DVB2226 4 P 0347 FRA /AFP-AO57 Parlement-partis-PRG

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P 0347 FRA /AFP-AO57
Parlement-partis-PRG-UMP
Diminution de moitié des parlementaires: "démagogie et irréalisme" de
Juppé, selon Schwartzenberg
PARIS, 23 oct 2014 (AFP) - Le chef de file des députés PRG,
Roger-Gérard Schwartzenberg, a jugé jeudi que l'UMP Alain Juppé, candidat
à l'investiture de son camp pour la présidentielle de 2017, conjuguait
"démagogie et irréalisme" en proposant la diminution de moitié du nombre
de parlementaires.
"Démagogie, parce qu'il paraît toujours tentant et profitable de
cultiver l'antiparlementarisme. Surtout si, soi-même, l'on n'a pas été
élu député depuis longtemps", a taclé le président du groupe RRDP (à
dominante radicale de gauche) dans un communiqué.
Cela fait plus de dix ans qu'Alain Juppé ne siège plus à
l'Assemblée. Il a démissionné à l'automne 2004 de son mandat de député de
la deuxième circonscription de la Gironde après sa condamnation à de la
prison avec sursis et à une peine d'inéligibilité pour "prise illégale
d'intérêt" dans l'affaire des emplois fictifs du RPR, et a été battu aux
législatives de 2007 par la socialiste Michèle Delaunay.
M. Schwartzenberg a aussi épinglé de l'"irréalisme, car un
député représentant aujourd'hui en moyenne 125.000 habitants, il serait
appelé demain à en représenter le double, soit 250.000 habitants", et "au
détriment de la nécessaire proximité avec les habitants, surtout dans les
territoires peu peuplés".
"Si l'on veut défendre réellement les habitants de sa
circonscription, sans se comporter comme un député +hors sol+, il faut
pouvoir rester proche d'eux. À moins de ne guère se préoccuper de la vie
locale et de concevoir le parlementaire comme un simple apparatchik", a
lancé cet ancien ministre.
Pour cet élu PRG du Val-de-Marne, "diminuer le nombre de
députés, c'est augmenter l'emprise du régime des partis souvent refermé
sur lui-même et assez indifférent aux attentes réelles des habitants".
Réduire de moitié le nombre de parlementaires serait "un bon
signal" dans un contexte de recherche d'économies budgétaires, estime
Alain Juppé dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France de jeudi.
"Il y a 577 députés et 348 sénateurs, plus de 900 au total.
C'est évidemment beaucoup trop", juge l'ancien Premier ministre et maire
de Bordeaux, qui "pense qu'une diminution de moitié ne serait pas
absurde, autant pour une raison d'efficacité démocratique que pour une
raison d'économies".
ic/glr/phc
AFP
231424 OCT 14