allergies et intolérences
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allergies et intolérences
ALLERGIES ET INTOLÉRANCES L’information qui suit est fournie dans l’intention de vous renseigner. Toute thérapie devrait être recommandée par un spécialiste de la santé, non sélectionnée sur la seule base de l’information fournie dans le matériel qui suit. Cet article a été écrit en l’an 2000, les statistiques n’ont fait qu’augmenter depuis. LE SYSTÈME IMMUNITAIRE ET LES ALLERGIES Le système immunitaire est un ensemble de cellules et de substances chimiques organiques qui reconnaissent et détruisent les substances étrangères — microbes, poisons et cellules endommagées ou anormales pendant qu’ils reconnaissent et ne touchent pas les cellules et les tissus en santé. Le système immunitaire est à la fois le défenseur et le réparateur du corps. Quand le système immunitaire consacre la plupart de son temps à se défendre (neutraliser et éliminer) des substances toxiques ou simplement des molécules étrangères, son efficacité pour réparer les dommages est diminuée. Les assauts les plus communs du système immunitaire parviennent de la diète et de l’environnement. Connaître les assaillants du système immunitaire et les éviter est vital pour le fonctionnement efficace de notre système immunitaire. Quand le système immunitaire est affaibli, des allergies apparaissent. Une allergie est une réaction adverse à une substance. La réaction peut influencer le système immunitaire comme tout autre système. La réaction peut être causée par une protéine, un amidon, ou un autre composant alimentaire ou par un contaminant tel un colorant/un arôme artificiel, un agent de conservation alimentaire ou un produit chimique tel un pesticide ou un gaz, par des particules en suspension dans l’air tels les pollens, les poils, les plumes, les moisissures et les ascarides. La peau peut réagir aussi quand elle entre en contact avec une plante, ou un produit synthétique tel un gant de caoutchouc (latex) ou un produit chimique. Même l’énergie électromagnétique peut influencer vos symptômes d’allergie. Quand une molécule se comporte comme un antigène (allergène), une substance qui peut s’attacher auprès d’un anticorps (Ig), une allergie apparaît. Les anticorps sont des molécules de protéine fabriquées par les cellules blanches (leucocytes) pour se lier avec les substances étrangères, comme les antigènes. Les cellules du système immunitaire sont formées dans la moelle osseuse et le thymus. Leur mobilité est cruciale pour leur permettre de se déplacer partout dans le corps principalement via le système lymphatique. Les cellules formées par la moelle osseuse (cellules B) sont différentes des cellules développées dans le thymus (cellules T). Une fois formés, les deux types de cellules migrent vers la rate, les nodules du système lymphatique et les tissus lymphatiques dans l’intestin pour agir rapidement dans ces Copyright María Acosta zones « écrans ». La moelle osseuse produit des cellules B pendant toute la vie de l’individu, pendant que les cellules T sont formées au début de la vie et avec l’âge le thymus fonctionne moins bien. Quand un anticorps est formé, un antiidiotope allergène est aussi formé; celui-ci est en fait un anticorps de l’anticorps qui vient de se former. Le groupe de cellules type B et type T contiennent une variété de cellules chacune spécialisée pour attaquer chaque sorte d’envahisseurs qu’ils peuvent rencontrer. L’histamine est une des substances médiatrices qui sont relâchées dans le but de bloquer l’entrée des nouveaux envahisseurs. Quand le système immunitaire est affaibli, il relâche un surplus d’histamine qui a pour effet de déclencher une série de réactions physiques et émotives (symptômes). Une fois que votre système immunitaire est rentré en contact avec un allergène, il le garde en mémoire. Ce phénomène s’appelle être sensibilisé, donc à chaque occasion que votre système immunitaire rencontre l’allergène il va le reconnaître et il va réagir. Une personne peut se trouver aujourd’hui allergique à une molécule à laquelle elle a été en contact pendant des années. Autrement dit, le temps de réaction varie de semaines (fétus/nouveau-né face au lait de vache) à des années (un adulte qui devient allergique au Nylon). Tout va dépendre de votre prédisposition (génétique), de la fréquence de la présence de l’allergène dans votre quotidien, de la quantité d’allergène et de votre degré de santé. Selon les statistiques, si vous avez un parent avec des allergies, vous avez 30 % de chance d’avoir des allergies. Si vos deux parents ont des allergies, vos chances d’en avoir vous aussi augmentent à 60 %. Et pour ajouter à la confusion quelquefois les allergies « sautent » une génération. Les mécanismes naturels de défense sont le système immunitaire, les glandes et les émonctoires (producteurs de muqueuses). Une mauvaise hygiène de vie (habitudes de vie) est la cause d’être des allergies. Voir pages 5-7 Le traitement adéquat des allergies requiert, en plus de l’identification des allergènes, d’éviter l’allergène pendant une certaine période de temps, de faire un nettoyage complet (désintoxication) et une tonification glandulaire. IDENTIFICATION DES ALLERGÈNES La médecine contemporaine ou allopathique considère qu’une allergie existe uniquement quand la réaction influence le système immunitaire. Le test le plus utilisé est le test cutané qui consiste à gratter ou à percer la peau en introduisant une petite quantité (concentrée) des allergènes suspects. L’allergologue vérifie si une éruption rouge et saillante est présente indiquant une sensibilité (allergie). L’analyse sanguine « RAST » (radioallergosorbent) est aussi utilisée. Ce type de test révèle seulement 10 à 15 % des allergies puisqu’il ne peut reconnaître que les réactions du type IgE ou réactions immédiates. La médecine environnementale, holistique ou complémentaire a une vision plus large de la définition et considère les termes : « hypersensibilité, idiosyncrasie, intolérance, 2 réaction pharmacologique, réaction métabolique et sensibilité » comme des allergies. Ceci parce qu’une réaction n’affecte pas exclusivement le système immunitaire. Le système digestif, le système nerveux central, le système endocrinien et d’autres organes sont aussi atteints. Une variété d’analyses sont disponibles : « Serial Dilution Titration, End Point Titration, Rinkel Technique, Miller Method (P/N), ELISA, ELISA ACT, Enzyme Potentiated Desensitization, mesure énergétique et autres. » Voir en annexe un tableau comparatif des différentes analyses. Pour faciliter la lecture, le mot « allergie » sera utilisé pour se référer à une réaction affectant le système immunitaire ou non. Nous avons plusieurs choix pour identifier les allergènes. Quelques-uns n’impliquent pas de dépenses financières, ou très peu. Par contre ils peuvent exiger plus de temps et un suivi très rigoureux. La technique la moins dispendieuse consiste en une combinaison d’étapes : garder un journal et noter les aliments mangés, les symptômes et prendre votre pouls deux minutes après avoir pris un aliment. Si votre pouls augmente de 20 battements, cela indique que vous avez « réagi » à un aliment. Mesurer l’accélération du pouls pour une allergie environnementale est aussi efficace. Une autre façon, plus simple, mais limitée, est le test du défi (provocation). C’est à dire vous mangez l’aliment dont vous soupçonnez être la cause de vos symptômes et vous prenez note de votre réaction dans les 20 minutes qui suivent. Vous pouvez aussi prendre votre pouls. Le défi est limité à un aliment à la fois et doit se faire uniquement en présence d’un allergologue et dans un milieu hospitalier. Les risques de déclencher une crise (asthme ou autre) sont grands. Mieux vaut être bien préparé. D’autres choix impliquent, pour la plupart une analyse sanguine, une dépense de centaines de dollars ainsi qu’un suivi très rigoureux. L’unique avantage de ces choix est qu’ils vous économisent du temps, en choisissant la bonne analyse. Pour y parvenir, il faut bien comprendre les différents niveaux des réactions allergiques.. Quatre niveaux de réactions sont connus : Type I (IgE) — réaction immédiate Type II (IgG, IgA, IgM et IgG4) — réaction retardée. Aussi appelé cytotoxique puisque l’antigène détruit la cellule. Lors d’allergies alimentaires, les cellules intestinales seront détruites puisque c’est à cet endroit que le système immunitaire et l’antigène se rencontrent. Type III — réaction retardée (approx. 2 h) du système immunitaire. Des complexes immunitaires se forment lorsque les antigènes s’attachent aux anticorps pour ensuite se déposer sur les tissus et produire des dommages. Deux facteurs influencent les dommages aux tissus : (1) une quantité importante de complexes en circulation et (2) la présence des histamines et d’autres amines qui augmentent la perméabilité vasculaire et encouragent les dépôts des complexes sur les tissus. Quatre-vingts pour cent des allergies sont du type III. Type IV — réaction retardée intracellulaire. Des cellules blanches, appelées T lymphocytes sont stimulées quand un allergène entre en contact avec la peau, le système respiratoire, digestif ou autre partie du corps. Trente-six à soixante-douze 3 heures plus tard, une inflammation dans la partie affectée se manifeste. Exemples : herbe à poux, serviettes hygiéniques « Always », gants de latex. D’autres mécanismes peuvent déclencher une réaction allergène (effet antiidiotope allergène). Certains médiateurs inflammatoires (histamine, prostaglandines, leucotriènes, sérotonine, kinines, tryptase, etc.) peuvent être responsables tout comme certains aliments qui contiennent de hauts niveaux d’histamines ou des effets déclenchants d’histamine produisent des réactions similaires aux allergies. Le thon et le maquereau en conserve contiennent de hauts niveaux d’histamines. Même si vous n’êtes pas nécessairement allergique à ces poissons, vous pouvez faire une réaction à leurs histamines produites quand ils sont avariés. L’histamine contenue dans les fraises, le fromage bleu et les aubergines peuvent provoquer des réactions. Des substances qu’on retrouve dans certaines épices comme la muscade peuvent provoquer des symptômes psychiatriques. Parmi les plus de 10,000 additifs alimentaires, certains on un effet déclenchant d’histamines : agents de conservation (sulfite/dérivés, nitrites, acide benzoïque/dérivés, acide ascorbique), antioxydants BHA, BHT, TBHQ, couleurs tartrazine, jaune-orange, azourbine, amarante, cochineal, érythrosine, noir brillant, etc., tout comme les glutamates (SMG, Aspartame™). Une réaction anaphylactoïde ou pseudo-allergique peut être déclenchée par des médicaments ou des agents physiques comme la lumière du soleil, la chaleur ou un froid intense. Dans cette réaction ce ne sont pas les anticorps IgE qui interviennent; les mastocytes (cellules blanches spécialisées qui produisent de l’histamine) sont stimulés directement. Des médicaments comme l’acide acétylsalicylique (aspirine) et d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, les médicaments opiacés (Ritalin!!), la gammaglobuline, les membranes de dialyse et les teintures radio-opaques (utilisées en radiographie) sont les déclencheurs typiques des réactions anaphylactoïdes. Ces réactions doivent être traitées de la même façon qu’une réaction anaphylactique : avec une injection immédiate d’épinéphrine. L’anaphylaxie est une réaction systémique, c’est à dire qui affecte plusieurs systèmes et organes en même temps. Elle peut être fatale. Au début du siècle, le vaccin contre la diphtérie, la scarlatine, le tétanos et la tuberculose utilisait le sérum de cheval qui provoquait souvent un choc allergique fatal. Une réaction allergique grave ne se produit généralement pas la première fois qu’une personne entre en contact avec un allergène, mais seulement après avoir été sensibilisée, quelquefois à son insu. 4 Par exemple, une personne peut avoir une réaction grave à la pénicilline même si elle n’a jamais reçu de traitement avec des antibiotiques. La pénicilline est utilisée couramment dans l’industrie agroalimentaire pour engraisser et faire grandir rapidement le bœuf et les volailles. Par conséquent les œufs en contiennent aussi. Une mère qui a mangé des aliments contenant cet antibiotique pendant sa grossesse peut le transférer au fœtus qui va développer une sensibilité envers celui-ci. En l’espace de quelques mois après la naissance, si l’enfant est traité avec cet antibiotique il peut avoir une réaction grave ou commencer à développer une sensibilité à cet antibiotique beaucoup plus rapidement que quelqu’un d’autre. Un choc anaphylactique peut être causé par le venin d’insectes, certains aliments et même l’exercice vigoureux. Il peut avoir aussi une phase tardive ou différée de trois à douze heures après la réaction initiale. Après une réaction d’anaphylaxie, il faut garder le patient sous observation pendant les douze heures qui suivent. Le choc anaphylactique dû à l’exercice vigoureux et relié aussi à la chaleur, n’importe quelle source de chaleur (sauna, douche chaude, etc.) comme le fait d’avoir mangé (exemples : pêches, crevettes, blé et poulet) moins de quatre heures avant de faire de l’exercice ou d’avoir pris des médicaments comme l’acide acétylsalicylique (aspirine). Ce type de réaction n’est pas causé par des anticorps IgE, mais par la stimulation des mastocytes qui libèrent une forte quantité d’histamine. Des aliments spécifiques à ce type de réaction sont le céleri, le blé et les fruits de mer. Le syndrome d’allergie orale ou sensibilité croisée a lieu quand une personne allergique à un aliment ou au pollen fait une réaction à une autre plante ou à des fruits contenant des molécules similaires. Par exemple, une personne allergique à l’herbe à poux réagit soit au cantaloup ou au melon d’eau et peut réagir aussi à la camomille ou au pissenlit. Les gens allergiques au pollen de bouleau quelquefois le sont aussi aux pommes, cerises, pêches, prunes et poires. Parfois la réaction est diminuée ou absente par le simple fait de faire cuire le fruit. L’allergie au pollen de l’armoise peut provoquer une réaction lors de l’ingestion du céleri. AMPLEUR DU PROBLÈME Des médecins de l’environnement, comme Doris Rapp, considèrent que 80 % des Américains souffrent d’une allergie quelconque. Un fait constaté par tous ceux dans le domaine de la santé est que les allergies sont à la hausse. Dans le journal La Presse un article mentionnait dernièrement que les cas d’asthme chez les enfants canadiens ont quadruplé depuis les années 1970. Statistique Canada dit avoir constaté une augmentation du nombre des hospitalisations causées par cette maladie. Plusieurs facteurs sont en cause : Allaitement du nouveau-né au lait artificiel (« maternisée ») et introduction à la nourriture des solides à un âge précoce consommation excessive et régulière d’un nombre limité d’aliments, souvent cachés dans les ingrédients : sucre, blé, soya, etc. 5 Utilisation et consommation d’une grande quantité de produits chimiques de synthèse incorporés dans les aliments : plus de 10,000 dans les aliments (363,000 lb en 1990 au Canada). Une pomme non certifiée biologique contient au moins quatre pesticides. Élisabeth Guillette et coll. a étudié l’impact neurocomportemental (incluant l’agressivité) chez les enfants exposés aux pesticides. Ils ont trouvé un lien entre l’exposition aux pesticides, à des taux permis dans les zones agricoles américaines, et les problèmes mentaux et les problèmes moteurs similaires à ceux retrouvés chez les enfants ayant des troubles d’apprentissage. En 1947, il existait six insectes nuisibles. En 1999 il y en a plus de 600 et la quantité de pesticides utilisés a augmenté de 12 fois dans les derniers 50 ans. La valeur nutritive des sols a été réduite jusqu’à 40 %. Les pesticides de synthèse ne sont pas efficaces (les insectes deviennent résistants, etc.) les pertes de récolte augmentent de 6 % à 13 % depuis l’utilisation des pesticides. Le repas de l’Américain typique contient plus de 100 additifs chimiques. Le journal La Presse mentionne (le 14 juin 1999) la découverte de souris hermaphrodites en Californie dans une zone touchée par la pollution agricole. Un tiers de rongeurs étudiés possédaient en 1998 des organes génitaux masculins et féminins, comparé à 3 % pour les mêmes espèces de rongeurs en 1995. « Le fait que le phénomène ait touché quatre espèces de rongeurs différents et soit apparu soudainement laisse penser qu’il est dû à quelque chose dans l’environnement. » Sur ces mêmes terres, dans les années 80, des milliers d’oiseaux avaient été empoisonnés et déformés par des produits chimiques utilisés pour l’activité agricole. Les dégâts de l’industrie agroalimentaire se répandent dans la totalité de l’environnement. Un article apparu dans la revue « National Geographic » (août 1999) mentionne une « zone morte » de 7000 milles2 qui est en train d’étouffer la vie aquatique dans le Golfe du Mexique : dans la vallée du Mississippi 7, 000, 000 de tonnes de pesticides sont utilisées par année. L’eau de pluie et la neige fondante apportent les pesticides dans la rivière qui se décharge dans la mer. Le taux de cancer, notamment la leucémie, ne cesse pas d’augmenter chez les travailleurs agricoles. Trente-quatre couleurs sont approuvées pour utilisation dans les aliments transformés; l’étiquette indique simplement « couleur ». Plus de 1, 500 arômes sont permis dans les aliments. Consommation régulière des aliments non propices pour notre groupe sanguin et/ou notre passé génétique : un individu du groupe sanguin O qui mange des produits contenant du blé et qui a des ancêtres amérindiens (même lointains) a de fortes chances de développer une allergie au blé. Depuis quelques décennies le blé a été modifié par croisement à fin de contenir plus de gluten (16 %). Dans ces conditions, peu importe votre groupe sanguin, les risques de développer une sensibilité au gluten est élevé. Les molécules du blé ont a été changées plus drastiquement dans les derniers trente ans que dans les millions d’années que la nature avait pris pour en faire un aliment comestible pour nos ancêtres. Consommation abusive des aliments transformés et raffinés. Ces aliments sont carencés en enzymes (les enzymes sont détruites par la chaleur) et en nutriments. Par exemple, la farine de blé intégrale contient quatorze (14) nutriments connus pendant que la farine blanche ne contient plus ces 14 nutriments au même ratio. La farine blanche est « enrichie » de quatre (4) nutriments qui ne sont pas dans le même ordre (équilibre) que la version originale, et non seulement ils ne sont 6 pas absorbés et utilisés convenablement, ils deviennent des « chélateurs » de nutriments que vous consommez avec le même repas. En 1816, la consommation moyenne de sucre par personne n’était que de 15 lb par année. En 1955, elle était de 120 lb, en 1990 de 180 lb et depuis 1983 elle a augmenté de 28 %. La plus grande partie de cette augmentation est due à une plus haute consommation de breuvages sucrés. Pour « s’ajuster » à la réalité d’aujourd’hui, les nutritionnistes américains considèrent que la consommation en moyenne de 20 cuillères à thé par jour de sucre dans une diète est souhaitable. En réalité, la consommation du sucre chez l’adolescent mâle est de 34 cuillères de sucre au lieu de 18. La consommation totale de sucre est de plus d’une demi-livre par jour par personne. Le sucre représente de 25 % à 35 % de la diète, une énormité. Introduction des aliments transgéniques : augmentation de 50 % des allergies au soya depuis six ans, quand le soya transgénique a été introduit sur le marché. Les aliments transgéniques et leurs dérivés représentent aujourd’hui plus de 60 % des aliments vendus dans le supermarché traditionnel. Manipulation génétique des plantes : ex. : blé qui contient plus de gluten (jusqu’à 16 %) que jamais; colza devenu « Canola™ » en changeant son équilibre naturel d’acides gras, etc. Dans l’Ouest canadien, le taux d’allergies au pollen du Canola™ continue à augmenter. Pourtant pendant des milliers d’années le colza a été cultivé en Chine et en Inde sans causer des problèmes de Mauvaise digestion : manger trop vite et/ou peu de production d’acide chlorhydrique. 80 % de personnes avec des allergies alimentaires produisent très peu d’acide chlorhydrique. Le Heidelberg gastrogram détermine votre habilité à sécréter l’acide chlorhydrique. Contamination environnementale : depuis le début du siècle, plus de 100,000 produits de synthèse ont été introduits dans l’environnement. Le 25 février 2000 le journal La Presse publiait un article sur un nouveau traitement contre les tumeurs au cerveau et mentionnait que les tumeurs du type lymphomes, la forme la plus répandue, se sont multipliés par 17 au Québec depuis 1975 la croissance du niveau de stress dans tous les niveaux sociaux — économique et la mauvaise gérance de stress : l’ordre social, économique, familial d’il y a cinquante ans n’existe plus. Les deux parents travaillent (75 %), leur emploi n’est pas garanti, il leur faut accomplir plus de tâches et se maintenir à date sur le rapide développement de la technologie pour survivre dans la nouvelle ère du savoir. Manque de sommeil : depuis l’invention de l’électricité, l’Humanité dort une heure de moins (9 heures au lieu de dix). Le système immunitaire se régénère de 20 h à 4 h, donc il faut se coucher tôt pour avoir droit à un « sommeil réparateur ». Manque d’oxygène dû à la sédentarité. Avec le fulgurant développement de la technologie nous faisons plus (plus de stress) avec moins d’effort physique (moins d’oxygène et moins de temps à la réflexion). L’effort physique implique aussi une augmentation de la transpiration, donc de l’élimination des toxines Manque de lumière naturelle (énergie solaire). Le système immunitaire a besoin des rayons solaires pour se maintenir en santé (2). Si vous portez de lunettes (solaires ou de prescription) ou lentilles cornéennes, vous empêchez les rayons solaires de rentrer dans votre corps et de stimuler les systèmes immunitaire et nerveux. Nous devons recevoir un minimum de 30 minutes par jour de lumière solaire, sans lunettes/lentilles. 7 Mise de côté du lien entre l’environnement extérieur (sol, plantes, animaux, climat, saisons, astres, etc.) et notre environnement intérieur (génétique et émotif) Vaccination excessive et à très bas âge. Le système immunitaire du nouveau-né n’est pas complètement développé, tout comme son système digestif. Les chances naturelles pour un nouveau-né de contracter deux, trois, quatre et plus des maladies contagieuses avant l’âge de deux ans sont presque nulles. Malgré ce fait, les nourrissons se font vacciner dès la naissance pour une panoplie de maladies, autant pour des maladies infantiles bénignes (varicelle) que pour des maladies d’adultes marginaux et leurs soignants (hépatite B). Ces vaccins contiennent des virus, des rétrovirus, des bactéries, des levures et d’autres toxines comme le mercure (agent de conservation). Les virus ont la capacité de rester dormants dans notre corps et de se recombiner spontanément, bien des années plus tard, pour devenir virulents. The Lancet, une revue scientifique anglaise très cotée, a publié une étude faite sur deux groupes comparatifs de 3500 adultes de plus de 30 ans qui auraient participé alors qu’ils étaient enfants à une expérience entreprise en 1964. Ils ont trouvé qu’un grand nombre d’entre eux étaient atteints par la maladie inflammatoire des intestins ou « maladie » de Crohn. Les chercheurs ont trouvé le virus de la rougeole dans l’intestin de ces patients. La vaccination contre la rougeole est soupçonnée de jouer un rôle dans l’apparition de cette maladie. Certains vaccins à base d’embryon de poulet (ex. : oreillons, rougeole, grippe, et de la fièvre jaune) sont déclencheurs des allergies aux œufs. Consommation réduite d’eau. Aussi anodin que cela puisse vous paraître, l’eau est un aliment essentiel à la bonne santé. Elle nous fortifie et elle nous aide à éliminer les toxines. Une personne avec un tonus musculaire bas est une personne qui manque d’eau, une personne qui retient de l’eau est une personne qui manque d’eau. Dans des situations de stress, nous nous déshydratons; donc avant d’aller voir votre patron pour demander une augmentation de salaire, il serait souhaitable de prendre un grand verre d’eau. Vous deviendrez plus fort physiquement et psychologiquement. Il est recommandé de boire huit verres ou plus d’eau par jour, dépendant de facteurs tels l’âge, l’effort physique, la température ambiante, etc. Cette variété de facteurs n’existait pas il y a cent ans. La population avait d’autres problèmes, notamment d’ordre hygiénique : promiscuité avec les animaux (humains et animaux dans la même demeure), promiscuité familiale (parents et enfants dans le même lit), manque d’hygiène corporel (pas de douche quotidienne, pas de lavage de mains avant le repas ou après « être allé aux toilettes », porter les mêmes vêtements sales pendant de longues périodes de temps, manque d’un système d’aqueduc dans les villes, etc.). Autrement dit, des conditions de vie insalubres. Les gens mouraient de maladies contagieuses, des infections, ou de la famine. L’espérance de vie avant la révolution industrielle était de 54 ans. Suite aux changements de l’ère industrielle, elle a diminué à 48 ans. Par contre, les gens qui passaient le cap des 48 ans arrivaient en santé à l’âge vénérable de 100 ans et plus. Une élimination sélective naturelle qui depuis a changé. Nous avons des conditions de vie plus salubres, nous avons plus de commodités, cependant nous vivons plus longtemps… malades. Lors du dernier Sommet mondial sur le cancer à Paris les cancérologues et spécialistes de la santé publique ont tiré la sonnette d’alarme : « La communauté mondiale ne doit 8 pas se concentrer que sur les maladies infectieuses. Elle doit également s’attaquer à ce qui est en train de devenir la plus grande « épidémie » que nous ayons connue : «l’épidémie » du cancer. Avant de développer un cancer, le corps nous donne des signaux : allergies, intolérances, troubles du comportement et de l’apprentissage, etc., que nous ignorons et qui sont classés comme « partie de la vie ». Certains développeront un cancer, d’autres seront diabétiques ou cardiaques. Nous n’échappons pas à la maladie dégénérative quand nous ignorons les signaux que le corps nous envoie pour changer notre hygiène de vie. SYMPTÔMES Avant la naissance : Hyperactivité extrême Hoquets à répétition Coups de pieds très forts La mère avec des ecchymoses aux côtes Nouveau-né : Coliques Cracher excessivement Vomir excessivement Diarrhée Constipation Congestion nasale ou de la poitrine Eczéma ou démangeaisons Se cogner la tête Agitation Pleurnicher ou crier pendant de longues périodes N’aime pas les câlins Besoin de se faire promener et sauter Baver excessivement Transpirer excessivement Répugnance pour rester habillé Se balancer (« crib rocking ») Excessivement Pouls rapide Commencer à marcher Vers 7 à 10 mois Des otites à répétition Se toucher les parties Génitales Demande constamment de l’attention Tout-petits : Lobes d’oreilles rouges Joues rouges Cernes autour des yeux Yeux pochés Plis sous les yeux Regard vitreux Regard absent Jambes branlantes N’aime pas se faire toucher ou caresser 9 Principales caractéristiques physiques des tout-petits avec allergies : Infections : Plaintes Oreille Poitrine Sinus Intestinales : Ballonné Roter Vomir Diarrhée Constipation Douleurs abdominales Nausée Gaz rectal Mauvaise haleine Jambes douloureuse Maux de tête Frotter, jouer avec son nez Nez bloqué Tousser Principales caractéristiques comportementales des tout-petits avec allergies : Colères (temper tantrums) Gémissement Criard Collant Hyperactif Ne souris pas Fatigué/Déprimé Agressivité : — Mord — Tape — Crache — Pince — Frappe — Donne des coups de pieds Changements soudains du comportement ou d’humeur : Hyperactivité Fatigue Dépression Irritabilité Répète les mêmes phrases Désire un aliment (crave) Parle sans arrêt Refuse de rester habillé Refuse d’être touché Se cache dans les coins sombres ou sous les meubles Enfants : Rhume des foins « Glousser » Asthme Maux de tête Maux de jambes Diarrhée Constipation Se frotter le nez Infections erratiques Uriner au lit après Cinq ans Adolescent ou adultes : Fatigué Dépressif Irritable De mauvaise humeur Lunatique Pleure facilement Mauvaise mémoire intermittente Asthme chronique Rhume des foins ou sinusites Maladie de Chron Haleine fétide Urticaire Troubles intestinaux : Ballonné Diarrhée Constipé Gaz 10 Symptômes en cas de choc anaphylactique : Urticaire Gorge serrée Respiration difficile Éternuements Vomissements Voix altérée Pouls irrégulier Chute de tension artérielle Démangeaisons Difficulté à avaler Yeux rouges & Larmoyants Diarrhée Teint pâle Angoisse Évanouissement Enflure Respiration sifflante Écoulement nasal Bouffées vasomotrices Crampes d’estomac Étourdissements Sentiment de détresse Inconscience prolongée ÉTAPES À SUIVRE POUR AVOIR UN SYSTÈME IMMUNITAIRE EN SANTÉ Éliminer les aliments/autres substances allergènes. Identifier un produit de synthèse peut s’avérer très difficile, dans ce cas il est toujours préférable de faire une analyse sanguine, kinésiologique ou bioénergétique. Avant de dépenser votre argent, vous pouvez jouer au détective et chercher les sources de produits de synthèse. À l’intérieur de la maison : les tapis, les meubles en mélanine, les planchers avec vernis, les endroits humides (bain, sous-sol), détergents (vaisselle et vêtements), latex, formaldéhyde, cosmétiques (lotion hydratante, crème, savon, shampooing, dentifrice, parfum, déodorant, etc.), nourriture (pesticides, engrais, fongicides, colorants, formaldéhyde dans le sirop d’érable, etc.), parfums, métaux (nickel), fumée, crayons à colorier, etc. À l’extérieur de la maison : les engrais chimiques, les pesticides, les solvants, le bois traité, etc. Il ne faut pas oublier les organismes vivants : animaux domestiques (sécrétions et phanères), acariens, débris d’insectes (coquerelles, puces, etc.), moisissures (humidificateurs, sous-sols), pollen de graminées, arbres et herbacées. Nous avons oublié ce qui est « faire le lit » : enlever les draps, les mettre au soleil, secouer les draps et refaire le lit, sans oublier d’ouvrir la fenêtre pour bien ventiler la pièce. Aujourd’hui, avec notre vie à 100 miles à l’heure, le lit si fait de tout, les draps encore chauds sont simplement tirés pour bien paraître. Ce même lit devient le paradis des acariens. Une fois les sources identifiés, vous les éliminez. Il y en a certains que vous pourrez réintroduire pourvu que la fréquence de contact soit faible, tandis que d’autres devront être évités « à vie ». Votre système immunitaire est faible, pour qu’il puisse commencer la démarche de guérison, il faut l’aider en éliminant les substances agressantes. Une fois le système immunitaire rétabli, il pourra éliminer par lui même ces substances, mais d’autres non. Pour les allergies alimentaires, il existe des diètes pour vous aider à identifier les allergènes. La plus connue est la diète oligoantigénique qui consiste à manger du mouton, poulet, patates, riz, banane, pommes et crucifères. Elle offre un choix très limité. De plus, si vous faites des réactions aux salicylates et benzoates naturels les problèmes seront plus grands. Idem si vous êtes du groupe sanguin A et vous mangez du mouton. Il y a aussi la diète Feingold (50 % d’efficacité) qui consiste à éliminer tous les couleurs et arômes artificiels, les antioxydants BHA, BHT, TBHQ, les salicylates (naturels et artificiels) et finalement les benzoates que l’on retrouve dans les aliments et autres produits avec lesquels vous entrez en contact. Cette diète s’avère très efficace 11 pour plus de 50 % des gens qui l’essayent. Elle pourrait l’être plus si elle évitait les pesticides et individualisait la diète. Une diète qui est très efficace est celle de votre groupe sanguin (90 % d’efficacité et plus, quand combiné avec la diète Feingold). Vous devez manger les aliments qui vous sont bénéfiques ou neutres quotidiennement et ceux qui vous sont toxiques, seulement les consommer à l’occasion. Pour vous assurer que vous ne faites pas une réaction à un produit chimique de synthèse (fertilisant, pesticide, fongicide ou autre), mangez des aliments certifiés biologiques. Un aliment certifié biologique est un aliment qui provient d’une ferme qui n’utilise aucun pesticide (3), fongicide, ni engrais de synthèse et qui travaille dans le respect de l’environnement et de la biodiversité. La terre a été enrichie avec du compost naturel, sans produits chimiques de synthèse. Respecter l’environnement (1) consiste aussi à respecter les animaux de la ferme. Donc il faut qu’une volaille, un bœuf ou tout autre animal certifié biologique aient mangé des produits (grains, céréales, etc.) certifiés biologiques, que l’animal n’ait pas suivi de traitements hormonaux ni d’antibiotiques, que dans sa nourriture il n’y ait pas de la farine animale (cause probable de la maladie Creutzfeld-Jacob) et que l’animal ait grandi « au grand air » (« free-range »). Bien sûr que le prix de la viande de ces animaux biologiques est plus élevé. Par exemple, un poulet acheté au supermarché est à maturité à 3 — 6 semaines, tandis que votre poulet biologique l’est à plus de douze semaines. Le fermier biologique doit investir deux à trois fois plus de temps (effort à le garder en santé et le nourrir) pour vous offrir un produit en santé, c’est normal que ce soit élevé. C’est à vous de décider combien vaut votre santé. Pour manger biologique et garder autant votre santé corporelle comme votre santé économique à leur mieux, vous avez l’option d’acheter vos produits bio directement du producteur. Vous trouverez dans le tableau « Habitudes à remplacer » une liste d’organismes et fermes que vous pouvez contacter. Pour les produits transformés, vous pouvez former une coopérative et acheter directement du distributeur. Pour éliminer/diminuer vos contacts avec des aliments allergènes vous devez faire une combinaison d’approches. C’est à dire : manger des aliments convenables selon votre groupe sanguin, éviter les salicylates, benzoates, couleurs/saveurs artificielles, antioxydants BHA, BHT, TBHQ, nitrites, glutamates, les aliments transgéniques, les aliments raffinés, et les cinq aliments que vous préférez. Commencez par vous habituer à manger des aliments qui vous sont « bénéfiques » ou « neutres » pour votre groupe sanguin. Avec le temps, vous pourrez introduire les aliments « à éviter » à une fréquence sporadique. Une manière efficace de détecter vos allergies alimentaires est d’éliminer vos cinq aliments favoris. Souvent, pour des raisons incomprises, soit que nous détestions l’aliment « coupable », soit que nous devenions « dépendants » de ce même aliment. Plus de cent — soixante aliments sont reconnus pour déclencher des allergies. Pour la plupart, les allergies alimentaires à réaction immédiate (IgE) se concentrent sur moins d’une dizaine. Voir le tableau suivant. LES ALLERGÈNES LES PLUS FRÉQUENTS ALIMENTS arachides blé fruits de mer ADDITIFS ALIMENTAIRES antioxydants : BHA (Butylated Hydroxyanisole) BHT (Butylated Hydroxytoluene) 12 lait (vache) maïs noix œufs poisson soya TBHQ (Tertiary Butylhydroquinone) méthyle salicylate colorant artificiel arôme artificiel Lorsque vous trouvez un aliment auquel vous faites une réaction marquante, il faut alors éliminer tous les aliments de la même famille pour éviter de déclencher une allergie orale ou sensibilité croisée. Par exemple, si vous faites une réaction aux tomates, alors il faut éliminer la famille de Solanacées : le piment, le tabac, la patate (pomme de terre) et l’aubergine. Vous trouverez en annexe des tableaux des aliments correspondant aux familles. L’élimination de cette famille doit se poursuivre pendant six mois et plus, après cette période vous pouvez commencer à introduire un aliment de la famille un à la fois et jamais le même aliment deux fois dans la même journée ou plus d’un membre de la même famille dans la même journée. Attendez cinq jours, si vous n’avez pas de réaction, vous pouvez ajouter un autre aliment de la même famille. Si vous avez une réaction à nouveau, alors il faudra éliminer cet aliment pour la vie. Une fois que votre système immunitaire commencera à travailler d’une façon efficace, vous pourrez appliquer le principe d’une diète variée « de rotation ». C’est-à-dire manger une variété d’aliments « bénéfiques » et d’aliments « neutres » à votre groupe sanguin pour ensuite introduire, en rotation, une variété d’aliments « à éviter ». Il faudra aussi éliminer les produits recommandés par le Dr Ben Feingold (voir liste en annexe). Si vous ne pouvez vous approvisionner 100 % biologique, débutez par acheter des grains certifiés biologiques (riz, pâtes, farines, pains), il faut bien laver vos fruits et légumes avec un savon neutre et les peler. En vous gardant un journal (voir annexe) vous pourrez remarquer les aliments qui vous causent des réactions. Par exemple, si vous soupçonnez un légume, mangez-le « biologique » et si vous ne faites pas réaction cette fois-ci, ça veut dire que vous réagissez à un produit de synthèse dans le légume et pas au légume même. Une cure de désintoxication est nécessaire pour aider votre système immunitaire dans l’élimination rapide des déchets. Pour suivre une telle cure, suivez les conseils d’un thérapeute qui connaît aussi bien le profil du patient (autiste, dysphasique, trisomique, TDA, déficience intellectuelle, cardiaque, diabétique, etc.), que la nutrition et le régime « selon son groupe sanguin ». Plusieurs choix sont disponibles pour faire une cure. Tout va dépendre du patient. Les cures sont nécessaires pour nous tous lors du changement saisonnier d’hiver au printemps et d’été en automne. La durée de la cure peut aller d’une journée à une semaine ou plus. Pour les individus avec des délais du développement, il est préférable de faire le changement en douceur et de le rentrer tranquillement (le changement) dans leur routine. Un exemple suit : une journée par semaine, pendant un mois ou plus, vous pouvez ne prendre que des liquides, tels des jus frais de légume (s) et de l’eau. De 13 préférence le (s) même (s) légume (s) pendant la durée de la cure, à l’exception de l’eau distillée (à prendre uniquement pendant les cures) ou « de source » que vous pouvez prendre à volonté. Voir l’exemple des légumes à prendre en cocktail ou individuellement dans le tableau suivant. LÉGUMES GROUPE SANGUIN N : neutre BETTERAVE CAROTTE CÉRELI CITRON/LIME GINGEMBRE NAVET OIGNON PISSENLIT O, A, B, AB ON, A, B, AB ON, AN, BN, AB ON, A/AN, BN, AB/ABN O, A, B, AB O, A, BN, ABN O, A, BN, ABN O, A, BN, AB Le traitement adéquat des allergies inclut une désintoxication par tous les émonctoires et une tonification glandulaire. Les plantes sont d’excellents outils, et pour bien les utiliser il est conseillé de consulter un thérapeute compétent. Une bonne cure de désintoxication inclut un lavage du colon qui permettra de préparer le terrain pour un système immunitaire en santé. Encore une fois, je vous rappelle l’importance de contacter un spécialiste compétent. Vous voulez enlever des toxines accumulées depuis des années dans les « coins perdus » du colon et pour ce faire il existe une variété de lavements. Si quelqu’un s’improvise thérapeute, il/elle peut commettre une erreur en causant une déshydratation, ou déclencher une réaction allergique et même perforer l’intestin. La prudence est obligatoire et conseillée. Des plantes telles le psyllium peuvent être utilisées pour faire le nettoyage par voie orale au lieu de rectale. Demandez à votre thérapeute si le psyllium est approprié pour vous. Les suppléments alimentaires sont nécessaires (4) pour revitaliser le système immunitaire. Un complexe de multivitamines et minéraux (qui ne contiennent ni calcium ni magnésium) est fort recommandé. Le calcium et le magnésium se prennent le soir avec de la vitamine B6 ou du P-5-P (prendre quatre heures après la prise du complexe vitaminique pour éviter toute compétition d’absorption). La vitamine A a un rôle revitalisant pour le système immunitaire. La vitamine C stabilise les mastocytes (producteurs d’histamine) qui produisent moins d’histamine. La prise régulière de vitamine C ou d’aliments riches en vitamine C soulage les symptômes d’allergies puisqu’elle diminue la production de l’histamine. Pour tous les groupes sanguins, il est recommandé de prendre des suppléments d’arabinogalactane, un extrait naturel du mélèze, qui favorise la croissance des bactéries bienfaisantes dans le tractus digestif. Assurez-vous que vos suppléments alimentaires ne contiennent pas d’allergènes ni de levures. Les enzymes doivent faire partie de la supplémentation. Une alimentation riche en aliments crus assure une bonne source d’enzymes naturels. Toutefois, pour une personne souffrant d’allergies, il est souvent recommandé de prendre des suppléments 14 d’enzymes soit végétales ou pancréatiques. Votre thérapeute pourra vous conseiller sur les meilleurs suppléments disponibles. Si le Candida albicans (ou autre parasite), une levure intestinale, est à l’origine de vos allergies alors vous devez suivre un traitement spécifique (avec des plantes et des bactéries bénéfiques) pour réduire son nombre dans votre flore intestinale et pour éviter que le Candida ne se répande à d’autres organes. Les parasites sont une autre cause de fatigue du système immunitaire. Cela pourrait être un sujet pour intéressant une autre rencontre. Une gestion efficace des allergies inclut une hygiène de vie qui prend en considération les besoins du corps, de l’âme et de l’esprit. Une hygiène de vie saine inclut : manger des aliments le moins transformés « de saison », vivre en harmonie avec notre environnement, faire de l’activité physique, bien s’occuper de la gérance du stress (prendre du temps pour se ressourcer, faire du yoga, faire la méditation, demander de l’aide à un spécialiste, s’entourer de gens qui vous aiment) dormir un minimum de 9 heures pour un adulte et 10 heures pour un enfant, vivre une partie de la journée en dehors d’un immeuble (« prendre de l’air ») et surtout apprendre à agir au lieu de réagir. Références 1. 2. 3. 4. 5. Superimmunity for Kids, par Leo Galland M.D.; ISBN 0-385-29827 Le Nouveau Dictionnaire des Aliments, par Solange Monette; ISBN 2-89037-889-6 4 Groupes Sanguins, 4 Régimes, par Peter D’Adamo N.D.; ISBN 2-89466-033-2 L’Homme Empoisonné, par Daniel Kieffer, Nathuropathe; ISBN 782733-904244 Encyclopedia of Natural Medicine, par Michael Murray, N.D. et Joseph Pizzorno, N.M.; ISBN 0-7615-1157-1 6. Is This Your Child ?, par Doris Rapp, M.D.; ISBN 0-688-11907-7 7. Why Can’t My Child Behave ?, par Jane Hersey; ISBN 0-965-11050 8. Light, Medicine of the Future, par Jacob Liberman, O.D., PhD.; ISBN 0-939680-80-7 9. Beating the Food Giants, par Paul A. Stitt, PhD; ISBN0-939-956-06-6 10. A Consumer’s Dictionnary of Food Additives, par Ruth Winter; ISBN 0-517-55287-6 11. Vaccination : Erreur Médicale du Siècle. Dangers et conséquences. Par Louis De Brouwer, M.D.; ISBN 2-89239-183-0 12. Vitalité Québec, Mars 1997 13. Gazette officielle des thérapeutes, Janvier-février 2000 14. Additive Alert, pat Linda R. Pim, ISBN 0-440-10104-2 15. « Failures of the Medical Community ». Pure Facts. FAUS Newsletter. Fév. 2000 16. Plant-pesticides. Par Joe Cummings. www.natural-law.ca 17. Allergy links. w wwx-sitez.com/allergy/allergy/links.htm. 18. Genetic Engineered Foods and Allergenicity. Par Joe Cummings. www.natural-law.ca 19. Caffeine contents of foods and drugs. www.cspinet.org/nah/caffeine/caffeine_content.htm 20. Sugar : pleasure or poison, by Carolyn Dean, B.Sc., M.D. www.consumerhealth.org 21. Food additives. www.cspinet.org/additives/ 15 22. Into the Mouth of Babes: Gouvernment underestimated infant exposure to toxic weed killer. www.ewwg.org Nota bene : (1) La presse (25-05-99) Pesticides : des contrôles déficients. « Selon Brian Emmet (Commissaire à l’environnement — Canada), il n’existe aucun système de surveillance systématique des résidus toxiques présents dans les aliments et le gouvernement n’a aucune idée de la nature et de la quantité de produits toxiques déversés dans l’environnement… Seuls le Canada et la République slovaque ne recueillent aucun renseignement sur les ventes de pesticides… la compétence scientifique du gouvernement fédéral a été réduite à tel point que nous pensons que sa capacité de prendre des décisions bien informées est menacée… nous en payons tous le prix en termes de risques pour notre santé et pour celle de nos enfants et petits-enfants… jusqu’à présent, Ottawa a émis des avis fermes sur 31 des quelques 23,000 produits chimiques en usage au pays… » (2) La Presse (19-12-99) Sommeil contre cancer? « Une étude effectuée par Josée Savard dans la revue Psychomatic Medicine, indique une relation en ce sens… a obtenu un lien entre la qualité du sommeil et le nombre de cellules de défense soupçonnées de jouer un rôle dans le développement du cancer de l’utérus. Ce cancer, on le sait, est fréquemment associé à la présence de virus… » (3) La Presse (09-05-99) Nos grenouilles victimes des pesticides. « Faisant le point sur l’état de ses recherches, Martin Ouellette a souligné que de telles malformations étaient maintenant fréquentes chez les batraciens qui peuplent les étangs québécois. En certains endroits, a-t-il expliqué, le taux de malformation peut atteindre 100 %… au début des années 90, des chercheurs des quatre coins du monde ont constaté le déclin des amphibiens, plus particulièrement en Amérique du Nord et en Australie… M.O explique minutieusement comment il a pu éliminer les causes probables de ces malformations, soit les éléments naturels… après sept ans de recherche, ce sont toujours les sites sujets aux pesticides où on trouve des taux trop élevés de malformations. » (4) Stephen Schoenthaler, PhD. De l’université. Estatale de la Californie à Turlock, après une étude d’un million de dollars payé par une branche du gouvernement britannique a confirmé l’étude de David Benton et G. Roberts : « The effects of vitamin supplementation on intelligence, the sample of school children. » Lancet 664 (1998) pg 140-143 « Le support vitaminique augmente le quotient intellectuel chez 30 % des enfants par 20 points. » 16 17