Docteur Gérard BOUTBOUL Docteur Roger SURKYN

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Docteur Gérard BOUTBOUL Docteur Roger SURKYN
Docteur Roger SURKYN
Vice-Président de la Société Belge de Médecine Esthétique
Membre d'Honneur de la Société Française de Chirurgie Esthétique
Membre de l’European Society of Hair Restoration Surgery
Membre de l’International Society of Hair Restoration Surgery
Clinique de l’Observatoire
Avenue J et P Carsoel,133
1180 Bruxelles
Tél: + 32 (0)2 374 96 96
Fax: + 32 (0)2 375 82 63
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E-mail: info @ clinique-observatoire.be
Implants de cheveux
Des cheveux, comme s'il en pleuvait...
Quelques chiffres
Nous avons entre 100.000 et 150.000 cheveux. Ils sont implantés à raison de 150 à 200 cheveux par
centimètre carré. La longueur totale d'une coiffure est de 3 km chez un homme aux cheveux courts, et
jusqu'à 30 à 50 km chez une femme aux cheveux longs…
Les cheveux grandissent de 1 cm par mois, et présentent un diamètre de l'ordre du dixième de
millimètre.
Tous les jours, 40 à 50 de nos cheveux tombent, pendant qu’un même nombre repousse.
Chaque follicule pileux va produire entre 20 et 30 cheveux, selon des cycles se répétant en moyenne
tous les 3 ans et demi :
-phase anagène (85%) pendant laquelle le cheveu pousse (2 à 5 ans)
-phase catagène (1%) pendant laquelle le cheveu arrête sa croissance mais reste en place (quelques
jours)
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-phase télogène(14%) au cours de laquelle le cheveu se détache du cuir chevelu et tombe (2 à 3
mois)
Une phase de latence de quelques mois sépare deux cycles successifs.
Chez la femme et chez l'enfant le pourcentage de cheveux en phase anagène est plus important que
chez l'homme.
Chez la femme, l'influence hormonale sur ces cycles capillaires est bien connue : les taux hormonaux
durant la grossesse allongent la phase de repos, ce qui va temporairement augmenter le nombre de
cheveux. Mais après l’accouchement, la perte sera plus importante.
Chez l'homme, la durée de vie de certains bulbes capillaires (au niveau des golfes frontaux et de la
zone tonsurale) est réduite génétiquement, par raccourcissement de la durée des cycles, sous
l’influence conjuguée de l’hormone mâle – la testostérone –et du nombre de récepteurs à cette
hormone sur les bulbes pileux . A ce moment, le bulbe meurt, et il n’y a plus de repousse. Cette perte
de cheveux est appelée alopécie androgénétique. Elle mène à une calvitie qui est donc d’origine
héréditaire, transmissible de génération en génération.
Par contre, les cheveux de la « couronne hippocratique » (zone allant de la nuque jusqu’aux tempes)
présentant moins de récepteurs à la testostérone, seront donc moins soumis à l’action de cette
hormone, et présenteront des cycles de longueur normale, les cheveux persistant alors sans problème
jusqu’à la fin de la vie. C'est donc dans cette zone que seront prélevés les futurs greffons, lors d'une
implantation capillaire. Ils pourront être déplacés en conservant leur espérance de vie originelle, car
ils conservent leur bagage génétique avec eux.
NB : la femme peut également présenter une alopécie androgénétique, mais, de manière diffuse sur
l’ensemble du crâne.
Chez l’homme, on décrit classiquement sept degrés de calvitie successifs, selon la classification de
Hamilton.
FUT = follicular unit transplantation (transplantation d’unités folliculaires)
FUE= follicular unit extraction (extraction d’unités folliculaires, avant transplantation)
Diagnostic de la perte de cheveux
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1) Diagnostic différentiel des différentes causes de perte de cheveux :
En dehors de la calvitie héréditaire, qui est la cause la plus fréquente, une chute de cheveux
abondante ou des cheveux devenant plus fins, doivent être pris au sérieux.
- Naissance d'un enfant: pendant la grossesse la perte de cheveux diminue; il y aura donc une perte
plus importante dans les quelques mois suivant l'accouchement.
- Une phase de température élevée ou d'infection sévère, ainsi qu'une opération importante peuvent
être suivies d'une chute de cheveux importante pendant 3 mois.
- Les maladies de la thyroïde.
- Les régimes pauvres en protéines et les carences en magnésium, calcium, potassium, zinc, fer,
vitamines ou sels minéraux (attention aux régimes déséquilibrés !…)
- Certains médicaments et certains traitements anticancéreux.
- La pilule contraceptive chez des femmes ayant une tendance héréditaire à avoir la chevelure
dégarnie.
- La pelade: maladie du cuir chevelu où les cheveux tombent par plaques.
- La teigne du cuir chevelu: infection du cuir chevelu due à un champignon.
- Les agressions répétées du cheveu (teintures, décolorations, chignons trop serrés, défrisages et
permanentes) peuvent le fragiliser et le casser.
- Les grands stress (deuil, choc émotionnel, opération chirurgicale)
- La trichotillomanie: tic nerveux d’arrachement de ses propres cheveux..
La plupart de ces affections peuvent être traitées. Mais lorsque l'atteinte est irréversible, la seule
solution naturelle est la transplantation.
2) Diagnostic de la chute
- Le trichogramme
Sur un cuir chevelu non lavé depuis 3 à 4 jours, une cinquantaine de cheveux sont prélevés en
quelques endroits du cuir chevelu.
Une fois prélevés, ces cheveux sont examinés au microscope ou au lecteur de micro-film, pour en
déterminer le pourcentage de cheveux des trois phases du cycle.
Chez la femme et chez l'enfant le pourcentage de cheveux en phase anagène est plus important que
chez l'homme.
Il suffit alors de comparer la proportion de cheveux anagènes (en phase de croissance) par rapport
aux télogènes (prêts à tomber) pour avoir une idée très précise du degré de compensation de la
chute, (et donc des patients à traiter), ainsi que du pronostic d’évolution de la calvitie
C’est donc un facteur de diagnostic essentiel.
- Le photo-trichogramme
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Après rasage d’un centimètre carré de cuir chevelu, des photos macroscopiques sont prises. Cinq
jours plus tard, des clichés comparatifs permettront de juger du pourcentage de repousse. On peut
également revoir la situation après 1 mois, de manière à avoir une idée plus précise de la vitesse de
repousse.
-Examen du cheveu au microscope
En cas de fragilité anormale du cheveu pouvant faire suspecter une infection fongique, bactérienne
ou virale.
- Analyse du cheveu en laboratoire
Permet de mettre en évidence des anomalies héréditaires de la composition en protéines du cheveu,
ainsi que des altérations dues à l’ingestion de drogues ou à la contamination par métaux lourds .
-Biopsie du cuir chevelu
Permet d’obtenir des informations complémentaires quant à la cause de la rupture du cheveu, en cas
de perte anormale/.
N’est que très rarement pratiqué.
Traitements
1) Médicaux
- Les traitements médicaux, les compléments alimentaires, les lotions et les vitamines (Biotine,
Bépanthène, vitamine B,…), viennent à bout de la plupart des affections du cuir chevelu.
- Le Minoxidil en lotion (Regaine) est le seul traitement local, efficace dans 60 % des cas. En
application bi-journalière de longue durée, il permet de ralentir la perte de cheveux. Il n’est indiqué
que chez les hommes, jeunes. Mais à l'arrêt du traitement, la chute reprend.
- Le Finasteride (Propecia) Ce médicament, déjà utilisé depuis des années dans le traitement des
hypertrophies de la prostate (Proscar), stoppe la progression de la calvitie chez plus de 80 % des
patients, favorisant même une repousse dans 66 % des cas !
Egalement indiqué uniquement chez les hommes, et à prendre en continu !
- Dans certains cas, la dermographie (tatouage) peut être intéressante en permettant de simuler la
présence de cheveux par coloration du cuir chevelu…
2) Les prothèses capillaires (perruques)
Leurs avantages et inconvénients étant bien connus, elles sont laissées à l’appréciation de chacun…
3) Chirurgicaux
- La méthode des lambeaux (lambeaux de cuir chevelu que l'on déplace à la surface du crâne) ne
s'utilise plus beaucoup, en raison des cicatrices qu’elle génère.
- La méthode des expanseurs de peau, (élastics ou ballonnets sous cutanés permettant de distendre la
peau encore chevelue de manière à pouvoir réséquer ensuite la partie glabre), est relativement
efficace, mais pénible, et générant des cicatrices.
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- La réduction de tonsure (résection de la partie centrale glabre) est parfois indiquée en cas de large
calvitie, avant de procéder à la mise en place de greffons.
4) Les implants capillaires
-Artificiels : des cheveux de diverses matières synthétiques ont été implantés par le passé, mais avec
une probabilité de rejet, d'allergie et d’infection très importante !
-Autologues (ses propres cheveux) : redistribution plus harmonieuse de notre capital cheveux,
permettant de ne jamais présenter un aspect chauve, mais de passer en douceur d’une chevelure
dense à une chevelure un peu moins dense, mais répartie sur l’ensemble du crâne.
Depuis quelques années, cette technique a connu un énorme développement.
Historique et évolution
L’autogreffe capillaire a été pratiquée pour la première fois en 1938. Elle a été reprise et codifiée en
1959 par le professeur Orentreich.
Jusqu’à la fin des années quatre vingt, ces interventions étaient faites avec des greffons de grande
taille (4 a 6 mm de diamètre) simplement alignés les uns à côté des autres donnant l’aspect bien
connu de cheveux de poupée.
A ce moment sont apparus les mini-greffons (petits morceaux de cuir chevelu contenant quelques
cheveux), représentant déjà un progrès important par rapport aux anciennes techniques.
La technique s’affinant, on est arrivé logiquement à l’extrême inverse: les micro-greffes (implants de
1 cheveu), pensant arriver ainsi au résultat esthétique idéal. Malheureusement, ces greffons uniques
donnaient un aspect naturel… mais peu dense !
Ensuite, grâce à la découpe sous loupe grossissante, on a découvert que nos cheveux étaient
distribués à l’origine, non par un à la fois, mais par petits groupes contenant de 1 à 4 cheveux :
l’unité folliculaire !
Ces unités folliculaires ont donc été gardées telles que la nature nous les avait données, et sont
réimplantées dans leur état initial, mais en privilégiant les microgreffes de 1 cheveu sur la ligne
antérieure pour un aspect des plus naturels, et celles de 2 à 4 cheveux plus en arrière de manière à
augmenter l’effet optique de densité capillaire! Le prélèvement s’est également affiné, permettant
grâce à la méthode des bandelettes (et non des punchs) d’effectuer, si on le désire, plusieurs séances,
avec comme seule séquelle une mince cicatrice à la face postérieure du crâne, cachée par les
cheveux.
Technique
L’intervention, ne nécessitant pas d’hospitalisation, se pratique sous anesthésie locale,
éventuellement complétée par un sédatif selon les desiderata de chacun, et dans le plus grand respect
des règles de stérilité (autoclave, champ stérile, etc) et de sécurité (check-up préopératoire,
oxymètre, cardioscope, etc)
Cette intervention, qui requiert une très grande minutie, est réalisée par une équipe spécialement
formée à cet effet, et présentant une expérience de plusieurs centaines d’opérations. Cette équipe est
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constituée d’un médecin spécialisé dans cette technique et de plusieurs assistantes, dont le nombre
varie en fonction du nombre d’implants prévus.
Le prélèvement est réalisé à la partie postérieure du crâne, sous forme de fines bandelettes de
cheveux, qui seront ensuite minutieusement découpées en minuscules greffons, de manière à séparer
les unités folliculaires les unes des autres, et à les classer par nombre de cheveux présents dans
chaque unité. La zone prélevée sera suturée, ne laissant qu’une fine cicatrice, cachée dans les
cheveux.
La réimplantation des cheveux, un par un, se déroule dans des micro-fentes, c'est-à-dire dans de
petites incisions réalisées à la surface du cuir chevelu à l'aide d’un microbistouri. Ces fentes sont
effectuées selon une distribution et un angle reproduisant exactement l’implantation d’origine. En
outre, vu qu’il s’agit de micro-incisions réalisées à la surface de la peau, l'irrigation sanguine est
parfaitement préservée, ce qui permet un taux de survie optimal des microgreffes, et donc, une
densité maximum de cheveux au centimètre carré. Bien évidemment, cette densité ne peut être
obtenue que par une équipe très entraînée à cette technique.
Pour une intervention respectant les limites de sécurité indispensables à toute intervention à visée
esthétique, il est possible d'implanter en une séance jusque 5000 greffons, c’est à dire jusque 10.000
à 12.500 cheveux.
Vu la précision de l'implantation, il est même possible de rajouter des cheveux au sein de zones
encore chevelues.
Selon la surface à couvrir ou la densité capillaire désirée, l'opération peut être répétée, soit
rapidement, soit à plus long terme.
Grâce à l’effet optique obtenu, il est possible de couvrir des calvities beaucoup plus importantes
qu’avant, en optimisant au maximum le capital cheveux du patient; cet effet persistant la vie entière !
Le but n’étant pas de retrouver la quantité de cheveux de l’adolescence, mais bien celle d'un homme
du même âge n’ayant pas de perte de cheveux particulière !
Ces dernières années, cette technique a présenté un énorme essor car il s'agit de nos propres
cheveux, donnant lieu à une vraie chevelure, que l'on pourra coiffer et couper comme nos cheveux
initiaux !
La recette idéale est donc : naturel (microgreffes de un cheveu, devant), concentré (microgreffes de 2
à 4 cheveux, derrière) et multiplié (mégaséances de très nombreux implants) !
Consultation préopératoire
La première consultation est primordiale.
Elle permettra tout d’abord au patient de pouvoir parler à cœur ouvert de son problème et
d’expliciter son souhait de résultat.
Elle permettra ensuite de prendre connaissance des antécédents du patient, aussi bien médicaux que
capillaires (familiaux et personnels)
L’examen du cuir chevelu du patient – zones donneuse et receveuse – ainsi que des examens
diagnostiques éventuels (trichogramme, etc) permettront alors d’évaluer le potentiel d‘évolutivité de
la calvitie, et d’analyser les possibilités de traitement.
A partir de ce moment, sur base de l’ensemble de ces informations, une réelle discussion peut
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s’établir entre le médecin et son patient, concernant la stratégie de traitement à adopter.
Le capital cheveux de chacun n’étant pas sans limite, il faudra le gérer avec parcimonie. Il est donc
nécessaire d' anticiper la chute, et non pas d’agir au coup par coup, avec une étape de retard sur la
calvitie. Un résultat esthétiquement réussi doit le rester dans les années qui suivent. Il faut donc
qu’une séance de greffes puisse être la première et la dernière.
Sur cette base, le médecin expliquera le résultat qu’on peut raisonnablement attendre, ainsi que les
avantages, inconvénients, et budget de l’intervention. Cette explication devra être claire, complète, et
honnête. Elle devra répondre également aux questions particulières du patient, et devra tenir compte
de la spécificité de chacun.
Cet entretien permettra de construire une relation de confiance entre le médecin et son patient,
condition préalable à tout acte à visée esthétique.
Un délai de réflexion suffisant sera laissé avant toute intervention.
Consignes pré-opératoires
Avant l’intervention, il y aura lieu de réaliser un check-up (prise de sang et électrocardiogramme)
Lors de la consultation seront prescrits une antibiothérapie préventive, une médication protectrice
du cuir chevelu, ainsi qu’un shampooing désinfectant à réaliser 2 heures avant (ne rien appliquer
par la suite: ni laque, ni spray) L’aspirine est à éviter pendant les dix jours qui précèdent.
La durée de l’intervention, dépendant du nombre d’implants et des caractéristiques propres de
chaque cuir chevelu, sera précisée lors de la consultation.
Pas d’alcool ni de tabac pendant les 24 heures qui précèdent, et rester à jeun trois heures au
préalable.
Suites opératoires
Il est toujours préférable de se faire raccompagner, et de ne pas rester seul la première nuit, en
raison du petit risque de chute de tension.
Habituellement, il n’y a aucun pansement nécessaire. Il n’y a donc pas d’interruption de la vie
sociale ou professionnelle. Seules de toutes petites croûtes peuvent être légèrement visibles au niveau
de la zone receveuse. Elles tomberont naturellement endéans les 2 à 4 semaines après l’intervention,
mais il est possible de les faire disparaître plus rapidement.
Une lotion désinfectante sera prescrite, à appliquer pendant quelques jours.
Les deux premières nuits, de petits saignotements sont parfois possibles au niveau des zones
donneuse et receveuse.
Il n’y a pas de douleur post-opératoire à proprement parler, mais simplement une impression de
tension du cuir chevelu pendant environ 24 heures.
Un gonflement peut survenir au niveau du front, parfois également au niveau des paupières, vers le
3ème jour, et disparaissant vers le 5ème jour. Des médicaments pris préventivement en limiteront
l’apparition.
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Les shampooings sont permis dès le lendemain, en douceur, en dehors des zones traitées. Sur les
zones traitées, simple rinçage au jet d'eau, sans toucher.
Après 3 jours, les shampooings sont permis sur l’ensemble du cuir chevelu.
Certains des cheveux implantés tomberont vers la 4ème semaine, laissant en place leur bulbe, duquel
va repousser un nouveau cheveu entre le 2ème et le 5ème mois. Les cheveux qui ne sont pas tombés
repousseront directement, au rythme de 1 cm par mois. Pendant la période de repousse des cheveux,
il est possible de présenter de petits kystes épidermiques (dus à l’irritation de la peau par de
nouveaux cheveux ne parvenant pas à traverser directement le cuir chevelu), ainsi parfois qu’une
insensibilité temporaire au niveau de la zone donneuse.
Le changement, s’étalant sur plusieurs mois, sera très progressif, et donc non perceptible par
l’entourage. Cette intervention peut donc être effectuée en toute discrétion.
Le résultat final ne pourra être jugé qu'après 6 à 12 mois.
NB: en cas de traitement préalable au Regaine et/ou Propécia, ils peuvent être continués sans
problème pendant toute cette période.
Questions-réponses
-Cette intervention donne-t-elle des résultats réels ?
Oui, car la redistribution de cheveux sur les zones glabres donnera grâce à la technique des
microgreffes capillaires un effet optique de chevelure importante, sera définitive sans aucun
phénomène de rejet du fait qu’il s’agit des propres cheveux du patient, et cela, tout en gardant les
caractéristiques des cheveux transplantés : couleur, texture, forme…
-Pourquoi ferais-je des microgreffes capillaires ?
- Je ne veux pas devenir comme mon père (ma mère), qui présente une calvitie.
- Je parais plus que mon âge à cause de ma perte de cheveux.
- Le regard des autres sur ma calvitie débutante me dérange.
- Mon reflet dans le miroir ne correspond pas à ce que je ressens en moi.
- Je veux plaire davantage, notamment grâce à une chevelure correspondant aux critères idéaux.
-Comment corriger une greffe de cheveux ratée ?
La solution consiste le plus souvent à réaliser des microgreffes folliculaires entre les anciens
greffons afin de les faire disparaître dans la masse des cheveux..
Parfois, il sera indispensable de retirer ces gros greffons, mais on pourra cependant récupérer les
cheveux qu'ils renferment.
-Est ce douloureux ?
Seule l'anesthésie locale est légèrement sensible, du même type que chez le dentiste. Les douleurs
post opératoires sont minimes, évoquant plutôt une sensation de tension au niveau du cuir chevelu.
Des analgésiques sont prescrits, mais rarement utilisés.
-Y-a-t-il des cicatrices ?
La cicatrice de la zone donneuse est toute fine, et est rendue invisible par les cheveux qui la
recouvrent. Sur la zone receveuse il n’y a pas de cicatrice visible grâce à la technique des
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microfentes
-Peut-on se laver les cheveux rapidement ?
A partir du lendemain. Il est d’ailleurs à conseiller de le faire tous les jours au début de manière à
faire disparaître les petites croûtes plus rapidement.
-Combien de microgreffes et de séances faut-il prévoir ?
Tout dépend de l'étendue de la calvitie, en tenant compte des cheveux à implanter sur les zones
avoisinantes encore un peu chevelues, mais qui seront rattrapées par la calvitie dans les années à
venir…
En moyenne :
-400 à 600 greffons seront nécessaires pour une zone tonsurale, ou des golfes temporaux
-1000 greffons pour une calvitie partielle touchant les parties frontale et supérieure
-et à partir de 1.500 greffons pour des calvities plus étendues
Grâce aux microgreffes folliculaires le résultat est tout à fait naturel dès la première intervention.
Le nombre de séances dépendra uniquement de la densité capillaire désirée par le patient.
-Y a-t-il parfois un phénomène de rejet ?
Jamais. Il s'agit des propres cheveux du patient!
-Combien de temps faut-il stopper son activité professionnelle ?
La plupart des patients reprennent leur activité professionnelle dès le lendemain.
Un oedème frontal, minime dans la majorité des cas, peut éventuellement justifier un arrêt de
l'activité pendant quelques jours en cas de souci de discrétion. Mais la prise de médication
préalable peut empêcher en grande partie ce gonflement.
-Prend t’on des risques lors d'une séance de microgreffes de cheveux ?
Le risque zéro n'existe pas, mais les risques sont limités au maximum grâce à l'expérience et à la
compétence qu'offre une équipe bien formée et entraînée, et disposant malgré tout de tout le matériel
nécessaire à la stérilité (autoclave, champs stériles, etc) et à la sécurité (cardioscope, oxymètre, etc)
L’alopécie chez la femme
L'alopécie de la femme, différente de celle de l’homme, peut présenter 3 formes distinctes :
1) L'alopécie de la femme ménopausée est une alopécie diffuse, mais plus marquée au niveau du
vertex.
2) L'alopécie androgénétique de type masculin est une éventualité très rare, avec creusement des
golfes frontaux et recul de la ligne antérieure. Heureusement, elle n’évolue jamais vers une
calvitie complète.
3) L'alopécie androgénétique de type féminin (la plus fréquente) se caractérise par une raréfaction
capillaire diffuse du dessus du crâne (vertex), avec des cheveux plus fins, et un cuir chevelu
visible au travers des cheveux. Seule la lisière frontale présente un aspect presque normal.
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On décrit classiquement trois degrés de calvitie successifs, selon la classification de Ludwig.
Le degré de correction possible de ces différentes pathologies dépendra de la qualité et de la
concentration des cheveux de la zone donneuse, à déterminer lors de la consultation initiale.
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