metiers communication visuelle 01

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METIERS COMMUNICATION VISUELLE
LES MÉTIERS DE LA COMMUNICATION
VISUELLE - QUESTIONS
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Fiche métiers
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A l'issue de cette activité, tu devras être capable de :
Décrire les métiers de la communication visuelle.
Lis attentivement le document ressource mis à ta disposition et recopie les questions posées sur une
feuille de cours (réponds au crayon).
1. Pourquoi est-il souvent conseillé de poursuivre ses études après un CAP ou un BEP ?
2. Pourquoi, avant d’entrer dans la filière du CAP ou du BEP, demande t-on un certificat médical
attestant que le candidat ne souffre pas de daltonisme ?
3. Quelles sont les qualités requises pour entrer dans la section du BEP métiers de la
communication et des industries graphiques ?
4. Quel est, lors de l’examen final, le coefficient de l’épreuve pratique "mise en oeuvre et
réalisation d'une production imprimée" (BEP) ?
5. Pourquoi peut-on dire que les bacs professionnels offrent une insertion rapide dans la vie
active ?
6. A quoi peuvent prétendre les meilleurs élèves du Bac pro production imprimée ?
7. Quels sont les atouts des études supérieures courtes ?
8. Comment est composé le contenu de l’enseignement du BTS expression visuelle ?
10. En 1999, l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle
(ENSCI) a réalisée une étude. Que sont devenus ses élèves de
cette école après leur sortie ?
Ressources de Technologie © http://ressources.techno.free.fr/
9. Quels sont les débouchés (secteurs d’activités) proposés après
l’obtention du BTS design d’espace ?
VISUELLE - CORRECTION 1/1
Fiche métiers
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1. Pourquoi est-il souvent conseillé de poursuivre ses études après un CAP ou un BEP ?
Le niveau demandé s’élevant, il est souvent conseillé de poursuivre ses études après un CAP ou un BEP.
2. Pourquoi, avant d’entrer dans la filière du CAP ou du BEP, demande t-on un certificat
médical attestant que le candidat ne souffre pas de daltonisme ?
Un certificat médical attestant que vous ne souffrez pas de daltonisme est souvent demandé à l’inscription
parce que une bonne appréciation des couleurs est indispensable à la pratique de la sérigraphie.
3. Quelles sont les qualités requises pour entrer dans la section du BEP métiers de la
communication et des industries graphiques ?
Un goût de l’informatique, des dispositions pour le travail en équipe et des qualités de précision sont
souhaités chez les jeunes entrant dans cette formation.
4. Quel est, lors de l’examen final, le coefficient de l’épreuve pratique "mise en oeuvre et
réalisation d'une production imprimée" (BEP) ?
Lors de l’examen final, l’épreuve pratique "mise en oeuvre et réalisation d'une production imprimée" est
noté coefficient 11.
5. Pourquoi peut-on dire que les bacs professionnels offrent une insertion rapide dans la
vie active ?
Faisant une large place aux matières professionnelles et technologiques, les bacs professionnels offrent
une insertion rapide dans la vie active.
Les très bons élèves pourront poursuivre par un BTS communication et industries graphiques.
7. Quels sont les atouts des études supérieures courtes ?
Ils permettent de se lancer rapidement dans la vie active ou de poursuivre encore ses études.
8. Comment est composé le contenu de l’enseignement du BTS expression visuelle ?
L’enseignement sera aussi bien général (français, maths, sciences physiques, etc.), artistique (dessin, arts,
techniques et civilisation, etc.) que professionnel (recherche et création graphique, technologies de
réalisation).
A la sortie du BTS, les secteurs d’activités sont multiples : bureau d’études, collectivité locale, agence de
création, entreprise privée.
10. En 1999, l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI) a réalisée une
étude. Que sont devenus ses élèves de cette école après leur sortie ?
A la sortie de la formation, 41 % des diplômés ont été recrutés par des agences de designers, 25 % par
l’industrie et la distribution, 14 % par des sociétés de communication et d’architecture. Un tiers se lance
dans la vie active en temps que designers indépendants (étude par l’ENSCI en 1999).
9. Quels sont les débouchés (secteurs d’activités) proposés après l’obtention du BTS
design d’espace ?
VISUELLE - DOCUMENT RESSOURCE (1/12)
Fiche métiers
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Publicités, logos, signalétiques, néons lumineux, ergonomie des produits, illustrations… La communication visuelle
façonne notre quotidien. Donner un sens à une image, renforcer l’identité d’une marque, faciliter la visite d’une
exposition par des affichages, telles sont les missions multiples des créatifs. Leur travail s’appuie sur celui des
professionnels des industries graphiques, qui donnent vie à ces réalisations dans les imprimeries.
Chaque secteur d'activité regroupe de nombreux métiers, accessibles à des niveaux divers de formation. Découvrez
les débouchés possibles et les parcours à suivre pour y parvenir.
Avec un CAP, un BEP
La communication visuelle ne se limite pas au champ des créatifs. Pour que l’image prenne forme (affiches,
autocollants, publicités, etc.), le secteur recherche des exécutants maîtrisant parfaitement leur domaine (conducteur
de machines à impression, peintre en lettres, etc.). Mais le niveau demandé s’élevant, il est souvent conseillé de
poursuivre ses études après un CAP ou un BEP.
CAP sérigraphie industrielle :
Ouvert aux élèves sortant de troisième ou de seconde, le CAP sérigraphie permet d’acquérir les compétences
nécessaires à la production d’imprimés aussi bien sur des presses manuelles qu’automatiques. Il se prépare en 2
ans en lycée professionnel ou dans un CFA par la voie de l’apprentissage.
Une bonne appréciation des couleurs est indispensable à la pratique de la sérigraphie. C’est pourquoi un certificat
médical attestant que vous ne souffrez pas de daltonisme est souvent demandé à l’inscription. Des élèves ayant des
notions de mécanique, d’électricité ou de chimie sont appréciés.
Vous suivrez aussi bien des enseignements généraux (maths, éléments d’optique et de mécanique, DAO, anglais,
etc.) que des cours techniques (réglage des machines, recherche de teintes, maintenance des équipements, tirage
sur différents supports, choix des encres, etc.).
L’examen final est constitué d’épreuves écrites portant sur le domaine professionnel (analyse d’un dossier
technique) et sur des matières générales (expression française, maths, etc.). Une épreuve pratique de 8 h consiste à
mettre en oeuvre une fabrication. C’est elle qui a le coefficient le plus élevé : 10 !
A l’issue de la formation, vous pourrez alors devenir conducteur de machines à impression (appelé aussi sérigraphe)
dans des secteurs aussi différents que le textile, l’industrie automobile ou la publicité. Vous préparez et réglez les
machines. Vous contrôlez la qualité de la production et êtes capable de repérer les dysfonctionnements mécaniques.
CAP dessinateur d'exécution en communication graphique :
Source : lesmetiers.net
Après une classe de troisième, vous pouvez vous diriger vers ce CAP qui vous permettra à terme de finaliser une
maquette avant impression. Vous ferez ainsi le relais entre les créatifs et les professionnels de l’impression. Vous
travaillerez pour les agences de publicité, de communication ou les studios de création.
Outre une bonne vue et de la précision, ce sont des élèves curieux avec un certain sens artistique qui sont retenus.
Vous y apprendrez notamment à analyser la demande d’un client puis à exécuter des plans et esquisses
nécessaires à la réalisation des supports publicitaires (dépliants, etc.). Vient ensuite le travail sur informatique : mise
en page, traitement et retouche d’images numériques, etc.
Il est également possible de poursuivre vos études en préparant un bac professionnel production imprimée ou
production graphique.
Fiche métiers
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A côté des épreuves portant sur les matières générales, les 2 épreuves du domaine professionnel sont
déterminantes dans l’obtention du diplôme :
- les épreuves de préparation et de réalisation (16 à 24 h) vérifieront vos aptitudes à collecter, à analyser et à
organiser une documentation relative à un dossier. Vous devez être capable d'argumenter la solution retenue ainsi
que sa réalisation.
- En arts appliqués, technologie et histoire de l'art (8 h), les épreuves visent à vérifier votre capacité à analyser et à
décoder graphiquement des documents. Vos connaissances des oeuvres graphiques seront aussi évaluées.
Pour une meilleure insertion professionnelle et si vous avez un bon dossier scolaire, il est recommandé de
poursuivre vos études par un bac pro artisanat et métiers d’art, option communication graphique ou un BT
dessinateur maquettiste, option arts graphiques.
CAP agent d'exécution graphiste décorateur (dernière session d’examen en 2006) :
Cette formation, accessible aux élèves sortant de troisième, se prépare en 2 ans en lycée professionnel ou par
apprentissage en CFA. Elle ouvre les portes de la réalisation de produits publicitaires, d’affiches, de devantures de
magasins ou de motifs de décoration à l’intérieur ou à l’extérieur de bâtiments (faux marbre, faux bois, etc.). Vous
serez par exemple peintre en lettres, appelé aussi enseigniste.
Les enseignements étant basés sur le dessin technique et le dessin d’art appliqué, vous devez montrer un goût
prononcé pour le dessin et avoir le sens des proportions. Une habileté manuelle, le sens de l’esthétique, de la
rigueur et du soin vous seront indispensables pour réussir dans cette voie. Des qualités relationnelles sont aussi
souhaitées dans la mesure où vous serez amené à conseiller vos futurs clients dans le choix des couleurs par
exemple.
Deux options sont proposées : "graphisme en lettres et décor" et "décorateur de surfaces et de volumes".
Les débouchés professionnels étant restreints avec ce niveau de qualification, vous pouvez ensuite envisager, avec
un bon dossier scolaire, de continuer par un bac pro artisanat et métiers d’art, option communication graphique, un
BT dessinateur maquettiste ou un BMA graphisme et décor.
A la rentrée 2006, il sera remplacé par le CAP signalétique, enseigne, décor.
BEP métiers de la communication et des industries graphiques :
Un goût de l’informatique, des dispositions pour le travail en équipe et des qualités de précision sont souhaités chez
les jeunes entrant dans cette formation.
Lors de l’examen final, l’épreuve pratique "mise en oeuvre et réalisation d'une production imprimée" (coefficient 11),
est organisée en 3 situations d’évaluation :
- production d’une mise en page ;
- réglage et conduite d’une presse pour la production d’une impression monochrome ;
- façonnage d’un imprimé.
Après une classe de troisième ou de seconde, vous pourrez ainsi vous lancer dans cette voie. L’étude de la chaîne
graphique (rudiments de PAO, fonctionnement et réglage des presses à imprimer, travail de finition), de la
composition et de la mise en page (procédés d’impression, pliage, assemblage, codes typographiques), la
connaissance des matières premières comme des technologies des équipements seront au programme. Vous aurez
aussi des cours de français, maths, sciences physiques, informatique, etc.
Fiche métiers
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La formation étant assez généraliste, elle ne donne pas directement accès à un emploi. Il est conseillé de poursuivre
par un bac pro production imprimée ou production graphique. Pour faciliter votre insertion professionnelle, vous
pouvez aussi suivre une formation complémentaire d’un an (MC, mention complémentaire ou FCIL, formation
complémentaire d’initiative locale).
Avec un diplôme de niveau bac
Faisant une large place aux matières professionnelles et technologiques, les bacs professionnels offrent une
insertion rapide dans la vie active. Dans le domaine des industries graphiques, ils donnent accès à des postes de
conducteurs de presses complexes, de maquettistes ou d’opérateurs PAO.
Bac pro production imprimée :
Ouverte en priorité aux titulaires d'un BEP des métiers de la communication et des industries graphiques, la
formation accepte également des étudiants sortant d’un BEP électronique ou électrotechnique. Elle demande de la
rigueur, de la méthode, des capacités d’analyse et de synthèse.
Une vision correcte des couleurs est indispensable pour réussir dans cette branche. Vous suivrez des
enseignements généraux (maths, informatique, physique-chimie, économie d’entreprise…) et une formation
technique (technologie des équipements, calcul du coût de fabrication, connaissance des qualités de papier, contrôlé
qualité et conformité, planification de la production, impression, maintenance).
Le bac pro en poche, vous pourrez envisager de devenir conducteur de presses complexes (rotative, sur presse
numérique, etc.). Vous serez ainsi spécialisé dans les travaux d’impression.
Bac pro production graphique :
Si les conditions d’admission sont similaires à celles du bac pro production imprimée, la finalité de ce bac est
différente : il vous permet d’acquérir les compétences d’un opérateur PAO (production assistée par ordinateur). Votre
champ d’activités se situe ainsi dans la pré-presse : vous assurerez la mise en forme des données avant
l’impression.
Durant la formation, vous suivrez des enseignements généraux (maths, informatique et réseaux, français, anglais,
etc.) et une formation technique (technologie des équipements, composition et enrichissement typographique des
textes, sélection des couleurs, PAO, réalisation des films et des formes imprimantes).
Bac pro artisanat et métiers d'art, option communication graphique :
Après un CAP agent d'exécution graphiste décorateur, dessinateur d'exécution en communication graphique ou
sérigraphie industrielle, vous pouvez préparer ce bac pro pour entamer une carrière de maquettiste ou opérateur de
système texte-image, par exemple.
La formation demande notamment un bon coup de crayon et un goût pour l’informatique. Dans la mesure où le
travail sera surtout dans la relation texte-image, les élèves doivent avoir une capacité à comprendre une demande et
à formuler une réponse.
Vous pouvez ensuite vous lancer dans la vie active ou poursuivre par un BTS communication et industrie graphique.
Fiche métiers
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Vous serez amené à faire des visuels, du packaging, de la création de logos à partir de préconisations. Après une
recherche graphique effectuée sur papier (feutres, crayons de couleurs, etc.), vous apprendrez à transférer votre
dessin sur support informatique.
Diplômé, vous serez capable d’exécuter une maquette et de créer des visuels à partir des demandes formulées par
un client, par exemple. Vous interviendrez sur la mise en page d’affiches, de dépliants, de signalétiques dans des
agences de publicité, des studios graphiques ou dans les imprimeries.
Bac technologique STI, sciences et technologies industrielles, spécialité arts appliqués :
Dès la classe de seconde générale et technologique, il faut penser à suivre le couple d’enseignement de
détermination "création design" et "culture design" pour s’inscrire dans cette filière. La sélection se fait sur dossier
scolaire.
Si des compétences artistiques, des capacités d’abstraction et de conceptualisation sont attendues, il faut aussi que
vous soyez à l’aise en maths et en sciences physiques. Un bon dossier scolaire est indispensable.
Ce bac technologique ouvre sur des études supérieures en BTS (communication visuelle, expression visuelle) dans
la filière arts plastiques en université ou dans une école des beaux arts.
BMA graphisme et décor, option graphiste en lettres et décors :
La formation est ouverte principalement aux titulaires du CAP agent d'exécution graphiste décorateur ou de la MC
peinture décoration. Avec un CAP dessinateur d'exécution en communication graphique, un CAP sérigraphie
industrielle, un CAP métiers de la gravure, un BEP finition, vous pouvez aussi présenter votre dossier d’inscription.
Des qualités de soin et de méthode, une habileté manuelle sont demandées aux personnes s’engageant dans cette
formation. Un bon relationnel est aussi attendu puisque le peintre en lettres et décors sera amené à dialoguer et
négocier avec fournisseurs, collègues et clients dans son quotidien professionnel.
Durant les 2 années de formation, vous développerez des compétences manuelles, informatiques et économiques :
utiliser des aérographes, peindre à la main, préparer des couleurs, faire des choix techniques, calculer un coût de
revient, réaliser des produits sur informatique, etc. Vous serez ainsi amené à prendre en charge l’ensemble d’une
production, de la rencontre avec un client à la livraison finale en passant par l’établissement d’un devis.
BT dessinateur-maquettiste, option arts graphiques :
Pour envisager de suivre cette formation, il faut obtenir un avis favorable du conseil de classe en fin de 3e (passage
en seconde générale et technologique) puis passer des tests ou un concours d’entrée pour obtenir une place en
seconde spécifique.
Pour l’option arts graphiques, les tests d’entrée peuvent, par exemple, être la réalisation d’un dessin d’imagination
au crayon, une composition avec peinture et un commentaire d’image.
La formation permet l’apprentissage des moyens d’expression (feutres, encres, pastels, etc.) et l’expérimentation
des différents outils, supports et techniques du dessin (étude des couleurs, dessins d’observation et de mémoire,
etc.). Les cours sont l’occasion d’expérimenter et de développer vos aptitudes intellectuelles et créatives.
Diplôme en poche, vous pouvez vous lancer dans la vie active. En tant que peintre en lettres (dit aussi enseigniste),
vous pouvez réaliser des travaux de communication visuelle sur tout support : décoration de vitrines, adhésifs sur
voitures, banderoles, etc.
Fiche métiers
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Les examens finaux portent à la fois sur les enseignements généraux (français, langue vivante, physique-chimie) et
sur les domaines professionnels (dessin d’art appliqué, histoire des arts liés à la communication visuelle, réalisation
d’une maquette et d’un document d’exécution).
Avec ce BT, vous serez capable de traduire en images les idées formulées par le concepteur. Vous pouvez ainsi
occuper des postes de dessinateur ou graphiste dans les agences de publicité ou l’édition par exemple.
Avec un bon dossier, il est également possible d’envisager une poursuite d’études en BTS communication visuelle.
Après des études supérieures courtes
Les BTS et les DMA sont des diplômes convoités dans les arts graphiques notamment. Ils permettent de se lancer
rapidement dans la vie active ou de poursuivre encore ses études.
BTS expression visuelle :
Après un bac STI arts appliqués ou un BT dessinateur maquettiste, option arts graphiques, vous pouvez préparer en
2 ans un brevet de technicien supérieur pour devenir assistant concepteur de stands, maquettes, conditionnement,
etc.
Pour les titulaires d’un autre bac, une année préparatoire est possible (MANAA, année de mise à niveau en arts
appliqués). Quel que soit votre bac d’origine, un sens développé de l’esthétique, de l’imagination, un esprit de
synthèse et une capacité d’adaptation vous seront nécessaires pour réussir.
Deux options sont proposées : images de communication, espaces de communication. Si la première vous permet
de développer des images porteuses de message (sigle, logo, campagne publicitaire), la seconde vous ouvre les
portes de l’aménagement de points de vente, d’espaces culturels ou publicitaires par exemple.
L’enseignement sera aussi bien général (français, maths, sciences physiques, etc.), artistique (dessin, arts,
techniques et civilisation, etc.) que professionnel (recherche et création graphique, technologies de réalisation).
Lors de l’examen final, vous devrez notamment présenter un projet que vous aurez réalisé : création graphique
(sigle, logo…), création publicitaire (affiche, packaging…), graphisme d’édition (couverture de magazine…), projet de
conception d’un espace (rayon de grands magasins, présentoir de produits…).
Diplôme en poche, vous serez capable de promouvoir et de développer l’image de marque d’une entreprise par
l’intermédiaire de supports variés (affiches, produits, stands, etc.).
Il se prépare après un bac STI arts appliqués, un BT dessinateur maquettiste, option arts graphiques ou
éventuellement un bac pro artisanat et métiers d’art option communication graphique. Pour les titulaires d’un autre
bac, une année de mise à niveau en arts appliqués (MANAA) est possible.
Des qualités artistiques, une aisance avec l’outil informatique et une bonne culture générale sont attendues des
candidats à ce BTS. Après l’étude et l’acceptation de votre dossier, vous devrez présenter vos travaux lors d’un
entretien individuel pour être définitivement admis.
BTS communication visuelle :
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Durant les 2 ans de formation, vous suivrez des cours généraux (langue vivante, français, gestion et législation,
etc.), des enseignements artistiques (expression plastique, arts visuels appliqués), des enseignements
professionnels (technologies de communication, de réalisation, studio de création, nouvelles technologies). Il est
également possible d’avoir des cours facultatifs de labo vidéo ou photo, et une seconde langue vivante.
Les 2 options – graphisme, édition, publicité / multimédia – vous mènent à des postes de graphiste, d’assistant
concepteur ou de créateur indépendant. Les titulaires de la 1ere option seront à l’aise dans la presse ou l’édition
tandis que les spécialistes du multimédia se tourneront vers la conception de sites web ou de cédéroms. Vous serez
à même de concevoir et mettre en œuvre un processus de communication visuelle à partir des éléments fournis par
un client.
BTS communication et industries graphiques :
Accessible majoritairement à des bacheliers scientifiques ayant suivi une année préparatoire en industries
graphiques, ce BTS propose 2 options :
- option A, études et réalisation de produits graphiques ;
- option B, études et réalisation de produits imprimés.
Avoir de bonnes connaissances techniques, le goût des responsabilités et un sens du contact sont indispensables
pour entamer cette formation. Vous suivrez des cours aussi bien techniques que généraux : informatique, concept
économique de l’imprimé, technologies des industries graphiques, législation en matière d’hygiène et de sécurité,
économie générale, comptabilité, français, maths, etc.
Les heures de travaux pratiques sur machine vous donneront l’occasion d’encadrer des opérateurs et ainsi de
mettre en œuvre des relevés de temps, des contrôles ou de répondre aux problèmes de l’équipe.
Vos périodes en entreprises vous permettront d’acquérir de l’expérience pour ensuite vous positionner sur des
postes de technico-commercial, de responsable de fabrication ou de chef d’atelier dans le secteur de l’imprimerie ou
de l’édition.
BTS design d’espace (ancien BTS architecture d’intérieure) :
Titulaire d’un bac STI arts appliqués, d’un BT arts appliqués, vous pouvez présenter votre candidature à cette
formation de technicien supérieur. Il est également possible d’être admis après une année de mise à niveau en arts
appliqués (MANAA).
Lors des examens terminaux, ce sont les épreuves liées au secteur professionnel qui ont les plus forts coefficients :
réalisation d’un projet, écrit sur les technologies utilisés, présentation orale...
A la sortie du BTS, les secteurs d’activités sont multiples : bureau d’études, collectivité locale, agence de création,
entreprise privée. Ce diplôme vous ouvre les portes de la scénographie et des espaces éphémères (stands,
expositions, décors de plateaux, etc.). Vous pouvez ainsi devenir conseiller en agencement d’espaces, technicien en
communication visuelle, scénographe, etc.
Une poursuite d’études est possible via la préparation d’un DSAA, diplôme supérieur d’arts appliqués donnant un
niveau bac + 4.
Français, maths, langue vivante, économie et gestion, philosophie et sciences physiques seront au programme. Une
large place est donnée à la pratique : expression plastique, arts visuels, atelier de conception, sémiologie de
l’espace, etc.
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DMA illustration :
Après un bac STI arts appliqués ou un bac général suivi d’une formation de mise à niveau en arts appliqués, vous
pouvez présenter votre dossier à l’entrée en DMA. Si vous êtes retenu, vous devrez encore passer la sélection faite
sur présentation de travaux personnels et entretien.
En 2002, l’Ecole Estienne avait reçu 341 dossiers pour ce DMA : 12 ont finalement été admis.
Des qualités de créativité, de synthèse mais aussi une maîtrise parfaite des outils graphiques et infographiques sont
nécessaires pour réussir dans cette voie. Respect des cahiers des charges, connaissance des technologies de la
communication, choix typographiques et iconographiques seront étudiés lors de la formation.
Pour acquérir une bonne culture générale, vous suivrez des cours de français, de langue, d’économie, d’expression
plastique, de photo, etc. Côté enseignement professionnel, l’atelier d’expérimentation proposé par l’Ecole Estienne
vous donnera l’occasion de mettre en œuvre toutes les phases de l’illustration : recherche documentaire, analyse,
expérimentation de réponses graphiques, etc.
A la sortie de l’école, vous aurez les compétences d’un illustrateur polyvalent pouvant aussi bien évoluer dans le
monde de la presse, de l’édition ou de la publicité.
DMA gravure :
L’Ecole Estienne propose un diplôme des métiers d’art, spécialité gravure. Les critères de sélection sont similaires à
ceux exigés pour le DMA illustration. L’expérimentation et la recherche en arts graphiques sont au cœur de cette
formation.
Si des cours d’enseignement général sont assurés, la formation est principalement artistique et tournée vers le
secteur professionnel. C’est dans le cadre de l’atelier d’expérimentation que vous pourrez tester et développer vos
compétences d’illustration et de gravure selon toutes les techniques possibles : manuelle, chimique, mécanique,
numérique, etc.
Outre les unités de valeur validées tout au long des 2 années de formation, le diplôme est obtenu à l’issue d’une
exposition de vos créations plastiques où des professionnels jugeront de la qualité de vos éditions, argumentées et
mises en scène pour l’occasion.
Bon à savoir :
L’admission se déroule en 2 étapes : examen du dossier scolaire (bonnes capacités littéraires, équilibre du dossier,
élève assidu et sérieux) puis épreuve écrite et graphique pour les élèves retenus.
Ces épreuves sont nationales : 2 concours sont organisés, le premier pour les 4 établissements publics parisiens et
le lycée privé de Sainte-Geneviève, le second pour la province et le reste de l’Ile-de-France.
Les bacheliers de la filière littéraire, option arts plastiques semblent bien préparés à ce type d’examen.
La classe de mise à niveau en arts appliqués (MANAA) permet aux bacheliers qui n’ont pas suivi la filière STI arts
appliqués au lycée d’acquérir une culture artistique et les fondamentaux en expression plastique.
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Après des études supérieures longues
Plusieurs années d’études dans le supérieur sont nécessaires pour accéder aux concours ou diplômes de
nombreuses professions en lien avec l’enfance : puéricultrice, enseignant, orthophoniste, pédiatre, psychologue
scolaire, etc.
Les écoles d’art :
Territoriales ou nationales, ces écoles proposent différents cursus menant au DNAT, diplôme nationale d’arts et
techniques (3 options : design d'espace, design graphique et design de produit), au DNAP, diplôme national d’arts
plastiques puis au DNSEP, diplôme national supérieur d’expression plastique (3 options : art, communication,
design).
L’entrée dans chaque école se fait sur concours en première année ou par équivalence en cours d’études.
Renseignez-vous auprès de chacune pour connaître ses spécificités et les modalités d’entrée. Attention aux dates
d’inscription : certaines se font en mars !
Pour vous donner plus de chances de réussite, vous pouvez suivre des ateliers préparatoires ou des cours
municipaux lors de votre année de terminale.
Le cycle court (3 ans) mène au DNAT et à une entrée dans la vie active en tant qu’assistant en création.
Le cycle long (5 ans) mène au DNAP (3 ans) puis au DNSEP (5 ans). Vous serez alors concepteur-créateur.
La première année, commune aux 2 cycles, est consacrée à l’acquisition des fondamentaux. Elle est dite
"propédeutique", c’est-à-dire préparatoire. Cela vous permettra notamment de découvrir vers quelle spécialité vous
souhaitez vous diriger. Un bilan est réalisé en cours d’année et un examen en fin d’année.
En cycle long, les années 2 et 3 constituent la phase "programme" au cours de laquelle sont abordées les
approches méthodologiques. Vous effectuez un parcours personnel au sein d'ateliers de recherche et de création.
Des unités de valeur (UV) sont attribuées. Le certificat d'études d'arts plastiques (CEAP) est remis aux étudiants
ayant obtenu les UV requises à la fin de l'année 2.
Les années 4 et 5 représentent la phase "projet" : les différents enseignements et stages favorisent l'émergence de
votre projet personnel puis son mûrissement.
En cours d’études, il est également possible de se réorienter, soit vers une autre école d’art, soit vers l’université.
Pour connaître les passerelles éventuelles, demandez à votre école les conventions qu’elle a passées.
Les débouchés des écoles d’art sont bien évidemment dans la sphère de la création artistique. Mais bien souvent,
pour vivre de son art, les diplômés cumulent plusieurs activités. Sachez d’ailleurs que l’obtention de l’un de ces
diplômes vous permet de vous présenter aux concours de l’Education nationale (CAPES, CAPET) si vous souhaitez
enseigner. Vous pourrez, par exemple, combiner un emploi d’enseignant et des productions artistiques en parallèle.
Le certificat d'études supérieures d'arts plastiques (CESAP) est remis aux étudiants ayant obtenu les UV requises à
la fin de l'année 4.
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Les écoles supérieures d’arts appliqués :
Au nombre de 4 (Boulle, Duperré, Estienne, Olivier de Serres), elles sont ouvertes aux titulaires d’un bac STI arts
appliqués, et à tous les bacs après une année de remise à niveau en arts appliqués. Elles préparent aux BTS en arts
appliqués, aux DMA et au DSAA, diplôme supérieur d’arts appliqués (avec 2 années d’études supplémentaires).
Par exemple, à Olivier de Serres, vous pouvez préparer un DSAA Communication visuelle tandis que Boulle vous
prépare au DSAA architecture intérieure ou au DSAA design mobilier et produits.
L’entrée dans chacune de ces écoles se fait sur concours. Les épreuves sont propres à chaque établissement. Il
s’agit souvent d’une épreuve pratique, d’une épreuve écrite de culture générale et d’un entretien sur dossier avec le
jury d’admission. Le niveau des épreuves étant élevé, tentez également les concours d’entrée dans les écoles de
province.
Les formations pointues et professionnelles, forment des jeunes rapidement opérationnels. Avec un DSAA, vous
pouvez espérer devenir responsable dans des bureaux de création.
Par ailleurs, pour ceux qui souhaiteraient se réorienter en cours d’études, des passerelles ont été mises en place
entre certaines universités et les écoles d’art. Par exemple, si vous avez effectué 2 années en école supérieure d’art,
vous pouvez envisager d’intégrer le cursus universitaire en arts plastiques en 2e année. Renseignez-vous auprès
des UFR des universités.
Les 3 écoles supérieures nationales d’art :
L’entrée dans l’un de ces 3 établissements - Arts Déco (ENSAD), Beaux Arts (ENSB-A), les Ateliers (ENSCI) - se fait
par le biais d’un concours très sélectif. Pour le réussir, les élèves suivent bien souvent une année de préparation
dans une école régionale ou municipale d’art.
Une fois admis en 1re année, les études durent 5 ans : la première année est commune à tous les étudiants. Vous
vous spécialiserez dès la 2e année (animation, architecture intérieure, image imprimée, design industriel, etc.).
L'enseignement dispensé à l'école s'appuie sur le dessin et l'expression plastique, le numérique et l'informatique,
l'histoire de l'art et les sciences humaines pour tous les élèves.
Les 3 premières années vous permettent d’apprendre les fondamentaux, les technologies et méthodologies propres
à chaque secteur d’activités. Et c’est ainsi que vous serez prêt à réaliser votre stage d’études de 3 à 6 mois en
entreprise la 4e année.
A l’ENSAD, l’entrée se fait sur concours en 1ere, 2e, 3e année et en post-diplôme. Vous ne pouvez vous inscrire
qu’à un seul concours à la fois et ne pouvez vous présenter que 3 fois à chacun des concours.
Pour être admis en 1re année, vous devez avoir entre 17 et 25 ans. A côté d’un dossier administratif à remplir, vous
aurez d’abord une épreuve à réaliser chez vous. Cette épreuve vise à apprécier votre potentiel de réflexion et de
création. Vous devez ainsi réaliser un dossier de présentation sur un sujet donné, accompagnée d’une lettre de
motivation. Si vous êtes retenu, vous passerez un oral un mois plus tard devant un jury (20 minutes de commentaire
de votre dossier). Il faudra également présenter des travaux personnels et un carnet de recherches (dessin,
expression plastique). Vous devrez aussi exposer vos motivations et montrer votre connaissance de l’école et des
métiers auxquels elle prépare. Arrivent ensuite les épreuves d’admission : une épreuve de création d’1 h 30 puis un
entretien, une présentation orale de votre dossier, une épreuve de connaissances générales.
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La dernière année, vous vous consacrez à votre projet d’études. Votre formation est ponctuée de conférences et de
séminaires. Il est possible de suivre 1 à 2 années supplémentaires d’études dans le cadre du « post-diplôme », qui
vous donne la possibilité d’approfondir encore vos connaissances. L’entrée est conditionnée par un dossier et un
entretien.
Pour entrer aux Beaux Arts, il faut avoir entre 18 et 24 ans, au 1er octobre de l’année en cours. Outre un dossier
administratif, vous devez faire parvenir à l’école une vingtaine d’œuvres (ou de photos de réalisation si elles sont
volumineuses). Si votre dossier est retenu, vous aurez 3 épreuves d’admission : une épreuve de dessin, une
épreuve de culture et d’analyse (commentaire écrit témoignant de votre capacité d’interprétation et d’invention mais
aussi de vos connaissances), la présentation de vos œuvres et un entretien avec un jury.
A partir de 2005, l’école des Beaux Arts dispense un diplôme de 1er cycle au bout de 3 ans d’études, et un diplôme
au bout des 5 ans d’études : le DNSAP, diplôme national supérieur d’arts plastiques.
La pédagogie est articulée autour du travail personnel et collectif en atelier de pratiques artistiques. Elle favorise la
diversité des pratiques, la multiplicité des champs d’expérimentation et la transdisciplinarité. Vous aurez également
des enseignements techniques à suivre, en particulier liés aux nouvelles technologies. Les cours de dessin sont
obligatoires en 1re et en 2e années. Les enseignements théoriques occupent une place déterminante et
indispensable tout au long de la scolarité : histoire de l’art, anthropologie, littérature, etc. De nombreux stages
ponctuent également votre formation.
Chaque enseignement est sanctionné par l’obtention d’UV (unités de valeur) par le biais du contrôle continu ou
d’examens terminaux.
Enfin, l’école nationale supérieure de la création industrielle (dite Les Ateliers), forme des designers qui seront aussi
bien capables d’inventer de nouveaux emballages que de conceptualiser le design de tout type de produit.
La sélection d’entrée se fait d’abord au vu du dossier scolaire, d’une lettre de motivation et de vos travaux
personnels. Quatre parcours d’études sont proposés :
- si vous avez uniquement le bac, vous présentez les épreuves pour suivre 5 ans d’études ;
- avec un bac + 2, vous vous engagez pour 4 ans d’études ;
- avec un bac + 4, le cursus à suivre sera de 3 ans ;
- si vous justifiez de 4 années d’expérience professionnelle dans le secteur, vous aurez 3 années d’études pour
obtenir le diplôme.
Si vous êtes retenu, vous aurez ensuite une journée d’admission comportant des entretiens, des épreuves
individuelles et collectives.
A la sortie de la formation, 41 % des diplômés ont été recrutés par des agences de designers, 25 % par l’industrie et
la distribution, 14 % par des sociétés de communication et d’architecture. Un tiers se lance dans la vie active en
temps que designers indépendants (étude réalisée par l’ENSCI en 1999).
Une fois admis, vous suivrez des enseignements centrés sur la réalisation de projets (création, expérimentation) et
des cours théoriques et pratiques sur 7 domaines : la communication graphique et audiovisuelle ; l’informatique et le
multimédia ; les matériaux, procédés et outils ; méthodologie et communication ; les sciences humaines ;
l’international ; le monde de l’entreprise.
Fiche métiers
Document prêté !
Les diplômes universitaires :
A l’université, les parcours dans les arts graphiques et les arts plastiques sont très théoriques. Les programmes sont
très différents de ceux proposés dans les écoles d’art.
Des études dans ces filières (bac + 3 au minimum) ouvrent majoritairement les portes du professorat.
Par ailleurs, quelques licences professionnelles permettent de se professionnaliser. Par exemple, la licence
professionnelle activités et techniques de communication, option communication visuelle (à Grenoble) mène à des
métiers tels que concepteur-rédacteur, assistant de publicité, assistant webdesigner ou encore assistant graphiste.
Fiche métiers
Document prêté !
Témoignage
Intéressé par les volumes et la transposition en 3D sur informatique, Joss Delaume s’est peu à peu spécialisé dans
le design d’espace. Il revient sur son parcours et son métier.
Quel a été votre parcours de formation ?
Après mon baccalauréat S, je m'entêtais à faire une licence de STAPS. Or, si j’étais doué pour le sport, j’étais moins
à l'aise avec les enfants, ce que j'ai réalisé après un premier stage. Je me suis donc réorienté vers mes distractions
adolescentes : les jeux vidéo. Ce qui me plaisait dans cet univers, c'est l'idée de pouvoir créer tout paysage ou objet,
de le faire devenir réalité, sans avoir de talents en dessin. Je ne suis pas un artiste, je n'ai pas de book. Je n'ai donc
pu être sélectionné dans les grandes écoles parisiennes qui préparent au métier d'infographiste. Ces dernières vous
demandent par exemple de leur dessiner - à la main - une tasse de café sous des dizaines d'angles différents. Ma
voie a été autre : en 2001, j’ai été sélectionné dans une école privée sous contrat de formation, en alternance de 15
mois. Cette formation ne débouchait pas sur un diplôme mais était très orientée vers la vie active.
Votre formation en alternance au métier d'infographiste 3D s'est révélée payante ?
Tout d'abord, j'ai été ravi : moi qui n'aimais pas l'ambiance des facultés, je pouvais enfin travailler sur des ordinateurs
à longueur de journées et apprendre les techniques de base de la 3D dans un environnement très stimulant. J'ai en
particulier appris à me servir dans les moindres détails du logiciel 3D le plus utilisé, 3S Studio max, ainsi que du
logiciel de traitement d'image Photoshop.
Ce sont des cours orientés sur la pratique où tous les élèves travaillent de concert sur leurs ordinateurs reliés à un
rétroprojecteur. J'ai appris à concevoir un story-board, à modéliser des objets et des personnes et à monter de
petites séquences vidéo..
Par contre, il a été très difficile de trouver une entreprise qui accepte de me prendre en alternance. En effet, à cause
du succès des jeux vidéo, beaucoup de jeunes veulent travailler dans le domaine. Et la France compte peu
d'entreprises de création de jeux vidéo. La concurrence est rude ! Sans expérience préalable, sans talent en dessin,
je ne faisais pas le poids.
Comment avez-vous finalement réussi à devenir infographiste 3D ?
En quoi consiste votre activité ?
Dans le domaine où j'ai trouvé mon premier client - l'aménagement des boutiques - l'architecte d'intérieur conçoit les
étagères et les vitrines, choisit les lustres, les couleurs, les enseignes, etc. Son client, le futur commerçant, doit lui
faire aveuglément confiance et investir entre 50.000 et 100.000 euros avant de voir le résultat. Je fais donc le lien
entre ces deux personnes en leur permettant de visualiser le résultat final. Je sais rendre les textures, la lumière,
comme sur une photo. Ils peuvent ainsi prendre une décision en connaissance de cause. Ce métier est déjà courant
dans les autres pays européens et a de belles perspectives d'avenir. Dans le secteur de la communication visuelle,
je suis un intermédiaire, un facilitateur. A la fois créatif et technicien, je suis une passerelle entre deux mondes qui
ont du mal à se parler.
Une société spécialisée dans la retouche photo cherchait un technicien apportant une vision nouvelle. Ils étaient
prêts à me former en échange de mon approche différente de leur métier. J'ai ainsi appris le métier de la retouche
photo, auquel ma formation ne m'avait pas vraiment préparé, sauf en m'enseignant le maniement de Photoshop. J'ai
exercé pendant un an et demi. Même si cela n'avait aucun lien avec la 3D, j'ai pu apprécier mes qualités dans le
monde de l'entreprise et la relation avec les clients. J'ai ainsi retouché les images de certaines marques
d'automobile françaises pour améliorer leurs plaquettes, magnifié des publicités de parfums de renom… Puis, le
cadre de l'entreprise et ses horaires contraignants m'ont semblé frustrants. J'ai donc démissionné, et décidé de créer
ma propre entreprise.
LES MÉTIERS
DE LA COMMUNICATION VISUELLE
Évaluation - Technologie
Document prêté !
Tu dois :
Recopier les questions posées sur une feuille et y répondre.
Rappel : il est interdit d’écrire sur ce document, il est à rendre après l’évaluation.
2. Quel est, lors de l’examen final, le coefficient de l’épreuve pratique "mise en
oeuvre et réalisation d'une production imprimée" (BEP) ? (5 points)
(5 points)
4. Pourquoi peut-on dire que les bacs professionnels offrent une insertion rapide
dans la vie active ? (5 points)
1. Pourquoi est-il souvent conseillé de poursuivre ses études après un CAP ou un
BEP ? (5 points)
LES MÉTIERS
Document prêté !
Tu dois :
1. Quelles sont les qualités requises pour entrer dans la section du BEP métiers de
la communication et des industries graphiques ? (5 points)
3. Quels sont les atouts des études supérieures courtes ? (5 points)
4. Quels sont les débouchés (secteurs d’activités) proposés après l’obtention du
BTS design d’espace ? (5 points)
LES MÉTIERS
Document prêté !
Tu dois :
Le niveau demandé s’élevant, il est souvent conseillé de poursuivre ses études après un CAP ou un BEP.
2. Quel est, lors de l’examen final, le coefficient de l’épreuve pratique "mise en
oeuvre et réalisation d'une production imprimée" (BEP) ? (5 points)
Lors de l’examen final, l’épreuve pratique "mise en oeuvre et réalisation d'une production imprimée" est
noté coefficient 11.
(5 points)
dans la vie active ? (5 points) Faisant une large place aux matières professionnelles et
1. Pourquoi est-il souvent conseillé de poursuivre ses études après un CAP ou un
BEP ? (5 points)
technologiques, les bacs professionnels offrent une insertion rapide dans la vie active.
LES MÉTIERS
Document prêté !
Tu dois :
1. Quelles sont les qualités requises pour entrer dans la section du BEP métiers de
la communication et des industries graphiques ? (5 points)
Faisant une large place aux matières professionnelles et technologiques, les bacs professionnels offrent
une insertion rapide dans la vie active.
3. Quels sont les atouts des études supérieures courtes ? (5 points)
Ils permettent de se lancer rapidement dans la vie active ou de poursuivre encore ses études.
4. Quels sont les débouchés (secteurs d’activités) proposés après l’obtention du
BTS design d’espace ? (5 points)
A la sortie du BTS, les secteurs d’activités sont multiples : bureau d’études, collectivité locale, agence de
création, entreprise privée.
Un goût de l’informatique, des dispositions pour le travail en équipe et des qualités de précision sont
souhaités chez les jeunes entrant dans cette formation.

metiers communication visuelle 01

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