SPECTACLE DE DANSE CONTEMPORAINE Équipe artistique

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+336 50 22 55 38 | [email protected] | www.greenprincessetpantalonvert.com
186, Grand'Rue - 86000 Poitiers | SIRET : 799 967 880 00011 | APE : 9001Z | Licences : 2-1082486 / 3-1082487
UPON
- projet de création -
SPECTACLE DE DANSE CONTEMPORAINE
- Par la Cie GP&PV -
Équipe artistique
Chorégraphe : Cindy Clech (dir. art. Cie GP&PV)
Vidéaste : Clément Gressier (dir. art. Cie GP&PV)
Conseil artistique : Odile Azagury de la Compagnie LES CLANDESTINS
Danseuses : Cindy Clech, Adeline Dufour, Laureen Elizabeth, Justine Gouyet, Aurore Schatzman
Compositeur : Pika & The Anthill
Percussionniste : Marc Pujol
Costumes : Karine Valiadis
Photographie : Roger Fusciardi
Design graphique : Solène Hébert
> Lire les CV de l'équipe
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UN PROJET SOUTENU PAR LA RÉGION POITOU-CHARENTES
Cindy Clech, est une jeune chorégraphe contemporaine, formée à Paris.
Installée à Poitiers depuis 2 ans, elle crée avec Clément Gressier la compagnie GP&PV.
Elle bénéficie du Dispositif Régional de Compagnonnage jusqu’en 2017, avec pour tutrice
Odile Azagury.
UN PROJET SOUTENU PAR LE PUBLIC
La Cie GP&PV a lancé sa 1ère campagne de dons réussie via le site KissKissBankBank.
Projet en ligne.
DU SOLO AU QUINTET
C’est en répondant à une commande de la Fête de la Danse à Paris, que Cindy Clech crée le
solo Quand green princess voit rouge pour l’espace public.
Adapté pour la scène, il est sélectionné aux Rencontres Départementales et Régionales de
la Fédération Française de Danse, et reçoit en juillet 2015 la mention « Niveau National »
lors des Rencontres Chorégraphiques Nationales, dans la catégorie Solo – Niveau
Perfectionnement.
diffusion du solo
21/03/15 – Rencontres Départementales au Théâtre MacNab (Vierzon 18100)
18/04/15 – Rencontres Régionales FFD (71000 Mâcon)
07/06/15 – Fête de la Danse – Entrez dans la Danse / Mouvance d’Arts (75012 Paris)
04/07/15 – Rencontres Nationales FFD (03100 Montluçon)
05/07/15 – Festival Tobina (75020 Paris)
11/07/15 – Centrul Cultural Reduta (Brasov / ROUMANIE)
02 &03/10/15 – Les Expressifs (86000 Poitiers)
Quand green princess voit rouge a donné à Cindy l’impulsion de créer un quintet. Le
solo ne suffisait pas, il fallait en faire plus, et avec d’autres.
A plusieurs, on crie plus fort.
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NOTE D’INTENTION DE LA CRÉATION UPON
Une histoire féminine rouge et dansée à cinq voix
Ce sont des Valkyries en chaussettes rouges. Des guerrières. Des punks à talons. Des Femen
qui dansent. Des jeunes femmes d'aujourd'hui.
Elles ne sont pas encore entrées sur le plateau qu’on les perçoit déjà, c’est palpable.
Leur présence est forte, tellement forte qu’elles en deviennent effrayantes, suffocantes.
Elles ont des choses à dire avec leurs corps, aussi différents soient-ils.
Elles ont des choses à montrer, à désigner, à pointer, mais aussi à cacher, à passer sous
silence.
Elles vous mentent droit dans les yeux, ou vous crachent une vérité au visage que vous ne
voulez pas entendre. Leur regard est fort, elles vous toisent. Elles sont graves, elles
semblent vouloir annoncer quelque chose. Elles ont l’allure de la Pythie de Delphes.
Peu leur importe, elles appuient là où ça fait mal si nécessaire. Elles assument, elles vous
affrontent, elle vous défient. Elles vous inquiètent car elles vous ressemblent.
Mais pourquoi sont-elles en colère ?
Elles ont peur de la mort. Elles ont peur de mourir comme ça. Si tout devait s’arrêter ici et
maintenant, elles ne seraient pas satisfaites.
Alors elles se révoltent, elles ne veulent pas finir comme ça. Elles revendiquent le droit à
disposer de leur vie, pleinement. Elles veulent avoir le choix. Elles le prennent et deviennent
incisives, unilatérales. Elles ne sont pas toujours solidaires entre elles, mais elles se battent.
UPON est un hymne à la liberté, une ode au sens critique, un poing levé qui se meut
en main tendue.
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Des contraintes à transgresser
La gêne et la contrainte physiques seront des partis pris chorégraphiques forts développés
dans la pièce, puisqu’elles peuvent intrinsèquement donner lieu à transgression et se
révéler propices à la libération. À l'image d'une amazone qui se coupe le sein droit pour
mieux tirer à l'arc, elles se débarrasseront de certaines parties de leurs costumes ou
modifieront certains gestes pour mieux danser. Entre surexposition et intimité, ce spectacle
demandera aux interprètes un fort engagement corporel et émotionnel.
Des figures puissantes
Successivement dans la pièce, la danseuse est forte, elle outrepasse ses difficultés, résiste à
la contrainte physique, transgresse les règles, joue avec, s’en accommode, concède, se
fragilise, puis se rebelle, se révolte. En solo ou à plusieurs, les cinq danseuses en scène sont
des jeunes femmes critiques, vivantes, mises à nu, qui s’interrogent sans cesse, se
remettent en question, et avancent toujours. Animées par l’envie de survivre, de s’
accomplir, de s’épanouir, elles s’affranchissent si nécessaire. À l’image du genre du
slapstick, elles seront modernes, drôles aussi, parfois décalées et/ou dérangeantes. Elles
sont séductrices et destructrices pour elles-mêmes, et entre elles. Quelles danseuses et
quelles femmes sont-elles ? Et qu’auraient fait aujourd’hui Isadora Duncan, Loïe Fuller,
Mary Wigman, Martha Graham, Yvonne Rainer et Doris Humphrey ? Auraient-elles encore
dansé ?
Une dynamique scénique
Le spectacle suivra une progression en crescendo. Comme une boite à musique qui
s’emballerait. Comme un pianiste dont le doigt resterait buté sur une seule note. Comme
une ritournelle effrayante. Comme dans un magasin de jouets, où tous les automates
déclencheraient leur sonnerie simultanément. La musique et la danse s’amplifieront, se
répéteront, s’accumuleront et s'accéléreront avec frénésie. Hypnotiques, les danseuses
entreront en transe. Aux antipodes de l’idéal esthétique de la danse, les corps se
déformeront, seront parfois pris de tics. Ils dansent comme ils rapperaient. Leurs
mouvements sont hachés et en colère. Comme ils ne seront pas fluides, ils bégayeront
parfois. La danse alternera entre pauses et accents, elle sera contrastée puis suspendue.
Elle reprendra son souffle pour mieux repartir.
Puis tout s’arrêtera brutalement, et fera place à l’épuisement au silence insupportable.
Il aura fallu se dépasser, repousser ses limites pour se libérer et se soulager.
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MUSIQUE, COSTUMES & LUMIÈRES
La musique tient toujours une place importante dans les créations de la compagnie. Elle
aura ici le rôle de trame narrative et de soutien émotionnel. Nous souhaitons nous associer
pour la première fois à un compositeur de musique électronique et à un percussionniste,
qui croiseront leurs univers distincts.
La musique suivra la courbe d’évolution narrative de la pièce. L’univers sera terrien, tribal
(pas ethnique pour autant), vrombissant, chargé en basses et en nappes. Il y aura peu de
mélodies, beaucoup de percussions, de beats. Le genre sera électronique, voire
minimaliste. Elle sera progressive, hypnotique, jusqu’à saturation.
La couleur dominante du spectacle sera rouge, soutenue par des éléments de costumes.
Pour ce faire, nous travaillerons avec une costumière.
L’éclairage sera simple, épuré, et tout comme la musique s’amplifiera au fil du spectacle.
Idéalement, la lumière sera corrélée à la musique.
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CALENDRIER DE CRÉATION
JUILLET > AOÛT 2015 : Travail de recherche
SEPTEMBRE 2015 : Audition des danseurs
OCTOBRE 2015 : Travail chorégraphique et technique à l’Atelier Anna Weill à Poitiers
NOVEMBRE > DÉCEMBRE 2015 : Montage financier et confirmation des lieux de résidence et diffusion
FÉVRIER > MARS 2016 :
- 1ère étape de résidence de création chorégraphique à l’Atelier Anna Weill à Poitiers
- 1ère étape de création musicale
- Création des costumes
11 MARS 2016 : Temps de visionnement professionnel de la 1ère étape de résidence, au Centre Beaulieu (Sc
Conventionnée Danse) à Poitiers
12 MARS 2016 : Temps de visionnement professionnel de la 1ère étape de résidence, lors de Mouvement
Contemporain, au Centre Mathis à Paris
JUILLET 2016 :
- 2ème étape de résidence de création chorégraphique en région parisienne
- 2ème étape de création musicale
- Lancement de la communication pour la sortie de création
JUILLET 2016 : Présentations de la 2ème étape de résidence en région parisienne et en Roumanie
SEPTEMBRE 2016 : 3ème étape de résidence de création chorégraphique à Poitiers
OCTOBRE > NOVEMBRE 2016 :
- Résidence de finalisation chorégraphique, musicale et technique en Poitou-Charentes
5 NOVEMBRE 2016 : Sortie de création en Poitou-Charentes - 1ère diffusion officielle
NOVEMBRE 2016 : Diffusions en région parisienne
LA COMPAGNIE
Direction artistique
Cindy Clech et Clément Gressier ont fondé ensemble la compagnie green princess &
pantalon vert (GP&PV) en novembre 2013 sur Poitiers.
Ils se sont associés afin de réunir leurs savoir-faire : la danse, les arts plastiques et la
vidéo.
Ils créent des spectacles de vidéo et danse, des installations plastiques, des
performances, sur scène et dans l’espace public.
Ils créent pour faire écho au quotidien en le sublimant. Ils souhaitent faire s’interroger
leurs spectateurs à propos de thématiques contemporaines.
Leurs créations sont poétiques, fougueuses et spontanées.
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Cindy Clech
chorégraphe & danseuse
En horaires aménagés au lycée, Cindy se forme comme danseuse à Paris
entre 2003 et 2006, au Centre des Arts Vivants et à l’Institut Rick Odums,
où elle suit des cours classique, jazz, contemporain et moderne
(techniques Graham et Horton). Elle travaille plusieurs pièces du répertoire des
chorégraphes Trisha Brown, Merce Cunningham, Pina Bausch et Dominique
Bagouet.
Le Bac en poche, elle décide alors de monter sa propre compagnie de dansethéâtre Les Piétons, au sein de laquelle elle travaille pendant huit ans : elle cochorégraphie et danse trois spectacles diffusés en région parisienne et en province
(Le Regard du Cygne, Théâtre Jacques Brel de Pantin, Théâtre Adyar, La Manoque,
etc.) ; et crée des projets pour danseurs amateurs comme Le P’tit Bal Rétro et La
Traversée. Cindy poursuit son apprentissage et part notamment un mois à Los
Angeles au EDGE Performing Arts Center, et au sein du Ballet Preljocaj, au
Pavillon Noir d’Aix-en-Provence. Elle fait de belles rencontres qui l’amènent à danser
pour La Colère de Nathalie Pernette, Où je t’ai vu la dernière fois ? de Neda
Shahrokhy, DANCERS ! pour le MAC/VAL, Espace public/privé de Marie-Anna Delgado
pour le 104, et Occupations-Des-Sols d’Agnès Butet pour Micadanses.
Elle obtient son Diplôme d’État comme Professeur de Danse Contemporaine aux
RIDC en juin 2013, et enseigne depuis à Poitiers.
Clément Gressier
vidéaste & plasticien
Clément a suivi une formation à la Villa Arson qu’il poursuit à l’École
Européenne de l’Image de Poitiers. C’est un jeune artiste qui utilise de
nombreux médiums dont la vidéo, la performance et l’installation.
La majeure partie de son travail se concentre sur l’univers des sports de combat,
le perfectionnement du geste guerrier et ses liens avec la danse.
Il a obtenu une résidence plastique de 4 mois à Shanghai, d’octobre 2015 à
janvier 2016, afin de mener des recherches en Asie du Sud pour étudier
l’esthétique et la philosophie des arts martiaux traditionnels. En mai 2013, il crée en
partenariat avec le collectif Kom.Post et la Gaîté Lyrique de Paris, le projet Blue
Men/Black Boxe, un carnaval participatif autour des écrits de Michel Foucault.
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AUTRES PROJETS
Ont déjà été montées deux créations : C.A.C.24 et Quand Green Princess voit rouge en solo.
Les teasers des spectacles déjà créés par la compagnie sont visibles ici.
Ci-dessous nos prochains projets :
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L’esperluette : nous souhaitons continuer à développer nos activités pédagogiques.
Dossier pédagogique en ligne ici.
C.A.C.24 continue à rencontrer de nouveaux spectateurs lors de différentes
programmations sur la saison. C.A.C.24 est une conférence spectaculaire sur la
mobilité du dos en danse. Images et gestes se répondent pour soutenir jusqu’à l’
absurde le propos de l’interprète.
La création jeune public t'as une tâche, pistache ! est en recherche d’un lieu de
résidence et d’un apport en coproduction. Non-satisfaits de sa 1ère sortie de
résidence, c’est un projet qui nous tient à coeur mais que nous souhaitons
retravailler.
Gala est un projet d’installation chorégraphique accueillé au Lieu Multiple en 2016.
Un ring de boxe est cerné d’enceintes qui diffusent le déroulement d’un match de
boxe. Sur ce ring, le premier boxeur est simplement signifié par la bande sonore
spatialisée qui permet auspectateur de suivre ses déplacements. Son adversaire, lui,
est incarné par une danseuse. Au fil des rounds, la danseuse esquive, contre-attaque,
gagne en assurance, mène le combat. Mais peu à peu, elle s’épuise et est mise K.O.

SPECTACLE DE DANSE CONTEMPORAINE Équipe artistique

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