une solution pour l`arboriculture alsacienne

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une solution pour l`arboriculture alsacienne
L’EST AGRICOLE ET VITICOLE
C H A M B R E
D ’ A G R I C U L T U R E
V1
- N° 51. VENDREDI 23 DÉCEMBRE 2011 . PAGE 7
&
Savoir-faire
Terroirs
Encadrement des maladies et ravageurs
A Noter
Modélisation des risques : une solution
pour l’arboriculture alsacienne
• COMMUNICATION
Les médias sociaux
et Bienvenue
à la ferme
L’année 2012 va marquer une petite révolution pour les arboriculteurs alsaciens. La Chambre d’agriculture d’Alsace
va coordonner un réseau de données météorologiques auprès des arboriculteurs. Ce réseau va permettre de faire
tourner Rimpro, un modèle informatique d’évaluation des risques tavelure, maladie de la suie et un suivi
des populations de carpocapses.
Les données climatiques seront relevées par une quinzaine de stations
disposées du nord au sud de la région
et dans les principales zones de productions (voir la carte ci-contre).
Un dispositif sur la région Alsace
Les stations sont autonomes et interrogées régulièrement par le réseau satellite. Les données climatiques restent la
propriété des producteurs. Elles sont
stockées dans la base de données
PESSL et visualisables à tout moment
par les producteurs grâce à un code
d’interrogation.
Les données climatiques vont permettre de faire tourner le modèle
Rimpro. Le logiciel sera installé sur
un ordinateur à la Chambre d’agriculture. Il intègre et instantanément
les données des 15 stations. Afin de
pouvoir interroger les stations météorologiques, une convention fixant les
conditions d’accès des partenaires
aux données sera rédigée dans les
jours à venir.
Retrouvez le réseau Bienvenue à
la Ferme National sur Facebook,
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d’informations sur Twitter.
Petit nouveau dans la sphère
social de Bienvenue à la ferme
national, la page Scoop It. Elle
permet de vous tenir au courant
des dernières nouveautés dans les
domaines des produits fermiers et
de l’agritourisme.
Aude Forget,
service gestion du territoire
tél. 03 88 19 55 95
Fonctionnement
de Rimpro
L’évaluation des risques de
contamination primaire sera
disponible pour chacune
des stations météos (voir
l’exemple de sortie ci-dessous). Le focus détaillé est
possible sur une période
minimale de 48 h et optimale de sept jours. Le rapport de chaque station est
remis à jour toutes les deux
heures. Un accord passé
avec une firme belge va
permettre d’avoir accès à
un graphique prévisionnel
des risques basé sur des prévisions météorologiques à
quatre jours lui aussi remis à
jour régulièrement.
Un modèle de contrat est en
cours de rédaction. Il liera
pour un an la Chambre
d’agriculture aux adhérents
du réseau. Un code permettra à
• BUREAUX DE LA CHAMBRE
D’AGRICULTURE
Fermeture
exceptionnelle
chaque adhérent d’avoir accès aux
graphiques d’une ou plusieurs stations météorologiques sur le territoire
alsacien. Une formation de la campagne auprès des adhérents réseaux
à l’utilisation du logiciel sera dispensée avant le début. Les données techniques seront mises à disposition des
animateurs du BSV (Bulletin de santé
du végétal).
La gestion du réseau
En parallèle, les animateurs du BSV
“arbo” synthétiseront l’ensemble des
données du réseau. Dans les cas de
contaminations les plus sévères, ils
pourront intercepter les graphiques
entre l’ordinateur et le réseau, afin de
les commenter, si nécessaire individuellement et déposer un bulletin technique spécifique à une ou plusieurs
stations pour proposer les stratégies à
mettre en œuvre.
Ils émettront aussi un avis critique et
une surveillance nécessaire sur les
données climatiques qui proviennent
des stations. Le système d’alerte SMS
actuel se poursuivra pour l’ensemble
des adhérents au réseau.
Un message régulier sera transmis
dans le BSV.
Philippe Jacques,
service filières végétales
tél. 06 07 96 05 53
[email protected]
Nous vous informons que
les bureaux de la Chambre
d’agriculture à Schiltigheim
et que les bureaux des Adar
seront fermés à compter du
vendredi 23 décembre. Nous
aurons à nouveau le plaisir de
vous accueillir à partir du lundi
2 janvier 2012.
Nous vous souhaitons de passer
de bonnes fêtes de fin d’année.
Compétitivité des systèmes d’élevage
Le coût de production, un indicateur de la rentabilité des ateliers
en production de viande bovine
La variabilité des coûts de production au sein des systèmes confirme qu’il existe des marges de progrès liées au niveau des charges
et à la productivité de l’atelier.
Avec une efficacité économique des exploitations en viande bovine qui décroît depuis plus
de cinq ans, les éleveurs s’interrogent sur leur
capacité à conforter leur revenu par un gain
de productivité et sur l’existence de marges
de manœuvre pour être plus compétitifs. A ce
titre, l’analyse des coûts de production prend
tout son sens, comme un outil de diagnostic
de la compétitivité et de la rentabilité des systèmes.
Enquête et analyse en élevage
Plusieurs travaux réalisés sur 570 exploitations
avec un atelier bovins viande suivies en 2009
dans les réseaux d’élevage ont été utilisés
pour extraire les coûts de production par système. Complétés par une enquête en élevage,
ces travaux ont permis d’évaluer la perception
des éleveurs face à leurs résultats de coûts de
production et de faire ressortir les principales
voies d’adaptation envisageables dans le cadre
d’une recherche d’amélioration de leurs résultats
technico-économiques.
Variabilité des coûts de production
Les moyennes par type d’atelier varient du
simple au triple : entre 208 €/100 kg vifs pour
les ateliers engraisseurs à 701 €/100 kg vifs en
moyenne pour les ateliers de veaux sous la mère
(305 € pour les ateliers naisseurs engraisseurs
de jeunes bovins). Parmi les différentes composantes de la productivité de l’atelier, le travail
et la productivité animale sont les deux grandes
variables des coûts. La technique garde toute sa
place dans une optique de rentabilité de la production de bovins viande au même titre que la
bonne valorisation des produits.
Stratégies envisagées par les éleveurs
L’amélioration de la productivité du troupeau
et des moyens de production sont les plus fréquemment cités. L’agrandissement des troupeaux
et l’engraissement sont des solutions soulevées,
mais qui seront à réfléchir en fonction de la nouvelle Pac et des engagements agro-environnementaux en cours.
Après la période de forte variation
du prix des denrées alimentaires, la
recherche de l’autonomie alimentaire
est souvent envisagée pour atteindre
une certaine stabilité économique à
long terme. Les voies d’amélioration
seraient la fabrication de concentrés fermiers, une revalorisation de la place de
l’herbe, le développement d’échange
paille/fumier…
La stratégie “améliorer la valorisation
des produits” est évoquée par tous. Ils
attendent un retour par le marché avec
le développement de débouchés plus
rémunérateurs (circuits courts ou filières
contractualisées). Certains envisagent
de modifier à la marge leurs conduites
afin d’être encore plus en phase avec
la demande du marché (meilleure finition des animaux pour une meilleure
conformation, adaptation des périodes
de vente sur les périodes de cours hauts).
Source : 3R 2011.
Une voie d’amélioration : la revalorisation
des prairies permanentes.
Aude Auriou, service productions animales
tél. 03 89 20 97 17
[email protected]

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