FOISSEY DOMINIQUE MORIBABOUGOU le 17 juin 2012 N° 180

Transcription

FOISSEY DOMINIQUE MORIBABOUGOU le 17 juin 2012 N° 180
FOISSEY DOMINIQUE
er
MORIBABOUGOU le 17 juin 2012
115 avenue Albert 1
81100 CASTRES
N° 180 RUE 300
03 BP 256 BAMAKO 03
MORIBABOUGOU
TEL 00 33 70 15 38 18
MALI
Bonjours tous
Depuis le 15 j’ai recommence la construction de la première maison.
Ici ce n’est pas la France et tous les jours je le vois. A l’école j’ai appris que l’eau descendait
toujours, au Mali c’est faux l’eau monte (photo) le gravier aussi mais il faut payer.
Un fut de 200 litres 1500 fr cfa (1,5 euro) le gravier aussi, et les femmes qui font ça sont
content entent de gagner un peu d’argent.
Hier le mari de Dejenibou et un manœuvre ont fait les premiers blocs de béton et moi
j’ai commence à couler un socle de pilier,
Ce matin avec le mari de Dejenibou nous avons fini de mettrent les 4 piliers au niveau du sol
La semaine prochaine nous allons monter les piliers pour être de niveau j’ai presque 1 mètre
de dénivelé, avant de couler la première poutre
Premier jour de travail de 8 heures le matin à 15 heures j’étais bien fatigue et j’avais
un bon coup de soleil sur les bras. De plus la veille j’avais mange au resto du village le soir je
n’avais pas faim ce jour la à midi j’étais sur le terrain à midi donc je n’est mange que le soir et
pourtant je ne suis pas au régime.
Pour l’insécurité au Mali j’ai été 2 fois à Bamako je n’ai pas entendu de coup de feu et
les renseignements que j’ai par la radio ne montrent pas une grande insécurité. En discutant
j’ai appris que pour être général il fallait connaître une personne du milieu se faire plaindre
donner un peu d’argent et les étoiles tombent. Les bérets rouges et les bérets vert ont finis de
se tirer dessus mais au nord Ensardine et le Mnla se tire dessus (ils étaient jaloux). Pour les
militaires du camp de Kati apparemment leur condition de vie n’est pas fameuse et sur 100
obus il y en a 5 qui explosent.

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