Les différentes garanties des prêts

Transcription

Les différentes garanties des prêts
LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ | DIMANCHE 4 MAI 2014 | 33
VIE QUOTIDIENNE
LE BRIDGE
VOS LETTRES, VOS COURRIELS, VOS RÉACTIONS
Par Jean-Pierre Souchon
En toute sécurité…
Revoici le problème de dimanche
dernier :
« 743
ª ARD5
© 85
¨R1072
«
ª
©
¨
O
N
S
«
ª
E ©
¨
« RD
ª 86
© ADV4
¨A9653
Vous êtes en match par quatre
(important). Dans le silence
adverse, vous jouez 5T en Sud.
Ouest entame le 10 de Pique pour
l’As d’Est qui rejoue le 5 de Pique
pour votre Roi, Ouest fournissant
le 2 de Pique. Comment jouezvous ? Vous avez déjà perdu 1P et
vous pouvez encore concéder 1K
et 1 ou 2 Trèfles. On ne peut rien
exclure. A la table, par
automatisme, on a tendance,
aprèsleretourPiqueprisduRoi,à
aussitôt tirer AR de Trèfle. Avec 9
cartes, on peut les trouver 2-2.
Avant de poursuivre, regardez les
quatre jeux :
« 743
ª ARD5
© 85
¨R1072
« 1092
ª V97
© 1073
¨DV84
« AV865
ª 10432
O
E © R962
S
¨--------« RD
ª 86
© ADV4
¨A9653
N
Si c’est le cas, c’est gagné. On
peut même espérer faire une
levée de mieux si l’impasse au Roi
de Carreau fonctionne. Et si elle
échoue, on gagnera quand même
son contrat. En revanche, si les
Trèfles sont 3-1 ou 4-0, on sera
condamné à trouver le Roi de
Carreau placé en Est. Comme on
est en match par quatre,
l’important est de réussir son
contrat. Et avant de s’aventurer à
l’atout, il faut tout de suite tenter
l’impasse au Roi de Carreau pour
vérifier. Ainsi on monte au mort à
Cœur et on fait l’impasse Carreau.
Si elle échoue (Roi de Carreau
placé en Ouest), vous n’aurez
plus le choix à l’atout. Il faudra
tirer AR de Trèfle et espérer les
Trèfles 2-2. On peut aussi
imaginer, si on voit un honneur
tomber, faire l’impasse sur l’autre
honneur mais encore faut-il partir
du bon côté avec le risque aussi
qu’ils soient bien 2-2 avec les
deux honneurs secs dans la
même main.
Et si l’impasse au Roi de Carreau
est gagnante, alors vous pouvez
vous permettre de perdre 1T et
assurer votre coup à 100% qu’ils
soient 3-1 ou 4-0. Il suffit de jouer
Trèfle de n’importe quelle main et
dès que le premier adversaire
fournit à Trèfle, on passe soit le 10
du mort soit le 9 de la main, selon
l’endroit d’où on a attaqué les
Trèfles. Si l’autre adversaire ne
fournit pas, c’est gagné. Si l’autre
adversaire prend, c’est que les
Trèfles étaient 3-1 et on ne perdra
qu’1 seul Trèfle. Si le premier
adversaire ne fournit pas à Trèfle,
alors vous prenez avec le gros
honneur (l’As ou le Roi) et vous
faites l’impasse sur DV grâce aux
fourchettes R10 ou A9. Et vous ne
perdrez, là aussi, qu’1 seul Trèfle.
Problème
Voici un nouveau problème :
«R
ª AR83
© ADV76
¨976
«
«
N
ª
ª
O
E
©
©
S
¨
¨
« AV10986
ª D64
©4
¨1053
Après une ouverture de 2P faible
en Sud, votre partenaire saute à
4P, contrat final. Ouest entame le
Roi de Trèfle qu’Est surprend de
l’As de Trèfle. Est poursuit du
Valet de Trèfle pour le 8 en Ouest
etcontinueavecle2deTrèflepour
la Dame d’Ouest. Ce dernier
contre-attaque du 2 de Carreau.
C’est à vous ! Solution dimanche
prochain.
LES ÉCHECS
Par Francis Meinsohn
Carlsen et Caruana en tête
À Vous de Jouer
Les Blancs jouent et gagnent
Solution
VOTRE RECETTE DU JOUR
Aubergines en gratin
Préparation : 20 min.
Cuisson : 30 min.
Ü Pour 4 personnes
1 belle
aubergine
(ou 2
moyennes),
2 tranches
de jambon
cru, 50 g de
vieille
mimolette, 1
gousse d’ail,
170 g de brousse, 10 cl de
crème liquide, 4 pincées
de piment, 50 g
d’emmental râpé, 1 filet
d’huile d’olive, sel, poivre
du moulin.
Ü Préparation
Laver, couper en deux
dans le sens de la
longueur et cuire
l’aubergine à la vapeur
Serment d’Hippocrate
Mon médecin référent m’a proposé : d’accepter
mon âge, d’arrêter toutes mes activités, de marcher
avec une canne et de jouer au bridge afin de
solutionner mes souffrances ! J’ai réglé 23 € pour le
“conseil” et j’ai changé de médecin…
J’ai lu dans le Dauphiné que la CPAM accordait une
prime aux praticiens qui réduisent leur prescription !
Drôle de façon de faire des économies. S’asseoir
sur le serment d’Hippocrate doit être très confortable pour certains.
UA.C 73
Merci les socialistes !
Suite à la lettre de T.A. 74 Je suis dans la même
situation, j’ai élevé trois enfants et j’ai 2 200 € de
retraite par mois et de plus, je suis veuve donc, je
déclare une seule part si bien que je dois payer
1 100 € de plus cette année avec l’imposition des
10 % pour trois enfants : vive les socialistes !
) Michel GERVAIS 38
Une initiative marquante !
Je viens de prendre connaissance dans le DL de ce
jour, d’une information majeure à propos de la
formation éducative et de l’apprentissage de la
langue concernant nos chères têtes brunes et blondes. Comment ne pas se satisfaire d’une mesure
qui apportera à chaque écolier de la bonne ville de
Vienne, le soutien d’un dictionnaire à partir du CM2,
ce qui, à coup sûr, devrait permettre à chacun de se
perfectionner dans la pratique du français et la
recherche d’une grammaire appropriée à l’écrit
comme à l’oral ? Cette décision des élus du conseil
(environ 15 min). Emincer
le jambon cru. Emincer la
mimolette. Éplucher et
hacher l’ail finement. Dans
un saladier,
verser la
brousse, l’ail, le
piment, le sel et
la crème.
Mélanger.
Ajouter le
jambon. Couper
les aubergines
en tranches de
10 cm de long et 5 cm de
large. Garnir chaque
lamelle d’aubergine de
farce, les rouler sur ellesmêmes et les placer dans
un plat à gratin. Parsemer
d’emmental râpé et ajouter
un filet d’huile d’olive.
Disposer 15 min au four.
Recette : A. Beauvais.
Photo : F. Hamel.
municipal viennois va porter ses fruits pour l’avenir,
souhaitons qu’elle se répète dans toutes les écoles
de la République. Voilà donc et sans conteste, une
belle action à porter à l’actif de l’équipe municipale
sans se soucier de l’étiquette des uns ou des
autres, dans cette démarche constructive, l’intérêt
des enfants est à souligner et à mettre en perspective avant toute autre considération.
) Jean-Marie DEJEAN 73
Du bon usage du patois !
Je suis né en 1930 dans un petit village de l’Ariège
(à Auzat) où, à l’époque circulaient à peine un millier
d’habitants. Mais, on peut certifier qu’à cette époque, parmi les 1 000 habitants, 90 % parlaient le
patois, toute la journée, entre eux. Né en 1930, je
suis donc rentré à l’école primaire en 1934, cette
année où j’ai vécu le 1er jour, une histoire de fou que
je vous raconte.
Le 1er octobre 1934, nous rentrons en classe de
primaire à 8 h du matin, et les premières paroles de
la maîtresse sont : « Je vous demanderai, à vous
tous, d’être sages, de bien écouter ce que je dis, et
surtout de ne pas parler entre vous, pendant que je
vous parle. Si l’un de vous ne respecte pas cette
consigne, je le punis, de suite, avec une gifle ». Et
alors, là, un élève de 4 ans comme nous tous, qui
vient d’un petit village de 50 habitants (Ouré) perdu
dans la montagne, se lève et prend la parole : « Sé
mé tustat, durbi la finestre et m’en bao » dans ce
patois que j’ai commencé à connaître : « Si vous me
touchez, j’ouvre la fenêtre et je m’en vais ». Et je
peux dire que par la suite, jusqu’à l’âge de 12 ans,
dans la cour de récréation, entre nous, nous ne
parlions qu’en patois. Alors, est-ce que le patois a
une certaine valeur, est-ce qu’il est utile de parler et
de comprendre la patois ? Eh bien, avec ce qui nous
est arrivé à nous tous, en 1942 (j’avais 12 ans), le
maître que nous avions en cette dernière classe de
« cours supérieur », l’année où nous préparions
notre CEP (certificat d’études primaires), ce maître,
la semaine avant d’affronter l’épreuve de ce certificat, nous livre une petite combine pour corriger
notre « dictée ». La consigne du maître est simple.
« Reprenez votre « dictée » et relisez-là en votre
tête, en patois, vous pourrez corriger certains mots.
Exemple : si dans la dictée il y a le mot « fenêtre »
en patois, dans notre tête, on dit « finestre ». Et bien
le son « es » dans le mot finestre, veut dire que le
mot « fenêtre » prend un accent circonflexe. Un
autre problème : si une fille est tombée, elle nous
dira, en patois, « soun toumbado ». Si c’est un
garçon, il vous dira « suons toumbat ». Donc, conclut le maître, un participe passé au féminin finit en
« ée » et au masculin en « é ». Je n’irai pas plus loin,
mais vous comprenez bien que nous sommes partis au « certificat d’études » en nous disant : « Heureusement que nous parlons le patois, ça va nous
aider beaucoup pour corriger la dictée ». Tous les
copains de l’époque ont comme moi 84 ans aujourd’hui, nous nous téléphonons chaque année pour
nous souhaiter « baunno annado » (bonne année) !
POUR NOUS ÉCRIRE
* Vos lettres, vos réactions (avec mention obligatoire de
vos coordonnées) sont à adresser
par courrier au "Forum des lecteurs", Le Dauphiné Libéré,
Les Iles Cordées 38913 Veurey Cedex.
U Vos courriels, vos réactions (avec mention obligatoire de
vos coordonnées) sont à adresser sur le site du Dauphiné
Libéré, ledauphine.com
rubrique "contact – courrier des lecteurs".
VOS DROITS
Les différentes garanties des prêts
La souscription d’un prêt
immobilier entraîne, sauf
exception, la mise en place
de différentes garanties
permettant à la banque
de recouvrer le montant
de sa créance en cas
de défaillance
de l’emprunteur
Rubrique réalisée par les notaires de l’Isère, de la Drôme, des Hautes­Alpes et des Savoie. À consulter : ­ www.chambredrome.notaires.fr
­ http://chambre­38.notaires.fr
www.crgrenoble.notaires.fr
www.chambre­
interdepartementale­
de­savoie.notaires.fr
C
es garanties sont princi­
palement de deux ty­
pes.
Il existe, tout d’abord, des
garanties dites « personnel­
les » que l’on regroupe sous
le terme générique de
« caution ». Il peut s’agir de
la caution d’un organisme
spécialisé ou, plus rarement,
de la caution d’une person­
ne physique, comme un pa­
rent de l’emprunteur. Dans
ce cas, la caution s’engage
envers la banque, pour le
compte de l’emprunteur, à
rembourser le prêt en cas de
défaillance de ce dernier.
Toutefois, dans cette hypo­
thèse, l’organisme de cau­
tion dispose d’un recours
contre l’emprunteur.
Les garanties réelles
1/Dh8 +/Rg5/2/Df8 et gagne.
Il reste une partie à jouer à
Shamkir en Azerbaïdjan et
Carlsen qui avait été
impressionnant au début au
début de l’épreuve a connu à deux
reprises les affres de la défaite
contre Caruana et Radjabov.
Le jeune Champion du Monde
s’est ressaisi et a repris la tête
mais il ne parvient pas à se
débarrasser de Caruana… La
dernière partie qui les opposera
sera déterminante !
Derrière eux, le champion russe
Karjakin vient d’aligner neuf
parties nulles…
UChristiane VALVERDE
Le plus souvent, l’acte de
cautionnement est un acte
sous seing privé dont le coût
est versé directement à l’or­
ganisme de caution.
L’acte de mainlevée a un coût qu’il faut prendre en considération lors de la souscription de l’emprunt.
Ce coût varie en fonction du montant initial du prêt et non du solde restant dû. Fotolia
Il existe, ensuite, des ga­
ranties dites « réelles ». Il
peut s’agir d’un privilège de
prêteur de deniers ou d’une
hypothèque conventionnel­
le, voire les deux. À la diffé­
rence de la caution, les ga­
ranties réelles portent sur le
bien immobilier acquis. El­
les permettent à la banque
de saisir le bien immobilier
en vue de procéder à sa ven­
te aux enchères pour recou­
vrer le montant de sa créan­
ce. Les garanties hypothé­
caires sont obligatoirement
prises par acte notarié. Elles
donnent lieu au paiement
de diverses taxes assises sur
le montant emprunté et leur
coût est réglé au notaire.
En cas de revente…
Ces deux types de garanties
conservent leur validité
pendant toute la durée du
prêt, jusqu’à son terme (plus
un an pour les garanties hy­
pothécaires). Toutefois, en
cas de revente d’un bien
grevé d’une inscription hy­
pothécaire avant le terme
du prêt, il y a lieu de procé­
der à la radiation de cette
inscription. Cette radiation
est formalisée au moyen
d’un acte notarié appelé
« acte de mainlevée ».
Les frais de garantie hypo­
thécaire et de mainlevée ont
considérablement diminué
depuis quelques années et,
contrairement à une idée re­
çue, ne sont pas forcément
supérieurs à ceux d’un cau­
tionnement. Le notaire
pourra les chiffrer très préci­
sément pour vous permettre
de comparer le coût de ces
deux types de garanties.
>> DIMANCHE PROCHAIN L’ACTE AUTHENTIQUE SUR SUPPORT ÉLECTRONIQUE