Le fonds d`avance mondiale finance les missions mondiales

Transcription

Le fonds d`avance mondiale finance les missions mondiales
Le fonds d’avance mondiale
Le fonds d’avance
mondiale finance les
Ministères mondiaux
missions mondiales,
couvrant ainsi le coût
Ministères nationaux
pour l’envoi d’ouvriers
Université Ambrose
outre-mer : les salaires,
et IBVIE
les bénéfices et les frais
associés aux ministères
dans divers pays. De plus, le fonds sert à solidifier la base d’envoi, la
formation d’ouvriers internationaux et les frais administratifs, incluant
ceux reliés au Centre national des ministères.
Revenus
But par la foi
Surplus
(Différence)
Depuis le début de
l’année
$ 4,668,000
$ 4,943,000
($ 275,000)
Avril 2015
$ 1,039,000
$ 1,151,000
($ 112,000)
Le fonds des ministères
canadiens soutient le ministère
Ministère du district
au Canada. La plus grande
Ministère multiculturel
partie (70%) est utilisée pour
Université Ambrose
les ministères du district,
et IBVIE
notamment l’implantation
d’Églises et le développement
de dirigeants. Une autre partie (15%) sert à soutenir à la fois
le ministère au Québec et les ministères multiculturels nationaux.
Enfin, la dernière partie va pour le soutien des ministères de formation
de dirigeants de l’université Ambrose et de l’Institut biblique VIE.
Le fonds des ministères canadiens
District
Revenus
Budget
(Avr. 15)
Surplus
(Différence)
Pacifique
$102,892
$105,000
($ 2,108)
Ouest
$584,287
$586,000
($ 1,713)
Mid-ouest
$ 41,328
$ 29,413
$ 11,914
Centre
$ 21,853
$ 25,000
($ 3,147)
Est
$ 24,683
$ 25,000
($
St-Laurent
$ 14,090
$ 16,668
($ 2,578)
(Avr. 15)
317)
NOTE: Ces chiffres représentent la fin de l’exercice de chaque district.
L’ALLIANCE CHRÉTIENNE ET MISSIONNAIRE AU CANADA
30 Carrier Drive Suite 100 Toronto ON M9W 5T7 Tél: 416.674.7878 Téléc: 416.674.0808
4
www.cmacan.org
Juin 2015
Régénérée
Ma fille, Emily, veut raconter son histoire remarquable, et je souhaite
l’y aider. Ma famille désire que les gens qui fréquentent nos Églises et
qui souffrent intensément sachent, en lisant l’histoire d’Emily, que Dieu
guérit et restaure. Nous espérons également que ceux qui servent Dieu
comme leaders et qui vivent des choses troublantes à l’abri des regards
ne redoutent plus de chercher un lieu sûr et de sortir de l’ombre sans
craindre la honte ou le deuil.
Le fait de garder mon histoire pour moi m’a enchaînée à mon passé. Je
suis une nouvelle personne en Christ, et il n’y a aucune raison pour que
je reste plus longtemps dans les ténèbres. Mes cicatrices internes et
externes ont été guéries ; je suis la preuve même de la générosité et de la
patience étonnantes de Dieu.
On m’a volé mon innocence alors que je n’avais que six ans ; un homme
qui se disait chrétien a détruit ma foi d’enfant par son égoïsme. J’ai perdu
confiance en ma famille, parce que c’est sous sa direction qu’on m’a fait
du mal. À l’âge de treize ans, la douleur ne me quittait plus et je me sentais
différente des autres élèves de l’école. Dieu ne m’avait pas protégée, si
bien que j’ai résolu de n’avoir confiance qu’en moi même à l’avenir et de
fuir ma douleur intérieure.
J’étais prise au piège des sévices subis et des souvenirs fragmentés qui
me hantaient. Des cauchemars troublaient mon sommeil durant la nuit.
Je voyais des rappels de ces sévices tout autour de moi, sans réussir à y
échapper. Me sentant honteuse et souillée, je me suis mise à me mutiler
pour me soulager. Certains jours, j’arrivais à peine à sortir du lit à cause
d’une combinaison débilitante d’angoisse et de dépression. À l’époque,
ma bible ne me servait qu’à ranger mon éventail de couteaux.
Ma vie me semblait incontrôlable, et je n’avais que faire de Dieu. J’ai
commencé à adopter d’autres comportements destructeurs, comme
divers troubles alimentaires et la prise de médicaments sur ordonnance
COMMUNIQUANT AVEC NOTRE FAMILLE DE L’ALLIANCE - David Hearn, président
assez forts pour m’engourdir. Lorsque ma famille a vu les cicatrices sur
mon bras, elle a eu raison d’en être très alarmée. Elle ne parvenait pas
à comprendre ce qui pouvait bien me pousser à faire pareille chose. Or,
j’étais renfermée et je refusais de m’expliquer ; je gardais ma douleur pour
moi même. Mes parents m’ont donc envoyée consulter des conseillers,
des psychologues et des psychiatres.
Quand mes désordres se sont aggravés, on m’a envoyée suivre un
programme à Saint-Louis appelé S.A.F.E., dans un établissement où les
serrures se trouvaient à l’intérieur. Nous y discutions de nos émotions
et de ce qui nous incitait à nous mutiler. Même si ce programme m’a
beaucoup enseigné, c’est Dieu qui a commencé à percer mes murs. Des
souvenirs de mes sévices passés se sont mis à envahir mes rêves, et leur
racine est devenue apparente pour mes conseillers et mes parents. Le
diable continuait néanmoins de me garder sous son joug.
J’ai poursuivi mes séances de counselling après la fin du programme, mais
rien ne semblait m’aider. Mes comportements destructeurs s’intensifiaient
à mesure que j’affrontais les sévices que j’avais subis. Les mensonges que
le diable m’avait répétés me consumaient. Dieu tentait désespérément de
me regagner par la musique et les gens, mais je le repoussais, incapable
de faire taire les mensonges semés dans mon esprit impressionnable
durant les sévices. Même si mes parents faisaient tout pour me venir
en aide, je me jugeais inutile, souillée, une cause perdue. Je sculptais,
chaque jour, dans la chair de mes bras des mots qui ne pouvaient provenir
que du diable.
À l’époque, Dieu préparait mon père à endosser le rôle de président de
l’Alliance chrétienne et missionnaire. Je me suis sentie abandonnée de
nouveau lorsqu’il a obtenu ce poste. Je croyais que Dieu ne se préoccupait
que d’eux, et pas de moi. Je me sentais vulnérable, comme si je n’avais
plus que six ans de nouveau. J’accordais foi à tous les mensonges du
diable et j’envisageais d’en finir une fois pour toutes avec la vie. J’ai
décidé que le temps de passer à l’acte était venu quelques semaines
avant que mes parents soient prêts à déménager, mais Dieu refusait de
renoncer à moi sans se battre. Je pouvais sentir sa présence autour de
moi, cherchant à me saisir, mais j’ai quand même sorti le couteau d’entre
les pages de ma bible. Avant de me trancher les poignets, j’ai promis
à Dieu que je changerais de voie et que je me donnerais à lui si je ne
parvenais pas à mes fins. De toute évidence, ma tentative a échoué.
Peu après que le sang s’est mis à couler le long de mon bras, mon père
m’a trouvée assise à côté d’une flaque de sang. L’angoisse que j’ai lue
alors sur son visage me hantera à tout jamais. L’ambulance n’a pas tardé
2
à arriver et à me transporter à l’hôpital. La gravité de ma situation ne
m’a frappée que lorsque j’ai dû revêtir l’affreux pyjama vert que l’on fait
porter aux patients de l’unité de psychiatrie. Dieu m’a rencontrée dans
cette petite salle, où je n’avais que des murs blancs à regarder. Je pouvais
le sentir en train de combattre pour moi, refusant de me laisser aller. Je
l’entendais me dire : « J’ai versé mon sang pour toi, je suis mort pour que
tu n’aies plus à porter ta honte ; mon corps a été blessé pour que tu sois
renouvelée. »
Même si j’ai abandonné la partie, il a refusé de m’abandonner, moi. J’avais
encore bien besoin de guérison, mais Dieu n’a cessé d’apparaître sur
mon chemin durant toute ma convalescence. Le plus dur, c’était de me
demander où Dieu se trouvait quand on m’infligeait des sévices. Pourquoi
ne s’était il pas manifesté ? La réponse à cette question m’est venue sous
forme d’image durant un moment de prière. Il m’a montré où il était dans
la pièce ; il pleurait pour moi, suppliant l’homme en question d’arrêter. Il
a essayé de me protéger, mais le désir de cet homme le rendait sourd
à la voix divine. Dieu était donc là durant les heures les plus sombres
de ma vie, à m’aimer et à veiller sur moi. Le diable s’est efforcé de me
détruire, mais nous avons un Dieu extraordinaire qui peut changer le mal
en beauté. Grâce à son amour, je ne suis plus liée et définie par mon
passé. Dieu a payé le prix des péchés de ma vie, que ceux ci aient été
perpétrés contre moi ou par moi. Il a versé son sang de sorte que je n’aie
plus à verser le mien. En lui, j’ai été régénérée !
Merci à ceux et celles qui ont prié pour Emily et notre famille. Nous avons
encore du chemin à faire, mais une grande victoire a été remportée !
Puisse l’histoire d’Emily vous procurer de l’espoir. La grâce de Dieu suffit
à chaque deuil, à chaque honte et à chaque cicatrice. Il vous est possible,
vous aussi, d’être régénéré !
Dave Hearn, président
« Si nous vivions davantage à l’ombre de la croix, combien nous
considérerions nos frères chrétiens, nous parlerions d’eux et nous les jugerions
différemment» — A.B. Simpson
3