El puerto de Alicante aumentó un 20% los tráficos con
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El puerto de Alicante aumentó un 20% los tráficos con
1 El puerto de Alicante aumentó un 20% los tráficos con Argelia en 2014 Pie de foto: Consejo de administración del Puerto de Alicante. Foto: Puerto de Alicante La Autoridad Portuaria de Alicante ha celebrado esta semana su consejo de administración en el que se ha hecho balance de la evolución de los tráficos en el enclave y del cierre económico del año 2014. En lo que a los tráficos se refiere, el presidente del puerto, Juan Ferrer, ha remarcado los movimientos con Argelia, ya que el puerto ha pasado de movilizar con este mercado 214.000 toneladas en 2013 a 257.000 en 2014, lo que ha supuesto un aumento del 20,1%. De la misma forma que con Canarias, que han aumentado un 1,8% a lo largo del ejercicio. En este sentido, el presidente del enclave ha asegurado que “los tráficos con estos mercados se pueden potenciar con el restablecimiento de la conexión ferroviaria directa con el puerto, sobre todo las provenientes del sector hortofrutícola. Mi objetivo es fomentar el papel del puerto como plataforma logística con el Norte de África”. En lo que a los tráficos se refiere, el puerto de Alicante ha cerrado el ejercicio con un aumento de tráfico total de mercancías del 4,83%, alcanzando un total de 2.450.672 toneladas. Además, el saldo económico ha registrado unos beneficios provisionales superiores a los 560.000 euros. “Estos datos son positivos y nos sitúan en el noveno puerto que más crece en porcentaje del sistema portuario español”, ha asegurado el presidente del enclave. Por lo que se refiere a los tipos de tráfico, destaca el aumento que se ha producido en los movimientos del granel sólido, con un crecimiento del 20% respecto al año 2014, superando el millón de toneladas y siendo el tráfico que más ha crecido. En este sentido, Juan Ferrer ha manifestado que “aunque el principal producto para el puerto de Alicante sigue siendo la exportación de clínker, llegando en 2014 a las 629.000 toneladas y un aumento respecto al 2013 del 4,9%, en este ejercicio destaca la exportación de yeso natural, que ha pasado de no tener prácticamente movimientos en 2013 a alcanzar las 125.000 toneladas en 2014. De la misma forma, también destaca la importación de carbón con un crecimiento de 70.000 toneladas y sin movimientos en 2013”. El tráfico de mercancía general también aumentó con un crecimiento del 51,8%, pasando de las 138.000 toneladas de 2013 a las 209.000 toneladas en 2014. Para Juan Ferrer “estos movimientos han tenido un buen comportamiento en 2014. En este apartado merece una mención especial la exportación de cemento envasado, fundamentalmente a Argelia, que ha pasado de 35.000 toneladas en 2013 a 85.000 en 2014, lo que supone un crecimiento del 143 por ciento”. En cuanto al cierre económico provisional del ejercicio 2014, Ferrer ha destacado que “un año más el balance del puerto es positivo y arroja unos beneficios superiores a los 560.000 euros a pesar de las bajadas de las tasas portuarias que han supuesto un importante descenso de la facturación, lo que se ha compensado parcialmente con la disminución de gastos”. Altayar 27 Février 2015 Réserves d'or : L’Algérie détenait 173,6 tonnes en 2014 Les réserves d’or de l’Algérie sont restées stables au deuxième semestre 2014, soit au même niveau qu’au premier semestre 2013, d’après le dernier rapport du Conseil mondial de l’or, lequel se réfère aux données du Fonds monétaire international. 2 Avec 173,6 tonnes d’or à fin décembre, l’Algérie occupait le 25e rang dans ce classement mondial qui comprend 100 pays, perdant une place par rapport au classement du premier semestre 2014. En Afrique, l’Algérie devance notamment l’Afrique du Sud (29e) et la Libye (31e). Le Maroc et la Tunisie occupent quant à eux les 58e et 79e places. Les avoirs en or de l’Algérie ont représenté, à fin décembre de l’année dernière, 3,5% des réserves officielles globales du pays à l’étranger, précise le même rapport. Les avoirs en métal jaune du pays ne figurent pas parmi les critères d’appréciation de la résilience de l’économie face aux chocs extérieurs en raison de la volatilité des prix de ce métal précieux sur les marchés internationaux, expliquait récemment le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. Et seules les réserves de change (devises) sont considérées par la Banque d’Algérie comme un critère d’appréciation de la résilience de l’économie face aux chocs extérieurs, d’après le même responsable. A noter que les Etats-Unis occupent la tête du classement du Conseil mondial de l’or avec 8133,5 tonnes. L’Allemagne (3384,2 tonnes) et le FMI (2814 tonnes) complètent le podium. Le rapport du Conseil mondial de l’or a fait état d’une baisse de 4% de la demande mondiale d’or (bijoux, pièces et lingots) en 2014 à 3924 tonnes. Cette légère baisse est surtout attribuée à la contraction de la demande mondiale de bijoux, qui a diminué de 10% en 2014 à 2153 tonnes. À l’heure actuelle, les bijoux constituent toujours la plus grosse part de la demande de métal jaune. Mais c’est la baisse de la demande chinoise qui a été la plus spectaculaire, diminuant de 33% en 2014, à 814 tonnes par rapport à l’année précédente, qui avait été exceptionnelle. El Watan 28 Févrie 2015 NOUVELLE CONFIGURATION DU SECTEUR PUBLIC MARCHAND INDUSTRIEL La production nationale va s’orienter vers la réduction de la facture Pendant quinze ans, notre industrie n’a cessé d’importer des produits qu’elle pouvait se procurer localement. «Pendant quinze ans, notre industrie n’a cessé d’importer des produits qu’elle pouvait se procurer localement.» Cette réalité a été rappelée par le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, lors de son passage, jeudi dernier, à une émission radiophonique consacrée à la nouvelle stratégie de relance de l’industrie nationale. Evidement, cet état des lieux n’est pas fait pour agréer le ministre, qui compte changer la donne à travers de nouvelles orientations soumises aux 12 nouveaux groupes industriels installés lundi dernier, dans le cadre de la nouvelle configuration du secteur public marchand industriel. Pour ce faire, selon Abdesselam Bouchouareb, ces 12 nouvelles entités seront orientées vers les filières qui permettraient de renforcer la production des biens qui pèsent particulièrement sur la facture des importations. Un renforcement des groupes et de leurs capacités de production sera consenti et «va concerner notamment des catégories de produits sidérurgiques, métallurgiques, mécaniques manufacturières dans la mesure où leur facture d’importation est des plus élevées : près de 30 milliards de dollars», a indiqué l’invité de la Radio. À cet effet, le ministre a fait savoir qu’une étude, finalisée récemment, a permis de recenser tous les produits industriels importés durant les quinze dernières années afin d’examiner la structure des importations du pays et réduire sa facture. «L’industrie manufacturière nationale ne couvre que 20% seulement des besoins du pays», souligne M. Bouchouareb. En conséquence, «le ministère de l’Industrie et des Mines a décidé d’orienter ces nouveaux groupes industriels ainsi que le secteur privé vers les filières 3 identifiées pour réduire la facture d’importation, d’une part, et promouvoir la production nationale, d’une autre part», a poursuivi le ministre. Toujours à propos de cette démarche, le ministre a précisé qu’elle sera menée par ces groupes en partenariat avec des entreprises étrangères pour assurer le transfert de technologie et du savoir-faire. Pour mettre sur pied cette feuille de route et réorienter les investissements vers les filières concernées, M. Bouchouareb a indiqué que les travaux de réalisation de 23 parcs industriels, parmi les 42 envisagés, seront entamés fin mars prochain pour les réceptionner à fin 2015. Le ministre a par ailleurs annoncé qu’une vingtaine d’autres projets similaires seront également lancés en septembre 2015 pour être réceptionnés en mars 2016. «La priorité de l’accès à ces assiettes foncières sera accordée aux investissements dans les filières identifiées» pour résoudre les contraintes liées au foncier industriel, a affirmé le ministre. M. Bouchouareb a rappelé en outre le rôle assigné aux dirigeants de ces groupes à travers des contrats de performance qui consacrent, entre autres, le principe de la dépénalisation de l’acte de gestion. Sur ce point, il a expliqué que la dépénalisation de l’acte de gestion a trait à la prise de risque et non pas à l’acte délictueux qui relève du code pénal, d’où la nécessité de faire la distinction entre les deux termes. Le ministre a aussi indiqué que les salaires des dirigeants des nouveaux groupes industriels restructurés seraient revus à la hausse et alignés sur ceux d’autres groupes publics comme Sonelgaz et Sonatrach. Rappelons que les 12 groupes industriels se composent de 7 groupes nouvellement créés et de 5 autres déjà existants. Les 7 nouveaux portent sur les filières, respectivement, de l’agro-industrie, des industries chimiques, des équipements électriques, électrodomestiques et électroniques, des industries locales, de la mécanique, des industries métallurgiques et sidérurgiques et des textiles et cuirs. Quant aux 5 groupes déjà existants, il s’agit de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi), du Groupe industriel des ciments d’Algérie (Gica), du Groupe pharmaceutique Saidal, de la Société nationale des tabacs et allumettes (Snta) et de Manadjim Aldjazair (Manal). La Tribune 28 Février 2015 SELON LE BILAN ANNUEL DE L’ANDI Hausse des projets d’investissements en 2014 2014 apparaît comme l’année faste en termes de projets d’investissements. Selon le directeur général l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi), Abdelkrim Mansouri, cité par l’APS, les projets enregistrés par ses services, y compris ceux en partenariat avec l’étranger, ont connu une augmentation au cours de cet exercice. En chiffres, les 9 904 projets inscrits en 2014 représentent 2 192 milliards de dinars (mds DA), contre 8 895 projets évalués à 1 716 mds DA en 2013, soit une hausse de 27,73% en termes de montant. 151 000 postes d’emploi devraient être créés, contre un potentiel de 148 943 emplois pour les projets déclarés en 2013. Une hausse est également enregistrée pour les projets d’investissements déclarés en partenariat avec les étrangers, qui ont évolué de 61,54%, à savoir 105 projets pour un montant global de 170 mds DA. Le nombre de projets en partenariat a particulièrement augmenté au cours du 2e semestre 2014. 82 projets ont été enregistrés au cours de cette période. Pour M. Mansouri, 2014 est la meilleure année en matière d’investissements déclarés, et ce depuis 2001, année de la mise en œuvre du dispositif régissant le développement des investissements. «Tous les paramètres sont en nette évolution, tant en nombre de projets, leurs montants ainsi qu’en emplois générés», indiquera-t-il pour soutenir son propos. Concernant les secteurs ciblés par les investisseurs, les industries de transformation constituent leur premier créneau. Avec 1 845 projets pour un montant total de 1 507 mds DA, soit 68,75% du montant global des investissements déclarés, et un potentiel de création de 4 71 362 emplois (47,27% du potentiel global), ces filières industrielles se placent en tête. La même tendance est observée avec les projets en partenariat qui se concentrent essentiellement dans les filières sidérurgie, mécanique et électricité, chimie, agroalimentaire, matériaux de construction, avec 74 projets (70,5% des projets en partenariat) pour un montant de 156 mds DA (91,45%). Résumant son bilan, l’Andi indique que les secteurs les plus ciblés par l’ensemble des projets d’investissements que l’agence a enregistré sont les industries agroalimentaires, avec un taux de 26% de l’ensemble des projets, suivies des matériaux de construction (22,4%), de la sidérurgie, métallurgie, mécanique et électrique (17,13%) et de l’industrie chimique avec 15,72%. Autre tendance relevée par l’Andi : de nombreux investissements en partenariat se destinent aux régions des Hauts-Plateaux et du Sud. Cette orientation s’explique par les dernières mesures d’encouragement et de soutien à l’investissement décidées par l’Etat pour le développement de ces régions en lesquelles les autorités publiques voient l’avenir du pays, aussi bien pour l’industrie que pour l’agriculture. A ce propos, le DG de l’Andi, faisant une lecture des résultats présentés par sa structure, dira qu’ils confirment une orientation marquée vers les activités industrielles, toutes filières confondues, ce qui contribuera à la concrétisation de la nouvelle politique de l’Etat qui entend diversifier et développer les industries productrices, avec pour objectif, si ce n’est la conquête de marchés qui nécessite encre des mises à niveau du produit national, du moins la réduction de la facture d’importation des produits que les entreprises algériennes peuvent fabriquer localement. La Tribune 01 Mars 2015 Selon l'ambassadeur d'Espagne : Des formations pour le perfectionnement des enseignants en langue espagnole Désormais les enseignants en langue espagnole, du cycle secondaire, seront formés par des professeurs espagnols. Avec un effectif de 41.000 élèves qui étudient l'Espagnol, au lycée et 700 professeurs, le gouvernement espagnol se dit prêt à assurer un perfectionnement et une mise à niveau du collectif enseignant. Un premier groupe de 190 professeurs d'Alger seront choisis pour suivre, en avril prochain cette formation, a annoncé, hier, son Excellence Alejandro Polanco Mata, ambassadeur d'Espagne en Algérie, lors du forum des citoyens organisé par le groupe ‘Ouest Tribune' à l'hôtel «Le Méridien». La décision est prise, conjointement avec le ministère de l'Education nationale. Les enseignants seront donc formés, dans les techniques pédagogiques et autres. Ce perfectionnement va permettre de développer et d'améliorer les capacités et les compétences de ce corps, une action qui sera généralisée à d'autres wilayas dont Oran. Ce stage sera sanctionné par un diplôme de maîtrise de la langue. En soulignant l'intérêt accordé à la promotion des échanges algéro - espagnols, le diplomate a indiqué, à l'occasion de ce forum, la collaboration entre les universitaires des deux pays, avec, au programme, une rencontre prévue en avril prochain pour développer la coopération dans le domaine de l'Enseignement et de la Recherche, entre autres. il existe d'autres initiatives pour la mise sur pied d'espaces afin de promouvoir ce volet a-t-il ajouté. J'ai eu l'engagement des plus grandes compagnies espagnoles pour concrétiser ce projet a-t-il indiqué. Un projet de réalisation d'une Ecole de doctorat pour les universitaires diplômés, figure, également, dans ce programme d'action. En rappelant la proximité et le rapprochement, entre les deux pays, le diplomate a été explicite, quant aux relations favorables qui lient les deux pays. Depuis la signature du Traité d'Amitié, en 2002, le 5 partenariat s'annonce prospère et un important travail est lancé pour faciliter l'inter-change commercial, avec Oran, une ville qui de par son emplacement géographique et historique vient renforcer les liens entre les deux pays. Il cite, à ce titre, les instituts Cervantès' d'Alger et d'Oran qui, à eux seuls, accueillent quelque 45.000 élèves inscrits. Pour développer les capacités de l'institut d'Alger, le plus grand au Maghreb, le gouvernement espagnol compte ouvrir l'ancienne chancellerie sise en plein coeur d'Alger. La bâtisse datant de l'époque coloniale a été retapée à neuf, après avoir été fermée dans les années 90, en raison de la conjoncture sécuritaire. Celle-ci abritera une salle de conférences, une salle d'exposition, et un espace de retrouvailles, de quoi renforcer les capacités de l'Institut «Cervantès». Sur plan politique, l'Espagne a toujours salué et appuyé le travail mené par l'Algérie, quant au maintien de la stabilité et de la paix et au développement de l'investissement. L'Espagne reste un important partenaire de l'Algérie et les relations bilatérales ont, nettement, contribué à la croissance économique, a déclaré l'ambassadeur M. Alejandro Polanco précisant, à ce titre, le volume des échanges qui a atteint les 14.685 millions de dollars, en 2014. Avec quelque 300 entreprises espagnoles installées en Algérie et 5 milliards de dollars, réalisées en 2 ans, l'Espagne compte développer davantage ses échanges commerciaux, économiques culturels avec l'Algérie sachant qu'un accord a été signé pour l'amélioration de la délivrance des visas au profit des opérateurs économiques, des diplomates entre autres. L'avenir s'annonce positif pour les deux pays, appelés à coopérer dans le cadre du Traité d'Amitié et de bon Voisinage. Quotidien d’Oran 02 Mars 2015 Financement du nouveau découpage administratif : L’urgence politique face à l’épreuve de l’austérité Annoncer un nouveau découpage administratif, même indispensable au moment où le gouvernement appelle à l’austérité, peut surprendre. Le timing choisi suscite quelques interrogations quant à cette réponse aux relents politiques aux revendications socio-économiques des populations, notamment celles du Sud. Car il faudra trouver le budget nécessaire pour financer ce projet qui doit s’étaler de 2015 à 2017. «Il aura un coût financier considérable et conduira à l’aggravation du déficit budgétaire», estime Youghourta Bellache, économiste. Ce coût, précise-t-il, concerne la mise en place de nouvelles entités administratives, les dépenses de fonctionnement qui leur sont liées comme les salaires des fonctionnaires, ce qui remettra au passage «en cause le gel des recrutements de la Fonction publique», ainsi que les dépenses d’investissement relevant des prérogatives des wilayas. La loi de finances 2015 n’a pour l’heure rien prévu à ce sujet, preuve s’il en est que le projet n’était pas prévu pour cette année. Safi Larabi, vice-président de la commission Finances et budget à l’assemblée populaire nationale, nous indique qu’il faudra compter à partir du printemps 2016 pour voir le projet adopté. «Nous ne sommes pas encore prêts, il faudra au moins un an pour préparer les ressources financières et les structures nécessaires à l’encadrement humain. Nous avons besoin de cadres supérieurs, de directeurs exécutifs. Il faudra d’importantes ressources financières pour ne pas faire un faux départ», dit-il Car l’on parle d’au moins «9 à 11 wilayas dans le Sud et entre 8 et 10 dans les Hauts-Plateaux». Et ce sont les régions connues pour être les moins bien dotées en termes d’investissements économiques et de structures administratives. Le recensement économique de 2011 réalisé par l’office national des statistiques (ONS) établissait que seulement 12% des entités administratives recensées (santé, enseignement, administrations publiques) sont installées dans le Sud du pays et 28% dans les HautsPlateaux. En matière économique, seulement 8,5% des entités existantes sont situées dans le sud du pays et un quart dans les Hauts-Plateaux. 6 Autant dire que l’effort à entreprendre est considérable et aura besoin d’un peu plus que les simples dotations de l’Etat pour créer ces nouvelles wilayas. A défaut, c’est un pas de plus dans le creusement des inégalités dans le développement territorial qui risque de prévaloir. Défis Pour l’heure, il semble que le projet entérinant ce nouveau découpage pourrait être adopté lors de la session de printemps 2016 de l’APN et les ressources qui lui seront allouées incluses dans le budget de 2016, selon Safi Larabi. D’ici là, les cours du pétrole auront, selon les experts, repris des couleurs, mais il a déjà été établi qu’ils ne reviendront probablement jamais à des niveaux de 100 dollars le baril et l’on sait déjà que l’équilibre du budget dépend d’un baril d’au moins 120 dollars. La baisse des cours depuis janvier a déjà entraîné des pertes et ça va continuer encore cette année. Selon le FMI, le manque à gagner qui lui est imputé est estimé en 2015 à 10% du PIB, et il est de notoriété publique que le budget de fonctionnement de l’Etat doit être rationalisé, d’autant que la fiscalité ordinaire ne couvre que la moitié des dépenses de fonctionnement. Pour Youghourta Bellache, des expériences à travers le monde ont montré que «les processus de déconcentration induisent systématiquement un accroissement des dépenses publiques et des effectifs de la Fonction publique». Une hausse qui peut néanmoins être amortie par une réorientation «des effectifs centraux vers les échelons décentralisés, ainsi que par une révision de la répartition de la fiscalité entre l’Etat et les collectivités territoriales.» Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a tenu à préciser que le découpage se fera dans «la limite des moyens de l’Etat», qu’il sera graduel et touchera en premier lieu le Sud, région riche par ses ressources mais pauvre en développement. Rattrapage Car, au-delà de la volonté de rapprocher le citoyen de l’administration, le nouveau découpage doit surtout permettre à certaines régions du pays «d’avoir leur part de développement», affirme Benlarbi Bayzid, membre de la commission de l’éducation et de l’enseignement supérieur au sein de l’Assemblée populaire de la wilaya de Djelfa. Pour cela, il faut que ces nouvelles wilayas déléguées bénéficient d’un «programme spécial qui les remette à niveau du point de vue des moyens humains et financiers et les dote des outils de travail». Une révision du cadre législatif régissant les collectivités locales, ainsi que de la fiscalité locale s’impose à ce titre, selon cet ancien député. La question des moyens financiers à mettre à disposition de ces nouvelles wilayas et la démarche à entreprendre pour leur permettre d’avoir leur part de développement est au cœur de la problématique. «Si le découpage se fait sur une base politique et électorale, il sera préjudiciable», soutient Safi Larabi. Il faut aussi rechercher «une efficacité économique», car «si on crée de nouvelles wilayas pour les gérer comme des entreprises publiques qu’on maintient en vie en leur injectant des ressources, ce serait une grosse erreur». D’où la nécessité d’opérer un découpage sur la base de critères, parmi lesquels «les spécificités, les atouts et les ressources dont disposent les régions», mais aussi d’intégrer la dimension de la gouvernance qui a jusque-là fait défaut dans la conduite du développement local. El Watan 02 Mars 2015 7 Secteur des mines : Vers la relance du mégaprojet intégré de Gara Djebilet Décidément, ça bouge au ministère de l’Industrie et des Mines. Le département d’Abdesselem Bouchouareb s’apprête à activer, sous injonction présidentielle, les préparatifs aux fins de mettre sur rail le fort ambitieux plan gouvernemental visant à insuffler une nouvelle dynamique au secteur des mines. Il y a une semaine ont été, pour ce faire, officiellement installés les dirigeants du Groupe Public Manadjim El Djazaïr (Manal), créé en remplacement de la SGP Somines. Ce plan sur lequel d’aucuns nourrissent l’espoir de voir s’apaiser les vulnérabilités économiques accentuées par la crise pétrolière et la décrue des ressources du pays qui en découle, a été élaboré en juin 2014, débattu à l’APN lors de la session de l’automne, et approuvé par Bouteflika lors de l’avant-dernier Conseil des ministres, a indiqué à El Watan Economie le député Smaïn Kouadria, membre permanent de la commission parlementaire des affaires économiques, du développement, de l’Industrie, du Commerce et de la Planification. Il précisera qu’un dispositif de mise en œuvre de la loi sur les mines a déjà été mis en place et une feuille de route tracée, et que l’équipe dirigeante de Manal doit suivre en vue de «redynamiser le secteur à partir du gaz naturel et des phosphates. A ce titre, il est prévu de réaliser un méga complexe de fabrication de tous types d’engrais phosphatés à forte valeur ajoutée, destinés aussi bien au marché national qu’à l’exportation.» Abdesselem Bouchouareb «semble déterminé» à faire jouer les synergies entre le secteur des mines et de l’industrie. L’idée est que le secteur des mines doit bénéficier de la dynamique enclenchée par la vision pour 2020-2025 en vue de relancer l’industrie nationale et booster les recettes hors hydrocarbures. Seront, dans cette perspective, conduits des programmes d’exploitation et d’études des gisements potentiels miniers de chaque wilaya. «Avec la relance de la recherche minière, il est prévu l’ouverture de nouvelles exploitations minières de zinc et de plomb à Béjaïa, Sétif et Batna, de la baryte (produit utilisé dans le forage des puits pétroliers) à Béchar, de la bentonite à Tlemcen, de l’or à Tamanrasset, le doublement de la production du marbre et de sel, ainsi que la relance des gisements du kaolin à Hammam Dbagh (Guelma), et Milia, du feldspath à Séraïdi (Annaba)», détaille M. Kouadria. Aussi, dans la nouvelle stratégie tracée par le gouvernement, l’accent est particulièrement mis sur le projet intégré portant valorisation optimale du minerai de fer de Gara Djebilet et de Mecheri Abdelazziz. Certes, en la matière, le pays n’en est pas à sa première initiative — le projet devait être lancé par Sonatrach en 2008 —, mais plusieurs indicateurs montrent que cette fois sera la bonne car «l’approche est différentes et la prise de conscience générale pour ériger le secteur minier parmi les secteurs réellement productifs et bien portants. D’autant que le président de la République a donné des instructions fermes dans ce sens», estime pour sa part une source proche du Groupe public Manal, propriétaire de la société nationale du fer et des phosphates Ferphos Group. Marché porteur Pourtant, durant cette période, une place à prendre sur le marché international du minerai de fer enrichi et des pellets il n’en manquait pas. Et, savoir où aller, comment et avec quels moyens, le ministre de l’Energie et des mines de l’époque ne s’y intéressait que très peu. Avec l’argent qui coulait à flots, sa priorité était, apparemment, de nature tout autre : négocier ses commissions sur les gros contrats pétroliers avec les multinationales. Car, au moment où des industries de traitement du minerai de fer se mettaient en place dans nombre pays en développement et en particulier en Inde qui fournit environ 3% de la production mondiale d’acier, poursuit l’ex-cadre supérieur de la société de fer et des phosphates à laquelle fut également bloquée la route lorsqu’elle projetait de lancer dans divers produits à base de minerai de fer comme l’hématite — un oxyde de fer fortement 8 utilisé dans l’industrie pétrolière dont les boues de forage pétroliers et qui n’est pas fabriquée en Algérie —, les décideurs du ministère de tutelle nageaient à contre-courant. Et ce, malgré la fermeté du Conseil des participation de l’Etat (CPE) quant à l’exploitation impérative des deux gisements de Gara Djebilet et Mecheri Abdelazziz vu les avantages considérables que pouvait en tirer le pays : il était notamment question d’exporter le maximum de minerai de fer à partir des ports d’Alger, Oran, Annaba et Makha, de transformer sur place le minerai de fer en éponge de fer ou en modules de réduction direct (DRI), en partenariat avec des pays comme l’Angleterre, la Chine et ceux de l’Union européenne (UE). Etait également envisagée la modernisation du port d’Oran et la mise sur pied d’autres infrastructures portuaires spécialisées à partir desquelles pouvaient être exportées jusqu’à 50 millions de tonnes de minerai vers les pays arabes et l’UE. La transformation de préréduits en acier avec la mise en place d’aciéries électriques sur place et une centrale thermique pour l’exportation de demi-produits (billettes et bromes), ainsi que l’installation en partenariat d’unités de transformation des demi-produits en produits finis (laminoir à fil et rond, produits plats, aciers finis et spéciaux, profilés et autres), étaient les deux autres volets sur lesquels était axé le projet Gara Djebilet-Mecheri Abdelazziz. Par ce projet «mort-né», notre pays entendait s’inscrire dans les perspectives mondiales pour 2006/2009/2012 portant sur la réalisation de nouvelles capacités de production avec des objectifs ciblés totalisant 340 millions de tonnes (dont les 2/3 de façon certaine). Aussi, de 2009 à 2012, ont pu être introduites des capacités supplémentaires de plus de 150 MT, car le marché était en appétit féroce, la consommation mondiale ne cessant de croître d’année en année pour dépasser 1,3 milliard de tonnes/an principalement absorbé par la Chine qui a vu sa demande interne sextupler ; de 125 MT en 2000 à 716 MT en 2012, entraînant de fait une hausse vertigineuse des cours du minerai de fer. Mieux, durant cette même période (2009-2012), la plupart des pays de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord (MENA) avaient développé leur propre production par Réduction Directe du minerai de fer phosphoreux par le gaz naturel disponible en abondance. Ce qui leur a permis de porter leur production de 4 MT à plus de 25 MT/an. Entre-temps, l’Algérie qui estimait pouvoir s’en passer, avait préféré rester hors course. Un projet qui était jugé par voix officielle «économiquement non viable jusqu’en 2009 : les prix prévisionnels à l’exportation étant supérieurs aux cours mondiaux du fait des couts de traitement du minerai de fer et surtout du transport mine-port», les deux points d’achoppement alors mis en avant par le département de Chakib Khelil pour justifier son abandon, bien que Sonatrach ait décroché, une année auparavant, les titres miniers auprès de l’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM), s’avère être, quelques années après, un projet fort porteur et déterminant. El Watan 02 Mars 2015 LES TARIFS BAS RENDENT IMPOSSIBLE LA RATIONALISATION DE LA CONSOMMATI Le gouvernement adopte le nouveau programme d’efficacité énergétique Le programme d’efficacité énergétique, dans sa nouvelle version, permettra de réduire graduellement la croissance de la demande énergétique : les économies d’énergie cumulées engrangées seraient de l’ordre 93 millions de TEP, dont 63 millions de TEP d’ici 2030 et le reste au-delà de cet horizon. Mais, les spécialistes en questions énergétiques pensent que le seul et unique moyen d’enrayer la forte consommation de l’énergie est d’augmenter les tarifs de l’électricité et du gaz. 9 Dans le contexte énergétique national, caractérisé par une forte croissance de la consommation tirée, notamment, par le secteur domestique avec la construction de nouveaux logements, la réalisation d’infrastructures d’utilité publique et la relance de l’industrie, l’efficacité énergétique devrait jouer un rôle important. Le gouvernement, préoccupé par la chute brutale des prix du pétrole sur le marché mondial, y pense sérieusement. Il a ainsi procédé à actualiser le programme d’efficacité énergétique pour l’adopter ensuite. Le programme en question dans sa nouvelle version se focalisera ainsi sur les secteurs de consommation ayant un grand impact sur la demande d’énergie. Selon le ministère de l’Energie, les retombées économiques et sociales de l’intégration de la dimension efficacité énergétique dans les différents secteurs sont multiples. Cette intégration permet d’améliorer le cadre de vie du citoyen et constitue une réponse appropriée au défi de conservation de l’énergie avec ses implications bénéfiques sur l’économie nationale, en termes de création d’emplois et de richesse, en plus de la préservation de l’environnement. Quels sont les secteurs ciblés ? Le programme d’efficacité énergétique se focalise sur les secteurs de consommation qui ont un impact significatif sur la demande d’énergie, dont essentiellement le bâtiment, le transport et l’industrie. S’agissant du bâtiment, le programme vise à encourager la mise en œuvre de pratiques et technologies innovantes autour de l’isolation thermique des constructions. Il s’agira aussi de favoriser l’introduction massive des équipements et appareils performants sur le marché local, notamment les chauffe-eau solaires et les lampes économiques, avec l’objectif d’améliorer le confort intérieur des logements en utilisant moins d’énergie. Globalement, c’est plus de 30 millions de tonnes équivalents pétrole (TEP) qui seront économisées d’ici 2030, selon le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi. Pour le secteur des transports, le programme vise à promouvoir les carburants les plus disponibles et les moins polluants, en l’occurrence, le GPLc et le GNc, l’objectif étant d’enrichir la structure de l’offre de carburants et de contribuer à réduire la part du gasoil, en plus des retombées bénéfiques sur la santé et l’environnement. Ceci se traduirait par une économie, d’ici 2030, de plus de 15 millions de TEP. Dans le secteur de l’industrie, le programme vise à amener les industriels à plus de sobriété dans leur consommation énergétique dans le sens où l’industrie représente un enjeu pour la maîtrise de l’énergie du fait que sa consommation énergétique est appelée à s’accroître à la faveur de la relance de ce secteur. Pour ce secteur, ce sont plus de 34 millions de TEP qui seront économisées, selon M. Yousfi. La concrétisation du Programme national d’efficacité énergétique permettra de réduire graduellement la croissance de la demande énergétique : les économies d’énergie cumulées engrangées seraient de l’ordre 93 millions de TEP, dont 63 millions de TEP d’ici 2030 et le reste au-delà de cet horizon. Il est utile de signaler, à ce titre, que la moyenne de consommation d’énergie de l’Algérien est le triple de la moyenne individuelle mondiale. La consommation de gaz en Algérie, à titre d’exemple représente près de 34% de la consommation globale d’énergie, au moment où la moyenne mondiale ne dépasse pas 22% Augmenter les tarifs pour enrayer la forte consommation d’énergie Les spécialistes en questions énergétiques pensent que le seul et unique moyen d’enrayer la forte consommation d’énergie est d’augmenter les tarifs de l’électricité et du gaz. Or, actuellement, les prix pratiqués sont bien plus bas que ceux pratiqués dans la plupart des pays, selon ces spécialises. Des prix bas qui encouragent, d’après eux, le gaspillage de l’énergie. Pour appuyer leurs propos, ces spécialises précisent qu’un litre d’essence coûte 0,21 euro contre 1,8 euro en Europe, 1,05 au Maroc et 0,75 euro en Tunisie. Le prix du gasoil est 10 bradé à 0,11 euro contre 1 euro au Maroc et 1,5 euro en Europe. S’agissant de l’énergie électrique, elle se vend à 4 DA/kilowatt/heure, alors que sa production coûte beaucoup plus chère. L’Algérie est ainsi l’un des rares pays où l’énergie n’est pas chère. Selon ces spécialistes, «sous prétexte de préserver la paix sociale, l’Etat maintient des tarifs artificiellement bas qui rendent impossible et inopérante toute mesure de rationalisation de la consommation et conduisent à consacrer une proportion considérable et croissante des ressources fossiles du pays à la consommation des ménages». Le ministre de l’Energie reconnaît, lui, que les tarifs actuels sont politiques, mais qu’à terme, les citoyens devront participer à la facture énergétique. Selon M. Yousfi, cela se fera de manière progressive à mesure que le pouvoir d’achat s’améliore. Ainsi, dans l’immédiat, pas de décision en faveur d’une augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz, mais le ministre de l’Energie n’exclut pas une telle décision à long terme. La Tribune 02 Mars 2015 Empresas españolas y argelinas exploran en Orán oportunidades de negocio Argel, EFE Medio centenar de empresas españolas y 120 argelinas exploran nuevas oportunidades de negocio conjunto en el primer foro empresarial argelino-español, que se clausura hoy en Orán. El foro, que comenzó el domingo en el Centro de Convenciones de esta ciudad, ha sido organizado por el Círculo de Empresa e Industria argelino-español (CCIAE), en colaboración con Algerian Spanish Business Développement Forum (ASBDF). El encuentro fue inaugurado por el embajador español en Argelia, Alejandro Polanco Mata, y la Secretaria General del Ministerio argelino de Industria y de Minas, Rabia Jerfi, que presentaron una panorámica de los sectores de la construcción, el transporte, las energías renovables, el equipamiento, y la industria agroalimentaria. Según explicó a Efe Yamal Edin Buabdelah, secretario general del CCIAE, en la sesión plenaria celebrada después "representantes de los cinco sectores explicaron la legislación que rige cada sector, políticas de desarrollo y los trámites en general" La jornada de hoy se dedicó, sin embargo, a talleres y encuentros "cara a cara" para "profundizar en las diferentes cuestiones planteadas por los participantes". El número de empresas españolas en Argelia ha crecido un 72% en los últimos cinco años, pasando de 159 a 260, pese a la conocida como "norma 49/51" que obliga a todo inversor a asociarse con un empresario local que tendrá la mayoría del accionariado. Eldia 03 Mars 2015 CONGRÈS MONDIAL DU MOBILE 2015 À BARCELONE Mobilis rencontre ses partenaires internationaux Afin d'améliorer ses services et rester leader de la 3G, la direction de l'opérateur public Mobilis est venue au congrès du mobile à Barcelone pour rencontrer les grands patrons de ses partenaires: Eriksson, ZTE et Huawei. Le Congrès mondial du mobile (Gsma) s'est ouvert hier à Barcelone. Considéré comme le plus important rendez-vous de la High technologie, ce «meeting» rassemble tous les opérateurs, les équipementiers et surtout les fabricants des nouvelles technologies. Un salon 11 géant où se regroupent les plus grandes marques de mobile au monde comme Samsung, LG, Apple, Nokia, Eriksson ou encore les nouveaux arrivants Huawei ou ZTE. Au total la GSM Association, la principale organisation de ce salon regroupe 250 industriels et 850 opérateurs de téléphonie mobile. C'est dans cette optique que les opérateurs algériens et plus précisément l'opérateur historique Mobilis sont en force dans ce Salon international pour se connecter aux dernières créations en matière des nouvelles technologies. Sur place, le P-DG de Mobilis, Saâd Damma, a expliqué sa présence et la présence de toute son équipe technique d'abord pour s'enquérir des dernières technologies et des derniers services en matière de technologies du haut débit mobile 3G et 4G. «Il est tout à fait normal qu'on vise les dernières technologies et cela afin de toucher toutes les couches de la société algérienne. Notre principal souci est de permettre une meilleure qualité de service pour les Algériens, afin d'améliorer la relation entre l'Algérien et l'administration», a tenu à affirmer M.Damma. Au programme de la direction de Mobilis dans ce congrès du Mobile, rencontrer ses principaux partenaires: Eriksson, ZTE et Huawei et étudier les solutions pour améliorer les services de Mobilis. Une première réunion a eu lieu hier entre le patron de Mobilis M.Damma et les responsables de Eriksson, qui offrent notamment les solutions pour les transmissions. «Ces réunions nous permettent d'avoir une discussion avec nos partenaires et de rencontrer leur «head quarter» (leur maison mère) afin de faire le point sur l'Etat d'avancement des chantiers en cours et en même temps prendre connaissance avec «la route map» de chaque partenaire, par rapport aux évolutions technologiques car c'est eux qui préparent le réseau technologique dans quelques années» a expliqué M.Damma. Interrogé par L'Expression si l'opérateur historique dans la téléphonie mobile est prêt à la 4G, M.Damma a répondu: «C'est prévu depuis longtemps. On a fait attention sur le choix des équipements et des technologies afin qu'elles soient toujours capables de migrer avec le minimum de transformation pour la 4G et plus. Ça a été déjà décidé en 2012, la majorité des installations sont compatibles pour la 4G avec le minimum de transformation.» Concernant le passage de Mobilis de la 3G à la 4G, M.Damma a indiqué que cela dépend du cahier de charges et des délais de leurs obligations de couvertures, de la qualité de service et surtout de la bonne fréquence à utiliser. Pour ce qui est du nombre actuel d'abonnés 3G de Mobilis, l'actuel leader de la 3G a préféré laisser le soin de communiquer les chiffres des abonnés à l'Arpt, indiquant que «c'est la seule autorité habilitée à donner les chiffres et elle doit être respectée par tout le monde». A cette occasion, le P-DG de Mobilis a refusé de commenter les chiffres donnés par la concurrence, mais insiste sur la présence de Mobilis sur le marché et le service offert à ses clients, tout en précisant: «On reste sur notre engagement d'être l'Unique et le seul opérateur à couvrir l'Algérie avant la fin de l'année.» Le premier responsable de Mobilis a annoncé qu'il organiserait une conférence de presse dans trois jours pour justement parler de la conclusion des rencontres avec ses partenaires étrangers et sur les projets éventuels de l'opérateur. En marge de la conférence de M.Damma, les journalistes algériens présents en force avec l’opérateur public, ont pu découvrir en exclusivité la dernière BTS fabriquée par le constructeur chinois ZTE, partenaire de Mobilis dans l’installation des antennes de relais. Surnommée le ZTE paper, cette station de relais qui possède la forme d’une rame de papier, a la capacité de connexion de 128 antennes intégrées. Dans son test, elle distribuait l’Internet 4G à plus de 400 mega bit par seconde (Meps). Sur le plan global, un chiffre à retenir par les journalistes présents, c’est 7 milliards d’abonnements mobiles pour 7 milliards d’habitants sur terre. Soit une connectivité de 100%. D’autres chiffres sont attendus lors de ce Gsma, qui se présente riche en annonces, chiffres et nouvelles technologies. L’Expression03 Mars 2015 12 L'AMBASSADEUR D'ESPAGNE EN ALGÉRIE AU FORUM DES CITOYENS "Le climat des affaires est encourageant" L'ambassadeur n'a pas dissimulé l'ambition des opérateurs espagnols quant à investir en Algérie. Les affaires ont constitué l'essentiel du speech de l'ambassadeur d'Espagne, Alejandro Polanco, en présidant hier le Forum des citoyens du groupe de presse Ouest Tribune tenu à Oran. En ce sens, il a exposé les contours de la position politique de son pays vis-à-vis de l'investissement et le partenariat algéro-espagnol, estimant que le climat des affaires est «encourageant pour l'investissement et le partenariat». L'ambassadeur n'a pas dissimulé l'ambition des opérateurs espagnols quant à investir en Algérie. Il le dira explicitement en soulignant que «beaucoup d'opérateurs économiques de mon pays oeuvrent à saisir les opportunités d'investissement dont dispose le pays». Sans accompagner ses dires par un quelconque chiffre, l'ambassadeur dira que «le bureau commercial de l'ambassade d'Espagne en Algérie enregistre le plus grand nombre de demandes d'informations sur les opportunités d'investissement et de partenariat, sur la totalité du réseau des bureaux commerciaux de toutes les ambassades du Royaume à l'étranger. Dans un autre point de vue, l'ambassadeur est revenu sur la croissance du tissu des PME en Algérie, notant que «le partenariat entre les opérateurs privés des deux pays se fait d'une manière très souple et fluide». De tels propos ont été suivis par des offres non moins alléchantes par le biais desquelles l'ambassadeur a souligné «l'importance du développement des relations économiques, jugées déjà satisfaisantes, ainsi que la qualité des relations politiques et diplomatiques stratégiques entre les deux pays». Le représentant diplomatique d'Espagne à Alger n'a pas raté l'occasion qui lui a été présentée à Oran pour appeler à saisir les différents atouts qui s'offrent, comme la proximité géographique des deux pays et de passer à la prospection des investissements et des opportunités de partenariat en Algérie. Au passage, l'ambassadeur n'a pas omis d'évoquer les segments à prendre en compte prioritairement par les opérateurs espagnols. Il s'agit entre autres des secteurs de l'agriculture, l'industrie, l'agroalimentaire, les transports, l'hydraulique et le bâtiment. Comme il a évoqué la possibilité d'un partenariat très important dans le domaine touristique. Pour clore, le diplomate espagnol a salué la qualité de la coopération algéro-espagnole dans les domaines de la lutte contre le terrorisme et la gestion des flux migratoires, la qualifiant de «coopération de haut niveau». L’Expression 03 Mars 2015 Clôture du premier forum d’affaires des entreprises AlgéroEspagnoles Conclusion de cinq partenariats Hier s’est clôturé le premier forum d’affaires algéro-espagnol organisé par le cercle de commerce et d’industrie, sous le sigle «ASBDF» Algerian Spanish Business Development Forum. Une rencontre qui s’est soldée par la conclusion de cinq partenariats dans l’agroalimentaire, dans l’infrastructure et dans le consulting. 13 Hier le temps était au bilan pour mesurer l’impact des travaux en ateliers consacrés à cinq secteurs à savoir, l’agro-alimentaire, des énergies renouvelables, le transport, le tourisme et les travaux publics et équipements. En tout, près de 52 demandes de particuliers ont été exprimées en vue de rencontres et ce, précise M. Djaoued Salim Allal, président du CCIAE, en dehors de celles qui ont été faites de manière informelle. «Il y a eu cinq conclusions de partenariats dans l’agroalimentaire, dans l’infrastructure et dans le consulting. C’est déjà prometteur et même s’il n y avait eu qu’une concrétisation on aurait été plus que content». Pour la suite, le cercle de commerce et d’industrie algéroespagnol s’assigne le rôle d’encadrer et de suivre ces 52 rencontres pour savoir ce qu’il en résulte au courant de l’année. «Ces 52 rencontres, nous allons les suivre pour voir si ça se concrétise et la deuxième édition de l’ASBDF de l’année prochaine sera peut-être une conclusion de partenariat réel.» Au courant de cette année, le Cercle de commerce et d’industrie algéro-espagnol compte aller vers l’organisation de plusieurs séminaires sectoriels ou dédiés à des secteurs précis pour pouvoir identifier d’autres opportunités et aller dans une concrétisation pour que le prochain forum soit un message de partenariats réels. «Cet instrument supplémentaire que nous venons de mettre en œuvre est un outil supplémentaire qui se rajoute à la relation économique algéro-espagnole qui se veut d’impulser cette relation et nous voudrions voir une croissance du nombre d’entreprises mixtes aller à cent pour cent de croissance pour les deux ans à venir», dira l’intervenant. Le but étant d’avoir un transfert de savoir-faire d’expertise espagnole en Algérie, pour le marché algérien dans un premier lieu et par la suite, conclure des partenariats pour s’exporter en Afrique et dans le monde arabe. Le prochain «ASBDF» Algerian Spanish Business Development Forum, verra quelques modifications «on va affiner plus les thématiques et avoir beaucoup plus de rencontres spécialisées», conclut le président du CCIAE. Entretien avec le président du cercle de commerce et d’industrie Algéro-Espagnol M. Djaoued Salim Allal : «Nous attendons de réelles concrétisations de partenariats» Le Soir d’Algérie : Comment s’est fait ressentir la nécessité de passer de la formule «Cercle de commerce et d’industrie» à celle de Chambre de commerce et d’industrie algéro-espagnole ? M. Djaoued Salim Allal : L’initiative qui remonte à 2011 est venue d’un processus qui avait déjà 4 ans d’existence. L’idée était d’organiser une conférence algéro-espagnole bilatérale et développer quatre secteurs. On a commencé à se réunir et à l’époque il n’y avait pas d’ingrédients pour pouvoir propulser cela. En 2009-2010, l’Algérie était devenue une destination phare. En 2011, il y avait un même groupe d’Espagnols qui œuvraient de la même manière en parallèle, on s’est alors associé ensemble. L’idée était de créer une chambre de commerce dès le départ. Lorsqu’on a voulu la créer en 2011, on nous a dit non, vous ne pouvez pas venir et dire on est une chambre de commerce et d’industrie. Alors on est devenu cercle sans perdre de vue notre objectif de chambre de commerce. On s’est attelé à réunir toutes les conditions. Le processus d’accords nous a été donné indirectement en nous autorisant à faire le conseil exécutif en mai 2014 au niveau du palais consulaire de la CACI (Chambre algérienne de commerce et d’industrie) où celle-ci avait officiellement donné son accord pour le début de transformation en Chambre de commerce et d’industrie algéro-espagnole. 14 Quelques entreprises espagnoles sont actuellement installées en Algérie plus particulièrement à Oran, pensez-vous que cela est révélateur du niveau de partenariat entre les deux pays ? Le nombre d’entreprises espagnoles recensé en octobre était de 270, comparé à 2010-2011 où il ne dépassait pas la soixantaine, il s’agit là d’une croissance considérable. Ça reste très peu par rapport à la force aujourd’hui espagnole de s’exporter. L’Espagne est parmi les pays qui encouragent l’exportation d’entreprises et d’une manière massive. Il y a un fait géographique qui est indéniable entre nos deux pays, on est condamné à aller de l’avant ensemble. Mais ça reste très faible parce qu’on ne connaît l’Espagne que dans le bâtiment, le tourisme mais on ne connaît pas l’Espagne dans les secteurs d’excellence tels que la technologie, les énergies renouvelables, l’agriculture, des secteurs très porteurs qui révèlent le savoir-faire espagnol qui s’exporte à travers le monde. L’Espagne connaît une crise économique. Dans ce contexte peut-on toujours parler de partenariat gagnant-gagnant ? Il faut peut-être relativiser, il y a certes une crise économique, mais je défis tout Algérien qui va en Espagne de ressentir qu’il y a une crise économique. C’est assez relatif la compréhension de cette crise, moi je dirai plutôt des perturbations que subit l’Espagne, de petites difficultés. Au contraire, les Espagnols sont en train de chercher des relais de croissance dans d’autres pays dans de nouveaux marchés qu’ils n’ont pas encore exploités comme le marché nord-africain ; à part le Maroc qui avait un bon investissement, les autres demeuraient inconnus. Quels sont les rapprochements possibles entre les hommes d’affaires des deux pays qui pourraient déboucher sur des partenariats efficaces et fructueux et quels sont les secteurs les plus porteurs dans ce cadre ? L’agroalimentaire immédiat, le transport terrestre, l’énergie renouvelable, les technologies, la gestion des aéroports, des hôpitaux, la gestion des hôtels, le tourisme…Tout cela ce sont des domaines d’excellence que maîtrise l’Espagne et qu’on pourrait immédiatement mettre en place avec l’Algérie. En tant que Chambre de commerce et d’industrie, quels appuis et soutiens attendezvous des pouvoirs publics ? Etant une chambre de commerce de droit algérien, je pense que l’Etat algérien, et c’est tout à fait normal, a appuyé cette éventualité parce qu’on figure dans le mémorandum qui a été signé en 2013, nous sommes dans le point numéro un. Cette initiative est de droit algérien même s’il s’agit d’entreprises mixtes. Le processus de transformation en chambre est normal c’est montrer ce que vous savez faire et on vous donnera à la mesure de ce que vous délivrez. Maintenant donner le titre de chambre de commerce, c’est sortir de l’anonymat et focaliser l’énergie sur une structure et la mettre en relais avec les chambres de commerce locales et aux organisations patronales. Aujourd’hui étant président du CCIAE et membre du FCE, ces derniers nous ont soutenus dans la démarche de transformer le Cercle en Chambre de commerce et d’industrie algéro-espagnole. Mais il manque encore un processus, c’est d’être reconnu chambre parmi les chambres et c’est un processus qui se met en place. 15 Par le passé, il était question de mettre en place un pont logistique entre Alicante et Oran. Où en est le projet ainsi que celui de la gestion du port d’Oran qui intéressait beaucoup de groupes espagnols ? Les gens du pont logistique sont membres avec nous et ils regrettent que cette expérience n’ait pas été portée au niveau de ce qu’elle voulait et il y a aussi le fait de l’engagement de ce pont logistique, ce sont deux partenaires espagnols et algériens. Je pense que les pouvoirs publics algériens à travers les entrepreneurs ont fait le nécessaire, octroyer les terrains, enclencher le processus, mais il n’y a pas eu de suivi derrière ça. Donc on est resté pratiquement sur un projet qui s’est éteint et je trouve cela très dommage. On essaye au fur et à mesure de le réanimer à travers d’autres ponts logistiques en allant dans le même sens. Aujourd’hui, Valence et Oran sont aussi deux ponts qui devraient communiquer constamment. Pour la gestion du port d’Oran, je dirai que les Catalans devraient être plus agressifs que cela. Pouvez-vous nous expliquer ce que vous attendez concrètement des deux journées consacrées au premier forum d’affaires des entreprises algéro-espagnoles et des contacts en ateliers, d’autant que ces dernières années, des forums semblables ont déjà eu lieu ici à Oran ? Nous attendons de réelles concrétisations de partenariats, il y a des entreprises qui vont venir signer, favoriser le Be to Be par rapport aux séances plénières et par rapport au protocole politique, c’est ce qu’on veut. On a certes besoin de l’appui politique mais derrière on veut concrétiser des partenariats. C’est un forum qui se veut annuel, j’espère que ce projet sera porté à un autre niveau, à un autre rang et qu’on aura l’attention nécessaire et j’espère qu’il y aura d’autres secteurs suivant la demande du plan stratégique du développement des pays, suivant également les feuilles de route dictées par la rencontre au sommet et on verra comment développer les choses. Le Soir d’Algérie03 Mars 2015 Dévaluation du dinar, moins de crédits à l’investissement Les banques sous pression Ouragan La chute des prix du pétrole aura des conséquences encore insoupçonnées sur l’économie nationale. “C’est un ouragan qui arrive sans qu’on soit prêt à résister à cette onde de choc”, avertit un financier. Mais nos gouvernants ne semblent pas mesurer l’intensité de la tempête. Puisque le plan anti-crise n’est pas encore mis en œuvre, à l’exception de deux mesures de la Banque d’Algérie en cours d’application pour freiner les importations et la fuite des capitaux. En clair, les perspectives macroéconomiques d’ici à 2019 s’avèrent inquiétantes. Rechid Sekak, l’ancien directeur de la dette à la Banque d’Algérie, expert financier de notoriété internationale, dans une communication récente sur l’impact de la crise née de la baisse des cours du pétrole sur l’économie nationale, situe cette évolution négative. “À 60 dollars le baril de pétrole, nos réserves en devises tomberont de 180 milliards de dollars, à fin 2014, à 60 milliards de dollars en 2019. À 70 dollars le baril, elles s’élèveront à 90 milliards de dollars. Mais le problème se situe surtout dans le budget de l’État et l’évolution de la dette publique. Avec cette chute des prix du pétrole, le Fonds de régulation va s’épuiser en deux ans et la dette publique atteindra des proportions alarmantes en fin de période”, a-t-il estimé. Cette situation fera baisser les recettes exportations hydrocarbures et mettra sous pression les banques. On sera dans une spirale de raréfaction des ressources bancaires. Les banques vont disposer de ressources courtes et donc inciter à financer des opérations d’import-import, au détriment du financement des investissements. Par ailleurs, la baisse des ressources en devises mettra la pression sur le dinar. La monnaie nationale avec un 16 scénario de laisser-faire pourrait être dévaluée. Dans ce scénario, il faut dire bonjour à une flambée des prix plus importante qu’aujourd’hui et une érosion plus accentuée du pouvoir d’achat de la majorité des Algériens. Une évolution intenable sur le plan social. Or, nos gouvernants ne semblent pas anticiper ces répercussions négatives, préférant attendre une hypothétique remontée des cours du pétrole a contrario de la conviction de la majorité des spécialistes. Seule solution, mettre en œuvre rapidement le plan anti-crise : rationalisation des importations, licences d’importation, lutte efficace contre la fuite des capitaux et la relance effective de l’investissement productif et d’une industrie de substitution aux importations. Meilleure manière de résister aux ouragans, mais les tergiversations actuelles dans ce domaine favorisent une aggravation de la situation économique et sociale. Fort heureusement, des patriotes ne cessent d’alerter et nos gouvernants et l’opinion publique sur la gravité de cette crise que connaît l’Algérie et de proposer des remèdes. Leur appel sera-t-il entendu ? Liberté 03 Mars 2015 Agroalimentaire : Les Espagnols ont beaucoup à apporter à la filière Venu appuyer les entreprises espagnoles participant au Forum d’affaires algéro-espagnol qui s’est tenu au CCO les 1er et 2 mars, l’ambassadeur du royaume d’Espagne, Alejandro Polanco Mata, a estimé le niveau des échanges entre les deux pays à 15 milliards de dollars. L’Espagne est le quatrième fournisseur de l’Algérie derrière la Chine, la France et l’Italie mais il est le premier client. «Ce n’est pas le volume qui m’intéresse mais le nombre d’entreprises espagnoles ou mixtes présentes en Algérie», soutient le diplomate ibérique qui rappelle qu’«auparavant, les relations étaient circonscrites aux grandes entreprises énergétiques» mais que «maintenant, on assiste à une augmentation très importante des moyennes et petites entreprises qui trouvent des possibilités de partenariat en Algérie ou en Espagne». C’était pour montrer l’importance du Cercle du commerce et d’industrie algéroespagnol, organisateur de l’événement. Le CCIAE, organisation à caractère associatif présidé par Djaoued Allel, répond à un besoin, à une nécessité car, au début, l’initiative a été prise pour répondre à une demande formulée, notamment du côté espagnol, pour faire converger les centres d’intérêts et faciliter la concrétisation de projets communs où ceux intéressant les deux pays. De seulement 44 adhérents en 2013, on est passé à 161 actuellement et le Forum en question est venu couronner plusieurs années d’efforts. «Le CCIAE a été reconnu à un niveau gouvernemental dès janvier 2013 et a été repris dans le compte rendu de notre réunion de haut niveau entre les deux gouvernements mais le moment est venu pour qu’il devienne une Chambre de commerce bilatérale, ce qui lui permettra éventuellement de bénéficier d’appuis officiels», a expliqué M. Alejandro Polanco Mata pour qui une telle Chambre sera à coup sûr un instrument important dans les relations bilatérales. Celles-ci ne se limitant, par ailleurs, pas à l’économie mais aussi aux autres aspects de la vie culturelle ou politique avec une convergence de points de vue appréciable concernant certains gros dossiers dont ceux de la Lybie et du Mali. L’ambassadeur indique que 150 entreprises algériennes sont recensées en Espagne, en général des privés ayant des participations dans les capitaux d’entreprises espagnoles contre 300 entreprises espagnoles activant en Algérie. Grâce aux rencontres de type B2B organisées en majorité hier, ce nombre sera certainement appelé à augmenter. C’est en tout cas le vœu exprimé également par les officiels algériens pour avoir dépêché à cette rencontre plusieurs représentants ministériels (industrie, travaux publics, tourisme, 17 transport et énergies renouvelables via le CDER, un centre de développement de ce type d’énergies) afin d’appuyer la démarche de coopération et baliser le terrain en mettant en avant les atouts de l’Algérie. Rabéa Kharfi, secrétaire générale du ministère de l’Industrie, a mis en avant les nouvelles réformes prônées par le gouvernement : code de l’investissement, nouvelle loi d’orientation des PME, créations de nouveaux groupes industriels publics à la place des SGP avec des prérogatives inédites, le tout pour rassurer les partenaires étrangers et améliorer de manière substantielle le climat des affaires en Algérie. La filière agroalimentaire reste la plus prometteuse pour les opportunités d’affaires avec l’Espagne, un pays qui a acquis un savoir-faire indéniable dans ce domaine. Il s’agit pour la représentante du ministre de l’Industrie de valoriser les produits agricoles locaux sachant qu’à l’échelle mondiale, 75% de ces produits passent par l’industrie avant d’arriver aux consommateurs. Selon elle, l’Algérien consacre en moyenne plus de 60% de son budget pour l’alimentation contre 15 % pour les pays développés, un atout supplémentaire pour réduire la facture d’importation dans ce domaine estimée à près de 6 milliards de dollars annuellement. Déjà, sur les 10.000 projets recensés pour l’année 2014, 28 % ont trait à l’agroalimentaire. Ce qui prouve le dynamisme de cette filière à laquelle les Espagnols ont beaucoup à apporter. El Watan 03 Mars 2015 Algérie-Espagne : Le climat des affaires est encourageant Le forum d'affaires des entreprises algéro-espagnoles se tient depuis le début de mars au Centre des conventions d'Oran à l'initiative du Cercle du commerce et de l'industrie algéroespagnol (CCIAE). Près de 200 entreprises sont représentées dans cette manifestation pour des rencontres Be to Be organisées en fonction des besoins exprimés à l'avance par les opérateurs. Pour l'ambassadeur du royaume d'Espagne en Algérie, Alejandro Polanco Mata, le climat des affaires en Algérie est encourageant pour l'investissement et le partenariat. "Le climat des affaires en Algérie est encourageant pour l'investissement et le partenariat, faisant que beaucoup d'opérateurs économiques de mon pays œuvrent à saisir les opportunités d'investissement dont dispose le pays", a souligné le diplomate espagnol, lors du Forum du groupe de presse "Ouest Tribune" auquel il a été invité. "Le bureau commercial de l'ambassade d'Espagne en Algérie est celui qui enregistre le plus grand nombre de demandes d'informations sur les opportunités d'investissement et de partenariat, sur la totalité du réseau des bureaux commerciaux de toutes les ambassades du Royaume à l'étranger", a signalé l'ambassadeur. Il a également mis l'accent sur la croissance du tissu des PME en Algérie, notant que le partenariat entre les opérateurs privés des deux pays se fait d'une manière "très souple et fluide". M. Polanco Mata a, en outre, souligné l'importance du développement des relations économiques, jugées "déjà satisfaisantes", ainsi que la qualité des relations politiques et diplomatiques stratégiques entre les deux pays, appelant à saisir les différents atouts dont la proximité géographique. Sur le plan de la prospection des investissements et des opportunités de partenariat en Algérie, M. Polanco a évoqué certaines filières, considérées prioritaires par les opérateurs espagnols dont l'agriculture, l'industrie de l'agroalimentaire, le transport, l'hydraulique et le bâtiment, tout en signalant la possibilité d'un partenariat "très important" dans le domaine touristique. 18 L'ambassadeur du Royaume ibérique a aussi beaucoup disserté sur les relations algéroespagnoles hors secteur économique en focalisant notamment sur la convergence des points de vue concernant la lutte contre le terrorisme et les solutions politiques à apporter aux conflits libyen et malien tout en saluant l'initiative algérienne en faveur de la réconciliation au Mali. Le Maghreb 03 Mars 2015 Création d'une école des métiers de l’agriculture, des forêts et de l’agro-industrie L’Ecole nationale des métiers de l’agriculture, des forêts et de l’agro-industrie (ENMAFA) a été créée officiellement avec pour mission principale d'assurer des formations spécialisées et de pallier le grand déficit de main d'oeuvre agricole. Cet établissement public à caractère administratif a été créé par décret exécutif n° 15-10 du 14 janvier 2015. Placée sous tutelle du ministre de l'Agriculture et du Développement rural, l'ENMAFA assure des formations qualifiantes dans les métiers liés à l’agriculture, aux forêts et à l’agroindustrie. L'école est chargée aussi de promouvoir le perfectionnement et le recyclage dans les métiers liés à l’agriculture, aux forêts et à l’agro-industrie et d'assurer les formations complémentaires aux fins de spécialisation et de préparation à l’exercice d’un métier dans ces domaines. Elle aura aussi pour mission d'organiser des cycles de formation à la carte pour les structures utilisatrices et des rencontres thématiques (séminaires, ateliers, colloques, journées d’études et autres manifestations à caractère scientifique et technique). Pour le secteur agricole, la création de cette école vient à point nommé car un "grand déficit en main d'oeuvre agricole commence à se faire sentir dans toutes les filières", a indiqué à l'APS Djamel Barchiche, responsable de la Communication au ministère de l'Agriculture et du développement rural. Certains métiers sont en voie de disparition ou sont carrément introuvables comme celui de grimpeur de palmier, les mécaniciens de la motoculture, les tailleurs pour l'arboriculture fruitière, les greffeurs de vignoble. APS 03 Mars 2015 Industrie Le consortium agroalimentaire opérationnel L’un des objectifs de ce groupement d’entreprises est l’exportation. Un ensemble d’entreprises opérant dans l’agroalimentaire essayent aujourd’hui de mutualiser leurs efforts, dans le cadre de consortiums. Objectif : se faire connaître, faire connaître leurs produits, promouvoir la production nationale et lui trouver des débouchés dans les circuits du commerce international. Et c’est dans cette optique qu’a été créé Algérie consortium des industriels agroalimentaires (Acia) que préside Boudjemâa Ifri, le P-DG du groupe Ifri. Le consortium regroupe, pour l’instant, 45 entreprises, toutes enthousiastes de relever les défis qu’impose le marché et de se mettre dans une nouvelle dynamique de développement, comme le souligne le patron d’Ifri. Les sociétés structurées dans Acia ont l’ambition d’aller ensemble à l’international, de participer à des salons et autres foires connus et reconnus dont elles veulent tirer profit. “Aujourd’hui, chaque entreprise travaille de son côté, prépare en solo sa participation à une manifestation régionale ou internationale”, rappelle Boudjemâa Ifri. “Cela va changer, et nous nous attellerons à coordonner nos efforts et nous organiser de façon à ce que l’Acia 19 permette une meilleure cohésion dans le groupe d’entreprises”, ajoute-t-il. Le consortium veut du concret, engageant des actions au profit de ses adhérents, se faisant le promoteur de la production nationale. Et il s’y prend de la meilleure des manières, multipliant salons et foires. Il y aura ainsi le Salon Acia de la production nationale, qui se tiendra du 19 au 25 mars au Centre des conventions d’Oran sous le thème : “La maison d’Algérie, produire algérien et consommer algérien”. Il y aura aussi la Foire internationale d’Alger “consortiums export”, prévue du 27 mai au 1er juin 2015. Il y aura également le salon Acia de la production nationale de Constantine 2015, le salon Acia de la production nationale de Béchar 2015, le salon Acia de la production nationale d’Ouargla 2015, et le corridor d’Ifriqiya Consortiums export de Tamanrasset 2015. “Tous ensemble pour l’Algérie de demain, made in DZ. Nous prenons part à des manifestations en rangs serrés, nous parlons de nos entreprises et de ce qu’elles produisent. Cela participe de la protection de la production nationale et de la volonté d’exporter vers des marchés qui sont à notre portée”, affirme le P-DG du groupe Ifri. Et de noter : “Notre démarche est collective, chacun de nous apporte sa pierre à l’édifice et, nous en sommes convaincus, nous pouvons réaliser beaucoup de choses dans le cadre de ce consortium.” C’est, estime-t-il, de cette manière que nos entreprises pourront trouver les voies et moyens en vue de se mettre à niveau, de placer leurs produits sur les marchés internationaux. Dans le consortium, les grosses boîtes devront tirer vers le haut des PME en difficulté. Poussant ses ambitions plus loin, l’Acia veut se faire labelliser. Aussi, le consortium a créé et déposé un timbre au niveau de l’Institut national de la propriété intellectuelle (Inapi). “Ce sera une estampille distinctive propre aux entreprises évoluant sous la bannière de l’Acia. Cela n’a rien d’exclusif, tout le monde peut adhérer au groupe et avoir ce timbre”, précise Boudjemâa Ifri. Ce sera, dit-il, l’Acia DZ, cela va permettre une traçabilité. Boudjemâa Ifri voit grand, se voulant fédérateur, rassembleur. Il est viceprésident du groupement interprofessionnel des protéines animales (Gipa). Il s’est mis également au service de ce consortium dont la finalité est également de promouvoir la production nationale. Plus de 80 entreprises ont été sensibilisées à adhérer au programme de consortiums. Les consortiums ont permis, dans les pays qui en ont fait l’expérience, d’enregistrer des résultats remarquables, notamment en matière d’exportation. En Algérie, le secteur de l’agroalimentaire représente 50% du portefeuille de la production industrielle du pays. Il comptait à fin 2012 plus de 20 000 entreprises et plus de 150 000 emplois, soit 40% de la population active industrielle. Liberté 04 Mars 2015 Des filières agricoles identifiées pour d’éventuels partenariats entre l’Algérie et les Etats-Unis Plusieurs filières agricoles pouvant faire l’objet de projets de partenariats entre opérateurs algériens et américains ont été identifiées, mardi à Alger, à l’issue d’une mission commerciale effectuée par une délégation d’hommes d’affaires américains. Il s’agit notamment des filières des semences végétales, de l’élevage bovin, du matériel agricole et de la recherche scientifique, a indiqué Abdelhamid Soukhal, expert à la Fondation Filaha Innove lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de la visite de la délégation américaine . 20 Pour cet expert, ces segments peuvent constituer des domaines de coopération et de partenariat mutuellement bénéfiques notamment pour l’Algérie qui veut aplanir les contraintes auxquelles fait face son secteur agricole. Cette association avait organisé en février dernier, en collaboration avec le Conseil d’affaires algéro-américain, une visite en Californie au profit d’agriculteurs algériens afin de bénéficier de l’expérience de cette région, moteur du secteur agricole américain. Une visite similaire est prévue pour l’année 2016. Ces échanges permettent de multiplier les contacts entre opérateurs algériens et américains qui veulent prospecter le marché algérien jusque-là peu connu pour eux, selon l’intervenant. L’objectif final est de créer des partenariats entre les deux parties et de réaliser des jointventures avec ces leaders américains, selon Filaha Innove. De son côté, le président du Conseil d’affaires algéro-américain Smail Chikhoune, a réaffirmé l’intérêt des opérateurs américains pour le secteur agricole et la volonté de certains opérateurs américains d’investir en Algérie. Il a insisté sur la multiplication des visites en Algérie et aux Etats-Unis pour mieux faire connaitre l’Algérie et son potentiel agricole. APS 04 Mars 2015 Francis Perrin : «L’UE s’inquiète de la capacité d’exportation de l’Algérie» L’Algérie doit veiller à exploiter ses atouts de proximité avec l’Europe et sa positon privilégiée en tant que fournisseur traditionnel de ses voisins du nord de la Méditerranée pour récupérer ses parts de marché. La crise ukrainienne crée des opportunités importantes pour l’Algérie, mais celle-ci doit rapidement juguler la hausse de consommation interne de gaz. «Un fait inquiétant» aux yeux de l’Union européenne, selon Francis Perrin, expert pétrolier, président de Stratégies et politiques énergétiques et directeur de la rédaction de Pétrole et gaz arabes (PGA). L’expert français, qui s’exprimait, hier, lors d’une conférence organisée en marge du Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers et gaziers qui se tient à Alger, rappelle que la Commission européenne a publié, le 25 février 2015, son projet d’«union européenne de l’énergie» visant à réduire la dépendance des 28 pays de l’UE au gaz et au pétrole russes, ce qui suppose une diversification vers de nombreux pays, dont l’Algérie. Bruxelles se demande, selon Francis Perrin, si «l’Algérie aura les capacités d’exportation nécessaires pour honorer les engagements futurs vis-à-vis de l’Europe» au cas où la tendance haussière de consommation interne se poursuivait. Par ailleurs, pour M. Perrin, «l’Algérie doit entamer un dialogue avec l’Europe en vue de négocier ses parts de marché à long terme et rassurer sur sa capacité à accroître son potentiel d’exportation, tout en mettant en place une stratégie de prise en charge de sa consommation interne». Pour l’expert, il est indispensable pour notre pays d’intensifier ses efforts dans l’exploration d’hydrocarbures pour affronter une concurrence qui s’avérera, dans les prochaines années, de plus en plus importante. Pour ce faire, «le recours aux compagnies étrangères est incontournable», estime Francis Perrin, qui souligne que Sonatrach a besoin de «l’apport significatif des étrangers» qui disposent de plus de moyens et de technologies. 21 L’Algérie, qui jouit d’une position stratégique face à l’Europe, a tout de même perdu beaucoup de terrain, ces dernières années, à cause de la diminution de ses exportations. Pour y remédier, elle doit veiller à exploiter ses atouts de proximité avec l’Europe et sa positon privilégiée en tant que fournisseur traditionnel de ses voisins du nord de la Méditerranée, pour récupérer d’abord ses parts de marché et en gagner de nouvelles à la faveur des tensions entre la Russie et l’Europe. El Watan 05 Mars 2015 DU SÉJOUR AUX ETATS-UNIS D'UNE DÉLÉGATION D'OPÉRATEURS AGRICOLES ALGÉRIENS Un programme de partenariat établi Un inventaire des possibilités de partenariats et de joint-ventures dans les filières lait et élevage a été fait. Une délégation d'experts agricoles et d'opérateurs économiques algériens, activant dans le domaine de l'agriculture et le mécanisme agricole, vient d'accomplir récemment une mission de mise en relation d'affaires et d'études dans les Etats de Californie et du Texas aux Etats- Unis. Pour mieux cerner et rendre compte des résultats de ce «Road Show 2015» d'exploration, organisé par la Fondation «Filaha Innove» et appuyé par le très actif Conseil d'affaires algéro-américain ou «US - Algéria Business Council», une conférence de presse a été organisée mardi dernier à Alger par les organisateurs de ce trip. Le travail de cette mission professionnelle de l'agriculture, qui a séjourné aux Etats-Unis du 3 au 14 février 2015, s'est focalisé sur les cultures céréalières et fourragères qui font tellement défaut en Algérie. La filière lait, les secteurs génétique et de la semence, ainsi que les systèmes d'irrigation, du machinisme et de l'équipement agricole sont des paramètres qui n'ont pas été en reste dans les investigations de coopération et de partenariat entre des opérateurs algériens et américains. Les objectifs de cette mission de travail se caractérisent par la possibilité de partenariats entre opérateurs privés algériens et américains qui seraient empreints de la réalisation de joint-ventures entre les protagonistes du domaine. Le bilan de ce riche programme de rencontres et d'échanges a été présenté à la presse nationale lors de cette rencontre qui s'est tenue en présence des opérateurs et des représentants des firmes américaines visitées lors de ce «Road Show». Les communicateurs, dont notamment le Dr Amine Bensemmane, président de la Fondation «Filaha innove» et le Dr Ismaïl Chikhoune président du Conseil d'affaires algéro-américain, ont présenté avec force détails les visites effectuées. Ils ont cité les universités «Kleberg» et «ATM Sciences Center»; dont les étudiants s'impliquent sur le terrain, ou encore les différentes exploitations agricoles dotées de techniques et appareillages modernes d'exploitation. Bien que les présentateurs eurent tendance à «comparer l'incomparable» entre les méthodes et les techniques d'exploitation des deux pays, il n'en demeure pas moins que des progrès dans leur modernisation sont possibles pour autant que les pouvoirs publics tendent une oreille attentive aux préoccupations majeures des potentiels investisseurs tant algériens qu'étrangers. Parmi celles-ci, on citera le problème du foncier qui se pose avec acuité. En effet, force est de constater que des surfaces arables sont orientées vers les loisirs, l'urbanisme et les centres d'activités autres que l'agriculture. 22 Cette occupation des sols, toujours d'actualité, est aussi importante que vorace, malgré la volonté affichée de l'Etat de canaliser, voire freiner, cette tendance qui hypothèque l'avenir de la sécurité alimentaire du pays. Ce voyage d'étude en Californie et au Texas, très «positif et riche d'enseignements» selon l'appréciation de ses organisateurs, confirme, si besoin est, qu'il existe des solutions techniques et économiques pour moderniser le développement de l'agriculture et l'élevage en Algérie, notamment dans les régions où les conditions climatiques sont similaires à celles de la Californie par exemple. Il en est ains des domaines de l'irrigation, des semences végétales sélectionnées (luzerne, trèfle, légumes secs) les graminées (blé, sorgho...), les animaux reproducteurs sélectionnés des espèces bovines essentiellement pour le lait et la chair, mais aussi caprines et ovines. Ce secteur peut se concrétiser à court terme par l'achat d'embryons, de vaches laitières, pour la transplantation embryonnaire destinée à l'insémination artificielle. Les communicateurs ont bien voulu conclure avec optimisme que malgré les différents moyens existants, il est important de rester en contact permanent avec les universités pour s'approprier de nouvelles technologies destinées à asseoir une étroite et directe coopération entre les agriculteurs et les universités. L’Expression 05 Mars 2015 Salon mondial de la téléphonie de Barcelone La démesure Incontestablement, le Salon mondial de la téléphonie de Barcelone est un terrain d’expérimentation et de «communication» pour les firmes qui investissent dans ce domaine, de plus en plus nombreuses. Cet espace est également pour impressionner et faire connaître leur produit. Une panoplie de techniques est exploitée au Mobile World Congress qui fermera aujourd'hui ses portes. Dès que les visiteurs, aux objectifs croisés, mettent les pieds dans les 8 pavillons consacrés à cet effet, ils sont «harcelés» de partout. Impossible de distinguer qui est qui, tellement la confusion est grande. Plusieurs marques spécialisées dans la téléphonie mobile (exploitants, vendeurs, propriétaires de contenu, opérateurs de téléphonie...) installées côte à côte, rivalisent de slogans. Si les unes arrivent à capter l’attention des arrivants, à quelques mètres de là, c'est le délire chez d'autres concurrents. Pour ce faire, les animatrices crient des slogans, qui, telles des flèches, atteignent le public. Dans les différents stands, des grandes affiches publicitaires sont disposées aux quatre coins. Les employés, en chemises frappées du logo de la marque, accueillent les visiteurs avec de larges sourires. Sans oublier les clip vidéo diffusés sur des écrans... Autrement dit, opération séduction réussie. D'ailleurs, devant chaque stand, on trouve des dizaines de personnes regroupées devant les hôtesses expliquant les dernières nouveautés du segment Smartphone. Elles s'extasient comme devant un cirque, devant les prouesses et les dernières applications. Il est utile d'indiquer que la rivalité quotidienne entre certaines compagnies de téléphonie ne faiblit jamais. Les animateurs de l’une ou de l’autre lancent leur musique, leurs slogans. Si le visiteur réussit à fuir les animateurs et leur harcèlement, il sera vite rattrapé par les nombreux publicitaires qui sillonnent les stands. Pratiquement, la plupart des entreprises ont adopté ce système direct. De leur côté, les tentes blanches faisant office de stand de cafétéria et de restaurants grouillent de monde: les hôtesses expliquent, répètent, machinalement, les mêmes propos, avec la même mimique, même gestuelle. Pour le visiteur fatigué, les jeunes de Nescafé ou Nespresso sont là pour lui proposer des cafés. Ouf, une cigarette et un café! Par ailleurs, afin de mieux réussir ce genre d'évènement, les 23 organisateurs n'ont pas lésiné sur les moyens. En effet, les statistiques relatives à l'organisation de ce grand salon mondial du mobile donnent le tournis. Il a été mis en place pas moins de... 14 kilomètres de fibre optique, ou encore 52 kilomètres de câble Ethernet pour la connexion internet. Pour la connexion, il a été mis en place 1 200 hotspots wifi ! Le Soir d’Algérie 05 Mars 2015 24