Dossier de presse
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Direction Joël Gunzburger Festival Immersion 2016 4 spectacles / 1 exposition Du 4 au 14 octobre 2016 Dossier de presse Relations presse : Olivier Saksik 06 73 80 99 23 / [email protected] Delphine Menjaud-Podrzycki 06 08 48 37 16 / [email protected] Contact Onde : Ludovic Moreau 06 11 61 75 39 / [email protected] L’Onde Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay / Direction Joël Gunzburger / Saison 16-17 FESTIVAL IMMERSION 2016 Du 4 au 14 octobre 2016 Focus sur la création pluridisciplinaire française et internationale. Rares sont les spectacles et les expositions qui restent ancrés en nous car rares, en définitive, sont les véritables expériences de spectateurs. Les artistes programmés ont en commun d’estomper les frontières entre les pays, les genres et les esthétiques, offrant un panorama inédit et audacieux de la création actuelle. Pour cette édition 2016, l’Onde invite notamment le public à découvrir : - une création plastique immersive d’Emilie Faïf p.3 - la création rock/poésie de Clément Bondu avec son groupe Memorial* p.4 - la première en Île-de-France de Tristesses d’Anne-Cécile Vandalem p.5 - À mon seul désir de Gaëlle Bourges p.6 - la première française de Sans sang d’Inne Goris p.7 Plus d’informations sur le site internet : www.londe.fr Conférence de presse organisée le mardi 4 octobre à 11h00. Navette depuis Paris, rendez-vous Place de La Concorde à 10h30. Rencontre avec Emilie Faïf et Clément Bondu. L’Onde Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay / Direction Joël Gunzburger / Saison 16-17 2 Emilie Faïf Exposition monographique du 4 oct au 16 déc Lancement du Festival Immersion 2016 4 oct à 19h Entre mode, textile et art, les créations d’Emilie Faïf surgissent dans l’espace comme autant d’images poétiques teintées d’onirisme. Scénographe du rêve, souvent sollicitée pour dialoguer avec les créateurs de mode, Emilie Faïf sculpte, coud, gonfle et transforme le tissu, sa matière de prédilection, en prairies, nuages, arcs-en-ciel, constellations de bulles de dentelles, monumentales chevelures... Le Centre d’art de l’Onde lui consacre aujourd’hui son exposition monographique la plus importante à ce jour, qui permettra d’actualiser un certain nombre de projets phares, mais aussi d’élaborer des pièces inédites pour les espaces de l’Onde. À commencer par une installation spécifique déployée dans la galerie, complétée d’une proposition plastique qui inaugurera le festival Immersion 2016 dans la Rue Traversante. Emilie Faïf Emilie Faïf est scénographe plasticienne. Née en 1976, elle est diplômée des Arts Appliqués et des Arts Décoratifs de Paris. Elle expérimente l’espace dans des domaines d’intervention divers mêlant le dynamisme des villes à celui de la mode, du textile et de l’Art. Ses collaborations avec des créateurs issus du monde de la mode – Isabel Marant, Tsumori Chisato, Hermès, Kenzo, Manuel Canovas –, du design ou du théâtre, enrichissent son activité artistique aux multiples facettes. www.emiliefaif.com Les Boules © Emilie Faïf La Boîte Carte blanche proposée au commissaire Jean-Marc Huitorel pour son exposition collective Une forme olympique présentée à l’espace d’art contemporain d’HEC de Jouy-en-Josas. L’Onde Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay / Direction Joël Gunzburger / Saison 16-17 3 Poésie / Rock Nous qui avions perdu le monde Le Jeune Homme aux baskets sales (chants I à IV) Clément Bondu/Memorial* Mar 4, mer 5 et jeu 6 oct 20h 3h avec entracte Première en Île-de-France Clément Bondu et Jean-Baptiste Cognet, fondateurs du groupe Memorial*, présentent la création de la première partie de Nous qui avions perdu le monde : chants I à IV Le Jeune Homme aux baskets sales. Entre orchestre rock et ensemble pop de chambre, ce projet live invente un voyage poétique, une longue fresque musicale exacerbée. Jeune écrivain et musicien, Clément Bondu dessine à travers les villes, les pays parcourus, une cartographie singulière. Ce poète-voyageur, en digne héritier de Rimbaud et Kerouac, nous fait partager sensations vives, bribes de souvenirs, visions d’été… Odyssée contemporaine, portée par un orchestre rock de 9 musiciens, Nous qui avions perdu le monde est le récitfleuve d’une quête, aux couleurs brutales et désespérées, à la recherche d’une ferveur nouvelle. Éloge de la perte, du mouvement, Le Jeune Homme aux baskets sales est une expérience magique, une véritable invitation au voyage. Mise en scène, texte et voix Clément Bondu Composition Jean-Baptiste Cognet Memorial* Memorial* est un groupe à géométrie variable constitué autour de la rencontre de Clément Bondu, poète, chanteur, & Jean-Baptiste Cognet, compositeur, musicien. Créé en 2015 entre Paris, Lyon & Berlin, Memorial* développe à travers ses différents projets une esthétique violente, mélancolique, lyrique, d’une « vitalité désespérée », alliant pop, électro, rock, musique de chambre. Memorial* attache à la poésie, à la musique du siècle des machines, un rôle sacré. Une manière de dire encore, à notre manière : la révolte, la perte, l’amour, la rage, la beauté. © Memorial* www.itsmemorial.com/#!memorial L’Onde Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay / Direction Joël Gunzburger / Saison 16-17 4 Théâtre musical et vidéo Tristesses Anne-Cécile Vandalem Ven 7 et sam 8 oct 20h30 2h10 Première en Île-de-France Tristesses est un spectacle de théâtre musical dont le sujet principal est la relation qu’entretient le pouvoir à la tristesse. Empruntant les codes du polar et de la comédie politique, Anne-Cécile Vandalem dissèque avec humour une des plus redoutables armes politiques contemporaines : l’attristement des peuples. 2016, l’Europe subit une montée puissante des partis d’extrême droite. Parmi eux, le Parti du Réveil Populaire, dirigé par Martha Heiger, est en train de prendre le contrôle d’une partie des pays du nord. Sur l’île de Tristesses, le corps de la mère de Martha Heiger est retrouvé pendu au drapeau du Danemark. À l’occasion des funérailles, la venue de la dirigeante est annoncée. Deux adolescentes vont alors entreprendre de saisir cette occasion pour écarter celle qui menace leur avenir. Mais le jour des funérailles, la situation bascule… Au moyen d’un dispositif à la frontière du cinéma, la metteure en scène met en lumière le pouvoir des médias et le mode opératoire d’une censure qui agit au grand jour ou dans l’ombre, insidieusement. Conception, écriture et mise en scène Anne-Cécile Vandalem Avec Vincent Cahay, Anne-Pascale Clairembourg, Epona et Séléné Guillaume, Pierre Kissling, Vincent Lécuyer, Bernard Marbaix, Catherine Mestoussis, Jean-Benoit Ugeux, Anne-Cécile Vandalem, Françoise Vanhecke Festival d’Avignon du 8 au 14 juillet 2016 La compagnie Créée en 2008, Das Fräulein (Kompanie) est conçue pour développer et promouvoir le travail de l’artiste belge Anne-Cécile Vandalem. Les créations théâtrales qui en émanent sont des œuvres originales dont l’artiste prend en charge la conception, l’écriture et la réalisation. Das Fräulein (Kompanie) est actuellement conventionnée par la Fédération WallonieBruxelles. C’est en 2003 qu’Anne-Cécile Vandalem commence son travail d’écriture de spectacles Zaï Zaï Zaï Zaï (2003) et Hansel et Gretel (2005). Dès lors, la fiction est la forme de prédilection de l’auteure. www.dasfrauleinkompanie.com Tristesses © Phile Deprez L’Onde Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay / Direction Joël Gunzburger / Saison 16-17 5 Danse À mon seul désir Gaëlle Bourges Lun 10 et mar 11 oct 20h30 50 min Tapisserie anonyme des années 1500, découverte par Mérimée en 1841, La Dame à la licorne est depuis exposée au musée de Cluny à Paris. Quatre danseuses donnent proprement vie à ce chef-d’œuvre, qu’accompagne une voix off tantôt malicieuse tantôt intrigante suggérant les secrets de sa composition, tissant des liens inattendus entre danse et histoire de l’art. La chorégraphe Gaëlle Bourges se frotte à l’histoire des représentations, notamment celui du genre dit « féminin », dans les arts et le spectacle vivant. Sous les masques, quatre danseuses figurent les animaux présents dans la tapisserie, et recomposent sur scène les six tentures originales. Portant le nom du sixième et énigmatique panneau, le spectacle À mon seul désir condense l’ambivalence caractéristique des œuvres du Moyen Âge, ici induite par la présence d’une licorne, et livre quelques-unes des multiples interprétations possibles – une plongée dans le temps, doublée d’un atelier du regard empli à la fois de mystère et de distance pleine d’humour. Conception et récit Gaëlle Bourges Danse Carla Bottiglieri, Gaëlle Bourges, Agnès Butet et Alice Roland Avec Gaëlle Bourges, Agnès Butet, Marianne Chargois et Alice Roland Avec la participation de 34 volontaires pour le bestiaire final Gaëlle Bourges Gaëlle Bourges intègre la section « danse contemporaine » à l’âge de dix neuf ans, après de nombreuses années de danse classique, puis de modern’ jazz et claquettes. Elle a également fait des études de lettres modernes et d’anglais, suivi une formation en clown et masques de commedia dell’arte, en art dramatique, enseigné la comédie musicale, la danse, le théâtre, travaillé en tant que régisseuse plateau à la BNF pendant cinq années, puis comme strip-teaseuse pendant deux années et demi. Égérie de Pepita Wald, elle a joué dans tous ses films. À mon seul désir © Danielle Voirin www.gaellebourges.com/ L’Onde Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay / Direction Joël Gunzburger / Saison 16-17 6 Théâtre/Musique Sans sang Alessandro Baricco / Inne Goris Jeu 13 et ven 14 oct 20h30 1h15 Première française Dans ses spectacles entre théâtre, danse et musique d’une rare intensité, Inne Goris montre l’étonnante résilience des humains face à des situations difficiles. La metteure en scène adapte la nouvelle Sans Sang d’Alessandro Baricco, sur une musique originale de Dominique Pauwels. Lors d’une action de vengeance impitoyable, au cours d’une nuit remplie de rage, un garçon et une fille échangent un unique regard. Un bref instant, presque comme un coup de foudre. À partir de ce moment-là, sans le vouloir et sans avoir dit un mot, ils sont liés pour toujours. Cette histoire traite des conséquences de la guerre, de la convergence des destins du coupable et de la victime. Que se passe-t-il après la douleur ? Comment éviter la folie engendrée par la soif de vengeance ? La réconciliation est-elle possible ? La vengeance et les tentatives de trêve sont de tous les temps – pensez à Sarajevo, pensez au Rwanda. Sans sang tente de saisir la part « inhumaine » en chaque être humain confronté à des expériences et des sensations extrêmes que l’on ne peut oublier. Mise en scène Inne Goris Texte Peter Verhelst Musique Dominique Pauwels Avec Lieve Meeussen, Johan Leysen et Aja Ademi ou Mila Baeyens Inne Goris Inne Goris obtient en 1997 son diplôme de la Toneelacademie Maastricht avec le spectacle Niet in staat tot slechte dingen. Après des passages à Bronks, en tant que collaboratrice éducative, et chez Ultima Vez (Wim Vandekeybus), comme dramaturge, elle crée sa compagnie Zeven. Elle recherche activement les vestiges d’un ensemble plus vaste, elle tente de révéler ce qui est caché, l’essence même des choses. Les résultats de cette approche sont des spectacles très personnels balançant sur le fil entre l’art plastique, le théâtre et la danse. Ses créations vous entraînent dans un autre monde, vibrant d’émotions contenues, d’images et de mouvements captivants. www.lod.be/fr/artistes/inne-goris/ Sans Sang © Koen Broos L’Onde Théâtre Centre d’art de Vélizy-Villacoublay / Direction Joël Gunzburger / Saison 16-17 7