Le Malheur de Job

Transcription

Le Malheur de Job
Le Malheur de Job
THÉÂTRE
dès 11 ans
25
La Comédie de Caen
CDN de Normandie
Enfouissement
sur quelques extraits
du Livre de Job
Calenture de la
Comédie de Caen
pour Paillasse, voix,
musique électronique,
SMS et nuée de sacs
en plastique
direction
Jean Lambert-wild
dramaturgie
Frédéric Révérend
voix
Dgiz
voix électronique
Stéphane Pelliccia
Paillasse
Jérôme Thomas ou
Martin Schwietzke
musique
J-L Therminarias
lumières
Renaud Lagier
costumes
Françoise Luro
conseiller des ombres
et des mystères
Benoît Monneret
régie générale
Franck Besson
chef constructeur
Thierry Varenne
Écrit à l’âge d’or de la création poétique
d’Israël, le Livre de Job constitue le premier
roman métaphysique de la littérature
universelle. Ses rythmes nous transportent
aux sources d’une nouvelle connaissance
de l’homme et de son mystère. Une antique
légende populaire, mettant en scène le juste
mis à l’épreuve de Satan, fournit le thème du
poème lyrique.
André Chouraqui
son
Christophe Farion
conception des
systèmes AMIS et
LUMINARIA
Léopold Frey
assisté de
Aurélia Marin
coproduction
La Coopérative
326, Baden-56 / Le
Granit, Belfort / MC93,
Bobigny/ Maison de
la Culture, Seine
St-Denis / Théâtre de
l’Agora, Evry / La Halle
aux Grains, Blois /
Théâtre de Cavaillon
Le théâtre de Jean Lambert-wild inscrit les
nouvelles technologies comme un langage
singulier entre l’acteur et le monde qui
redonnerait les signes de notre identification.
L’art est alors un messager qui stigmatise la
transformation de notre humanité, la solitude
de l’être qui s’exprime dans le recours à
la machine, comme interlocuteur de sa
détresse.
Le Malheur de Job est au croisement des
expressions de l’artiste dans la tradition du
clown de parade, héritier et porte-parole
du théâtre populaire, jongleur, rappeur ou
musicien et des systèmes ultra-perfectionnés
et derniers-nés de la transmission du son ou
de la lumière. C’est dans ce dialogue entre
l’homme et sa création, entre l’esprit et la
mécanique qu’il produit, que la forme rejoint
à coups sûrs le sens du questionnement
philosophique.
Oui, en face de mon pain surgit mon
gémissement,
Et mes rugissements déferlent comme des eaux.
Oui, je tremble de tremblement : il m’atteint.
Ce qui m’épouvantait est survenu contre moi.
Je ne m’apaise pas, je ne me calme pas,
Je ne me repose pas : l’exaspération est venue.
Livre de Job, chapitre 3
mardi 5 février 2008 à 20h30
répétition publique date à confirmer