Normes technico-économiques pour l`installation d`une plantation

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Normes technico-économiques pour l`installation d`une plantation
Revue Ezzaitouna 1 (1), 1994, 2-13
NORMES TECHNICO ECONOMIQUES POUR L'INSTALLATION
D'UNE PLANTATION INTENSIVE D'OLIVIERS DE TABLE
M. MSALLEM1 et M. B. SAI2
Résumé
Sur la base des données obtenues à partir d'une série
d'expérimentations conduites depuis une dizaine d'années sur des exemples
concrêts de plantations intensives d'oliviers de table, installées dans la basse
vallée de la Medjerda, des normes technico-économiques ont été établies à
l'intention des vulgarisateurs et des professionnels pour la mise en place
d'un verger d'oliviers en intensif.
L'analyse économique a mis en relief que l'investissement qui en
découle est relativement faible en comparaison avec d'autres spéculations
en irrigué et que les professionnels ont tout intérêt à s'orienter vers ce type
de culture.
1- Introduction
La conception d'une oléiculture moderne et rentable passe par la
création de plantations intensives dont l'objectif est d'obtenir des vergers
procurant un rendement maximum.
Ceci implique nécessairement la mise en oeuvre d'une haute technicité
avec l'application de normes techniques qui ne doivent pas se limiter,
comme il est couramment admis, à l'augmentation du nombre de plants par
unité de surface.
Ainsi, la recherche de l'optimum dans l'utilisation des intrants et le
travail du sol restent, certes, des conditions pour maximiser les bénéfices
d'un hectare d'oliviers en culture intensive.
Partant de cas concrêts ayant fait l'objet d'une série d'expérimentations
conduites depuis une dizaine d'années dans la basse vallée de la Medjerda
avec plusieurs variantes (densité, variété, rentabilité...), cette étude essaie
d'établir des normes technico-économiques pour la mise en place d'une
plantation intensive d'oliviers de table dans les régions du nord du pays.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------1- Chargé de recherche à l'Institut de l'olivier TUNIS.
2- Agro-économiste à l'Agence de Promotion des Investissements Agricoles Avec la
collaboration technique de A. LOUIZI et S. MALEK.
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Ce sont des normes générales, mais qui peuvent quelque peu varier
d'une zone à une autre.
Le premier chapitre est consacré à l'installation du verger (trois
premières années) ; le second aux premières années de production (de la
quatrième à la quatorzième année) et le troisième au-delà de l'année de
croisière.
II - Conditions d'installation
A - Conditions pédoclimatiques :
1 - Sol :
L'olivette étant conduite dans la majeure partie des cas en irrigué, il y
a lieu d'éviter les sols asphyxiants, lourds type marneux ou ceux à
encroutement. Cependant, les terres franches (tendance sablo-argileuse)
sont à retenir.
Pour celà, une analyse physique et pédologique avec plusieurs profils
répartis sur la parcelle à planter, est indispensable.
2 - Climat:
Le choix des sites à planter en oliviers de table doit tenir compte du
paramètre climat. Les régions à grêle ou à gelée sont à éviter.
Cependant, sous climat continental, les infestation's parasitaires sont
moindres que dans les zones chaudes et littorales et par conséquent les
traitements sont réduits.
B - Apports:
1 - Eau d'irrigation:
La disponibilité d'une source d'irrigation (réseau, source souterraine)
est nécessaire. Les besoins par hectare de la culture sont de l'ordre de 3000
à 4000 m3/ an à l'âge adulte (El Amami et Bouzaidi,1975).
2 - Fumure de fond:
La quantité retenue est de l'ordre de 200 kg de superphosphate et
autant de sulfate de potasse, ceci en l'absence de fumier (20 tonnes/ha). Ces
éléments seront enfouis avant le défonçage.
Cette fumure de fond aura pour but de permettre un état de fertilité du
sol favorisant une croissance rapide et équilibrée de la plante (végétation fructification).
C - Travaux de préparation:
1 - Défonçage; Sous solage :
C'est le labour profond. Sa caractéristique est le basculement de la
terre. Cette opération est à pratiquer pendant les mois d'été (Juin - Juillet Août). Ceci permettra de profiter des
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premières pluies automnales (Septembre - Octobre) et au sol de se reposer
et reformer sa structure.
Pour une bonne efficacité, il est souhaitable d'utiliser un tracteur
puissant (120 à 200 ev), de préférence un chenillard.
2 - Nivellement:
Cette opération est indispensable surtout dans les terrains accidentés
(bosses et fossées) et ceci pour une uniformité lors de l'irrigation.
3 - Recroisement :
C'est une opération obligatoire dans les terrains défoncés en vue de
pulvériser les mottes. Ceci facilitera l'exécution et améliorera la qualité des
labours. Elle est réalisée à l'aide d'un scarificateur lourd après les pluies
automnales tous les ans.
4 - Piquetage :
Il consiste au marquage des lieux de plantation. Pour celà, on fait des
réglettes en bois ou en roseau et à l'aide d'une chaîne à planter bien tendue,
on marque les emplacements des trous de plantation. Il y a lieu de prévoir
des tournières de 6 à 8 m pour
faciliter les manoeuvres des engins.
.
Nous recommandons 204 pieds par hectare comme densité de
plantation, soit un écartement de 7 m entre les arbres.
D - Plantation:
1 - Commande des plants:
Dès l'été, il faut penser à passer sa commande auprès des pépiniéristes,
en spécifiant le nombre et les variétés à planter, avec un excédent de 2%
pour d'éventuels manquants. Le choix des variétés prend en considération
les résultats obtenus dans les vergers expérimentaux à Borj El Amri,
Mehrine, Borj Toumi (Msallem, 1992), l'Enfida, Ksar Ghériss (Bouaziz,
1984) et Kairouan (Boujnah, 1992).
A cet égard, nous préconisons la Meski, la Picholine et la Manzanille
avec les proportions de 50%, 30% et 20%. Pour la variété Meski, il y a lieu
de prévoir un pollinisateur, de préférence la Besbessi à raison de 1 plant à
placer au centre d'un carré de 9 arbres (Hellali et Mehri, 1984).
2 - Acquisition des plants:
L'acquisition des plants se fait quelques jours avant la date de
plantation. Il y a lieu d'éviter les plants chétifs ou présentant des symptômes
apparents de maladies ou d'attaques parasitaires.
Lors de leur transport de la pépinière au champ, il faut faire attention
au dessèchement et envisager de couvrir les plants.
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Pour celà, et si la distance est grande, il est préférable de voyager le
soir ou à défaut, prévoir des pulvérisations d'eau lors du transport. A leur
arrivée au champ et en attendant la plantation, les plants sont à placer dans
un endroit ombragé. Durant cette période, on profite pour éliminer les
mauvaises herbes des sachets ainsi que les rejets partant de la base si cette
opération n'a pas été faite à la pépinière.
Ceci est de nature à nettoyer le plant, orienter la formation de l'arbre
sur un seul tronc et évitera par conséquent les grosses coupes lors de la
taille de formation.
3 - Epoque de plantation:
Etant donné que le matériel végétal est une bouture semi-ligneuse
élevée dans un sachet, ceci nous offre une élasticité dans l'époque de
plantation. Les meilleures dates se situent entre la fin de l'automne et le
début du printemps. Le plant est en "repos végétatif" et les pluies sont
bénéfiques pour la réussite de l'opération. Pour les sols légers et en zones
peu pluvieuses, on commence à planter dès Novembre - Décembre, alors
que pour les sols plus ou moins lourds, il est préférable de planter après les
grosses pluies.
4 - Confection des trous:
Les opérations défonçage et nivellement déjà décrites offrent
l'avantage d'avoir un terrain meuble facilitant la confection des trous le jour
même de la plantation. Ainsi, par des simples coups de sape, on creuse des
trous suffisants pour abriter la motte couvrant le système radiculaire du
jeune plant.
5 - Mise en place des plants:
Avant d'introduire le plant dans le trou creusé, on enlève le sachet avec
un coup de lame en veillant à garder la motte autour des racines. Pour un
bon alignement des arbres, l'utilisation de la règle à planter est conseillée.
La motte est par la suite couverte, d'abord par de la terre fine, puis par celle
qui reste, puis on tasse en appliquant deux pressions du pied de part et
d'autre de la tige et ce, pour chasser l'air et garantir une meilleure adhérence
entre les racines et le sol.
6 - Tuteurage :
Juste après avoir tassé le sol, on place des tuteurs à côté des plants pour
les soutenir contre les vents dominants. Ces tuteurs, de préférence en bois
d'un diamètre de 4 cm et d'une hauteur de 1,5 à 2 m, seront enfouis sur une
profondeur de 30 cm. ils seront attachés aux plants par du raphia ou avec un
ruban élastique du côté des vents dominants. Il y a lieu de déconseiller les
ligatures trop serrées
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7 - Cuvetage - Arrosage:
Les cuvettes sont confectionnées après la mise en place des plants et
permettent d'assurer les premiers arrosages. Elles sont d'un rayon de 1 m
autour du plant avec des rebords assez solides.
Les premiers apports sont de l'ordre de 50 litres par arbre et seront
répétés tous les 15 - 20 jours en l'absence de pluies. Elles sont de nature à
permettre de tasser la terre du trou et d'assurer le contact des racines avec la
terre et de maintenir- une certaine humidité dans le trou pour la survie des
racines. Entre deux arrosages, on peut prévoir un binage.
III - Normes d'entretien:
Durant la période d'installation (les trois premières années),
quelques normes d'entretien sont à respecter telles que:
- La fertilisation azotée à raison de 100 g d'ammonitre (33%
d'Azote) par arbre et par année d'âge.
- Le traitement phytosanitaire notamment contre la pyrale de jasmin
et l'otiorrynche.
- La taille de formation.
IV - Analyse économique:
Dans ce paragraphe/ nous essayons numériquement les opérations
techniques déjà partant des hypothèses suivantes:
- Les prix des biens (intrants) et des services sont les prix courants
réels.
- L'entrée réelle de l'olivier de table en production ne serait qu'à la
quatrième année et les charges engendrées par la récolte lors de la troisième
année peuvent être couvertes par les recettes de la production de cette
même année.
- Vu les phénomènes d'alternance chez l'olivier, le rendement moyen
d'un hectare est calculé à partir de la moyenne des productions de deux
années successives.
- L'année de croisière (l'oliveraie en pleine production) pour un
hectare d'oliviers de table en culture intensive sera la quatorzième.
Dans le tableau l, nous avons estimé le coût d'installation d'un
hectare d'oliviers de table pendant les trois premières années. TI s'élève à
1630 Dinars.
Dans le tableau II, nous
avons
calculé
le
coût
de
production de la quatrième année jusqu'à la quatorzième année
(année de croisière). Les dépenses sont engendrées
par les
opérations d'entretien indispensables pour maintenir le verger productif
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telles que l'irrigation, la fertilisation azotée, le travail du sol, la taille et les
traitements phytosanitaires. ils représentent plus de 80% de l'ensemble des
charges de production et affectent le rendement dans un sens comme dans
l'autre. Les charges moyennes varient de 316 dinars à la quatrième année à
983 dinars / ha à la treizième année. La variation des charges à partir de la
quatrième année est étroitement liée à l'importance de la production et par
conséquent à l'opération de récolte.
V - Coût et recettes d'un hectare d'oliviers de table intensif à l'année de
croisière:
L'année de croisière pour un hectare d'oliviers de table en culture
intensive se situe vers la quatorzième année. En effet, les phénomènes
d'alternance chez l'olivier impliquent que le rendement moyen d'un hectare
est calculé à partir de la moyenne des productions de deux années
successives (année+ et année-).
La valeur de la production telle qu'elle ressort du tableau m, est de
60 dinars par ha pendant la troisième année, elle alterne d'une année à
l'autre jusqu'à ce qu'elle atteigne 4 800 dinars à la treizième année et 1 200
dinars à la quatorzième année. La valeur moyenne de la production d'un ha
d'oliviers en plein serait alors de 3 000 dinars par ha pour un rendement
moyen annuel de 5 tonnes. Le prix de vente d'un kg d'olives de table est de
0,600 dinars (prix producteur).
VI - Rentabilité financière de l'opération:
La création de parcelles intensives en irrigué pour la culture de
l'olivier de table se révèle une opération à faible investissement (1630
dinars/ha), relativement aux autres spéculations en irrigué. Cependant, il y a
lieu de s'assurer que la rentabilité du capital est suffisante pour justifier son
utilisation dans un tel projet.
Pour cela, nous avons utilisé comme critère d'évaluation le taux de
rentabilité interne (TRI), qui correspond au taux d'actualisation avec lequel
la valeur actualisée nette du projet est nulle (Guittenjer, 1979).
t=n
TRI = L (Rt- Ct)/(l + i)n = 0
t=l
Rt : Flux des recettes
Ct : Flux des coûts
i : Taux d'actualisation
t = l……………n
n = Nombre d'années
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Nous avons utilisé l'investissement total (Anonyme, 1986) au cours
des trois premières années, et la différence Recettes-coûts jusqu'à la
quinzième année où les marges dégagées seront stables. La durée de vie de
la plantation étant estimée à 50 ans, le taux de rentabilité interne dégagé est
de l'ordre de 23%.
VII - Conclusions et recommandations:
Nous avons essayé à travers cette étude de mettre à la disposition
des techniciens, vulgarisateurs, agriculteurs, promoteurs et bureaux d'étude,
des informations d'ordre pratique et exploitables pour la création de vergers
intensifs d'oliviers de table. Nous insistons sur le fait que ces informations
ne sont pas exhaustives et quelques normes peuvent varier d'une zone à une
autre.
Références bibliographiques:
- Anonyme, 1986 : Cours "Evaluation et Elaboration des projets",
Programme 4ème année Agro-Economie. Ecole Supérieure de Mograne.
1986 -87.
-BOUAZIZ E., 1984. Intensification et irrigation de l'olivier aux
eaux chargées. Communication présentée au 1er séminaire sur les olives de
table. Zaghouan, 1984.
-BOUJNAH D., 1992. Acquis en matière d'intensification dans le
sahel et le centre. Rapport d'activités de l'Institut de l'olivier, 1992.
-EL AMAMI S. et BOUZAIDI A., 1975. L'irrigation en oléiculture.
Deuxième cours international de perfectionnement oléicole. 27/114/3/1975, Sfax.
-GUITTENJER J. P., 1979. Analyses Economiques et
Financières des Projets Agricoles. Ed. Economica-512p.
-HELLALI R. et MEHRI R., 1984. Mise en évidence de l'auto
incompatibilité de la variété Meski et recherche de pollinisateurs.
Communication présentée au 1er séminaire sur les olives de table.
Zaghouan, 1984.
-MSALLEM M., 1992. Acquis de recherche sur l'intensification de
l'olivier dans le nord. Rapport d'activités de l'Institut de l'olivier, 1992.
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Tableau l : Coût d'installation d'un hectare d'oliviers de table
(les trois premières années).
Opération
Unité P. U. Année 1
(DT) Q
Année 2
V
Q
V
Année 3
Q
V
Fumure de fond
Sulfate de potasse
super 45
Fumier de ferme
Epandage d'engrais
Défonçage
Nivellement
Recroisemen t
Piquetage
Plants
Elimination rejets
et plantation
Tuteurage
Confection des
cuvettes
Irrigation: eau
Irrigation: m. o.
Remplacement
des manquants
Ammonitre
Ammonitrage: M.O
Traitement
Façons culturales
Taille de formation
Récolte
QI
30
QI
16
QI
10
H
10
H
50
H
10
H
10
J
4,5
plant 1
J
4,5
J
J
4,5
4,5
2
2
20
1
8
3
2
3
208
4
60
32
200
10
400
30
20
13,5
208
18
-
-
-
-
2
2
9
9
-
9
2
9
99
9
10
2000
2
2
110
9
2
60
2
4
5
2
10,2
9
20
40
22,5
9
m3 0,055 1500 82,5 1800
J
4,5
2
9
2
plant 1
10
Kg 0,17
J
4,5
Forf. H
10
J
4,5
J
4,5
4
5
-
Total
40
22,5
1163,5
40
2
4
5
-
6,8
9
20
40
22,5
225,3
Coût d'installation d'un hectare = 1630 Dinars
Légende:
D.T. : Dinar Tunisien
V: Valeur
M.O.: main d'oeuvre
Forf.: forfaitaire
P. U.: Prix Unitaire
65
Q : quantité
QI: Quintal
H:Heure
J: Journée
240,7
Tableau II: Coût de production de la 4ème à la 14ème Année de croisière.
P.U. Année 4
Opérations
- Cuvetage
Eau
- Irrigation
M.O.
Unité
DT
Q
V
Année 5
Q
V
J
4,5
2
9
2
m3
J
Année 6
Q V
9
2
9
Année 7
Q V
2
9
Année 8 Année 9 Année 10 Année 11 Année 12 Année 13 Année 14
Q V Q V Q V Q V Q V Q V Q
V
3
13,5
3
13,5
3
13,5
3
13,5
3
13,5
3
13,5
3
13,5
0,055 2200 121 2700 148,5 2600 143 2800 154 3000 165 3000 165 3000 165 3000 165 3000 165 3000 165 3000 165
4,5
3
13,
5
-
-
20
3
13,5
3
13,5
3
13,5 3 .13,5 3
20
-
30
-
30
13,5
3
13,5
3
13,5
3
13,5
3
13,5
3
13,5
30
-
40
-
40
-
40
-
40
-
40
-
- Traitement
DT
Ammonitre
Azote
{M.O.
Kg
J
-
30
-
0,17 100 17 200 34 240 40,8 280 47,6 300 51 400 68 600 102 600 102 600 102 600 102 600 102
4,5
2
9
2
9
2
9
2
9
3 13,5 3 13,5 3 13,5 3 13,5 3 13,5 3 13,5 3 13,5
.
- Façon culturale
{Formation
- Taille
Entretien
- Récolte
H
10
5
50
5
J
4,5
3 13,5
J
4,5
6
27
6
J
4,5
8
36
15 67,5
316
379
-
50
5
-
-
27
50
-
5
50
-
-
5
-
7 31,5 7 31,5 8
8
50
5
50
5
50
5
50
5
50
5
50
5
50
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
36
8
36
10
45 10 45
10 45
10 45 10
45
36 30 135 15 67,5 60 270 15 67,5 90 405 22 99 120 540 30 135
.
TOTAL (DT)
Légende: M. O. : Main d'œuvre Q:
Quantité
V: Valeur
363
480
J : Journée
H : Heure
DT : Dinar Tunisien
440
660
510
848
542
983
578
Tableau III : Quantité et valeur de la production d'un hectare d'oliviers
de table jusqu'à l'année de croisière
Années
Quantité
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12 13
14
1
5
10
5
20
10 40 10
60
15 80
20
(Quintal)
Valeur
60 300 600 300 1200 6002400 600 3600 900 4800 1200
(DT)
* Le prix de vente d'l kg d'olives de table est de 0,600 DT (prix producteur)
* le rendement moyen est celui de deux années successives (phénomène
d'alternance chez l'olivier)
Tableau IV: Calcul du taux de rentabilité
Années
1
2
3
4
Dépenses 1164 225
241 316
enDT
Recettes
- 300
enDT
Marge
-1630
-16
enDT
5
6
379 363
7
8
9
10
11
12 13
480 440 660 510 848 542
983
14
578
15
765
600 300 1200 600 2400 600 3600 900 4800 1200 3000
221 -63
720 160 1740 90 2752 358 3817
67
622 2235