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12 Mercredi 03 Juillet 2013 El Oued Lancement de la manifestation «Lecture en plein air 2013» Une manifestation «Lecture en plein air 2013» vient d’être lancée à El Oued à l’initiative de plusieurs établissements et structures culturelles locales. Placée sous le signe «Une nation qui lit, promouvra», cette manifestation entamée dimanche soir au niveau des espaces verts de la ville d’El Oued s’assigne comme objectifs la promotion de la lecture en milieu de la population locale et l’exploitation des espaces urbains en lieux propices de lecture, ont indiqué les organisateurs. Mise sur pied par l’association culturelle «Mohamed Laïd Al Khalifa», en coordination avec la bibliothèque publique et la maison de la culture «Mohamed Lamine Lamoudi» de la ville d’El Oued, cette première édition se déroule avec la participation également des Scouts musulmans Algériens (SMA), ainsi que des hommes de Lettres animant la scène culturelle dans la région. La première journée de cette initiative a donné lieu à la remise gratuite, au profit des enfants, de lots de livres leur permettant d’avoir un esprit constructif, des ouvrages et publications mis à la disposition, par la Direction de la culture d’El Oued, des lecteurs adultes en vue de raviver chez eux l’amour de la lecture et contribuer à sa promotion en milieu social. Le directeur de la bibliothèque principale publique, M. Tidjani Tamma, a indiqué que cette action sera reconduite durant l’actuelle période estivale à travers les 30 communes de la wilaya. Il a relevé que cette initiative vise la réhabilitation et la mise en valeur des espaces verts, devenus fiefs de délinquance, en lieux de lecture et d’échanges culturels dans la région. Culture Culture COUP D’ENVOI DE LA 6ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DU RAÏ Sidi Bel-Abbès en transes Le coup d’envoi de la 6ème édition du festival national de la chanson raï a été donné, lundi à une heure tardive de la nuit, au stade des trois frères Amarouche, de la ville de Sidi BelAbbès. Le commissariat du festival, présidé par Mohamed Taïbi, directeur de la culture de Sidi BelAbbès, a décidé de dédier cette édition dans son intégralité à la mémoire de Cheb Akil, disparu le 13 juin dernier, à l’âge de 39 ans, dans un accident de circulation survenu près de Tanger, au Maroc où il était en tournée. L e défunt Akil, habitué du rendez-vous de Sidi BelAbbès, a marqué la chan- son raï avec son talent avéré, sa voix chaude et son excellente maitrise de différents instruments de musique dont le synthétiseur. Il se distinguait également de ses pairs par son talent artis- tique, son sérieux et sa rigueur dans le travail. Ses chansons, de véritables tubes, ont marqué de millions de fans, adeptes de ce genre musical. Au programme de cette première soirée du festival devant prendre fin samedi prochain, figure une pléiade de chanteurs comme Cheikh Naam, Cheikh Mazouzi, Cheb Hassen, Cheba Dalila, le groupe Raïna Raï et bien d’autres. Le King Khaled est, quant à lui, programmé pour la soirée du mardi. Les organisateurs proposent au public abbassi ou venu d’autres régions du pays, six plateaux aussi ‘‘savoureux’‘ les uns que les autres avec au ‘‘menu’‘ des vedettes les plus en vue de la ‘‘planète raï’‘. Pêlemêle, seront à l’affiche les Khaled, Houari Benchenat, Houari Dauphin, Cheikh Naam, Abdou, Zahouania, Lotfi Attar, Chaba Siham, Chaba Dalila, Mazouzi, Lotfi double canon et bien d’autres noms chanteurs. Outre le volet gala et spectacle, il est prévu une journée d’étude sur la situation actuelle du raï, ses origines, sa place dans la société et son devenir. Ces thèmes seront abordés par des musiciens, des chercheurs et des critiques. La rencontre est prévue à la maison de la culture de Sidi Bel-Abbès. TISSEMSILT / FESTIVAL NATIONAL DE POÉSIE POPULAIRE ET DE CHANT BÉDOUI L Des poèmes pour chanter l’amour a wilaya de Tissemsilt abrite la 10ème édition du Festival national de la poésie populaire et de chant bédoui, consacrée aux poèmes chantant l’amour de l’Algérie, a-t-on appris des organisateurs. Cette manifestation de cinq jours, organisée par la direction de la culture, verra la participation de 19 troupes de chant bédoui et 90 poètes et poètesses de 35 wilayas du pays, a indiqué à l’APS le commissaire du festival, M. Mohamed Dahel. Les cinq meilleurs poètes seront primés dans le cadre du concours national de la meilleure qacida du Melhoun qui chante l’indépendance. Les prix sont d’une valeur entre 40.000 et 120.000 DA. Cette édition du festival, inscrite dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance nationale, se déroule au nouveau théâtre plein air de Tissemsilt. Le programme élaboré à cette occasion prévoit deux journées d’étude sur «la TISSEMSILT poésie populaire et la résistance» encadrées par des professeurs spécialisés des universités du pays, outre des soirées artistiques animées par une pléiade d’artistes, à l’instar de Mohamed Mahboub, cheba Yamina, Karim Mesbahi et Houari Dauphin. Un hommage sera également rendu à des moudjahidine. FESTIVAL INTERNATIONAL DE TIMGAD Bollywood Masala Orchestra invite le public à un voyage en Inde Le public du festival international de Timgad a été invité, lundi soir, à un voyage lointain, jusqu’aux berges du Gange avec le groupe indien Bollywood Masala Orchestra et son maître percussionniste Amrat Hussain. Les voix superbes des artistes du pays de Ghandi, le caractère envoûtant de la musique indienne et l’amplitude du son diffusé par le ‘’tablâ’’ (instrument de percussion dérivé des tablas arabes) ont enchanté le public. Et comme, en Inde, la musique est bien souvent liée à la danse, de magnifiques tableaux chorégraphiques ont été offerts à une assistance aussi subjuguée que ravie. Les habits de lumière des danseurs, la grâce et la synchronisation de leurs mouvements et la beauté des tableaux proposés ont littéralement ‘’cloué’’ les spectateurs qui ont longuement ovationné cette formation indienne qui privilégie les airs populaires du nord de ce pays. Amrat Hussain, également leader du groupe, a affirmé dans une déclaration à la presse que le Bollywood Masala Orchestra, créé il y a seulement deux ans, a eu à se produire un millier de fois dans 70 pays. Le percussionniste, également chanteur et danseur, a expliqué que le terme Masala signifie, dans sa langue, ‘’mélange d’épices’’ c’est pourquoi, a souligné de son côté le fondateur du groupe, Rahis Bharti, le groupe d’efforce de présenter des spectacles variés, représentatifs de la diversité culturelle du nord de l’Inde, en particulier du Rajasthan. Des spectacles qui ont en effet permis au public de s’extasier, non seulement devant les chants, les danses et la musique, mais aussi devant les ‘’fakirs’’ marcheurs sur clous et les cracheurs de feu. Le public du festival, très nombreux sur les travées du nouveau théâtre de verdure mitoyen du site archéologique de Timgad, avait auparavant été mis en appétit par l’une des vedettes incontestées du raï, Kader Japonais, puis par un bouquet de sonorités, oranaises d’abord avec Abdelkader Adda, bédouines ensuite avec Hamid El Bechari, kabyles avec Taous et chaouies avec Hassan Dadi. 2e festival national de la 2ème édition des musique actuelle à Guelma journées du cinéma L et de la révolution L a deuxième édition des journées du cinéma et de la révolution a été ouverte, lundi soir, à la maison de la culture Mouloud Kacim-Nait Belkacem de Tissemsilt. Organisée jusqu’à samedi prochain dans le cadre des festivités célébrant le 51ème anniversaire de l’indépendance na- tionale, cette manifestation prévoit la projection de huit films de guerre dont «Mustapaha Ben Boulaid» ,»L’opium et le bâton» d’Ahmed Rachedi, «Patrouille à l’est» d’Amar Laskri et «Beni Hendel» de Lamine Merbah. Un atelier de formation au profit des adhérents de la maison de la culture dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel, figure au programme de cette édition ainsi qu’une une exposition d’affiches de films algériens produits durant les 50 dernières années. En outre, une exposition est réservée au photographe de la révolution de libération Rafine Aissa, avec une vente dédicace du livre «cinéma algérien hier et aujourd’hui» du professeur Adda Chentouf de l’université de Saida. La cérémonie d’ouverture de cette manifestation a été marquée par la projection d’un court métrage «senteurs d’Alger» de l’association Cinéplus traitant du rôle de la mine «Tamzaghit (Béjaia) dans le financement de la guerre de libération nationale. Les réalisateurs Lamine Merbah et l’acteur Hassan Benzerari ainsi que le photographe Rafine Aissa ont été honorés lors de cette cérémonie. Le coup d’envoi de la semaine du cinéma itinérant, qui sillonnera les communes de la wilaya, a été également donné à cette occasion. e chanteur Kamel El Guelmi, dont le style allie avec bonheur la musique typique du patrimoine local et les orchestrations modernes, a mis en appétit le public qui a assisté, très nombreux, à l’ouverture, lundi soir à Guelma, de la 2e édition du festival nationale de la musique actuelle. Très en verve comme à son habitude, l’artiste, originaire de l’antique Calama, a su, grâce à sa voix puissante et ses mélodies mêlant flûte, bendir et synthétiseur, déchaîner la foule, constituée majoritairement de jeunes, qui a pris d’assaut les travées du stade communal. Durant près d’une heure, Kamel El Guelmi a ‘‘empli’’ la scène de son talent en interprétant ses meilleures chansons parmi lesquelles ‘‘Erkeb ou rouh’’, ‘‘Rayeh nechki lelbey’’, ‘‘Kheddoudj’’ et en clôturant son tour de chant avec ‘‘El ayam kif errih felberrima’’, un succès immortalisé par Cheikh El Afrit’’. La première soirée de ce festival, organisé jusqu’au 6 juillet prochain sous l’égide du ministère de la Culture, a été marquée par un afflux considérable du public guelmi, des jeunes en majorité, mais également de nombreuses familles, visiblement tout heureuses de pouvoir sortir le soir et fuir le traintrain quotidien. Un public qui a pu ensuite se délecter jusqu’au milieu de la nuit des genres ‘‘gnaoui’’, avec Djemaoui Africa, ‘‘staïfi’’ avec Cheb Slimane et ‘‘chaoui’’ avec Nasreddine Horra. Mardi soir, lors de la seconde soirée de ce festival, l’ambiance ne manquera sûrement pas de monter d’un cran avec, entre autres, l’autre ‘‘régional de l’étape’’, Cheb Khalas, et ses ‘‘tubes’’ généralement tirés du patrimoine sétifien, particulièrement appréciés ici, ainsi qu’avec le rappeur Imad Layri. Mercredi 03 Juillet 2013 13 LA COMPAGNIE PROCHAINEMENT AU FESTIVAL D’AVIGNON «El Ajouad» présente «Le monde dort dans une femme arabe» La Compagnie de théâtre francoalgérienne «El Ajouad» participe au 67ème Festival d’Avignon (Sud de la France), prévu du 5 au 26 juillet, avec une représentation intitulée «Le monde dort dans une femme arabe», a indiqué à l’APS Kheireddine Lardjem, metteur en scène et directeur artistique de la troupe. P rogrammé le 11 juillet prochain, le spectacle traite de «la réalité et du rôle de la femme dans les pays arabes, marqués par l’effervescence des mutations sociopolitiques en cours. «Les femmes arabes ont participé bien avant les islamistes aux printemps arabes et aujourd’hui, elles sont les premières menacées par le vent du conservatisme. Plusieurs d’entre-elles entament la deuxième phase du combat pour une révolution culturelle, sociale ... «, a commenté le metteur en scène. Kheireddine Lardjem porte avec curiosité et passion, les textes et le corps de ces femmes pour faire entendre leur cri. Ainsi, estime-t-il : «au cœur de l’avènement de la vraie démocratie, les écrivaines ont choisi le stylo, comme dernière arme». Le directeur artistique, également distribué dans ce spectacle qu’il a conçu avec Estelle Gautier, annonce par ailleurs, une autre participation au festival avec une dernière production de la compagnie «El Ajouad» au titre original de «End/Igné» (l’expression d’une fin par l’immolation dans un jeu de mots faisant référence à l’idée très actuelle de l’indignation). Programmé à partir du 7 L juillet, ce monologue de l’écrivain-journaliste Mustapha Benfodil, raconte le suicide par l’immolation, adopté par bon nombre d’Algériens comme mode d’expression à leur refus d’un ordre établi en défaveur à leur épanouissement et la consternation que provoque cet état de fait au sein de l’opinion. Durant 1 heure et 15 minutes, le spectacle relate l’histoire de Moussa, un laveur de morts à l’hôpital de la ville de «Belbala» recevant le corps, calciné, de son meilleur ami Aziz, surnommé «Tchaklala», qui venait de se suicider en s’immolant sur la place publique. Moussa va alors replonger dans le passé et le vécu de son ami pour tenter de trouver des réponses à cet acte désespéré. «End/Igné» a CONSTANTINE participé au 2ème Festival du centre ville des arts contemporains du Caire en Egypte, tenu du 4 au 28 avril passé. Fondée par Kheireddine Lardjem en 1998, la Compagnie «El Adjouad» se fixe pour objectif «la promotion et la diffusion de textes contemporains, ceux écrits par des Algériens en particulier».Sensible à l’œuvre du regretté, dramaturge Abdelkader Alloula, assassiné à Oran en 1994, la compagnie tire son intitulé d’une de ses célèbres réalisations, selon les responsables. La Compagnie «El Ajouad», composée d’artistes algériens et français, propose des spectacles alliant le théâtre, la danse la musique et le chant et se produit, outre en Algérie et en France dans l’ensemble des pays arabes. 12ème salon national de la dinanderie a beauté et la finesse des produits artisanaux réalisés à base de cuivre sont mises en valeur, depuis lundi après-midi à Constantine, à l’occasion du 12ème salon national de la dinanderie, destiné à donner un nouveau souffle à cette activité ancestrale. Organisé en plein air sur les allées de la Place du 1er-Novembre (ex-La Brèche), le salon national dédié à une activité artisanale qui eut ses lettres de noblesse sur le Vieux Rocher, a été marqué par une forte présence de citoyens, visiblement éblouis par les objets en cuivre exposés par 45 maîtres-artisans venus de plusieurs wilayas du pays à l’instar de Bejaïa, Skikda, Annaba, Tlemcen et Alger. Les objets d’art finement ciselés, exposés dans de petits chapiteaux montés pour la circonstance, subjuguent manifestement les visiteurs et les Constantinois traversant cet axe névralgique de la ville, at-on constaté. Des chapiteaux aménagés pour la circonstance jonchaient de citoyens qui ne sont pas restés insensibles devant les éclats de beauté et de finesse dégagés par les produits artisanaux exposés. Une dame approchée par l’APS alors qu’elle déambulait dans les allées plusieurs heures avant l’ouverture officielle de la manifestation, piaffant d’impatience, a consi- déré que les produits exposés «n’ont pas besoin d’être présentés, ils se présentent euxmêmes».Ce salon national, organisé à l’air libre, en plein cœur de la ville des ponts, a agréablement surpris de nombreux Constantinois qui ne savaient pas, en sortant de chez eux, qu’ils allaient être conviés à une «balade» aussi passionnante, à la découverte de lampadaires, de plateaux, de samovars et autres objets en cuivre ciselé avec un art consommé. Selon le directeur de la Chambre de l’artisanat et es métier (CAM) de Constantine, M. Noureddine Gheddab, le choix des allées de la Place de la Brèche pour organiser cette manifestation n’a pas été fortuit, car il vise à donner «de l’écho» à ce salon populaire. Il a indiqué, en marge de l’ouverture du salon devant se poursuivre jusqu’au 8 juillet, que cet art ancestral est actuellement pratiqué par 120 dinandiers inscrits à la CAM en plus de plus de 200 autres activant sur le marché parallèle. Faisant état des difficultés rencontrées sur le terrain par les spécialistes de cet art (pénurie et cherté de la matière première notamment), M. Gheddab a estimé que de «belles perspectives» s’ouvrent devant ces artisans qui seront «amplement sollicités» à l’occasion de la manifestation «Constantine, capitale 2015 de la culture arabe».