Château la Bertrande - 1ères Côtes de Bordeaux Propriétaire : Anne
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Château la Bertrande - 1ères Côtes de Bordeaux Propriétaire : Anne
Château la Bertrande - 1ères Côtes de Bordeaux Propriétaire : Anne Marie GILLET 33410 OMET Tél : 05 56 62 19 64/ 05 56 62 97 20 Fax : 05 56 76 90 55 Email : [email protected] Domaine viticole de 26 ha, datant du début du XVIIIème, exploité depuis 1880 par la famille Gillet. Croupes graveleuses et côtes argilo-calcaires dominant Cadillac et la vallée de la Garonne. Présence d’un microclimat. Terroir : argilo-calcaire, graveleux en surface Age moyen du vignoble : 38 ans Château la Bertrande, fût de chêne 2005 1ères Côtes de Bordeaux Cépage : Merlot 50% Cabernet Sauvignon 25% Cabernet Franc 15% Malbec 10% Récolte : Manuelle et mécanique Production : environ 20 000 bouteilles Vinification : Egrappage, foulage, fermentation longue. Maîtrise des températures. Elevage en barriques (tiers neuf) pendant 18 mois. Dégustation : Température : 16-17 degrés Accompagne parfaitement les viandes rouges, gibiers et fromages. Château la Bertrande 2003 Cadillac Certaines parcelles en 1ères côtes de Bordeaux, les plus touchées par le botrytis sont plantées en sémillon pour donner un Cadillac. Cépage : Sémillon 95 % Sauvignon 5% Récolte : Manuelle par tris successifs Pressurage : Pneumatique Vinification : Traditionnelle en cuve Dégustation : Température : 8 à 10 degrés A servir à l’apéritif accompagné de toasts au roquefort ou au foie gras ou simplement d’amandes grillées ou salées. En harmonie parfaite avec la traditionnelle terrine de foie gras. Château La brande – Côtes de Castillon Nos vins Le Château Moulin de Reynaud constitue notre cuvée prestige. Issu de nos plus vieilles vignes pour certaines quasi centenaires, le vin, sélectionné avec la plus grande attention, est élevé en 1 fûts de chêne avant d'être mis en bouteille après 24 mois de vieillissement. Il vous séduira par sa finesse, ses saveurs boisées; il accompagnera parfaitement vos viandes rouges et gibiers. Depuis plusieurs générations, ce patrimoine familial exceptionnel comprend deux vignobles bordelais Château MANGOT Appellation Saint Emilion Grand Cru Propriété de 37 ha d’un seul tenant sur la commune de Saint Etienne De Lisse Terrasses et plateaux exposés plein sud. Château LA BRANDE Appellation Côtes de Castillon Propriété de 25 ha sur la commune de Belves de Castillon , exposés en côteaux sud. Depuis 1989 , Anne Marie & Jean guy Todeschini poursuivent la tradition familiale des Vignobles Jean PETIT et s’attachent à élever religieusement ses deux crus réputés. D’importants investissements ont été réalisés pour une mise en valeur optimale du terroir et des bâtiments. Le Château La Brande se distingue par sa générosité alliée à une grande finesse et à un bouquet très développé. Qualifié de classique et moderne à la fois , c’est un parfait rapport "Qualité-Prix- Plaisir" Vignoble & Terroir : Propriété de 16 ha d’un seul tenant sur la commune de Belvés de Castillon . Exposition en côteau Sud-Ouest qui nous offre des conditions idéales d’ensoleillement propices à l’élaboration de vins de haute qualité. Jusqu’en 1921 , ces vins étaient connus sous la dénomination « Saint Emilionnais » ou « Prés Saint Emilion ». Cépages : 70% Merlot – 22% Cabernet Franc – 8% Cabernet Sauvignon Culture : 5000 pieds/ha - Rendement moyen 40 Hls /Ha - Enherbement - Taille Guyot simple & double - Ebourgeonnage- Effeuillage- Vendanges vertes. Conduite phytosanitaire du vignoble en lutte raisonnée. Vinification – Elevage : Vendanges à parfaite maturité - Tri sur table - Eraflage . Vinification longue et douce en cuves inox thermorégulées. Elevage de 12 mois en barriques de chêne français dont 1/3 neuves. Mise en Bouteille au Château. Production : 70.000 Blles. Culture de précision Conscients de la qualité de nos terroirs pleins de promesses , nous avons adopté une démarche de culture respectueuse de la nature. Un énorme travail a été accompli : Drainage , replantation de cépages et porte greffes en adéquation avec les sols enherbement, travail des sols , rehaussage du palissage… Les densités de plantation ont été augmentées et les rendements maîtrisés. Dans un souci constant du respect de l’environnement , notre culture est raisonnée, permettant ainsi de réduire les doses de produits phytosanitaires . Nous avons mis en place un suivi parcellaire où chaque détail est analysé , tous les travaux sont répertoriés et raisonnés. Vinification 2 La vinification est menée de façon très rigoureuse et suivie. Les Vendanges sont volontairement tardives pour obtenir la meilleure maturité possible. Après un tri très attentif , la récolte de chaque parcelle est vinifiée séparément. Contrôles stricts des températures avec de longues macérations pour extraire le potentiel aromatique et les bons tanins. Le but est de respecter et d’exprimer au mieux le terroir , la concentration , les arômes , la finesse, l’équilibre des vins L’élevage s’effectue en barriques de chêne français durant 12 à 16 mois selon le potentiel du millésime. Au cours de celui-ci un collage au blanc d’œuf frais termine la clarification avant la mise en bouteille faite exclusivement au Château. Château La Brande – Côtes de Castillon (Cht Mangot) Argiles rouges et brunes sur calcaire à astéries. Vignoble familial. Famille italienne. Fermage en 1952, viager, 10 ha en 1984. 37 ha aujourd’hui. 25 ha en Côtes de Castillon. 5500 pieds par ha. Mêmes soins apportés sur les 2 appellations, ¨m coûts de production. Philosophie : vente directe. Pas de grande distribution. Intéressé par la biodynamie. 4 ha selon cahier des charges Bio mais pas de recherche de labellisation. Castillon : + 15% d’humidité. 2 à 3 degrés en -. 0,6 % d’écart de maturité de raisins. Actuellement : - 40 % en commercialisation. Travail sur la biodiversité, évite le piège des amendements. Maintien physique du sol. Développement important de la faune extérieure. Palissage à 1,80 m de haut. 1,30 mètres de surface foliaire exposée. Station météo avec wifi. Chai murs à la chaux. Pas de clim. Machine à vendanger par flux d’air. Tri par soufflage. 4 à 5 jours en préfermentaire. Le Château La Brande se distingue par sa générosité alliée à une grande finesse et à un bouquet très développé .Qualifié de classique et moderne à la fois , c’est un parfait rapport "Qualité-Prix- Plaisir" Vignoble & Terroir : Propriété de 16 ha d’un seul tenant sur la commune de Belvés de Castillon . Exposition en côteau Sud-Ouest qui nous offre des conditions idéales d’ensoleillement propices à l’élaboration de vins de haute qualité. Jusqu’en 1921 , ces vins étaient connus sous la dénomination « Saint Emilionnais » ou « Prés Saint Emilion ». Cépages : 70% Merlot – 22% Cabernet Franc – 8% Cabernet Sauvignon Culture : 5000 pieds/ha - Rendement moyen 40 Hls /Ha - Enherbement - Taille Guyot simple & double - Ebourgeonnage- Effeuillage- Vendanges vertes. Conduite phytosanitaire du vignoble en lutte raisonnée. Vinification – Elevage : 3 Vendanges à parfaite maturité - Tri sur table - Eraflage . Vinification longue et douce en cuves inox thermorégulées. Elevage de 12 mois en barriques de chêne français dont 1/3 neuves. Côtes de Bourg Beaucoup de cuvée Haut de Gamme. On n’est plus dans une logique médocaine, traditionnelle, de 1er vin / 2ème vin (écrémage par le bas) mais dans la réalisation d’un vin de type « vin de garage ». Pour nous, 3 propriétés se détachent (tous les millésimes ont été dégustés depuis la création de ces cuvées!): 1- ROC DE CAMBES 15,38 de moyenne – 45 à 50 €. 2- CLOS ALPHONSE DUBREUIL 14,98 – 15 à 20 €. 3- FOUGAS MALDOROR 14,85... Ensuite, la liste des propriétés dont la moyenne des notes de tous les millésimes dégustés est supérieure à 14/20 : TAYAC PRESTIGE HAUT-GUIRAUD "péché du Roy" (+) GUIONNE "Renaissance" (+) GARREAU MARTINAT "Epicurea" (+) REPIMPLET "Amélie-Julien" NODOZ "cuvée spéciale" EVIDENCE GENIBON "Amethyste" (+) LES GRAVES DE VIAUD "prestige" CLOS DU PIAT CASTEL LA ROSE "Rosissime" CH. LA GRAVE "Nectar" MACAY "original" Liste des cuvées dont la moyenne des notes est supérieure à 13,50: LA TUILIERE "les Armoiries" LE CLOS PERTHUS Clos du Notaire "Notaris" FALFAS "le Chevalier" HAUT MONDESIR (+) MARTINAT MERCIER "prestige" HAUT-MACO "jean-Bernard" TERREFORT-BELLEGRAVE NODOZ "fût" LA COULEE DE BAYON GRAVETTES -SAMONAC "fût" 4 COLBERT "prestige" BRULESECAILLE LES TOURS SEGUY Etude du cas ROC DE CAMBES * La bouche suit sans aucune transition. Dissociation totale…Vous renvoyant vers une réalité plus fraîche, réglissée, sucrée, caramélisée, clinquante, où le bois a élu ses quartiers pour de bons arrivant facilement détrôner et à maquiller une matière certes, présente, indéniable, mais limitée, fragile,…sans vraie assise, sans coffre ! * millésime 2000 : je tiens encore à ajouter que par rapport à mes dégustations précédentes (en magnum), la balance tanins/fruits n'est plus aussi parfaite ... en effet le fruit se cache qq peu ce qui fait ressortir les tanins. * Roc de Cambes 1999. Bu en 2008 Très joli vin au nez sur la crème douce de fruits rouges,un boisé épicé et chocolaté pas dominant. Il est plutôt de demi-corps et ne s'aventure pas à faire dans la puissance. Belle persistance. Beau vin très digeste! A boire à mon avis, je ne suis pas persuadé qu'il gagnera grand chose à rester en cave. * Bu ce soir (6 janvier 2009). ROC DE CAMBES 1998 Bouchon parfait imbibé sur moins d'un millimètre. La robe est vraiment évoluée, rubis claire et très orangée sur les bords. En bouche, le fruit est droit et voluptueux, suivit d'une acidité faible, puis de notes végétales légèrement amères, finissant sur la terre, avec un côté poussiéreux asséchant / oxydé. Heureusement un coté poivré et épicé, chocolaté puissant vient relever le tout. Et le fruit persiste longtemps, très longtemps, mais faiblement hélas. La finale est très moyenne, la bouteille pourtant non-carafée se perd très vite et le vin est altéré rapidement dans le verre. Le fruit s'estompe tout comme l'ensemble du vin avec la mise à température autour de 16°+... il était bien mieux à 14!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Mais ce vin se boit, est encore hors normes et a sa touche d'émotion. Je bois les deux tiers de la bouteille et serait prêt à en reboire, alors que penser? Dégustation mitigée, entre le très très très très bon et le passé desséchant limite écœurant. * Voici donc une bouteille dont le rapport Q/P (bon c'est mon frère qui a payé, mais tout de même), était désastreux (+ de 40 euros), et je l'ai bue, hésitant après le deuxième verre à la ramener chez le caviste. Dans ce genre de cas, on ne sait pas si il est juste ou non de ramener la bouteille (c'est bon, c'est pas bon, c'est poussiéreux, le fruit est superbe, mais plein de moutarde sans noblesse)... Mais si je revenais en arrière, je le ferais, ce sera le cas dorénavant. Une bouteille qui a mal évolué dans la cave du caviste, et qui coûte plus de 40 euros, doit produire entière satisfaction (hormis les questions de goûts personnels bien entendu). C'est le cas d'ailleurs peu importe le prix... A condition de se retenir et de ne pas tout boire. * du velours, je suis d'accord mais n'as-tu pas ressenti de sensation sèche en fin de bouche ? * Il m'en reste quelques unes, la dernière ouverte ne m'avait point emballé...(sensation de rudesse et je déteste la brutalité. 5 * 1990. Bu en 2009. Ce vin me semble confirmer mon impression générale que les vins trop boisés ne vieillissent pas avec grâce. Ils peuvent être excellents jusqu'à 10-15 ans (j'apprécie beaucoup le Roc de Cambes 98), mais au-delà une certaine discontinuité se fait souvent sentir entre une matière qui connait son été indien (en s'allègeant tout en laissant place à une explosion d'arômes) et une fin rustique due aux tanins du bois. * Sensations assez similaires à celles d'Alex ci-dessus. Nez sur le fruit, un boisé équilibré. Manque peut être un peu d'intensité, un petit passage en carafe lui aurait certainement fait du bien. La bouche est suave, ronde avec une belle acidité en finale, mais aucune sensation de secheresse. Joli vin, dans un style gourmand et mur, du Mitjavile quoi! * pour ce qui est du léger manque d'intensité, je dirais que de manière générale ce qui caractérise Roc de Cambes, c'est sa finesse, à l'opposé d'un Fombrauge ou d'un Tour Carnet, sur-extraits, et trop boisés à mon gout. Pour ma part je classerais donc plutôt cette intensité contenue dans les points forts du domaine, du moins, c'est ce que je recherche quand j'ouvre RdC. Roc de Cambes est un modèle unique dans son appellation, excellence de douceur, de complexité, de maturité et de saveur. Une nouvelle fois, son style presque « bourguignon », son élégance et son raffinement séduiront de nombreux amateurs. Contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, Roc de Cambes ne s'inscrit nullement dans la lignée des vins modernes, actuellement fort en vogue. Au contraire il affiche un style régulier qui lui est propre et qui demeure. Ce style reste jusqu'à présent inégalé. Tout comme Tertre Roteboeuf, Roc de Cambes défie les plus grands à l'aveugle... sans aucun complexe. Toujours irrésistible dans sa jeunesse du fait de sa somptueuse richesse, il bénéficie aussi d'un grand potentiel de garde. Malheureusement, Roc de Cambes fait partie depuis 2007 du cercle des vins cultes très recherchés avec les inévitables conséquences financières. Commentaire Robert Parker : TERTRE ROTEBOEUF - ROC DE CAMBES II est fort dommage que le monde du vin, qui peut être trop commercial par certains aspects, ne compte davantage de gens de la trempe de François Mitjavile. Alors que de nombreux producteurs forts connus poussent les rendements au point de dénaturer à la fois l'expression du terroir et celle du millésime, il est rassurant de voir que cet homme passionné met tout en oeuvre pour produire le meilleur cru possible. Superficie : 10 hectares Production : 10 à 40000 (selon millésime). Encépagement : Merlot 65% cabernet-sauvignon 25% cabernet franc 10%. Fermentations et cuvaison de 21 à 28 jours. Vieillissement de 18 à 22 mois en fûts (50 à 60%). Collage et filtration selon le millésime Tertre Roteboeuf : 6 Composé de 85% de merlot et 15% de cabernet franc avec un vieillissement de 18 à 22 mois en fûts (100% fûts neufs), Tertre Roteboeuf est l'un des Bordeaux les plus luxuriants et les plus sensuels : Bouquet d'herbes fumées, cerise noire, chocolat, café, une concentration exceptionnelle, pureté exquise, un vin fabuleux, digne des plus grands (on peut penser à ces Pétrus des grands millésimes), les surpassant parfois lors de dégustations à l'aveugle Ce vin est sur le fil, on ne trouve pas forcément son assise pour en parler et tout tombe en poussière. Ne pas s'y livrer le rend inutile. C'est une épopée, le vin fragile, classe, intense, anodin, qui meurt avec la température qui monte, qui dessèche un peu le palais car on n'ose pas manger. Le vin qui persiste longtemps, très très longtemps, et qui me fait me retourner dans mon lit cette nuit là. * Couleur: rouge sombre. Bonne intensité. Evoluée. 1er Nez: net. Intensité moyenne. Le type de fruit est oxydatif, plus proche de l'Espagne que de Saint-Emilion. Agitation: ressemble à un Rioja. Touche de champignon. Bouche: attaque douce et caressante, se développant sur une structure juteuse tournant assez vite âpre et finissant brûlante en bouche avec un tanin tendant à assécher le palais. """ Sa note 13,5-14/20 Château Brulesécaille 2004 Côtes de Bourg La famille RECAPET a acquis ce domaine en 1924 et Monsieur Pierre RECAPET l’a transmis en 1974 à sa fille et à son gendre Martine et Jacques RODET. Il est inclus aujourd’hui dans une structure dénommée G.F.A.RODET RECAPET. BRULESECAILLE, est un cru très ancien du Bourgeais, il est cité comme « cru bourgeois » dans l’ouvrage de Ch COCKS, BORDEAUX ET SES VINS, deuxième édition d’Edouard FERET de 1868. BRULESECAILLE, nom typique à consonance gasconne, du latin « secare », signifiant couper est un toponyme pertinent d’un terroir où l’on a toujours cultivé la vigne, taillé et brûlé les sarments. LE TERROIR Domaine d’un seul tenant, il s’inscrit dans un carré de 500 m de côté, au centre duquel sont établis les bâtiments d’exploitation. Il comporte actuellement 26 ha de vignes en production. Situé sur une croupe argilo-calcaire avec affleurements de graves par endroits, dominant la vallée de la Dordogne, ce terroir bénéficie d’un excellent drainage et d’une situation exceptionnelle. Ceci lui a permis d’être épargné par les gels de 1945 et 1956, et d’avoir pu conserver de très vieilles vignes de plus de 75 ans. L’encépagement est le suivant : Merlot noir 59 % Cabernet Sauvignon 27 % Cabernet Franc 12 % Malbec ou Cot 2 % Vinification 7 Tout est mis en œuvre par Jacques RODET (ingénieur ENITA) pour respecter la nature, en veillant aux équilibres biologiques, depuis la culture (ébourgeonnage, effeuillage, vendanges vertes) jusqu’à la récolte et l’élaboration du vin. La vendange pratiquée à la main, fait l’objet de soins méticuleux (tri à la vigne, éraflage, tri manuel, foulage limité) avant la mise en cuves. La fermentation alcoolique pilotée grâce à une installation de maîtrise de température, s’effectue dans les meilleures conditions pour obtenir un vin bien extrait, sans excès. Château Brulesécaille 2004 (11,6 €) Une étoile au Guide Hachette 2008. Couleur rubis foncé, nez intense fruits noirs et notes balsamiques, la bouche est charnue, finement boisée, les tanins sont présents mais aimables, finale fraîche et savoureuse. Peut commencer à se boire sur une viande grillée ou volaille rôtie. Alliances Côtes de Bourg : Boudin noir - Gigot de mouton aux artichauts - Gratin dauphinois - Lamproie à la bordelaise Navarin d'agneau - Petit salé aux lentilles - Tartare de bœuf façon bistrot. Château de Francs, Les cerisiers 2006 Côtes de Francs Au delà des satellites de saint Emilion , les côtes de Francs se trouvent à l’extrémité Est de la Gironde, loin de Bordeaux et de ses grands axes routiers .Les paysages sont doux et ondoyants. Des coteaux recouverts de vignes souvent surmontés de ruines d’anciens moulins dominent les prairies et les peupleraies qui occupent le fond des vallons. C’est l’appellation la plus petite du Bordelais .Elle représente 500 hectares de vigne avec de nombreuses petites exploitations (40 viticulteurs travaillent moins d’un hectare)Tout y est intime et rassurant elle couvre trois villages blottis autour des églises romanes. Il faut attendre le milieu des années 1980 pour que des viticulteurs reconnus s’intéressent à ce terroir et se lancent dans l’aventure. Les cotes de francs deviendront en quelque sorte les terres de prédilection des héritiers des grandes familles décidés à valoriser cette appellation peine de promesse. Dominique Hebrard, à l’époque propriétaire du Château Cheval Blanc et Hubert de Bouard propriétaire du château L’Angelus firent les premiers en rachetant le Château de Francs. Même couche géologique que Saint-Emilion. Mais climatologie différente. Font océanique en conflit avec le front continental. Les pratiques vitioeno 90 % merlot 10 % cabernet Franc. 10 % de cabernet sauvignon sur les sols de crête. Densités de 4600 pieds à 6200 pieds (évolution). Viticulture raisonnée. 40 à 50 hl par ha. Le régiseur est présent au domaine depuis 30 ans, formation en électronqiue. Parcellaire : 40. 2/3 cht de Francs et 1/3 Cerisiers Î vinification en 14 cuves. En Cerisiers : + d’effeuillage + de vendange en vert., jusqu’à 50 % parfois. Pratique du délestage. 2 fois en Cerisiers = + d’extraction. (+ d’extraction = + de défauts si matière moyenne). Macération à froid : 14-15°C durant « à 4 jours. Puis fermentation à 23 – 26°C pour finir à 32°C. 8 Pratique du microbullage depuis 7 ans. Macérations de 10 jours à 30 jours. Au delà : extraction de goûts durs. Expérmentation permanente sur différents tonneliers + copeaux. Bois américain rejeté.. Oui pour le Russe et Hongrois. 50 % de bois neuf en Cerisiers. Elaboré pour être consommé rapidement. Château de Francs les Cerisiers 2006 (lapassionduvin) Sans doute ouverte trop tôt, mais je voulais juste voir ce que cela pouvait donner aujourd'hui. Si on pressent que quelques années lui feront du bien, il offre un plaisir certain aujourd'hui. Le nez est flatteur, les notes boisées assez présentes mais agréables, au côté de notes de fruits rouges et noirs bien mûrs (framboise, mûre, peut-être de la prune). La bouche est assez virile à l'ouverture, elle se fait plus douce au fur et à mesure de l'aération. La matière est là, assez compacte, les tannins présents mais pas agressifs, la longueur est bonne. A attendre en confiance, donc. Château les Bertrands 2008 blanc, 1ères côtes de Blaye 100 ha de vigne. Viti raisonnée, station météo, traitements mini. Enherbement, palissage, vendanges en vert, tri sur table, thermorégul. Respect du terroir, chai d’élevage enterré. Sauvignon, muscadelle. 9