Au bloc opératoire, un travail d`équipe essentiel

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Au bloc opératoire, un travail d`équipe essentiel
Challans
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Ouest-France
Lundi 1er juillet 2013
Au bloc opératoire, un travail d’équipe essentiel
L’hôpital enlève le masque. Pendant toute la semaine, retrouvez nos reportages sur le centre hospitalier
Loire-Vendée-Océan. Premier volet de notre série avec une plongée au sein du bloc opératoire.
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Reportage
8 h. Dans quinze minutes, les premières opérations vont démarrer au
bloc. Le matériel est vérifié dans les
moindres détails. Tout, absolument
tout est passé au crible. Un seul équipement ne fonctionne pas, et c’est
toute la salle d’opération qui restera fermée. Ici, l’erreur est interdite.
La check-list est un passage obligé.
Comme dans un avion prêt à décoller.
Les équipes se préparent à une
longue matinée. À l’entrée du service,
un grand tableau blanc récapitule
toutes les interventions à venir. « Ce
tableau est essentiel ! Il permet de
faire tourner le bloc. J’y note le programme de la journée, avec tout ce
qu’il faut savoir », explique Florence
Guilbaud, l’infirmière de régulation.
Une fois ces informations prises, chacun prend son poste. Le bloc opératoire est une machine bien huilée. Et
chaque rouage est une pièce essentielle.
Florence Guilbaud, l’infirmière de régulation, note chaque opération
sur le tableau à l’entrée du service.
Pour chaque intervention, le chirurgien est assisté par une infirmière aide opératoire.
Trois quarts d’heure plus tard, la prothèse de hanche est réussie. La patiente est emmenée en salle de réveil. Elle y ouvrira les yeux quelques
minutes plus tard, encore abasourdie, sous les yeux attentifs d’une
équipe aux petits soins.
Entre-temps, les aides-soignants
ont pris d’assaut la salle d’opération,
la nettoient de fond en comble pour
que tout soit prêt pour la prochaine
intervention. Ce sont eux, également,
qui installent et désinstallent les patients.
Le chirurgien Jérôme Dureuil s’accorde une courte trêve avant de s’attaquer à une nouvelle opération. Direction la petite salle de pause, le
temps d’un café. Il y croise son collègue Hervé Troubat, attendu pour
opérer une hernie. Quelques mots
échangés avec le reste de l’équipe.
Histoire de souffler un bref instant.
De parler boulot ou du reste. « On est
une petite équipe ici, tout le monde
Brigitte Granzotto,
infirmière
Jérôme Dureuil,
chirurgien
Corinne Clairembault,
infirmière anesthésiste
« Je suis infirmière de bloc opératoire, et peux donc être amenée à
jouer différents rôles : la circulante,
l’instrumentiste, ou l’aide opératoire.
C’est ce dernier rôle que je préfère.
Il faut aider au mieux le chirurgien,
chacun ayant ses propres habitudes
qu’il faut connaître. J’aime également
l’orthopédie, c’est une chirurgie très
gratifiante. Les patients ne sont pas
malades. Ils sont cassés, c’est à nous
de les réparer. On utilise des vis, des
boulons, etc. C’est presque de la menuiserie ! Et c’est passionnant ! »
« Je suis spécialisé dans l’orthopédie et la traumatologie. J’opère trois
matinées par semaine à l’hôpital, à
raison de quatre à six opérations par
matin. La consultation est l’autre gros
morceau de mon travail, avec également la visite des patients le matin
et le soir. Je pratique beaucoup de
prothèses de hanche, d’arthroscopies (vérifier le bon fonctionnement
d’une articulation à l’aide d’une petite
caméra), d’opérations du pied. Mais
aussi de fractures du poignet ou du
fémur en traumatologie. »
« Je suis infirmière anesthésiste depuis vingt-tois ans. Je prends en
charge le patient dès l’accueil : je
vérifie tous les points de la checklist, notamment l’identité, je le prépare à l’anesthésie, puis je l’endors.
Pendant l’intervention, je continue à
suivre le patient, et assure la prise en
charge de la douleur. Il faut rassurer
le malade, le mettre en confiance,
faire en sorte qu’il soit dans les
meilleures conditions pour l’opération. Il faut savoir anticiper. Anticiper
la douleur, et le réveil. »
Des rôles précis
Premier chaînon à se mettre en
marche : l’équipe d’anesthésistes,
médecin et infirmière. « Notre métier
ressemble à l’aviation ! Endormir le
patient, c’est le décollage. On surveille que le vol se passe bien pendant l’opération. Et le réveil, c’est
l’atterrissage. Comme en aviation,
ce sont la première et la dernière
phases qui sont les plus risquées »,
souligne Pierre Arnaud, médecin
anesthésiste.
Le patient est endormi, le chirurgien et les infirmières de bloc peuvent entrer en scène. Au programme
ce matin-là, une prothèse de hanche
sur une dame de 80 ans. Une opération « banale » pour le chirurgien Jérôme Dureuil. Mais jamais prise à la
légère. Avec lui pour s’occuper de la
patiente, trois infirmières. Chacune à
un rôle bien précis.
L’aide opératoire assiste directement le chirurgien lors de l’opération, l’infirmière circulante prévoit,
organise, et contrôle tout le matériel
nécessaire à l’intervention, alors que
l’instrumentiste s’occupe de transmettre ciseaux, écarteur, bistouris ou
encore pinces à disséquer au praticien. Enlevez l’un de ces maillons, et
c’est toute l’équipe qui devient inefficace.
« Les choses
sont bien réglées »
se connaît. Les choses sont bien
réglées, ça roule tout seul », assure
Hervé Troubat, également chef du
pôle interventionnel.
Le va-et-vient incessant dans les
couloirs du bloc va se poursuivre
jusqu’aux alentours de 12 h 30. La
frénésie apparente cache en fait
une mécanique bien huilée, où
chacun sait exactement ce qu’il a
à faire. Une mécanique qui peut
vite s’emballer en cas d’urgences.
Brice DUPONT.
Vidéo et diaporama photos
sur www.ouest-france.fr/challans
« L’anesthésie, ce n’est pas qu’endormir ! On s’occupe du patient avant,
pendant, après l’intervention. Il faut
tout connaître de lui médicalement,
savoir comment il va se comporter.
On décide ensemble s’il faut une
anesthésie partielle ou générale. Il
faut savoir peser le pour et le contre,
en sachant qu’il peut y avoir des
complications. Pendant l’intervention, avec l’infirmière anesthésiste,
on est un peu les gardes-malades,
au chevet du patient en train de surveiller une quantité de données. »
Pour chaque opération : un chirurgien, trois infirmières de bloc opératoire
et une infirmière anesthésiste.
Ouest-France à votre service
Les rendez-vous de la semaine sur Nov FM
Beau succès de la fête de la Croix-Maraud
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Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local).
Urgences et santé
Michel Boucard est en direct ce lundi
dans les studios, à Saint-Gervais
derniers avant le programme estival. Il sera notamment prévu dans le
même créneau un rendez-vous quotidien intitulé « La Vendée du 7e art ».
Châteauneuf sur toile : précision
La manifestation Châteauneuf sur
toiles se déroulera le dimanche
21 juillet et non le dimanche 31 juillet,
5 200
C’est environ le nombre d’interventions qui ont
lieu chaque année au bloc opératoire du centre
hospitalier Loire-Vendée-Océan. Le service disDemain, notre reportage au sein pose de quatre salles d’opérations, et d’une salle de réveil. En
du service psychiatrie.
équivalent temps plein, ce sont 11 infirmiers et infirmières anesthésistes, 15 infirmiers et infirmières de bloc opératoire diplôPierre Arnaud
més d’État (Ibode), et 7 aides-soignants qui travaillent au sein
médecin anesthésiste
du bloc.
Challans en bref
Les Rendez-vous du midi, de 12 h 40
à 13 h, sur Nov FM, 93.1, sont animés
par Emmanuelle Mazerette
Lundi : David Michaud et Michel
Boucard, festival A tout vent, à NotreDame-de-Monts.
Mardi : Florence Bouvier, association Terres d’histoire.
Mercredi : Gwénaëlle Léostic, la
saison estivale à Beauvoir-sur-Mer.
Jeudi : Vincent Cristofoli, du service culturel de la communauté de
communes de l’île de Noirmoutier.
Hommage cet été à Renoir et un
pique-nique Belle Époque, le 7 juillet,
plage des Dames.
Vendredi : l’école de Veuze de La
Garnache.
Ces rendez-vous en direct sont les
Pendant l’opération, l’infirmier anesthésiste surveille en permanence l’état
du patient.
comme il était noté samedi dans nos
colonnes.
Gendarmerie : 14, rue Marcel-Pagnol, tél. 02 51 68 07 39.
Pompiers : 18.
Samu : 15 ou 112 (portable).
Hôpital Loire Vendée Océan : bd Guérin, tél. 02 51 49 50 00.
Sauvetage en mer : tél. 02 97 55 35 35, VHF 16, portable 112.
Les poneys étaient très sollicités.
Parents et grands-parents ont répondu favorablement, samedi matin, à l’invitation de Tony Raffin, directeur, et de l’équipe enseignante des
écoles de la Croix-Maraud pour la
38e édition de la fête de fin d’année.
Pour la maternelle, la fête reprenait
le projet éducatif de l’année à savoir
l’Afrique, particulièrement les relations avec le Burkina Faso. Pour les
élémentaires, l’Europe ayant été le
thème de l’année, les parents étaient
conviés au déguisement en kilt pour
les papas et en espagnole pour les
mamans.
Le stand de maquillage n’a pas désempli, les pêches ont, comme de
coutume, été miraculeuses et les poneys ont été pris d’assaut.
Les projets de l’année scolaire
ont fait l’objet d’une grande exposition agrémentée pour certains par
des diaporamas. Les spectacles de
danse et chant ont enchanté le public partisan et permis aux flashs de
crépiter.
Chemin de la petite croix
ST HILAIRE DE RIEZ
(ZAC du Gatineau)
Tel : 02 51 55 35 98
Maintenant
2 adresses
Route de Nantes
CHALLANS
(Face à la gendarmerie)
Tel : 02 51 26 51 88
MAGASIN D’ALIMENTATION BIOLOGIQUE ET D’ECOPRODUITS