DP natio Owen Wingrave - Opéra national de Lorraine

Transcription

DP natio Owen Wingrave - Opéra national de Lorraine
Owen Wingrave
Benjamin Britten
Opéra en deux actes
Livret de Myfanwy Piper
d’après la nouvelle de Henry James (1892)
Créé au Covent Garden de Londres le 10 mai 1973
Nouvelle production
Direction musicale : Ryan McAdams
Mise en scène et conception vidéo : Marie-Ève Signeyrole
Scénographie : Fabien Teigné
Costumes : Yashi
Lumières : Philippe Berthomé
Réalisation vidéo : Collectif IDSCENES (Julien Cano, Julien Meyer, Laurent Ferrat)
Owen Wingrave : Ashley Riches
Spencer Coyle : Allen Boxer
Lechmere / Le narrateur : Chad Shelton
Miss Wingrave : Orla Boylan
Mrs. Coyle : Katherine Broderick
Mrs. Julian : Judith Howarth
Kate : Kitty Whately
Général Sir Philip Wingrave : Mark Le Brocq
Orchestre symphonique et lyrique de Nancy
Chœur d’enfants du Conservatoire régional du Grand Nancy
Ouvrage chanté en anglais, surtitré
Durée de l'ouvrage : 1h50 sans entracte
5 octobre 2014 à 15h
7, 8, 10, 11 octobre 2014 à 20h
Conférence Mathias Lehn
4 octobre 2014 à 18h30 (entrée libre)
Prix des places : de 5 € à 62 €
Moins de 26 ans et demandeurs d’emploi : 8 €, ¼ d’heure avant le début des représentations
Billetterie en ligne : www.opera-national-lorraine.fr
Renseignements et réservations : 03 83 85 33 11
Contact presse nationale et internationale :
Les étoiles - Florence Riou
2, square Paul Bert - 92600 Asnières-sur-Seine
Tél. 06 80 58 85 56 - [email protected]
Owen Wingrave
Benjamin Britten
Opéra en deux actes
Livret de Myfanwy Piper
d’après la nouvelle de Henry James (1892)
Créé au Covent Garden de Londres le 10 Mai 1973
Nouvelle production
Direction musicale : Ryan McAdams
Mise en scène et conception vidéo : Marie-Ève Signeyrole
Scénographie : Fabien Teigné
Costumes : Yashi
Lumières : Philippe Berthomé
Réalisation vidéo : Collectif IDSCENES (Julien Cano, Julien Meyer, Laurent Ferrat)
Owen Wingrave : Ashley Riches
Spencer Coyle : Allen Boxer
Lechmere / Le narrateur : Chad Shelton
Miss Wingrave : Orla Boylan
Mrs. Coyle : Katherine Broderick
Mrs. Julian : Judith Howarth
Kate : Kitty Whately
Général Sir Philip Wingrave : Mark Le Brocq
Orchestre symphonique et lyrique de Nancy
Chœur d’enfants du Conservatoire régional du Grand Nancy
Ouvrage chanté en anglais, surtitré
Durée de l'ouvrage : 1h50 sans entracte
5 octobre 2014 à 15h
7, 8, 10, 11 octobre 2014 à 20h
« Quand la tradition trace le chemin du devoir, c’est la vie que l’on assassine.
C’est ainsi que dans la longue galerie des portraits de famille, il y a parfois un
manquant… l’arbre radieux a alors du mal à cacher ses zones d’ombre.
La vie croyait au pouvoir des fleurs pour faire taire le fracas de guerres lointaines,
pour se défendre de l’homme unidimensionnel, elle cherchait un nouveau sens à
l’amour, elle refusait d’entendre les sombres échos d’un siècle qui s’épuise, se
meurt. »
Benjamin Britten (1913-1976)
Né à Lowestoft (Suffolk, Grande-Bretagne) d’une mère chanteuse amateur, il s’initie très tôt à la
composition auprès de Franck Bridge, qui aura sur lui une grande influence. De 1930 à 1934, il continue
sa formation musicale au sein du Royal College of Music de Londres où il suit des cours de composition
et de piano.
De cette époque datent les premières compositions qui le font connaître du public dont la Sinfonietta
(1933). Attiré par la musique de film, il fait la connaissance du poète Wystan Hugh Auden qui restera
une référence et une source d’inspiration pour ses œuvres vocales. Il en est de même pour le jeune
ténor Peter Pears pour qui il écrira une grande partie de sa musique vocale : Les Illuminations, d’après
Arthur Rimbaud (1939), Sept Sonnets de Michel-Ange (1941), Sérénade pour ténor, cor et cordes
(1943), Sonnets sacrés de John Donne (1945) ; et qui restera son compagnon durant toute sa vie .
En 1939, il part aux Etats-Unis où il compose sa première œuvre théâtrale, l’opérette Paul Bunyan sur
un texte d’Auden.
De retour en Angleterre, il compose Peter Grimes (1945) dont le succès le propulse au premier rang
des compositeurs anglais et en fait le continuateur de l’opéra anglais dont l’histoire s’était arrêtée à
Purcell. Pour le festival de Glyndebourne, il composera Le Viol de Lucrèce (1946) ainsi que Albert
Herring (1947).
Avec Peter Pears, il fonde l’English Opera Group destiné à promouvoir l’opéra contemporain et qui
trouve son siège à Aldeburgh où se déroule encore aujourd’hui un célèbre festival de musique.
Suivront un opéra de chambre Faisons un opéra (1949), Billy budd (1951), Gloriana (1953), Le Tour
d’écrou (1954), Noé et le déluge (1958), Le Songe d’une nuit d’été (1960), trois paraboles pour l’église :
La rivière aux courlis (1964), La Fournaise ardente (1966) et Le Fils prodigue (1968). Son inspiration
antimilitariste s’exprimera à l’opéra dans Owen Wingrave (1971) mais aussi dans le War Requiem créé
par trois chanteurs représentant trois des pays belligérants en 1962.
Il terminera sa prestigieuse carrière dédiée au théâtre avec Mort à Venise (1973) d’après le roman de
Thomas Mann (1973).
Il se distingue aussi dans la composition pour orchestre avec la Simple Symphony (1934), un Concerto
pour violon (1939 révisé en 1958), des Variations sur un thème de Frank Bridge, (1937), Young Apollo
pour piano, quatuor à cordes et orchestre à cordes (1939), un Guide pour l’orchestre à l’usage des
jeunes (1946) – une suite de variations et fugue sur un thème d'Henry Purcell. En musique de chambre,
on lui doit L’Alpine Suite, pour trio de flûtes à bec (1955), Six métamorphoses d'après Ovide pour
hautbois seul (1951), trois Suites pour violoncelle no 1, opus 72 (1964-67-71), trois Quatuor à cordes
nº1 (1941-45-75), une Sonate pour violoncelle et piano (1961).
Avant sa mort, il recevra de la reine le titre de Lord Britten d’Aldeburgh.
La personnalité musicale de Britten s’affirme par un talent extraordinaire pour le théâtre, un amour
inconditionnel pour la voix et une capacité sans cesse renouvelée dans l’art d’assimiler tous les styles
de l’histoire de la musique et de les mettre au service d’un regard profond et tendre sur les drames
humains et les errements de notre temps.
L’œuvre
Grand amateur de littérature, Britten a toujours affectionné les références à des auteurs connus pour réaliser
ses livrets. Avec Owen Wingrave, c’est la seconde fois qu’il fait appel à Henry James (la première avait été
pour Le Tour d’écrou en 1954). Il s’agit d’une commande d’un opéra pour la BBC que Britten mettra quatre
ans à écrire et où il peut traiter un thème qui lui est particulièrement cher : l’antimilitarisme. L’opéra est donc
tout d’abord créé sous forme de film qui sera diffusé dans le monde entier. Non entièrement satisfait par
cette traduction audiovisuelle de son œuvre, Britten devra attendre deux ans, jusqu’en mai 1973, pour que la
première scénique ait lieu à Covent Garden dans une mise en scène de Steuart Bedford.
L’œuvre aura une résonnance particulière à l’époque de sa création à cause d’un contexte de remise en
cause des fondements de l’éducation anglaise exprimée par la jeunesse à travers la musique, le cinéma, la
littérature mais aussi les innombrables mouvements d’opposition à la guerre du Vietnam. Le jeune homme
décrit ici a toutes les caractéristiques idéologiques de ces adeptes du « flower power » et la problématique
semble tellement claire que la dimension fantastique si chère à James finit par passer au second plan.
L’opéra a été peu représenté et nombreux sont ceux qui voient dans Owen Wingrave une œuvre moins
réussie - ceci malgré la virtuosité de l’écriture, la présence de thèmes récurrents dans l’œuvre de Britten tels
que la violence contre les enfants, leurs souffrances dans un monde régi par des lois inhumaines.
L’histoire
Acte 1
Owen Wingrave étudie pour embrasser une carrière militaire. C’est une tradition familiale à laquelle il doit se
plier, mais il confie à son directeur Monsieur Coyle son intention de mettre fin à ses études.
Coyle s’entretient avec la tante d’Owen et lui annonce la nouvelle mais, selon elle, il ne peut en être
question.
C’est au tour de Madame Coyle d’essayer de convaincre le jeune homme… mais rien n’y fait. Il lui faudra
maintenant compter avec le souvenir de tous les Wingrave qui se sont distingués sur les champs de bataille
en y laissant la vie.
Sa mère, sa tante, l’oncle Sir Philip, le général, et même Kate, sa fiancée, se liguent contre lui dans un
concert de récriminations.
Lorsque les Coyle arrivent à Paramore, la résidence des Wingrave, Madame Coyle a le pressentiment que
la demeure est hantée. Une vieille histoire ressurgit : celle d’un colonel Wingrave et d’un jeune garçon dont
les portraits figurent avec tous ceux de la famille. Eux seuls seront plus cléments dans leur jugement sur les
décisions d’Owen, et lorsque Madame Coyle parlera de « scrupules » par rapport à l’armée de la part
d’Owen, la discussion s’envenimera et finira en affrontement.
Acte 2
Ballade. Un narrateur et un chœur chantent l’histoire de ce jeune garçon, celui du portrait, tué par son père
pour avoir refusé de livrer combat à son camarade.
On parcourt la galerie de portraits pendant que fusent les railleries de la part de la tante et de Kate.
Sir Philip convoque le jeune homme dans son bureau et, après une violente altercation, le déshérite et le
chasse de la demeure des Wingrave. Kate pourrait se sentir touchée par cette décision, mais il n’en est rien,
elle accepte déjà la cour que lui fait Lechmere, le camarade d’études d’Owen.
Owen décide de défier ses ancêtres qu’il a fini par haïr profondément. Il voit passer les fantômes du fils et du
père meurtrier. Kate se montre tout d’abord conciliante avec lui, puis repart dans une nouvelle série de
reproches. Owen se réfugie dans la chambre hantée où il décide de passer la nuit. Kate ferme la porte à clé
sous le regard de Lechmere.
Alors que les Coyle passent en revue les événements de la journée et que Lechmere raconte ce qu’il a vu,
on entend les gémissements de Kate qui attirent l’attention de toute la famille qui accourt dans la galerie des
portraits. En ouvrant la chambre d’Owen, Kate le découvre étendu sur le sol, mort.
Echos de la scène
Toute la tension de l’ouvrage tient dans le combat qui oppose l’idéalisme d’Owen à la tradition militariste
et conservatiste de sa famille.
Je me suis intéressée tout particulièrement au drame psychologique engendré par l’isolement d’Owen
plus qu’à la part fantastique entretenue par la légende.
L’accueil réservé au héros ressemble à un passage à tabac, une scène de torture et la composition de
la partition et du livret décrivent une folie collective familiale presque surréaliste tant l’agression est
violente.
J’ai donc choisi de traiter l’arrivée d’Owen chez les Wingrave comme un cauchemar vécu par le
personnage ou plus exactement une vision de son esprit.
La réponse ou réaction sans appel des Wingrave à la décision d’Owen de quitter le corps armé serait
imaginée par le personnage.
La grande angoisse de se confronter au regard de sa famille aurait provoqué chez Owen une crainte
anxiogène et hallucinatoire. Nous avons d’ailleurs choisi de rendre plus systématique la confrontation
d’Owen avec l’enfant, représentation miniature d’Owen ou de tout héritier, victime de la tradition
militariste familiale, désireux de s’y confronter.
Notre décor n’a donc pas le réalisme habituel du manoir. Nous avons cherché un objet à la fois mental,
martial et cinématographique.
Mental parce qu’il s’apparente à un outil de torture qui instrumentalise notre héros et parce qu’il peut
aussi être le fruit d’une vision cauchemardesque de ce dernier.
Martial, par la représentation symbolique du manoir en plateforme pétrolière, évoquant la guerre dans
son aspect économique et historique. En effet, l’année de la publication de la nouvelle d’Henry James,
1892, est aussi celle du premier traité de protectorat que l’Angleterre signa avec un pays du MoyenOrient, le Bahrein. Il fut suivi de nombreux autres qui furent à l’origine de l’hégémonie (partagée avec
les Etats-Unis) du pays sur le pétrole du Golfe Persique. Par la suite, l’économie du pétrole connaîtra un
véritable essor “grâce” à la Première Guerre mondiale, confortant ainsi l’économie du Royaume-Uni
comme une des économies majeures du monde.
La branche armée de la famille des Wingrave est représentée par les hommes, tandis que la seconde,
financière, est incarnée par la démesure des femmes.
Enfin, cinématographique, car notre objet a la forme d’un praxinoscope géant (ancêtre de la lanterne
magique) et joue avec les possibilités d’un jouet démesuré (ombre portée, chinoise, plan séquence,
mouvement inversé…) qui rappelle la destination première de cet opéra à la BBC.
L’issue du drame ne trouve pas non plus de réponse dans le genre fantastique mais bel et bien dans le
libre arbitre du héros, dont le geste volontaire est une tentative désespérée pour faire taire la légende
et, avec elle, le moyen de pression des Wingrave…
Marie-Ève Signeyrole, metteur en scène
Biographies
Ryan McAdams, direction musicale
Ryan McAdams s’est imposé comme étant l’un des chefs d’orchestre les plus intéressants de sa génération. Il a fait des débuts remarqués
en Europe en février 2010, aux côtés de l’orchestre du Maggio Musicale de Florence, où il se produira pour la quatrième fois en janvier
2015. Il a fait ses débuts en Europe de l’Est avec l’Academy of Saint Martin in the Fields, Julian Rachlin, et Mischa Maisky à Dubrovnik en
septembre 2010. En 2011, sa performance aux côtés de l’Israel Philharmonic a été saluée par le Jerusalem Post. Un enregistrement live
de ce concert a été publié par IPO sous le label Helicon Classics, puis il est retourné en Israël à deux reprises, notamment pour une série
de douze concerts où il a dirigé l’œuvre de Carl Orff, Carmina Burana, avec la violoncelliste Alisa Weilerstein.
Au cours de la saison 2014-2015, il retrouvera l’Israel Philharmonic, l’Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI, le Maggio Musicale
Fiorentino, le CityMusic Cleveland, le Wordless Music Orchestra, et l’Opéra Théâtre de St. Louis. Il dirigera l’American Contemporary
Music Ensemble lors d’une tournée américaine. Il se produira également pour la première fois cette saison aux côtés du Louisville
Orchestra, du Vancouver Symphony, de l'Orchestre de chambre de Genève, du Santa Fe Symphony et du Juilliard Opera Center. Parmi
ses engagements récents, on peut citer des concerts avec l’Academy of St. Martin in the Fields, le Los Angeles Philharmonic, le Columbus
Symphony, le Princeton Symphony, le Saint Paul Chamber Orchestra, l’Indianapolis Symphony, le New York City Opera, le New York City
Ballet, le Tanglewood Music Festival, l’Aspen Music Festival, le Wordless Music Series, le New Jersey Symphony, le Glimmerglass Opera,
et le Juilliard FOCUS! Festival.
Défenseur de la musique contemporaine, Ryan McAdams a dirigé le concert de célébration du 103e anniversaire d’Elliott Carter au 92Y,
qui fut nommé “un des meilleurs événements classique de 2011” par Anthony Tommasini dans le New York Times. Cet automne, il
dirigera le Wordless Music Orchestra à New York sur la musique du film There Will Be Blood, cette performance live accompagnera le film
à la Brooklyn Academy of Music, et Johnny Greenwood, compositeur et bassiste du groupe Radiohead jouera des Ondes Martenot.
En 2006, il a obtenu le prix Glimmerglass-Aspen pour sa direction d’opéra. En 2007, il fut l’invité de Lorin Maazel qui a créé pour lui le
poste de chef assistant de la Chateauville Foundation au Maazel Estate en Virginie. En 2009, sur invitation de James Levine et du
Tanglewood Festival, il devient l’un des « Tanglewood's Conducting Fellows ».
Etudiant à Fulbright, il a été chef assistant au Royal Stockholm Philharmonic où il a travaillé avec le chef d’orchestre Alan Gilbert. Ryan
McAdams fut le premier à recevoir le prix Sir Georg Solti de directeur musical émergeant.
A l’Opéra national de Lorraine, il a dirigé Candide de Bernstein lors de la saison 13-14 ainsi que plusieurs concerts de l’Orchestre
symphonique et lyrique de Nancy. Il dirigera également un concert Stravinsky / Rachmaninov en octobre 2014.
Marie-Ève Signeyrole, mise en scène
Pendant ses années lycée, Marie-Ève Signeyrole s’initie à la photographie et au théâtre, puis elle écrit et met en scène ses premières
pièces et comédies musicales jeune public au sein de l’Association musicale Divertimento.
Licenciée ès lettres modernes à la Sorbonne, et titulaire d’un master audiovisuel à l’Institut international de l’image et du son, elle conclut
ses études par un mémoire sur le travail de Patrice Chéreau: « Opéra et Cinéma, des territoires en circulation », et dessine un parcours à
deux voies.
Encore étudiante, Marie-Ève est monteuse et assistante réalisation pour Global Event System, UMT Télévision et Telfrance. En 2004,
elle participe à la création d’Ellios Production, société de production audiovisuelle, en qualité de directrice artistique et réalisatrice. En
2009, la jeune réalisatrice réalise son second moyen-métrage "Alice au pays s’émerveille", filmé en Serbie et interprété par Emir
Kusturica. Le film est sélectionné et primé dans les festivals internationaux (France, Suisse, Pologne, Roumanie, Allemagne,…). Sa
collaboration avec Emir Kusturica commence avec Le Temps des gitans à l’Opéra Bastille où elle est collaboratrice à la mise en scène et
réalise le multi-caméra du spectacle pour France Télévisions. En 2011, elle écrit et réalise les programmes courts En vert et contre tous
pour Orange Image. En 2013, elle achève l’écriture de son long-métrage C’est pour toi que je tremble.
Marie-Eve commence à travailler à l’Opéra de Paris en 2003 sur les productions de metteurs en scène tels que Willy Decker, Peter
Sellars, Laurent Pelly, Christoph Warlikowski. De 2006 à 2012, elle est collaboratrice à la mise en scène de Christoph Marthaler, Stanilas
Nordey, Pet Halmen, Gilbert Deflo, Jean-Louis Martinoty, Jean-Claude Auvray, David Mc Vicar…
En mai 2012, elle met en scène La Petite Renarde rusée de Leoš Janáček à l’Opéra national de Montpellier. En juin 2013, elle participe à
l’Académie européenne de musique (ENOA community) en tant que jeune metteur en scène sous la direction de Manfred Trojann au
Festival d’Aix-en-Provence. Elle poursuit cette résidence en juin 2014 pour développer son projet d’écriture d’un opéra contemporain For
you I fear en tant qu’auteur et metteur en scène. En juillet 2013, elle met en espace et en lumière le concert d’ouverture Mass de
Bernstein pour le festival Radio France. En janvier 2014, elle met en scène Eugène Onéguine de Tchaïkovski à l’Opéra de Montpellier.
Elle mettra en scène Les Quatre Opéras bouffes de Germaine Tailleferre à l’Opéra de Limoges en novembre 2014 et une création de
Jonathan Dove sur un livret d’Alasdair Middleton dirigé par Sir Simon Rattle au festival d’Aix-en-Provence en juillet 2015. Elle prépare Le
Tryptique de Puccini pour la saison 2016 à l’Opéra national de Montpellier.
A Nancy, elle est l’auteur du spectacle musical 14+18, qu’elle met en scène pour « Dix mois d’école et d’opéra » en juin 2014 une
coproduction de l’Opéra national de Lorraine avec l’Opéra national de Paris, l’Opéra de Reims et l’Opéra national de Montpellier.
Fabien Teigné, scénographie
Etudiant en scénographie à l’Ecole supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg, c’est là qu’il rencontre et suit l’enseignement du
scénographe d’Olivier Py, Pierre-André Weitz. Pendant dix ans, il va poursuivre sa formation en étant son assistant, tant au théâtre (Le
Soulier de satin, Die Sonne), qu’à l’opéra : Tannhäuser, Lulu (Genève) Idoménée (Aix-en-Provence), Mathis der Maler, Alceste, Aida
(Paris), Les Huguenots (Bruxelles), Carmen (Lyon), Le Dialogue des Carmélites (Théâtre des Champs Elysées),...
Depuis 2012, il crée les scénographies des projets de Marie-Ève Signeyrole : la Petite Renarde rusée et Eugène Onéguine (Montpellier). Il
a aussi collaboré avec Marguerite Borie, création d’Echo et Narcisse (CNSMDP) et de Fidelio (Rouen) et avec Jean-Paul Scarpitta,
Nabucco (Rome) et Manon Lescaut (Montpellier).
Il signera à l’automne 2014 la scénographie des Quatre Opéras-bouffes de Germaine Tailleferre (Limoges) mis en scène par Marie-Ève
Signeyrole puis Der Freischutz (Limoges) par David Gauchard.
A Nancy, Paris et Reims, il a créé la scénographie pour le spectacle musical « 14+18 » pour Dix mois d’école et d’opéra en juin 2014.
Yashi, costumes
Née à Berlin, Yashi étudie les costumes et la scénographie à l’Université des Beaux-arts de Berlin dans les classes de Martin Rupprecht et
Vivienne Westwood. En 1999, elle rencontre le metteur en scène américain Robert Wilson lors d'un séjour au Centre Watermill de Long
Island à New York. Depuis, elle travaille dans son équipe en tant que costumière et collabore avec Jacques Reynaud et Moidele Bickel
dans des productions internationales, telles que White Raven (Lincoln Center/ New York), Woyzeck (Betty Nansen Teatre/Copenhague),
Die Frau ohne Schatten (Opéra Bastille/Paris), Leonce et Lena, L’Opéra de quatre sous, Sonette, Lulu et Peter Pan (Berliner Ensemble).
Elle a créé les costumes pour Rumi / In the blink of the eye (Athènes), Krapp´s Last Tape (Festival di Spoleto), Katya Kabanova (Narodni
Divadlo / Prague), L´Odyssée (Théâtre national d’Athènes) et 1914 (Stavovske Divadlo / Prague), mise en scène de Robert Wilson.
Depuis 2000, Yashi Tabassomi crée, en free-lance, les costumes et les décors pour le théâtre, l'opéra et le cinéma. Elle a travaillé avec
des réalisateurs tels qu’Adriana Altaras, Jean-Yves Courrègelongue, Hans Neuenfels, Ullrich Rasche, Daniel Schmid, Urs Schönebaum,
Marie-Ève Signeyrole et Robert Wilson. En 2009, elle a reçu le Prix des jeunes scénographes « Hein-Heckroth ».
Philippe Berthomé, lumières
Formé à l’Ecole supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg, Philippe Berthomé crée en 1994 les lumières de Vole mon
dragon d’Hervé Guibert mis en scène par Stanislas Nordey pour le Festival d’Avignon. Cette collaboration avec Stanislas Nordey se
poursuit en 1999 avec Porcherie de Pasolini, présentée au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis, La puce à l’oreille de Feydeau et Electre
d’Hofmannsthal au Théâtre national de la Colline en 2003 et 2007, Das system de Falk Richter au Festival d’Avignon 2008, My secret
Garden au Festival d’Avignon 2010, Se trouver de Pirandello avec Emmanuelle Béart et Tristesse animal noir de Anja Hilling au Théâtre
National de la Colline en 2012 et 2013.
Pour le metteur en scène Eric Lacascade, il crée les lumières de Platonov de Tchekhov à la Cour d’honneur du Festival d’Avignon en
2002, Hedda Gabler d’Ibsen avec Isabelle Huppert au Théâtre national de l’Odéon, Les Barbares de Gorki de nouveau à la Cour
d’honneur du Festival d’Avignon 2006 ainsi qu’au Théâtre antique Herodes Atticus d’Athènes, Les Estivants de Gorki au Théâtre national
de Bretagne, Tartuffe au Théâtre Vidy-Lausanne et Oncle Vania de Tchekhov au Théâtre de la Ville.
Il signe également les lumières des spectacles de Jean-François Sivadier, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais en 2000, La Vie de
Galilée de Brecht en 2002, Le Roi Lear de Shakespeare à la Cour d’honneur du Festival d’Avignon 2007, La Dame de chez Maxim, Noli
me tangere et Le Misanthrope au Théâtre national de l’Odéon en 2009, 2011 et 2013.
Philippe Berthomé éclaire aussi des mises en scène d’opéra. Pour Stanislas Nordey, il signe entre autres les lumières de Pierrot Lunaire
de Schoenberg, Le Rossignol de Stravinsky dirigés par Pierre Boulez au Théâtre du Châtelet en 1997, Les Trois Sœurs de Peter Eötvös
au Staatsoper de Hambourg en 1999, Jeanne au bûcher d’Honegger au Festival de la Ruhr Triennale en 2003, Saint-François d’Assise de
Messian à l’Opéra Bastille en 2004, Pelléas et Mélisande de Debussy à l’Osterfestspiele 2006 de Salzbourg et au Royal Opera House du
Covent Garden à Londres, Melancholia de Georg Friedrich Haas au Palais Garnier en 2008 et Lohengrin de Wagner au Staatsoper de
Stuttgart en 2009. Pour Jean-François Sivadier, il crée à l’Opéra de Lille les lumières de Madama Butterfly de Puccini en 2004, Wozzeck
de Berg en 2007, Les Noces de Figaro de Mozart en 2008, Carmen de Bizet en 2010, Le Couronnement de Poppée en 2012, Le Barbier
de Séville en 2013 et aussi La Traviata avec Natalie Dessay au Festival d’Aix en 2011.
Pour Eric Lacascade, il éclaire La Vestale donnée au Théâtre des Champs-Elysées en 2013.
Plus récemment, il collabore avec Mariame Clément pour les lumières du Chevalier à la rose à l’Opéra du Rhin en 2012, Hansel et Gretel
au Palais Garnier en 2013, spectacle diffusé en direct dans les cinémas d’Europe et Les Pigeons d’argiles, création mondiale au Théâtre
du Capitole de Toulouse. Enfin Philippe Berthomé éclaire les derniers tours de chant de Jane Birkin : Enfants d’hiver et Jane Via Japan,
CIELS de Wajdi Mouawad au Festival d’Avignon 2009, les Fêtes maritimes de Douarnenez en 2010 et 2012, et La Cathédrale Saint
Maurice pour le festival des Accroches Cœurs 2012 et 2013 à Angers.
Ashley Riches, Owen Wingrave, baryton
Ashley Riches est membre du programme Jette Parker Young Artists de la Royal Opera House, à Covent Garden. Auparavant, il a étudié
à la Guildhall School of Music and Drama et l’anglais à l’Université de Cambridge, où il fut artiste du Chœur du King’s College Chapel sous
la direction de Stephen Cleobury.
Il se produit régulièrement en concerts. Citons la première au Royaume-Uni d’Orango (Chostakovitch) avec Esa-Pekka Salonen et le
Royal Philharmonic Orchestra, Le Messie au Symphony Hall à Birmingham avec Stephen Cleobury, La Messe en si mineur avec
Arcangelo au Flanders Festival de Gand, Belshazzar’s Feast avec David Temple au Royal Festival Hall, Missa Solemnis (Beethoven) avec
Sir Roger Norrington, le Requiem de Verdi au Royal Albert Hall et à la Cathédrale de Winchester, L’Allegro (Haendel) avec le Gabrieli
Consort au St John’s Smith Square et à Beaune, le Requiem de Mozart avec David Hill et le Bach Choir, War Requiem (Britten) avec Jan
Latham-Koenig au Nouvel Opéra de Moscou, les cantates de Bach avec l’Academy of Ancient Music et Richard Egarr au Wigmore Hall et
Israel in Egypt (Haendel) à Dartington avec Jonathan Cohen.
Concernant sa carrière lyrique, il a interprété notamment le rôle-titre d’Eugène Onéguine (Ryedale Festival) et de Don Giovanni, Marcello
et Schaunard dans La Bohème, Aeneas dans Dido and Aeneas, le père dans Hänsel und Gretel, Tarquinius dans The Rape of Lucretia
(BYO), Sid dans Albert Herring, Demetrius dans Le Songe d’une nuit d’été, Ibn-Hakia dans Iolanta (Guildhall) et le poète ivre, L’Hiver,
Corydon et Le Sommeil dans The Fairy Queen avec Paul McCreesh et le Gabrieli Consort, Polyphemus dans Acis and Galatea avec Paul
McCreesh et Claudio dans Beatrice and Benedict avec Robin Ticciati et le Scottish Chamber Orchestra. Il fait ses débuts en novembre
2012 à la Royal Opera House, à Covent Garden en chantant aux côtés de Roberto Alagna dans un concert de gala et en interprétant
Salieri dans Mozart and Salieri de Rimsky Korsakov avec le programme Jette Parker Young Artists au Linbury Studio Theatre, Covent
Garden, rôle pour lequel il a reçu d’excellentes critiques dans la presse nationale.
Il a donné des récitals au Wigmore Hall, au Barbican Hall, au City of London Festival, au Chelsea Schubert Festival et au Ludlow Festival
et il a enregistré les Chansons gaillardes de Poulenc avec Graham Johnson pour le label Hyperion. Récemment, il a chanté plusieurs airs
d’Haendel pour la série télévisée de David Starkey “Monarchy and Music”, avec le AAM et Richard Egarr. Il a enregistré le rôle de Pilate
dans La Passion selon Saint-Jean avec Richard Egarr, et Mercury dans The Judgement of Paris (Daniel Purcell). Au cours de sa saison
2013-2014 à Covent Garden, il a chanté les rôles de Morales dans Carmen, Mandarin dans Turandot, Baron Douphol dans La Traviata,
l’officier dans Dialogues des Carmélites et Osmano dans L’Ormindo au Théâtre du Globe. Parmi ses autres engagements, citons Zaïs
avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment, le Requiem de Verdi à la King’s College Chapel, Israel in Egypt avec le Holst Singers au St.
John’s Smith Square et Magnificat (Bach) avec le Britten Sinfonia et le Choeur du King’s College.
Parmi ses futurs engagements, citons Guglielmo dans Così fan tutte au Garsington Opera, Le Messie avec le Scottish Chamber Orchestra
et avec l’OAE à Londres et à Barcelone, Michael dans Glare, au Linbury Studio Theatre et Tippet dans A Child of Our Time. Citons
également Harmoniemesse (Haydn) avec le Scottish Chamber Orchestra, War Requiem (Britten) au Cadogan Hall et L’Ormindo avec le
Royal Opera au Globe. Récemment, il a enregistré L’Allegro (Haendel) avec le Gabrieli Consort et Paul McCreesh.
Allen Boxer, Spencer Coyle, baryton
Au cours de la saison 2014-2015, il se produira notamment à l’Opéra d’Angers-Nantes où il ajoutera le rôle de Franck (La Ville Morte) à
son répertoire. De 2011 à 2013, il a chanté de nombreux rôles en tant que membre du jeune ensemble du Semperoper de Dresde, tels
que : Dandini (La Cenerentola), Masetto (Don Giovanni), Angelotti (Tosca), Baron Douphol (La Traviata) et le Vicomte Cascada (Die
Lustige Witwe). Durant l’été 2011, il a interprété le rôle du médecin dans Pelléas et Mélisande à l’Opéra Théâtre de Saint Louis. Pendant
ses années passées au Curtis Institute of Music, il a chanté les rôles de Nick Shadow (The Rake’s Progress), Dulcamara (L’Elisir
d’amore), Golaud (Impressions de Pelléas), et du braconnier (La Petite Renarde rusée). Allen Boxer s’est produit au Castleton Festival et
à l’Aldeburgh’s Britten-Pears Programme où il a interprété le rôle de Collatinus (The Rape of Lucretia). Parmi ses autres engagements,
citons l’Opera North (Masetto dans Don Giovanni) et le Chautauqua Voice Institute (Olin Blitch dans Susannah). Il a également chanté lors
du Festival de l’Académie européenne de musique d’Aix-en-Provence.
Chad Shelton, Lechmere / le narrateur, ténor
Au cours de la saison 2014-2015, Chad Shelton chante pour la première fois Mao Tse-Tung dans Nixon in China (Adams) au San Diego
Opera. Il rejoint le Lyric Opera de Baltimore dans le rôle de Pinkerton dans Madama Butterfly et retrouve l’Utah Symphony pour la
Symphonie n°9 de Beethoven. Il participe également à la production de The Rake’s Progress au Metropolitan Opera. La saison dernière, il
a fait son retour au Houston Grand Opera pour les rôles de Fredrik Egerman dans A Little Night Music et Froh dans Das Rheingold.
Toujours au cours de la saison 2013-2014, il a chanté Ferrando dans Così fan tutte au Hyogo Performing Arts Center au Japon et Don
Jose dans Carmen au Pensacola Opera.
Il tient un rôle majeur au Houston Grand Opera où il a rejoint la compagnie pour chanter Don José dans Carmen, Pinkerton dans Madama
Butterfly, Camille dans Die lustige Witwe, Janek dans The Makropolous Case, Tamino dans La Flûte enchantée, le capitaine Vere dans
Billy Budd, et Nemorino dans L'Elisir d'amore. Acclamé pour ses interprétations d'œuvres contemporaines, il a notamment interprété le
rôle de Nico dans Lysistrata et Laurie dans Little Women de Mark Adamo (sorti sur le label Ondine et diffusée sur PBS), mais aussi Ulises
dans Salsipuedes de Catan, et Arcadio dans Florencia en el Amazonas du même compositeur, avec le Houston Grand Opera.
Il a également interprété le Prince dans The Love of Three Oranges avec le Grand Théâtre de Genève, Lysandre dans Le Songe d'une
nuit d'été avec le Théâtre de Caen, Tamino dans Die Zauberflöte avec le Grand Théâtre de Genève, l’Opera Pacific, Don José dans
Carmen à l'Opéra-Théâtre de Metz, à l’Utah Opera et à l’Opera Pacific, et Alfredo dans La Traviata avec l’Austin Lyric Opera, l'Arizona
Opera, l’Utah Opera, le Nevada Opera, l'Opera Pacific, et le Central City Opera. Il a également rejoint le Central City Opera pour de
nombreux autres rôles, y compris d'autres représentations de Laurie dans Little Women, Pinkerton dans Madama Butterfly, Don Ottavio
dans Don Giovanni, Fernando dans Goyescas de Granados, Cavaradossi dans Tosca, et Reverend Paris dans The Crucible.
Parmi les autres moments forts de sa carrière, on peut citer Pilade dans Ermione et d’autres représentations de Nico dans Lysistrata et
Laurie dans Little Woman avec le New York City Opera, E. Porter Alexander dans la première mondiale de Appamattox de Glass avec le
San Francisco Opera, Duca dans Rigoletto avec l’Austin Lyric Opera, Roméo dans Roméo et Juliette avec le Madison Opera, Alfred dans
Die Fledermaus et Jacquino dans Fidelio avec le Dallas Opera, Leo dans Regina de Blitzstein avec le Lyric Opera of Chicago et le Florida
Grand Opera. Il a également chanté Belmonte dans Die Entführung aus dem Serail avec l’Opera Australia et le Portland Opera, Don
Ottavio dans Don Giovanni avec l’Opera Colorado, et Ferrando dans Così fan tutte avec l'Arizona Opera et le Kentucky Opera. Son
répertoire contemporain comprend également d'autres interprétations de Little Woman avec le Central City Opera, le Chautauqua Opera et
l’Opera Omaha, Tom Rakewell dans A Rake’s Progress avec le Lyric Opera of Kansas, Sam dans Susannah de Floyd avec le Chautauqua
Opera, et George dans Margaret Garner de Danielpour avec le Cincinnati Opera et l'Opera Company of Philadelphia.
Chad Shelton se produit également en récitals en tant que soliste et rejoint le Minnesota Orchestra pour le Requiem de Mozart, la
Symphonie n°9 de Beethoven, Le Journal d’un disparu de Janáček, ainsi que le rôle-titre dans des interprétations de Candide. Ses
interprétations de Belkis, Queen of Sheba Suite de Respighi et Le tombeau d'Edgar Poe d’Argento, toujours accompagné par le Minnesota
Orchestra, ont reçues le Reference label. Il a chanté Kaddish de Siegel avec le Houston Symphony et d’autres interprétations la
Symphonie n°9 de Beethoven avec le Pacific Symphony, le Rochester Philharmonic et le Colorado Music Festival, et le Requiem de
Mozart avec le Mormon Tabernacle Choir ainsi que Le Messie de Haendel avec le Virginia Symphony Orchestra.
Il reçoit les prix Richard Tucker Foundation Career Grant et Richard F. Gold Career Grand de la Fondation Shoshana. Il est titulaire d’un
Master décerné par la Yale University School of Music et d’une licence de musique de l’université d’état de Louisiane.
A l'Opéra national de Lorraine, on a pu l’entendre à de nombreuses occasions, lors de la saison dernière dans le rôle-titre de Candide,
dans L’Importance d’être constant, ainsi que dans le rôle-titre d'Idoménée, Giasone dans Medea de Cherubini, Don José dans Carmen,
Lysandre dans Le Songe d'une nuit d'été, Guido Bardi dans Une Tragédie florentine et Tamino dans La Flûte enchantée.
Orla Boylan, Miss Wingrave, soprano
Attirée par le répertoire dramatique de Wagner et Strauss, Orla Boylan a récemment fait ses débuts dans les rôles de Senta (Der fliegende
Holländer) à l’English National Opera et de Chrysothemis (Elektra) au West Australian Opera. Elle a également chanté le rôle de Sieglinde
(Die Walküre) dans une mise en scène de Phyllidia Lloyd à l’ENO et dans une mise en scène de David McVicar pour l’Opéra national du
Rhin sous la direction de Marko Leontja. Elle a également interprété le rôle d’Aufseherin (Elektra) au Festival de Salzburg sous la direction
de Daniele Gatti et dans le rôle d’Elisabeth (Tannhäuser) au Teatro Comunale de Bologne. Une série de rôles-titres (Arabella, Ariadne auf
Naxos et plus particulièrement la première en Grande-Bretagne de Die Liebe der Danae) pour le Garsington Opera, sous la direction
d’Elgar Howarth, ont permis à Orla Boylan de se faire remarquer en tant qu’interprète respectée du répertoire de Richard Strauss. Au
cours de la saison 2013-2014, elle a interprété Senta dans Der fliegende Holländer au New Zealand Opera sous la direction de Wyn
Davies et avec l’Oslo Philharmonic Orchestra sous la direction de Vasily Petrenko ; elle chante également le rôle de Gurtrune à l’Opera
North dans Götterdämmerung. C’est le rôle de Tatiana dans la production d’Eugène Oneguine de Nikolaus Lehnhoff à Baden Baden et à
Paris qui a lancé sa carrière. Orla Boylan s’est fait un nom grâce aux héroïnes du répertoire slave : ses interprétations acclamées par la
critique de Jenůfa (Janacek) et Kátia Kabanová l’ont emmenée au Deutsche Oper de Berlin, au Staatsoper de Hambourg, à l’opéra de
Cologne, à l’Opéra de Lyon et au Glyndebourne Festival Opera. Ses interprétations de Iolanta de Tchaïkovski (Opera Holland Park) et de
Lisa dans La Dame de pique au Komische Oper de Berlin et à Opera North ont connu un succès égal.
Parmi ses autres rôles, citons Blanche Dubois lors de la première en Irlande de A Streetcar Named Desire (Previn) à l’Opera Ireland, et
Madame Lidoine (The Carmelites) pour l’English National Opera. Elle chante Britten dans les rôles d’Ellen Orford (Peter Grimes) pour le
West Australian Opera, Governess (The Turn of the Screw) à Angers-Nantes Opéra, et fait partie des chœurs féminins dans The Rape of
Lucretia à l’ENO et au New York City Opera. Au cours de la saison 2012-2013, elle a fait ses débuts auprès du Sydney Symphony
Orchestra dans Der fliegende Holländer (Senta) sous la direction de David Robertson.
Ses concerts l’ont amenée à se produire à travers le monde, incluant War Requiem au Perth International Arts Festival sous la direction de
Paul Kildea, la Symphonie n° 8 de Mahler avec le Gürzenich-Orchester Köln sous la direction de Markus Stenz, des scènes de Wozzeck
avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra dirigé par Sir Andrew Davis et Vier letzte Lieder auprès de La Verdi sous la baguette de
Xian Zhang, avec le Sinfonieorchester St. Gallen dirigé par Jiří Kout, et aux côtés du Hallé Orchestra sous la direction de Sir Mark Elder.
Plus récemment, Orla Boylan a interprété Vier letzte Lieder avec le West Australian Symphony Orchestra dirigé par Paul Daniel et War
Requiem avec l’Auckland Philharmonia Orchestra sous la direction d’Eckehard Stier.
En 2007, Orla Boylan a reçu le Helpmann award pour son rôle de Procne dans la première mondiale de Love of the Nightingale de
Richard Mills au Perth International Festival.
Katherine Broderick, Mrs. Coyle, soprano
Katherine Broderick a remporté, en 2007, le prix Kathleen Ferrier. Elle a étudié au National Opera Studio à Londres, et précédemment à la
Guildhall School of Music and Drama, où elle a remporté la médaille d’or et suivi le cours de premier cycle au North Royal Collège of
music. Elle a aussi passé un an à la Mendelssohn Hochschule de Leipzig. Elle a étudié avec Susan McCulloch et est actuellement une
artiste de l’agence ENO Harwood.
Au cours de la saison 13-14, elle a chanté Woglinde (Götterdämmerung) à l’Opera North ; les Vier letzte Lieder de Strauss avec le
Queensland Symphonic Orchestra et le Ulster Orchestra ; la Symphonie n° 4 de Mahler; la Symphonie du Printemps de Britten au
Ekaterinburg (Russie) ; War Requiem avec le Nottingham Bach Choir ; Waldgespräch de Zemlinsky avec le Scottish Chamber Orchestra
et John Storgårds ; la Sinfonia Antartica de Vaughan Williams avec le BBC Scottish Symphonic Orchestra ; la Sea Symphony avec le
Hallé Orchestra et Sir Mark Elder ; ainsi que la Symphonie n° 2 de Mahler au Three Choirs Festival. Katherine retournera également au
Wigmore Hall pour un récital avec Malcolm Martineau.
Parmi ses précédents rôles à l’opéra, on peut citer Ortlinde dans Die Walküre pour le Royal Opera, Covent Garden ; Donna Anna dans
Don Giovanni et Berta dans Il Barbiere di Siviglia pour le English National Opera ; la première dame dans Die Zauberflöte pour une
tournée à Glyndebourne ; Helmwige dans Die Walküre et participe à la redécouverte de The Portrait de Weinberg pour Opera North ;
Helmwige pour l’opéra de Leipzig et en concert avec le Philharmonia Orchestra. Suite à sa prestation (en concert également) de Miss
Jessel dans Le Tour d’écrou de Britten avec le London Symphony Orchestra.
Elle a fait ses débuts aux BBC Proms en 2007 en chantant Woglinde avec le BBC Symphonic Orchestra et Donald Runnicles, elle y
retourne l'année suivante pour chanter une Jeune amante dans Il Tabarro de Puccini avec l'Orchestre Philharmonique de la BBC. Elle est
aussi apparue en concert avec de prestigieux orchestres tels que le Hallé Orchestra, le Royal Liverpool Philharmonic, l’Orchestre
symphonique de Bournemouth, le London Symphony, l'Ulster et le BBC Philharmonic, dans un répertoire riche comprenant la Symphonie
n° 2 de Mahler, la Sea Symphony de Vaughan Williams, Jeanne d'Arc de Honegger, le Requiem de Verdi, le Requiem de Brahms, le
Stabat Mater de Dvořák, Te Deum et le Requiem, la Messe n° 3 de Bruckner, le Stabat Mater de Rossini et Les Nuits d'été de Berlioz.
Elle est également apparue avec l’Orchestre symphonique de la Radio nationale polonaise, l'Orchestre national d'Espagne, elle a chanté
la Symphonie n° 4 de Mahler, le Gloria de Poulenc avec le Singapour Symphonic Orchestra et la Symphonie n° 9 de Beethoven avec le
Philharmonia, le RTE National Symphony Orchestra (Dublin) et l’Orchestre Mozarteum de Salzburg.
En récital, elle s’est produite à l'Opéra de Lille avec Simon Lepper, au Wigmore Hall avec Eugene Asti et à la BBC avec James Bailleau.
Katherine était l'une des premières lauréates du Prix Susan Chilcott en 2005. L’année suivante, elle a remporté le Prix Maggie Teyte. Elle
a également reçu plusieurs bourses du Fonds de bienfaisance des Musiciens Maidment, le prix Claire Francis du Ogden Trust, le prix
Sybill Tutton, et la bourse Samling.
A Nancy, on a pu l’entendre la saison 13-14 lors d’un concert commenté Gluck et d’un concert de l’Orchestre symphonique et lyrique de
Nancy avec lequel elle a chanté la Symphonie n°4 de Mahler.
Judith Howarth, Mrs. Julian, soprano
Judith Howarth s’est fait connaître en rejoignant la Royal Opera House, à Covent Garden. Durant neuf saisons, elle a chanté de nombreux
rôles, parmi lesquels on peut citer : Oscar dans Un Ballo in maschera, Musetta dans La Bohème, Liù dans Turandot, Gilda dans Rigoletto,
Morgana dans Alcina, Norina dans Don Pasquale, Cressida dans Troilus and Cressida et Marguerite dans Les Huguenots. Par la suite,
elle s’est produite dans le monde entier dans des rôles tels que Musetta à Cincinnati, Ellen Orford (Peter Grimes) à Toulouse, Santiago du
Chili et Oviedo, Christine (Intermezzo) et Aithra (Die ägyptische Helena) à Santa Fe, Nedda (I Pagliacci) et les quatre rôles de soprano
dans Les Contes d’Hoffmann au Florida Grand Opera, Olga (Fedora) pour le Washington National Opera, Violetta (La Traviata) au
Minnesota Opera, à l’English National Opera et au Glyndebourne et Liu au Staatsoper de Berlin, Dalila (Samson de Haendel) au
Netherlands Opera, Marie (La Fille du régiment) à Genève et Madame Mao (Nixon in China) pour l’English National Opera.
Parmi ses récents engagements, on peut citer le rôle-titre de Madama Butterfly à Helsinki, le rôle-titre de Maria Stuarda dans le Minnesota,
1000 Airplanes on the Roof de Philip Glass avec le Rednote Ensemble, Caractacus (Elgar) au Three Choirs Festival avec Sir Andrew
Davis, Glagolitic Mass et le Te Deum de Dvořák avec CBSO au Symphony Hall de Birmingham et le Requiem de Verdi au Royal Albert
Hall. Judith Howarth est partie une tournée avec Plàcido Domingo, passant par Seattle, Hong Kong, l’Australie, la Nouvelle Zélande,
Bruxelles et Amsterdam. Elle a également chanté Vier letzte Lieder de Strauss à Vienne, sous la direction de Sir Simon Rattle. Elle a
également participé à de nombreux festivals tels que le festival d’Aix-en-Provence, The Proms, le Tanglewood Festival, le festival
d’Edinburgh et le festival de Salzburg. Elle a travaillé avec de nombreux chefs d’orchestre tels que Georges Prêtre, Bernard Haitink, Sir
Colin Davis, Sir Georg Solti, Giuseppe Sinopoli, Claudio Abbado, Sir John Eliot Gardiner, Daniel Barenboim, Sir Charles Mackerras et Seiji
Ozawa.
Judith Howarth est apparue à la télévision dans le monde entier et compte dans sa discographie plus de 30 enregistrements, parmi
lesquels on peut citer Troilus and Cressida, dirigé par Richard Hickox, et qui a remporté le prix de Gramophone Magazine dans la
catégorie opéra de l’année. Parmi ses derniers enregistrements, on peut citer Il Segreto di Susanna avec l’Oviedo Filarmonia sous la
direction de Friedrich Haider et le rôle-titre de Maria Stuarda (Mercadante) et Regina di Scozia sous le label Opera Rara.
En 2004, elle a chanté le rôle-titre de Madama Butterfly dans une nouvelle production, mise en scène par Colin Graham, au Minnesota
Opera. Plus récemment, elle a chanté le rôle Gilda à l’English National Opéra, Elvira dans I Puritani avec le Chelsea Opera Group, Ein
deutsches Requiem de Brahms à Florence sous la direction de Stefan Anton Reck, une reprise de sa performance acclamée par la
critique de Madame Mao dans Nixon in China au Greek National Opera, Catherine dans La jolie fille de Perth avec le Chelsea Opera
Group, War Requiem (Britten) et la 8e Symphonie de Mahler au Three Choirs Festival, Parasha dans Mavra de Stravinsky à Athènes et
Lobgesang de Mendelssohn avec le Bergen Philharmonic. Parmi ses autres engagements, citons Sea Symphony de Vaughan Williams à
la Cathédrale de Gloucester, La Fée dans Cendrillon avec le Chelsea Opera Group et Baroness Freimann dans Der Wildschütz au Buxton
Festival. Récemment, elle a fait son retour au Finnish National Opera dans le rôle d’Elisabetta dans Don Carlo, Madama Butterfly pour le
WNO et Mathilde dans Guillaume Tell de Rossini au Wildbad Belcanto Festival.
Durant la saison 2014-2015, elle interprète le rôle-titre dans une nouvelle production de Maria Stuarda au Welsh National Opera,
Desdemona (Otello) dans un concert dédié à Verdi au Bridgewater Hall avec le Hallé Orchestra (Mark Elder), Ellen Orford dans Peter
Grimes pour l’ENO et Shakespeare in Concert au Vlaamse Opera, avec notamment des extraits d’Otello (Verdi). Citons également une
série de concerts autour du travail de Sir Walter Scott pour le Scottish Opera et Spirit of England (Elgar) à la Cathédrale de Chester et à la
Cathédrale de Canterbury avec le Philharmonia Orchestra.
Kitty Whately, Kate, mezzo-soprano
Kitty Whately a étudié à la Chetham’s School of Music, à la Guildhall School of Music and Drama puis au Royal College of Music
International Opera School où elle a obtenu la bourse Aldama et remporté de nombreux prix. En 2011, elle est lauréate du 59th Royal
Over-seas League Award pour chanteurs et elle est également finaliste de l’Azuriales International Singing Competition en 2010.
Elle fait partie du programme « New Generation Artists » de la BBC Radio 3 pour la période 2013-2015. Depuis peu, elle est lauréate du
prix HSBC du festival d’Aix-en-Provence. Elle a fait ses débuts au festival d’Aix-en-Provence dans la première mondiale de The House
Taken Over de Vasco Mendonça, dans une mise en scène de Katie Mitchell, et à l’English National Opera dans The Pilgrim’s Progress
(Vaughan Williams) sous la baguette de Martyn Brabbins.
Au cours de la saison 2013-2014, elle a fait ses débuts à l’Opera Holland Park dans le rôle de Rosina dans Il Barbiere di Siviglia. Citons
également The House Taken Over à Anvers, Strasbourg, Luxembourg, Bruges et Lisbonne, les rôles d’Ippolita et de Pallade dans Elena
de Cavalli (coproduction Festival d’Aix-en-Provence) à Montpellier et à Versailles, Nancy dans Albert Herring avec le BBC Symphony
Orchestra, des chansons de Rodgers et Hammerstein, Jerome Kern et Cole Porter avec le BBC Concert Orchestra, le Requiem de Mozart
avec le Royal Philharmonic Orchestra, la Messe en ut majeur de Beethoven avec le Philharmonia, Le Songe d’une nuit d’été de
Mendelssohn avec l’Ulster Orchestra et la Messe en si mineur de Bach avec le Scottish Chamber Orchestra.
Suite à sa prestation acclamée par la critique dans le rôle de Rosina, elle a été réinvitée dernièrement par l’English Touring Opera pour
interpréter Dorabella dans Così fan tutte. Elle a également participé à la prestigieuse Verbier Festival Academy dans le rôle de Cherubino
dans Le Nozze di Figaro, et a pris part cet été aux master-classes de Thomas Quasthoff, et à un concert en hommage à Beethoven sous
la direction de Charles Dutoit. Très demandée pour des concerts, elle a notamment chanté les Chansons d'Auvergne et le Requiem de
Duruflé avec le Royal Philharmonic Orchestra, Dream of Gerontius au St John's Smith Square, Le Messie au Royal Albert Hall et un
concert de Noël au Verbier Festival et en Norvège.
Gagnante du prix Kathleen Ferrier en 2011, Kitty Whately a été invitée à donner de nombreux récitals, notamment au Edinburgh
International Festival, au Oxford Lieder Festival, au Wigmore Hall, à la Elgar Room (RAH), au Leeds Lieder, au Buxton Festival et à la
Leighton House. Elle a travaillé aux côtés de musiciens de renommée internationale tels que Roger Vignoles, Graham Johnson, Malcolm
Martineau, Gary Matthewman et Joseph Middleton.
Parmi ses précédents engagements, on peut citer les rôles de Cherubino et de Dorabella pour RCMIOS, Kate dans Owen Wingrave pour
le Nuremberg International Chamber Music Festival, et Edith dans Alfred (Arne) pour la Classical Opera Company. Elle a également été
doublure dans la première mondiale de Love and Other Demons de Peter Eötvös pour le Glyndebourne Festival Opera, et Idamante dans
Idomenée pour le Buxton Festival Opera.
Parmi ses engagements récents et futurs, citons le récital des lauréats HSBC à Aix-en-Provence, ses débuts aux BBC Proms avec la suite
de Sir Peter Maxwell Davies issue de l’acte II de Caroline Mathilde avec le BBC National Orchestra of Wales, Magnificat (Bach) avec le
Chœur du King’s College Cambridge et le Britten Sinfonia. On peut également citer The Three-Cornered Hat (De Falla) avec le BBC NOW
et Nelson Mass (Haydn) avec le Britten Sinfonia. Elle fera également ses débuts avec la City of Birmingham Symphony pour une série de
concerts “Friday Night Classics” et donnera d’autres récitals en tant que lauréate du prix HSBC d’Aix-en-Provence. Elle reviendra au
Wigmore Hall pour un récital aux côtés de Joseph Middleton.
Mark Le Brocq, Général Sir Philip Wingrave, ténor
Mark Le Brocq a obtenu une bourse pour intégrer la Chorale de l’Université St. Catharine à Cambridge où il a également étudié les lettres.
Il a poursuivi ses études de chant à la Royal Academy of Music avec Kenneth Bowen puis s’est perfectionné au National Opera Studio où
il a été parrainé par les Amis de l’English National Opera.
Une fois ses études achevées, Mark Le Brocq a intégré la compagnie de l’English National Opera en tant que membre permanent. Parmi
ses principaux rôles, il a interprété Tamino dans La Flûte enchantée ; Pâris dans King Priam ; le Comte Almaviva dans Le Barbier de
Séville ; Narraboth dans Salome ; Cassio dans Otello ; Don Ottavio dans Don Giovanni ; Don Basilio dans Les Noces de Figaro ; Tonik
dans Les Deux Veuves ; Rodriguez dans Don Quixote ; Nathaniel dans Les Contes d’ Hoffmann et Doctor Maxwell dans The Silver Tassie.
Il a également été invité à chanter notamment le rôle-titre d’Idomeneo pour l’Opera Northern Ireland ; Belmonte dans L’Enlèvement au
sérail pour le Garsington Opera ; The Fairy Queen au Festival d’Aix et à Barcelone ; La Resurrezione de Haendel et le rôle-titre de Il
Ritorno d’Ulisse in Patria pour le Chicago Opera Theater ; Lucio Silla en Italie ; Oebalus dans Apollon et Hyancinthe pour l’Opera Theatre
Company et la Classical Opera Company et Agenore dans Il Re Pastore et le rôle-titre de Mitridate pour la Classical Opera Company ; la
Sorcière dans Hänsel und Gretel, Eliates dans Croesus, la première de The Pied Piper de Kate Pearson ; The Portrait de Weinberg,
Shapkin dans De la maison des morts et Cautionary Tales pour Opera North et Vitek dans L’Affaire Makropoulos pour Opera North et au
Festival d’Edinburgh ; Les sept Péchés capitaux de Kurt Weill pour le Royal Ballet, à Covent Garden ; Monostatos dans La Flûte
enchantée pour Opera Holland Park ; Yes de Errollyn Wallen au Linbury Studio, à Covent Garden.
Il a travaillé avec David Alden, David Pountney, Jonathan Miller, Nikolaus Lehnhoff, Graham Vick, David Freeman, Francesca Zambello,
Richard Jones, John Fulljames, Tim Albery et Tom Cairns.
En concert, il a été invité en tant que soliste dans le monde entier. Parmi ses principales prestations, on peut citer Tristan und Isolde et les
Mediterranean Songs de Goldschmidt avec le BBC Symphony Orchestra, Dixit Dominus aux BBC Proms, la Messe en si mineur avec
l’Israel Camerata, The Dream of Gerontius, la Grande Messe des Morts de Berlioz à la Cathédrale de St. Paul, La Messe en ut mineur de
Mozart avec le Scottish Chamber Orchestra, Carmina Burana avec l’Ulster Orchestra, le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra et au
Royal Albert Hall, Le Messie à Lucerne avec le Collegium Instrumentale Brugense, L’Oratorio de Noël au Cadogan Hall ; La Passion selon
Saint Matthieu au Symphony Hall avec l’English Chamber Orchestra et Le Requiem de Mozart avec le Madrid Radio Symphony. Parmi ses
autres projets de concert, citons La Flûte enchantée avec le Mahler Chamber Orchestra, La Resurrezione, Solomon, The Creation et The
Fairy Queen avec le Gabrieli Consort, le Requiem de Mozart avec l’English Concert à Salzburg et pour les BBC Proms, La Messe en ut
majeur de Beethoven et Choral Fantasia au Queen Elizabeth Hall, Le Messie avec l’Ulster Orchestra, la Messe en mi bémol majeur de
Schubert avec le BBC Symphony Orchestra, La Sérénade de Britten avec le Ballet Rambert et Le Journal d’un disparu au Nuremberg
International Festival. Il a été dirigé par des chefs tels que Charles Mackerras, Jiri Belohlavek, Donald Runnicles, Paul Daniel, David Parry,
Nicholas Kraemer, Trevor Pinnock, Daniel Harding, Jane Glover et Richard Farnes.
Il a participé à plusieurs enregistrements : Le Messie avec le Northern Sinfonia/Jane Glover, Valete in Pace avec le Britten
Sinfonia/Andrew Parrott, Tristan und Isolde (un jeune marin) avec la BBC Symphony/Donald Runnicles, Turandot (Pang) et Carmen
(Remendado) pour Chandos, Samson, Saul et Judas Maccabeus en live au Maulbronn Festival, Ode à Sainte Cécile de Purcell avec le
Gabrieli Consort / Paul McCreesh pour DG, Utrecht Te Deum de Haendel, I was glad de Boyce avec le Chœur de la Cathédrale St.
Paul/John Scott pour Hyperion et Vert-Vert d’Offenbach pour Opera Rara.
Parmi ses récents engagements lors de la saison 2013-2014, il a chanté le Peintre/ le Client dans Lulu pour le Welsh National Opera,
Loge dans Das Rheingold au Longborough Festival, Bob Boles dans Peter Grimes pour Opera North, il a repris à la dernière minute le rôle
de doublure de Aaron dans Moïse et Aaron pour le Welsh National Opera puis Le Médecin dans The Fall of the House of Usher. Parmi ses
prochains engagements, on peut citer The Eternal Gospel de Janáček, Un Survivant de Varsovie de Schönberg pour Porto Casa da
Musica et Carmina Burana au Saffron Hall.