allergies et intolérences

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allergies et intolérences
ALLERGIES ET INTOLÉRANCES
L’information qui suit est fournie dans l’intention de vous renseigner.
Toute thérapie devrait être recommandée par un spécialiste de la santé,
non sélectionnée sur la seule base de l’information fournie dans le matériel
qui suit.
Cet article a été écrit en l’an 2000, les statistiques n’ont fait qu’augmenter
depuis.
LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET LES ALLERGIES
Le système immunitaire est un ensemble de cellules et de substances chimiques
organiques qui reconnaissent et détruisent les substances étrangères —
microbes, poisons et cellules endommagées ou anormales pendant qu’ils
reconnaissent et ne touchent pas les cellules et les tissus en santé.
Le système immunitaire est à la fois le défenseur et le réparateur du corps. Quand le
système immunitaire consacre la plupart de son temps à se défendre (neutraliser et
éliminer) des substances toxiques ou simplement des molécules étrangères, son
efficacité pour réparer les dommages est diminuée.
Les assauts les plus communs du système immunitaire parviennent de la diète et de
l’environnement. Connaître les assaillants du système immunitaire et les éviter est vital
pour le fonctionnement efficace de notre système immunitaire.
Quand le système immunitaire est affaibli, des allergies apparaissent. Une allergie est
une réaction adverse à une substance. La réaction peut influencer le système
immunitaire comme tout autre système.
La réaction peut être causée par une protéine, un amidon, ou un autre composant
alimentaire ou par un contaminant tel un colorant/un arôme artificiel, un agent de
conservation alimentaire ou un produit chimique tel un pesticide ou un gaz, par des
particules en suspension dans l’air tels les pollens, les poils, les plumes, les moisissures
et les ascarides. La peau peut réagir aussi quand elle entre en contact avec une plante,
ou un produit synthétique tel un gant de caoutchouc (latex) ou un produit chimique.
Même l’énergie électromagnétique peut influencer vos symptômes d’allergie.
Quand une molécule se comporte comme un antigène (allergène), une substance qui
peut s’attacher auprès d’un anticorps (Ig), une allergie apparaît. Les anticorps sont des
molécules de protéine fabriquées par les cellules blanches (leucocytes) pour se lier
avec les substances étrangères, comme les antigènes.
Les cellules du système immunitaire sont formées dans la moelle osseuse et le thymus.
Leur mobilité est cruciale pour leur permettre de se déplacer partout dans le corps
principalement via le système lymphatique. Les cellules formées par la moelle osseuse
(cellules B) sont différentes des cellules développées dans le thymus (cellules T). Une
fois formés, les deux types de cellules migrent vers la rate, les nodules du système
lymphatique et les tissus lymphatiques dans l’intestin pour agir rapidement dans ces
Copyright María Acosta
zones « écrans ». La moelle osseuse produit des cellules B pendant toute la vie de
l’individu, pendant que les cellules T sont formées au début de la vie et avec l’âge le
thymus fonctionne moins bien.
Quand un anticorps est formé, un antiidiotope allergène est aussi formé; celui-ci est en
fait un anticorps de l’anticorps qui vient de se former. Le groupe de cellules type B et
type T contiennent une variété de cellules chacune spécialisée pour attaquer chaque
sorte d’envahisseurs qu’ils peuvent rencontrer. L’histamine est une des substances
médiatrices qui sont relâchées dans le but de bloquer l’entrée des nouveaux
envahisseurs. Quand le système immunitaire est affaibli, il relâche un surplus
d’histamine qui a pour effet de déclencher une série de réactions physiques et émotives
(symptômes).
Une fois que votre système immunitaire est rentré en contact avec un allergène, il le
garde en mémoire. Ce phénomène s’appelle être sensibilisé, donc à chaque occasion
que votre système immunitaire rencontre l’allergène il va le reconnaître et il va réagir.
Une personne peut se trouver aujourd’hui allergique à une molécule à laquelle elle a été
en contact pendant des années. Autrement dit, le temps de réaction varie de semaines
(fétus/nouveau-né face au lait de vache) à des années (un adulte qui devient allergique
au Nylon). Tout va dépendre de votre prédisposition (génétique), de la fréquence de la
présence de l’allergène dans votre quotidien, de la quantité d’allergène et de votre
degré de santé.
Selon les statistiques, si vous avez un parent avec des allergies, vous avez 30 % de
chance d’avoir des allergies. Si vos deux parents ont des allergies, vos chances d’en
avoir vous aussi augmentent à 60 %. Et pour ajouter à la confusion quelquefois les
allergies « sautent » une génération.
Les mécanismes naturels de défense sont le système immunitaire, les glandes et les
émonctoires (producteurs de muqueuses). Une mauvaise hygiène de vie (habitudes de
vie) est la cause d’être des allergies. Voir pages 5-7
Le traitement adéquat des allergies requiert, en plus de l’identification des allergènes,
d’éviter l’allergène pendant une certaine période de temps, de faire un nettoyage
complet (désintoxication) et une tonification glandulaire.
IDENTIFICATION DES ALLERGÈNES
La médecine contemporaine ou allopathique considère qu’une allergie existe
uniquement quand la réaction influence le système immunitaire. Le test le plus utilisé
est le test cutané qui consiste à gratter ou à percer la peau en introduisant une petite
quantité (concentrée) des allergènes suspects. L’allergologue vérifie si une éruption
rouge et saillante est présente indiquant une sensibilité (allergie). L’analyse sanguine
« RAST » (radioallergosorbent) est aussi utilisée. Ce type de test révèle seulement 10 à
15 % des allergies puisqu’il ne peut reconnaître que les réactions du type IgE ou
réactions immédiates.
La médecine environnementale, holistique ou complémentaire a une vision plus large de
la définition et considère les termes : « hypersensibilité, idiosyncrasie, intolérance,
2
réaction pharmacologique, réaction métabolique et sensibilité » comme des allergies.
Ceci parce qu’une réaction n’affecte pas exclusivement le système immunitaire. Le
système digestif, le système nerveux central, le système endocrinien et d’autres
organes sont aussi atteints. Une variété d’analyses sont disponibles : « Serial Dilution
Titration, End Point Titration, Rinkel Technique, Miller Method (P/N), ELISA, ELISA
ACT, Enzyme Potentiated Desensitization, mesure énergétique et autres. » Voir en
annexe un tableau comparatif des différentes analyses.
Pour faciliter la lecture, le mot « allergie » sera utilisé pour se référer à une réaction
affectant le système immunitaire ou non.
Nous avons plusieurs choix pour identifier les allergènes. Quelques-uns n’impliquent
pas de dépenses financières, ou très peu. Par contre ils peuvent exiger plus de temps
et un suivi très rigoureux. La technique la moins dispendieuse consiste en une
combinaison d’étapes : garder un journal et noter les aliments mangés, les symptômes
et prendre votre pouls deux minutes après avoir pris un aliment. Si votre pouls
augmente de 20 battements, cela indique que vous avez « réagi » à un aliment.
Mesurer l’accélération du pouls pour une allergie environnementale est aussi efficace.
Une autre façon, plus simple, mais limitée, est le test du défi (provocation). C’est à dire
vous mangez l’aliment dont vous soupçonnez être la cause de vos symptômes et vous
prenez note de votre réaction dans les 20 minutes qui suivent. Vous pouvez aussi
prendre votre pouls. Le défi est limité à un aliment à la fois et doit se faire uniquement
en présence d’un allergologue et dans un milieu hospitalier. Les risques de déclencher
une crise (asthme ou autre) sont grands. Mieux vaut être bien préparé.
D’autres choix impliquent, pour la plupart une analyse sanguine, une dépense de
centaines de dollars ainsi qu’un suivi très rigoureux. L’unique avantage de ces choix est
qu’ils vous économisent du temps, en choisissant la bonne analyse. Pour y parvenir, il
faut bien comprendre les différents niveaux des réactions allergiques..
Quatre niveaux de réactions sont connus :

Type I (IgE) — réaction immédiate

Type II (IgG, IgA, IgM et IgG4) — réaction retardée. Aussi appelé cytotoxique
puisque l’antigène détruit la cellule. Lors d’allergies alimentaires, les cellules
intestinales seront détruites puisque c’est à cet endroit que le système
immunitaire et l’antigène se rencontrent.

Type III — réaction retardée (approx. 2 h) du système immunitaire. Des complexes
immunitaires se forment lorsque les antigènes s’attachent aux anticorps pour
ensuite se déposer sur les tissus et produire des dommages. Deux facteurs
influencent les dommages aux tissus : (1) une quantité importante de complexes en
circulation et (2) la présence des histamines et d’autres amines qui augmentent la
perméabilité vasculaire et encouragent les dépôts des complexes sur les tissus.
Quatre-vingts pour cent des allergies sont du type III.

Type IV — réaction retardée intracellulaire. Des cellules blanches, appelées T
lymphocytes sont stimulées quand un allergène entre en contact avec la peau, le
système respiratoire, digestif ou autre partie du corps. Trente-six à soixante-douze
3
heures plus tard, une inflammation dans la partie affectée se manifeste. Exemples :
herbe à poux, serviettes hygiéniques « Always », gants de latex.
D’autres mécanismes peuvent déclencher une réaction allergène (effet antiidiotope
allergène). Certains médiateurs inflammatoires (histamine, prostaglandines,
leucotriènes, sérotonine, kinines, tryptase, etc.) peuvent être responsables tout comme
certains aliments qui contiennent de hauts niveaux d’histamines ou des effets
déclenchants d’histamine produisent des réactions similaires aux allergies.
Le thon et le maquereau en conserve contiennent de hauts niveaux d’histamines.
Même si vous n’êtes pas nécessairement allergique à ces poissons, vous pouvez faire
une réaction à leurs histamines produites quand ils sont avariés.
L’histamine contenue dans les fraises, le fromage bleu et les aubergines peuvent
provoquer des réactions. Des substances qu’on retrouve dans certaines épices comme
la muscade peuvent provoquer des symptômes psychiatriques.
Parmi les plus de 10,000 additifs alimentaires, certains on un effet déclenchant
d’histamines : agents de conservation (sulfite/dérivés, nitrites, acide
benzoïque/dérivés, acide ascorbique), antioxydants BHA, BHT, TBHQ, couleurs
tartrazine, jaune-orange, azourbine, amarante, cochineal, érythrosine, noir
brillant, etc., tout comme les glutamates (SMG, Aspartame™).
Une réaction anaphylactoïde ou pseudo-allergique peut être déclenchée par des
médicaments ou des agents physiques comme la lumière du soleil, la chaleur ou un
froid intense. Dans cette réaction ce ne sont pas les anticorps IgE qui interviennent; les
mastocytes (cellules blanches spécialisées qui produisent de l’histamine) sont stimulés
directement. Des médicaments comme l’acide acétylsalicylique (aspirine) et d’autres
anti-inflammatoires non stéroïdiens, les médicaments opiacés (Ritalin!!), la
gammaglobuline, les membranes de dialyse et les teintures radio-opaques (utilisées en
radiographie) sont les déclencheurs typiques des réactions anaphylactoïdes. Ces
réactions doivent être traitées de la même façon qu’une réaction anaphylactique : avec
une injection immédiate d’épinéphrine.
L’anaphylaxie est une réaction systémique, c’est à dire qui affecte plusieurs systèmes
et organes en même temps. Elle peut être fatale. Au début du siècle, le vaccin contre la
diphtérie, la scarlatine, le tétanos et la tuberculose utilisait le sérum de cheval qui
provoquait souvent un choc allergique fatal.
Une réaction allergique grave ne se produit généralement pas la première fois qu’une
personne entre en contact avec un allergène, mais seulement après avoir été
sensibilisée, quelquefois à son insu.
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Par exemple, une personne peut avoir une réaction grave à la pénicilline même si elle
n’a jamais reçu de traitement avec des antibiotiques. La pénicilline est utilisée
couramment dans l’industrie agroalimentaire pour engraisser et faire grandir rapidement
le bœuf et les volailles. Par conséquent les œufs en contiennent aussi. Une mère qui a
mangé des aliments contenant cet antibiotique pendant sa grossesse peut le transférer
au fœtus qui va développer une sensibilité envers celui-ci. En l’espace de quelques
mois après la naissance, si l’enfant est traité avec cet antibiotique il peut avoir une
réaction grave ou commencer à développer une sensibilité à cet antibiotique beaucoup
plus rapidement que quelqu’un d’autre.
Un choc anaphylactique peut être causé par le venin d’insectes, certains aliments et
même l’exercice vigoureux. Il peut avoir aussi une phase tardive ou différée de trois à
douze heures après la réaction initiale. Après une réaction d’anaphylaxie, il faut garder
le patient sous observation pendant les douze heures qui suivent.
Le choc anaphylactique dû à l’exercice vigoureux et relié aussi à la chaleur,
n’importe quelle source de chaleur (sauna, douche chaude, etc.) comme le fait d’avoir
mangé (exemples : pêches, crevettes, blé et poulet) moins de quatre heures avant de
faire de l’exercice ou d’avoir pris des médicaments comme l’acide acétylsalicylique
(aspirine). Ce type de réaction n’est pas causé par des anticorps IgE, mais par la
stimulation des mastocytes qui libèrent une forte quantité d’histamine. Des aliments
spécifiques à ce type de réaction sont le céleri, le blé et les fruits de mer.
Le syndrome d’allergie orale ou sensibilité croisée a lieu quand une personne
allergique à un aliment ou au pollen fait une réaction à une autre plante ou à des fruits
contenant des molécules similaires. Par exemple, une personne allergique à l’herbe à
poux réagit soit au cantaloup ou au melon d’eau et peut réagir aussi à la camomille ou
au pissenlit. Les gens allergiques au pollen de bouleau quelquefois le sont aussi aux
pommes, cerises, pêches, prunes et poires. Parfois la réaction est diminuée ou absente
par le simple fait de faire cuire le fruit. L’allergie au pollen de l’armoise peut provoquer
une réaction lors de l’ingestion du céleri.
AMPLEUR DU PROBLÈME
Des médecins de l’environnement, comme Doris Rapp, considèrent que 80 % des
Américains souffrent d’une allergie quelconque. Un fait constaté par tous ceux dans le
domaine de la santé est que les allergies sont à la hausse. Dans le journal La Presse un
article mentionnait dernièrement que les cas d’asthme chez les enfants canadiens ont
quadruplé depuis les années 1970. Statistique Canada dit avoir constaté une
augmentation du nombre des hospitalisations causées par cette maladie.
Plusieurs facteurs sont en cause :


Allaitement du nouveau-né au lait artificiel (« maternisée ») et introduction à la
nourriture des solides à un âge précoce
consommation excessive et régulière d’un nombre limité d’aliments, souvent
cachés dans les ingrédients : sucre, blé, soya, etc.
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
Utilisation et consommation d’une grande quantité de produits chimiques de
synthèse incorporés dans les aliments : plus de 10,000 dans les aliments
(363,000 lb en 1990 au Canada). Une pomme non certifiée biologique contient au
moins quatre pesticides. Élisabeth Guillette et coll. a étudié l’impact
neurocomportemental (incluant l’agressivité) chez les enfants exposés aux
pesticides. Ils ont trouvé un lien entre l’exposition aux pesticides, à des taux permis
dans les zones agricoles américaines, et les problèmes mentaux et les problèmes
moteurs similaires à ceux retrouvés chez les enfants ayant des troubles
d’apprentissage.
En 1947, il existait six insectes nuisibles. En 1999 il y en a plus de 600 et la quantité
de pesticides utilisés a augmenté de 12 fois dans les derniers 50 ans. La valeur
nutritive des sols a été réduite jusqu’à 40 %. Les pesticides de synthèse ne sont pas
efficaces (les insectes deviennent résistants, etc.) les pertes de récolte augmentent
de 6 % à 13 % depuis l’utilisation des pesticides.
Le repas de l’Américain typique contient plus de 100 additifs chimiques.
Le journal La Presse mentionne (le 14 juin 1999) la découverte de souris
hermaphrodites en Californie dans une zone touchée par la pollution agricole. Un
tiers de rongeurs étudiés possédaient en 1998 des organes génitaux masculins et
féminins, comparé à 3 % pour les mêmes espèces de rongeurs en 1995. « Le fait
que le phénomène ait touché quatre espèces de rongeurs différents et soit apparu
soudainement laisse penser qu’il est dû à quelque chose dans l’environnement. »
Sur ces mêmes terres, dans les années 80, des milliers d’oiseaux avaient été
empoisonnés et déformés par des produits chimiques utilisés pour l’activité agricole.
Les dégâts de l’industrie agroalimentaire se répandent dans la totalité de
l’environnement. Un article apparu dans la revue « National Geographic » (août
1999) mentionne une « zone morte » de 7000 milles2 qui est en train d’étouffer la
vie aquatique dans le Golfe du Mexique : dans la vallée du Mississippi 7, 000, 000
de tonnes de pesticides sont utilisées par année. L’eau de pluie et la neige
fondante apportent les pesticides dans la rivière qui se décharge dans la mer.
Le taux de cancer, notamment la leucémie, ne cesse pas d’augmenter chez les
travailleurs agricoles.
Trente-quatre couleurs sont approuvées pour utilisation dans les aliments
transformés; l’étiquette indique simplement « couleur ». Plus de 1, 500 arômes sont
permis dans les aliments.
 Consommation régulière des aliments non propices pour notre groupe
sanguin et/ou notre passé génétique : un individu du groupe sanguin O qui
mange des produits contenant du blé et qui a des ancêtres amérindiens (même
lointains) a de fortes chances de développer une allergie au blé.
Depuis quelques décennies le blé a été modifié par croisement à fin de contenir
plus de gluten (16 %). Dans ces conditions, peu importe votre groupe sanguin, les
risques de développer une sensibilité au gluten est élevé.
Les molécules du blé ont a été changées plus drastiquement dans les derniers
trente ans que dans les millions d’années que la nature avait pris pour en faire un
aliment comestible pour nos ancêtres.
 Consommation abusive des aliments transformés et raffinés. Ces aliments
sont carencés en enzymes (les enzymes sont détruites par la chaleur) et en
nutriments. Par exemple, la farine de blé intégrale contient quatorze (14) nutriments
connus pendant que la farine blanche ne contient plus ces 14 nutriments au même
ratio. La farine blanche est « enrichie » de quatre (4) nutriments qui ne sont pas
dans le même ordre (équilibre) que la version originale, et non seulement ils ne sont
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







pas absorbés et utilisés convenablement, ils deviennent des « chélateurs » de
nutriments que vous consommez avec le même repas.
En 1816, la consommation moyenne de sucre par personne n’était que de 15 lb par
année. En 1955, elle était de 120 lb, en 1990 de 180 lb et depuis 1983 elle a
augmenté de 28 %. La plus grande partie de cette augmentation est due à une plus
haute consommation de breuvages sucrés. Pour « s’ajuster » à la réalité
d’aujourd’hui, les nutritionnistes américains considèrent que la consommation en
moyenne de 20 cuillères à thé par jour de sucre dans une diète est souhaitable. En
réalité, la consommation du sucre chez l’adolescent mâle est de 34 cuillères de
sucre au lieu de 18. La consommation totale de sucre est de plus d’une demi-livre
par jour par personne. Le sucre représente de 25 % à 35 % de la diète, une
énormité.
Introduction des aliments transgéniques : augmentation de 50 % des allergies au
soya depuis six ans, quand le soya transgénique a été introduit sur le marché. Les
aliments transgéniques et leurs dérivés représentent aujourd’hui plus de 60 % des
aliments vendus dans le supermarché traditionnel.
Manipulation génétique des plantes : ex. : blé qui contient plus de gluten (jusqu’à
16 %) que jamais; colza devenu « Canola™ » en changeant son équilibre naturel
d’acides gras, etc. Dans l’Ouest canadien, le taux d’allergies au pollen du Canola™
continue à augmenter. Pourtant pendant des milliers d’années le colza a été cultivé
en Chine et en Inde sans causer des problèmes de
Mauvaise digestion : manger trop vite et/ou peu de production d’acide
chlorhydrique. 80 % de personnes avec des allergies alimentaires produisent très
peu d’acide chlorhydrique. Le Heidelberg gastrogram détermine votre habilité à
sécréter l’acide chlorhydrique.
Contamination environnementale : depuis le début du siècle, plus de 100,000
produits de synthèse ont été introduits dans l’environnement. Le 25 février 2000 le
journal La Presse publiait un article sur un nouveau traitement contre les tumeurs au
cerveau et mentionnait que les tumeurs du type lymphomes, la forme la plus
répandue, se sont multipliés par 17 au Québec depuis 1975
la croissance du niveau de stress dans tous les niveaux sociaux — économique
et la mauvaise gérance de stress : l’ordre social, économique, familial d’il y a
cinquante ans n’existe plus. Les deux parents travaillent (75 %), leur emploi n’est
pas garanti, il leur faut accomplir plus de tâches et se maintenir à date sur le rapide
développement de la technologie pour survivre dans la nouvelle ère du savoir.
Manque de sommeil : depuis l’invention de l’électricité, l’Humanité dort une heure
de moins (9 heures au lieu de dix). Le système immunitaire se régénère de 20 h à
4 h, donc il faut se coucher tôt pour avoir droit à un « sommeil réparateur ».
Manque d’oxygène dû à la sédentarité. Avec le fulgurant développement de la
technologie nous faisons plus (plus de stress) avec moins d’effort physique (moins
d’oxygène et moins de temps à la réflexion). L’effort physique implique aussi une
augmentation de la transpiration, donc de l’élimination des toxines
Manque de lumière naturelle (énergie solaire). Le système immunitaire a besoin
des rayons solaires pour se maintenir en santé (2). Si vous portez de lunettes
(solaires ou de prescription) ou lentilles cornéennes, vous empêchez les rayons
solaires de rentrer dans votre corps et de stimuler les systèmes immunitaire et
nerveux. Nous devons recevoir un minimum de 30 minutes par jour de lumière
solaire, sans lunettes/lentilles.
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


Mise de côté du lien entre l’environnement extérieur (sol, plantes, animaux,
climat, saisons, astres, etc.) et notre environnement intérieur (génétique et
émotif)
Vaccination excessive et à très bas âge. Le système immunitaire du nouveau-né
n’est pas complètement développé, tout comme son système digestif. Les chances
naturelles pour un nouveau-né de contracter deux, trois, quatre et plus des
maladies contagieuses avant l’âge de deux ans sont presque nulles. Malgré ce fait,
les nourrissons se font vacciner dès la naissance pour une panoplie de maladies,
autant pour des maladies infantiles bénignes (varicelle) que pour des maladies
d’adultes marginaux et leurs soignants (hépatite B). Ces vaccins contiennent des
virus, des rétrovirus, des bactéries, des levures et d’autres toxines comme le
mercure (agent de conservation). Les virus ont la capacité de rester dormants dans
notre corps et de se recombiner spontanément, bien des années plus tard, pour
devenir virulents. The Lancet, une revue scientifique anglaise très cotée, a publié
une étude faite sur deux groupes comparatifs de 3500 adultes de plus de 30 ans
qui auraient participé alors qu’ils étaient enfants à une expérience entreprise en
1964. Ils ont trouvé qu’un grand nombre d’entre eux étaient atteints par la maladie
inflammatoire des intestins ou « maladie » de Crohn. Les chercheurs ont trouvé le
virus de la rougeole dans l’intestin de ces patients. La vaccination contre la
rougeole est soupçonnée de jouer un rôle dans l’apparition de cette maladie.
Certains vaccins à base d’embryon de poulet (ex. : oreillons, rougeole, grippe, et de
la fièvre jaune) sont déclencheurs des allergies aux œufs.
Consommation réduite d’eau. Aussi anodin que cela puisse vous paraître, l’eau
est un aliment essentiel à la bonne santé. Elle nous fortifie et elle nous aide à
éliminer les toxines. Une personne avec un tonus musculaire bas est une personne
qui manque d’eau, une personne qui retient de l’eau est une personne qui manque
d’eau. Dans des situations de stress, nous nous déshydratons; donc avant d’aller
voir votre patron pour demander une augmentation de salaire, il serait souhaitable
de prendre un grand verre d’eau. Vous deviendrez plus fort physiquement et
psychologiquement. Il est recommandé de boire huit verres ou plus d’eau par jour,
dépendant de facteurs tels l’âge, l’effort physique, la température ambiante, etc.
Cette variété de facteurs n’existait pas il y a cent ans. La population avait d’autres
problèmes, notamment d’ordre hygiénique : promiscuité avec les animaux (humains et
animaux dans la même demeure), promiscuité familiale (parents et enfants dans le
même lit), manque d’hygiène corporel (pas de douche quotidienne, pas de lavage de
mains avant le repas ou après « être allé aux toilettes », porter les mêmes vêtements
sales pendant de longues périodes de temps, manque d’un système d’aqueduc dans
les villes, etc.). Autrement dit, des conditions de vie insalubres. Les gens mouraient de
maladies contagieuses, des infections, ou de la famine. L’espérance de vie avant la
révolution industrielle était de 54 ans. Suite aux changements de l’ère industrielle, elle a
diminué à 48 ans. Par contre, les gens qui passaient le cap des 48 ans arrivaient en
santé à l’âge vénérable de 100 ans et plus.
Une élimination sélective naturelle qui depuis a changé. Nous avons des conditions de
vie plus salubres, nous avons plus de commodités, cependant nous vivons plus
longtemps… malades.
Lors du dernier Sommet mondial sur le cancer à Paris les cancérologues et spécialistes
de la santé publique ont tiré la sonnette d’alarme : « La communauté mondiale ne doit
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pas se concentrer que sur les maladies infectieuses. Elle doit également s’attaquer à ce
qui est en train de devenir la plus grande « épidémie » que nous ayons
connue : «l’épidémie » du cancer.
Avant de développer un cancer, le corps nous donne des signaux : allergies,
intolérances, troubles du comportement et de l’apprentissage, etc., que nous ignorons
et qui sont classés comme « partie de la vie ». Certains développeront un cancer,
d’autres seront diabétiques ou cardiaques. Nous n’échappons pas à la maladie
dégénérative quand nous ignorons les signaux que le corps nous envoie pour changer
notre hygiène de vie.
SYMPTÔMES
Avant la naissance :




Hyperactivité extrême
Hoquets à répétition
Coups de pieds très forts
La mère avec des ecchymoses aux côtes
Nouveau-né :









Coliques
Cracher excessivement
Vomir excessivement
Diarrhée
Constipation
Congestion nasale
ou de la poitrine
Eczéma ou
démangeaisons
Se cogner la tête


Agitation
Pleurnicher ou crier

pendant de longues périodes





N’aime pas les câlins
Besoin de se faire
promener et sauter
Baver excessivement
Transpirer
excessivement
Répugnance pour
rester habillé





Se balancer (« crib
rocking »)
Excessivement
Pouls rapide
Commencer à marcher
Vers 7 à 10 mois
Des otites à répétition
Se toucher les parties
Génitales
Demande constamment
de l’attention
Tout-petits :





Lobes d’oreilles rouges
Joues rouges
Cernes autour des yeux
Yeux pochés
Plis sous les yeux




Regard vitreux
Regard absent
Jambes branlantes
N’aime pas se faire toucher
ou caresser
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Principales caractéristiques physiques des tout-petits avec allergies :
Infections :
Plaintes



Oreille
Poitrine
Sinus
Intestinales :
 Ballonné
 Roter
 Vomir
 Diarrhée
 Constipation
 Douleurs
abdominales
 Nausée
 Gaz rectal

Mauvaise
haleine
 Jambes
douloureuse
 Maux de tête

Frotter, jouer
avec son nez


Nez bloqué
Tousser
Principales caractéristiques comportementales des tout-petits avec allergies :








Colères (temper
tantrums)
Gémissement
Criard
Collant
Hyperactif
Ne souris pas
Fatigué/Déprimé
Agressivité :

— Mord
— Tape
— Crache
— Pince
— Frappe
— Donne des coups
de pieds





Changements soudains
du comportement ou
d’humeur :
 Hyperactivité
 Fatigue
 Dépression
 Irritabilité



Répète les mêmes
phrases
Désire un aliment (crave)
Parle sans arrêt
Refuse de rester habillé
Refuse d’être touché
Se cache dans les coins
sombres ou sous les
meubles
Enfants :








Rhume des foins
« Glousser »
Asthme
Maux de tête
Maux de jambes
Diarrhée
Constipation
Se frotter le nez
Infections erratiques
Uriner au lit après
Cinq ans
Adolescent ou adultes :

Fatigué




Dépressif
Irritable
De mauvaise
humeur
Lunatique



Pleure facilement
Mauvaise
mémoire
intermittente
Asthme
chronique

Rhume des
foins
ou sinusites
 Maladie de
Chron
 Haleine fétide
 Urticaire

Troubles
intestinaux :
 Ballonné
 Diarrhée
 Constipé
 Gaz
10
Symptômes en cas de choc anaphylactique :








Urticaire
Gorge serrée
Respiration difficile
Éternuements
Vomissements
Voix altérée
Pouls irrégulier
Chute de tension
artérielle







Démangeaisons
Difficulté à avaler
Yeux rouges &
Larmoyants
Diarrhée
Teint pâle
Angoisse
Évanouissement








Enflure
Respiration sifflante
Écoulement nasal
Bouffées vasomotrices
Crampes d’estomac
Étourdissements
Sentiment de détresse
Inconscience
prolongée
ÉTAPES À SUIVRE POUR AVOIR UN SYSTÈME IMMUNITAIRE EN SANTÉ
Éliminer les aliments/autres substances allergènes. Identifier un produit de
synthèse peut s’avérer très difficile, dans ce cas il est toujours préférable de faire une
analyse sanguine, kinésiologique ou bioénergétique. Avant de dépenser votre argent,
vous pouvez jouer au détective et chercher les sources de produits de synthèse. À
l’intérieur de la maison : les tapis, les meubles en mélanine, les planchers avec vernis,
les endroits humides (bain, sous-sol), détergents (vaisselle et vêtements), latex,
formaldéhyde, cosmétiques (lotion hydratante, crème, savon, shampooing, dentifrice,
parfum, déodorant, etc.), nourriture (pesticides, engrais, fongicides, colorants,
formaldéhyde dans le sirop d’érable, etc.), parfums, métaux (nickel), fumée, crayons à
colorier, etc. À l’extérieur de la maison : les engrais chimiques, les pesticides, les
solvants, le bois traité, etc.
Il ne faut pas oublier les organismes vivants : animaux domestiques (sécrétions et
phanères), acariens, débris d’insectes (coquerelles, puces, etc.), moisissures
(humidificateurs, sous-sols), pollen de graminées, arbres et herbacées. Nous avons
oublié ce qui est « faire le lit » : enlever les draps, les mettre au soleil, secouer les draps
et refaire le lit, sans oublier d’ouvrir la fenêtre pour bien ventiler la pièce. Aujourd’hui,
avec notre vie à 100 miles à l’heure, le lit si fait de tout, les draps encore chauds sont
simplement tirés pour bien paraître. Ce même lit devient le paradis des acariens.
Une fois les sources identifiés, vous les éliminez. Il y en a certains que vous pourrez
réintroduire pourvu que la fréquence de contact soit faible, tandis que d’autres devront
être évités « à vie ». Votre système immunitaire est faible, pour qu’il puisse commencer
la démarche de guérison, il faut l’aider en éliminant les substances agressantes. Une
fois le système immunitaire rétabli, il pourra éliminer par lui même ces substances, mais
d’autres non.
Pour les allergies alimentaires, il existe des diètes pour vous aider à identifier les
allergènes. La plus connue est la diète oligoantigénique qui consiste à manger du
mouton, poulet, patates, riz, banane, pommes et crucifères. Elle offre un choix très
limité. De plus, si vous faites des réactions aux salicylates et benzoates naturels les
problèmes seront plus grands. Idem si vous êtes du groupe sanguin A et vous mangez
du mouton. Il y a aussi la diète Feingold (50 % d’efficacité) qui consiste à éliminer
tous les couleurs et arômes artificiels, les antioxydants BHA, BHT, TBHQ, les salicylates
(naturels et artificiels) et finalement les benzoates que l’on retrouve dans les aliments et
autres produits avec lesquels vous entrez en contact. Cette diète s’avère très efficace
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pour plus de 50 % des gens qui l’essayent. Elle pourrait l’être plus si elle évitait les
pesticides et individualisait la diète. Une diète qui est très efficace est celle de votre
groupe sanguin (90 % d’efficacité et plus, quand combiné avec la diète Feingold).
Vous devez manger les aliments qui vous sont bénéfiques ou neutres quotidiennement
et ceux qui vous sont toxiques, seulement les consommer à l’occasion. Pour vous
assurer que vous ne faites pas une réaction à un produit chimique de synthèse
(fertilisant, pesticide, fongicide ou autre), mangez des aliments certifiés biologiques.
Un aliment certifié biologique est un aliment qui provient d’une ferme qui n’utilise
aucun pesticide (3), fongicide, ni engrais de synthèse et qui travaille dans le respect de
l’environnement et de la biodiversité. La terre a été enrichie avec du compost naturel,
sans produits chimiques de synthèse. Respecter l’environnement (1) consiste aussi à
respecter les animaux de la ferme. Donc il faut qu’une volaille, un bœuf ou tout autre
animal certifié biologique aient mangé des produits (grains, céréales, etc.) certifiés
biologiques, que l’animal n’ait pas suivi de traitements hormonaux ni d’antibiotiques, que
dans sa nourriture il n’y ait pas de la farine animale (cause probable de la maladie
Creutzfeld-Jacob) et que l’animal ait grandi « au grand air » (« free-range »). Bien sûr
que le prix de la viande de ces animaux biologiques est plus élevé. Par exemple, un
poulet acheté au supermarché est à maturité à 3 — 6 semaines, tandis que votre poulet
biologique l’est à plus de douze semaines. Le fermier biologique doit investir deux à
trois fois plus de temps (effort à le garder en santé et le nourrir) pour vous offrir un
produit en santé, c’est normal que ce soit élevé. C’est à vous de décider combien vaut
votre santé. Pour manger biologique et garder autant votre santé corporelle comme
votre santé économique à leur mieux, vous avez l’option d’acheter vos produits bio
directement du producteur. Vous trouverez dans le tableau « Habitudes à remplacer »
une liste d’organismes et fermes que vous pouvez contacter. Pour les produits
transformés, vous pouvez former une coopérative et acheter directement du
distributeur.
Pour éliminer/diminuer vos contacts avec des aliments allergènes vous devez faire une
combinaison d’approches. C’est à dire : manger des aliments convenables selon votre
groupe sanguin, éviter les salicylates, benzoates, couleurs/saveurs artificielles,
antioxydants BHA, BHT, TBHQ, nitrites, glutamates, les aliments transgéniques, les
aliments raffinés, et les cinq aliments que vous préférez. Commencez par vous habituer
à manger des aliments qui vous sont « bénéfiques » ou « neutres » pour votre
groupe sanguin. Avec le temps, vous pourrez introduire les aliments « à éviter » à une
fréquence sporadique. Une manière efficace de détecter vos allergies alimentaires est
d’éliminer vos cinq aliments favoris. Souvent, pour des raisons incomprises, soit que
nous détestions l’aliment « coupable », soit que nous devenions « dépendants » de ce
même aliment.
Plus de cent — soixante aliments sont reconnus pour déclencher des allergies.
Pour la plupart, les allergies alimentaires à réaction immédiate (IgE) se concentrent sur
moins d’une dizaine. Voir le tableau suivant.
LES ALLERGÈNES LES PLUS FRÉQUENTS
ALIMENTS
arachides
blé
fruits de mer
ADDITIFS ALIMENTAIRES
antioxydants :
BHA (Butylated Hydroxyanisole)
BHT (Butylated Hydroxytoluene)
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lait (vache)
maïs
noix
œufs
poisson
soya
TBHQ (Tertiary Butylhydroquinone)
méthyle salicylate
colorant artificiel
arôme artificiel
Lorsque vous trouvez un aliment auquel vous faites une réaction marquante, il faut alors
éliminer tous les aliments de la même famille pour éviter de déclencher une allergie
orale ou sensibilité croisée. Par exemple, si vous faites une réaction aux tomates, alors
il faut éliminer la famille de Solanacées : le piment, le tabac, la patate (pomme de terre)
et l’aubergine. Vous trouverez en annexe des tableaux des aliments correspondant aux
familles.
L’élimination de cette famille doit se poursuivre pendant six mois et plus, après cette
période vous pouvez commencer à introduire un aliment de la famille un à la fois et
jamais le même aliment deux fois dans la même journée ou plus d’un membre de la
même famille dans la même journée. Attendez cinq jours, si vous n’avez pas de
réaction, vous pouvez ajouter un autre aliment de la même famille. Si vous avez une
réaction à nouveau, alors il faudra éliminer cet aliment pour la vie. Une fois que votre
système immunitaire commencera à travailler d’une façon efficace, vous pourrez
appliquer le principe d’une diète variée « de rotation ». C’est-à-dire manger une variété
d’aliments « bénéfiques » et d’aliments « neutres » à votre groupe sanguin pour ensuite
introduire, en rotation, une variété d’aliments « à éviter ».
Il faudra aussi éliminer les produits recommandés par le Dr Ben Feingold (voir liste en
annexe).
Si vous ne pouvez vous approvisionner 100 % biologique, débutez par acheter des
grains certifiés biologiques (riz, pâtes, farines, pains), il faut bien laver vos fruits et
légumes avec un savon neutre et les peler.
En vous gardant un journal (voir annexe) vous pourrez remarquer les aliments qui vous
causent des réactions. Par exemple, si vous soupçonnez un légume, mangez-le
« biologique » et si vous ne faites pas réaction cette fois-ci, ça veut dire que vous
réagissez à un produit de synthèse dans le légume et pas au légume même.
Une cure de désintoxication est nécessaire pour aider votre système immunitaire
dans l’élimination rapide des déchets. Pour suivre une telle cure, suivez les conseils
d’un thérapeute qui connaît aussi bien le profil du patient (autiste, dysphasique,
trisomique, TDA, déficience intellectuelle, cardiaque, diabétique, etc.), que la nutrition et
le régime « selon son groupe sanguin ».
Plusieurs choix sont disponibles pour faire une cure. Tout va dépendre du patient. Les
cures sont nécessaires pour nous tous lors du changement saisonnier d’hiver au
printemps et d’été en automne. La durée de la cure peut aller d’une journée à une
semaine ou plus. Pour les individus avec des délais du développement, il est préférable
de faire le changement en douceur et de le rentrer tranquillement (le changement) dans
leur routine. Un exemple suit : une journée par semaine, pendant un mois ou plus, vous
pouvez ne prendre que des liquides, tels des jus frais de légume (s) et de l’eau. De
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préférence le (s) même (s) légume (s) pendant la durée de la cure, à l’exception de
l’eau distillée (à prendre uniquement pendant les cures) ou « de source » que vous
pouvez prendre à volonté. Voir l’exemple des légumes à prendre en cocktail ou
individuellement dans le tableau suivant.
LÉGUMES
GROUPE SANGUIN
N : neutre
BETTERAVE
CAROTTE
CÉRELI
CITRON/LIME
GINGEMBRE
NAVET
OIGNON
PISSENLIT
O, A, B, AB
ON, A, B, AB
ON, AN, BN, AB
ON, A/AN, BN, AB/ABN
O, A, B, AB
O, A, BN, ABN
O, A, BN, ABN
O, A, BN, AB
Le traitement adéquat des allergies inclut une désintoxication par tous les
émonctoires et une tonification glandulaire. Les plantes sont d’excellents outils, et
pour bien les utiliser il est conseillé de consulter un thérapeute compétent. Une bonne
cure de désintoxication inclut un lavage du colon qui permettra de préparer le terrain
pour un système immunitaire en santé.
Encore une fois, je vous rappelle l’importance de contacter un spécialiste compétent.
Vous voulez enlever des toxines accumulées depuis des années dans les « coins
perdus » du colon et pour ce faire il existe une variété de lavements. Si quelqu’un
s’improvise thérapeute, il/elle peut commettre une erreur en causant une
déshydratation, ou déclencher une réaction allergique et même perforer l’intestin. La
prudence est obligatoire et conseillée. Des plantes telles le psyllium peuvent être
utilisées pour faire le nettoyage par voie orale au lieu de rectale. Demandez à votre
thérapeute si le psyllium est approprié pour vous.
Les suppléments alimentaires sont nécessaires (4) pour revitaliser le système
immunitaire. Un complexe de multivitamines et minéraux (qui ne contiennent ni calcium
ni magnésium) est fort recommandé. Le calcium et le magnésium se prennent le soir
avec de la vitamine B6 ou du P-5-P (prendre quatre heures après la prise du complexe
vitaminique pour éviter toute compétition d’absorption). La vitamine A a un rôle
revitalisant pour le système immunitaire. La vitamine C stabilise les mastocytes
(producteurs d’histamine) qui produisent moins d’histamine. La prise régulière de
vitamine C ou d’aliments riches en vitamine C soulage les symptômes d’allergies
puisqu’elle diminue la production de l’histamine. Pour tous les groupes sanguins, il est
recommandé de prendre des suppléments d’arabinogalactane, un extrait naturel du
mélèze, qui favorise la croissance des bactéries bienfaisantes dans le tractus digestif.
Assurez-vous que vos suppléments alimentaires ne contiennent pas d’allergènes ni de
levures.
Les enzymes doivent faire partie de la supplémentation. Une alimentation riche en
aliments crus assure une bonne source d’enzymes naturels. Toutefois, pour une
personne souffrant d’allergies, il est souvent recommandé de prendre des suppléments
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d’enzymes soit végétales ou pancréatiques. Votre thérapeute pourra vous conseiller sur
les meilleurs suppléments disponibles.
Si le Candida albicans (ou autre parasite), une levure intestinale, est à l’origine de vos
allergies alors vous devez suivre un traitement spécifique (avec des plantes et des
bactéries bénéfiques) pour réduire son nombre dans votre flore intestinale et pour éviter
que le Candida ne se répande à d’autres organes. Les parasites sont une autre cause
de fatigue du système immunitaire. Cela pourrait être un sujet pour intéressant une
autre rencontre.
Une gestion efficace des allergies inclut une hygiène de vie qui prend en
considération les besoins du corps, de l’âme et de l’esprit. Une hygiène de vie
saine inclut : manger des aliments le moins transformés « de saison », vivre en
harmonie avec notre environnement, faire de l’activité physique, bien s’occuper de
la gérance du stress (prendre du temps pour se ressourcer, faire du yoga, faire la
méditation, demander de l’aide à un spécialiste, s’entourer de gens qui vous aiment)
dormir un minimum de 9 heures pour un adulte et 10 heures pour un enfant, vivre une
partie de la journée en dehors d’un immeuble (« prendre de l’air ») et surtout
apprendre à agir au lieu de réagir.
Références
1.
2.
3.
4.
5.
Superimmunity for Kids, par Leo Galland M.D.; ISBN 0-385-29827
Le Nouveau Dictionnaire des Aliments, par Solange Monette; ISBN 2-89037-889-6
4 Groupes Sanguins, 4 Régimes, par Peter D’Adamo N.D.; ISBN 2-89466-033-2
L’Homme Empoisonné, par Daniel Kieffer, Nathuropathe; ISBN 782733-904244
Encyclopedia of Natural Medicine, par Michael Murray, N.D. et Joseph Pizzorno,
N.M.; ISBN 0-7615-1157-1
6. Is This Your Child ?, par Doris Rapp, M.D.; ISBN 0-688-11907-7
7. Why Can’t My Child Behave ?, par Jane Hersey; ISBN 0-965-11050
8. Light, Medicine of the Future, par Jacob Liberman, O.D., PhD.; ISBN 0-939680-80-7
9. Beating the Food Giants, par Paul A. Stitt, PhD; ISBN0-939-956-06-6
10. A Consumer’s Dictionnary of Food Additives, par Ruth Winter; ISBN 0-517-55287-6
11. Vaccination : Erreur Médicale du Siècle. Dangers et conséquences. Par Louis De
Brouwer, M.D.; ISBN 2-89239-183-0
12. Vitalité Québec, Mars 1997
13. Gazette officielle des thérapeutes, Janvier-février 2000
14. Additive Alert, pat Linda R. Pim, ISBN 0-440-10104-2
15. « Failures of the Medical Community ». Pure Facts. FAUS Newsletter. Fév. 2000
16. Plant-pesticides. Par Joe Cummings. www.natural-law.ca
17. Allergy links. w wwx-sitez.com/allergy/allergy/links.htm.
18. Genetic Engineered Foods and Allergenicity. Par Joe Cummings.
www.natural-law.ca
19. Caffeine contents of foods and drugs.
www.cspinet.org/nah/caffeine/caffeine_content.htm
20. Sugar : pleasure or poison, by Carolyn Dean, B.Sc., M.D. www.consumerhealth.org
21. Food additives. www.cspinet.org/additives/
15
22. Into the Mouth of Babes: Gouvernment underestimated infant exposure to toxic
weed killer. www.ewwg.org
Nota bene :
(1) La presse (25-05-99) Pesticides : des contrôles déficients. « Selon Brian Emmet
(Commissaire à l’environnement — Canada), il n’existe aucun système de
surveillance systématique des résidus toxiques présents dans les aliments et le
gouvernement n’a aucune idée de la nature et de la quantité de produits toxiques
déversés dans l’environnement… Seuls le Canada et la République slovaque ne
recueillent aucun renseignement sur les ventes de pesticides… la compétence
scientifique du gouvernement fédéral a été réduite à tel point que nous pensons que
sa capacité de prendre des décisions bien informées est menacée… nous en
payons tous le prix en termes de risques pour notre santé et pour celle de nos
enfants et petits-enfants… jusqu’à présent, Ottawa a émis des avis fermes sur 31
des quelques 23,000 produits chimiques en usage au pays… »
(2) La Presse (19-12-99) Sommeil contre cancer? « Une étude effectuée par Josée
Savard dans la revue Psychomatic Medicine, indique une relation en ce sens… a
obtenu un lien entre la qualité du sommeil et le nombre de cellules de défense
soupçonnées de jouer un rôle dans le développement du cancer de l’utérus. Ce
cancer, on le sait, est fréquemment associé à la présence de virus… »
(3) La Presse (09-05-99) Nos grenouilles victimes des pesticides. « Faisant le point
sur l’état de ses recherches, Martin Ouellette a souligné que de telles malformations
étaient maintenant fréquentes chez les batraciens qui peuplent les étangs
québécois. En certains endroits, a-t-il expliqué, le taux de malformation peut
atteindre 100 %… au début des années 90, des chercheurs des quatre coins du
monde ont constaté le déclin des amphibiens, plus particulièrement en Amérique du
Nord et en Australie… M.O explique minutieusement comment il a pu éliminer les
causes probables de ces malformations, soit les éléments naturels… après sept ans
de recherche, ce sont toujours les sites sujets aux pesticides où on trouve des taux
trop élevés de malformations. »
(4) Stephen Schoenthaler, PhD. De l’université. Estatale de la Californie à Turlock,
après une étude d’un million de dollars payé par une branche du gouvernement
britannique a confirmé l’étude de David Benton et G. Roberts : « The effects of
vitamin supplementation on intelligence, the sample of school children. »
Lancet 664 (1998) pg 140-143 « Le support vitaminique augmente le quotient
intellectuel chez 30 % des enfants par 20 points. »
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