N°7 - Chambre Régionale d`Agriculture d`Aquitaine

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N°7 – 3 juillet 2012
Les structures partenaires dans la réalisation des observations nécessaires
à l'élaboration du Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture - Pépinières
sont des conseillers itinérants du GIE FPSO des entreprises CIC et Médan visitant des
entreprises d’horticulture, et de pépinière ornementale, des horticulteurs et pépiniéristes ».
SOMMAIRE
Vigilance et rappel
réglementaire
Le rédacteur du BSV Horticulture - Pépinières est le GIE Fleurs et Plantes du Sud-Ouest.
.
Ravageurs p. 2
.
. Pucerons
. Thrips
. Aleurodes
. Acariens (tétranyques)
. Cochenilles
. Mineuses (diptères)
. Chenilles (lépidoptères)
. Acariens (tarsonèmes)
. Coléoptères (altises)
. Cicadelles
. Coléoptères (cétoines)
. Coléoptères (chrysomèles)
. Coléoptères (doryphores)
Vigilance et rappel réglementaire
Les organismes nuisibles réglementés sont définis dans l’arrêté national de lutte du 31 juillet 2000
et dans l’arrêté du 24 mai 2006 qui traduit en droit français la directive 2000/29/CE concernant les
mesures de protection contre l’introduction dans la communauté d’organismes nuisibles aux
végétaux et aux produits végétaux et contre leur propagation à l’intérieur de la communauté. .La
notion d’organisme nuisible réglementé englobe la notion d’organismes de quarantaine. Un
organisme de quarantaine est défini par la Convention Internationale pour la Protection des
Végétaux comme suit : « organisme nuisible qui a une importance potentielle pour l’économie de la
zone menacée et qui n’est pas encore présent dans cette zone ou bien qui y est présent mais n’y
est pas largement disséminé et fait l’objet d’une lutte officielle.. »
Toute personne qui constate sur un végétal la présence d’un organisme nuisible réglementé a
l’obligation d’en faire déclaration auprès de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture
et de la Forêt (DRAAF) (Service Régional de l’alimentation- SRAL).
Maladies p. 11
. Botrytis
. Mildiou
. Oïdium
. Taches foliaires
. Rouille
. Champignons racinaires
. Bactérioses
. Viroses
Méthode de recueil des données dans le réseau :
Directeur de publication :
Dominique Graciet,
Président de la Chambre
régionale d'agriculture
d'Aquitaine
Cité mondiale
6, Parvis des Chartrons
33075 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 01 33 33
Fax 05 57 85 40 40
http://www.aquitainagri.org/
Supervision :
DRAAF / Service Régional de
l'Alimentation Aquitaine
51, rue Kièser
33077 Bordeaux cedex
Tél. 05 56 00 42 03
http://draaf.aquitaine.agricultur
e.gouv.fr/
Nous vous proposons dans ce numéro, un bilan de la saison printanière basé sur les observations relevées de
la semaine 6 à 24.
Ces observations se sont traduites par des diagnostics d’attaque de bio-agresseurs dont nous vous avons
précisément rendu-compte dans les numéros précédents sur trois périodes : BSV N° 2 de la semaine 6 à 9, BSV
N° 3 de la semaine 10 à 13, BSV N° 4 de la semaine 14 à 18. Pour la période de la semaine 19 à 24, nous nous
contenterons de développer quelques points seulement, les problèmes ayant été précisément décrits auparavant.
•
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture N°7 – 3 juillet 2012
1
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Graphe 1
Répartition des observations sur la période semaine 6 à 24
Ravageurs
Nous avons donc relevé 529 observations sur
la période couvrant les semaines 6 à 24.
73% des observations ont concerné des
diagnostics d’attaques de ravageurs (386
observations) et 27% ont concerné des
attaques de maladies (143 observations)
Maladies
27%
73%
Ravageurs
152 observations ont été réalisées sur des cultures touchées par des ravageurs.
Le mois d’avril est une période très favorable aux ravageurs (pression et diversité), les densités de culture sont
fortes, les productions sont diverses, fleurissent et sont donc très appétentes. Les visites d’appui technique par
les conseillers sont nombreuses. L’actualité sanitaire est donc très riche pour ce numéro.
Près de 90% des observations ont porté sur des diagnostics de ravageurs majeurs attaquant un grand nombre
de cultures. Par ordre décroissant du nombre d’observations : pucerons, thrips, aleurodes, tétranyques
tisserands, cochenilles.
10% des observations ont porté sur des diagnostics de ravageurs particuliers divers, avec des attaques plus
ponctuelles sur certaines cultures. La diversité des cultures pour le fleurissement extérieur s’accompagne d’une
diversité de bio-agresseurs (genres, espèces) qui ne facilite pas leur diagnostic et donc leur contrôle.
(*)
Le graphe 2 illustre la répartition des observations par ravageur ainsi que le niveau pondéré moyen d’attaque
100
3,0
2,5
80
2,0
60
1,5
40
1,0
20
0,5
de
s
an
yq
ue
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Co
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M
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Ac
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Th
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-
on
s
0
niveau moyen pondéré
3,5
Pu
ce
r
nombre observations
Graphe 2 Nombre d'observation et niveau pondéré moyen d'attaque par ravageur de semaine 6 à 24
120
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture N°7 – 3 juillet 2012
nbr observations
moy pond./obs.
2
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Les attaques les plus fortes de ravageurs majeurs sur un grand nombre de cultures ont concerné dans l’ordre
croissant : Acariens (tétranyques), Cochenilles, Thrips, Aleurodes, Pucerons.
Le graphe 3 suivant illustre la répartition des trois classes d’effectifs :
- nombre d’observations avec un niveau faible d’attaque,
- nombre d’observations avec un niveau moyen d’attaque,
- nombre d’observations avec un niveau fort d’attaque et une moyenne pondérée du niveau d’attaque (*)
par ravageur.
Graphe 3 Nombre d'observations par niveau de pression et par ravageur de semaine 6 à 24
100%
80%
60%
40%
20%
)
Ci
ca
le
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Co
Niveau 2, attaque moyenne
Niveau 3, attaque forte
Co
Niveau 1, attaque faible
M
Ac
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é
tr
an
yq
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de
s
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s
Al
eu
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Th
r
Pu
ce
r
on
s
0%
(*) Rappelons que la moyenne pondérée pour chaque bio agresseur est calculée en attribuant un coefficient de
1 (2 ou 3) pour le nombre d’observations relevées avec un niveau faible d’attaque (moyen ou fort).
Le tableau 1 suivant récapitule les observations réalisées et le niveau moyen pondéré des attaques suivant les
4 périodes.
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture N°7 – 3 juillet 2012
3
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Tableau 1
période 1
sem 6-9
11
1,6
14
2,2
11
1,6
14
1,9
4
1,8
1
1,0
3
1,0
6
1,0
Pucerons
Thrips
Aleurodes
Acariens (tétranyques)
Cochenilles
Mineuses (diptères)
Chenilles
Acariens (tarsonèmes)
Coleoptères (altises)
Cicadelles
Coleoptères (cétoines)
Coleoptères (chrysomèles)
Coleoptères (doryphores)
64
période 2
période 3
période 4
sem 10-13
sem 14-18
19-24
25
1,2
41
1,5
25
1,7
18
1,7
31
1,6
28
1,5
4
1,5
23
1,6
17
1,7
13
1,5
26
1,5
6
2,4
5
1,8
7
1,7
5
2,0
5
1,4
8
1,4
5
2,2
2
1,0
7
1,1
3
1,3
5
1,2
3
2,3
5
2,2
2
1,0
1
3,0
1
1,0
1
3,0
70
152
100
total
observations
102
91
55
59
21
19
12
9
8
7
1
1
1
386
1,5
1,7
1,6
1,8
1,8
1,6
1,1
1,1
1,6
1,9
3,0
1,0
3,0
1 < niveau d'attaque < 1,5
1,5 <niveau d'attaque < 2
2 <niveau d'attaque < 2,5
niveau d'attaque > 2,5
Nous vous proposons une synthèse par ravageur :
- au niveau des périodes d’observations (nombre d’observations et niveau moyen pondéré des attaques)
- au niveau des cultures touchées (nombre d’observations sur la saison).
Les ravageurs sont classés par ordre de nombre d’observations décroissant et seules les précisions
complémentaires aux BSV 2012 sont indiquées.
•
Pucerons
Pucerons : évolution par période du nombre d'observations (courbe) et
du niveau moyen pondéré d'attaque ( histogramme)
3,0
45
niveau moyen pondré
d'attaque
35
2,0
30
25
1,5
20
1,0
15
nombre d'observations
40
2,5
10
0,5
5
0,0
0
6-9
10-13
semaines
14-18
19-24
102 observations ont été réalisées sur 32 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de pucerons ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité.
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(18) Géranium Lierre
(7) Piment, Sundaville, (6) Fuchsia
(5) Callibrachoa, Verveine (4) Hibiscus, Œillet, Rosier,
(3) Cléome, Dalhia, Fraisier, Pensée, Pétunia retombant, Tomate,
(2) Agrumes, Altromère, Begonia, Divers, Gazania, Impatiens NG, Ipomée,
(1) Artichaut, Aubergine, Capucine, Chrysanthème, Cinéraire, Gerbera, Œillet d'inde, Pervenche,
Pourpier, Rose
•
Thrips
3,0
45
35
25
15
5
-5
2,0
1,0
0,0
6-9
10-13
14-18
semaines
nombre
d'observations
niveau moyen
pondré
d'attaque
Thrips : évolution par période du nombre
d'observations (courbe) et du niveau moyen pondéré
d'attaque ( histogramme)
19-24
91 observations ont été réalisées sur 23 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de thrips ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observation, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(41) Géranium Lierre
(8) Verveine, Impatiens NG, (6) Pétunia retombant
(3) Piment, Hibiscus, Fraisier, (2) Rose, Cyclamen, Aubergine
(1) Thumbergia, Sundaville, Rosier, Renoncule, Œillet d'inde, Lantana, Gerbera, Fuchsia, Cléome,
Cinéraire, Chrysanthème, Begonia, divers
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•
Aleurodes
Aleurodes : évolution par période du nombre d'observations (courbe) et
du niveau moyen pondéré d'attaque ( histogramme)
45
3,0
40
2,5
30
25
1,5
20
15
1,0
nombre d'observations
niveau moyen pondré
d'attaque
35
2,0
10
0,5
5
0,0
6-9
10-13
semaines
0
14-18
19-24
65 observations ont été réalisées sur 11 cultures différentes
Les cultures touchées par des attaques d’aleurodes ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observation, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(16) Pelargonium des fleuristes, (11) Lantana
(9) Fuchsia, (8) Ipomée, Sundaville, (6) Hibiscus
(3) Verveine, (1) Aubergine, Gerbera, Penstemon, Primula
Acariens tétranyques
3,0
Tétranyques : évolution par période du nombre d'observations (courbe)
et du niveau moyen pondéré d'attaque ( histogramme)
45
40
2,5
niveau moyen pondré
d'attaque
35
30
2,0
25
1,5
20
15
1,0
nombre d'observations
•
10
0,5
5
0,0
6-9
10-13
semaines
0
14-18
19-24
63 observations ont été réalisées sur 15 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de tétranyques ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observation, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
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(13) Ipomée
(4) Agrumes, (3) Dipladénia, Hibiscus, Rose
(2) Dalhia, Fraisier, Gaura, Hortensia, Lantana, Sundaville, Verveine
(1) Abutilon, Adénium , Agastache, Ageratum, Artichaut, Aubergine, Chrysanthème, Croton,
Datura, Ficus, Fuchsia, Géranium, Gerbera, Glechoma, Impatiens NG, Mandevilla, Pervenche,
Rosier, Sauge, Scaevola, Thumbergia, Tomate, Volubilis
•
Cochenilles
Cochenilles : évolution par période du nombre d'observations (courbe)
et du niveau moyen pondéré d'attaque ( histogramme)
45
3,0
niveau moyen pondré
d'attaque
35
2,0
30
25
1,5
20
15
1,0
nombre d'observations
40
2,5
10
0,5
5
0,0
6-9
10-13
semaines
0
14-18
19-24
23 observations ont été réalisées sur 5 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de cochenilles ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observation, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(8) Dipladénia, (7) Géranium Lierre
(5) Plantes vertes, (2) Orchidées, (1) Pétunia
•
Mineuses (diptères)
18 observations ont été réalisées sur 9 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de mineuses ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observation, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(4) Dalhia, (3) Chou, Cléome,
(2) Renoncule, Zinnia, (1) Bette, Celeri, Estragon, Verveine
•
Chenilles (lépidoptères)
12 observations ont été réalisées sur 10 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de chenilles ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(2) Géranium Zonale, Rosier
(1) Begonia, Chou, Cyclamen, Dalhia, Delphinium, Sundaville, Tomate, Zinnia
Réseau de piégeage Duponchelia fovealis : mis en place sur 9 sites d’Aquitaine et Midi-Pyrénées. Pièges
installés sous abris et mesurant un niveau de population de papillons mâles par hypothèse nés sous abris. Plus
tard sera évalué le potentiel « environnemental » par des pièges disposés à l’extérieur. Sur le graphique cidessous n’apparaissent que les sites ayant des comptages positifs.
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Sur les 9 sites, 4 observaient de gros dégâts l’été dernier sur cyclamen. En 2012 un site a des effectifs
importants mais n’avait pas relevé de dégâts auparavant, ni détecté le ravageur. Rappelons que le ravageur est
sournois, qu’il apprécie l’humidité pour se développer au cœur des plantes et que son comportement peut-être
comparé à celui des pyrales plutôt sur plantes herbacées. La notion de seuil pour intervenir dépendra des
effectifs relevés mais aussi des observations à réaliser sur les plantes.
Données de piégeage sous abris (9 sites) - Duponchelia fovealis
36,0
81
81
31
33
40
nombre moyen de papillons mâles
piégés par semaine
33,0
30,0
27,0
81
82
33
24
moy tous sites
24,0
21,0
18,0
15,0
12,0
9,0
6,0
3,0
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
N° sem aine
•
Acariens (tarsonèmes)
9 observations ont été réalisées sur 3 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de tarsonèmes ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(7) Bégonia (Gustave, xelatior)
(1) Impatiens Nouvelle Guinée, Dipladénia
•
Coléoptères (altises)
8 observations ont été réalisées sur 3 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques d’altises ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(6) Chou
(1) Cléome, Aubriette
•
Cicadelles
7 observations ont été réalisées sur 7 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de tarsonèmes ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(1) Aubergine, Cyclamen, Menthe, Romarin, Rosier , Sauge, Verveine
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture N°7 – 3 juillet 2012
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•
Coléoptères (cétoines)
Une forte attaque de Cétoine funeste (Oxythyrea funesta) a été observée semaine 20-21 sur des fleurs de
pivoine sur une entreprise de fleurs coupées, autour de la même période une observation sur rosiers de jardins
a été faite aussi chez un particulier. Ce coléoptère (1-1,5 cm) est fréquemment rencontré dans les fleurs de
rosiers dans nos jardins et dévorent aussi les iris. On l'appelle aussi "drap mortuaire ", "cétoine grise" ou
"cétoine hirsute ».
Oxythyrea funesta Source : GIE FPSO
•
Oxythyrea funesta Source : GIE FPSO
Coléoptères (chrysomèles)
1 observation a été réalisée sur romarin.
•
Coléoptères (doryphores)
1 observation a été réalisée sur plants d’aubergine.
Maladies
Nous vous proposons une analyse des données d’observations en suivant la méthode adoptée pour les
ravageurs.
Près de 90% des observations ont porté sur des diagnostics de maladies majeures attaquant un grand nombre
de cultures. Par ordre décroissant du nombre d’observations : Botrytis, Mildiou, Oïdium, Taches foliaires
diverses.
(*).
Le graphe 4 illustre la répartition des observations par ravageur ainsi que le niveau pondéré moyen d’attaque
Bulletin de santé du végétal Sud-Ouest Horticulture N°7 – 3 juillet 2012
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Graphe 4 Nombre d'observation et niveau pondéré moyen d'attaque par maladies de semaine 6 à 24
45
2,5
2,0
35
30
1,5
25
20
1,0
15
10
0,5
niveau moyen pondéré
nombre observations
40
5
0
Botrytis
Mildiou
Oïdium
Taches
foliaires
Autre(s)
racinaire(s)
Rouille
bactériose (s)
Virose (s)
nbr observations
moy pond./obs.
Le graphe 5 suivant illustre la répartition des trois classes d’effectifs : nombre d’observations avec un niveau
faible d’attaque, nombre d’observations avec niveau moyen d’attaque, nombre d’observations avec niveau fort
d’attaque et la moyenne pondérée du niveau d’attaque (*) par maladie.
graphe 5 Nombre d'observations par niveau de pression et par maladies
100%
80%
60%
40%
20%
0%
Botrytis
Mildiou
Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Oïdium
Taches
foliaires
Rouille
Autre(s)
racinaire(s)
bactériose (s)
Virose (s)
(*) Rappelons que la moyenne pondérée pour chaque bio agresseur est calculée en attribuant un coefficient de
1 (2 ou 3) pour le nombre d’observations relevées avec un niveau faible d’attaque (moyen ou fort).
Le tableau 2 suivant récapitule les observations réalisées et le niveau moyen pondéré des attaques suivant les
4 périodes.
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Tableau 2
période 1
sem 6-9
22
1,7
1,5
2
7
2,1
Botrytis
Mildiou
Oïdium
Rouille
Taches foliaires
Autre(s) racinaire(s)
bactériose (s)
Virose (s)
10
4
45
109
Total observations
2,2
2,0
période 2
période 3
période 4
19-24
sem 10-13 sem 14-18
1
1,0 15
1,6
1
1,0
3
1,3 14
2,5
11
2,5
3
1,7 13
1,7
1
3,0
3
1,7
3
2,0
1
1,0
5
2,8
2
1,5
1
2,0
2
1,5
2
1,5
2
2,0
1
1,0
2
2,5
1
1,0 10
1,8
1
1,0
18
60
20
88
212
120
total
observations
39
30
24
7
18
10
3
12
143
529
1,6
2,3
1,9
2,3
1,7
1,8
2,0
1,7
1 < niveau d'attaque < 1,5
1,5 <niveau d'attaque < 2
2 <niveau d'attaque < 2,5
niveau d'attaque > 2,5
• Botrytis
Seules les attaques remarquables ont été relevées, car le Botrytis attaque tous les organes sénescents dès lors
que les conditions sont favorables.
Botrytis : évolution par période du nombre d'observations (courbe) et du
niveau moyen pondéré d'attaque ( histogramme)
3,0
45
niveau moyen pondré
d'attaque
35
2,0
30
25
1,5
20
1,0
15
10
0,5
nombre d'observations
40
2,5
5
0,0
6-9
10-13
semaines
0
14-18
19-24
40 observations ont été réalisées sur 12 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de botrytis ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(12) Divers
(8) Primevère, (6) Cyclamen, (4) Géranium
(2) Begonia massif, Impatiens NG
(1) Anémone, Begonia tubéreux, Dipladénia, Gazania, Renoncule, Romarin
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•
Mildiou
Mildfou : évolution par période du nombre d'observations (courbe) et du
niveau moyen pondéré d'attaque ( histogramme)
3,0
45
40
35
nombre d'observations
niveau moyen pondré
d'attaque
2,5
2,0
30
25
1,5
20
1,0
15
10
0,5
5
0,0
6-9
10-13
semaines
0
14-18
19-24
30 observations ont été réalisées sur 7 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques de mildiou ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(15) Impatiens massif
(6) Rosier
(3) Pensée, Salade
(1) Alysse, Coleus, Sauge
•
Oïdium
Oïdium : évolution par période du nombre d'observations (courbe) et du
niveau moyen pondéré d'attaque ( histogramme)
3,0
45
40
35
nombre d'observations
niveau moyen pondré
d'attaque
2,5
2,0
30
25
1,5
20
1,0
15
10
0,5
5
0,0
6-9
10-13
semaines
0
14-18
19-24
24 observations ont été réalisées sur 12 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques d’oïdium ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(6) Rosier
(3) Pensée, Verveine, (2) Primula, Romarin, Sauge
(1) Begonia massif, Courgette, Euryops, Menthe, Pétunia, Scoparia
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Taches foliaires
18 observations ont été réalisées sur 8 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques d’oïdium ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(8) Pensée
(3) Géranium, (2) Verveine
(1) Fraisier, Hibiscus, Œillet, Rosier, Tomate
•
Rouille
7 observations ont été réalisées sur 5 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques d’oïdium ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(3) Géranium Zonale
(1) Chrysanthème, Estragon, Rosier, Rose trémière
•
Champignons racinaires
10 observations ont été réalisées sur 6 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques d’oïdium ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(3) Géranium Zonale
(2) Impatiens NG, Renoncule
(1) Alternanthera, Mandevilla, Sundaville
•
Bactérioses
3 observations ont été réalisées sur 3 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques d’oïdium ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations, ce qui donne une indication d’ordre de sensibilité :
(1) Bégonia x elatior, Calla, Géranium Zonale
Autour de la semaine 20 a été observée une forte attaque de bactériose sur une culture de fleurs coupées
d’arum (Calla) : Erwinia carotovora sub spp carotovora, la maladie la plus sérieuse infectant les Callas –
Arums de couleurs.
Symptômes : on observe une fonte totale du tissu de la plante et du tubercule, la pourriture dégage une odeur
fétide et peut également affecter des tiges après la récolte des fleurs.
Prophylaxie : il faut partir de plants sains et forts, avoir une bonne hygiène de récolte. Des températures de sol
élevées (> 23°C), dans la zone des racines et des tubercules sont favorables à la maladie et sont des facteurs
de stress pour les plantes. Il est conseillé de maintenir une température de sol autour de 18-20 ºC et d’aérer au
dessus de 25°C.
Quelques conseils :
1. Plantation profonde en conditions chaudes. Mesurer T° sol au niveau de la surface et à 10 cm pour vérifier le
différentiel de T° < 5ºC. Couvrir le dessus du tubercule par au moins 10cm de support de culture et/ou de
mulch.
2. Sol ou terreaux drainants. Utiliser un mulch pour réduire la T° et maintenir l'humidité du sol.
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3. Ombrer dans des conditions de luminosité élevée : toile à ombrer (jusqu'à 50%) ou blanchiment des serres.
4. Maintenir la ventilation et la circulation d'air horizontale à tout moment. Ouvrer la serre chaque matin pour
introduire de l'air frais.
5. Les arrosages doivent être réguliers pendant tout le cycle de culture, surtout par temps ensoleillé et chaud. Il
faut observer régulièrement l'humidité du sol au niveau des racines et réduire l'arrosage par temps nuageux et
frais.
6. Il faut adopter des mesures strictes d’hygiène pendant les récoltes : désinfection des seaux de lavage et des
matériels et équipements de l’atelier de conditionnement. Lavage régulier des mains ou ports de gants et
désinfection
Erwinia carotovora sub spp carotovora sur Arum Source : http://www.bloomz.co.nz
Autour de la semaine 23 a été observée une attaque de Xanthomonas campestris begoniae diagnostiquée sur
une culture de Bégonia X elatior du groupe Ilona collection Carnaval.
Symptômes : il s’agit d’une maladie vasculaire qui se manifeste d'abord au niveau des feuilles : taches en coin,
en bord des feuilles, jaunâtres, la face inférieure est « huileuse » et ponctuée de point noirs d'aspect
« goudronneux ». Les bactéries se multiplient dans le végétal et finissent par gagner les vaisseaux
conducteurs: on peut alors observer des « cordons graisseux » au niveau des tiges. Au final les plantes
s’effondrent et finissent par dépérir.
Xanthomonas campestris Begoniae Source : GIE FPSO
•
Viroses
12 observations ont été réalisées sur 7 cultures différentes.
Les cultures touchées par des attaques d’oïdium ont été classées par ordre décroissant de nombre
d’observations :
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(3) Géranium Zonale
(2) Cléome, Impatiens Nouvelle Guinée, Stevia
(1) Begonia, Coleus, Verveine
Pour aborder la saison estivale et limiter les problèmes sur les
cultures rappelons la nécessité de :
• nettoyer, trier, jeter, désinfecter : les désinfectants ne sont efficaces que sur les microorganismes et souvent neutralisés par la présence de matières organiques ; il faut donc
retirer les résidus végétaux (balayer aspirer sol, tablettes, toile hors-sol)
• démarrer les cultures estivales loin des fins de cultures de printemps dans des
compartiments séparés ou bien procéder à un cloisonnement (par exemple avec des bandes
chromatiques engluées)
• faire du piégeage de masse sur les fins de culture de printemps (pièges chromatiques
englués, jaunes et bleus)
 Il s’agit de limiter ou d’éviter les transferts des ravageurs tels que les pucerons, les thrips
(cyclamen mis en cultures depuis semaine 16-20, chrysanthèmes mis en culture avec une
phase sous abris depuis la semaine 24), les aleurodes (poinsettia mis en culture à partir de la
semaine 28-31).
Remarques générales
- sur les organismes nuisibles réglementés voir notamment le guide des organismes nuisibles édité
par l’astredhor : http:// www.astredhor , cliquer sur documentation puis sur contribution du réseau et
entrer en recherche le titre guide des organismes nuisibles
" Action pilote par le ministère chargé de l'agriculture, avec l’appui financier de l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques, par les
crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au financement du plan Ecophyto 2018 ".
Ce bulletin est produit à partir d'observations ponctuelles. S'il donne une tendance de la situation sanitaire régionale, celle-ci ne peut-être
transposée telle quelle à la parcelle. La Chambre régionale d'agriculture d'Aquitaine dégage donc toute responsabilité quant aux décisions prises
par les agriculteurs pour la protection de leurs cultures et les invite à prendre ces décisions sur la base des observations qu'ils auront réalisées sur
leurs parcelles et/ou en s'appuyant sur les préconisations issues de bulletins techniques (la traçabilité des observations est nécessaire).
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