Les volumes et chiffres d`affaires
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Les volumes et chiffres d`affaires
LES VOLUMES ET CHIFFRES D'AFFAIRES EN 2000 Les appartements anciens vendus libres • Volume : - 2,7 % sur l’année, - 8,1 % au 4e trimestre Le marché des appartements anciens libres (plus de cinq ans) a enregistré, au cours de l’année 2000, une baisse de 2,7 % sur les quatre départements de Paris et de la Petite Couronne, à savoir : 81 796 ventes ont été réalisées l’an dernier, dont 40 233 dans Paris intra-muros, soit près de la moitié des ventes effectuées sur les quatre départements considérés. Alors qu’il était enregistré une relative stabilisation des ventes (- 1 %) sur les 9 premiers mois de l’année, le marché immobilier a connu, au cours du 4e trimestre, une décélération d’activité, puisqu’avec 18 369 ventes, le nombre de transactions a baissé de 8,1% par rapport au 4e trimestre de 1999, dont : • Chiffre d’affaires : + 7,7 % sur l’année, + 4,7 % au 4e trimestre Le chiffre d’affaires réalisé sur ce marché en 2000 a progressé en moyenne de 7,7 %, par rapport à l’année précédente, dont : Au cours du 4e trimestre, l’augmentation du chiffre d’affaires n’a été que de 4,7 %, selon la répartition suivante : Il faut noter une évolution contraire du volume des ventes et du chiffre d’affaires, qui est surtout le fait du marché parisien. Les appartements neufs ou récents vendus libres • Volume : - 43% sur l’année, + 3,8% au 4e trimestre Avec 11 016 ventes, le marché des appartements neufs ou récents vendus libres a enregistré, en 2000, une chute de 43%, dont : Mais, alors que sur les 9 premiers mois, le nombre de ventes s’est élevé à 7 899, soit une baisse de 51,6 %, le volume des transactions a progressé de 3,8% au 4e trimestre 2000, par rapport à la même période de 1999. Et ce, selon la répartition suivante : Chiffre d’affaires : - 32 % sur l’année, + 3,6 % au 4e trimestre Sur les 4 départements de Paris et de la Petite Couronne, le montant des ventes a baissé de 32% sur l’année, dont : Alors que le chiffre d’affaires s’inscrivait en baisse de plus de 40 % sur les 9 premiers mois de l’année, par rapport à la période correspondante de1999, le marché du neuf a enregistré au 4e trimestre une augmentation moyenne de 3,6%, avec des évolutions très contrastées d’un département à l’autre : La baisse du volume des ventes, enregistrée en 2000, trouve évidemment son origine dans l’arrêt du dispositif fiscal Périssol en août 1999. A cet égard, les scores enregistrés à Paris et en Seine-Saint-Denis lors du 4e trimestre 2000 sont d’autant meilleurs que ceux du même trimestre de l’année dernière étaient mauvais du fait de l’arrêt brutal de l’amortissement Périssol. Il est, en outre, à relever l’évolution parallèle des volumes et des chiffres d’affaires, tant à la hausse, qui concerne Paris et la Seine-Saint-Denis au 4e trimestre, qu’à la baisse qui, elle, est générale sur l’ensemble de l’année. Les maisons anciennes vendues libres Volume : - 4,4 % sur l’année, - 17,4 % au 4e trimestre Avec 13 910 ventes, le marché des maisons anciennes a enregistré un tassement de son activité, puisque il a diminué, en 2000, de 4,4 %, pour se situer dans chacun des quatre départements à : Les départements de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne continuent à représenter à eux deux, d’une année sur l’autre, les 3/4 de ce marché. Un marché dont la dégradation s’est amplifiée au 4e trimestre (-17,4 %), en particulier en Seine-Saint-Denis (-25,6 %) et dans les Hauts-de-Seine (16,7 %). Chiffre d’affaires : + 14,4 % sur l’année, + 2,4 % au 4e trimestre La baisse des volumes, loin de se traduire par une baisse des chiffres d’affaires, s’est, au contraire, accompagnée d’une augmentation de ces derniers (+ 14,4 %) selon un rythme qui est le double de celui enregistré par les appartements anciens. Augmentation qui se répartit ainsi sur les quatre départements : En revanche, la progression moyenne du chiffre d’affaires réalisé sur ce segment de marché s’est ralentie au cours du 4e trimestre (+ 2,4 %), avec toutefois de fortes disparités d’un département à l’autre : Les maisons neuves ou récentes vendues libres Volume : - 2,6 % sur l’année, + 28,1 % au 4e trimestre Avec 970 maisons neuves vendues en 2000, ce marché a diminué de 2,6%, en raison du tassement d’activité relevé dans le département du Val-de Marne, et ce, en dépit d’une forte augmentation dans les Hauts-de-Seine : Au 4e trimestre, ce marché a connu une amplification des tendances annuelles enregistrées dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne et un renversement de tendance en Seine-Saint-Denis : Chiffre d’affaires : + 7,7 % sur l’année, + 39,9 % au 4e trimestre Le chiffre d’affaires réalisé en 2000 dans le secteur de la maison individuelle neuve a augmenté en moyenne de 7,7 %, la moitié de celui-ci étant localisé dans les Hauts-de-Seine : L’évolution du chiffre d’affaires au 4e trimestre a suivi celle du volume de ventes, comme en témoignent les pourcentages ci-après : Les chambres de service Volume : + 5,5 %, chiffre d’affaires : + 4 % En 2000, le volume des ventes de chambres de service a augmenté de 5,5 % (4 175 unités), tandis que le chiffre d’affaires a progressé de 4 % (654 millions de francs). Le prix moyen de ce type de bien (une seule chambre) s’est établi, dans la capitale, à 148 558 francs en 2000, soit une hausse de 5,5% par rapport à 1999. Les parkings et garages individuels Volume : + 2,7 %, chiffre d’affaires : + 1,9 % Avec 9 024 ventes réalisées dans les quatre départements, dont près de la moitié à Paris (4 323, soit -1,6 % par rapport à 1999), le nombre de parkings et de garages individuels commercialisés a progressé de 2,7 % au cours de l’année 2000. L’évolution du chiffre d’affaires se situe en deçà de celle des ventes (+ 1,9 %), sauf dans les départements de la SeineSaint-Denis et des Hauts-de Seine, où les chiffres d’affaires augmentent respectivement de 20,2 % et de 9,3 %. Alors que les prix moyens des parkings et garages individuels ont augmenté, sur la période 1995/2000, de 4,2 % en Seine-Saint-Denis, ils ont chuté de 18,6 % à Paris, de 13,7 % dans les Hauts-de-Seine et de 9,4 % dans le Val-deMarne. Les terrains Volume : - 4,4 %, chiffre d’affaires : + 24,1 % Avec 2 454 terrains vendus dans les départements de Paris et de la Petite Couronne, le volume des transactions foncières a connu en 2000 une diminution moyenne de 4,4 % par rapport à la même période de 1999, avec toutefois de fortes disparités : Une baisse qui s’accompagne d’un mouvement de hausse du chiffre d’affaires des transactions foncières de 24,1 % en moyenne annuelle, signe tangible d’une pénurie de terrains à bâtir, qui concerne l’ensemble des départements : Cette hausse du chiffre d’affaires s’est accélérée au cours du 4e trimestre à Paris (+ 85,1 %), dans le Val-de-Marne (+ 48,1%), et en Seine-Saint-Denis (+ 43,3 %). La forte croissance des ventes enregistrée en Seine-Saint-Denis s’explique par la montée en puissance de l’immobilier d’entreprise dans ce département, notamment sur “Plaine Commune”, qui regroupe 5 villes du département (SaintDenis, Saint-Ouen, Aubervilliers, Epinay et Pierrefitte). Les immeubles entiers Volume : - 14,9 %, chiffre d’affaires : + 30,6 % En 2000, il a été vendu 1 823 immeubles sur les quatre départements concernés, soit une baisse de 14,9%, dont : A l’exception du Val-de-Marne, qui connaît une baisse (- 17,1 %), la progression moyenne du chiffre d’affaires (+ 30,6 %) est de deux à deux fois et demi inférieure à celle enregistrée dans les Hauts-de-Seine (+ 64,1 %) et en Seine- SaintDenis (+ 77 %) et de près du double de celle de Paris (+ 17,9 %). Les locaux d’activités Volume : - 13,5 %, chiffre d’affaires : + 22,2 % Avec 5 392 transactions, dont 3 413 à Paris, il a été enregistré, en 2000, une baisse du nombre des ventes de locaux d’activités (-13,5 %) et une progression du chiffre d’affaires (+ 22,2 %) de ce segment de marché. En dépit du tassement du volume des ventes, ce dernier marché se situe structurellement à des niveaux élevés, puisque le nombre des transactions a augmenté de près de 90 % entre 1998 et 2000, du fait de la baisse des droits de mutation intervenue en 1999.