La Gruyere - La Gruyère

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Décalages
La Gruyère / Mardi 31 juillet 2012 / www.lagruyere.ch
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MA SEMAINE AU POSTE
TRIBUNE LIBRE
Le rôle des infirmières
La vice-présidente de l’Association suisse des infirmières relève les mérites du personnel
soignant dans le contexte de la
restructuration prévue de l’HFR.
Créatrice de la série, Tina Fey (à gauche), qui joue le rôle de Liz Lemon, a offert un rôle en or à Alec Baldwin (Jack Donaghy,
au centre): celui d’un patron tellement ignorant et ambitieux qu’il en devient drôle.
«30 Rock», la série
qui joue avec les clichés
SANS MERCI. Récompensée à trois reprises
comme meilleure série comique, 30 Rock
propose une découverte sans tabou des
coulisses de la télévision américaine.
VALENTIN CASTELLA
Jack Donaghy est un capitaliste. Un pur et
dur, un républicain qui jubile comme une
petite puce à chaque fusion d’entreprises
et qui voue une admiration sans faille pour
la gloire de son pays et la réussite professionnelle. En face, la fragile Liz Lemon est
une trentenaire célibataire qui tente, tant
bien que mal, de transformer sa vie en
conte de fée, comme elle l’a tant de fois
imaginée, elle l’artiste maladroite. Les deux
acteurs principaux de la série 30 Rock
n’ont rien en commun, excepté le fait qu’ils
doivent, à eux deux, garantir le succès de
leur émission de divertissement diffusée
sur la chaîne NBC: The girlie show. Voilà le
fil rouge de cette bombe débarquée des
Etats-Unis, dont la première saison est diffusée actuellement sur la RTS.
Dans leurs immenses bureaux du célèbre 30 Rockefeller Plaza de New York (d’où
le nom de la série), leur objectif paraît simple en apparence, leur émission étant plutôt bien vue et populaire. Mais, au fil des
épisodes, on s’aperçoit rapidement que
tout devient compliqué, surtout lorsque
chacun semble vivre sur une planète différente. Première cause de chamailleries
entre les deux protagonistes: le grand
patron Jack Donaghy, joué à merveille par
Alec Baldwin, n’est pas un homme de télévision. Il a été parachuté dans cet univers
qu’il ne connaît pas. Son truc à lui, ce sont
les chiffres, le rendement et sa propre personne. Les relations humaines, les sentiments de ses collègues: très peu pour lui.
Des trucs de hippies dévergondés. A force
de chaque fois se rebeller face aux décisions parfois aberrantes de son patron, Liz
Lemon (Tina Fey) ne parvient plus à gérer
son équipe qui a créé l’émission The girlie
show: une bande aussi indisciplinée que
fainéante. Pour couronner le tout, elle doit
sans cesse gérer les caprices des acteurs
vedettes de son émission. Bref, la pauvre
Liz Lemon patauge dans ce joyeux bordel.
Elue meilleure série comique en 2007,
2008 et 2009, 30 Rock vaut vraiment la
peine de s’y attarder. Très drôle, elle permet
également de s’aventurer dans les coulisses de la télévision américaine, tellement
cruelle et sans vergogne.
Le succès connu dès la première saison
aux Etats-Unis n’est pas vraiment surprenant. Car, très bien construite, elle parvient
sans mal à réunir tous les ingrédients indis-
pensables au succès. Premièrement, elle
est intelligente, en n’hésitant pas à mettre
en exergue les mauvais et les bons côtés
d’un capitalisme extrême, à l’image de la
série Better off Ted.
Deuxième atout, les personnages plus
ou moins secondaires: la starlette blonde
bientôt trop âgée, le black sorti du ghetto
et son épouse version Big Mama, le black
intello, le geek mal fagoté, l’Américain
moyen, la jeune bombe sexuelle ou encore
le fils d’éleveur de porcs naïf et croyant,
fraîchement débarqué d’une ferme de
Géorgie. Bref: la créatrice Tina Fey est parvenue à intégrer tous ces éléments, sans
que cela ne paraisse étrange. Grâce à l’apport de tous ces univers différents, cette
série peut se permettre de partir dans tous
les sens, à l’image de la vie de Liz Lemon.
Une belle réussite, tout simplement.
Dommage que celle-ci soit diffusée sur la
RTS cet été à des heures impossibles, le
matin à 8 h ou le soir à partir de minuit.
Certains choix paraissent étonnants, surtout lorsqu’on repense aux films à la carte
proposés le lundi soir. Une bonne série
n’est-elle pas plus agréable à regarder
qu’un film qui hume bon le purin? De
mauvais goût la chute? Oui, mais excusable, car c’est le ton employé dans 30 Rock.
Et encore, c’était plutôt délicat… ■
Les infirmières sont confrontées tous les jours, 24 heures
sur 24, 7 jours sur 7, à la souffrance humaine. Elles n’hésitent pas à rallonger leur temps
de travail en fonction des urgences, de l’imprévisibilité des
situations de soins dont elles
assument la responsabilité.
Formées à offrir des soins personnalisés, les voici aujourd’hui contraintes à évoluer
dans un nouveau paradigme:
les soins doivent rapporter de
l’argent. Elles doivent prouver
leurs compétences, les rendre
visibles afin que les assureurs
décident de leur coût. Que valent, sur le marché actuel, la
qualité de leur relation d’aide,
de soutien, leur rôle de leadership en matière d’éthique au
sein des équipes multidisciplinaires et leur expertise dans les
soins techniques et aigus? Leur
salaire est mérité et, pour rappel, il reste toujours inférieur
d’une classe par rapport aux
enseignants dans le canton.
Le législateur a fixé les
compétences de chacun. L’hôpital doit être géré comme
une entreprise. Nous comprenons la nécessité de limiter
les déficits, d’avoir un volume
de «cas» pour rentabiliser les
équipements. Cependant, derrière les difficultés de l’HFR,
la réalité infirmière reste la
même au lit du patient.
Nous souhaitons que l’HFR
manage les changements à
venir dans le respect des
professionnelles engagées et
qu’elles soient intégrées dans
les projets qui visent le rationnement des soins dans une
démarche participative. Elles
connaissent mieux que quiconque la réalité de leur terrain. Nous souhaitons également que les mesures décisionnelles soient clairement
diffusées au sein de l’HFR.
Afin d’assurer la qualité et la
sécurité de la prise en charge
des patients, il est indispensable que les collaborateurs
compétents puissent travailler l’esprit serein.
Gilberte Abibsi, vice-présidente
de l’Association suisse des
infirmières, section Fribourg
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No 114 Difficulté: 2/4
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Solution No 113
Logique et patience
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Toutes les cases du Sudoku doivent recevoir
un chiffre, de 1 à 9, mais chaque ligne, chaque
colonne et chaque petit carré – tous étant
composés de neuf cases – ne peut avoir qu’un
seul exemplaire de ces neuf chiffres. Il existe
quatre niveaux de difficulté, de 1/4 très facile
à 4/4 difficile. Solution, conseils et programme
informatique sur www.sudoku129.com.
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Horaires
Coop
lu - me 8h - 19h
je
8h - 21h
ve
sa
8h - 19h
8h - 16h
Restaurant
lu - me 7h30 - 19h
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