Au bloc opératoire, un travail d`équipe essentiel
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Au bloc opératoire, un travail d`équipe essentiel
Challans Rédaction : 13, place Aristide-Briand Tél. 02 28 12 03 80; Fax : 02 28 12 03 89 Courriel : [email protected] Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66 Ouest-France Lundi 1er juillet 2013 Au bloc opératoire, un travail d’équipe essentiel L’hôpital enlève le masque. Pendant toute la semaine, retrouvez nos reportages sur le centre hospitalier Loire-Vendée-Océan. Premier volet de notre série avec une plongée au sein du bloc opératoire. 1 2 3 4 5 Reportage 8 h. Dans quinze minutes, les premières opérations vont démarrer au bloc. Le matériel est vérifié dans les moindres détails. Tout, absolument tout est passé au crible. Un seul équipement ne fonctionne pas, et c’est toute la salle d’opération qui restera fermée. Ici, l’erreur est interdite. La check-list est un passage obligé. Comme dans un avion prêt à décoller. Les équipes se préparent à une longue matinée. À l’entrée du service, un grand tableau blanc récapitule toutes les interventions à venir. « Ce tableau est essentiel ! Il permet de faire tourner le bloc. J’y note le programme de la journée, avec tout ce qu’il faut savoir », explique Florence Guilbaud, l’infirmière de régulation. Une fois ces informations prises, chacun prend son poste. Le bloc opératoire est une machine bien huilée. Et chaque rouage est une pièce essentielle. Florence Guilbaud, l’infirmière de régulation, note chaque opération sur le tableau à l’entrée du service. Pour chaque intervention, le chirurgien est assisté par une infirmière aide opératoire. Trois quarts d’heure plus tard, la prothèse de hanche est réussie. La patiente est emmenée en salle de réveil. Elle y ouvrira les yeux quelques minutes plus tard, encore abasourdie, sous les yeux attentifs d’une équipe aux petits soins. Entre-temps, les aides-soignants ont pris d’assaut la salle d’opération, la nettoient de fond en comble pour que tout soit prêt pour la prochaine intervention. Ce sont eux, également, qui installent et désinstallent les patients. Le chirurgien Jérôme Dureuil s’accorde une courte trêve avant de s’attaquer à une nouvelle opération. Direction la petite salle de pause, le temps d’un café. Il y croise son collègue Hervé Troubat, attendu pour opérer une hernie. Quelques mots échangés avec le reste de l’équipe. Histoire de souffler un bref instant. De parler boulot ou du reste. « On est une petite équipe ici, tout le monde Brigitte Granzotto, infirmière Jérôme Dureuil, chirurgien Corinne Clairembault, infirmière anesthésiste « Je suis infirmière de bloc opératoire, et peux donc être amenée à jouer différents rôles : la circulante, l’instrumentiste, ou l’aide opératoire. C’est ce dernier rôle que je préfère. Il faut aider au mieux le chirurgien, chacun ayant ses propres habitudes qu’il faut connaître. J’aime également l’orthopédie, c’est une chirurgie très gratifiante. Les patients ne sont pas malades. Ils sont cassés, c’est à nous de les réparer. On utilise des vis, des boulons, etc. C’est presque de la menuiserie ! Et c’est passionnant ! » « Je suis spécialisé dans l’orthopédie et la traumatologie. J’opère trois matinées par semaine à l’hôpital, à raison de quatre à six opérations par matin. La consultation est l’autre gros morceau de mon travail, avec également la visite des patients le matin et le soir. Je pratique beaucoup de prothèses de hanche, d’arthroscopies (vérifier le bon fonctionnement d’une articulation à l’aide d’une petite caméra), d’opérations du pied. Mais aussi de fractures du poignet ou du fémur en traumatologie. » « Je suis infirmière anesthésiste depuis vingt-tois ans. Je prends en charge le patient dès l’accueil : je vérifie tous les points de la checklist, notamment l’identité, je le prépare à l’anesthésie, puis je l’endors. Pendant l’intervention, je continue à suivre le patient, et assure la prise en charge de la douleur. Il faut rassurer le malade, le mettre en confiance, faire en sorte qu’il soit dans les meilleures conditions pour l’opération. Il faut savoir anticiper. Anticiper la douleur, et le réveil. » Des rôles précis Premier chaînon à se mettre en marche : l’équipe d’anesthésistes, médecin et infirmière. « Notre métier ressemble à l’aviation ! Endormir le patient, c’est le décollage. On surveille que le vol se passe bien pendant l’opération. Et le réveil, c’est l’atterrissage. Comme en aviation, ce sont la première et la dernière phases qui sont les plus risquées », souligne Pierre Arnaud, médecin anesthésiste. Le patient est endormi, le chirurgien et les infirmières de bloc peuvent entrer en scène. Au programme ce matin-là, une prothèse de hanche sur une dame de 80 ans. Une opération « banale » pour le chirurgien Jérôme Dureuil. Mais jamais prise à la légère. Avec lui pour s’occuper de la patiente, trois infirmières. Chacune à un rôle bien précis. L’aide opératoire assiste directement le chirurgien lors de l’opération, l’infirmière circulante prévoit, organise, et contrôle tout le matériel nécessaire à l’intervention, alors que l’instrumentiste s’occupe de transmettre ciseaux, écarteur, bistouris ou encore pinces à disséquer au praticien. Enlevez l’un de ces maillons, et c’est toute l’équipe qui devient inefficace. « Les choses sont bien réglées » se connaît. Les choses sont bien réglées, ça roule tout seul », assure Hervé Troubat, également chef du pôle interventionnel. Le va-et-vient incessant dans les couloirs du bloc va se poursuivre jusqu’aux alentours de 12 h 30. La frénésie apparente cache en fait une mécanique bien huilée, où chacun sait exactement ce qu’il a à faire. Une mécanique qui peut vite s’emballer en cas d’urgences. Brice DUPONT. Vidéo et diaporama photos sur www.ouest-france.fr/challans « L’anesthésie, ce n’est pas qu’endormir ! On s’occupe du patient avant, pendant, après l’intervention. Il faut tout connaître de lui médicalement, savoir comment il va se comporter. On décide ensemble s’il faut une anesthésie partielle ou générale. Il faut savoir peser le pour et le contre, en sachant qu’il peut y avoir des complications. Pendant l’intervention, avec l’infirmière anesthésiste, on est un peu les gardes-malades, au chevet du patient en train de surveiller une quantité de données. » Pour chaque opération : un chirurgien, trois infirmières de bloc opératoire et une infirmière anesthésiste. Ouest-France à votre service Les rendez-vous de la semaine sur Nov FM Beau succès de la fête de la Croix-Maraud Recevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement. ouest-france.fr. Passer une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 (numéro indigo réservé aux particuliers : 0,12 € TTC la minute), paiement par carte bancaire. Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200 212 (0,12 € TTC/minute). Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local). Urgences et santé Michel Boucard est en direct ce lundi dans les studios, à Saint-Gervais derniers avant le programme estival. Il sera notamment prévu dans le même créneau un rendez-vous quotidien intitulé « La Vendée du 7e art ». Châteauneuf sur toile : précision La manifestation Châteauneuf sur toiles se déroulera le dimanche 21 juillet et non le dimanche 31 juillet, 5 200 C’est environ le nombre d’interventions qui ont lieu chaque année au bloc opératoire du centre hospitalier Loire-Vendée-Océan. Le service disDemain, notre reportage au sein pose de quatre salles d’opérations, et d’une salle de réveil. En du service psychiatrie. équivalent temps plein, ce sont 11 infirmiers et infirmières anesthésistes, 15 infirmiers et infirmières de bloc opératoire diplôPierre Arnaud més d’État (Ibode), et 7 aides-soignants qui travaillent au sein médecin anesthésiste du bloc. Challans en bref Les Rendez-vous du midi, de 12 h 40 à 13 h, sur Nov FM, 93.1, sont animés par Emmanuelle Mazerette Lundi : David Michaud et Michel Boucard, festival A tout vent, à NotreDame-de-Monts. Mardi : Florence Bouvier, association Terres d’histoire. Mercredi : Gwénaëlle Léostic, la saison estivale à Beauvoir-sur-Mer. Jeudi : Vincent Cristofoli, du service culturel de la communauté de communes de l’île de Noirmoutier. Hommage cet été à Renoir et un pique-nique Belle Époque, le 7 juillet, plage des Dames. Vendredi : l’école de Veuze de La Garnache. Ces rendez-vous en direct sont les Pendant l’opération, l’infirmier anesthésiste surveille en permanence l’état du patient. comme il était noté samedi dans nos colonnes. Gendarmerie : 14, rue Marcel-Pagnol, tél. 02 51 68 07 39. Pompiers : 18. Samu : 15 ou 112 (portable). Hôpital Loire Vendée Océan : bd Guérin, tél. 02 51 49 50 00. Sauvetage en mer : tél. 02 97 55 35 35, VHF 16, portable 112. Les poneys étaient très sollicités. Parents et grands-parents ont répondu favorablement, samedi matin, à l’invitation de Tony Raffin, directeur, et de l’équipe enseignante des écoles de la Croix-Maraud pour la 38e édition de la fête de fin d’année. Pour la maternelle, la fête reprenait le projet éducatif de l’année à savoir l’Afrique, particulièrement les relations avec le Burkina Faso. Pour les élémentaires, l’Europe ayant été le thème de l’année, les parents étaient conviés au déguisement en kilt pour les papas et en espagnole pour les mamans. Le stand de maquillage n’a pas désempli, les pêches ont, comme de coutume, été miraculeuses et les poneys ont été pris d’assaut. Les projets de l’année scolaire ont fait l’objet d’une grande exposition agrémentée pour certains par des diaporamas. Les spectacles de danse et chant ont enchanté le public partisan et permis aux flashs de crépiter. Chemin de la petite croix ST HILAIRE DE RIEZ (ZAC du Gatineau) Tel : 02 51 55 35 98 Maintenant 2 adresses Route de Nantes CHALLANS (Face à la gendarmerie) Tel : 02 51 26 51 88 MAGASIN D’ALIMENTATION BIOLOGIQUE ET D’ECOPRODUITS