El puerto de Alicante aumentó un 20% los tráficos con

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El puerto de Alicante aumentó un 20% los tráficos con
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El puerto de Alicante aumentó un 20% los tráficos con
Argelia en 2014
Pie de foto: Consejo de administración del Puerto de Alicante. Foto: Puerto de Alicante
La Autoridad Portuaria de Alicante ha celebrado esta semana su consejo de administración
en el que se ha hecho balance de la evolución de los tráficos en el enclave y del cierre
económico del año 2014. En lo que a los tráficos se refiere, el presidente del puerto, Juan
Ferrer, ha remarcado los movimientos con Argelia, ya que el puerto ha pasado de movilizar
con este mercado 214.000 toneladas en 2013 a 257.000 en 2014, lo que ha supuesto un
aumento del 20,1%.
De la misma forma que con Canarias, que han aumentado un 1,8% a lo largo del ejercicio.
En este sentido, el presidente del enclave ha asegurado que “los tráficos con estos
mercados se pueden potenciar con el restablecimiento de la conexión ferroviaria directa con
el puerto, sobre todo las provenientes del sector hortofrutícola. Mi objetivo es fomentar el
papel del puerto como plataforma logística con el Norte de África”.
En lo que a los tráficos se refiere, el puerto de Alicante ha cerrado el ejercicio con un
aumento de tráfico total de mercancías del 4,83%, alcanzando un total de 2.450.672
toneladas. Además, el saldo económico ha registrado unos beneficios provisionales
superiores a los 560.000 euros. “Estos datos son positivos y nos sitúan en el noveno puerto
que más crece en porcentaje del sistema portuario español”, ha asegurado el presidente del
enclave.
Por lo que se refiere a los tipos de tráfico, destaca el aumento que se ha producido en los
movimientos del granel sólido, con un crecimiento del 20% respecto al año 2014, superando
el millón de toneladas y siendo el tráfico que más ha crecido.
En este sentido, Juan Ferrer ha manifestado que “aunque el principal producto para el
puerto de Alicante sigue siendo la exportación de clínker, llegando en 2014 a las 629.000
toneladas y un aumento respecto al 2013 del 4,9%, en este ejercicio destaca la exportación
de yeso natural, que ha pasado de no tener prácticamente movimientos en 2013 a alcanzar
las 125.000 toneladas en 2014. De la misma forma, también destaca la importación de
carbón con un crecimiento de 70.000 toneladas y sin movimientos en 2013”.
El tráfico de mercancía general también aumentó con un crecimiento del 51,8%, pasando de
las 138.000 toneladas de 2013 a las 209.000 toneladas en 2014. Para Juan Ferrer “estos
movimientos han tenido un buen comportamiento en 2014. En este apartado merece una
mención especial la exportación de cemento envasado, fundamentalmente a Argelia, que ha
pasado de 35.000 toneladas en 2013 a 85.000 en 2014, lo que supone un crecimiento del
143 por ciento”.
En cuanto al cierre económico provisional del ejercicio 2014, Ferrer ha destacado que “un
año más el balance del puerto es positivo y arroja unos beneficios superiores a los 560.000
euros a pesar de las bajadas de las tasas portuarias que han supuesto un importante
descenso de la facturación, lo que se ha compensado parcialmente con la disminución de
gastos”.
Altayar 27 Février 2015
Réserves d'or : L’Algérie détenait 173,6 tonnes en 2014
Les réserves d’or de l’Algérie sont restées stables au deuxième semestre 2014, soit au
même niveau qu’au premier semestre 2013, d’après le dernier rapport du Conseil mondial de
l’or, lequel se réfère aux données du Fonds monétaire international.
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Avec 173,6 tonnes d’or à fin décembre, l’Algérie occupait le 25e rang dans ce classement
mondial qui comprend 100 pays, perdant une place par rapport au classement du premier
semestre 2014. En Afrique, l’Algérie devance notamment l’Afrique du Sud (29e) et la Libye
(31e). Le Maroc et la Tunisie occupent quant à eux les 58e et 79e places.
Les avoirs en or de l’Algérie ont représenté, à fin décembre de l’année dernière, 3,5% des
réserves officielles globales du pays à l’étranger, précise le même rapport.
Les avoirs en métal jaune du pays ne figurent pas parmi les critères d’appréciation de la
résilience de l’économie face aux chocs extérieurs en raison de la volatilité des prix de ce
métal précieux sur les marchés internationaux, expliquait récemment le gouverneur de la
Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. Et seules les réserves de change (devises) sont
considérées par la Banque d’Algérie comme un critère d’appréciation de la résilience de
l’économie face aux chocs extérieurs, d’après le même responsable.
A noter que les Etats-Unis occupent la tête du classement du Conseil mondial de l’or avec
8133,5 tonnes. L’Allemagne (3384,2 tonnes) et le FMI (2814 tonnes) complètent le podium.
Le rapport du Conseil mondial de l’or a fait état d’une baisse de 4% de la demande mondiale
d’or (bijoux, pièces et lingots) en 2014 à 3924 tonnes.
Cette légère baisse est surtout attribuée à la contraction de la demande mondiale de bijoux,
qui a diminué de 10% en 2014 à 2153 tonnes. À l’heure actuelle, les bijoux constituent
toujours la plus grosse part de la demande de métal jaune. Mais c’est la baisse de la
demande chinoise qui a été la plus spectaculaire, diminuant de 33% en 2014, à 814 tonnes
par rapport à l’année précédente, qui avait été exceptionnelle.
El Watan 28 Févrie 2015
NOUVELLE CONFIGURATION DU SECTEUR PUBLIC
MARCHAND INDUSTRIEL
La production nationale va s’orienter vers la réduction de
la facture
Pendant quinze ans, notre industrie n’a cessé d’importer des produits qu’elle pouvait se
procurer localement.
«Pendant quinze ans, notre industrie n’a cessé d’importer des produits qu’elle pouvait se
procurer localement.» Cette réalité a été rappelée par le ministre de l’Industrie et des Mines,
Abdesselam Bouchouareb, lors de son passage, jeudi dernier, à une émission radiophonique
consacrée à la nouvelle stratégie de relance de l’industrie nationale. Evidement, cet état des
lieux n’est pas fait pour agréer le ministre, qui compte changer la donne à travers de
nouvelles orientations soumises aux 12 nouveaux groupes industriels installés lundi dernier,
dans le cadre de la nouvelle configuration du secteur public marchand industriel.
Pour ce faire, selon Abdesselam Bouchouareb, ces 12 nouvelles entités seront orientées
vers les filières qui permettraient de renforcer la production des biens qui pèsent
particulièrement sur la facture des importations. Un renforcement des groupes et de leurs
capacités de production sera consenti et «va concerner notamment des catégories de
produits sidérurgiques, métallurgiques, mécaniques manufacturières dans la mesure où leur
facture d’importation est des plus élevées : près de 30 milliards de dollars», a indiqué l’invité
de la Radio. À cet effet, le ministre a fait savoir qu’une étude, finalisée récemment, a permis
de recenser tous les produits industriels importés durant les quinze dernières années afin
d’examiner la structure des importations du pays et réduire sa facture.
«L’industrie manufacturière nationale ne couvre que 20% seulement des besoins du pays»,
souligne M. Bouchouareb. En conséquence, «le ministère de l’Industrie et des Mines a
décidé d’orienter ces nouveaux groupes industriels ainsi que le secteur privé vers les filières
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identifiées pour réduire la facture d’importation, d’une part, et promouvoir la production
nationale, d’une autre part», a poursuivi le ministre.
Toujours à propos de cette démarche, le ministre a précisé qu’elle sera menée par ces
groupes en partenariat avec des entreprises étrangères pour assurer le transfert de
technologie et du savoir-faire. Pour mettre sur pied cette feuille de route et réorienter les
investissements vers les filières concernées, M. Bouchouareb a indiqué que les travaux de
réalisation de 23 parcs industriels, parmi les 42 envisagés, seront entamés fin mars prochain
pour les réceptionner à fin 2015. Le ministre a par ailleurs annoncé qu’une vingtaine d’autres
projets similaires seront également lancés en septembre 2015 pour être réceptionnés en
mars 2016. «La priorité de l’accès à ces assiettes foncières sera accordée aux
investissements dans les filières identifiées» pour résoudre les contraintes liées au foncier
industriel, a affirmé le ministre.
M. Bouchouareb a rappelé en outre le rôle assigné aux dirigeants de ces groupes à travers
des contrats de performance qui consacrent, entre autres, le principe de la dépénalisation de
l’acte de gestion. Sur ce point, il a expliqué que la dépénalisation de l’acte de gestion a trait à
la prise de risque et non pas à l’acte délictueux qui relève du code pénal, d’où la nécessité
de faire la distinction entre les deux termes. Le ministre a aussi indiqué que les salaires des
dirigeants des nouveaux groupes industriels restructurés seraient revus à la hausse et
alignés sur ceux d’autres groupes publics comme Sonelgaz et Sonatrach. Rappelons que les
12 groupes industriels se composent de 7 groupes nouvellement créés et de 5 autres déjà
existants.
Les 7 nouveaux portent sur les filières, respectivement, de l’agro-industrie, des industries
chimiques, des équipements électriques, électrodomestiques et électroniques, des industries
locales, de la mécanique, des industries métallurgiques et sidérurgiques et des textiles et
cuirs. Quant aux 5 groupes déjà existants, il s’agit de la Société nationale des véhicules
industriels (Snvi), du Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), du Groupe
pharmaceutique Saidal, de la Société nationale des tabacs et allumettes (Snta) et de
Manadjim Aldjazair (Manal).
La Tribune 28 Février 2015
SELON LE BILAN ANNUEL DE L’ANDI
Hausse des projets d’investissements en 2014
2014 apparaît comme l’année faste en termes de projets d’investissements. Selon le
directeur général l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), Abdelkrim
Mansouri, cité par l’APS, les projets enregistrés par ses services, y compris ceux en
partenariat avec l’étranger, ont connu une augmentation au cours de cet exercice.
En chiffres, les 9 904 projets inscrits en 2014 représentent 2 192 milliards de dinars (mds
DA), contre 8 895 projets évalués à 1 716 mds DA en 2013, soit une hausse de 27,73% en
termes de montant. 151 000 postes d’emploi devraient être créés, contre un potentiel de 148
943 emplois pour les projets déclarés en 2013. Une hausse est également enregistrée pour
les projets d’investissements déclarés en partenariat avec les étrangers, qui ont évolué de
61,54%, à savoir 105 projets pour un montant global de 170 mds DA. Le nombre de projets
en partenariat a particulièrement augmenté au cours du 2e semestre 2014. 82 projets ont été
enregistrés au cours de cette période.
Pour M. Mansouri, 2014 est la meilleure année en matière d’investissements déclarés, et ce
depuis 2001, année de la mise en œuvre du dispositif régissant le développement des
investissements. «Tous les paramètres sont en nette évolution, tant en nombre de projets,
leurs montants ainsi qu’en emplois générés», indiquera-t-il pour soutenir son propos.
Concernant les secteurs ciblés par les investisseurs, les industries de transformation
constituent leur premier créneau. Avec 1 845 projets pour un montant total de 1 507 mds DA,
soit 68,75% du montant global des investissements déclarés, et un potentiel de création de
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71 362 emplois (47,27% du potentiel global), ces filières industrielles se placent en tête. La
même tendance est observée avec les projets en partenariat qui se concentrent
essentiellement dans les filières sidérurgie, mécanique et électricité, chimie, agroalimentaire,
matériaux de construction, avec 74 projets (70,5% des projets en partenariat) pour un
montant de 156 mds DA (91,45%).
Résumant son bilan, l’Andi indique que les secteurs les plus ciblés par l’ensemble des
projets d’investissements que l’agence a enregistré sont les industries agroalimentaires,
avec un taux de 26% de l’ensemble des projets, suivies des matériaux de construction
(22,4%), de la sidérurgie, métallurgie, mécanique et électrique (17,13%) et de l’industrie
chimique avec 15,72%.
Autre tendance relevée par l’Andi : de nombreux investissements en partenariat se destinent
aux régions des Hauts-Plateaux et du Sud. Cette orientation s’explique par les dernières
mesures d’encouragement et de soutien à l’investissement décidées par l’Etat pour le
développement de ces régions en lesquelles les autorités publiques voient l’avenir du pays,
aussi bien pour l’industrie que pour l’agriculture.
A ce propos, le DG de l’Andi, faisant une lecture des résultats présentés par sa structure,
dira qu’ils confirment une orientation marquée vers les activités industrielles, toutes filières
confondues, ce qui contribuera à la concrétisation de la nouvelle politique de l’Etat qui
entend diversifier et développer les industries productrices, avec pour objectif, si ce n’est la
conquête de marchés qui nécessite encre des mises à niveau du produit national, du moins
la réduction de la facture d’importation des produits que les entreprises algériennes peuvent
fabriquer localement.
La Tribune 01 Mars 2015
Selon l'ambassadeur d'Espagne : Des formations pour le
perfectionnement des enseignants en langue espagnole
Désormais les enseignants en langue espagnole, du cycle secondaire, seront formés par
des professeurs espagnols. Avec un effectif de 41.000 élèves qui étudient l'Espagnol, au
lycée et 700 professeurs, le gouvernement espagnol se dit prêt à assurer un
perfectionnement et une mise à niveau du collectif enseignant. Un premier groupe de 190
professeurs d'Alger seront choisis pour suivre, en avril prochain cette formation, a annoncé,
hier, son Excellence Alejandro Polanco Mata, ambassadeur d'Espagne en Algérie, lors du
forum des citoyens organisé par le groupe ‘Ouest Tribune' à l'hôtel «Le Méridien».
La décision est prise, conjointement avec le ministère de l'Education nationale. Les
enseignants seront donc formés, dans les techniques pédagogiques et autres. Ce
perfectionnement va permettre de développer et d'améliorer les capacités et les
compétences de ce corps, une action qui sera généralisée à d'autres wilayas dont Oran. Ce
stage sera sanctionné par un diplôme de maîtrise de la langue.
En soulignant l'intérêt accordé à la promotion des échanges algéro - espagnols, le diplomate
a indiqué, à l'occasion de ce forum, la collaboration entre les universitaires des deux pays,
avec, au programme, une rencontre prévue en avril prochain pour développer la coopération
dans le domaine de l'Enseignement et de la Recherche, entre autres.
il existe d'autres initiatives pour la mise sur pied d'espaces afin de promouvoir ce volet a-t-il
ajouté. J'ai eu l'engagement des plus grandes compagnies espagnoles pour concrétiser ce
projet a-t-il indiqué. Un projet de réalisation d'une Ecole de doctorat pour les universitaires
diplômés, figure, également, dans ce programme d'action. En rappelant la proximité et le
rapprochement, entre les deux pays, le diplomate a été explicite, quant aux relations
favorables qui lient les deux pays. Depuis la signature du Traité d'Amitié, en 2002, le
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partenariat s'annonce prospère et un important travail est lancé pour faciliter l'inter-change
commercial, avec Oran, une ville qui de par son emplacement géographique et historique
vient renforcer les liens entre les deux pays. Il cite, à ce titre, les instituts Cervantès' d'Alger
et d'Oran qui, à eux seuls, accueillent quelque 45.000 élèves inscrits. Pour développer les
capacités de l'institut d'Alger, le plus grand au Maghreb, le gouvernement espagnol compte
ouvrir l'ancienne chancellerie sise en plein coeur d'Alger. La bâtisse datant de l'époque
coloniale a été retapée à neuf, après avoir été fermée dans les années 90, en raison de la
conjoncture sécuritaire. Celle-ci abritera une salle de conférences, une salle d'exposition, et
un espace de retrouvailles, de quoi renforcer les capacités de l'Institut «Cervantès».
Sur plan politique, l'Espagne a toujours salué et appuyé le travail mené par l'Algérie, quant
au maintien de la stabilité et de la paix et au développement de l'investissement. L'Espagne
reste un important partenaire de l'Algérie et les relations bilatérales ont, nettement, contribué
à la croissance économique, a déclaré l'ambassadeur M. Alejandro Polanco précisant, à ce
titre, le volume des échanges qui a atteint les 14.685 millions de dollars, en 2014. Avec
quelque 300 entreprises espagnoles installées en Algérie et 5 milliards de dollars, réalisées
en 2 ans, l'Espagne compte développer davantage ses échanges commerciaux,
économiques culturels avec l'Algérie sachant qu'un accord a été signé pour l'amélioration de
la délivrance des visas au profit des opérateurs économiques, des diplomates entre autres.
L'avenir s'annonce positif pour les deux pays, appelés à coopérer dans le cadre du Traité
d'Amitié et de bon Voisinage.
Quotidien d’Oran 02 Mars 2015
Financement du nouveau découpage administratif :
L’urgence politique face à l’épreuve de l’austérité
Annoncer un nouveau découpage administratif, même indispensable au moment où le
gouvernement appelle à l’austérité, peut surprendre.
Le timing choisi suscite quelques interrogations quant à cette réponse aux relents politiques
aux revendications socio-économiques des populations, notamment celles du Sud.
Car il faudra trouver le budget nécessaire pour financer ce projet qui doit s’étaler de 2015 à
2017. «Il aura un coût financier considérable et conduira à l’aggravation du déficit
budgétaire», estime Youghourta Bellache, économiste.
Ce coût, précise-t-il, concerne la mise en place de nouvelles entités administratives, les
dépenses de fonctionnement qui leur sont liées comme les salaires des fonctionnaires, ce
qui remettra au passage «en cause le gel des recrutements de la Fonction publique», ainsi
que les dépenses d’investissement relevant des prérogatives des wilayas.
La loi de finances 2015 n’a pour l’heure rien prévu à ce sujet, preuve s’il en est que le projet
n’était pas prévu pour cette année. Safi Larabi, vice-président de la commission Finances et
budget à l’assemblée populaire nationale, nous indique qu’il faudra compter à partir du
printemps 2016 pour voir le projet adopté. «Nous ne sommes pas encore prêts, il faudra au
moins un an pour préparer les ressources financières et les structures nécessaires à
l’encadrement humain. Nous avons besoin de cadres supérieurs, de directeurs exécutifs.
Il faudra d’importantes ressources financières pour ne pas faire un faux départ», dit-il Car
l’on parle d’au moins «9 à 11 wilayas dans le Sud et entre 8 et 10 dans les Hauts-Plateaux».
Et ce sont les régions connues pour être les moins bien dotées en termes d’investissements
économiques et de structures administratives.
Le recensement économique de 2011 réalisé par l’office national des statistiques (ONS)
établissait que seulement 12% des entités administratives recensées (santé, enseignement,
administrations publiques) sont installées dans le Sud du pays et 28% dans les HautsPlateaux. En matière économique, seulement 8,5% des entités existantes sont situées dans
le sud du pays et un quart dans les Hauts-Plateaux.
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Autant dire que l’effort à entreprendre est considérable et aura besoin d’un peu plus que les
simples dotations de l’Etat pour créer ces nouvelles wilayas. A défaut, c’est un pas de plus
dans le creusement des inégalités dans le développement territorial qui risque de prévaloir.
Défis
Pour l’heure, il semble que le projet entérinant ce nouveau découpage pourrait être adopté
lors de la session de printemps 2016 de l’APN et les ressources qui lui seront allouées
incluses dans le budget de 2016, selon Safi Larabi.
D’ici là, les cours du pétrole auront, selon les experts, repris des couleurs, mais il a déjà été
établi qu’ils ne reviendront probablement jamais à des niveaux de 100 dollars le baril et l’on
sait déjà que l’équilibre du budget dépend d’un baril d’au moins 120 dollars.
La baisse des cours depuis janvier a déjà entraîné des pertes et ça va continuer encore cette
année. Selon le FMI, le manque à gagner qui lui est imputé est estimé en 2015 à 10% du
PIB, et il est de notoriété publique que le budget de fonctionnement de l’Etat doit être
rationalisé, d’autant que la fiscalité ordinaire ne couvre que la moitié des dépenses de
fonctionnement.
Pour Youghourta Bellache, des expériences à travers le monde ont montré que «les
processus de déconcentration induisent systématiquement un accroissement des dépenses
publiques et des effectifs de la Fonction publique».
Une hausse qui peut néanmoins être amortie par une réorientation «des effectifs centraux
vers les échelons décentralisés, ainsi que par une révision de la répartition de la fiscalité
entre l’Etat et les collectivités territoriales.» Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a tenu à
préciser que le découpage se fera dans «la limite des moyens de l’Etat», qu’il sera graduel et
touchera en premier lieu le Sud, région riche par ses ressources mais pauvre en
développement.
Rattrapage
Car, au-delà de la volonté de rapprocher le citoyen de l’administration, le nouveau
découpage doit surtout permettre à certaines régions du pays «d’avoir leur part de
développement», affirme Benlarbi Bayzid, membre de la commission de l’éducation et de
l’enseignement supérieur au sein de l’Assemblée populaire de la wilaya de Djelfa. Pour cela,
il faut que ces nouvelles wilayas déléguées bénéficient d’un «programme spécial qui les
remette à niveau du point de vue des moyens humains et financiers et les dote des outils de
travail».
Une révision du cadre législatif régissant les collectivités locales, ainsi que de la fiscalité
locale s’impose à ce titre, selon cet ancien député. La question des moyens financiers à
mettre à disposition de ces nouvelles wilayas et la démarche à entreprendre pour leur
permettre d’avoir leur part de développement est au cœur de la problématique. «Si le
découpage se fait sur une base politique et électorale, il sera préjudiciable», soutient Safi
Larabi.
Il faut aussi rechercher «une efficacité économique», car «si on crée de nouvelles wilayas
pour les gérer comme des entreprises publiques qu’on maintient en vie en leur injectant des
ressources, ce serait une grosse erreur». D’où la nécessité d’opérer un découpage sur la
base de critères, parmi lesquels «les spécificités, les atouts et les ressources dont disposent
les régions», mais aussi d’intégrer la dimension de la gouvernance qui a jusque-là fait défaut
dans la conduite du développement local.
El Watan 02 Mars 2015
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Secteur des mines : Vers la relance du mégaprojet intégré
de Gara Djebilet
Décidément, ça bouge au ministère de l’Industrie et des Mines. Le département
d’Abdesselem Bouchouareb s’apprête à activer, sous injonction présidentielle, les préparatifs
aux fins de mettre sur rail le fort ambitieux plan gouvernemental visant à insuffler une
nouvelle dynamique au secteur des mines. Il y a une semaine ont été, pour ce faire,
officiellement installés les dirigeants du Groupe Public Manadjim El Djazaïr (Manal), créé en
remplacement de la SGP Somines.
Ce plan sur lequel d’aucuns nourrissent l’espoir de voir s’apaiser les vulnérabilités
économiques accentuées par la crise pétrolière et la décrue des ressources du pays qui en
découle, a été élaboré en juin 2014, débattu à l’APN lors de la session de l’automne, et
approuvé par Bouteflika lors de l’avant-dernier Conseil des ministres, a indiqué à El Watan
Economie le député Smaïn Kouadria, membre permanent de la commission parlementaire
des affaires économiques, du développement, de l’Industrie, du Commerce et de la
Planification. Il précisera qu’un dispositif de mise en œuvre de la loi sur les mines a déjà été
mis en place et une feuille de route tracée, et que l’équipe dirigeante de Manal doit suivre en
vue de «redynamiser le secteur à partir du gaz naturel et des phosphates.
A ce titre, il est prévu de réaliser un méga complexe de fabrication de tous types d’engrais
phosphatés à forte valeur ajoutée, destinés aussi bien au marché national qu’à
l’exportation.» Abdesselem Bouchouareb «semble déterminé» à faire jouer les synergies
entre le secteur des mines et de l’industrie. L’idée est que le secteur des mines doit
bénéficier de la dynamique enclenchée par la vision pour 2020-2025 en vue de relancer
l’industrie nationale et booster les recettes hors hydrocarbures.
Seront, dans cette perspective, conduits des programmes d’exploitation et d’études des
gisements potentiels miniers de chaque wilaya. «Avec la relance de la recherche minière, il
est prévu l’ouverture de nouvelles exploitations minières de zinc et de plomb à Béjaïa, Sétif
et Batna, de la baryte (produit utilisé dans le forage des puits pétroliers) à Béchar, de la
bentonite à Tlemcen, de l’or à Tamanrasset, le doublement de la production du marbre et de
sel, ainsi que la relance des gisements du kaolin à Hammam Dbagh (Guelma), et Milia, du
feldspath à Séraïdi (Annaba)», détaille M. Kouadria.
Aussi, dans la nouvelle stratégie tracée par le gouvernement, l’accent est particulièrement
mis sur le projet intégré portant valorisation optimale du minerai de fer de Gara Djebilet et de
Mecheri Abdelazziz. Certes, en la matière, le pays n’en est pas à sa première initiative — le
projet devait être lancé par Sonatrach en 2008 —, mais plusieurs indicateurs montrent que
cette fois sera la bonne car «l’approche est différentes et la prise de conscience générale
pour ériger le secteur minier parmi les secteurs réellement productifs et bien portants.
D’autant que le président de la République a donné des instructions fermes dans ce sens»,
estime pour sa part une source proche du Groupe public Manal, propriétaire de la société
nationale du fer et des phosphates Ferphos Group.
Marché porteur
Pourtant, durant cette période, une place à prendre sur le marché international du minerai de
fer enrichi et des pellets il n’en manquait pas. Et, savoir où aller, comment et avec quels
moyens, le ministre de l’Energie et des mines de l’époque ne s’y intéressait que très peu.
Avec l’argent qui coulait à flots, sa priorité était, apparemment, de nature tout autre :
négocier ses commissions sur les gros contrats pétroliers avec les multinationales.
Car, au moment où des industries de traitement du minerai de fer se mettaient en place dans
nombre pays en développement et en particulier en Inde qui fournit environ 3% de la
production mondiale d’acier, poursuit l’ex-cadre supérieur de la société de fer et des
phosphates à laquelle fut également bloquée la route lorsqu’elle projetait de lancer dans
divers produits à base de minerai de fer comme l’hématite — un oxyde de fer fortement
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utilisé dans l’industrie pétrolière dont les boues de forage pétroliers et qui n’est pas fabriquée
en Algérie —, les décideurs du ministère de tutelle nageaient à contre-courant.
Et ce, malgré la fermeté du Conseil des participation de l’Etat (CPE) quant à l’exploitation
impérative des deux gisements de Gara Djebilet et Mecheri Abdelazziz vu les avantages
considérables que pouvait en tirer le pays : il était notamment question d’exporter le
maximum de minerai de fer à partir des ports d’Alger, Oran, Annaba et Makha, de
transformer sur place le minerai de fer en éponge de fer ou en modules de réduction direct
(DRI), en partenariat avec des pays comme l’Angleterre, la Chine et ceux de l’Union
européenne (UE).
Etait également envisagée la modernisation du port d’Oran et la mise sur pied d’autres
infrastructures portuaires spécialisées à partir desquelles pouvaient être exportées jusqu’à
50 millions de tonnes de minerai vers les pays arabes et l’UE. La transformation de
préréduits en acier avec la mise en place d’aciéries électriques sur place et une centrale
thermique pour l’exportation de demi-produits (billettes et bromes), ainsi que l’installation en
partenariat d’unités de transformation des demi-produits en produits finis (laminoir à fil et
rond, produits plats, aciers finis et spéciaux, profilés et autres), étaient les deux autres volets
sur lesquels était axé le projet Gara Djebilet-Mecheri Abdelazziz.
Par ce projet «mort-né», notre pays entendait s’inscrire dans les perspectives mondiales
pour 2006/2009/2012 portant sur la réalisation de nouvelles capacités de production avec
des objectifs ciblés totalisant 340 millions de tonnes (dont les 2/3 de façon certaine). Aussi,
de 2009 à 2012, ont pu être introduites des capacités supplémentaires de plus de 150 MT,
car le marché était en appétit féroce, la consommation mondiale ne cessant de croître
d’année en année pour dépasser 1,3 milliard de tonnes/an principalement absorbé par la
Chine qui a vu sa demande interne sextupler ; de 125 MT en 2000 à 716 MT en 2012,
entraînant de fait une hausse vertigineuse des cours du minerai de fer. Mieux, durant cette
même période (2009-2012), la plupart des pays de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord
(MENA) avaient développé leur propre production par Réduction Directe du minerai de fer
phosphoreux par le gaz naturel disponible en abondance.
Ce qui leur a permis de porter leur production de 4 MT à plus de 25 MT/an. Entre-temps,
l’Algérie qui estimait pouvoir s’en passer, avait préféré rester hors course. Un projet qui était
jugé par voix officielle «économiquement non viable jusqu’en 2009 : les prix prévisionnels à
l’exportation étant supérieurs aux cours mondiaux du fait des couts de traitement du minerai
de fer et surtout du transport mine-port», les deux points d’achoppement alors mis en avant
par le département de Chakib Khelil pour justifier son abandon, bien que Sonatrach ait
décroché, une année auparavant, les titres miniers auprès de l’Agence nationale du
patrimoine minier (ANPM), s’avère être, quelques années après, un projet fort porteur et
déterminant.
El Watan 02 Mars 2015
LES TARIFS BAS RENDENT IMPOSSIBLE LA
RATIONALISATION DE LA CONSOMMATI
Le gouvernement adopte le nouveau programme
d’efficacité énergétique
Le programme d’efficacité énergétique, dans sa nouvelle version, permettra de réduire
graduellement la croissance de la demande énergétique : les économies d’énergie cumulées
engrangées seraient de l’ordre 93 millions de TEP, dont 63 millions de TEP d’ici 2030 et le
reste au-delà de cet horizon. Mais, les spécialistes en questions énergétiques pensent que le
seul et unique moyen d’enrayer la forte consommation de l’énergie est d’augmenter les tarifs
de l’électricité et du gaz.
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Dans le contexte énergétique national, caractérisé par une forte croissance de la
consommation tirée, notamment, par le secteur domestique avec la construction de
nouveaux logements, la réalisation d’infrastructures d’utilité publique et la relance de
l’industrie, l’efficacité énergétique devrait jouer un rôle important. Le gouvernement,
préoccupé par la chute brutale des prix du pétrole sur le marché mondial, y pense
sérieusement. Il a ainsi procédé à actualiser le programme d’efficacité énergétique pour
l’adopter ensuite. Le programme en question dans sa nouvelle version se focalisera ainsi sur
les secteurs de consommation ayant un grand impact sur la demande d’énergie. Selon le
ministère de l’Energie, les retombées économiques et sociales de l’intégration de la
dimension efficacité énergétique dans les différents secteurs sont multiples.
Cette intégration permet d’améliorer le cadre de vie du citoyen et constitue une réponse
appropriée au défi de conservation de l’énergie avec ses implications bénéfiques sur
l’économie nationale, en termes de création d’emplois et de richesse, en plus de la
préservation de l’environnement.
Quels sont les secteurs ciblés ?
Le programme d’efficacité énergétique se focalise sur les secteurs de consommation qui ont
un impact significatif sur la demande d’énergie, dont essentiellement le bâtiment, le transport
et l’industrie.
S’agissant du bâtiment, le programme vise à encourager la mise en œuvre de pratiques et
technologies innovantes autour de l’isolation thermique des constructions. Il s’agira aussi de
favoriser l’introduction massive des équipements et appareils performants sur le marché
local, notamment les chauffe-eau solaires et les lampes économiques, avec l’objectif
d’améliorer le confort intérieur des logements en utilisant moins d’énergie. Globalement,
c’est plus de 30 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP) qui seront économisées d’ici
2030, selon le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi.
Pour le secteur des transports, le programme vise à promouvoir les carburants les plus
disponibles et les moins polluants, en l’occurrence, le GPLc et le GNc, l’objectif étant
d’enrichir la structure de l’offre de carburants et de contribuer à réduire la part du gasoil, en
plus des retombées bénéfiques sur la santé et l’environnement. Ceci se traduirait par une
économie, d’ici 2030, de plus de 15 millions de TEP.
Dans le secteur de l’industrie, le programme vise à amener les industriels à plus de sobriété
dans leur consommation énergétique dans le sens où l’industrie représente un enjeu pour la
maîtrise de l’énergie du fait que sa consommation énergétique est appelée à s’accroître à la
faveur de la relance de ce secteur. Pour ce secteur, ce sont plus de 34 millions de TEP qui
seront économisées, selon M. Yousfi.
La concrétisation du Programme national d’efficacité énergétique permettra de réduire
graduellement la croissance de la demande énergétique : les économies d’énergie cumulées
engrangées seraient de l’ordre 93 millions de TEP, dont 63 millions de TEP d’ici 2030 et le
reste au-delà de cet horizon. Il est utile de signaler, à ce titre, que la moyenne de
consommation d’énergie de l’Algérien est le triple de la moyenne individuelle mondiale.
La consommation de gaz en Algérie, à titre d’exemple représente près de 34% de la
consommation globale d’énergie, au moment où la moyenne mondiale ne dépasse pas 22%
Augmenter les tarifs pour enrayer la forte consommation d’énergie
Les spécialistes en questions énergétiques pensent que le seul et unique moyen d’enrayer la
forte consommation d’énergie est d’augmenter les tarifs de l’électricité et du gaz. Or,
actuellement, les prix pratiqués sont bien plus bas que ceux pratiqués dans la plupart des
pays, selon ces spécialises. Des prix bas qui encouragent, d’après eux, le gaspillage de
l’énergie.
Pour appuyer leurs propos, ces spécialises précisent qu’un litre d’essence coûte 0,21 euro
contre 1,8 euro en Europe, 1,05 au Maroc et 0,75 euro en Tunisie. Le prix du gasoil est
10
bradé à 0,11 euro contre 1 euro au Maroc et 1,5 euro en Europe.
S’agissant de l’énergie électrique, elle se vend à 4 DA/kilowatt/heure, alors que sa
production coûte beaucoup plus chère. L’Algérie est ainsi l’un des rares pays où l’énergie
n’est pas chère.
Selon ces spécialistes, «sous prétexte de préserver la paix sociale, l’Etat maintient des tarifs
artificiellement bas qui rendent impossible et inopérante toute mesure de rationalisation de la
consommation et conduisent à consacrer une proportion considérable et croissante des
ressources fossiles du pays à la consommation des ménages».
Le ministre de l’Energie reconnaît, lui, que les tarifs actuels sont politiques, mais qu’à terme,
les citoyens devront participer à la facture énergétique. Selon M. Yousfi, cela se fera de
manière progressive à mesure que le pouvoir d’achat s’améliore. Ainsi, dans l’immédiat, pas
de décision en faveur d’une augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz, mais le ministre
de l’Energie n’exclut pas une telle décision à long terme.
La Tribune 02 Mars 2015
Empresas españolas y argelinas exploran en Orán
oportunidades de negocio
Argel, EFE Medio centenar de empresas españolas y 120 argelinas exploran nuevas
oportunidades de negocio conjunto en el primer foro empresarial argelino-español, que se
clausura hoy en Orán.
El foro, que comenzó el domingo en el Centro de Convenciones de esta ciudad, ha sido
organizado por el Círculo de Empresa e Industria argelino-español (CCIAE), en colaboración
con Algerian Spanish Business Développement Forum (ASBDF).
El encuentro fue inaugurado por el embajador español en Argelia, Alejandro Polanco Mata, y
la Secretaria General del Ministerio argelino de Industria y de Minas, Rabia Jerfi, que
presentaron una panorámica de los sectores de la construcción, el transporte, las energías
renovables, el equipamiento, y la industria agroalimentaria.
Según explicó a Efe Yamal Edin Buabdelah, secretario general del CCIAE, en la sesión
plenaria celebrada después "representantes de los cinco sectores explicaron la legislación
que rige cada sector, políticas de desarrollo y los trámites en general"
La jornada de hoy se dedicó, sin embargo, a talleres y encuentros "cara a cara" para
"profundizar en las diferentes cuestiones planteadas por los participantes".
El número de empresas españolas en Argelia ha crecido un 72% en los últimos cinco años,
pasando de 159 a 260, pese a la conocida como "norma 49/51" que obliga a todo inversor a
asociarse con un empresario local que tendrá la mayoría del accionariado.
Eldia 03 Mars 2015
CONGRÈS MONDIAL DU MOBILE 2015 À BARCELONE
Mobilis rencontre ses partenaires internationaux
Afin d'améliorer ses services et rester leader de la 3G, la direction de l'opérateur public
Mobilis est venue au congrès du mobile à Barcelone pour rencontrer les grands patrons de
ses partenaires: Eriksson, ZTE et Huawei.
Le Congrès mondial du mobile (Gsma) s'est ouvert hier à Barcelone. Considéré comme le
plus important rendez-vous de la High technologie, ce «meeting» rassemble tous les
opérateurs, les équipementiers et surtout les fabricants des nouvelles technologies. Un salon
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géant où se regroupent les plus grandes marques de mobile au monde comme Samsung,
LG, Apple, Nokia, Eriksson ou encore les nouveaux arrivants Huawei ou ZTE.
Au total la GSM Association, la principale organisation de ce salon regroupe 250 industriels
et 850 opérateurs de téléphonie mobile. C'est dans cette optique que les opérateurs
algériens et plus précisément l'opérateur historique Mobilis sont en force dans ce Salon
international pour se connecter aux dernières créations en matière des nouvelles
technologies. Sur place, le P-DG de Mobilis, Saâd Damma, a expliqué sa présence et la
présence de toute son équipe technique d'abord pour s'enquérir des dernières technologies
et des derniers services en matière de technologies du haut débit mobile 3G et 4G. «Il est
tout à fait normal qu'on vise les dernières technologies et cela afin de toucher toutes les
couches de la société algérienne. Notre principal souci est de permettre une meilleure
qualité de service pour les Algériens, afin d'améliorer la relation entre l'Algérien et
l'administration», a tenu à affirmer M.Damma. Au programme de la direction de Mobilis dans
ce congrès du Mobile, rencontrer ses principaux partenaires: Eriksson, ZTE et Huawei et
étudier les solutions pour améliorer les services de Mobilis. Une première réunion a eu lieu
hier entre le patron de Mobilis M.Damma et les responsables de Eriksson, qui offrent
notamment les solutions pour les transmissions.
«Ces réunions nous permettent d'avoir une discussion avec nos partenaires et de rencontrer
leur «head quarter» (leur maison mère) afin de faire le point sur l'Etat d'avancement des
chantiers en cours et en même temps prendre connaissance avec «la route map» de chaque
partenaire, par rapport aux évolutions technologiques car c'est eux qui préparent le réseau
technologique dans quelques années» a expliqué M.Damma.
Interrogé par L'Expression si l'opérateur historique dans la téléphonie mobile est prêt à la
4G, M.Damma a répondu: «C'est prévu depuis longtemps. On a fait attention sur le choix des
équipements et des technologies afin qu'elles soient toujours capables de migrer avec le
minimum de transformation pour la 4G et plus. Ça a été déjà décidé en 2012, la majorité des
installations sont compatibles pour la 4G avec le minimum de transformation.» Concernant le
passage de Mobilis de la 3G à la 4G, M.Damma a indiqué que cela dépend du cahier de
charges et des délais de leurs obligations de couvertures, de la qualité de service et surtout
de la bonne fréquence à utiliser. Pour ce qui est du nombre actuel d'abonnés 3G de Mobilis,
l'actuel leader de la 3G a préféré laisser le soin de communiquer les chiffres des abonnés à
l'Arpt, indiquant que «c'est la seule autorité habilitée à donner les chiffres et elle doit être
respectée par tout le monde».
A cette occasion, le P-DG de Mobilis a refusé de commenter les chiffres donnés par la
concurrence, mais insiste sur la présence de Mobilis sur le marché et le service offert à ses
clients, tout en précisant: «On reste sur notre engagement d'être l'Unique et le seul
opérateur à couvrir l'Algérie avant la fin de l'année.» Le premier responsable de Mobilis a
annoncé qu'il organiserait une conférence de presse dans trois jours pour justement parler
de la conclusion des rencontres avec ses partenaires étrangers et sur les projets éventuels
de l'opérateur.
En marge de la conférence de M.Damma, les journalistes algériens présents en force avec
l’opérateur public, ont pu découvrir en exclusivité la dernière BTS fabriquée par le
constructeur chinois ZTE, partenaire de Mobilis dans l’installation des antennes de relais.
Surnommée le ZTE paper, cette station de relais qui possède la forme d’une rame de papier,
a la capacité de connexion de 128 antennes intégrées. Dans son test, elle distribuait
l’Internet 4G à plus de 400 mega bit par seconde (Meps). Sur le plan global, un chiffre à
retenir par les journalistes présents, c’est 7 milliards d’abonnements mobiles pour 7 milliards
d’habitants sur terre. Soit une connectivité de 100%. D’autres chiffres sont attendus lors de
ce Gsma, qui se présente riche en annonces, chiffres et nouvelles technologies.
L’Expression03 Mars 2015
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L'AMBASSADEUR D'ESPAGNE EN ALGÉRIE AU FORUM
DES CITOYENS
"Le climat des affaires est encourageant"
L'ambassadeur n'a pas dissimulé l'ambition des opérateurs espagnols quant à investir en
Algérie.
Les affaires ont constitué l'essentiel du speech de l'ambassadeur d'Espagne, Alejandro
Polanco, en présidant hier le Forum des citoyens du groupe de presse Ouest Tribune tenu à
Oran. En ce sens, il a exposé les contours de la position politique de son pays vis-à-vis de
l'investissement et le partenariat algéro-espagnol, estimant que le climat des affaires est
«encourageant pour l'investissement et le partenariat».
L'ambassadeur n'a pas dissimulé l'ambition des opérateurs espagnols quant à investir en
Algérie. Il le dira explicitement en soulignant que «beaucoup d'opérateurs économiques de
mon pays oeuvrent à saisir les opportunités d'investissement dont dispose le pays». Sans
accompagner ses dires par un quelconque chiffre, l'ambassadeur dira que «le bureau
commercial de l'ambassade d'Espagne en Algérie enregistre le plus grand nombre de
demandes d'informations sur les opportunités d'investissement et de partenariat, sur la
totalité du réseau des bureaux commerciaux de toutes les ambassades du Royaume à
l'étranger.
Dans un autre point de vue, l'ambassadeur est revenu sur la croissance du tissu des PME en
Algérie, notant que «le partenariat entre les opérateurs privés des deux pays se fait d'une
manière très souple et fluide». De tels propos ont été suivis par des offres non moins
alléchantes par le biais desquelles l'ambassadeur a souligné «l'importance du
développement des relations économiques, jugées déjà satisfaisantes, ainsi que la qualité
des relations politiques et diplomatiques stratégiques entre les deux pays».
Le représentant diplomatique d'Espagne à Alger n'a pas raté l'occasion qui lui a été
présentée à Oran pour appeler à saisir les différents atouts qui s'offrent, comme la proximité
géographique des deux pays et de passer à la prospection des investissements et des
opportunités de partenariat en Algérie. Au passage, l'ambassadeur n'a pas omis d'évoquer
les segments à prendre en compte prioritairement par les opérateurs espagnols.
Il s'agit entre autres des secteurs de l'agriculture, l'industrie, l'agroalimentaire, les transports,
l'hydraulique et le bâtiment. Comme il a évoqué la possibilité d'un partenariat très important
dans le domaine touristique.
Pour clore, le diplomate espagnol a salué la qualité de la coopération algéro-espagnole dans
les domaines de la lutte contre le terrorisme et la gestion des flux migratoires, la qualifiant de
«coopération de haut niveau».
L’Expression 03 Mars 2015
Clôture du premier forum d’affaires des entreprises AlgéroEspagnoles
Conclusion de cinq partenariats
Hier s’est clôturé le premier forum d’affaires algéro-espagnol organisé par le cercle de
commerce et d’industrie, sous le sigle «ASBDF» Algerian Spanish Business Development
Forum. Une rencontre qui s’est soldée par la conclusion de cinq partenariats dans
l’agroalimentaire, dans l’infrastructure et dans le consulting.
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Hier le temps était au bilan pour mesurer l’impact des travaux en ateliers consacrés à cinq
secteurs à savoir, l’agro-alimentaire, des énergies renouvelables, le transport, le tourisme et
les travaux publics et équipements. En tout, près de 52 demandes de particuliers ont été
exprimées en vue de rencontres et ce, précise M. Djaoued Salim Allal, président du CCIAE,
en dehors de celles qui ont été faites de manière informelle.
«Il y a eu cinq conclusions de partenariats dans l’agroalimentaire, dans l’infrastructure et
dans le consulting. C’est déjà prometteur et même s’il n y avait eu qu’une concrétisation on
aurait été plus que content». Pour la suite, le cercle de commerce et d’industrie algéroespagnol s’assigne le rôle d’encadrer et de suivre ces 52 rencontres pour savoir ce qu’il en
résulte au courant de l’année. «Ces 52 rencontres, nous allons les suivre pour voir si ça se
concrétise et la deuxième édition de l’ASBDF de l’année prochaine sera peut-être une
conclusion de partenariat réel.»
Au courant de cette année, le Cercle de commerce et d’industrie algéro-espagnol compte
aller vers l’organisation de plusieurs séminaires sectoriels ou dédiés à des secteurs précis
pour pouvoir identifier d’autres opportunités et aller dans une concrétisation pour que le
prochain forum soit un message de partenariats réels. «Cet instrument supplémentaire que
nous venons de mettre en œuvre est un outil supplémentaire qui se rajoute à la relation
économique algéro-espagnole qui se veut d’impulser cette relation et nous voudrions voir
une croissance du nombre d’entreprises mixtes aller à cent pour cent de croissance pour les
deux ans à venir», dira l’intervenant.
Le but étant d’avoir un transfert de savoir-faire d’expertise espagnole en Algérie, pour le
marché algérien dans un premier lieu et par la suite, conclure des partenariats pour
s’exporter en Afrique et dans le monde arabe. Le prochain «ASBDF» Algerian Spanish
Business Development Forum, verra quelques modifications «on va affiner plus les
thématiques et avoir beaucoup plus de rencontres spécialisées», conclut le président du
CCIAE.
Entretien avec le président du cercle de commerce et d’industrie Algéro-Espagnol
M. Djaoued Salim Allal : «Nous attendons de réelles concrétisations de partenariats»
Le Soir d’Algérie : Comment s’est fait ressentir la nécessité de passer de la formule
«Cercle de commerce et d’industrie» à celle de Chambre de commerce et d’industrie
algéro-espagnole ?
M. Djaoued Salim Allal : L’initiative qui remonte à 2011 est venue d’un processus qui avait
déjà 4 ans d’existence. L’idée était d’organiser une conférence algéro-espagnole bilatérale et
développer quatre secteurs. On a commencé à se réunir et à l’époque il n’y avait pas
d’ingrédients pour pouvoir propulser cela. En 2009-2010, l’Algérie était devenue une
destination phare. En 2011, il y avait un même groupe d’Espagnols qui œuvraient de la
même manière en parallèle, on s’est alors associé ensemble.
L’idée était de créer une chambre de commerce dès le départ. Lorsqu’on a voulu la créer en
2011, on nous a dit non, vous ne pouvez pas venir et dire on est une chambre de commerce
et d’industrie. Alors on est devenu cercle sans perdre de vue notre objectif de chambre de
commerce. On s’est attelé à réunir toutes les conditions. Le processus d’accords nous a été
donné indirectement en nous autorisant à faire le conseil exécutif en mai 2014 au niveau du
palais consulaire de la CACI (Chambre algérienne de commerce et d’industrie) où celle-ci
avait officiellement donné son accord pour le début de transformation en Chambre de
commerce et d’industrie algéro-espagnole.
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Quelques entreprises espagnoles sont actuellement installées en Algérie plus
particulièrement à Oran, pensez-vous que cela est révélateur du niveau de partenariat
entre les deux pays ?
Le nombre d’entreprises espagnoles recensé en octobre était de 270, comparé à 2010-2011
où il ne dépassait pas la soixantaine, il s’agit là d’une croissance considérable. Ça reste très
peu par rapport à la force aujourd’hui espagnole de s’exporter. L’Espagne est parmi les pays
qui encouragent l’exportation d’entreprises et d’une manière massive. Il y a un fait
géographique qui est indéniable entre nos deux pays, on est condamné à aller de l’avant
ensemble. Mais ça reste très faible parce qu’on ne connaît l’Espagne que dans le bâtiment,
le tourisme mais on ne connaît pas l’Espagne dans les secteurs d’excellence tels que la
technologie, les énergies renouvelables, l’agriculture, des secteurs très porteurs qui révèlent
le savoir-faire espagnol qui s’exporte à travers le monde.
L’Espagne connaît une crise économique. Dans ce contexte peut-on toujours parler
de partenariat gagnant-gagnant ?
Il faut peut-être relativiser, il y a certes une crise économique, mais je défis tout Algérien qui
va en Espagne de ressentir qu’il y a une crise économique. C’est assez relatif la
compréhension de cette crise, moi je dirai plutôt des perturbations que subit l’Espagne, de
petites difficultés. Au contraire, les Espagnols sont en train de chercher des relais de
croissance dans d’autres pays dans de nouveaux marchés qu’ils n’ont pas encore exploités
comme le marché nord-africain ; à part le Maroc qui avait un bon investissement, les autres
demeuraient
inconnus.
Quels sont les rapprochements possibles entre les hommes d’affaires des deux pays
qui pourraient déboucher sur des partenariats efficaces et fructueux et quels sont les
secteurs les plus porteurs dans ce cadre ?
L’agroalimentaire immédiat, le transport terrestre, l’énergie renouvelable, les technologies, la
gestion des aéroports, des hôpitaux, la gestion des hôtels, le tourisme…Tout cela ce sont
des domaines d’excellence que maîtrise l’Espagne et qu’on pourrait immédiatement mettre
en place avec l’Algérie.
En tant que Chambre de commerce et d’industrie, quels appuis et soutiens attendezvous des pouvoirs publics ?
Etant une chambre de commerce de droit algérien, je pense que l’Etat algérien, et c’est tout
à fait normal, a appuyé cette éventualité parce qu’on figure dans le mémorandum qui a été
signé en 2013, nous sommes dans le point numéro un. Cette initiative est de droit algérien
même s’il s’agit d’entreprises mixtes. Le processus de transformation en chambre est normal
c’est montrer ce que vous savez faire et on vous donnera à la mesure de ce que vous
délivrez. Maintenant donner le titre de chambre de commerce, c’est sortir de l’anonymat et
focaliser l’énergie sur une structure et la mettre en relais avec les chambres de commerce
locales et aux organisations patronales. Aujourd’hui étant président du CCIAE et membre du
FCE, ces derniers nous ont soutenus dans la démarche de transformer le Cercle en
Chambre de commerce et d’industrie algéro-espagnole. Mais il manque encore un
processus, c’est d’être reconnu chambre parmi les chambres et c’est un processus qui se
met en place.
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Par le passé, il était question de mettre en place un pont logistique entre Alicante et
Oran. Où en est le projet ainsi que celui de la gestion du port d’Oran qui intéressait
beaucoup de groupes espagnols ?
Les gens du pont logistique sont membres avec nous et ils regrettent que cette expérience
n’ait pas été portée au niveau de ce qu’elle voulait et il y a aussi le fait de l’engagement de
ce pont logistique, ce sont deux partenaires espagnols et algériens. Je pense que les
pouvoirs publics algériens à travers les entrepreneurs ont fait le nécessaire, octroyer les
terrains, enclencher le processus, mais il n’y a pas eu de suivi derrière ça. Donc on est resté
pratiquement sur un projet qui s’est éteint et je trouve cela très dommage. On essaye au fur
et à mesure de le réanimer à travers d’autres ponts logistiques en allant dans le même sens.
Aujourd’hui, Valence et Oran sont aussi deux ponts qui devraient communiquer
constamment. Pour la gestion du port d’Oran, je dirai que les Catalans devraient être plus
agressifs que cela.
Pouvez-vous nous expliquer ce que vous attendez concrètement des deux journées
consacrées au premier forum d’affaires des entreprises algéro-espagnoles et des
contacts en ateliers, d’autant que ces dernières années, des forums semblables ont
déjà eu lieu ici à Oran ?
Nous attendons de réelles concrétisations de partenariats, il y a des entreprises qui vont
venir signer, favoriser le Be to Be par rapport aux séances plénières et par rapport au
protocole politique, c’est ce qu’on veut. On a certes besoin de l’appui politique mais derrière
on veut concrétiser des partenariats. C’est un forum qui se veut annuel, j’espère que ce
projet sera porté à un autre niveau, à un autre rang et qu’on aura l’attention nécessaire et
j’espère qu’il y aura d’autres secteurs suivant la demande du plan stratégique du
développement des pays, suivant également les feuilles de route dictées par la rencontre au
sommet et on verra comment développer les choses.
Le Soir d’Algérie03 Mars 2015
Dévaluation du dinar, moins de crédits à l’investissement
Les banques sous pression
Ouragan
La chute des prix du pétrole aura des conséquences encore insoupçonnées sur l’économie
nationale. “C’est un ouragan qui arrive sans qu’on soit prêt à résister à cette onde de choc”,
avertit un financier. Mais nos gouvernants ne semblent pas mesurer l’intensité de la tempête.
Puisque le plan anti-crise n’est pas encore mis en œuvre, à l’exception de deux mesures de
la Banque d’Algérie en cours d’application pour freiner les importations et la fuite des
capitaux.
En clair, les perspectives macroéconomiques d’ici à 2019 s’avèrent inquiétantes. Rechid
Sekak, l’ancien directeur de la dette à la Banque d’Algérie, expert financier de notoriété
internationale, dans une communication récente sur l’impact de la crise née de la baisse des
cours du pétrole sur l’économie nationale, situe cette évolution négative. “À 60 dollars le baril
de pétrole, nos réserves en devises tomberont de 180 milliards de dollars, à fin 2014, à 60
milliards de dollars en 2019. À 70 dollars le baril, elles s’élèveront à 90 milliards de dollars.
Mais le problème se situe surtout dans le budget de l’État et l’évolution de la dette publique.
Avec cette chute des prix du pétrole, le Fonds de régulation va s’épuiser en deux ans et la
dette publique atteindra des proportions alarmantes en fin de période”, a-t-il estimé.
Cette situation fera baisser les recettes exportations hydrocarbures et mettra sous pression
les banques. On sera dans une spirale de raréfaction des ressources bancaires.
Les banques vont disposer de ressources courtes et donc inciter à financer des opérations
d’import-import, au détriment du financement des investissements. Par ailleurs, la baisse des
ressources en devises mettra la pression sur le dinar. La monnaie nationale avec un
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scénario de laisser-faire pourrait être dévaluée. Dans ce scénario, il faut dire bonjour à une
flambée des prix plus importante qu’aujourd’hui et une érosion plus accentuée du pouvoir
d’achat de la majorité des Algériens. Une évolution intenable sur le plan social.
Or, nos gouvernants ne semblent pas anticiper ces répercussions négatives, préférant
attendre une hypothétique remontée des cours du pétrole a contrario de la conviction de la
majorité des spécialistes.
Seule solution, mettre en œuvre rapidement le plan anti-crise : rationalisation des
importations, licences d’importation, lutte efficace contre la fuite des capitaux et la relance
effective de l’investissement productif et d’une industrie de substitution aux importations.
Meilleure manière de résister aux ouragans, mais les tergiversations actuelles dans ce
domaine favorisent une aggravation de la situation économique et sociale.
Fort heureusement, des patriotes ne cessent d’alerter et nos gouvernants et l’opinion
publique sur la gravité de cette crise que connaît l’Algérie et de proposer des remèdes. Leur
appel sera-t-il entendu ?
Liberté 03 Mars 2015
Agroalimentaire : Les Espagnols ont beaucoup à apporter à
la filière
Venu appuyer les entreprises espagnoles participant au Forum d’affaires algéro-espagnol
qui s’est tenu au CCO les 1er et 2 mars, l’ambassadeur du royaume d’Espagne, Alejandro
Polanco Mata, a estimé le niveau des échanges entre les deux pays à 15 milliards de
dollars.
L’Espagne est le quatrième fournisseur de l’Algérie derrière la Chine, la France et l’Italie
mais il est le premier client. «Ce n’est pas le volume qui m’intéresse mais le nombre
d’entreprises espagnoles ou mixtes présentes en Algérie», soutient le diplomate ibérique qui
rappelle qu’«auparavant, les relations étaient circonscrites aux grandes entreprises
énergétiques» mais que «maintenant, on assiste à une augmentation très importante des
moyennes et petites entreprises qui trouvent des possibilités de partenariat en Algérie ou en
Espagne». C’était pour montrer l’importance du Cercle du commerce et d’industrie algéroespagnol, organisateur de l’événement.
Le CCIAE, organisation à caractère associatif présidé par Djaoued Allel, répond à un besoin,
à une nécessité car, au début, l’initiative a été prise pour répondre à une demande formulée,
notamment du côté espagnol, pour faire converger les centres d’intérêts et faciliter la
concrétisation de projets communs où ceux intéressant les deux pays. De seulement 44
adhérents en 2013, on est passé à 161 actuellement et le Forum en question est venu
couronner plusieurs années d’efforts.
«Le CCIAE a été reconnu à un niveau gouvernemental dès janvier 2013 et a été repris dans
le compte rendu de notre réunion de haut niveau entre les deux gouvernements mais le
moment est venu pour qu’il devienne une Chambre de commerce bilatérale, ce qui lui
permettra éventuellement de bénéficier d’appuis officiels», a expliqué M. Alejandro Polanco
Mata pour qui une telle Chambre sera à coup sûr un instrument important dans les relations
bilatérales. Celles-ci ne se limitant, par ailleurs, pas à l’économie mais aussi aux autres
aspects de la vie culturelle ou politique avec une convergence de points de vue appréciable
concernant certains gros dossiers dont ceux de la Lybie et du Mali.
L’ambassadeur indique que 150 entreprises algériennes sont recensées en Espagne, en
général des privés ayant des participations dans les capitaux d’entreprises espagnoles
contre 300 entreprises espagnoles activant en Algérie. Grâce aux rencontres de type B2B
organisées en majorité hier, ce nombre sera certainement appelé à augmenter.
C’est en tout cas le vœu exprimé également par les officiels algériens pour avoir dépêché à
cette rencontre plusieurs représentants ministériels (industrie, travaux publics, tourisme,
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transport et énergies renouvelables via le CDER, un centre de développement de ce type
d’énergies) afin d’appuyer la démarche de coopération et baliser le terrain en mettant en
avant les atouts de l’Algérie.
Rabéa Kharfi, secrétaire générale du ministère de l’Industrie, a mis en avant les nouvelles
réformes prônées par le gouvernement : code de l’investissement, nouvelle loi d’orientation
des PME, créations de nouveaux groupes industriels publics à la place des SGP avec des
prérogatives inédites, le tout pour rassurer les partenaires étrangers et améliorer de manière
substantielle le climat des affaires en Algérie.
La filière agroalimentaire reste la plus prometteuse pour les opportunités d’affaires avec
l’Espagne, un pays qui a acquis un savoir-faire indéniable dans ce domaine. Il s’agit pour la
représentante du ministre de l’Industrie de valoriser les produits agricoles locaux sachant
qu’à l’échelle mondiale, 75% de ces produits passent par l’industrie avant d’arriver aux
consommateurs.
Selon elle, l’Algérien consacre en moyenne plus de 60% de son budget pour l’alimentation
contre 15 % pour les pays développés, un atout supplémentaire pour réduire la facture
d’importation dans ce domaine estimée à près de 6 milliards de dollars annuellement. Déjà,
sur les 10.000 projets recensés pour l’année 2014, 28 % ont trait à l’agroalimentaire. Ce qui
prouve le dynamisme de cette filière à laquelle les Espagnols ont beaucoup à apporter.
El Watan 03 Mars 2015
Algérie-Espagne : Le climat des affaires est encourageant
Le forum d'affaires des entreprises algéro-espagnoles se tient depuis le début de mars au
Centre des conventions d'Oran à l'initiative du Cercle du commerce et de l'industrie algéroespagnol (CCIAE). Près de 200 entreprises sont représentées dans cette manifestation pour
des rencontres Be to Be organisées en fonction des besoins exprimés à l'avance par les
opérateurs.
Pour l'ambassadeur du royaume d'Espagne en Algérie, Alejandro Polanco Mata, le climat
des affaires en Algérie est encourageant pour l'investissement et le partenariat.
"Le climat des affaires en Algérie est encourageant pour l'investissement et le partenariat,
faisant que beaucoup d'opérateurs économiques de mon pays œuvrent à saisir les
opportunités d'investissement dont dispose le pays", a souligné le diplomate espagnol, lors
du Forum du groupe de presse "Ouest Tribune" auquel il a été invité. "Le bureau
commercial de l'ambassade d'Espagne en Algérie est celui qui enregistre le plus grand
nombre de demandes d'informations sur les opportunités d'investissement et de partenariat,
sur la totalité du réseau des bureaux commerciaux de toutes les ambassades du Royaume à
l'étranger", a signalé l'ambassadeur.
Il a également mis l'accent sur la croissance du tissu des PME en Algérie, notant que le
partenariat entre les opérateurs privés des deux pays se fait d'une manière "très souple et
fluide".
M. Polanco Mata a, en outre, souligné l'importance du développement des relations
économiques, jugées "déjà satisfaisantes", ainsi que la qualité des relations politiques et
diplomatiques stratégiques entre les deux pays, appelant à saisir les différents atouts dont la
proximité géographique. Sur le plan de la prospection des investissements et des
opportunités de partenariat en Algérie, M. Polanco a évoqué certaines filières, considérées
prioritaires par les opérateurs espagnols dont l'agriculture, l'industrie de l'agroalimentaire, le
transport, l'hydraulique et le bâtiment, tout en signalant la possibilité d'un partenariat "très
important" dans le domaine touristique.
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L'ambassadeur du Royaume ibérique a aussi beaucoup disserté sur les relations algéroespagnoles hors secteur économique en focalisant notamment sur la convergence des
points de vue concernant la lutte contre le terrorisme et les solutions politiques à apporter
aux conflits libyen et malien tout en saluant l'initiative algérienne en faveur de la
réconciliation au Mali.
Le Maghreb 03 Mars 2015
Création d'une école des métiers de l’agriculture, des
forêts et de l’agro-industrie
L’Ecole nationale des métiers de l’agriculture, des forêts et de l’agro-industrie (ENMAFA) a
été créée officiellement avec pour mission principale d'assurer des formations spécialisées et
de pallier le grand déficit de main d'oeuvre agricole. Cet établissement public à caractère
administratif a été créé par décret exécutif n° 15-10 du 14 janvier 2015.
Placée sous tutelle du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, l'ENMAFA assure
des formations qualifiantes dans les métiers liés à l’agriculture, aux forêts et à l’agroindustrie.
L'école est chargée aussi de promouvoir le perfectionnement et le recyclage dans les
métiers liés à l’agriculture, aux forêts et à l’agro-industrie et d'assurer les formations
complémentaires aux fins de spécialisation et de préparation à l’exercice d’un métier dans
ces domaines.
Elle aura aussi pour mission d'organiser des cycles de formation à la carte pour les
structures utilisatrices et des rencontres thématiques (séminaires, ateliers, colloques,
journées d’études et autres manifestations à caractère scientifique et technique).
Pour le secteur agricole, la création de cette école vient à point nommé car un "grand déficit
en main d'oeuvre agricole commence à se faire sentir dans toutes les filières", a indiqué à
l'APS Djamel Barchiche, responsable de la Communication au ministère de l'Agriculture et
du développement rural.
Certains métiers sont en voie de disparition ou sont carrément introuvables comme celui de
grimpeur de palmier, les mécaniciens de la motoculture, les tailleurs pour l'arboriculture
fruitière, les greffeurs de vignoble.
APS 03 Mars 2015
Industrie
Le consortium agroalimentaire opérationnel
L’un des objectifs de ce groupement d’entreprises est l’exportation.
Un ensemble d’entreprises opérant dans l’agroalimentaire essayent aujourd’hui de
mutualiser leurs efforts, dans le cadre de consortiums. Objectif : se faire connaître, faire
connaître leurs produits, promouvoir la production nationale et lui trouver des débouchés
dans les circuits du commerce international. Et c’est dans cette optique qu’a été créé Algérie
consortium des industriels agroalimentaires (Acia) que préside Boudjemâa Ifri, le P-DG du
groupe Ifri. Le consortium regroupe, pour l’instant, 45 entreprises, toutes enthousiastes de
relever les défis qu’impose le marché et de se mettre dans une nouvelle dynamique de
développement, comme le souligne le patron d’Ifri.
Les sociétés structurées dans Acia ont l’ambition d’aller ensemble à l’international, de
participer à des salons et autres foires connus et reconnus dont elles veulent tirer profit.
“Aujourd’hui, chaque entreprise travaille de son côté, prépare en solo sa participation à une
manifestation régionale ou internationale”, rappelle Boudjemâa Ifri. “Cela va changer, et nous
nous attellerons à coordonner nos efforts et nous organiser de façon à ce que l’Acia
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permette une meilleure cohésion dans le groupe d’entreprises”, ajoute-t-il. Le consortium
veut du concret, engageant des actions au profit de ses adhérents, se faisant le promoteur
de la production nationale.
Et il s’y prend de la meilleure des manières, multipliant salons et foires. Il y aura ainsi le
Salon Acia de la production nationale, qui se tiendra du 19 au 25 mars au Centre des
conventions d’Oran sous le thème : “La maison d’Algérie, produire algérien et consommer
algérien”. Il y aura aussi la Foire internationale d’Alger “consortiums export”, prévue du 27
mai au 1er juin 2015. Il y aura également le salon Acia de la production nationale de
Constantine 2015, le salon Acia de la production nationale de Béchar 2015, le salon Acia de
la production nationale d’Ouargla 2015, et le corridor d’Ifriqiya Consortiums export de
Tamanrasset 2015. “Tous ensemble pour l’Algérie de demain, made in DZ. Nous prenons
part à des manifestations en rangs serrés, nous parlons de nos entreprises et de ce qu’elles
produisent. Cela participe de la protection de la production nationale et de la volonté
d’exporter vers des marchés qui sont à notre portée”, affirme le P-DG du groupe Ifri. Et de
noter : “Notre démarche est collective, chacun de nous apporte sa pierre à l’édifice et, nous
en sommes convaincus, nous pouvons réaliser beaucoup de choses dans le cadre de ce
consortium.”
C’est, estime-t-il, de cette manière que nos entreprises pourront trouver les voies et moyens
en vue de se mettre à niveau, de placer leurs produits sur les marchés internationaux. Dans
le consortium, les grosses boîtes devront tirer vers le haut des PME en difficulté. Poussant
ses ambitions plus loin, l’Acia veut se faire labelliser.
Aussi, le consortium a créé et déposé un timbre au niveau de l’Institut national de la
propriété intellectuelle (Inapi). “Ce sera une estampille distinctive propre aux entreprises
évoluant sous la bannière de l’Acia. Cela n’a rien d’exclusif, tout le monde peut adhérer au
groupe et avoir ce timbre”, précise Boudjemâa Ifri. Ce sera, dit-il, l’Acia DZ, cela va permettre
une traçabilité. Boudjemâa Ifri voit grand, se voulant fédérateur, rassembleur. Il est viceprésident du groupement interprofessionnel des protéines animales (Gipa). Il s’est mis
également au service de ce consortium dont la finalité est également de promouvoir la
production nationale.
Plus de 80 entreprises ont été sensibilisées à adhérer au programme de consortiums. Les
consortiums ont permis, dans les pays qui en ont fait l’expérience, d’enregistrer des résultats
remarquables, notamment en matière d’exportation. En Algérie, le secteur de
l’agroalimentaire représente 50% du portefeuille de la production industrielle du pays. Il
comptait à fin 2012 plus de 20 000 entreprises et plus de 150 000 emplois, soit 40% de la
population active industrielle.
Liberté 04 Mars 2015
Des filières agricoles identifiées pour d’éventuels
partenariats entre l’Algérie et les Etats-Unis
Plusieurs filières agricoles pouvant faire l’objet de projets de partenariats entre opérateurs
algériens et américains ont été identifiées, mardi à Alger, à l’issue d’une mission
commerciale effectuée par une délégation d’hommes d’affaires américains.
Il s’agit notamment des filières des semences végétales, de l’élevage bovin, du matériel
agricole et de la recherche scientifique, a indiqué Abdelhamid Soukhal, expert à la Fondation
Filaha Innove lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de la visite de la
délégation américaine .
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Pour cet expert, ces segments peuvent constituer des domaines de coopération et de
partenariat mutuellement bénéfiques notamment pour l’Algérie qui veut aplanir les
contraintes auxquelles fait face son secteur agricole.
Cette association avait organisé en février dernier, en collaboration avec le Conseil d’affaires
algéro-américain, une visite en Californie au profit d’agriculteurs algériens afin de bénéficier
de l’expérience de cette région, moteur du secteur agricole américain. Une visite similaire est
prévue pour l’année 2016.
Ces échanges permettent de multiplier les contacts entre opérateurs algériens et américains
qui veulent prospecter le marché algérien jusque-là peu connu pour eux, selon l’intervenant.
L’objectif final est de créer des partenariats entre les deux parties et de réaliser des jointventures avec ces leaders américains, selon Filaha Innove.
De son côté, le président du Conseil d’affaires algéro-américain Smail Chikhoune, a
réaffirmé l’intérêt des opérateurs américains pour le secteur agricole et la volonté de certains
opérateurs américains d’investir en Algérie.
Il a insisté sur la multiplication des visites en Algérie et aux Etats-Unis pour mieux faire
connaitre l’Algérie et son potentiel agricole.
APS 04 Mars 2015
Francis Perrin : «L’UE s’inquiète de la capacité
d’exportation de l’Algérie»
L’Algérie doit veiller à exploiter ses atouts de proximité avec l’Europe et sa positon
privilégiée en tant que fournisseur traditionnel de ses voisins du nord de la Méditerranée
pour récupérer ses parts de marché.
La crise ukrainienne crée des opportunités importantes pour l’Algérie, mais celle-ci doit
rapidement juguler la hausse de consommation interne de gaz. «Un fait inquiétant» aux yeux
de l’Union européenne, selon Francis Perrin, expert pétrolier, président de Stratégies et
politiques énergétiques et directeur de la rédaction de Pétrole et gaz arabes (PGA).
L’expert français, qui s’exprimait, hier, lors d’une conférence organisée en marge du Salon
international des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers qui se tient à Alger,
rappelle que la Commission européenne a publié, le 25 février 2015, son projet d’«union
européenne de l’énergie» visant à réduire la dépendance des 28 pays de l’UE au gaz et au
pétrole russes, ce qui suppose une diversification vers de nombreux pays, dont l’Algérie.
Bruxelles se demande, selon Francis Perrin, si «l’Algérie aura les capacités d’exportation
nécessaires pour honorer les engagements futurs vis-à-vis de l’Europe» au cas où la
tendance haussière de consommation interne se poursuivait. Par ailleurs, pour M. Perrin,
«l’Algérie doit entamer un dialogue avec l’Europe en vue de négocier ses parts de marché à
long terme et rassurer sur sa capacité à accroître son potentiel d’exportation, tout en mettant
en place une stratégie de prise en charge de sa consommation interne».
Pour l’expert, il est indispensable pour notre pays d’intensifier ses efforts dans l’exploration
d’hydrocarbures pour affronter une concurrence qui s’avérera, dans les prochaines années,
de plus en plus importante. Pour ce faire, «le recours aux compagnies étrangères est
incontournable», estime Francis Perrin, qui souligne que Sonatrach a besoin de «l’apport
significatif des étrangers» qui disposent de plus de moyens et de technologies.
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L’Algérie, qui jouit d’une position stratégique face à l’Europe, a tout de même perdu
beaucoup de terrain, ces dernières années, à cause de la diminution de ses exportations.
Pour y remédier, elle doit veiller à exploiter ses atouts de proximité avec l’Europe et sa
positon privilégiée en tant que fournisseur traditionnel de ses voisins du nord de la
Méditerranée,
pour
récupérer
d’abord
ses
parts
de
marché
et
en gagner de nouvelles à la faveur des tensions entre la Russie et l’Europe.
El Watan 05 Mars 2015
DU SÉJOUR AUX ETATS-UNIS D'UNE DÉLÉGATION
D'OPÉRATEURS AGRICOLES ALGÉRIENS
Un programme de partenariat établi
Un inventaire des possibilités de partenariats et de joint-ventures dans les filières lait et
élevage a été fait. Une délégation d'experts agricoles et d'opérateurs économiques
algériens, activant dans le domaine de l'agriculture et le mécanisme agricole, vient
d'accomplir récemment une mission de mise en relation d'affaires et d'études dans les Etats
de Californie et du Texas aux Etats- Unis.
Pour mieux cerner et rendre compte des résultats de ce «Road Show 2015» d'exploration,
organisé par la Fondation «Filaha Innove» et appuyé par le très actif Conseil d'affaires
algéro-américain ou «US - Algéria Business Council», une conférence de presse a été
organisée mardi dernier à Alger par les organisateurs de ce trip.
Le travail de cette mission professionnelle de l'agriculture, qui a séjourné aux Etats-Unis du 3
au 14 février 2015, s'est focalisé sur les cultures céréalières et fourragères qui font tellement
défaut en Algérie. La filière lait, les secteurs génétique et de la semence, ainsi que les
systèmes d'irrigation, du machinisme et de l'équipement agricole sont des paramètres qui
n'ont pas été en reste dans les investigations de coopération et de partenariat entre des
opérateurs algériens et américains.
Les objectifs de cette mission de travail se caractérisent par la possibilité de partenariats
entre opérateurs privés algériens et américains qui seraient empreints de la réalisation de
joint-ventures entre les protagonistes du domaine.
Le bilan de ce riche programme de rencontres et d'échanges a été présenté à la presse
nationale lors de cette rencontre qui s'est tenue en présence des opérateurs et des
représentants des firmes américaines visitées lors de ce «Road Show».
Les communicateurs, dont notamment le Dr Amine Bensemmane, président de la Fondation
«Filaha innove» et le Dr Ismaïl Chikhoune président du Conseil d'affaires algéro-américain,
ont présenté avec force détails les visites effectuées. Ils ont cité les universités «Kleberg» et
«ATM Sciences Center»; dont les étudiants s'impliquent sur le terrain, ou encore les
différentes exploitations agricoles dotées de techniques et appareillages modernes
d'exploitation.
Bien que les présentateurs eurent tendance à «comparer l'incomparable» entre les
méthodes et les techniques d'exploitation des deux pays, il n'en demeure pas moins que des
progrès dans leur modernisation sont possibles pour autant que les pouvoirs publics tendent
une oreille attentive aux préoccupations majeures des potentiels investisseurs tant algériens
qu'étrangers. Parmi celles-ci, on citera le problème du foncier qui se pose avec acuité. En
effet, force est de constater que des surfaces arables sont orientées vers les loisirs,
l'urbanisme et les centres d'activités autres que l'agriculture.
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Cette occupation des sols, toujours d'actualité, est aussi importante que vorace, malgré la
volonté affichée de l'Etat de canaliser, voire freiner, cette tendance qui hypothèque l'avenir
de la sécurité alimentaire du pays.
Ce voyage d'étude en Californie et au Texas, très «positif et riche d'enseignements» selon
l'appréciation de ses organisateurs, confirme, si besoin est, qu'il existe des solutions
techniques et économiques pour moderniser le développement de l'agriculture et l'élevage
en Algérie, notamment dans les régions où les conditions climatiques sont similaires à celles
de la Californie par exemple. Il en est ains des domaines de l'irrigation, des semences
végétales sélectionnées (luzerne, trèfle, légumes secs) les graminées (blé, sorgho...), les
animaux reproducteurs sélectionnés des espèces bovines essentiellement pour le lait et la
chair, mais aussi caprines et ovines. Ce secteur peut se concrétiser à court terme par l'achat
d'embryons, de vaches laitières, pour la transplantation embryonnaire destinée à
l'insémination artificielle.
Les communicateurs ont bien voulu conclure avec optimisme que malgré les différents
moyens existants, il est important de rester en contact permanent avec les universités pour
s'approprier de nouvelles technologies destinées à asseoir une étroite et directe coopération
entre les agriculteurs et les universités.
L’Expression 05 Mars 2015
Salon mondial de la téléphonie de Barcelone
La démesure
Incontestablement, le Salon mondial de la téléphonie de Barcelone est un terrain
d’expérimentation et de «communication» pour les firmes qui investissent dans ce domaine,
de plus en plus nombreuses. Cet espace est également pour impressionner et faire
connaître leur produit.
Une panoplie de techniques est exploitée au Mobile World Congress qui fermera aujourd'hui
ses portes. Dès que les visiteurs, aux objectifs croisés, mettent les pieds dans les 8 pavillons
consacrés à cet effet, ils sont «harcelés» de partout. Impossible de distinguer qui est qui,
tellement la confusion est grande.
Plusieurs marques spécialisées dans la téléphonie mobile (exploitants, vendeurs,
propriétaires de contenu, opérateurs de téléphonie...) installées côte à côte, rivalisent de
slogans. Si les unes arrivent à capter l’attention des arrivants, à quelques mètres de là, c'est
le délire chez d'autres concurrents. Pour ce faire, les animatrices crient des slogans, qui,
telles des flèches, atteignent le public.
Dans les différents stands, des grandes affiches publicitaires sont disposées aux quatre
coins. Les employés, en chemises frappées du logo de la marque, accueillent les visiteurs
avec de larges sourires.
Sans oublier les clip vidéo diffusés sur des écrans... Autrement dit, opération séduction
réussie. D'ailleurs, devant chaque stand, on trouve des dizaines de personnes regroupées
devant les hôtesses expliquant les dernières nouveautés du segment Smartphone. Elles
s'extasient comme devant un cirque, devant les prouesses et les dernières applications. Il
est utile d'indiquer que la rivalité quotidienne entre certaines compagnies de téléphonie ne
faiblit jamais. Les animateurs de l’une ou de l’autre lancent leur musique, leurs slogans. Si le
visiteur réussit à fuir les animateurs et leur harcèlement, il sera vite rattrapé par les
nombreux publicitaires qui sillonnent les stands. Pratiquement, la plupart des entreprises ont
adopté ce système direct. De leur côté, les tentes blanches faisant office de stand de
cafétéria et de restaurants grouillent de monde: les hôtesses expliquent, répètent,
machinalement, les mêmes propos, avec la même mimique, même gestuelle. Pour le visiteur
fatigué, les jeunes de Nescafé ou Nespresso sont là pour lui proposer des cafés. Ouf, une
cigarette et un café! Par ailleurs, afin de mieux réussir ce genre d'évènement, les
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organisateurs n'ont pas lésiné sur les moyens. En effet, les statistiques relatives à
l'organisation de ce grand salon mondial du mobile donnent le tournis. Il a été mis en place
pas moins de... 14 kilomètres de fibre optique, ou encore 52 kilomètres de câble Ethernet
pour la connexion internet. Pour la connexion, il a été mis en place 1 200 hotspots wifi !
Le Soir d’Algérie 05 Mars 2015
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