Les témoignages des élèves

The Rosa Parks Story (4/02/1913 – 25/10/2005)
Un beau jour, Rosa Parks jeune femme noire refuse de céder sa place à un homme blanc dans
l'autobus. La jeune femme à ce moment-là étant dans son droit (car assise dans la section des noirs),
n'avait pas à laisser sa place à un blanc. Le policier qui n’avait remarqué aucune infraction, en
avait fait la remarque au chauffeur ; sans gêne, celui-ci déplaça la section noire d'un rang, la
remplaçant par la section blanche. Ce geste de défi dans une Amérique fortement ségrégationniste
allait marquer le début d’un mouvement, d’une révolte et une avancée pour les droits civiques des
noirs américains.
En effet, après l'arrestation de Rosa Parks, un mouvement de solidarité entre tous les noirs et certains
blancs a commencé à se manifester en boycottant 382 jours toutes les compagnies de bus.
Ce film fait naître en nous un sentiment de révolte sur la façon dont étaient traités les noirs par les
blancs dans le sud des Etats-Unis. Grâce à l'intervention de Rosa Parks, la ségrégation des noirs a
disparu mais le racisme est loin d'être vaincu.
La critique majeure que nous pourrions faire concernant ce film dédié à Rosa Parks, c’est la rapidité
de certains traitements des événements historiques (on ne sait pas par exemple la durée du boycott
des bus dans le film). Le couple quant à lui est trop mis en valeur à la fin du film par rapport à la
situation dramatique du début, on pourrait dire que cela reste un peu déplacé.
Ce film nous rappelle combien tous les hommes naissent libre et égaux en droit (article premier :
DDHC déclaration des droits de l'homme).
3 élèves de 1ère STSS
----The Rosa Parks Story
Le vendredi 20 mars 2009 nous sommes allés voir, dans le cadre du festival du film de femme de
Créteil, le film The Rosa Parks Story.
Ce film raconte l'extraordinaire parcours de Rosa McCauley qui était une afro américaine qui n'a pas
accepté les règles de discrimination envers les personnes de couleur régnant dans le Sud des Etats-Unis en
1930. Elle a connu très jeune celui qui deviendra son mari, Raymond Parks, un barbier.
Elle était couturière, dans un grand magasin réservé pour les blancs, riches. Les seuls noirs qui pouvaient
entrer étaient mis de côté et ne pouvaient pas essayer directement les affaires.
Rosa a toujours eu du mal à accepter les conditions de vie qu'elle avait, elle voulait essayer de changer les
esprits des personnes. C'est pour cette raison qu' en 1943, elle intègre la NAACP (National Association for
the Advencment of Colored People) contre la volonté de son mari.
En 1955 elle refuse de céder sa place dans un bus à un homme blanc. Elle sera donc arrêtée, puis
relâchée après avoir payé son amende. Toute la communauté noire qui la soutenait, a décidé alors de
boycotter les bus.
A la fin, plus personne ne peut la regarder de la même façon.
Ce film et plus particulièrement l'histoire de cette courageuse femme nous a beaucoup touchés. Il nous a
montré la vie des Afro-américains des années 1930 à 1960, et la dureté des propos et des lois tenus contre ce
peuple.
On a aussi remarqué qu'une femme peut elle aussi avoir la force de faire bouger les choses. De nos jours, il y
a toujours une forme de racisme envers ce peuple....
Nous vous recommandons fortement ce film.
3 élèves de 1ère STSS
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The Rosa Parks Story est un film réalisé en 2002 par Julie Dash. Nous pouvons remarquer que
le titre évoque une femme noire qui voulut lutter contre les discriminations et revendiquer ses droits
civiques suite aux discriminations raciales dans les années 1960 en Amérique du Sud (Alabama).
Effectivement ce film montre les diverses discriminations que subissent les noirs comme les
sièges réservés aux blancs et les sièges réservés aux noirs dans les transports publics. Cette femme fut
la première à vouloir augmenter ses droits et fut emprisonnée pour avoir refusé de céder son siège à
un blanc dans un bus. Ensuite, les militants de la lutte contre la discrimination ont aidé Rosa Parks à
s’en sortir. Actuellement, elle reste l'héroïne qui a sauvé les noirs de la discrimination.
Pour nous, ce film est très intéressant. Dans un premier temps car il montre à notre génération la
souffrance qu'ont subi les noirs dans ces années. En effet, l'importance de nous faire parvenir un
t ém oi g n a g e d e c et t e s i t u at i o n n ou s a ppr end l 'h i s t o i r e d es discriminations jusqu’à nos
jours.
Dans un deuxième temps, ce film évoque aussi une situation d'un couple pris dans la tourmente de ce
combat, ce qui amplifie notre intérêt à son égard.
2 élèves de 1ère STSS
----Knitting
Ce film est constitué de trois personnages principaux : Daping, Haili et Chen Jin. Daping et Haili (les
deux personnages féminins) ne s'entendent pas très bien, car elles sont jalouses l’une de l’autre !
Pourtant à la fin de l'histoire, nous remarquons qu'une complicité va se créer entre elles deux.
Chen Jin, lui, est parfois absent, même au milieu de ces deux femmes ; drôle de trio donc dans une
ville où ils tentent de survivre !
Les sentiments et les liens qui se tissent (d’où le titre du film ! Knitting renvoyant au
tricot) ne sont ni montrés ni évoqués bien au contraire ! la vie de ces personnages est
vraiment différente de la nôtre en Occident .
Lorsque Chen Jin part à un moment donné, c'est un départ assez brusque sans retour, il ne sait pas luimême quelle va être sa destinée. Il abandonne ainsi une femme enceinte après s’être séparé d’une femme
mourante ! C’est le désarroi de ces deux femmes plongées dans le désespoir de l’abandon qui va finir par
les réconcilier, avec elles-mêmes d’abord puis avec la vie ensuite ! Belle leçon de vie dans un contexte si
rude !
2 élèves de 1ère STSS
----Le vendredi 20 mars 2009 nous nous sommes présentés à Créteil en RER. Dans ce festival 150 films
se sont succédés.
Pour notre part, au cours de cette journée, nous avons vu trois films au histoires différentes qui
avaient tous comme points communs le thèmes des femmes. Comme par exemple le cas de Rosa
Parks vivant dans une Amérique à la société raciste. Ou encore le dernier film visionné, Knitting,
racontant le périple de jeunes chinoises. De plus, nous avons assisté à une conférence très intéressante
de la jeune réalisatrice du film Knitting.
OH MY GOD est un court métrage norvégien qui nous a particulièrement surpris ; réalisé par Anne
Sewitsky, il présente l'histoire de 3 jeunes filles en quête de découverte sexuelle : l'orgasme féminin.
Ce film à l'humour pour le moins surprenant se révèle être en fait une réalité « tabou » qui ne fait
pas souvent la Une des sujets traités par les réalisateurs (il suffit de voir la réaction des
spectateurs/spectatrices dans la salle de cinéma). Le décalage humoristique choisi par la
réalisatrice de ce court-métrage a permis de nous présenter la question de façon très légère et sans
vulgarité.
3 élèves de 1ère Stss
Entretien avec Yin Lichuan, réalisatrice de Knitting.
Questions posées par le professeur, les élèves de 1ères STSS et quelques interventions de spectateurs
dans la salle.
Les réponses sont quelque peu corrigées, la réalisatrice ayant accepté de parler en français après
s’être excusée de petites erreurs.
Quelles études avez-vous suivi ?
- J’ai d’abord commencé par des études littéraires avant de venir au cinéma, c’est en France que j’ai
étudié le cinéma ; en Chine, on m’a proposé de réaliser ce court-métrage !
Que signifie le titre de votre film ?
- En anglais, ce mot renvoie au tricot. Je voulais créer l’idée de liens entre les individus dans mon
film et traiter ce sujet aussi. De plus, en chinois, ce mot forme un caractère très beau, très féminin ;
comme mon film traite de la question féminine en Chine, tout est lié…
Vos deux personnages féminins semblent vraiment se détester et pourtant à la fin elles se
réconcilient ; pourquoi ?
- Je voulais deux êtres qui soient autant des amies que des ennemies ; l’une et l’autre s’influencent
tout au long de l’histoire ; la plus humaine est évidemment la plus importante ; quant à la plus
stupide, je voulais montrer que ce serait la plus forte.
Je voulais aussi peindre une femme marquée par « le passé » : elle est marquée en effet par sa liaison
passée avec Chen Jin. Et une femme à l’opposé qui représenterait l’avenir (c’est elle qui va donner
naissance à un enfant à la fin du film). L’idée était donc la suivante : plus elles s’opposaient, plus
elles devaient se rejoindre ensuite !
On ne comprend pas bien où part le héros masculin ?
- Je n’ai pas vraiment pu dire pourquoi il partait, pour des raisons de censure ; je ne pouvais pas
traiter la question de la mafia dans mon film.
Avez-vous pu filmer tout ce que vous souhaitiez ? ou avez-vous dû beaucoup modifier votre
scénario ?
- Non, je n’ai pas été censurée, j’ai juste occulté un peu les raisons du départ de Chen Jin. Mais tout le
monde comprend, je pense, qu’il part avec une bande qui sévit dans le trafic de voitures !
Avez-vous accentué l’absence de sentiments entre les individus du film ou est-ce ainsi en Chine ?
Notamment quand Daping tombe dans une fosse et que personne ne se décide à aller la secourir.
- Mon film donne une image peut-être pessimiste, mais pourtant pour moi, il y a des progrès qui ont
été faits en Chine ; il y a quelques années, je n’aurais pas pu tourner la même histoire ! Les femmes
désormais en Chine sont capables de survivre. Je voulais montrer la force des femmes, qu’elles
peuvent se sortir de toutes les situations !
Pourquoi les deux amoureux ne se disent-ils même pas « je t’aime » ? C’est très surprenant pour
nous !
- Vous savez, vous êtes très différents de nous les Chinois ; de ma vie, je n’ai vu mes parents
s’embrasser, maintenant les choses changent, évoluent, les jeunes chinois font comme tout le monde
de nos jours, c’est pour cette raison que cela vous parait différent.