Revue de la médiation équine n°8
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Revue de la médiation équine n°8
La Lettre d'information sur la médiation équine N° 8 Revue de la Médiation Equine Sommaire Les actus de la médiation équine : nouveautés, prochains rendez-vous, à savoir... Une filière, des métiers : La viabilité économique de l'équicie par Clémence Lecomte, équicienne et monitrice BPjeps, en Bretagne Pédagogie : Reflexion sur un projet d'équicie dans un lieu de vie, par Marie Laforge, responsable d'un lieu de vie à Virazeil (47) Ethologie équine : Relation homme/cheval, interagir avec la mère pour faciliter l’apprentissage du jeune, synthèse d’études CNRS (Rennes 1) - partie 2 Juridique : Maltraitance, quelles responsabilités, par Xavier Bacquet, avocat à la Cour de Paris, auteur de La législation équine, chez Larivière. Les actus de la médiation équine • 12 et 13 juin, séminaire des équiciens, à Lixières (54) Les équiciens diplômés ou en cours de formation sont conviés à deux jours de veille pédagogique et d’échanges de pratiques, à la ferme de Mange Seille. Coût de la formation : 70 euros pour les particuliers et 110 euros dans le cadre de la formation continue. Pour connaître le programme et procéder à votre inscription 2015.html : http://www.equitaide.com/seminaire-des-equiciens- • 13 juin, colloque national Résilienfance, "Médiation animale et famille, la parentalité accompagnée", à Bordeaux Membre du Réseau d’Ecoute d’Aide et d’Accompagnement à la Parentalité (REAAP 33), l’association Résilienfance réunit divers professionnels (pédopsychiatres, éducateurs et intervenants en médiation animale, en particulier équine) afin de s’interroger sur la parentalité, les relations hommeanimal au cœur d’un dispositif d’accompagnement et plus largement la place de l’animal dans la famille. De 9h00 à 18h30, à l’Athénée Municipal. Participation de 40 euros. Informations et inscriptions : http://mediationanimale.org/ • 2 juillet, nouvelle sélection à la formation initiale d'équicien, à Lixières (54) Pour celles et ceux qui n’ont pu se présenter aux épreuves de sélection de mai 2015 (épreuves optionnelles du bac) nous mettons en place une nouvelle date pour les épreuves concernant la rentrée de septembre 2015. Merci de prendre contact avec Equit'aide par mail ou téléphone afin de recevoir votre dossier d'inscription. Tél : 03.83.31.32.85 • 22 au 24 juillet, stage de sensibilisation à l'équicie, à Lixières (54) Ce stage, ouvert à tous, permet d'apporter des réponses concrètes sur le rôle et les responsabilités d'un accompagnant en équicie et de réfléchir à l'approche et la relation au cheval, tant à côté de lui que sur son dos. Durée : 21 heures. Coût : 495 euros pour les particuliers / 660 coût employeur. Pour en savoir plus • 21 au 24 juillet, stage ressenti corporel, à Lixières (54) Ce stage a pour vocation de faire redécouvrir les sensations produites par le mouvement du cheval, d'en comprendre les incidences sur le plan corporel, cognitif et conatif, mais aussi de réfléchir à comment mettre en oeuvre des projets visant la tonicité et la rééducation psychomotrice. Pour tout cavalier, débutant ou confirmé. 4 jours, 28 heures de formation. Coût : 630 euros pour les particuliers / 788 coût employeur. Pour en savoir plus • 15 et 16 octobre, Congrès autour de la pratique de la médiation équine, à Pont-àMousson (54) Handi-cheval organise un colloque où philosophes (Elisabeth de Fontenay), anthropologues (Véronique Serbais), vétérinaires (Eric Van Den Eynde) et professionnels du médico-social s’interrogent sur la place de l’animal dans la médiation et l’intérêt du métier d’équicien pour les publics et les institutions. médiation et l’intérêt du métier d’équicien pour les publics et les institutions. Chaque intervention sera suivie d’échanges avec le public. Nous vous indiquerons le programme complet dans la Revue de la rentrée. Une filière, des métiers La viabilité économique de l'équicie Avec Clémence Lecomte, équicienne, monitrice d’équitation, créatrice de La Ferme des Korrigans, lieu de pratique de l’équicie depuis septembre 2014, en Bretagne. • La Revue de la Médiation Equine : en tant que monitrice BPjeps, comment avez vous abordé la création de votre lieu d’équicie ? • Clémence Lecomte : Avant tout comme un lieu de médiation animale, avec le cheval comme partenaire. Que ce soit pour des séances d’équitation ou d’équicie, je propose un cadre qui permet de tisser une relation positive avec les chevaux et de cheminer ensemble vers les objectifs des personnes. Le bien-être des chevaux, pendant et en dehors des séances, est une préoccupation centrale. Cela implique de leur offrir des conditions de vie adaptées à leurs besoins (prés avec abris, vie en troupeau, alimentation raisonnée, suivi en ostéopathie, dentisterie…), d’entretenir une musculature et une locomotion adaptées aux situations de monte, de mettre en place des apprentissages venant nourrir une relation positive envers l’humain, d’être attentif aux indicateurs de bien-être et de mal-être pendant les séances. Cette approche est bénéfique pour la sécurité de tous et pour la qualité de l’accompagnement, aussi bien en équicie, qu'en équitation. Quelque soient les publics accompagnés, ma démarche est similaire : accueillir en individuel, concevoir un projet avec la personne, dans la durée, à un rythme qui lui correspond. Même si les séances d'équitation sont davantage centrées sur les apprentissages équestres, il m'arrive avec certains cavaliers d'utiliser les outils de suivi de l'équicie et une approche de relation d'aide. R.M.E. : vos pratiques d’équicienne et de monitrice sont donc complémentaires ? C.L. : En équitation, ma pratique d’équicienne me donne des informations sur la situation qui se joue pour la personne et le cheval. J’ai le sentiment d’avoir davantage d’outils pour aider les personnes qui viennent officiellement « monter à cheval », mais qui ont souvent une autre attente non verbalisée : celle d'un accompagnement vers un mieux-être via la relation au cheval. La plupart des parents qui me confient leurs enfants sont via la relation au cheval. La plupart des parents qui me confient leurs enfants sont également très conscients de l'impact de ce type de séances d'équitation sur le développement psychomoteur, la gestion émotionnelle, les aptitudes sociales... A l’inverse, ma casquette de monitrice est également utile en équicie. Elle m'offre par exemple la possibilité de faire évoluer certains projets vers de l'équitation adaptée, davantage centrée sur les apprentissages équestres. Je pense ainsi à un monsieur hémiplégique, déjà cavalier avant de connaître ce handicap, que j’accompagne en équicie pour l'instant, mais dont le projet évoluera probablement dans les années à venir vers de l'équitation adaptée. Cette double formation me permet d’accueillir et d’accompagner des publics variés, issus de réseaux différents et sur des périodes complémentaires de mon emploi du temps : l’équitation plutôt le mercredi, le soir, le week-end ou pendant les vacances, alors que les séances d’équicie sont plus souvent positionnées en journée, durant la semaine. Sur le plan économique, c'est un atout considérable pour compléter l'activité d'équicie. • R.M.E. : et d’un point de vue de la cavalerie, n’est ce pas problématique ? • C.L. : au contraire ! Mes six chevaux et trois poneys ont du coup un travail varié avec des activités diversifiées. Lors des séances d’équicie, ils ont généralement une activité physique faible, avec dans certains cas un peu d'inconfort et une demande d'attention soutenue. Avec les publics orientés vers l'équitation, nous réfléchissons justement à ce qui pourrait physiquement aider le cheval dans sa locomotion, son équilibre, son endurance, sa souplesse. Nous profitons également des sorties en extérieur pour leur changer les idées ! Les élèves des séances d'équitation contribuent à l'entretien physique et aux apprentissages des chevaux, travail indispensable pour qu'ils puissent interagir sereinement avec des personnes en difficultés par la suite. • R.M.E. : est ce que les bannières équicie et publics handicapés ne repoussent pas les publics valides ? • C.L. : on pourrait l’imaginer, mais la réalité que je rencontre montrerait plutôt l'inverse. Le fait qu’il y ait un accompagnement en équicie rassure certaines personnes attirées par l'équitation, mais ayant beaucoup d'appréhensions. Peut-être se sentent-elles plus à même d'exprimer leurs inquiétudes dans ce contexte d'écoute ? La plupart sont davantage à la recherche d'une mise en relation avec le cheval que d'une pratique sportive de l'équitation. De part notre bannière équicie, nous affichons ostensiblement la recherche de bien-être (humain et équin) et de respect mutuel. Cette mixité de pratiques et de publics, sous une même philosophie, permet peut-être plus facilement de créer un lien de confiance. Dans l'autre sens, certaines personnes en difficulté, qui pour différentes raisons auraient du mal à faire une démarche vers une activité connotée "handicap", sont peut-être plus à l'aise pour venir nous rencontrer sur le volet moins "stigmatisant" de l''équitation. Tout le monde parait satisfait de la mixité occasionnée, notamment plusieurs parents qui m'ont dit voir dans ces rencontres une situation très éducative sur la tolérance et la solidarité. • R.M.E. : sur le plan économique comment s’articule cette complémentarité ? • C.L.: lors de ma récente installation en Bretagne, il a été plus rapide d’attirer des publics sur le registre de l’équitation. Les réseaux avec les institutions, la MDPH, sont plus longs à mettre en place. Se faire connaître des familles concernées par le handicap prend également du temps. Dans le cas d'une ouverture de structure où les charges peuvent être élevées dès le début, pouvoir compter sur les activités d'équitation permet un être élevées dès le début, pouvoir compter sur les activités d'équitation permet un démarrage plus serein… A la ferme des Korrigans, nous avons la chance d’être propriétaire des terres et des chevaux, l’alimentation est produite sur place par mon conjoint avec lequel je suis associée en EARL (entreprise agricole). Pour autant, nous sommes dans la première année d'exercice et ne pouvons pas encore tirer un Smic chacun. Diplômée depuis peu, je vais maintenant communiquer plus lisiblement sur l'équicie, même si le bouche à oreille fonctionne déjà : les accompagnements se développent et je commence à être identifiée dans le secteur lié au handicap. A plus long terme, je compte compléter l’activité avec des initiations à l’équicie et des formations sur différentes thématiques pouvant, entre autres, être utiles aux moniteurs d'équitation adaptée. Il me semble important de préciser que nous avons sur la ferme un gîte de trois chambres, représentant un revenu complémentaire et un véritable atout pour l’activité d’équicie. Il nous permet de toucher des personnes recherchant un séjour sur le thème équestre. A ce jour, près de la moitié des familles accueillies dans le gîte a un lien avec le handicap. Si vous souhaitez poser des questions ou demander conseil à Clémence, vous pouvez la contacter à l’adresse mail [email protected] Si vous souhaitez témoigner du développement de votre activité, vous pouvez nous envoyer un mail à : [email protected] Toute expérience est enrichissante pour les autres ! Pédagogie Réflexions pour intégrer un projet d'équicie dans un lieu de vie Par Marie Laforge, responsable d’un lieu de vie à Virazeil (47) En 2000, je créais un lieu de vie avec mon mari, dans le sud-ouest. Je faisais alors monter les enfants à cheval, dans un centre équestre voisin, dans un but de loisir adapté. J’avais déjà pour idée que le contact aux équidés pouvait représenter un grand bienfait pour eux. Quelques années plus tard, j'ai décidé d'installer des chevaux sur le lieu de vie. J'avais évalué l'impact que pouvait avoir sur les jeunes, la présence de ces animaux au quotidien. J'accueillais à cette époque un public connaissant des difficultés psychologiques ou psychiatriques. Très vite, j'ai ressenti la nécessité de suivre une formation Handi-cheval afin de me spécialiser dans l’accompagnement de ces publics formation Handi-cheval afin de me spécialiser dans l’accompagnement de ces publics avec le cheval pour partenaire. La réalité d’aujourd’hui, après des années de présence des poneys sur notre site, est que les jeunes participent à l’entretien des lieux, donc des pâtures et des écuries, mais ils s’engagent assez peu dans un lien à l’animal. Actuellement, nous accueillons un public de mineurs isolés, venant généralement d’Afrique. Ils ont d’autres priorités et disposent de très peu de temps pour s’adapter à la vie en France, apprendre notre langue et construire un projet professionnel qui leur permette d’espérer, à leur majorité, une nationalisation. On est donc bien loin de mon projet initial de rencontres entre nos publics et le cheval, mais je suis convaincue que cette cohabitation a, d’un point de vue adaptatif, dans un objectif d’intégration, une utilité profonde pour ces jeunes. J'envisage donc d'intégrer le projet différemment. C’est ainsi que nous avons récemment fondé l’association Equi'Sabaca, pour l’accueil de personnes en situation de handicap, venant de l’extérieur, afin de bénéficier de séances d’équicie. A partir du lieu de vie, nous avons construit des infrastructures comprenant, un rond de longe couvert de 20 m de diamètre, pour permettre l'accueil pendant l'hiver, une carrière, une sellerie, des paddocks, une salle de vie pour échanger après les séances ou prendre un gouter. Sans oublier la présence de nos partenaires équidés : cinq poneys et deux ânes. Les jeunes du lieu de vie sont intéressés et interrogatifs concernant cette pratique. La cohabitation de ces différents publics leur donnera peut-être l'envie d'en être bénéficiaire. Notre objectif premier est de mêler ces publics, aux handicaps différents, en visant à responsabiliser les jeunes mineurs isolés à l'égard de personnes plus fragiles qu'eux. Espérons qu’Equi'sabaca et la pratique de l'équicie sur le lieu de vie, les aideront dans leur transition culturelle vers notre société, qu’ils pourront y trouver un rôle social, une place dont ils ont tant besoin pour construire leur avenir. Ethologie Equine Relation homme/cheval : interagir avec la mère pour faciliter l'apprentissage du jeune - Seconde partie Synthèse d’études éthologiques réalisées par le CNRS-Université de Rennes1 Parmi les pratiques d’élevage étudiées par l’Université de Rennes 1, l’étape du sevrage a fait l’objet de publications particulièrement instructives pour le sujet qui nous intéresse : comment l’objet de publications particulièrement instructives pour le sujet qui nous intéresse : comment améliorer la future relation du cheval à l’homme. Ainsi, l’importance des contacts sociaux dans le développement comportemental et émotionnel des jeunes chevaux a été étudiée tout d’abord à travers la relation de l’homme à la mère, dans les jours suivants la naissance. L’article paru dans la revue n° 7 montrait à quel point le contact positif de l’homme à la mère, pouvait faciliter la future relation au jeune. Le sevrage, en condition d’élevage, représente une autre période charnière car il impose un changement radical de l’environnement social. L’équipe de Rennes a donc étudié l’impact des manipulations de la mère par l’homme, pendant les jours précédant le sevrage. Une semaine avant, les couples mère-jeune ont été rentrés en box, quelques heures par jour. Dans le lot témoins, les juments et leur poulain n’ont eu aucun contact avec l’expérimentateur. Dans le lot expérimental, les mères ont eu des contacts positifs avec l’expérimentateur (brossage, apport de nourriture…), à raison de 15 minutes par jour. Durant la période d’interaction entre l’homme et la jument, l’intérêt du poulain allait croissant alors que la fréquence des comportements dirigés vers la mère (regards, tétées…) diminuait. Les poulains des deux lots ont ensuite été testés (présence passive, test d’approche, test de tolérance d’un tapis de selle), 15 jours puis 30 jours après le sevrage. Une fois séparés de leur mère, les poulains expérimentaux passaient plus de temps à proximité immédiate de l’expérimentateur. Tous se laissaient approcher et toucher alors que dans le groupe des témoins, plus d’un tiers fuyait le contact. Six poulains expérimentaux sur 8 acceptaient le tapis sur le dos contre seulement 2 poulains témoins sur 8, après une période d’approche bien plus longue. A noter que l’origine paternelle semble influer sur la réactivité des poulains, puisque ceux d’un même étalon tendaient à être plus distants de l’homme, quelque soit la nature du test. Ces résultats confirment l’effet facilitateur de la mère dans l’établissement d’une relation au jeune et pour les futures manipulations, y compris à l’âge de 6 mois, alors que le poulain passe 60 % de son temps à distance de sa mère. On observe cependant de plus fortes variations de comportements à cet âge qu’aux périodes plus précoces, du fait d’une prise d’indépendance du jeune et d’un tempérament individuel plus marqué. Il est donc possible d’influencer positivement la relation à l’homme, par l’intermédiaire de bonnes relations à la mère, depuis la naissance jusqu’au sevrage, mais plus le temps passe, plus les résultats sont aléatoires. Cette médiation mérite donc d’être mise à profit à différents moments de la croissance du jeune. Dans notre prochain numéro, toujours à propos de la qualité de la relation homme-cheval, nous reprendrons une étude de l’université de Rennes 1, montrant l’importance de la présence d’équidés adultes, non aparentés, au moment du sevrage. Juridique Maltraitance du cheval et responsabilité de l'équicien Par Xavier Bacquet, avocat à la Cour de Paris, auteur de La législation équine, aux Editions Larivière. Le législateur n’a toujours pas clairement défini la maltraitance et l’abandon, mais il existe bien des sanctions pénales pour ce qui est qualifié comme un délit, en correctionnelle, passible de deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. La jurisprudence, elle, permet de distinguer les différentes maltraitances et leurs conséquences sur le plan juridique. Ainsi, le mauvais traitement est quelque chose infligé au cheval dans l’instant. Au delà, si le mauvais traitement perdure, l’acte est qualifié d’abandon. Lorsqu'un responsable (propriétaire, utilisateur, palefrenier…) ne donne pas à boire ou à manger, enferme dans un box sans fenêtre ou laisse souffrir l'animal pour une raison ou une autre, l’acte sera qualifié de mauvais traitement. Au delà de l’instant, il s’agira d’abandon. Concernant les coups, les conséquences de l'acte sont évaluées. Si le coup provoque une plaie ouverte ou une fracture, il s’agit de « cruauté et sévices graves », sanctionnés pénalement, toujours par deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. Il faut savoir que la notion de maltraitance à l’animal s’étend à tout ce qui l’empêche d’assumer normalement ses besoins physiologiques et d’être en bonne santé, physique et morale. Les responsables, qui doivent répondre de cette maltraitance, sont tout autant les personnes directement impliquées dans son entretien que les témoins directs ou les personnes en mesure de l’évaluer, du fait de l’état physique et mental de l’animal. L’équicien, professionnel du cheval, peut ainsi se trouver complice, du fait qu’il utilise des chevaux maltraités alors qu'il est parfaitement capable de constater par lui-même cette maltraitance. D’autant que, comme nous l’avons fréquemment expliqué, le cheval utilisé en équicie est, durant la séance, sous la responsabilité directe de l’équicien. S'il exploite un animal maltraité, il peut être sanctionné, même s’il n’est pas directement responsable de la maltraitance. Cette sanction peut s’étendre à une interdiction d’exercer, temporaire ou définitive, selon l’état de l’animal. L’équicien a donc le devoir de refuser l’utilisation de chevaux qu’il soupçonne victimes de maltraitance ou qui ne sont pas en bon état. Cette clause doit obligatoirement figurer sur la convention passée avec l’établissement ou le propriétaire loueur et être respectée à la lettre. Si vous souhaitez poser des questions à maître Bacquet, vous pouvez les envoyer à cette adresse mail : [email protected] . Nous publierons la réponse dans une prochaine revue. Très bel été à vous et vos chevaux ! Copyright Archiv Boiselle Copyright © *|Equit'aide - Handi cheval|* tous droits réservés. 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