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LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE
Lundi 6
octobre 2014
ÉCONOMIE BOURGOGNE
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La filière numérique en Saône-et-Loire
£
Exemples. En Bourgogne, des entreprises saône-et-loiriennes se distinguent en la matière.
LOGICIEL. DLM Soft à Chalon intervient sur toutes les étapes des logiciels, de la création au suivi.
Des professionnels du “soft”
Depuis avril 2005, la société
DLM Soft à Chalon s’est fait
un nom dans le secteur des
logiciels métiers de la petite
PME à la grande entreprise.
“
Nous essayons
le plus souvent
possible de
verticaliser nos
applications. ”
D
ans une cour intérieure au début de
l’Avenue Boucicaut
à Chalon, les bureaux d’un
a n c i e n a r ch i t e c t e f o u r millent aujourd’hui dans
tous les sens. Un peu à
l’étroit, la société DLM Soft
intervient sur toutes les étapes des logiciels, de la création au suivi.
Cette société, employant
10 salariés et réalisant un
chiffre d’affaires d’environ
700 000 à 800 000 euros, a
été créée en avril 2005 par
trois associés (Pierre Duranton, Alain Lahaye et
Gilles Marceau).
De la PME
à l’administration
À chacun sa spécialité.
Pierre Duranton se charge
plutôt de la gestion de l’entreprise, Alain Lahaye est
le référent technique et
Gilles Marceau est le spécialiste « eau et assainissement ».
Leurs clients sont à la fois
des P ME, des industries,
des administrations, des
collectivités… « Nous met-
Pierre Duranton, l’un des trois
associés de DLM Soft à Chalon
cun. Nous sommes aussi
capables d’intervenir, en
tierce maintenance, sur des
logiciels de plus de 20 ans
comme des plus récents. »
L’eau comme spécialité
Pierre Duranton et Alain Lahaye, deux des trois associés de l’entreprise DLM Soft. Photo DR
Des embauches à court et moyen terme
D’ici la fin de l’année, l’entreprise DLM Soft va quitter ses
locaux de l’Avenue Boucicault à Chalon pour s’installer
sur le Grand Chalon. « Nous avons quelques pistes, mê­
me si rien n’est encore défini », avoue Pierre Duranton.
« Deux ou trois touches au centre­ville de Chalon et une à
Châtenoy­le­Royal. » Ce déménagement va permettre à
DLM Soft d’embaucher à court et moyen terme deux ou
trois personnes. « Notre objectif est de monter jusqu’à 15
salariés. » Les profils recherchés sont essentiellement
des chefs de projet et des techniciens de développement.
tons en place des logiciels
ERP (comme “Enterprise
resource planning”, signifiant littéralement en anglais, “planification des ressources de l’entreprise”) et
de gestion », explique l’un
des associés, en travaillant
avec deux éditeurs français
de logiciels, Memsoft et Divalto. Nous créons également tout type de “soft” en
fonction des besoins et des
cahiers des charges de cha-
Un peu par hasard, il y a
une vingt aine d’années,
avant même la création de
DLM Soft, dans leur ancienne structure, ils ont
édité un logiciel pour aider
les collectivités à gérer
l’eau et l’assainissement.
Tout a commencé avec le
conseil général de Saôneet-Loire. Depuis, ce sont
une quarantaine de départements qui utilisent ce logiciel.
« Nous essayons le plus
souvent possible de verticaliser nos applications, même si elles ont été mises au
point au départ pour des
secteurs d’activité bien précis. »
NICOLAS DESROCHES
AGENCE WEB
Dusite“vitrine”àceluideventeenligne,enpassantparlesapplicationsmobiles
En créant son agence Web
Polygone en 2009 à Charnay-lès-Mâcon, Alexis
Trouwaert accompagne ses
clients, que ce soit des
P ME, des institutionnels
ou des commerçants, en
s’adaptant aux besoins de
chacun. « Je leur permets
d’être présents sur le Net et
ainsi de renforcer l’économie de proximité », explique-t-il. Il a aussi aidé des
artisans ou des commerçants à se lancer à l’international, à l’image de l’entreprise Resta-Jay percussions,
spécialiste de la baguette de
En créant Polygone, Alexis Trouwaert s’est spécialisé dans les
solutions internet et la communication numérique. Photo DR
percussion, développant
depuis son activité en Asie,
aux USA, en Amérique latine… En 6 mois, leurs ventes ont décollé.
À côté de ces sites d’ecommerce destinés à
l’étranger, Alexis
Trouwaert travaille aussi à
donner plus de visibilité à
ses clients sur la toile, en les
accompagnant parfois sur
leurs référencements sur
les réseaux sociaux… « Même si j’essaye le plus possible de favoriser l’efficacité
d’un site internet que la présence maladroite sur les ré-
seaux sociaux. » Depuis
janvier, en parallèle de cette activité de communication numérique et Web,
l’entrepreneur travaille sur
les applications mobiles de
terrain dans le médical, l’industrie, la formation, le
sport ou encore l’animation.
Pour se développer dans
ce secteur très concurrentiel des applications mobiles, il privilégie les marchés
de niches, tout en étant à
l ’é c o u t e d e p a r t e n a i r e s
pour innover toujours plus.
N. D.