Excursions Guadarrama.indd
Transcription
Excursions Guadarrama.indd
Excursions faciles dans la sierra de Guadarrama Le massif de Peñalara vu depuis la vallée du Paular 1- Introduction historique : les vestiges de la muraille 2- Sierra oeste : la Silla de Felipe II et las Machotas 3- Sierra norte : le mirador de los Robledos et Cabeza Mediana Cartes de randonnée : La Tienda Verde, librairie et cartothèque spécialisée en nature et montagne, édite une série de cartes topographiques du système central à l’échelle 1:50.000, sur lesquelles les sentiers sont très clairement représentés. La carte numéro 4 « Sierra de Guadarrama » couvre l’excursion du mirador de los Robledos ; la carte numéro 5, « Sierra Oeste y Tierra de Pinares », celle de la Silla. La Tienda Verde se trouve dans la calle Maudes, près de la glorieta de Cuatro Caminos, aux numéros 23 et 28 (cartothèque et librairie). 1ͳ INTRODUCTION HISTORIQUE : LES VESTIGES DE LA MURAILLE Les excursions proposées dans ce document se situent à flanc ou au pied de la sierra de Guadarrama, chaîne de montagne faisant partie du système central : succession de sierras qui divisent en deux moitiés nord et sud la meseta, ce plateau qui couvre le centre de la péninsule ibérique. La sierra de Guadarrama constitue la séparation administrative entre la Comunidad de Madrid et celle de Castilla y León. Dans le cas de Madrid, elle couvre tout le nord-ouest de la région. Il s’agit d’une chaîne de montagne dont les sommets les plus élevés se situent entre 2.000 et 2.4000 mètres d’altitude. Elle est de climat méditerranéen, facteur qui se traduit par une végétation dominée par le pin (pino) jusqu’à une altitude supérieure à l’étagement habituel de la couverture forestière : entre 1.800 et 1.900 mètres d’altitude pour la sierra de Guadarrama, contre 1.600 à 1.700 mètres pour les montagnes de climat alpin. Comme tous les toponymes espagnols commençant par guad, ben ou al, le nom de Guadarrama témoigne de l’influence arabe. Guadal vient de oued al (ou wadi al), qui signifie fleuve suivit de l’article introduisant un adjectif. Par exemple, Guadalquivir provient de oued al-kébir : le grand fleuve. En l’occurrence rama proviendrait de raml, banc de sable. Le nom aurait été donné à la rivière Guadarrama et se serait étendu aux mon- tagnes: oued ar-raml, la rivière sablonneuse. Il existe toutefois une autre hypothèse selon laquelle le nom aurait d’abord été donné à la chaîne de montagne : il dériverait d’aquae dirrama, qui à son tour serait une variante d’aquae divergia, la ligne de division des eaux ou limite des bassins versants du Tage et du Douro. Cette seconde explication s’appuie sur la répétition des termes guadarrama et guarrama dans le nom de points culminants disséminés à travers la péninsule ibérique. Au cours de la belliqueuse histoire de la formation de l’Espagne, la sierra de Guadarrama a joué un temps le rôle de gardien. La domination maure, cet amalgame d’Arabes, de Berbères, d’Hispaniques (Celtibères romanisés) et de Mozarabes (chrétiens arabophones), sans oublier une importante communauté juive, a joué pendant huit siècles un rôle prépondérant au sud des Pyrénées. L’invasion musulmane arriva jusqu’à la cordillère cantabrique, occupant pendant de brèves décennies le sud du royaume franc jusqu’à la fameuse bataille de Poitiers. Cependant, au nord du système central, la densité d’occupation demeura très faible. L’aridité de la meseta conduisait à une concentration démographique en étroite relation avec le littoral ou les principaux cours d’eau. La reconquista au XIº siècle, lorsque les chrétiens prennent l’avantage Source : Gran Enciclopedia Planeta Les principaux massifs du sistema central : 1- sierra de Guadarrama ; 2- sierra de Gredos ; 3- serra da Estrela Royaumes chrétiens Frontière en 1035 1 3 2 Frontière en 1085 Royaumes de taifas Reconquêtes almoravides début XIIº Campagnes almoravides Bien que les Maures aient conservé Toletum (Tolède), capitale des Wisigoths, comme symbole de leur victoire, le centre de gravité d’Al-Andalous se situait au sud. Entre le système central et la cordillère cantabrique, le bassin hydrographique du Douro devint un no-man’s-land où la domination musulmane n’était guère que nominale. Cette faible influence permit aux chrétiens de s’aventurer hors de l’abri de la cordillère et naquirent les royaumes de Castille, de Léon et de Galice, ainsi que, dans l’aire pyrénéenne, les royaumes de Navarre, Aragon et la marche franque de Catalogne. Entre la fin du VIIIº siècle et le Xº siècle les royaumes de la meseta grignotèrent du terrain et repeuplèrent la Castille septentrionale, dont le nom traduit clairement cette colonisation sous auspices guerriers : castillo, le château. Ils firent appel, pour compenser la faiblesse démographique, à la paysannerie d’outre-Pyrénées au moyen d’avantages qui assouplissaient les dures conditions de la féodalité. Le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, qui suit le couloir d’immigration depuis les Pyrénées vers Burgos et Léon en lui ajoutant l’élan religieux, habile facteur de mobilisation populaire, est parsemé de Villafrancas : villes franches, c’est-à-dire exemptées du paiement de taxes à leurs suzerains. Durant quatre siècles, du VIIIº au XIº, la faiblesse de la domination musulmane et la progression chrétienne dans la moitié septentrionale de la péninsule conférèrent au système central le rôle de muraille. La sierra de Guadarrama en était la pièce maîtresse puisqu’elle défendait l’accès à Tolède. Dans la seconde moitié du IXº siècle, une forteresse – alcazar (alcázar), de l’arabe alqasr, issu sans doute du latin castrum – fut fondée sur le cours de la rivière Manzanares pour verrouiller la route de Tolède à d’éventuelles incursions. Elle prit le nom de Mayrit, Maghrit ou Magerit, suivant les transcriptions. Ce nom proviendrait de machra, peut-être une arabisation du latin matrix (matrice) : galeries filtrantes souterraines créées pour acheminer l’eau depuis le fleuve en contrebas jusqu’à la forteresse sur les hauteurs de la corniche du Manzanares. Cet emplacement est occupé de nos jours par le palais royal (Palacio Real) d’une ville connue comme Madrid. L’idée d’une capitale de l’Espagne catholique fondée par les musulmans n’a guère plu à nombre d’historiens qui se sont évertués à démontrer une occupation antérieure. Dans l’actuelle Casa de Campo est avérée l’existence d’un relais d’étape à l’époque romaine, Miaccum, sur la route qui reliait Titulcie (sud-est de la région madrilène) à Ségovie par le col de la Fuenfría ; des stèles funéraires wisigothes ont été découvertes aux alentours. S’ils démontrent une présence humaine antérieure aux Maures, rien ne permet d’affirmer que ces embryons aient pu déboucher sur une implantation conséquente, encore moins la ville romaine que la légende a baptisé Matritum. Par contre, l’existence de l’alcazar est attestée non seulement par des courriers à l’émir de Cordoue le mentionnant, mais de plus par la découverte de pans de la muraille originelle (muralla árabe), qui ont permis aux archéologues de formuler un tracé hypothétique de la forteresse et du village occupé par les familles de la garnison. La situation changea au cours du XIº siècle. En l’an 1002 mourut le calife Al-Mansour (Almanzor) qui terrorisait les chrétiens par ses razzias, ayant dirigé des expéditions jusqu’en Galice. A sa mort le camp musulman retourna à ses sempiternelles divisions entre royaumes de taifas. Le camp chrétien reprit son souffle et passa progressivement à l’initiative. En 1085 se produisit un évènement qui bouleversa les deux camps : le roi Alphonse VI de Léon prit Tolède, emportant sur son passage l’alcazar madrilène. Pour les musulmans, c’était la perte du symbole de leur victoire ; pour les chrétiens, la reprise de la filiation avec les rois wisigoths (Reyes Godos), le maître de Tolède pouvant légitimement prétendre à la domination d’une péninsule chrétienne. Il faudra cependant attendre près de quatre siècles, avec le mariage des rois catholiques (Reyes Católicos) Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon, pour que cette unification se fasse ; entretemps le Portugal aura choisi une autre voie. Le rôle stratégique de la sierra de Guadarrama prit fin avec la chute de Tolède. La ruée des Almoravides sur la péninsule ibérique, immédiatement postérieure, ne dépassa par le Tage ; suite à quoi l’avance chrétienne vers le sud, bien que lente, fut inexorable. La muraille musulmane de Guadarrama devint définitivement une chaîne de montagne chrétienne. Les signes de cette domination sont toujours visibles : au flanc de la sierra, l’austère majesté du palais de l’Escorial voisine avec le val des tombés au combat (Valle de los Caídos). Si le premier rappelle le fanatisme religieux de la cour de Philippe II, fils de Charles Quint, dont le style de vie monacal incitera ses propres descendants à revenir à Madrid, le second reflète l’appui inconditionnel de l’Église espagnole au soulèvement militaire de 1936 et à la dictature fasciste qui s’ensuivit. La tombe de Franco et des combattants de son camp pendant la guerre civile est dominée par une gigantesque croix chrétienne : pour les nationalistes, reprendre l’Espagne à la République était une nouvelle reconquista. Pour se documenter : • Sur les origines de Madrid : les éditions Lunwerg et la Fondation Caja Madrid ont publié en 1995 un magnifique « Madrid : atlas histórico de la ciudad », en deux tomes – du IXº au XIXº siècles et de 1850 a 1939 –, ouvrage collectif comprenant de nombreuses cartes qui retracent l’état actuel des connaissances. • Sur la formation de la région madrilène : le non moins superbe « En torno a Madrid: génesis espacial de una región urbana », publié par la Comunidad de Madrid en 2008, retrace l’histoire des voies de communication et noyaux urbains régionaux depuis l’époque romaine jusqu’à la fin du franquisme. Son auteur, l’architecte urbaniste Fernando de Terán Troyano, est le fils du célèbre géographe Manuel de Terán Álvarez. SERIE ϯϱϬ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϰϳΖ Ϯϯ͕ϴϱΖΖ t ϯϳϱ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϮϵΖ ϯϬ͕ϮϲΖΖ t ϰϬϬ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϭΖ ϯϲ͕ϰϲΖΖ t http://www.ign.es/iberpix2/visor/ ϰϮϱ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϯΖ ϰϮ͕ϰϵΖΖ t ϰϱϬ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϯϱΖ ϰϴ͕ϰϬΖΖ t ϰ͘ϱϱϬ͘ϬϬϬ ϰϭǑ ϬϲΖ ϬϬ͕ϳϳΖΖ E ϰ͘ϱϱϬ͘ϬϬϬ ϰϭǑ ϬϱΖ ϭϮ͕ϲϴΖΖ E Excursion mirador de los Robledos / Cabeza Mediana ϰ͘ϱϮϱ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϮΖ ϯϬ͕ϬϱΖΖ E ϰ͘ϱϮϱ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϭΖ ϰϮ͕ϯϰΖΖ E ϰ͘ϱϬϬ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϴΖ ϱϵ͕ϯϭΖΖ E ϰ͘ϱϬϬ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϴΖ ϭϭ͕ϵϳΖΖ E Excursion Silla de Felipe II / Las Machotas ϰ͘ϰϳϱ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϮϱΖ Ϯϴ͕ϱϯΖΖ E ϰ͘ϰϳϱ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϮϰΖ ϰϭ͕ϱϳΖΖ E ϰ͘ϰϱϬ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϭϭΖ ϱϳ͕ϳϮΖΖ E ϰ͘ϰϱϬ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϭϭΖ ϭϭ͕ϭϯΖΖ E ϯϱϬ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϰϱΖ ϯϵ͕ϲϳΖΖ t ϯϳϱ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϮϴΖ Ϭϯ͕ϰϮΖΖ t ϰϬϬ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϬΖ Ϯϲ͕ϵϳΖΖ t ϰϮϱ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϮΖ ϱϬ͕ϯϲΖΖ t ϰϱϬ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϯϱΖ ϭϯ͕ϲϰΖΖ t 2ͳ SIERRA OESTE: LA SILLA DE FELIPE II ET LAS MACHOTAS Dans l’ouest de la sierra l’altitude descend progressivement, annonçant la zone de transition qui précède la sierra de Gredos. Les points de passage vers la Castille septentrionale se font plus nombreux: puerto de Guadarrama, Alto del León, Puerto de la Cruz Verde. Près de ce dernier col, le sommet du mont Abantos présente une forme tabulaire caractéristique. En 1561 le roi Philippe II transféra la capitale de Tolède à Madrid pour soustraire sa cour de l’emprise des évêques. Le souverain choisit le pied du mont Abantos pour édifier son palais de l’Escorial, monastère et panthéon de la monarchie où il matérialisa ses idéaux religieux. Face au palais, passée la forêt de l’Herrería, se dresse une roche taillée dénominée Silla (chaise) de Felipe II, qui offre une vue spectaculaire sur San Lorenzo del Escorial. Cette roche aurait servi au monarque pour contempler les travaux de construction de son palais, qui s’étalèrent sur deux décennies. D’autres hypothèses ont été formulées : il s’agirait d’un ancien lieu de culte vetton (peuple celtibère), voire même d’une recréation pseudo-historique réalisée au XIXº siècle, au goût romantique. L’excursion consiste à monter à la Silla depuis la gare de El Escorial, pour ensuite redescendre vers le palais et revenir au point de départ. Il existe aussi la possibilité de prolonger la marche en montant aux Machotas (Alta ou Baja). Une fois franchie la voie ferrée, le chemin traverse un quartier de maisons individuelles puis franchit la route d’Avila. Il devient alors une piste forestière qui mène jusqu’à une passerelle permettant de franchir de nouveau la voie ferrée. On entre alors dans une finca, Vu depuis la Silla, le mont Abantos domine le palais de l’Escorial Photo: Nacho Garmendia sur Flickr.com propriété privée, affectée par une servidumbre de paso, servitude de passage. Le chemin devient un sentier et finit par une montée quelque peu raide jusqu’à la Casa del Sordo. Depuis la Casa del Sordo, le sentier GR 10 permet de redescendre vers la Silla de Felipe II, ou bien de monter vers le col de Entrecabezas pour gravir l’une des deux Machotas. Dans les deux cas, le chemin du retour se fait par la forêt de l’Herrería jusqu’au palais de l’Escorial. • Niveau: facile (Silla), moyen (Machotas). • Chemin : piste forestière puis sentier. • Durée : 2 h 30 aller-retour pour la Silla, 3 heures aller-retour pour las Machotas. Les conducteurs peuvent redescendre chercher les véhicules et reprendre le groupe à la Silla, accessible en voiture. • Altimétrie approximative : gare 900 m, Casa del Sordo 1.100 m, Machotas 1.400 et 1.450 m. • Accès : depuis la Moncloa (Madrid), compter 45 mn pour parcourir environ 55 km dont 40 sur autoroute. Prendre l’autoroute A-6 (carretera de A Coruña) jusqu’à la sortie nº 47 « M-600 El Escorial ». Suivre la M-600 jusqu’au rond-point à l’entrée de San Lorenzo, prendre à gauche en direction El Escorial et descendre jusqu’aux panneaux indicant la gare (estación de FFCC) • Après l’effort : les bars situés face au palais, sur le chemin du retour, pratiquent des tarifs élevés. Aux approches de la gare se situent d’autres restaurants aux tarifs plus accessibles. SERIE ϯϵϴ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϮΖ ϮϬ͕ϮϰΖΖ t ϯϵϵ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϭΖ ϯϳ͕ϳϬΖΖ t ϰϬϬ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϬΖ ϱϱ͕ϭϲΖΖ t ϰϬϭ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϬΖ ϭϮ͕ϲϭΖΖ t http://www.ign.es/iberpix2/visor/ ϰϬϮ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϬϵΖ ϯϬ͕ϬϳΖΖ t ϰϬϯ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϬϴΖ ϰϳ͕ϱϯΖΖ t ϰϬϰ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϬϴΖ Ϭϰ͕ϵϴΖΖ t ϰ͘ϰϵϱ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϲΖ Ϭϭ͕ϭϬΖΖ E ϰ͘ϰϵϱ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϱΖ ϱϴ͕ϭϬΖΖ E ϰ͘ϰϵϰ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϱΖ Ϯϴ͕ϲϴΖΖ E ϰ͘ϰϵϰ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϱΖ Ϯϱ͕ϲϴΖΖ E Départ Silla ϰ͘ϰϵϯ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϰΖ ϱϲ͕ϮϱΖΖ E ϰ͘ϰϵϯ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϰΖ ϱϯ͕ϮϱΖΖ E ϰ͘ϰϵϮ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϰΖ Ϯϯ͕ϴϯΖΖ E ϰ͘ϰϵϮ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϰΖ ϮϬ͕ϴϯΖΖ E ϰ͘ϰϵϭ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϯΖ ϱϭ͕ϰϬΖΖ E ϰ͘ϰϵϭ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϯΖ ϰϴ͕ϰϬΖΖ E Départ Machotas ϰ͘ϰϵϬ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϯΖ ϭϴ͕ϵϴΖΖ E ϰ͘ϰϵϬ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϯΖ ϭϱ͕ϵϴΖΖ E ϰ͘ϰϴϵ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϮΖ ϰϲ͕ϱϱΖΖ E ϰ͘ϰϴϵ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϮΖ ϰϯ͕ϱϱΖΖ E ϯϵϵ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϭΖ ϯϯ͕ϯϰΖΖ t ϰϬϬ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϬΖ ϱϬ͕ϴϰΖΖ t ϰϬϭ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϬΖ Ϭϴ͕ϯϰΖΖ t ϰϬϮ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϬϵΖ Ϯϱ͕ϴϰΖΖ t ϰϬϯ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϬϴΖ ϰϯ͕ϯϰΖΖ t ϰϬϰ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϬϴΖ ϬϬ͕ϴϰΖΖ t ϰ͘ϰϴϴ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϮΖ ϭϰ͕ϭϮΖΖ E ϰ͘ϰϴϴ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϯϮΖ ϭϭ͕ϭϯΖΖ E ϯϵϴ͘ϬϬϬ ϬϰǑ ϭϮΖ ϭϱ͕ϴϰΖΖ t 3ͳ SIERRA NORTE : LE MIRADOR DE LOS ROBLEDOS ET CABEZA MEDIANA Immédiatement au sud du massif de Peñalara, point culminant de la chaîne, une excroissance part en direction est-nord-est. Elle prend le nom de corde longue (Cuerda Larga). Cette subdivision sépare, au sein de la région madrilène, l’espace métropolitain dont les prolongations périurbaines s’étendent jusqu’aux communes aisées de Miraflores ou Becerril, des communes septentrionales baptisées du nom de sierra pobre. Au sein de cette zone qui porte aussi le nom moins péjoratif de sierra norte, l’espace compris entre la Cuerda Larga au sud, la chaîne principale au nord-ouest et l’embalse (lac artificiel) de Pinilla à l’est, constitue la vallée de Lozoya. Elle prend son nom de la rivière Lozoya, affluent de la rivière Jarama. L’extrémité occidentale de la vallée de Lozoya, entre la Cuerda Larga et le massif de Peñalara, porte aussi le nom de vallée du Paular en raison de la présence du monastère royal de Santa María del Paular. L’excursion consiste à monter au mirador de Los Robledos depuis l’ermitage Virgen de la Peña situé peu après le monastère de Santa María del Paular, en emprutant une piste forestière balisée comme sentier de grande randonnée GR 10.1. Le chemin suit le flanc du massif de Peñalara à travers les pinèdes. A la fin du trajet, une bifurcation vers la gauche mène au Monumento a la Guarda Forestal et au Mirador de Los Robledos, qui offre une vue magnifique sur la vallée de Lozoya et où se trouve un petit parking à l’air libre. Le mirador offre une vue splendide sur la vallée du Lozoya De là, il est possible de redescendre par le même chemin ou que des volontaires redescendent chercher les véhicules et remontent par la route pour récupérer le groupe. Il est aussi possible de continuer jusqu’au mont Cabeza Mediana, en remontant la vallée vers le col de Los Cotos. • Niveau: facile (mirador de los Robledos), moyen (Cabeza Mediana). • Chemin : piste forestière. • Durée : environ 3 heures aller-retour pour monter au mirador, plus 2 h 30 aller-retour pour Cabeza Mediana. Cette durée peut être raccourcie si les conducteurs redescendent chercher les véhicules. • Altimétrie approximative : monastère 1.150 m, mirador Robledos 1.300 m, Cabeza Mediana 1.700 m. • Accès : depuis la Plaza de Castilla (Madrid), compter 1 h 15 pour parcourir environ 90 km dont le dernier tiers sur route secondaire. Prendre l’autoroute A-1 (carretera de Burgos) jusqu’à la sortie nº 69 « M-604 Lozoya - Rascafría ». Suivre la M-604 pendant une trentaine de kilomètres : traverser Lozoya, Alameda del Valle et Rascafría, jusqu’au monastère du Paular. • Après l’effort : la commune de Rascafría, située sur le chemin du retour, dispose de nombreux restaurants. Une autre alternative consiste à remonter la vallée par la route jusqu’au col de Los Cotos, qui offre une vue sur la meseta norte et Ségovie et où se trouve un bar-restaurant. SERIE ϰϮϰ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϰΖ Ϭϳ͕ϵϯΖΖ t ϰϮϱ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϯΖ Ϯϱ͕ϮϬΖΖ t ϰϮϲ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϮΖ ϰϮ͕ϰϳΖΖ t ϰϮϳ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϭΖ ϱϵ͕ϳϰΖΖ t ϰϮϴ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϭΖ ϭϳ͕ϬϭΖΖ t ϰϮϵ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϬΖ ϯϰ͕ϮϳΖΖ t ϰϮϲ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϮΖ ϯϵ͕ϮϯΖΖ t ϰϮϳ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϭΖ ϱϲ͕ϱϰΖΖ t ϰϮϴ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϭΖ ϭϯ͕ϴϱΖΖ t ϰϮϵ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϬΖ ϯϭ͕ϭϳΖΖ t ϰ͘ϱϮϲ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϮΖ ϱϱ͕ϮϱΖΖ E ϰ͘ϱϮϲ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϮΖ ϱϮ͕ϵϳΖΖ E Départ monastère ϰ͘ϱϮϳ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϯΖ Ϯϳ͕ϲϳΖΖ E ϰ͘ϱϮϳ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϯΖ Ϯϱ͕ϰϬΖΖ E ϰϮϯ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϰΖ ϱϬ͕ϲϲΖΖ t http://www.ign.es/iberpix2/visor/ ϰ͘ϱϮϱ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϮΖ ϮϮ͕ϴϮΖΖ E ϰ͘ϱϮϱ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϮΖ ϮϬ͕ϱϰΖΖ E ϰ͘ϱϮϰ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϭΖ ϱϬ͕ϯϵΖΖ E ϰ͘ϱϮϰ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϭΖ ϰϴ͕ϭϮΖΖ E Mirador Robledos ϰ͘ϱϮϯ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϭΖ ϭϳ͕ϵϳΖΖ E ϰ͘ϱϮϯ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϭΖ ϭϱ͕ϲϵΖΖ E ϰ͘ϱϮϮ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϬΖ ϰϱ͕ϱϰΖΖ E ϰ͘ϱϮϮ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϬΖ ϰϯ͕ϮϲΖΖ E Cabeza Mediana ϰ͘ϱϮϭ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϬΖ ϭϯ͕ϭϭΖΖ E ϰ͘ϱϮϭ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϱϬΖ ϭϬ͕ϴϰΖΖ E ϰ͘ϱϮϬ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϰϵΖ ϰϬ͕ϲϵΖΖ E ϰ͘ϱϮϬ͘ϬϬϬ ϰϬǑ ϰϵΖ ϯϴ͕ϰϭΖΖ E ϰϮϯ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϰΖ ϰϳ͕ϮϵΖΖ t ϰϮϰ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϰΖ Ϭϰ͕ϲϬΖΖ t ϰϮϱ͘ϬϬϬ ϬϯǑ ϱϯΖ Ϯϭ͕ϵϮΖΖ t