliver,
Group Chief Executive
(Directeur Général
du Groupe)
4Iain Mackay,
Group Finance Director
(Directeur Financier
du Groupe)
5 Rona Fairhead
6 Marvin Cheung
7 Renato Fassbind
8 John Thornton
9 Sam Laidlaw
10 John Coombe
11 Joachim Faber
12 Jim Comey
13 Rachel Lomax
14 James Hughes-Hallett
15 John Lipsky
16 Laura Cha
17David Shaw,
Adviser to the Board
(Conseiller auprès du
Conseil d’Administration)
18 Safra Catz
19Ralph Barber, Group
Company Secretary
et Head of Corporate
Governance (Secrétaire
Général du Groupe
et Responsable de la
Gouvernance d’entreprise)
1
2
5
8
12
16
3
4
6
9
13
17
7
10
11
14
15
18
19
HSBC en 2012
9
Message du Président du Groupe (suite)
Changements au niveau du Conseil d’Administration
Fin 2012, nous avons fait nos adieux à Narayana Murthy, qui a quitté
le Conseil d’Administration après cinq années de travail exceptionnel.
En qualité de cofondateur de la société Infosys, dont il a longtemps
été Chief Executive Officer, Narayana a apporté une expertise
incomparable en matière de technologies, d’efficacité opérationnelle
et d’externalisation, ainsi qu’une connaissance approfondie
du marché indien et international, grâce à son expérience au sein
des conseils d’administration de plusieurs multinationales et
établissements de formation. Au nom du Conseil d’Administration
et des actionnaires, je souhaite exprimer notre profonde
reconnaissance et notre gratitude pour sa contribution à HSBC.
Nous avons le grand plaisir d’accueillir deux nouveaux
administrateurs au Conseil.
Renato Fassbind a rejoint le Conseil d’Administration le 1er janvier
dernier et siégera aux Comités d’Audit et de Rémunération.
S’appuyant sur une brillante carrière menée dans des entreprises
industrielles, des services et de la finance, Renato apporte une
vaste expertise dans le domaine international des affaires et
de la finance. Il est actuellement Vice-Président du Conseil de
Surveillance et membre des comités d’audit et de rémunération
de Swiss Reinsurance Company, il siège au Conseil de Surveillance
et au Comité d’Audit de Kühne + Nagel International AG, et il est
membre du Conseil de Surveillance de l’Autorité fédérale suisse
de surveillance en matière de révision.
Renato a quitté son poste de Directeur Financier et son siège au
Directoire de Credit Suisse Group en septembre 2010, des fonctions
qu’il occupait depuis 2004.
Jim Comey rejoint le Conseil d’Administration aujourd’hui et
intégrera le nouveau Financial System Vulnerabilities Committee
(Comité chargé des vulnérabilités du système financier). Jim apporte
une expérience exceptionnelle en matière de gouvernance,
acquise tant dans le secteur privé que public. Dans le secteur privé,
il a été Directeur Juridique de multinationales de renom et a occupé
d’éminentes fonctions dans le système judiciaire américain. Son
poste le plus récent dans le secteur privé était celui de Directeur
Juridique de Bridgewater Associates, LP ; il a aussi été Senior
Vice-President et Directeur Général de Lockheed Martin Corporation.
Au sein du secteur public, il a occupé la fonction de Deputy Attorney
General des Etats-Unis de 2003 à 2005, dans le cadre de laquelle
il était chargé de superviser les activités du Département de la
Justice, et il a présidé le groupe de travail de lutte contre la fraude
des entreprises (President’s Corporate Fraud Task Force). De 2002
à 2003, il a été US Attorney du District Sud de New York.
Le rapport du Conseil d’Administration contient des informations
complémentaires sur le parcours et l’expérience de ses nouveaux
membres aux pages 31 à 33.
Contribution sociale
Le rôle des banques dans la société suscite actuellement
un vaste débat. En effet, la prospérité économique nécessaire à la
construction d’une société harmonieuse dépend d’un financement
durable et de la confiance des acteurs dans le système financier.
L’engagement plus large que les banques jouent au sein de leurs
communautés locales est la pierre angulaire de cette confiance.
De nombreux collaborateurs de HSBC apportent une contribution
personnelle immense à leur communauté et je profite de l’occasion
qui m’est donnée ici pour leur rendre hommage. L’engagement
collectif de HSBC dans ces domaines concerne principalement
l’éducation et l’environnement et s’est élevé à quelque
120 millions USD en 2012.
En 2012, nous avons renforcé notre engagement en faveur des
jeunes défavorisés et vulnérables qui n’ont ni formation, ni travail.
Outre notre soutien à des organismes caritatifs locaux et
internationaux œuvrant dans ce domaine, nos collaborateurs
gèrent le programme Future First qui aide les enfants des rues,
les enfants placés en institutions et les orphelins à accéder
à l’éducation. En 2012, par exemple, 2 717 collaborateurs
de HSBC du monde entier se sont mobilisés bénévolement
pour élaborer et soutenir les initiatives mises en œuvre
dans le cadre de ce programme.
10
HSBC en 2012
Dans tous les pays où nous œuvrons, nous nous efforçons de plus
en plus d’impliquer nos collaborateurs afin de renforcer nos liens
avec les communautés au sein desquelles nous opérons.
En 2012 par exemple, 114 982 collaborateurs de HSBC ont consacré
724 650 heures au bénévolat.
L’année dernière, nous avons également lancé HSBC Water
Programme. D’une durée de cinq ans, cette initiative de
100 millions USD s’engage à aider les organismes Water Aid,
WWF et Earthwatch à fournir eau potable et installations sanitaires
aux communautés rurales défavorisées d’Asie et d’Afrique,
à sensibiliser les communautés locales à la gestion durable de
l’eau dans cinq grands bassins hydrographiques de la planète,
et à impliquer plus de 7 500 collaborateurs de HSBC auprès de
partenaires locaux pour résoudre les problèmes de gestion de l’eau
en zone urbaine et apprendre à effectuer les travaux de recherche
scientifique nécessaires.
“… la prospérité économique nécessaire
à la construction d’une société
harmonieuse dépend d’un financement
durable et de la confiance des acteurs
dans le système financier. L’engagement
plus large que les banques jouent au
sein de leurs communautés locales est
la pierre angulaire de cette confiance.”
Perspectives
On dit souvent que l’adversité rassemble, qu’elle permet aux
individus de tirer les leçons du passé et d’apprendre les uns
des autres pour tisser les liens qui assureront un avenir meilleur.
Je dirais que c’est ce qui s’est passé au sein de HSBC. L’année
dernière a été éprouvante pour chacun d’entre nous au sein
d’un groupe en pleine restructuration dans un contexte économique
de croissance en berne, confronté à des litiges et des défis en
matière de réglementation qui nous ont imposé de nouveaux
impératifs. Nos 270 000 collaborateurs ont dû faire face à une
situation inédite, devant gérer le contraste entre l’image du Groupe
et les relations qu’ils entretiennent avec leurs clients.
Il a été très positif de voir la manière dont tous les collaborateurs
se sont rassemblés, tournés vers l’avenir et engagés à tout mettre
en œuvre pour rétablir une réputation qui, nous en sommes tous
convaincus, peut nous permettre de sortir du lot. Au nom du
Conseil d’Administration, je voudrais remercier tous nos
collaborateurs pour leur engagement et leur dévouement.
Je voudrais également remercier nos clients, nos actionnaires, les
régulateurs et les dirigeants politiques qui, comme nous, estiment
que nous tiendrons nos engagements pour mieux servir les
communautés qui nous font confiance pour leurs besoins financiers.
Douglas Flint
Président du Groupe
4 mars 2013
Notre approche
Comment
nous gérons
notre activité
Notre structure de gouvernance, nos valeurs,
notre dispositif solide de gestion du risque
et notre engagement en matière
de développement durable déterminent
la manière dont nous pilotons notre activité,
et nous aident à créer de la valeur pour
nos actionnaires et nos clients.
Renforcer nos valeurs
La structure de gouvernance de HSBC a été définie de manière
à créer durablement de la valeur pour nos actionnaires. La stratégie
et l’appétence pour le risque de HSBC sont fixées par le Conseil
d’Administration, qui délègue la gestion quotidienne de l’activité
au Comité Exécutif du Groupe.
Dans la lignée de notre ambition de devenir la première banque
internationale du monde, nous aspirons à faire figure de référence
pour le secteur en matière de normes de conduite. Nous attendons
un comportement responsable et intègre de la part de l’ensemble
de nos collaborateurs dans l’exécution de leurs missions, en étant :
Le Conseil a mis en place des comités non exécutifs incluant
le Comité d’Audit du Groupe, qui supervise les questions relatives
à la publication d’informations financières, le Comité des Risques
du Groupe qui se consacre aux problématiques liées au risque,
le Comité des Rémunérations du Groupe, qui définit la politique
de rémunération et le salaire des cadres dirigeants, le Comité
de Nomination qui pilote le processus de nomination des membres
du Conseil, le Comité du Développement Durable, qui prodigue
des conseils relatifs aux sujets d’ordre environnemental, social
et éthique et, enfin, le Comité chargé des vulnérabilités du système
financier, qui supervise depuis peu les contrôles et les procédures
permettant : 1) d’identifier les domaines dans lesquels HSBC
pourrait être exposé à la criminalité financière ou à des abus de
système ; et 2) de veiller à ce que les exigences des instances
réglementaires et des autorités judiciaires soient respectées.
• fiables et en prenant les bonnes décisions ;
• connectés avec nos clients, les diverses communautés dans
lesquelles nous opérons, les instances de régulation et autres.
Ces valeurs sont au cœur non seulement de nos activités mais aussi
de nos programmes de sélection, d’évaluation, de reconnaissance
et de formation. Ces valeurs sont déterminantes pour notre
réputation, tout comme l’efficacité de nos initiatives visant à assurer
l’intégrité de HSBC.
Va
le
Notre approche
Gérer
nos risques
Ri
A l’image de tous les établissements de
services financiers, nous devons gérer les
ue
risques inhérents à notre activité. Nous cherchons
s
à les identifier, à les comprendre et à les gérer en
fonction de l’appétence prédéfinie pour le risque.
Le Groupe a placé au cœur de son approche un dispositif
solide de gouvernance des risques ainsi que la notion de
responsabilité, en confiant par exemple au Comité des Risques
la supervision de l’efficacité globale de la gestion des risques.
En fonction des recommandations de ce Comité, le Conseil valide
l’appétence pour le risque de HSBC.
sq
La solidité de notre bilan et la diversité de notre portefeuille de
prêts jouent un rôle clé dans la gestion de notre profil de risque.
Notre dispositif de gestion du risque facilite également
l’identification des risques actuels et émergents, et permet
d’aligner nos portefeuilles sur notre appétence pour le risque.
Forts de ces éléments, nous menons des tests de résistance
afin d’évaluer l’impact de ces risques.
en
td
urab
le
ce
an
rn
• ouverts à des idées et cultures différentes ; et
s
ur
Les fonctions et métiers globaux ont défini
des normes opérationnelles, de publication
d’informations financières et de reporting de
gestion qui seront appliquées dans l’ensemble
du Groupe HSBC.
Go
uv
e
Une gouvernance adaptée
Une entreprise
responsable
Voir pages 26-27
Les établissements financiers assument
des responsabilités non seulement vis-à-vis
m de leurs clients, de leurs actionnaires et de
pe
p
o
leurs collaborateurs, mais aussi à l’égard des
Dével
communautés élargies et de l’environnement global
dans lesquels ils opèrent. Pour HSBC, agir de manière
durable revient à inscrire le Groupe dans une perspective de long
terme en assumant ces responsabilités et en valorisant les relations
avec tous nos partenaires.
En connectant les clients aux opportunités commerciales, nous
contribuons également à la transition vers une économie plus sobre
en carbone. Nous avons décidé d’utiliser systématiquement des
critères environnementaux et sociaux dans notre processus d’octroi
de prêts dans les secteurs de la sylviculture et de l’énergie.
Nous nous sommes engagés à réduire d’une tonne nos émissions
de carbone afin de passer de 3,5 à 2,5 tonnes d’ici à 2020.
Nous cherchons également à contribuer au développement des
communautés dans lesquelles nous sommes présents, en
investissant essentiellement dans des programmes d’enseignement
et environnementaux, qui les aident à prospérer sur le long terme.
HSBC en 2012
11
Présentation de l’activité par le Directeur Général du Groupe
Développer
nos activités
Stuart Gulliver Directeur Général du Groupe
“La croissance de ces marchés
(prioritaires) a notamment
contribué à un résultat publié
avant impôt record pour la
Banque d’entreprises, qui a valu
à HSBC de conserver sa
première place dans le secteur
du financement du commerce
international.”
12
HSBC en 2012
HSBC a réalisé des progrès significatifs en 2012 malgré
un contexte opérationnel difficile caractérisé par une croissance
économique atone et des changements du cadre réglementaire.
Nous avons continué à déployer la stratégie définie en mai 2011,
annonçant la cession ou la fermeture de 26 activités ou
investissements non stratégiques, dépassant notre objectif
d’économies de coûts durables et en enregistrant des revenus
sous-jacents en progression dans la majorité de nos régions
à forte croissance. Nous avons également conclu un accord avec
les autorités américaines et la FSA relatif à des dysfonctionnements
passés en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et de
procédures de sanctions. Malgré la baisse de 6 % du résultat publié
avant impôt, qui s’établit à 20,6 milliards USD en 2012, le résultat
sous-jacent, qui comprend l’impact des amendes, des pénalités
et des provisions de 4,3 milliards USD au titre des indemnisations
des clients britanniques, a progressé de 18 %. Cette augmentation
est due essentiellement à la croissance des revenus, notamment
dans la Banque de financement, d’investissement et de marchés
et la Banque d’entreprises, ainsi qu’à la diminution des charges pour
dépréciation des crédits en Amérique du Nord. Nous considérons
ces performances comme satisfaisantes.
Notre stratégie repose sur un véritable sens du devoir : nous
positionner là où la croissance se trouve, assurer la connexion
des clients aux opportunités de croissance, aider les entreprises
à se développer, les économies à prospérer et les individus à réaliser
leurs ambitions. Cette démarche nous a donné une vision claire sur
le comportement à adopter, sur la manière de mener nos affaires
et sur notre positionnement concurrentiel et géographique.
Depuis 2011, nous avons mis en place une structure mondiale
cohérente, dotée d’une gouvernance forte et composée de
quatre lignes de métiers globales et 11 fonctions globales.
En 2012, nous avons continué à mettre en œuvre notre stratégie
afin de développer, restructurer et simplifier le Groupe HSBC.
L’activité a progressé en 2012, avec une croissance
du résultat sous-jacent dans la plupart de nos marchés prioritaires.
La croissance de ces marchés a notamment contribué à un résultat
publié avant impôt record pour la Banque d’entreprises, qui
a valu à HSBC de conserver sa première place dans le secteur
du financement du commerce international, comme mentionné
dans l’étude 2012 ”Oliver Wyman Global Transaction Banking“.
La collaboration entre la Banque d’entreprises et la Banque
de financement, d’investissement et de marchés a généré des
résultats bruts supplémentaires de plus de 0,1 milliard USD en 2012.
Les résultats de la Gestion de patrimoine ont augmenté de plus de
0,5 milliard USD, des efforts restent néanmoins nécessaires pour
atteindre nos objectifs stratégiques.
Nous avons poursuivi la restructuration de nos activités
aux Etats-Unis en 2012, en poursuivant la gestion extinctive
du portefeuille de crédit à la consommation et de crédit hypothécaire.
Cela s’est traduit par une baisse de 14 milliards USD de la valeur
des risques pondérés moyens et par une diminution de la perte
avant impôt, qui s’élève à 3,1 milliards USD, témoignant d’un recul
des charges pour dépréciation des crédits. A la suite de l’accord
conclu avec les autorités américaines et la FSA au mois de
décembre 2012, nous avons commencé à adopter des normes
globales afin que nos pratiques soient conformes aux standards
les plus élevés du secteur. Cette démarche sincère vise à protéger
l’intégrité de notre organisation et le système financier,
et à contribuer à la lutte contre la criminalité financière.
Nous avons encore simplifié la structure du Groupe en 2012,
en portant le nombre total de cessions ou de fermetures d’activités
et d’investissements non stratégiques à 47 depuis le début de
l’année 2011, dont quatre en 2013.
En 2012, nous avons finalisé la vente des activités de Cartes de
crédit et de services de Banque de détail ainsi que celle de nos
succursales dans l’Etat de New York, la cession ou la fermeture
de nos activités de Banque de détail en Thaïlande, au Honduras,
au Salvador et au Costa Rica, ainsi que les activités de courtage pour
les particuliers au Canada. En outre, nous avons annoncé la vente
de nos activités en Colombie, au Pérou, en Uruguay et au Paraguay.
Une fois que toutes ces opérations annoncées auront été finalisées,
nous aurons achevé le recentrage de la Banque de particuliers et de
gestion de patrimoine sur 20 de nos 22 marchés domestiques et
prioritaires, qui représentent 98 % du résultat avant impôt 2012
de la ligne métier (hors activité aux Etats-Unis de Cartes de crédit
et services de Banque de détail et le portefeuille américain
en gestion extinctive), ainsi que sur un nombre limité de larges
réseaux et de marchés moins importants.
En outre, nous avons conclu un accord en décembre 2012
portant sur la cession de notre participation dans Ping An pour
un montant équivalent à 9,4 milliards USD à payer en numéraire.
Cette transaction, qui s’est déroulée en deux étapes (décembre 2012
et février 2013), a généré une plus-value de 3,0 milliards USD.
En 2012, notre part dans les bénéfices de Ping An s’élevait
à 0,8 milliard USD.
Par ailleurs, nous avons continué à supprimer des niveaux
hiérarchiques superflus et à rationaliser les procédures, ce qui
s’est soldé par des économies de coûts durables supplémentaires
de 2,0 milliards USD. Ces mesures portent le total des économies
annualisées à 3,6 milliards USD, un niveau supérieur à notre objectif
cumulé d’économies durables depuis 2011, qui se situait dans
la fourchette de 2,5 milliards USD à 3,5 milliards USD. Grâce à ces
changements, le Groupe HSBC est désormais plus facile à gérer
et à contrôler.
Malgré les progrès enregistrés en 2012, le coefficient d’exploitation
(62,8 %) et le rendement des fonds propres (8,4 %) ne sont pas
conformes à nos objectifs. Ils ont été pénalisés par les provisions
passées au titre des indemnisations des clients britanniques
et par les paiements imposés par le règlement des enquêtes
susmentionnées.
La mise en œuvre de notre stratégie peut être significativement
créatrice de valeur pour HSBC. Nous sommes sur la bonne voie
et restons déterminés à concrétiser notre ambition : devenir
la première banque internationale.
“Par ailleurs, nous avons
continué à supprimer
des niveaux hiérarchiques
superflus et à rationaliser
les procédures, ce qui s’est
soldé par des économies de
coûts durables supplémentaires
de 2,0 milliards USD.”
Dès lors, nous investissons activement pour accéder à ce statut
compétitif différenciant à l’échelle internationale.
Dans la Banque de particuliers et de gestion de patrimoine, nous
avons accéléré la transformation de notre activité Gestion de
patrimoine, en investissant dans l’infrastructure afin d’améliorer le
service pour nos clients et, ainsi, accélérer notre développement.
Outre le déploiement de solutions technologiques qui ont contribué
à l’optimisation de notre offre de services de change, nous avons
mis en place des outils plus sophistiqués d’établissement de profils
de risque et de planification financière stratégique.
Dans la Banque d’entreprises, nous avons continué à investir
dans les régions en forte croissance afin de consolider le solide
réseau assurant la connexion des clients aux marchés développés
et en développement, à mesure qu’ils développent leurs activités
à l’international. Nous accordons beaucoup d’importance
à l’internationalisation croissante du renminbi. En 2012, nous avons
été la première banque à régler des opérations internationales en
renminbi sur les six continents. Grâce à notre présence dans plus de
50 pays, nous offrons à nos clients un avantage compétitif très
précieux compte tenu du rôle futur du renminbi dans le commerce
mondial et les flux d’investissement. Par ailleurs, nous avons
poursuivi le développement de notre réseau mondial de bureaux
dédiés à la Chine afin de couvrir nos marchés prioritaires,
qui représentent près de la moitié du PIB mondial. Ces bureaux
sont gérés par des experts sinophones qui ont pour mission d’aider
les entreprises de Chine continentale à identifier de nouvelles
opportunités de développement à l’étranger.
Au sein de la Banque de financement, d’investissement et de
marchés, nous avons procédé à des recrutements sélectifs en
vue de soutenir certains marchés stratégiques clés. Nous avons
poursuivi le déploiement efficace de nos plateformes actions
et change électronique, afin d’élargir notre gamme de produits.
A Hong Kong, nous avons dominé le marché des émissions
obligataires libellées en dollars de Hong Kong et nous avons été
le principal teneur de livres pour les obligations high yield en Asie
hors Japon. Nous nous classons désormais parmi les cinq premiers
courtiers sur actions à Hong Kong. Nous avons renforcé notre
position de leader sur le marché du renminbi en 2012, en participant
à plusieurs transactions clients importantes, et en émettant pour
notre compte la première obligation internationale libellée en
renminbi en dehors du territoire souverain de la Chine.
HSBC en 2012
13
Présentation de l’activité par le Directeur Général du Groupe (suite)
“En 2012, nous avons été la première
banque à régler des opérations
internationales en renminbi sur les
six continents. Grâce à notre présence
dans plus de 50 pays, nous offrons
à nos clients un avantage compétitif
très précieux compte tenu du rôle
futur du renminbi dans le commerce
mondial et les flux d’investissement.”
Grâce à ses ressources en Amérique latine, au Moyen-Orient et
dans la région de l’Asie-Pacifique, HSBC a été reconnu “Best Global
Emerging Markets Debt House” dans le cadre des Awards for
Excellence 2012 du magazine Euromoney, et également
“RMB House of the Year” aux Asia Risk Awards 2012.
Je souhaiterais remercier tous nos collaborateurs pour l’engagement
et la constance dont ils ont fait preuve au cours d’une année difficile
pour la banque. Ils ont su témoigner d’une réelle passion,
de leur fierté et de leur sens du devoir face aux échos critiques
et souvent terriblement embarrassants des médias, et je leur
adresse également toute ma reconnaissance pour leurs efforts.
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HSBC en 2012
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Revue de la performance du Groupe
• Le résultat avant impôt publié s’élève à 20,6 milliards USD,
soit 1,2 milliard USD de moins qu’en 2011. Ce chiffre inclut
5,2 milliards USD de variation défavorable de la juste valeur
de la dette propre, imputables aux spreads de crédit, alors
qu’en 2011 des variations favorables de 3,9 milliards USD avaient
été enregistrées. Ce différentiel de 9,1 milliards USD a été
compensé en partie par une hausse de 7,5 milliards USD au titre
des plus-values de cession d’activités, notamment la vente de
notre activité de Cartes de crédit et de services de Banque de
détail aux Etats-Unis et l’accord portant sur la cession de notre
participation dans Ping An.
• Le résultat avant impôt sous-jacent s’établit à 16,4 milliards USD,
en hausse de 2,5 milliards USD, due essentiellement à la
progression des revenus et à la contraction des charges pour
dépréciation des crédits et autres provisions pour risque de crédit.
Ces facteurs ont été en partie compensés par une augmentation
des charges d’exploitation, reflétant principalement le règlement
des enquêtes sur nos manquements passés en matière de lutte
contre le blanchiment d’argent et de procédures de sanction
et les provisions accrues au titre de l’indemnisation des clients
britanniques.
• Les revenus sous-jacents ont progressé de 7 %, portés par
la Banque de financement, d’investissement et de marchés,
où la majorité de nos activités s’est développée, notamment
l’activité Crédit et Taux en Europe, grâce à la contraction des
spreads et au regain de confiance des investisseurs, rassérénés
par les mesures de soutien des banques centrales à travers le
monde. La Banque d’entreprises a également enregistré une
croissance de ses revenus, dans la mesure où les prêts et
créances sur la clientèle ont progressé dans toutes les régions.
Plus de la moitié de cette croissance a été générée par nos
régions à forte croissance à Hong Kong, dans le Reste
de l’Asie-Pacifique et en Amérique latine, dopées par le
renforcement des prêts liés aux transactions commerciales.
Group Management Board
Notre Group Management Board, présidé par le Directeur Général
du Groupe et comprenant deux administrateurs dirigeants
et 12 Group Managing Directors, est responsable de la gestion
quotidienne de HSBC.
1Stuart Gulliver, Group Chief
Executive and Chairman
of Group Management
Board (Directeur Général
du Groupe et Président du
Group Management Board)
2Iain Mackay, Group Finance
Director (Directeur Financier
du Groupe)
3Brian Robertson, Chief
Executive, HSBC Bank plc
(Directeur Général,
HSBC Bank plc)
4Ann Almeida, Group Head
of Human Resources and
Corporate Sustainability
(Directeur des Ressources
Humaines et du
Développement Durable
du Groupe)
5Samir Assaf, Chief Executive,
Global Banking and Markets
(Directeur Général, Banque de
financement, d’investissement
et de marchés)
6Alan Keir, Global Head
of Commercial Banking
(Responsable mondial
de la Banque d’entreprises)
7Irene Dorner, President and
Chief Executive Officer,
HSBC USA (Président
Directeur Général,
HSBC USA)
8Stuart Levey, Chief Legal
Officer (Directeur Juridique)
9Marc Moses, Group Chief
Risk Officer (Directeur des
Risques du Groupe)
10Pam Kaur, Group Head of
Internal Audit (with effect
from 1 April 2013)
(Responsable de l’Audit
interne du Groupe (avec
effet au 1er avril 2013)
11Sean O’Sullivan, Group
Chief Operating Officer
(Directeur des Opérations
du Groupe)
12John Flint, Chief Executive,
Retail Banking and Wealth
Management (Directeur
Général, Banque de
particuliers et de gestion
de patrimoine)
13Antonio Losada, Chief
Executive, Latin America
and the Caribbean (Directeur
Général, Amérique latine
et Caraïbes)
14Peter Wong, Chief Executive,
The Hongkong and Shanghai
Banking Corporation Limited
(Directeur Général,
The Hongkong and Shanghai
Banking Corporation Limited)
Les dépôts des clients ont augmenté, car nos solutions de paiement
et de cash management ont encore soutenu la collecte. En outre,
la Banque de particuliers et de gestion de patrimoine a affiché une
croissance de ses revenus dans l’ensemble des régions à forte
croissance, en particulier à Hong Kong et en Amérique latine.
Ces facteurs ont été partiellement compensés par la baisse
des revenus de la Banque privée globale, où l’accent a été mis
sur le repositionnement du modèle économique et de la clientèle.
• Nous avons enregistré une croissance des encours publiés de
prêts et créances sur la clientèle de plus de 57 milliards USD
sur l’année, notamment au niveau des prêts immobiliers
résidentiels et des prêts à terme et liés aux transactions
commerciales. Les dépôts de nos clients ont augmenté de plus
de 86 milliards USD, ce qui nous permet de conserver un solide
ratio créances/dépôts de la clientèle de 74,4 %.
• Les coûts sous-jacents ressortent à 4,3 milliards USD
de plus qu’en 2011, un chiffre comprenant des paiements
de 1,9 milliard USD effectués à la suite de l’arrêt des enquêtes
sur nos dysfonctionnements passés en matière de lutte contre
le blanchiment d’argent et de procédures de sanction,
1,4 milliard USD de provisions supplémentaires au titre de
l’indemnisation des clients britanniques et de 0,6 milliard USD
de crédit non récurrent en 2011 lié à des engagements au titre
de régimes de retraite à prestations définies au Royaume-Uni.
Les charges d’exploitation ont également progressé sous l’effet
des pressions inflationnistes, par exemple au niveau des salaires
et des traitements dans certains de nos marchés d’Amérique
latine et d’Asie. Les autres augmentations sont imputables à des
investissements dans des initiatives stratégiques, notamment
certains projets d’expansion commerciale, à l’amélioration des
procédures et des ressources technologiques et enfin à des
dépenses accrues dans des dispositifs réglementaires et de
conformité, essentiellement aux Etats-Unis.
• Le coefficient d’exploitation publié s’est détérioré de 57,5 %
à 62,8 % et de 63,4 % à 66,0 % en termes sous-jacents, du fait
de la hausse des éléments de coût notables, telle que décrite
ci-dessus.
• Le rendement des fonds propres s’établit à 8,4 %, contre 10,9 %
en 2011, essentiellement du fait de la variation défavorable de
la juste valeur de la dette propre imputable aux mouvements
des spreads de crédit, d’une augmentation de la charge fiscale
et du renforcement des fonds propres moyens. De même,
le rendement avant impôt des risques pondérés du Groupe
s’établit à 1,8 % sur l’exercice 2012, et à 1,5 % en base
sous-jacente. Hors pertes de l’activité américaine de crédit
à la consommation et des encours de crédit liés à des activités
arrêtées de la Banque de financement, d’investissement et
de marchés, le rendement avant impôt des risques pondérés
est de 1,9 % en 2012 et 2,1 % en 2011.
• Le ratio Core Tier 1 a augmenté de 10,1 % fin 2011 à 12,3 %
fin 2012. Cette augmentation est due à la génération de capital
et à une réduction des risques pondérés engendrée par
la cession d’activités.
“La Banque de particuliers
et de gestion de patrimoine
a affiché une croissance de
ses revenus dans l’ensemble
des régions à forte
croissance, en particulier
à Hong Kong et
en Amérique latine.”
HSBC en 2012
15
Présentation de l’activité par le Directeur Général du Groupe (suite)
• En janvier 2013 a débuté dans certaines régions du monde
la mise en œuvre des nouvelles normes Bâle III, qui s’étalera
sur 6 à 10 ans. La FSA a toutefois fondé notre calcul d’objectif
de fonds propres pour 2013 en référence à la mise en œuvre
complète des exigences Bâle III. Dans les faits, cela raccourcit
de plusieurs années notre mise en conformité à ces nouvelles
normes par rapport à la réglementation européenne et à d’autres
banques d’envergure mondiale. En conséquence, nous nous
fixons à présent un objectif de fonds propres interne de 9,5 %
à 10,5 % dans une perspective de prise en compte intégrale
des exigences Bâle III.
• Le résultat net part du Groupe s’établit à 13,5 milliards USD,
dont 8,3 milliards USD de dividendes déclarés au titre
de l’exercice. A titre de comparaison, nos collaborateurs
ont perçu 2,9 milliards USD de rémunération variable
(nette d’impôt) en 2012.
• Le dividende par action ordinaire au titre de 2012 s’élève
à 0,45 USD, soit une hausse de 10 % par rapport à 2011, avec
un quatrième acompte sur dividende au titre de l’année 2012
de 0,18 USD par action ordinaire.
Global standards
En tant qu’organisation globale qui tire son activité de son réseau
international, nous reconnaissons avoir un rôle à jouer dans la
protection de l’intégrité du système financier. Pour y parvenir
efficacement, nous nous sommes engagés en avril 2012
à mettre en œuvre des contrôles de premier plan pour être en
mesure de lutter plus efficacement contre la criminalité financière.
Les normes de conformité les plus strictes sont en cours
d’adoption et de mise en œuvre au sein du Groupe HSBC et nous
avons déjà renforcé considérablement notre fonction Conformité.
Ce dernier emploie plus de 3 500 collaborateurs répartis dans le
monde entier et les dépenses dans ce domaine ont quasiment
doublé depuis 2010 et dépassent désormais 500 millions USD.
Nous avons créé deux postes de Direction – Global Head of
Regulatory Compliance (Responsable mondial de la conformité
réglementaire) et Head of Group Financial Crime Compliance
(Responsable mondial de la conformité en matière de criminalité
financière) – qui ont fait l’objet d’un recrutement en externe,
et nommé plusieurs responsables chevronnés dans la gestion des
problématiques juridiques et financières internationales afférentes.
Les règles de connaissance du client “Know Your Customer” sont
en cours de révision à l’échelle du Groupe et une politique plus
stricte de sanctions mondiales a été élaborée pour garantir que
HSBC ne travaille pas avec des acteurs illicites, quel que soit le pays
ou la devise. En outre, nous avons restreint la capacité des clients
à utiliser des sociétés d’actions au porteur pour ouvrir des comptes
ou effectuer des transactions auprès du Groupe HSBC afin de
mettre ce dernier à l’abri des risques inhérents à ce type de titres.
“Les normes de conformité
les plus strictes sont en cours
d’adoption et de mise
en œuvre au sein du
Groupe HSBC et nous avons
déjà renforcé considérablement
notre fonction Conformité.”
Nous avons également instauré un nouveau filtre, auquel
nous soumettons tous les clients existants et prospects,
qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises.
Ce sixième filtre est axé sur le risque de criminalité financière.
Ainsi, dans les zones où, pour des raisons pratiques ou
économiques, nous ne pouvons pas appliquer les normes mondiales
sur lesquelles nous nous sommes engagés, nous réduirons
sensiblement nos activités, voire nous y mettrons fin.
16
HSBC en 2012
Une telle politique est cohérente avec notre engagement
à adopter des global standards, à simplifier notre activité et nos
opérations, et à atténuer les risques associés à notre activité.
La mise en œuvre de ces global standards sera un aspect
fondamental de notre travail en 2013.
Perspectives
Malgré un contexte encore éprouvant pour les établissements
financiers, nos principales lignes de métier continueront
de récolter les fruits du redressement de la croissance économique
en Chine continentale et de ses effets bénéfiques sur les régions
à forte croissance. Selon nos estimations, les économies en
développement, Chine continentale en tête, devraient à nouveau
enregistrer une croissance solide de 5,4 % contre un rythme plus
mesuré de 1,0 % dans les économies développées. Nous tablons
sur une croissance de 8,6 % en Chine continentale en 2013.
L’économie américaine devrait poursuivre sa reprise progressive,
grâce au maintien des mesures d’assouplissement monétaire qui
soutiennent le redémarrage du marché immobilier. Cependant,
la reprise n’est pas encore suffisamment forte pour engendrer un
recul marqué du chômage. La croissance latino-américaine devrait
s’accélérer en 2013, portée entre autres par un léger rebond de
l’économie brésilienne. Le principal risque qui pèse sur l’économie
mondiale reste un bouleversement inattendu en Europe et une
aggravation de la crise de la dette souveraine. Nous restons
prudents concernant les perspectives européennes en raison
d’une demande limitée, d’une croissance en berne et de
l’incertitude politique et réglementaire.
Enfin, j’ai le plaisir d’annoncer que l’année a bien débuté pour
le Groupe. Nos résultats en 2013 comprendront un gain de dilution
de 1,2 milliard USD sur notre investissement dans Industrial Bank,
suite à son augmentation de capital par le biais d’une émission
auprès de tiers le 7 janvier. La vente de notre participation
dans Ping An a également généré une plus-value nette
de 0,6 milliard USD, ce qui compense la variation défavorable
de la juste valeur de cette vente à terme qui apparaît dans
nos résultats de 2012. Le 19 février 2013, nous avons annoncé
la vente de nos activités au Panama pour un montant
de 2,1 milliards USD.
Stuart Gulliver
Directeur Général du Groupe
4 mars 2013
Notre stratégie
Devenir
la première banque
internationale
En mai 2011, HSBC
a communiqué sa vision
stratégique à long terme
consistant à fixer où et
comment la Banque
voulait être présente.
Nous mesurons en
permanence sa pertinence,
sa mise en œuvre, tout en
informant régulièrement
les parties prenantes.
Etre en phase avec les tendances
à long terme
Orientation stratégique
Mise en œuvre
Notre stratégie s’inscrit dans la lignée de
deux tendances à long terme :
Sur la base de ces tendances à long terme
et de notre positionnement concurrentiel,
notre stratégie se décline en deux volets :
La mise en œuvre de cette stratégie
s’appuie sur les initiatives lancées à trois
niveaux afin de développer, de simplifier
et de restructurer le Groupe.
Commerce international
et flux de capitaux
Notre réseau au centre
des connexions mondiales
1. Développer HSBC
L’économie mondiale devient de plus
en plus connectée. La croissance des
échanges mondiaux et des flux de capitaux
transfrontières demeure supérieure à celle
du produit intérieur brut moyen. Les flux
financiers entre les pays et les régions
sont fortement concentrés. Au cours
de la prochaine décennie, 35 marchés
devraient selon nous centraliser 90 %
de la croissance du commerce mondial,
avec un degré de concentration similaire
pour les flux de capitaux transfrontières.
HSBC est bien positionné pour capter
la croissance des flux financiers
internationaux. Forts de notre présence
géographique mondiale et de notre gamme
de services, nous sommes idéalement
positionnés pour accompagner les
entreprises dans leur croissance (qu’elles
soient PME ou déjà devenues de grandes
entreprises internationales), mais aussi les
particuliers à mesure du développement
de leur patrimoine. Notre accès aux sources
de financement locales et notre gamme
de produits internationaux nous permettent
d’offrir à ces clients des solutions
différenciées et rentables. Nous mettrons
l’accent sur les échanges “Sud-Sud”,
qui connectent les économies à forte
croissance les unes aux autres.
Nous continuons à positionner HSBC sur la
voie de la croissance. Nous allons déployer
nos capitaux sur nos marchés domestiques
et nos marchés de croissance prioritaires,
accéder aux marchés à forte croissance
et couvrir toutes les grandes routes
du commerce international. Le Groupe
profitera d’une coordination renforcée
et de recommandations croisées accrues
entre les quatre métiers globaux
de HSBC, servant un objectif commun :
la maximisation des opportunités
de croissance des revenus.
Développement économique
et création de richesse
Gestion de patrimoine et
gestion privée à l’échelle locale
D’ici 2050, le poids des économies dites
aujourd’hui “émergentes” aura, selon
nous, été multiplié par cinq, porté par
les tendances démographiques et
l’urbanisation, et il sera ainsi plus important
que celui des pays développés.
A cette date, 19 des 30 économies
les plus importantes seront des marchés
actuellement considérés comme
“émergents”.
Le potentiel de mobilité sociale et de
création de richesse dans les marchés
en forte croissance sera générateur de
demande de services financiers, que nous
satisferons via nos métiers de Gestion
de patrimoine et de Banque privée.
Nous investirons dans les métiers de
Banque de détail, uniquement sur des
marchés où nous pourrons atteindre
une rentabilité significative.
2. Simplifier HSBC
Nous rendons HSBC plus simple à gérer
et à contrôler. Depuis le début de l’année
2011, nous avons annoncé 47 transactions
dans le cadre de la cession d’activités
non stratégiques et avancé dans nos
programmes d’amélioration de notre
efficience organisationnelle.
3. Restructurer HSBC
Nous restructurons certaines activités
afin de nous adapter à un environnement
en pleine mutation. Notre métier de
Banque de financement, d’investissement
et de marchés est en cours de réduction
de ses expositions historiques au risque de
crédit. Nous sommes en train de refondre
nos opérations aux Etats-Unis afin de nous
focaliser sur notre cœur de métier,
c’est-à-dire le service aux entreprises
internationales. La Banque privée globale
se concentre sur les marchés prioritaires et
l’optimisation des normes opérationnelles,
comme le renforcement des dispositifs
de conformité et de gestion des risques.
HSBC en 2012
17
La stratégie en action
Alors que la puissance économique chinoise
grandit, sa devise, le renminbi (RMB), occupe
une place de plus en plus prépondérante
au niveau des règlements de transactions,
de l’épargne et de l’investissement.
HSBC est la première banque internationale
dans les services en renminbi dans le monde
entier ; avec son réseau mondial d’agences,
le Groupe est très bien positionné pour aider
les clients à tirer parti du rôle croissant de cette
devise dans l’économie mondiale.
L’aéroport international de Hong Kong est la plateforme de fret
aérien la plus active du monde ; elle a vu passer environ quatre
millions de tonnes de fret en 2012, soit plus d’un tiers de la
valeur totale du commerce extérieur de la Région Administrative
Spéciale de Hong Kong. Base de Cathay Pacific Airways,
compagnie aérienne nationale de Hong Kong, l’aéroport
accueille plus de 50 millions de passagers chaque année.
Situé à Chek Lap Kok sur l’île de Lantau, l’aéroport constitue
également le principal point d’accès à la Chine, témoignant des
relations étroites unissant Hong Kong et la Chine continentale.
Plus de 100 compagnies aériennes assurent des vols à partir
de Hong Kong à destination d’environ 170 villes du monde entier,
dont environ 50 destinations vers la Chine continentale.
Face à la multiplication des connexions économiques entre la Chine
et le reste du monde, le gouvernement prend des initiatives en vue
d’internationaliser sa devise. Le commerce est le principal moteur
de cette internationalisation. D’ici 2015, le renminbi devrait, selon les
prévisions, se classer parmi les trois premières devises utilisées dans
les échanges mondiaux et représenter environ 2 000 milliards USD
dans les transactions commerciales chinoises. Le renminbi rentre
de plus en plus dans les mœurs pour quiconque effectue des
transactions avec la Chine ou y investit. Plusieurs grandes firmes
multinationales ont levé des capitaux en renminbi ; les banques
centrales de pays tels que la Corée du Sud, la Malaisie, le Koweït et
le Nigeria détiennent des renminbi dans leurs réserves de change,
et la demande en faveur de comptes bancaires pour les particuliers
libellés en renminbi grandit dans la région de l’Asie-Pacifique,
y compris l’Australie, les Philippines et la Corée du Sud.
HSBC a été la première banque à recourir au renminbi pour
le règlement des transactions dans six continents. Nous avons lancé
la première introduction en Bourse en renminbi du monde en 2011.
En 2012, nous avons émis la première obligation internationale
libellée en renminbi hors de la Chine et de Hong Kong.
L’essor continu du renminbi semble destiné à devenir
une thématique majeure du 21e siècle.
Faciliter
l’internationalisation
du renminbi
18
HSBC en 2012
En couverture, ci-dessus
et à droite : Hong Kong
Air Cargo Terminals Limited,
l’un des principaux
opérateurs de fret aérien et
client de HSBC, fonctionne
24 heures sur 24 tous les
jours de l’année, traitant
une part considérable
du fret qui transite par
l’aéroport international de
Hong Kong à Chek Lap Kok.
Les installations de
manutention du fret
du terminal, à la pointe
de la technologie, sont
utilisées par environ
100 compagnies aériennes
internationales
et régionales.
HSBC en 2012
19
La stratégie en action
Le voyage des fèves de soja, d’une
plantation située au Brésil jusque
sur un marché en Chine, est tout à fait
représentatif des flux d’échanges de
matières premières qui alimentent
la croissance économique mondiale.
HSBC propose des financements aux
producteurs, aux négociants et aux
importateurs à chaque étape de ce voyage
– contribuant à stimuler les échanges
commerciaux mondiaux.
Financement
du commerce
de matières
premières
Jeunes plants de soja dans une vaste plantation située dans l’Etat du Mato Grosso, au Brésil.
20
HSBC en 2012
HSBC a été fondé il y a près de 150 ans en vue de financer le
commerce entre l’Est et l’Ouest. Aujourd’hui encore, nous sommes
la première banque commerciale du monde disposant d’atouts
majeurs dans les marchés émergents à forte croissance d’Asie,
d’Amérique latine et du Moyen-Orient. Ce réseau nous confère un
avantage concurrentiel certain pour ce qui est du financement du
commerce de matières premières, dont le point de départ se situe
habituellement dans les marchés émergents, où les matières
premières et les cultures sont produites, extraites ou exploitées.
Les matières premières utilisées dans les secteurs du pétrole
et de l’énergie, des métaux et des produits agricoles alimentent
la croissance économique et représentent désormais quelque 30 %
de la totalité des flux d’échanges internationaux. Les équipes
Matières premières et Financements structurés de HSBC ont été
réparties dans les principaux carrefours commerciaux de l’Europe,
du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Amérique latine afin de servir
les clients à chaque étape du commerce de matières premières.
Prenons par exemple le commerce des fèves de soja. Cette culture
polyvalente n’est pas seulement un ingrédient essentiel et riche en
protéines des régimes asiatiques, elle est également largement
utilisée dans les aliments transformés et, au niveau de l’alimentation
animale, dans le monde entier. HSBC propose ses services à
environ 70 clients du secteur des fèves de soja au Brésil, y compris
les grands producteurs de l’Etat du Mato Grosso, au début de la
chaîne d’approvisionnement. Nous nous assurons au préalable que
ces clients n’ont pas d’impact inacceptable sur les populations
locales ou sur l’environnement, en particulier en termes de
destruction de la forêt amazonienne.
Le Brésil est le deuxième producteur mondial de fèves de soja (après
les Etats-Unis). A l’autre bout de la chaîne d’approvisionnement, la
Chine est le premier importateur mondial de fèves de soja. Elle en
consomme chaque année plus de 20 millions de tonnes, soit environ
70 % des exportations brésiliennes. En Chine, les clients entreprises
de HSBC sont à l’origine de plus de 50 % des importations de fèves
de soja du pays.
Généralement, un producteur brésilien vend ses fèves de soja à des
négociants en matières premières rattachés à une plateforme
commerciale telle que Genève ou Singapour. Le négociant vend les
fèves, qui sont ensuite acheminées en Chine où elles sont raffinées
avant d’être de nouveau vendues. Au début de la chaîne, HSBC
fournit des financements préalables à l’exportation, qui aident les
producteurs à investir dans des semences, des engrais et des
machines-outils. En fin de chaîne, nous apportons la garantie que les
paiements seront effectués à la livraison. Nous pouvons également
identifier des partenaires commerciaux potentiels pour nos clients
et les aider à établir des connexions à l’échelle internationale.
Un étal de marché à Hong Kong vendant du tofu,
nourriture chinoise populaire élaborée avec des fèves de soja.
HSBC en 2012
21
Investissement dans
un marché prioritaire
22
HSBC en 2012
La stratégie en action
L’une des principales opérations de financement
de projet réalisée par HSBC en 2012 a été
la fourniture d’une solution financière innovante
à un client international du secteur des
infrastructures, désirant construire une centrale
au charbon équipée de technologies de pointe,
afin de satisfaire durablement les besoins
énergétiques de la Malaisie.
La Malaisie est un marché émergent clé pour HSBC, avec une
croissance économique de plus de 5 % en 2012 et un rythme
de croissance similaire prévu pour 2013. Afin de garantir
une croissance économique soutenue sur le long terme,
le gouvernement a conçu une stratégie consistant à développer
encore davantage les infrastructures du pays, notamment
dans le domaine de la production d’électricité.
Malakoff Corporation Bhd, client de HSBC et principal producteur
d’énergie indépendant de Malaisie, construit une nouvelle centrale
électrique très moderne de 1 000 mégawatts sur son site
de Tanjung Bin, dans l’Etat du Johor (cf. photos). Témoignant de
nos capacités internationales, les experts régionaux de HSBC en
Financement de projets basés à Hong Kong, en Malaisie et à
Singapour ont agi en qualité de conseillers financiers pour ce projet de
2,2 milliards USD, déployant une solution de financement sur mesure
et innovante incluant une obligation islamique, des prêts bancaires
en double devise et un crédit relais participatif. Illustrant la capacité
de HSBC à bâtir une offre multiproduits, différentes équipes issues
de la Banque de financement, d’investissement et de marchés,
spécialisées dans le financement de projets, les marchés de capitaux,
le financement d’entreprises, le cash management et les produits de
trésorerie, ont collaboré afin de formuler une proposition unique et
homogène répondant aux besoins de financement globaux du projet.
Un consortium dirigé par un autre client de HSBC, Alstom Power,
construit la centrale – un exemple de la capacité de HSBC à connecter
un client européen à un investissement sur un marché émergent.
Malgré sa contribution au changement climatique, le charbon
conservera sa place dans le futur bouquet énergétique, en particulier
dans les pays disposant d’un panel limité d’options énergétiques.
Consciente qu’il faut parvenir à un équilibre entre le développement
et la promotion d’une économie sobre en carbone, HSBC est devenue
en 2011 la première banque à fixer des seuils d’intensité carbone
pour les transactions.
Lorsque la centrale Malakoff entrera en fonction en 2016, elle sera
l’une des premières en Malaisie à utiliser une technologie de
chaudière “ultra-supercritical”, avec une intensité de carbone
estimée de 784 grammes de dioxyde de carbone par kilowattheure,
largement en dessous de la norme HSBC de 850 pour les pays en
développement et bien plus propre que la moyenne des centrales au
charbon d’Asie. En aidant ses clients à se tourner vers des systèmes
de production d’électricité plus efficients, HSBC joue un rôle actif
dans la transition vers une économie à faible intensité de carbone.
En 2012, notre position de premier plan dans les projets
d’infrastructures asiatiques a été reconnue : HSBC a été désignée
Best Asian project finance bank (Meilleure banque de financement de
projets en Asie) par le magazine Project Finance International et la
transaction avec Malakoff a remporté de nombreuses récompenses,
y compris celle du magazine Asiamoney saluant le Project finance deal
of the year (Opération de financement de projet de l’année).
A Johor, en Malaisie, la construction est bien entamée sur le site
de la nouvelle centrale au charbon de Malakoff, qui utilisera la toute
nouvelle technologie de chaudière ”ultra-supercritical”.
Photo principale : les ouvriers soulèvent des tubages en acier après
le bétonnage d’une immense colonne enfouie pour la fondation
de la cheminée de la centrale.
Photo bas page 22 : ces grosses colonnes filées sont positionnées
pour être enfoncées dans le sol afin de former les fondations
de la centrale.
A gauche : les ouvriers assemblent des grillages de tiges d’acier avant
de les insérer dans les trous de forage dans lesquels le béton sera
coulé. Les trous de forage sont tapissés de tubes d’acier afin de former
des colonnes enfouies, utilisées pour les fondations de la centrale.
HSBC en 2012
23
Indicateurs clés
de performance
Le Conseil d’Administration
et le Group Management
Board – notre comité de
management exécutif
en charge de la gestion
quotidienne du Groupe
sous l’autorité du Conseil –
surveillent les progrès
accomplis par HSBC par
rapport à ses objectifs
stratégiques. Ces progrès
sont évalués au regard de
nos objectifs stratégiques,
de notre plan annuel
et de nos performances
historiques, à l’aide
d’indicateurs financiers et
non financiers. Les données
figurant sur ces deux pages
constituent nos indicateurs
clés de performance
financiers et non financiers.
Stratégie Restructurer HSBC :
optimiser nos méthodes d’allocation de capital
Rendement des fonds propres
moyens
Ratio de fonds propres Core Tier 1
%
15
%
15
12
9,5
9
6
4,7
12,3
12
10,9
8,4
6
5,1
3
9,4
9
10,5 10,1
7,0
3
0
0
2008 2009 2010 2011 2012
Indicateur : (en pourcentage) résultat
attribuable aux actionnaires divisé par les fonds
propres moyens.
Objectif : maintenir un rendement à moyen
terme compris entre 12 % et 15 %.
Résultat : le rendement des fonds propres
moyens est resté en dehors de notre
fourchette cible et s’est établi à 2,5 % en
dessous de son niveau de 2011. Cette
sous-performance s’explique essentiellement
par l’évolution défavorable de la juste valeur
de la dette propre, imputable à l’amélioration
de nos spreads de crédit, alors que cette
évolution s’était avérée favorable en 2011,
ainsi que par une augmentation de la charge
fiscale et des fonds propres moyens.
2008 2009 2010 2011 2012
Indicateur : (en pourcentage) ratio des fonds
propres Core Tier 1 composés des actions
ordinaires et intérêts minoritaires liés, après
déductions et ajustements réglementaires,
par rapport au total des risques pondérés.
Objectif : maintenir des fonds propres solides
pour contribuer au développement des activités
et respecter à tout moment les exigences de
fonds propres réglementaires.
Résultat : la hausse du ratio de fonds propres
Core Tier 1 à 12,3 % est imputable à la génération
de capital et à la réduction des risques pondérés
résultant de la cession d’activités, notamment
celle de l’activité américaine de Cartes de crédit
et de Services de banque de détail et de notre
participation dans Ping An.
Stratégie Développer HSBC :
continuer à identifier les sources de croissance
Croissance des revenus nets
du coût du risque
Croissance du dividende
par action ordinaire
Recommandations clients
%
40
%
20
%
100
37
30
20
0
- 20
- 0,2
-8
80
- 10
60
- 20
40
- 40
- 30
2008 2009 2010 2011 2012
Indicateur : (en pourcentage) augmentation
du produit net bancaire publié après charges
pour dépréciation du risque de crédit par
rapport à l’année précédente.
Objectif : générer une croissance régulière
des revenus nets du coût du risque.
Résultat : les revenus nets du coût du risque
publiés se sont avérés globalement conformes
à ceux de 2011. Sur base sous-jacente,
la croissance des revenus s’est accélérée,
notamment dans la Banque de financement,
d’investissement et de marchés et la Banque
d’entreprises, et les charges pour dépréciation
du risque de crédit se sont allégées,
notamment en Amérique du Nord.
24
10
Objectif de 75 %
Banque de
particuliers et de gestion
de patrimoine
38 %
- 30
- 30
- 40
6
0
11
10
- 10
14
10
HSBC en 2012
- 50
- 29
- 47
2008 2009 2010 2011 2012
Indicateur : augmentation (pourcentage)
annuelle du dividende par action par rapport
à l’année précédente, calculée sur les
dividendes payés au titre de l’exercice
auquel ils se rapportent.
Objectif : générer une croissance soutenue
du dividende par action.
Résultat : les dividendes par action ont
augmenté de 10 %.
20
0
2012
Indicateur : nous mesurons la satisfaction de
nos clients au travers d’une étude de marché
indépendante réalisée auprès de clients
de la Banque de détail sur une sélection
de pays, à l’aide d’un indice spécifique de
recommandation client permettant d’évaluer
la performance. Nous comparons nos
performances à celles de nos principaux
concurrents pour chaque marché et
définissons des objectifs de performance
sur la base de nos homologues bancaires.
Objectif : l’objectif du Groupe est que 75 %
de tous les marchés (sur la base de leurs
revenus pondérés) atteignent leurs cibles en
matière d’indice de recommandation client.
Stratégie Simplifier HSBC :
une organisation rationalisée et axée sur nos valeurs
Ratios de concours à la clientèle
rapportés au financement de base
■ 2010
■ 2011
■ 2012
%
120
100
103 106
100
86
70
75 73
(2012 : coefficient d’exploitation à périmètre constant 66,0 %)
Bénéfice non dilué
par action ordinaire
%
70
USD
1,0
60
98
80
Coefficient d’exploitation
78
89 86 91
60
40
Ro
ya HS
Th
um B
e
C
H
Sh on e-U
ni
an gk
o
gh n
ai g
B a
Co an nd
rp kin
or g
at
io
n
H
SB
C
U
SA
Au
tre
s
en
tit
és
Résultat : la Banque de particuliers et de
gestion de patrimoine n’a pas réalisé son
objectif de 75 %, sous l’effet de problèmes liés
à la réputation dans certains de nos principaux
marchés développés, qui ont affecté la
perception qu’ont eu les clients de la banque
au troisième trimestre 2012. Nous avons
observé un bon redressement au quatrième
trimestre mais, en prenant en compte la
position annuelle moyenne globale, nous
n’avons atteint qu’un niveau de 38 %
(exprimés en revenus pondérés). Un objectif
de 55 % aurait pu être réalisé à deux points
près (sur une échelle de 100 points).
Pour la Banque d’entreprises, nous avons
modifié nos mesures en 2012 afin que la
satisfaction de nos clients puisse rendre
compte de l’axe stratégique de l’activité.
Auparavant, nous n’avions interrogé que les
petites entreprises clientes, sur un nombre
limité de marchés et nous avions mesuré la
recommandation des clients. Pour l’exercice
2012, nous avons introduit une nouvelle
mesure de notre performance au travers d’une
enquête sur ”l’engagement de la clientèle“
confiée à un tiers. Cette nouvelle dimension
nous permet d’avoir une vision plus complète
de notre performance pour l’ensemble de nos
segments Banque d’entreprises et nous
fournira une référence concurrentielle dans
13 de nos principaux marchés. Par conséquent,
en 2012, nous avons fixé des valeurs de
référence et non des objectifs. Nous définirons
des objectifs pour 2013 et rapporteront
les résultats.
0,8
30
0,4
20
0
0,92
62,8
0,6
0
Résultat : les entités opérationnelles publiées
se sont maintenues à l’intérieur des limites
de 70 % et 115 % fixées (pour le ratio de
concours à la clientèle rapporté au financement
de base) en 2012, à l’exception d’une entité
opérationnelle publiée au sein du total des
autres entités principales de HSBC, qui a
fonctionné avec une limite de 125 % en 2012.
Cette limite a été abaissée à 115 % pour 2013.
55,2 57,5
40
10
Objectif : maintenir un ratio de concours à la
clientèle rapporté au financement de base
inférieur aux limites fixées pour chaque entité.
52,0
50
20
Indicateur : prêts et créances sur la clientèle
en pourcentage du total des dépôts et des
financements à terme dont l’échéance
résiduelle est supérieure à un an.
60,1
0,73
0,41
0,74
0,34
0,2
0
2008 2009 2010 2011 2012
2008 2009 2010 2011 2012
Indicateur : (en pourcentage) total des charges
d’exploitation divisé par le produit net bancaire
avant charges pour dépréciation du risque
de crédit.
Objectif : se situer entre 48 % et 52 %,
niveau qui devrait à la fois offrir une rentabilité
satisfaisante aux actionnaires et financer les
investissements indispensables pour soutenir
la croissance future de l’activité.
Résultat : le ratio s’est inscrit en dehors de la
fourchette cible. Sur base publiée, la diminution
des revenus est essentiellement due à l’évolution
défavorable de la juste valeur de la dette propre,
imputable aux spreads de crédit, ainsi que de
l’augmentation des charges, reflétant les amendes
et sanctions payées en règlement des enquêtes
sur les manquements passés de HSBC en matière
de lutte contre le blanchiment d’argent et de
procédures de sanction, et les provisions accrues
au titre de l’indemnisation des clients britanniques.
Indicateur : (en USD) niveau de bénéfice
non dilué généré par action ordinaire.
Objectif : générer une croissance régulière
du bénéfice non dilué par action ordinaire.
Résultat : le bénéfice par action s’est réduit
en 2012, reflétant une évolution défavorable
de la juste valeur de la dette propre imputable
aux spreads de crédit – après une évolution
favorable en 2011 – et une augmentation
de la charge fiscale ayant entraîné un repli
du résultat publié.
Valeur de la marque
USD Mds
30
1re place
USD 28,5 Mds
28
1re place
USD 27,6 Mds
3 place
USD 27,4 Mds
e
26
Position de HSBC parmi ses
homologues bancaires
24
22
3
e
3e place
USD 22,9 Mds
20
2010
2011
2012
2013
Indicateur : en 2011, nous avons choisi la
méthode d’évaluation Brand Finance publiée
dans le magazine The Banker afin d’évaluer
notre marque. Nous utilisons cette référence
pour la deuxième année consécutive. Cette
méthodologie nous donne une mesure plus
complète de la force de la marque et de son
impact sur l’ensemble des lignes de métiers et
de clientèle. Il s’agit d’une mesure totalement
indépendante, qui fait l’objet d’une publication.
Résultat : la marque HSBC est passée de
la première place à la troisième place au sein du
classement Brand Finance et a souffert d’une
réduction significative en termes de valeur.
Nous avons atteint notre objectif de figurer
parmi les trois premières mais, en consultation
avec l’organisation Brand Finance, les
problèmes de réputation ont été cités comme
une cause essentielle de notre déficit
de performance en 2012.
Objectif : une position parmi les trois premiers
du secteur bancaire.
HSBC en 2012
25
Développement durable
Etablir des
connexions
durables
En tant qu’acteur international des services financiers, HSBC joue
un rôle d’intermédiaire entre les individus, les entreprises et les
économies. Nous aidons les individus à concrétiser leurs ambitions,
les entreprises à se développer et les économies à prospérer.
Nous sommes attachés aux liens que nous avons établis avec les
communautés et les organisations non gouvernementales (ONG),
avec nos clients et fournisseurs, et avec nos propres collaborateurs.
La qualité de ces relations fait partie intégrante de notre réussite
en tant qu’entreprise.
Pour nous, agir de manière durable signifie établir des connexions
pérennes. HSBC a toujours adopté une vision de long terme,
reconnaissant notamment le fait que les secteurs d’activité et les
échanges commerciaux, et les économies qui les soutiennent,
dépendent de ressources naturelles essentielles et limitées telles
que les combustibles fossiles, les minéraux, l’eau et des puits de
carbone comme les océans et les forêts. Nos entreprises clientes
ont un impact inévitable sur les communautés qui les entourent.
Ce chapitre aborde la manière dont nous travaillons avec nos
clients sur les thèmes du développement durable et il détaille
notre contribution à la vie des communautés dans lesquelles nous
sommes présents. Nous permettons à nos clients de gérer leur
impact sur l’environnement, et nous nous efforçons de stimuler
le développement des communautés qui nous entourent.
Au fil du temps, nous en savons plus sur les grands défis auxquels
notre société est confrontée en matière de développement durable,
afin de définir le rôle que nous devons jouer pour trouver les
ressources permettant de relever ces défis.
Etablir des connexions avec nos clients
Changement climatique et approvisionnement en eau
Notre stratégie et notre objectif en tant que banque est de
connecter nos clients aux opportunités et d’aider les individus
à concrétiser leurs ambitions. Nous sommes bien positionnés
pour y parvenir sur les principaux marchés en expansion.
Pour soutenir la croissance économique, les entreprises doivent
innover, s’équiper pour accroître leur productivité et, parallèlement,
tirer parti des opportunités émergentes qui s’offrent à elles.
Grâce à la veille étroite sur le développement des technologies
et réglementations assurée par notre réseau de chargés de clientèle,
et aux recommandations de notre Climate Business Council
(Comité Finance Climat), nous pouvons aider nos clients à saisir
les opportunités dans le domaine, notamment celles qui soutiennent
la transition vers une économie plus sobre en carbone.
En 2012, nous avons organisé le financement structuré de 267 bus
à faibles émissions à Santiago, Chili, et 300 à Manaus, la capitale
de l’Etat brésilien d’Amazonas. Non seulement ces véhicules
permettent de réduire l’impact environnemental des moyens
de transport conventionnels, mais ils sont également bon marché
et rapides. Ils permettent ainsi aux usagers d’accéder de manière
plus confortable et plus sûre à leur lieu de travail et aux installations
de services et de loisirs, dans ces villes animées et à forte densité
démographique.
26
HSBC en 2012
Nous bâtissons des relations de long terme,
en permettant aux entreprises de saisir
les opportunités liées à l’émergence
d’une économie plus sobre en carbone
et en soutenant les programmes éducatifs
et environnementaux dans les communautés
partout dans le monde.
Répartition des bénéfices 2012
USD Mds
Flux nets de trésorerie
relatifs aux impôts et taxes1
Distributions aux actionnaires
et aux intérêts minoritaires
Frais de personnel
Charges administratives, y compris
locaux et approvisionnement
2010
2011
2012
5,8
8,0
9,3
7,1
19,8
8,3
21,2
8,7
20,5
15,2
17,5
20,0
1 Comprend les sorties de trésorerie relatives à l’impôt sur les sociétés,
les taxes sur les salaires, la TVA non récupérable et les autres taxes.
En 2012, l’équipe Changement
climatique de HSBC Global Research
a été classée numéro un,
pour la 3e année consécutive…
En 2012, HSBC a joué un rôle prépondérant dans le financement
de deux des principales opérations du secteur des énergies
renouvelables. D’un montant de 1,6 milliard USD, la première
a concerné le plus grand projet éolien offshore d’Europe, avec
la construction du parc Lincs au large de la côte est de l’Angleterre.
La seconde est l’un des principaux projets d’Amérique latine
à ce jour, et concerne un parc éolien sur la côte de l’Etat mexicain
d’Oaxaca. Nous avons également assuré un service de gestion
de la dette pour Infrared Capital dans le cadre du déploiement
de panneaux solaires sur 7 000 toits au Royaume-Uni. Toutes
les opérations doivent respecter nos critères de prêt en matière
de développement durable.
Nous nous engageons à intervenir en qualité de pionnier
et de partenaire financier dans ce domaine. En 2012, l’équipe
Changement climatique de HSBC Global Research a été classée
numéro un, pour la 3e année consécutive par Thomson Reuters EXTEL.
Nick Robins (Head of Climate Change Research), qui dirige
la recherche dans le domaine, a également été élu meilleur analyste
du changement climatique pour la deuxième année consécutive.
En 2012, nos recherches en la matière ont porté principalement
sur la pénurie et les infrastructures d’eau. En décembre, nous
avons organisé une conférence mondiale sur l’eau réunissant
des responsables politiques, des investisseurs, des ONG,
des collaborateurs, des entreprises et des observateurs du marché
pour discuter des opportunités d’investissement industriel dans
l’eau à l’échelle mondiale. Nous avons également soutenu des
projets liés à l’eau dans le cadre de notre lutte contre le changement
climatique. En 2012, par exemple, HSBC est intervenu en qualité
de co-chef de file d’une émission obligataire de 150 millions USD
réalisée par la société chinoise Sound Global, fournisseur intégré
d’eau et de solutions de traitement des eaux usées.
Etablir des connexions avec les communautés
Le Programme Eau HSBC (HSBC Water Programme)
est lancé
L’eau est essentielle pour la vie et la subsistance des populations,
et c’est un vecteur fondamental de l’ensemble de la croissance
socio-économique.
Cette ressource pâtit cependant de la croissance démographique
et du dérèglement climatique. Un quart de la population mondiale
vit dans des écosystèmes menacés par le stress hydrique,
2,5 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations
sanitaires élémentaires et, d’ici 2050, 90 % de la croissance
démographique devrait concerner des régions où l’eau manque et où
il n’y a pas d’accès durable à cette ressource. D’après les recherches
menées par HSBC et publiées en 2012, avec un approvisionnement
mis à rude épreuve dans ses principaux bassins versants, l’Inde
est le pays du G20 le plus vulnérable au stress hydrique.
En 2012, nous avons lancé le Programme Eau HSBC. D’une durée
de cinq ans et portant sur 100 millions USD, nous avons établi ce
nouveau partenariat environnemental phare avec trois ONG figurant
parmi les plus respectées du monde en matière d’environnement
et de développement : Earthwatch, WaterAid et WWF. Ensemble,
nous contribuerons à améliorer l’approvisionnement en eau,
la préservation des bassins et la sensibilisation des populations,
ce qui devrait se traduire par le programme dédié à l’eau le plus
innovant jamais entrepris par un établissement financier. Les travaux
ont débuté pour atteindre les objectifs à cinq ans. D’ici la fin 2017,
avec l’aide de WaterAid, nous assurerons un approvisionnement
en eau plus propre auprès de 1,1 million de personnes et des
installations sanitaires à 1,9 million de personnes au Bangladesh,
en Inde, au Népal, au Pakistan, au Ghana et au Nigeria.
Ces initiatives contribueront à réduire la morbidité (due aux
maladies) et la mortalité infantiles, et les dépenses de santé des
communautés en général. Avec WWF, nous aiderons 1 500 petites
et moyennes entreprises à s’attaquer aux risques liés à l’eau dans
cinq grands bassins versants. Avec Earthwatch enfin, nous initierons
des projets de recherche sur l’eau potable dans plus de 20 villes
du monde. Dans le cadre de ce programme également, nous
engagerons 7 500 collaborateurs HSBC dans la recherche sur l’eau
et formerons 100 000 personnes supplémentaires au contrôle
des ressources en eau potable.
Aider les jeunes à concrétiser leurs ambitions
En 2012, HSBC s’est engagé à apporter 15 millions USD
supplémentaires à son programme éducatif mondial phare,
Future First, qui vient en aide aux enfants en situation de grande
précarité par le biais de projets éducatifs. Ce nouvel investissement
permettra de soutenir plus de 50 projets dans 26 pays, ce qui
porte l’engagement total de HSBC auprès de Future First
à 40 millions USD sur 10 ans de 2006 à 2016. Depuis son
lancement, Future First a permis à certains des enfants les plus
marginalisés et les plus défavorisés du monde d’accéder à
l’éducation et à l’apprentissage de l’autonomie, et donc à se
construire un avenir meilleur. En partenariat avec SOS Villages
d’Enfants et d’autres organisations locales à but non lucratif,
ce financement supplémentaire profitera à 250 000 jeunes,
ce qui porte leur nombre total à 750 000 depuis le lancement
du programme Future First.
En 2012, HSBC s’est engagé à apporter
15 millions USD supplémentaires à son
programme éducatif mondial phare,
Future First, qui vient en aide aux enfants
en situation de grande précarité par
le biais de projets éducatifs.
Cette année, le périmètre du programme est étendu au Japon
et à Malte, tandis que sa portée ne se limite plus aux jeunes
défavorisés et marginalisés (enfants des rues, placés dans des
institutions ou sans le soutien d’adultes bienveillants) et concerne
désormais tous les enfants risquant de ne pas avoir accès à
l’éducation ou à l’emploi. Parmi les projets figurent l’introduction
d’un service social destiné aux enfants ”laissés-pour-compte“ des
zones rurales de Chine occidentale, l’établissement d’un programme
d’éducation et de développement pour les enfants des rues de la
province chinoise de Guangdong, l’offre d’opportunités de formation
et d’emploi aux jeunes citadins défavorisés de l’Etat indien de
Gujarat, et l’aide au développement de compétences des jeunes
à São Paulo, au Brésil.
Au Royaume-Uni, nous avons annoncé un nouveau partenariat avec
The Prince’s Trust Fairbridge Programme, qui aide les jeunes
défavorisés qui ont abandonné leurs études à exploiter leur
potentiel. HSBC investit 5 millions GBP sur cinq ans pour aider
3 000 adolescents de 13 à 17 ans qui ont été exclus de leur école
ou risquent de l’être. L’objectif de ce programme est qu’au terme
de leur suivi, au moins 85 % des participants aillent de l’avant,
que ce soit en reprenant le chemin de l’école, en suivant une
formation ou en trouvant un emploi.
A Hong Kong, le JA Company Programme vise à développer
l’aptitude des étudiants à diriger des entreprises. Ce programme
de huit mois leur donne une occasion de créer et diriger leur propre
société sous la houlette de conseillers bénévoles de HSBC.
Outre l’acquisition de compétences nouvelles, les étudiants
découvrent le monde de l’entreprise et améliorent leurs
perspectives de carrière. Ce programme attire plus de 70 écoles
par année et a profité à plus de 15 000 étudiants depuis 2003.
HSBC a joué un rôle marquant puisque 600 collaborateurs
ont participé bénévolement.
HSBC joue un rôle précieux dans la société et notre approche
évolue sans cesse, stimulée par les connexions entretenues avec
nos clients et communautés.
Pour de plus amples informations sur ces projets et sur la thématique
du développement durable chez HSBC, veuillez consulter notre site
Internet www.hsbc.com/citizenship/sustainability. Notre Rapport
Développement Durable (Sustainability Report 2012) sera
disponible en anglais à compter de la fin mai et sera aussi
consultable sur le site Internet.
Montant total des dons à la communauté en 2012
USD 120 M
Autres 29 %
Education 48 %
Environnement 23 %
HSBC en 2012
27
www.hsbc.com
HSBC en ligne :
restez connecté
www.hsbc.com vous donne accès à un grand
nombre d’articles et de vidéos. Le site diffuse
les actualités HSBC, les opinions et les
analyses. Il permet également de consulter
les points de vue d’experts, d’analystes
et de dirigeants, et fournit des analyses
pertinentes et des informations sur le Groupe.
News and insight
(Actualités et analyses)
Investor relations
(Relations avec les investisseurs)
Nos nouvelles rubriques News et Insight portent un regard
incisif sur l’actualité. Les dirigeants de HSBC y font part
de leur point de vue sur les forces qui remodèlent l’économie
mondiale, de la progression continue des marchés à forte
croissance à la transformation des logiques du commerce
international.
Consultez la rubrique Investor relations (relations avec les
investisseurs) pour en savoir plus sur la stratégie, les plans
de développement et les résultats financiers de HSBC.
Les informations à l’intention des investisseurs et des
actionnaires concernant nos quatre métiers globaux et nos
activités dans le monde entier font l’objet de mises à jour
régulières. Suivez les annonces boursières et le cours HSBC.
http://www.hsbc.com/news-and-insight
http://www.hsbc.com/investor-relations
28
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anglaise uniquement) peuvent être obtenus sur demande écrite
auprès de l’un des services suivants :
Couverture ; pages 2-3 et 18-23 : Matthew Mawson
Pour les personnes résidant en Europe, au Moyen-Orient,
en Afrique et en Amérique du Nord et du Sud :
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Level 41
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Londres E14 5HQ
Royaume-Uni
Pour les personnes résidant dans la région Asie-Pacifique :
Global Publishing Services
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1 Queen’s Road Central
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Page 6 Président du Groupe ; page 9 Conseil d’Administration :
toutes les photographies sont de George Brooks, à l’exception
des photos de Safra Catz, Joachim Faber et David Shaw réalisées
par Patrick Leung
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Page 14 Group Management Board : toutes les photographies
sont de Patrick Leung, à l’exception des photos de Stuart Gulliver,
Iain Mackay, John Flint et Pam Kaur réalisées par George Brooks
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Conçu et réalisé par Black Sun Plc, www.blacksunplc.com
Réalisé par Sequoia, Paris, France
Imprimé par l’Imprimerie Dridé, Neuilly-sur-Marne, France,
sur du papier Oxygen silk, avec des encres à base d’huile
végétale. Fabriqué en France, ce papier est composé de 60 %
de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges FSC®.
Le logo FSC® identifie les produits qui contiennent du bois
provenant de forêts gérées selon les règles du Forest
Stewardship Council®.
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Londres E14 5HQ
Royaume-Uni
Téléphone : 44 020 7991 8888
www.hsbc.com

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