programme - Société Tunisienne d`Urologie

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programme - Société Tunisienne d`Urologie
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
18 Octobre
19 Octobre
20 Octobre
21 Octobre
Azoospermie :
Uretroscopie Laser
Prolapsus Urogénital
Réunion des Sociétés Maghrébines
d’Urologie
Approche Multi Disciplinaire
- Transmission Live - Séance
Cancer de Vessie
Séance Vidéo
Forum laparo/robot au maghreb :
- l’actuel - le possible - l’imaginable
2199 20
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(Création de la Fédération)
Prostate Cancer
Actuality and Controversies
5 d’UROLOGIE
Congrès National
12 d’UROLOGIE
12
Ann
20 è
- Transmission LivePromonto Fixation Coelio
- Séance voie basse
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Congrès Maghrébin
è
18-21 Octobre 2012
Hôtel Regency, Gammarth - Tunis
PROGRAMME
Retrouvez toute l ’actuali
urotunis
té sur www.
ia.com
Société Tunisienne d’urologie
Octobre 2012
Société Tunisienne d’urologie
Chers collègues,
www.urotunisia.com
Au nom du bureau directeur de la Société Tunisienne d’Urologie, nous vous souhaitons
la bienvenue.
L’urologie mondiale n’a cessé de progresser et d’évoluer ces dernières années atteignant des limites à peine croyables ou imaginables peu de temps auparavant. Cependant, l’urologie maghrébine présente plusieurs spécificités et une quasi similitude de
ses pathologies qui lui permettent d’intégrer et d’assimiler les techniques et les progrès
scientifiques qui lui sont utiles et accessibles.
Notre congrès va tenter de débattre avec l’aide d’une panoplie d’experts nationaux et
internationaux de renommée mondiale de plusieurs sujets d’actualités et d’intérêt pour
l’urologue maghrébin.
Le programme de ce congrès, riche et varié, va s’intéresser aux tumeurs de vessie du
coté des nouveaux standards, cette pathologie étant considérée actuellement comme
un problème de santé publique dans les pays du maghreb. Les actualités et les controverses du cancer de la prostate seront également débattus. L’azoospermie et sa prise
en charge multidisciplinaire constitue un véritable challenge pour l’urologue. Des transmissions video live et un forum sur la laparoscopie et la robotique dans les pays du
maghreb sont programmés ainsi que des séances de vidéos, posters.
Deux symposiums sur la dysfonction érectile et le cancer de prostate sont également
prévus. Par ailleurs un cours de l’european school of urology est planifié dont le thème
sera «Female and functional reconstructive urology»
Enfin, nous sommes honorés de vous accueillir à Gammarth et nous vous souhaitons
un bon congrès.
Dr. Atallah Khaled
12è Congrès National
& 5è Maghrébin d’Urologie 2012
Président d’honneur du congrès
Pr. Ali Horchani
Bureau de la STU
Invités
Président
Khaled Atallah
H. Aboleinein
G. Descargues
Vice president
Mehdi Jaidane
A. Heidenreich
Secretaire general
Amine derouiche
E. Mandron
Secretaire general adjoint
Nabil ben SORBA
C. Pfister
Trésorier
Maher ben tiba
M. Tligui
Trésorier adjoint
Samir Ghozzi
O. Traxer
M. Blah
Membres
Neil Chelbi
Ghassen hafsia
S. Droupy
Toute l’actualité de la STU, les liens utiles et pleins d’autres informations sur notre site
www.urotunisia.com
Official Travel Agency
MICE Travel
08, Rue Omar Mokhtar - 1082 Mutuelleville - Tunisie
Tel. : +216 71 28 28 27 - Fax : +216 71 28 37 38
E-mail : [email protected] - Web site : www.micetunisia.com
Président de la Société Tunisienne d’Urologie
Contact STU
www.urotunisia.com/abstract
[email protected]
5è Congrès Maghrébin d’Urologie
12è Congrès National d’Urologie
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Société Tunisienne d’urologie
Octobre 2012
12è Congrès National & 5è Maghrébin d’Urologie 2012
jeudi
Vendredi
19 Octobre
18 Octobre
8h - 9h
9h - 10h
10h - 11h
11h - 12h
12h - 13h
20 Octobre
Samedi
Dimanche
21 Octobre
15h - 16h
16h - 17h
178h - 18h
C. pFiSter, h. aBolenein
Déjeuner
Approche Multi
Disciplinaire
18h - 19h
Sympo
k. Prostate
(S. droupy)
Journée Infirmière Urologie
Cours ESU
«Female and Functional
Reconstructive Urology»
Urétéroscopie Laser
Forum laparo/robot
au maghreb :
Déjeuner
- Transmission Live - Séance
Prolapsus Urogénital
- Transmission Live
Promonto Fixation Coelio
- Séance voie basse
Séance Vidéo
- l’actuel - le possible
- l’imaginable
Sympo
Dysfonction
erectile
e. Mandron,
G. deSCarGueS, C. pFiSter
o. traxer , M. tliGui
5è Congrès Maghrébin d’Urologie
12è Congrès National d’Urologie
14h - 15h
Cancer de Vessie
Azoospermie :
Inscription
13h - 14h
Prostate Cancer
Déjeuner
Actuality and Controversies
a. heidenreiCh
Clôture
du
congrès
e. Mandron , G. deSCarGueS
Réunion des Sociétés
Maghrébines d’Urologie
(Création de la Fédération)
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Octobre 2012
Programme
Jeudi 18/10/12 matin
Jeudi 18/10/12 après midi
Table ronde
Séance : Tumeurs de vessie
Azoospermie : Approche multidisciplinaire.
C.Pfister, H. Abolenein, M.Ouekdi, A. Dahdouh, A. Joual
M. Chebil, K. Chettibi, S. Fourati, K. Mahmoud, H. sayegh, N. Chelbi
10h00-10h15
10h15-10h30
10h30-10h45
10h45-11h00
15h00-15h10
M.Chebil
15h10-15h30
IPOP :
Apport de l’imagerie face à un malade azoosperme
K.Nouira
pour :
M. Gargouri
Contre : M. Jaidane
Quelle place au caryotype ?
15h30-15h50Radical Cystectomy for invasive bladder cancer :
M.Meddeb
current practice and results
Prélèvement de spermatozoïdes : Lequel ?
H. Abolenein (El mansoura, egypte)
15h50-16h00
16h00-16h20
Impact pronostique des marges positives après cystectomie
C.Pfister (Rouen, France)
11h15-11h30
Pause café
11h30-11h45
Rôle du biologiste de la reproduction.
S.Fourati
16h20-16-40
Pause café
16h40-17h00
Dérivation urinaire après cystectomie et qualité de vie
M. Ouekdi
11h45-12h00Les cas particuliers en fonction de l’étiologie et intérêt de l’examen anato-
mopathologique lors d’une biopsie testiculaire
17h00-17h30
A.Bouker
Azoospermie et varicocèle : Conduite à tenir
M.Chebil
12h15-12h30
La survie des tumeurs T0 après cystectomie totale
C.Pfister (Rouen, France)
Comment je fais une biopsie testiculaire
A.Bouker
12h00-12h15
Déclaration des tumeurs de vessie
F.Ben Salah
Le malade azoosperme :Particularités cliniques et biologiques
M.Chebil
11h00-11h15
Programme
Cancer de vessie : chirurgie v/s radiochimiothérapie
Point de vue de l’urologue :
R. Ben Slama
Point de vue du radiothérapeute : L. Kochbati
17h30-18h00Chimiothérapie péri-opératoire : C.Pfister (Rouen, France)
Impact psychologique sur le couple stérile
H.Troudi
12h30-13h00Discussion
Quels sont les standards actuels ?
Place dans les TVIM à un stade localisé (l’étude VESPER)
Symposium
cancer de la prostate à haut risque : une prise en charge multidisciplinaire
S. Droupy, M. Sfaxi, L. Kochbati, M. Ayedi
5è Congrès Maghrébin d’Urologie
12è Congrès National d’Urologie
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Octobre 2012
Programme
Programme
Vendredi 19/10/12 matin
Vendredi 19/10/12 après midi
Séance : Urétéroscopie souple Laser
Séance : Vidéofilms de 14h à 16h
O.Traxer, M.Tligui, H. Kouicem, N. Ben Raies, S. Smaoui, N. Trabelsi
9h00-10h40
Transmission en directe d’une urétéroscopie souple/ laser
O.Traxer
Pause café
11h00-11h30
L’ureteroscopie souple : Matériel technique et intérêt dans des cas particuliers
M.Tligui, O.Traxer
Le Traitement médical de lithiase urinaire en 2012
O.Traxer, M.Tligui
«Challenges in functional urology»
European School of Urology: a unique education opportunity for urologists
P. Abrams, Bristol (GB)
09h35 Optimising management of overactive bladder
P. Abrams, Bristol (GB)
10h00 Contemporary issues in stress urinary incontinence
P. Radziszewski, Warsaw (PL)
Coffee Break
10h45 Nocturia; the role of the urologist
P. Abrams, Bristol (GB)
Achieving best results in lower urinary tract reconstructive surgery
P. Radziszewski, Warsaw (PL)
11h45 V03.Vaginoplastie en utilisant le péritoine pour syndrome d’instabilité aux andro-
gènes.
Service d’Urologie, CHU Rabat-Salé, Rabat, Maroc.
V04. Traitement du kyste hydatique renal : laparoscopie versus laparotomie
El Kettani Y, El Ayoubi M, Soussi A, El Mardi Z, Rabii R, Aboutaib R, Dakir M, Fekak H, Debbagh A,
Joual A, Bennani S, Meziane F.
Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.
V05.CURAGE COELIOSCOPIQUE ILIO OBTURATEUR DANS LE CANCER DE PROSTATE
Boukerma H, Khelafi M, Seddik M.
Service d’Urologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie.
V06.Traitement de la lymphocèle par voie laparoscopique : début d’expérience au
CHU de Sfax.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
V07.La promontofixation laparoscopique (avec double bandelette de polypropy-
lène) dans le traitement des prolapsus uro-génitaux : Début d’expérience au
CHU de Sfax.
Bouassida M, Haj Slimen M, Chabchoub K, Chaieb N, Chaabane W, Bouhlel A, Rebaï N, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Interactive case discussion
P. Abrams, Bristol (GB) , P. Radziszewski, Warsaw (PL)
12h30 Close
5è Congrès Maghrébin d’Urologie
12è Congrès National d’Urologie
Service d’Urologie, Hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknes, Maroc.
Rebaï N, Bouassida M, Haj Slimen M, Chaabouni A, Chaieb N, Chabchoub K, Chaabane W, Bouhlel A,
Mhiri MN.
10h30 11h15 V02. La NLPC avec la position latérale modifiée : trucs et astuces
Bazine K, Asseban M, Qarro A, Alami M, Lezrek M.
Sakel AA, Menaoui O, Elsayegh H, Iken A, Nouini Y.
ESU Course :
09h30 V01. Néphrectomie partielle par clampage parenchymateux
Bazine K, Qarro A, Asseban M, Alami M, Lezrek M.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknes, Maroc.
10h45-11h00
11h30-12h00
H.Saad, R. Kamel, O. Bellili, M. Chtourou
V08. Traitement de l’uretère rétro-cave par voie laparoscopique
Bouassida M, Bouhlel A, Haj Slimen M, Hamza M, Chaabouni A, Chabchoub K, Rebaï N, Chaabane W,
Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
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Octobre 2012
Programme
Programme
Vendredi 19/10/12 après midi
Samedi 20/10/12 matin
V09.La surrénalectomie gauche laparoscopique transpéritonéal : Début d’expé-
Séance : Prolapsus URO-Genital
rience au CHU de Sfax.
Bouhlel A, Bouassida M, Haj Slimen M, Chaieb N, Hamza M, Rebaï N, Chabchoub K, Chaabane W,
Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
V10. La néphrectomie élargie droite par voie laparoscopique trans-péritonéale.
Début d’expérience au CHU de Sfax
Haj Slimen M, Bouassida M, Hamza M, Chabchoub K, Chaabouni A, Rebaï N, Bouhlel A, Chaabane W,
Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
16h00-16h15
Pause café
G. DESCARGUES, M. AYED, A. BAHLOUL, A. CHECHIA, M. Lounici
8h30-10h00 :
E. Mandron
10h00-10h15 :
10h15-10h35 :
l’actuel, le possible et l’imaginable
16h15 à 18h00
E. Mandron, C.Pfister, G. Descargues, A. Horchani, T. Beloucif
- L’actuel
Pause Café
Comment explorer un prolapsus uro-génital ?
A. Bouzouita
10h35-11h05 :
Forum : laparo/robot aux pays du maghreb :
Transmission directe d’une promonto-fixation sous coelio
Techniques chirurgicales actuelles des prolapsus uro-génitaux
G. Descargues
11h05-11h25 :
Complications des cures chirurgicales des prolapsus
M. Blah
11h25-11h50 :
Quelle indication pour quelle patiente ?
G. Descargues
11h50-12h00 :Discussion
Y. Kallel
- Le possible
A. Joual
- L’imaginable
M. Blah
Symposium :
le couple face à la dysfonction érectile
K. Abdelhak, N. Chelbi
Panel : H. Lousaief, F. Ben Abid, K. Bacha, H. Fahem
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12è Congrès National d’Urologie
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Octobre 2012
Samedi 20/10/12 après midi
Séance prostate cancer :
Controversies in the Diagnosis and Management of Prostate Cancer
A. Heidenreich, H. Abolenein, Y. Nouira, T. Messai, B. El Kadiri, K. Hachi
14h00-14h15 :Is there a role of MRI and PET/CT in the diagnosis and staging of prostate
cancer ?
K. Nouira
14h15-14h30 :Transperineal mapping biopsies of the prostate: do they improve the de-
tection rate of prostate cancer?
K. Nouira
14h30-15h00 :Treatment : Indication, extent and outcome of pelvic lymphadenectomy in
prostate cancer patients
The view of the urologistA. Heidenreich
The view of the radiation oncologist T. Messai
15h00-15h20 :Role of radiation therapy and/or androgen deprivation in the management
of locally advanced prostate cancer
Y. Nouira
15h20-15h40 :Is there an indication for local therapy in patients with metastatic prostate
cancer ?
Vidéos
A. Heidenreich
15h40-16h00 :
Coffee break
16h00-16h20 :Radical salvage prostatectomy in the management of radiation therapy
failures
A. Heidenreich
16h20-16h40 :
Castration resistant prostate cancer: innovative treatment options
A. Heidenreich
16h40-18h00
Discussion : case presentations and voting
Séance de cloture
Mot du président d’honneur du congrès A. Horchani
Mot du président de la STU K. atallah
21h00 :
Diner Gala
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12è Congrès National d’Urologie
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v01. Néphrectomie partielle par clampage parenchymateux
Bazine K, Qarro A, Asseban M, Alami M, Lezrek M.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknes, Maroc.
Introduction : La préservation néphronique de principe en cas de cancer rénal est de plus en plus recommandée, même pour les tumeurs volumineuses. Cette préservation peut se faire de plusieurs façons, y compris le
clampage parenchymateux. C’est une technique attractive, sûre et éfficace. Nous rapportons notre expérience
préliminaire concernant la néphrectomie partielle avec clampage parenchymateux par clamp courbé chaussé
par drain de Kehr.
Matériels et méthodes : De Mai 2003 à Mai 2009, nous avons réalisé cette technique chez 9 patients
(5hommes et 4femmes), âgés de 35 à 72 ans avec un âge moyen de 56 ans. La tumeur était localisée au niveau
du rein droit chez 7patients et du rein gauche chez 2autres. La découverte de la tumeur était fortuite chez tous
nos patients. La fonction rénale préopératoire était normale pour tous nos malades. L’indication de la néphrectomie partielle était élective chez 6 patients, relative chez 3 autres, et aucune indication impérative. La taille
moyenne de la tumeur était de 4,66 cm (3-7). La tumeur était exophytique chez tous nos patients et localisée au
niveau du pôle supérieur, pôle inférieur et médio rénale chez deux, trois et quatre patients respectivement. Technique opératoire: Le premier temps opératoire consiste en une montée de sonde urétérale. L’incision s’est faite
par lombotomie (8patients) ou sous costale (une patiente). On réalise une libération du rein avec conservation
de la graisse périrénale en regard de la tumeur. Par la suite, on réalise un clampage parenchymateux, à 2cm du
bord de la tumeur, par clamp courbé chaussé par drain de kehr. Après tumorectomie, on réalise une hémostase
et urostase guidée par épreuve d’injection du bleu de méthylène par la sonde urétérale. La tranche de section
rénale est fermée ou rapprochée par des points en X appuyés sur des bourdonnets de graisse périrénale.
Résultats : Le saignement per opératoire moyen était de 300 ml, la durée moyenne du clampage était de 25
min et la durée d’intervention était de 120 min à 180min. Les suites post opératoires étaient simples, pas de
saignement ni fistule urinaire. Le séjour hospitalier moyen était de 4 jours. La marge chirurgicale était négative
dans tous les cas. Le suivi est clinique, biologique (fonction rénale) et radiologique (tomodensitométrie). On n’a
pas noté d’altération de la fonction rénale, ni récidive après un recul moyen de 4ans.
l’abord caliciel supérieur un déplacement caudale du rein est réalisée par la manœuvre de levier avec une aiguille 18 gauge. Pour faciliter l’évacuation des petits fragments lithiasiques et des caillots sanguins, le néphroscope est utilisé comme une canule d’aspiration. Si un autre abord percutané est nécessaire nous utilisons un
urétéroscope, qui mobilise les calcules vers le bassinet, pour être repris par le néphroscope via le premier abord.
Résultat : La montée de la sonde urétérale, la NLPC et les gestes associés ont été possibles chez tous les
patients avec la même position. L’urétéroscopie rétrograde a toujours été possible, parfois jusqu’aux calices. Le
travail en double équipes rétrograde et antérograde a permis le traitement d’empierrement complexe. La technique d’aspiration permet d’améliorer la visibilité et d’extraire presque tous les caillots et les débris lithiasiques.
Un deuxième abord utilisant l’urétéroscope est moins traumatisant pour le parenchyme et plus rapide. Nous
n’avons pas eu de complications majeures dues à la position.
Conclusion : Les avantages de la position latérale modifiée sont un gain de temps de mise en place, l’accès
simultané au haut et au bas appareil urinaire, et un confort pour le patient, l’anesthésiste et l’urologue. Les
quelques astuces nous ont permit de diminuer le temps d’intervention et d’irradiation.
v03. Vaginoplastie en utilisant le péritoine pour syndrome d’insta-
bilité aux androgènes.
Sakel AA, Menaoui O, Elsayegh H, Iken A, Nouini Y.
Service d’Urologie, CHU Rabat-Salé, Rabat, Maroc.
Introduction : Objectif de ce film est de décrire de manière didactique les différents temps opératoires de la
vaginoplastie par utilisation d’un tube de péritoine crée à partir du cul de sac de douglas pour un syndrome
d’instabilité complète aux androgènes ou syndrome du testicule féminisant.
Matériels et méthodes : Nous rapportons le cas de deux sœurs âgées de 30ans et 18 ans, ayant un syndrome
de testicule féminisant découvert à l’occasion de l’exploration d’une aménorrhée primaire.
L’examen clinique a trouvé des glandes mammaires assez bien développées, un clitoris hypertrophié, deux
formations au niveau des grandes lèvres (correspondants aux testicules) et l’absence du vagin. L’échographie
pelvienne n’a pas objectivé d’uterus. L’analyse cytogénétique a objectivé une formule chromosomique : 46,XY.
Conclusion : La néphrectomie partielle avec clampage parenchymateux par clamp courbé chaussé par drain
de Kehr est une technique attractive et facile. Elle permet d’avoir de bons résultats concernant le contrôle carcinologique et de la fonction rénale.
Nous présentons ici la vidéo du geste opératoire : vaginoplastie au péritoine du cul de sac de douglas, associée
à une clitoroplastie et orchidectomie bilatérale.
v02. La NLPC avec la position latérale modifiée : trucs et astuces
Résultat : La durée opératoire et les pertes sanguines moyennes étaient respectivement de 120min et 20cc.
Les suites opératoires ont été simples avec un excellent résultat : un néovagin de 6cm de profondeur.
Bazine K, Asseban M, Qarro A, Alami M, Lezrek M.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknes, Maroc.
La durée d’hospitalisation était de deux semaines. Après six mois de suivi les deux sœurs gardent de belles
cavités néovaginales avec une digito-dilatation régulière
Objectifs : Nous présentons une vidéo de la chirurgie rénale percutanée avec la position latérale modifiée, en
montrant quelques astuces pour simplifier la procédure.
Conclusion : Vaginoplastie au péritoine reste une méthode simple, facile pour la création d’un neovagin avec le
minimum de complications et des résultats anatomiques et fonctionnels satisfaisants
Méthodes : Depuis Janvier 2003, dans notre service, la chirurgie percutanée est réalisée en position latérale
modifiée. Le patient est mis en décubitus latéral stricte et le thorax est fixé par une bande d’Elastoplast. Puis
le bassin est mis en position oblique en mettant un billot sous la fesse. Finalement, les membres inferieures
sont attirés le plus bas possible comme la position d’urétéroscopie rigide mais de façon bilatérale. Pour faciliter
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V04. Traitement du kyste hydatique renal : laparoscopie versus laparotomie
El Kettani Y, El Ayoubi M, Soussi A, El Mardi Z, Rabii R, Aboutaib R, Dakir M, Fekak H, Debbagh A, Joual A, Bennani
S, Meziane F.
Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.
Introduction et objectif : La localisation rénale du kyste hydatique est rare. Différentes procédures thérapeutiques ont été proposées mais la chirurgie reste le Gold standard du traitement pour le kyste hydatique. Le
développement rapide de la laparoscopie a encouragé les chirurgiens de reproduire les principes de la chirurgie
hydatique conventionnels utilisant une approche minimalement invasive. Nous rapportons 5 cas de kyste hydatique rénal traités par voie laparoscopique rétropéritonéale avec succès qu`on a comparé à 5 cas traités par
voie chirurgicale classique.
Le but de ce travail est de comparer de manière rétrospective le traitement chirurgical laparoscopique du kyste
hydatique rénal en termes de tolérance, morbidité et contrôle post-thérapeutique au traitement chirurgical
classique.
Matériel et méthodes : Au cours de l’intervention, les principes de la chirurgie conventionnelle de kyste hydatique ont été respectés (protection, stérilisation-ponction), avec résection du dôme saillant.
Sous anesthésie générale endécubitus latérale, cinq trocarts ont été utilisés. Une incision de 15 mm a été faite
sous la 12ème côte et le rétropéritoine a été abordé par digito dissection, refoulant le péritoine vers l’avant
permettant d’introduire les autres trocarts.
Le rétropéritoine a été créé sans dilatation par ballonnet. Après dissection du kyste hydatique du rein, l’Endobag a été mis à l’intérieur en face de la cavité. Un agent scolicide (20% de solution saline hypertonique) a été
injecté d’abord autour du rein, puis instillée dans le kyste. Après cela, le contenu du kyste avait été évacué. les
membranes et les kystes hydatiques ont été introduit dans l’Endobag.
Résultats : Les deux séries étaient comparables. La durée opératoire n’était pas significativement différente
dans les deux groupes La durée opératoire moyenne était de 90 minutes (80 à 130 minutes).
Les pertes sanguines étaient moins importantes dans le groupe laparoscopique. Le temps de séjour et la durée
d’hospitalisation était moins dans le groupe laparoscopie.
Les complications postopératoires ont été moins nombreuses dans le groupe laparoscopique. Aucun décès ni
récidive, n’a été noté avec un suivi moyen de 23 mois pour le groupe de patients traités par laparoscopie rétropéritonéale et de 15 mois pour le groupe de patients traités par technique chirurgicale ouverte.
Conclusion : La chirurgie laparoscopique rétro péritonéale du kyste hydatique est faisable, sûre, avec de bons
résultats et offre tous les avantages de la chirurgie laparoscopique: court séjour à l’hôpital et la convalescence,
faible taux de morbidité et de bons résultats.
Après un recul de 8 mois à 6 ans, aucune récidive clinique ni radiologique n’a été objectivée.
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v05. CURAGE COELIOSCOPIQUE ILIO OBTURATEUR DANS LE CANCER DE PROS-
TATE
Boukerma H, Khelafi M, Seddik M.
Service d’Urologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie.
Il s’agit d’une vidéo rapportant une première expérience de curage coelioscopique dans le cancer de prostate
visant à obtenir un meilleur staging du cancer.
v06. Traitement de la lymphocèle par voie laparoscopique : début
d’expérience au CHU de Sfax.
Rebaï N, Bouassida M, Haj Slimen M, Chaabouni A, Chaieb N, Chabchoub K, Chaabane W, Bouhlel A, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
La laparoscopie en urologie représente une voie d’abord prometteuse en Tunisie. Au CHU Habib Bourguiba de
Sfax, nous avons commencé à utiliser cette voie récemment en Décembre 2011.
Nous exposons dans ce travail notre début d’expérience à travers le film de notre première marsupialisation
pour le traitement d’une lymphocèle compliquant une greffe rénale. La patiente était âgée de 34 ans, greffée en
2010. Le suivi après la greffe a objectivé une lymphocèle latéro-vésicale symptomatique mesurant 48*55*70
mm. Nous avons pratiqué une marsupialisation de la lymphocèle par voie trans-péritonéale permettant d’exciser
le dôme saillant et de drainer la collection dans la cavité péritonéale.
L’évolution était favorable avec levée et rétablissement du transit le jour même de l’intervention et sortie le
lendemain. L’évolution ultérieure était marquée par la disparition des douleurs pelviennes.
v07. La promontofixation laparoscopique (avec double bandelette
de polypropylène) dans le traitement des prolapsus uro-génitaux :
Début d’expérience au CHU de Sfax.
Bouassida M, Haj Slimen M, Chabchoub K, Chaieb N, Chaabane W, Bouhlel A, Rebaï N, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
La laparoscopie en urologie représente une voie d’abord prometteuse en Tunisie. Au CHU Habib Bourguiba de
Sfax, nous avons commencé à utiliser cette voie récemment en décembre 2011.
Nous exposons dans ce travail notre début d’expérience à travers le film de notre première promontofixation
réalisée chez une patiente âgée de 63 ans présentant un prolapsus urogénital (cystocèle grade 3, hystéroptose
grade 3 et rectocèle grade 1). La patiente ne présentait pas d’incontinence urinaire même après réduction du
prolapsus. Nous avons procédé par une voie transpéritonéale avec mise en place de 4 trocarts (un de 10 mm
ombilical pour l’optique, 2 de 5mm dans chaque fosse iliaque et un de 10 mm entre le pubis et l’ombilic). Nous
avons posé deux bandelettes de polypropylène : une postérieure, fixée sur les muscles releveurs de l’anus par
des agrafes non résorbables et une antérieure fixée sur la face antérieure du vagin et l’isthme utérin par des
points de fil non résorbable. Ces deux bandelettes ont été fixées par la suite sur le promontoire par des agrafes
non résorbables.
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Les suites opératoires étaient simples avec premier levée et rétablissement du transit à J1 post-opératoire. La
patiente était mise sortante à j3 post-opératoire. Un contrôle à un mois objectivait un bon résultat avec une
patiente satisfaite sans prolapsus ni incontinence urinaire.
v08. Traitement de l’uretère rétro-cave par voie laparoscopique
Bouassida M, Bouhlel A, Haj Slimen M, Hamza M, Chaabouni A, Chabchoub K, Rebaï N, Chaabane W, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
La laparoscopie en urologie représente une voie d’abord prometteuse en Tunisie. Au CHU Habib Bourguiba de
Sfax, nous avons commencé à utiliser cette voie récemment en Décembre 2011.
Nous exposons dans ce travail notre début d’expérience à travers ce film original d’un cas d’uretère rétro-cave
traité par voie laparoscopique. Il s’agissait du patient K.M. âgé de 45 ans présentant des lombalgies droites
depuis 6 mois. Les explorations par Uroscanner et UroIRM ont conclut à un uretère rétro-cave avec dilatation
modérée pyélo-calicielle et de l’uretère lombaire proximal. Nous avons procédé par voie transpéritonéale et le
geste a consisté en l’exérèse de la portion rétro-cave de l’uretère avec une anastomose urétérale termino-terminale par deux surjet au V-Loc 3/0, protégée par une sonde double J introduite par le trocart sous costal.
Les suites opératoires ont été simples avec premier levée à J1 post-opératoire, ablation de la sonde vésicale
à J3 et sortie à J5. La sonde double J a été enlevée à 6 semaines sans incidents avec une bonne évolution
clinique.
v10. La néphrectomie élargie droite par voie laparoscopique
trans-péritonéale. Début d’expérience au CHU de Sfax
Haj Slimen M, Bouassida M, Hamza M, Chabchoub K, Chaabouni A, Rebaï N, Bouhlel A, Chaabane W, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
La laparoscopie en urologie représente une voie d’abord prometteuse en Tunisie. Au CHU Habib Bourguiba de
Sfax, nous avons commencé à utiliser cette voie récemment en Décembre 2011.
Nous exposons dans ce travail notre début d’expérience à travers le film de notre première néphrectomie élargie
associée à une cholécystectomie par voie coelioscopique. Il s’agissait du patient K.A âgé de 79 ans, porteur
d’une tumeur rénale droite de 5 cm à développement endophytique associée à une lithiase de la vésicule
biliaire. Par une voie transpéritonéale et à travers un même trocart pour l’optique (en para-ombilical droit), le
premier geste consistait en une cholecystectomie suivi d’une néphrectomie élargie droite. Nous avons utilisé 6
trocarts en tout pour les 2 interventions. Nous avons utilisé la technologie de thermo-fusion tissulaire (Ligasure)
pour la dissection et des clips Hemolock pour le contrôle de l’artère et de la veine rénale. Nous n’avons pas
réalisé de surrénalectomie vu la taille et la localisation de la tumeur et nous avons fait sortir la pièce opératoire
dans un sac étanche par une contre incision entre 2 orifices de trocarts dans la fosse iliaque droite.
Les suites opératoires ont été simples avec premier levée et rétablissement du transit à J2 post-opératoire et
la sortie à J4.
v09. La surrénalectomie gauche laparoscopique transpéritonéale :
Début d’expérience au CHU de Sfax.
Bouhlel A, Bouassida M, Haj Slimen M, Chaieb N, Hamza M, Rebaï N, Chabchoub K, Chaabane W, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
La laparoscopie en urologie représente une voie d’abord prometteuse en Tunisie. Au CHU Habib Bourguiba de
Sfax, nous avons commencé à utiliser cette voie récemment en Décembre 2011.
Nous exposons dans à travers ce travail notre début d’expérience à travers le film de notre première surrénalectomie par voie laparoscopique. Il s’agissait de Monsieur C.S. âgé de 59 ans qui présentait un hyper
aldostéronisme primaire du à un adénome de Conn gauche de 12*11mm. L’intervention était réalisée par voie
trans-péritonéale, utilisant un trocart de 10mm en para-ombilical gauche pour l’optique, un trocart de 10 mm
au niveau de la fosse iliaque gauche et 2 trocarts de 5 mm en sous costal et dans le flanc gauche. Après décollement colique gauche, nous avons commencé par contrôler la veine surrénalienne principale avec des clips de
type Hémolock. La dissection était facilitée par la technologie de thermofusion tissulaire (Ligasure) permettant
de finir la surrénalectomie sans incidents et de sortir la pièce à travers un sac étanche.
Les suites opératoires étaient simples avec premier levée à j1 post-opéraoire, rétablissement du transit à J2
et sortie à J4.
5è Congrès Maghrébin d’Urologie
12è Congrès National d’Urologie
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Posters
Jury : S. Ben Fadhel, R. Khiari, H. Khouni
Remarque : Les posters doivent être affichés dès le debut du congrès
et ne seront pas présentés
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Lithiase
P01. Vacuum Cleaner : Un astuce pour aspirer les cavités pyélocali-
cielles lors de la NLPC
Bazine K, Asseban M, Qarro A, Alami M, Lezrek M.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknes, Maroc.
Objectifs : Nous présentons une technique d’aspiration utilisant un aspirateur pour les cavités pyélocalicielles
lors de la néphrolithotomie percutanée, facilitant l’évacuation des petits fragments lithiasiques et des caillots
sanguins.
Matériel et méthodes : Le néphroscope est utilisé comme une canule d’aspiration en adaptant la tubulure
d’aspiration au canal opérateur du néphroscope, alors que la tubulure d’irrigation est branchée sur le canal de
drainage. La technique d’aspirateur est une séquence de deux phases. D’abord, nous entamons une courte
phase d’aspiration, ensuite, le tube d’aspiration est clampé pour permettre l’expansion des cavités rénales.
Les fragments sont rapidement aspirés à travers le canal de travail de l’aspirateur sous contrôle visuel direct.
Résultats : Cette technique peut être utilisée à différents stades de la NLPC. Elle peut être utile au tout début
de la procédure lors de la première introduction du néphroscope pour évacuer les caillots de sang, le pus ou les
urines troubles en vue d’améliorer la visibilité. Ainsi, des calculs de dimensions différentes peuvent être retirés
par la technique de l’aspirateur. Enfin, à la phase finale d’une NLPC, un balayage systématique des cavités
pyélocalicielles est réalisé pour extraire tous les caillots et les débris de sable. Cette méthode d’aspiration est la
technique de choix pour retirer les lithiases de coagulum.
Conclusion : Cette technique offre les meilleures chances d’obtenir un résultat sans fragments résiduels ou
« stone free » même pour les débris lithiasiques millimétriques. Ainsi, le taux de récidives lithiasique pourrait
être plus faible. D’autres études comparant la NLPC avec ou sans aspiration pourront corroborer cette thèse.
P02. L’abord percutané caliciel supérieur et les techniques de déplacement rénal
Bazine K, Qarro A, Ammani A, Asseban M, Alami M, Lezrek M.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknes, Maroc.
Objectifs : Nous présentons notre expérience des abords caliciels supérieurs en insistant sur la technique de
déplacement du rein pour faciliter la ponction du groupe caliciel supérieur et diminuer la morbidité, avec une
revue des différentes techniques.
Méthodes : De janvier 2003 à mai 2006 nous avons pratiqué 130 NLPC en position latérale modifiée, et dans
65 cas l’indication d’un abord caliciel supérieur était posée. Nous avons utilisé trois techniques pour la ponction :
99 la technique de triangulation est utilisée pour les reins relativement bas.
Nous avons utilisé deux techniques de déplacement ou de bascule du rein :
99 le déplacement avec aiguille 18 Gauge est réalisée en ponctionnant un calice inférieur ou moyen à l’aiguille
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12è Congrès National d’Urologie
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puis le bout proximal de celle-ci est basculé vers la tête du patient basculant ainsi le rein caudalement par
la manœuvre de levier ;
99 le déplacement par le néphroscope et la gaine d’amplatz à travers un abord caliciel inférieur quand le rein
est fixé.
Résultat : L’abord percutané du groupe caliciel supérieur a été possible chez 62 patients, Celui-ci était toujours
en supracostal et dans la majorité des cas au niveau du 12e EIC, 28 par la technique de triangulation, 26 par
bascule du rein avec l’aiguille et huit par bascule du rein avec le néphroscope. Aucune ponction n’a été faite
au-dessus de la 10e cote. Dans trois cas le rein était très haut situé et fixé rendant la ponction calicielle supérieure impossible. Nous avons eu une perforation colique traitée médicalement chez un patient paraplégique,
nous n’avons pas eu de complications majeures notamment intrathoraciques.
Conclusion : La ponction percutanée du groupe caliciel supérieur peu être réalisée en utilisant plusieurs techniques. Les techniques de déplacement du rein permettent de rendre le calice supérieur abordable tout en
évitant les complications thoraciques, mais ne sont efficace que quand le rein est mobile.
P03. Modalité thérapeutique mini-invasive des calculs développés
sur néo-vessie continente de type MITROFANOFF
Chabchoub K, Chaieb N, Smaoui W, Bouassida M, Rebaï N, Haj Slimen M, Mhiri M.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Objectifs : Décrire et analyser les résultats de l’extraction endoscopique des calculs formés au sein d’une
néo-vessie iléale à travers la valve de continence de type MITROFANOFF.
Matériels et Méthodes : Entre 1992 et 2011, 140 dérivations urinaires externes continentes de type MITROFANOFF, (DUECM) ont été réalisées dans notre département d’urologie. 10 patients ont développé une lithiase
néo-vésicale. Neuf ont bénéficié d’une extraction endoscopique de leur lithiase à travers la valve de continence.
Le dixième, qui était porteur d’une grosse lithiase de 5 cm, a été traité par chirurgie à ciel ouvert. L’âge moyen des
patients était de 28 ans (11-45 ans). Le trouble urologique originel était en rapport avec une neuropathie dans
tous les cas. Le conduit utilisé était l’appendice (8 cas) et l’iléon remodelé (1 cas). L’agrandissement vésical a été
réalisé dans tous les cas par l’iléon détubulé. Sept patients ont eu une fermeture du col vésical. Les calculs ont été
développés après une durée moyenne de 5 ans après réalisation de la dérivation urinaire (2–10 ans). Le traitement
a été réalisé, sans anesthésie générale, en utilisant un cystoscope rigide 16 Fr. La taille moyenne des calculs était
de 15 mm de grand axe (9-25 mm). La fragmentation du calcul a été réalisée à l’aide de Swiss-lithoclast® sur
vessie semi-pleine. L’extraction des fragments lithiasiques résiduels a été faite par une sonde de type DORMIA®.
Résultats : La technique a été réussie dans tous les cas. La durée opératoire moyenne était de 15 mn (10–
20mn). Dans les deux cas où les lithiases avaient un diamètre supérieur à 2 cm, une anesthésie générale a été
rendue nécessaire. Tous les patients ont quitté l’hôpital dans les 24 heures. Aucune complication relative au
conduit ou à la néo-vessie n’a été observée. Tous les patients sont restés continents.
Conclusion : La lithotripsie balistique endoscopique de calcul, développé sur une néo-vessie, et dont la taille
n’excède pas les 4 cm, est de réalisation possible à travers la valve de continence de type MITROFANOFF. Elle
se déroule le plus souvent sans complications. Elle offre l’avantage, d’une faible morbidité et de ré intervention
en cas de récidive chez des patients à ventre cicatriciel.
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P04. Intérêt de l’anesthésie locale au cours de la lithotripsie extracorporelle : Essai clinique comparant deux modalités d’anesthésie locale
Hmida W, Bouassida K, Tlili G, Hammami A, Hidoussi A, Slama A, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : La lithiase rénale présente la première cause d’hospitalisation en milieu urologique. L’avènement
de la LEC depuis les années 80 a révolutionné la prise en charge et constitue pour plusieurs auteurs le traitement de référence. Le but de notre travail est d’évaluer les facteurs prédictifs de douleur au cours de la LEC ainsi
que l’efficacité des différentes modalités d’anesthésie locale, à savoir la crème EMLA et l’injection de Lidocaine.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’un essai clinique randomisé en simple aveugle. Notre population d’étude
a comporté 96 patients recrutés sur une période de 6 mois allant de janvier à juin 2010. L’indication de la LEC
pour ces patients était posée pour la première fois. Ainsi les patients retenus ont été repartis en 3 groupes selon
le produit utilisé : Un premier groupe chez lequel on a utilisé un placebo, un second utilisant la crème EMLA et
un troisième chez lequel on a utilisé la lidocaine injectable. Le recueil des données a été utilisé au moyen d’un
canevas informatisé.
Résultats : Selon l’étude analytique, nous avons conclu que la LEC était objectivement un acte douloureux,
que seule la taille du calcul et les paramètres de la LEC représentaient des facteurs prédictifs de douleur et que
cette dernière pouvait influencer l’efficacité et le bon déroulement de la séance de lithotripsie. On a retenu aussi
d’après notre étude analytique croisée, que la lidocaine était plus efficace en termes de prévention de la douleur
au cours de la LEC que les deux autres modalités à savoir le placebo et la crème EMLA.
Conclusion : Au terme de notre étude, nous avons constaté que la LEC était une procédure douloureuse et que
la douleur peut influencer l’efficacité de cette procédure. L’anesthésie locale constitue une alternative simple,
efficace et peu couteuse. Les deux anesthésiques locaux les plus utilisés qui sont la Lidocaine injectable et
EMLA ont montré leur supériorité par rapport au placebo. Néanmoins l’injection de lidocaine est supérieure à la
crème EMLA en termes de prévention de douleur.
Tumeurs urothéliales
P05. Place de la cystoscopie de fluorescence en lumière bleue sous
Hexvix dans la prise en charge des tumeurs urétheliales vésicales
n’infiltrant pas le muscle (TVNIM)
Sakel AA, Makhoul B, N’guebou F.
Service d’Urologie, Centre Hospitalier d’Auxerre, Auxerre, France.
INTRODUCTION : 80% des tumeurs urétheliales vésicales en France sont des TVNIM. La résection endoscopique (RTUV) complète de ces TVNIM est un élément primordial de leur prise en charge thérapeutique et leur
pronostic.
L’objectif de notre étude est d’évaluer la faisabilité, la fiabilité, la place actuelle, et l’intérêt de la cystoscopie de
fluorescence en lumière bleue sous Hexvix par rapport à la cystoscopie en lumière blanche dans la détection
des tumeurs vésicales.
METHODES : Il s’agit d’une étude prospective comparative entre janvier 2009 et janvier 2010, trente patients
ont été randomisés en vue d’une cystoscopie à la lumière blanche et à la lumière bleue faites successivement
en même temps opératoire avec une RTUV des lésions diagnostiquées sous les deux sources de lumière.
L’instillation intra vésicale de l’Hexvix a été faite au moins une heure avant le geste opératoire. Matériel spécifique utilisé (Karl Storz) : une source de lumière blanche Xénon avec une filtration bleue ; processeur, tête de
camera, câble de lumière, optique. Toutes les pièces opératoires ont été analysées par le même anatomopathologiste.
Les paramètres étudiés : âge, sexe, nombre des CIS suspectés et des tumeurs détectées macroscopiquement sous les deux sources de lumière, et l’histologie.
RESULTATS :
99 Parmi 30 patients inclus, il y avait 27 hommes et 3 femmes.
99 Age moyen est de 70,5 ans avec des extrêmes de 56ans et 84ans.
99 Aucune amélioration de la détection des tumeurs de vessie macroscopiquement entre les 2 sources de
lumières : blanche et bleue (Hexvix).
99 Il y avait 12/19 faux positifs pour les CIS en lumière bleue.
99 Aucun effet indésirable de l’Hexvix n’a été observé.
CONCLUSION : Notre étude rejoint les autres études qui ont démontré la supériorité de la RTUV sous Hexvix
dans la prise en charge des tumeurs vésicales n’infiltrant pas le muscle ce qui pourrait diminuer leur risque de
récidive et améliorer leur pronostic.
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P06. Tumeur de vessie rare A propos d’un cas
Terki F, Lebrara H, Seddik M.
Service d’Urologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie.
Introduction : Il s’agit d’un tuberculome vésical de diagnostic anatomopathologique observé chez un patient
en février 2006.
Matériels et méthodes : Patient âgé de 58 ans a consulté en janvier 2006 pour hématurie totale d’apparition
récente,
99 L’examen clinique et TR normaux,
99 Echographie abdomino – pelvienne : processus évolutif au niveau de la corne droite de la vessie, dilatation
urétèro – pyelo – calicielles droite.
99 UIV : image lacunaire de la corne droite de la vessie avec retentissement sur le rein homolatéral (signe de
Couvelaire)
99 Cystoscopie : tumeur, à large base d’implantation siégeant au niveau du méat urétéral droit.
99 Diagnostic retenu : tumeur de vessie infiltrante. Bilans d’extension et opératoire normaux Résection endoscopique complète de la tumeur s/ anesthésie loco régionale
99 Anapath des copeaux : tuberculome de vessie.
99 La relecture de la 1ère UIV a retrouvé en plus de l’image lacunaire vésicale, des signes évoquant la tuberculose urogénitale au niveau du rein et de l’uretère droit
99 Une 2ème UIV (1 mois après) a retrouvé les mêmes lésions.
99 La recherche de BK dans les urines est positive. La recherche d’autres localisations est négative. Le patient
a reçu un traitement anti tuberculeux pendant 6mois.
99 Le patient est guéri de la maladie tuberculeuse, et l’UIV de 2012 montre une restitution presque ad integrum
de l’appareil urinaire, le recul est de 6 ans.
Discussion et commentaire : La localisation vésicale de la tuberculose urogénitale se manifeste:
99 cliniquement par des troubles mictionnels (cystite),
99 à l’UIV par une vessie normale ou scléreuse.
Le tuberculome de vessie est rare, la symptomatologie clinique et radiologique est celle d’une tumeur de vessie.
Cette observation prouve que la tuberculose uro génitale se caractérise par un polymorphisme clinique et
radiologique nous n’avons à aucun moment évoquer le tuberculome chez ce patient malgré la présence d’une
UIV dans le dossier médical.
Le traitement antituberculeux est impératif pour stériliser les urines et arrêter la progression de la maladie.
Conclusion : Ce cas est rare, l’examen clinique, l’étude minutieuse des images radiologiques, la lecture des
résultats anatomo pathologiques trouvent tous leurs intérêts devant toute tumeur de vessie. Cette présentation
a un intérêt iconographique.
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P07. Analyse des facteurs prédictifs de la récidive après cystectomie pour tumeur vésicale
Ktari K, Bouzouita A, Kerkeni W, Selmi S, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Objectif: La récidive tumorale après cystectomie constitue un mauvais tournant de la maladie et rend le pronostic assez péjoratif. Le but de notre travail est d’étudier les différents paramètres prédictifs de la récidive.
Méthodes : Notre étude est rétrospective intéressant 330 patients opérés pour tumeur vésicale infiltrante par
cystectomie, curage ganglionnaire iliaque et dérivation urinaire sans radio ni chimiothérapie néo adjuvante,
entre Janvier 1989 et Décembre 2009. Tous les cas de récidives locales et de métastases à distance ont été
analysés.
Résultats : Soixante-trois patients (19% des cas) ont développé une récidive locale ou des métastases à
distance après un délai moyen de 12 mois. Quarante-huit patients (14.5% des cas) ont développé une récidive
locale, dans 17 cas isolée, et dans 31 cas associée à des métastases à distance. Quinze patients (4.5% des
cas) ont présenté des métastases à distance sans récidive locale.
Nous avons constaté que les stades T3 et T4 ainsi que la présence de métastases ganglionnaires constituent
les facteurs de risque les plus importants de récidive tumorale locale et de métastase à distance. La présence
de composante épidermoïde constitue un facteur de risque de récidive locale.
Conclusion : La présence de composante épidermoïde est un facteur prédictif de récidive locale. Les stades
T3 et T4 ainsi que les métastases ganglionnaires constituent des facteurs prédictifs de récidive locale et de
métastase à distance.
P08. Confrontation histologique et clinique après cystectomie
pour tumeur vésicale pT1GIII
Boulma R, Selmi MS, Kerkeni W, Bouzouita A, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Introduction : Les tumeurs vésicales PT1GIII sont considérées hautement agressives. La cystectomie peut
être indiquée pour une tumeur qui ne répond pas aux traitements locaux, et parfois même d’emblée devant des
arguments cliniques ou radiologiques.
L’objectif de ce travail est de confronter les données histologiques de la pièce de cystectomie à ceux de la
résection endoscopique.
Patients : Entre 2005 et 2009, 49 patients ont été classés PT1GIII après résection endoscopique de tumeur
vésicale.
Parmi ces patients, 11 ont eu un traitement radical par cystectomie. L’indication de la cystectomie
était portée devant : une tumeur incontrôlable endoscopiquement (5 cas), un doute sur l’infiltration (2 cas),
des critères endoscopiques et radiologiques d’infiltration (3 cas). Chez le 11ème patient, la cystectomie été
indiquée devant une cystite néoplasique invalidante malgré la présence de métastases pulmonaires. Le recul
moyen était de 15 mois.
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Résultats : L’analyse histologique de la pièce opératoire n’a pas révélé de tumeurs dans (2 cas) pTO, a retrouvé
un pT1GIII dans deux autres cas, par contre pour le restant des cas le stade tumoral était plus avancé : pT4a
(1cas), pT3a (2cas), pT3b (1cas), pT2a (3cas).
P10. Facteurs prédictifs de récidive et de progression sous BCG
thérapie. A propos de 179 cas
Pour les patients qui avaient un stade tumoral plus avancé sur la pièce de cystectomie (7 cas), les données endoscopiques et radiologiques étaient franchement en faveur de l’infiltration dans 6 cas : tumeur solide occupant
la quasi-totalité de la lumière (5cas), tumeur papillaire occupant 40% de la lumière dans (1 cas). Le scanner
avait mis en évidence dans 2 cas une dilatation du haut appareil urinaire, avec des aspects de métastases
pulmonaires dans un autre cas.
Kerkeni W, Selmi MS, Bouzouita A, Ktari K, Belhaj K, Ayed H, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Dans un seul cas, l’aspect endoscopique était celui d’une tumeur superficielle.
Conclusion : Il n’existe pas toujours une concordance entre le stade clinique et histologique chez les pT1GIII.
Les données cliniques et radiologiques ont alors une importance capitale dans l’indication d’un traitement radical d’emblée même en absence d’infiltration du muscle vésical sur les copeaux de résection.
P09. Valeur pronostique et influence sur la décision thérapeutique
de l’atteinte de la musculaire muqueuse dans les tumeurs vésicales
Pt1GIII
Boulma R, Selmi MS, Bouzouita A, Kerkeni W, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Introduction : Les tumeurs vésicales Pt1GIII, constituent le groupe le plus agressif des tumeurs superficielles.
Elles présentent un risque important de récidive et de progression, pouvant altérer le pronostic de la maladie.
L’objectif de ce travail, est de comparer au sein des Pt1GIII les Pt1a (pas de dépassement de la musculaire
muqueuse) au Pt1b (dépassement de la musculaire muqueuse).
Objectif : La BCG thérapie endovésicale constitue la principale arme dans la prévention des récidives tumorales
des TVNIM. Le but de notre travail est d’étudier le risque de récidive et de progression tumorale sous BCG thérapie en fonction des différentes caractéristiques cliniques et anatomo-pathologiques à fin de préciser l’impact
de chacun de ces facteurs.
Patients et méthodes : Entre Janvier 2000 et Décembre 2009, 371 patients ont été traités pour TVNIM par
résection transuréthrale. Parmi ceux-ci, 179 patients ont eu un complément de traitement par BCG thérapie
selon un protocole long (24 instillations mensuelles en traitement d’entretien). Nous avons recueilli les caractéristiques cliniques et anatomo-pathologiques des tumeurs traitées par BCG thérapie ainsi que leurs modalités
évolutives.
Résultats : La tumeur était multifocale dans 54,7 % des cas. Le stade tumoral était un pTa dans 41,3 % des
cas et un pT1 dans 58,7 % des cas. Il s’agissait d’un faible grade dans 79,3 % des cas, et d’un haut grade dans
20,7 % des cas. Le recul moyen est de 39,9 mois. La récidive tumorale était plus fréquente pour les tumeurs
pT1 (46,6 % des cas) par rapport aux tumeurs pTa (36,4 % des cas). La récidive était plus fréquente pour les
tumeurs de haut grade (45,9 % des cas) par rapport aux tumeurs de bas grade (41,5 % des cas). Les tumeurs
multifocales ont récidivé plus fréquemment (45,9 % des cas) que les tumeurs uniques (37,1 % des cas). Une
progression tumorale a intéressé 18,3 % des tumeurs pT1 qui ont récidivé, et 22,2 % des tumeurs pTa qui ont
récidivé. Parmi les tumeurs récidivantes de haut grade, 41,1 % ont progressé. Les tumeurs récidivantes de bas
grade ont progressé dans seulement 13,5 % des cas. Enfin, 15,5 % des tumeurs multifocales récidivantes et
24,1 % des tumeurs unifocales récidivantes ont progressé.
Patients et méthode : Le nombre total des PT1GIII opérés dans le service entre 2005 et 2009 est de49. Parmi
ces patients, on a pu déterminer l’atteinte ou non de la musculaire muqueuse dans 27 cas. Tous ces patients
(27 cas) ont eu une résection endoscopique complète avec relecture histologique et/ou résection de la base
tumorale. Parmi les 27 patients, 15 ont été classées PT1a et 12 PT1b. Le suivi moyen était de 18 mois. Les deux
groupes de patients étaient comparables, du point de vue de l’âge, sexe, score d’ASA.
Conclusion : Les facteurs prédictifs de récidive tumorale des TVNIM sous BCG thérapie sont le stade pT1,
le haut grade et la multifocalité. Seul le haut grade semble être un facteur prédictif de progression tumorale.
Paradoxalement, la progression tumorale est plus fréquente dans les tumeurs pTa par rapport aux tumeurs pT1,
la progression de ces dernières étant toutefois plus grave se faisant toujours vers l’infiltration du muscle vésical.
Résultats : Les tumeurs T1a étaient multifocales dans (66%) des cas (75% pour les T1b), l’aspect solide de la
tumeur était noté dans (2%) des cas pour les T1a, contre (58%) pour les T1b.
P11. Cystectomie totale pour cancer infiltrant de la vessie avec
Paradoxalement aux données de la littérature, le taux de récidive et de progression était plus important pour
les tumeurs T1a : taux global de récidives sous BCG thérapie (40%), récidives précoces (26%) et progression
tumorale (26%) contre respectivement 8%, 16% et 16% pour les T1b.
Cependant, la mortalité spécifique est plus élevée pour les T1b : 4 pour les PT1b, contre 1 seul pour les pt1a.
Conclusion : Selon la majorité des auteurs, l’atteinte de la musculaire muqueuse constitue un facteur pronostique essentiel des tumeurs vésicales T1GIII.
Dans notre série, nous relevons des résultats contradictoires, en effet les tumeurs T1a ont présenté plus de
récidive et de progression, mais les tumeurs T1b gardent une mortalité spécifique plus élevée.
préservation de l’appareil génital féminin
Hammami A, Tlili G, Hidoussi A, Hmida W, Slama A, Bel Haj Salah N, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : Evaluer les résultats carcinologiques et fonctionnels après une cystectomie total avec préservation des organes génitaux chez les patientes ayant un cancer infiltrant de la vessie.
Matériels et méthode : Etude rétrospective portant sur 11 patientes. Toutes les patientes ont eu une cystectomie pour un carcinome urothélial infiltrant avec préservation de l’appareil génital (vagin, utérus et annexes) et
un remplacement orthotopique de la vessie selon la technique de Camey II.
Toutes les patientes avaient une vie sexuelle active. En préopératoire.
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Les patientes étaient revues tous 3 mois pendant les 2 1ère années et tous les 6 mois après avec un examen
clinique complet, une débimétire avec calcul du résidu post mictionnel et une cytologie urinaire à chaque
consultation. Un scanner ainsi q’une urethroscopie étaient réalisé tous les 6 mois.
Concernant l’analyse multivariée le grade histologique ainsi que les antécédents de tumeurs vésicales s’avèrent
être des facteurs corrélées avec la survenu de tumeurs vésicales faisant suite à des CCT-HAV (p respectivement
de 0,001 et de 0,05).
Le recul moyen était de 58 mois.
85% des ces tumeurs vésicales sont superficielles. Un CCT-HAV controlatéral a été diagnostiqué chez 9 patients (7%).
Résultats : L’âge moyen était de 36 ans avec des extrêmes allant de 32 à 38 ans. Le stade anatomopathologique était pT2a N0M0 chez 7 patientes, pT2b N0M0 chez 4 patientes. Aucune complication per ou postopératoire immédiate n’a été notée.
Conclusion : La survenue de tumeurs vésicales secondaires à des CCT-HAV à été trouvé dans presque la moitié
des cas. Les CCT-HAV de haut grade ainsi que les antécédents de tumeurs vésicales sont les facteurs prédictifs
de survenu de carcinomes urothéliaux de la vessie.
Aucune récidive clinique ni radiologique n’a été détectée chez 11 patientes.
On a déploré un seul décès chez une patiente qui a présenté une récidive locorégionale et à distance au bout
de 18 mois.
Sept patientes ont repris une activité sexuelle, quatre grossesses menées à terme ont été rapportées. Chez
six patientes la capacité vésicale était bonne, avec bonne vidange vésicale sans fuites importantes diurnes ni
nocturnes.
Conclusion : La cystectomie totale pour cancer infiltrant de la vessie avec préservation génitale et enterocystoplastie de remplacement peut être justifiée notamment pour les patientes jeunes est désireuse de grossesse.
Les résultats de notre expérience sont jusque là encourageants, néanmoins un suivi rapproché et recul plus
important sont nécessaires.
P12. Incidence et facteurs prédictifs de la survenue de tumeurs
vésicales chez des patients traités pour des carcinomes à cellules
transitionnelles du haut appareil urinaire.
Bouassida K, Hidoussi A, Ben Meriem K, Tlili G, Hammami A, Hmida W, Slama A, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : Le but de cette étude est d’évaluer l’incidence ainsi que les facteurs de risque de survenue
de tumeurs vésicales chez des patients traités pour des carcinomes à cellules transitionnelles (CCT) du haut
appareil urinaire (HAU).
Matériels et méthodes : Entre 1994 et 2010, un total de 125 patients ont été traité pour CCT-HAU.
Une étude a été menée chez ces patients concernant l’influence des variables suivants qui sont : la taille, le
grade et la localisation de la tumeur ainsi que l’antécédent de tumeurs vésicales dans la survenue secondaire
de carcinome urothélial de la vessie faisant suite au CCT-HAU. Toutes ces variables ont été étudiées en analyse
univariée et multivariée.
Résultats : Le recul moyen était de 43,7 mois.
P13. Le cancer de la vessie d’origine professionnelle dans la ré-
gion d’Annaba
Bouzbid S, Chettibi K, Melais S, Mokrani I, Gharbi M, Kadi A, Nezzal AM.
Service d’Epidémiologie et de Médecine Préventive, CHU Annaba, Annaba, Algérie.
Service d’Urologie, CHU Annaba, Annaba, Algérie.
Introduction : Le cancer de la vessie est le 2ème cancer d’origine professionnelle après le cancer bronchique.
La présente étude cas témoins en milieu hospitalier vise à rechercher l’association entre certains facteurs de
risque professionnels et non professionnels et le risque de cancer de la vessie.
Matériel et Méthode : Les cas étaient recueillis au niveau du service d’urologie du CHU d’Annaba au cours
de la période 2006-2007. Il s’agissait de 100 cas de cancer de vessie confirmés avec un diagnostic anatomie
pathologique.
Les témoins au nombre de 200 étaient recueillis à la consultation d’urologie au cours de la même période. Les
témoins avaient un adénome de la prostate confirmés par un examen radiologique et/ou anatomopathologique.
Des analyses univariées et multivariées ont été réalisées.
Résultats : L’âge moyen des cas était de 60 ± 11 et de 67 ± 8 chez les témoins. La moyenne du nombre de
paquet-année fumé chez les cas est de 31 ± 27 et 19 ± 22 PA.
La recherche d’une éventuelle association entre la profession et la survenue de cancer de vessie, retrouve que
pour le groupe des agriculteurs l’OR est de 1,05 (IC à 95 %, 0,5-1,89).
En fonction des secteurs d’activité, le secteur de réparation de véhicules le plus touché avec un OR de 1,66 (IC
à 95 %, 0,5-1,89).
Conclusion : Le cancer de la vessie reste très lié au tabagisme dans notre population.
P14. Les tumeurs urothéliales non transitionnelles de la vessie : à
propos de 87 cas
56 patients (44%) ont développé une tumeur vésicale à cellules transitionnelles après traitement du CCT-HAV
après un intervalle moyen de 18,4 mois.
Rebaï N, Chaabouni A, Chabchoub K, Bouassida M, Fourati M, Smaoui W, Bouhlel A, Chaabane W, Haj Slimen M, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
En analyse univariée, il existait une corrélation entre le développement de tumeurs vésicales et les variables
suivants : Taille de la tumeur (p=0,002) , le grade histologique (p=0,04), ainsi que la localisation de la tumeur
(p=0,01) et les antécédents de tumeurs vésicales (p=0,003).
Introduction : Les tumeurs urothéliales de la vessie, constituent un véritable problème de santé publique. Les
tumeurs urothéliales non transitionnelles de la vessie (TUNTV) sont rares et représentent 7,6% de l’ensemble
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des tumeurs vésicales malignes. Nous nous sommes proposés d’étudier les aspects épidémiologiques, anatomo-cliniques, thérapeutiques et évolutifs de ce type rare de tumeurs.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 87 cas de TUNTV, ayant été colligés dans le
service d’urologie du CHU Habib Bourguiba de Sfax.
Résultats : Les 87 cas des TUNTV étaient répartis comme suit : 58 cas de carcinomes épidermoïdes, 14 cas
d’adénocarcinomes, 9 cas de carcinosarcomes et 6 cas de carcinomes neuroendocrines. L’âge moyen de
nos patients était de 61, 4 ans, avec un sex-ratio à 3,58. Sur le plan étio-pathogénique le tabac et la lithiase
vésicale étaient les 2 facteurs les plus prépondérants, présent respectivement dans 56,3% et 20,6% des cas.
La plupart des patients avaient consulté 6 mois après l’apparition de la symptomatologie fonctionnelle. Le motif
de consultation le plus fréquent était l’hématurie et les signes d’irritation vésicale, présent respectivement dans
87% et 78% des cas. Le traitement avait varié selon le stade tumoral, il s’agissait d’une cystectomie totale dans
28 cas soit 23 cas de CEV, 3 cas d’ADK, 1 cas de CSV et un autre cas de CNEV; d’une cystectomie partielle
dans 15 cas soit 9 cas de CEV, 3 cas d’ADK, 2 cas de CSV et un cas de CNEV ; d’une résection endoscopique
trans-urétrale complète uniquement dans 32 cas soit 15 cas de CEV, 7 cas d’ADK, 4 cas de CSV et tous les cas
de CNEV (6cas). Une radiothérapie palliative a été pratiquée chez 4 patients qui étaient tous porteurs d’un CEV
stade avancé et qui avaient présenté une altération de l’état général avec un tableau de métastases osseuses.
La survie à 5 ans était estimée à 10,6% pour le CEV, nulle dans l’ADK et le CSV et 16,7% pour le CNEV.
Conclusion : Les TUNTV constituent une variété rare mais grave de tumeurs vésicales. Elles intéressent surtout
l’homme de la soixantaine. L’amélioration du pronostic de ces tumeurs passe par la prévention de la cystite
chronique, la suppression des facteurs de risque en particulier le traitement de l’infection urinaire, de la lithiase
vésicale, de l’arrêt du tabagisme, et la précocité du diagnostic.
P15. Profil évolutif et pronostique des tumeurs urothéliales de la
vessie chez le sujet jeune
Kerkeni W, Selmi MS, Bouzouita A, Ktari K, Ayed H, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
But : Les tumeurs urothéliales de la vessie de l’adulte jeune sont rares. Leur profil évolutif et leur pronostic
restent sujets de controverse. Nous rapportons notre expérience à propos de 54 patients.
Matériel et méthodes : Entre 1990 et 2010, 54 patients âgés de moins de 40 ans au moment du diagnostic
ont été traités pour carcinome à cellules transitionnelles de la vessie.Nous avons étudié le profil évolutif de ces
tumeurs en séparant les patients en 2 groupes (moins de 30 ans et 30 à 40 ans).
Résultats : La tumeur était superficielle dans 37 cas et infiltrante dans 17 cas.
Pour les tumeurs superficielles, elles étaient de stade Ta dans 20 cas et de bas grade dans 36 cas. Le pronostic
de ces tumeurs était meilleur avant l’âge de 30 ans avec un taux de récidive de 15,3% sans progression. Pour
les patients âgés de 30 à 40 ans, le taux de récidive était de 33,3% et 25% des tumeurs qui ont récidivé ont
présenté une progression de stade.
Pour les tumeurs infiltrantes, le pronostic était mauvais avec 9 cas de tumeurs localement avancées et 5 cas
de tumeurs métastatiques d’emblée.
Conclusion : Le profil évolutif des tumeurs superficielles semble meilleur avant l’âge de 30 ans. Entre 30 et 40
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ans, le profil évolutif s’approche de celui des sujets âgés.
Les tumeurs infiltrantes sont souvent évoluées et agressives suggérant un potentiel évolutif particulier.
P16. La prise en charge optimale des tumeurs de vessie : en quoi
c’est difficile d’appliquer les recommandations ?
Chettibi K, Atoui MM, Kouachi A, Atoui K, Nouacer M, Khenniche A, Kadi A.
Service d’Urologie, CHU Annaba, Annaba, Algérie.
Objectif : Ce travail vise à savoir quels sont les freins à l’application des recommandations et à quel degré une
telle situation peut affecter la prise en charge optimale des tumeurs de vessie
Patients et méthodes : Notre approche est basée sur une analyse qualitative et quantitative à deux niveaux :
99 L’analyse des données des cas pris en charge au niveau de notre structure durant ces trois dernières
années.
99 Les données d’une enquête transversale menée auprès des urologues algériens
Le problème de la prise en charge a été centré sur les tumeurs de la vessie n’infiltrant pas le muscle vue l’hétérogénéité de cette entité et la diversité des possibilités thérapeutiques
Résultats : Ce travail a permis l’identification de certains facteurs influençant l’application des recommandations : ces facteurs s’identifient essentiellement aux :
99 Facteurs humains liés aux praticiens et parfois aux patients
99 Facteurs liés à l’environnement organisationnel et à la politique de santé
Conclusion : Nous proposons quelques lignes directrices adaptées à notre réalité dans le but de tenter de
réduire l’écart entre recommandations et pratiques.
P17. EVALUATION DES RESULTATS CARCINOLOGIQUES ET FONCTIONNELS DES
INSTILLATIONS INTRA-VESICALES DANS LA PRISE EN CHARGE DES TUMEURS
DE VESSIE NON INFILTRANT LE MUSCLE AU NIVEAU DU SERVICE D’UROLOGIE
DU CHU ANNABA
Atoui MM, Chettibi K, Nouacer M, Atoui K, Kouachi A, Chouakria A, Atailia M , Khnenniche A, Kadi A.
Service d’Urologie, CHU Annaba, Annaba, Algérie.
L’Est algérien est une région fortement industrialisée où coexistent à la fois les industries agroalimentaire,
pétrochimique et sidérurgique. Elle est considérée comme une région polluée pourvoyeuse de nombreuses
pathologies parmi lesquelles le cancer de vessie.
L’étude est menée au niveau du service d’urologie du CHU IBN Rochd Annaba.
Elle a pour objectif d’apprécier les résultats de la prise en charge des tumeurs de vessie non infiltrant le muscle.
D’abord sur le plan carcinologique où ils(les résultats) sont influencés par un certain nombre de facteurs :
L’instillation intra-vésicale utilise des produits qui ne sont pas toujours disponibles sur le marcher ;
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Il est parfois nécessaire de recourir à des voies « informelles » pour les importer;
les conditions de transports « aléatoires » peuvent altérer la qualité des produits et affecter leur efficacité ;
le non remboursement par la sécurité sociale et une des principales raisons de manque d’assiduité aux contrôles
et de perte de vue des malades.
A ce moment là peut-on objectivement suivre les schémas recommandés ?.
Mais aussi sur le plan fonctionnel, où les effets du traitement sont tantôt mal connus et confondus avec les
signes généraux, tantôt anormalement fréquents et spectaculaires. Ce qui nous amène à revoir les indications
et les conditions dans lesquelles ces instillations se déroulent.
Pour toutes ces raisons, le recours aux instillations intra vésicales pour le traitement des tumeurs de vessie non
infiltrant le muscle, n’a que des résultats partiellement satisfaisant, il est donc important de faire le point sur la
prise en charge de ces patients dans notre région
P18. Une tumeur vésicale rare : L’Adénocarcinome colloïde primitif
Khalil F, El Ouazzani H, Mahassini N, Faik M.
Service d’Urologie A, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc.
reste hypothétique. L’irritation vésicale chronique provoque des modifications métaplasiques d’un urothélium
potentiellement instable. Il en résulte la formation d’une cystite glandulaire qui constitue un état précancéreux
précédant l’apparition de l’adénocarcinome. La cystoscopie révèle une tumeur papillaire ou polypoïde et parfois
une simple muqueuse blanchâtre avec quelques zones bulleuses. L’analyse immunohistochimique des copeaux
de résection utilisant un panel de marqueurs spécifiques est importante pour retenir le caractère primitif de
l’adénocarcinome de vessie et éliminer une origine secondaire métastatique ou par contiguïté d’un foyer colorectal, prostatique ou gynécologique. Une expression positive de la protéine CDX-2 et de la cytokératine 20
(CK 20) associée à une expression négative de la cytokératine 7 (CK 7) est très évocatrice d’un adénocarcinome
du tractus digestif notamment colorectal, et s’observe rarement dans les tumeurs urothéliales, qui expriment
habituellement la CK7 seule ou associée à la CK 20 mais pas la CDX-2. Le traitement de l’adénocarcinome
colloïde primitif de vessie doit être chirurgical et radical vu les mauvais résultats de la cystectomie partielle. La
cystectomie totale demeure le traitement de référence avec une médiane de survie à 5ans de 35% tous stades
confondus . L’adénocarcinome colloïde de vessie conserve toutefois un mauvais pronostic même après un
traitement radical avec seulement 43% de survie à 3 ans.
CONCLUSION : L’adénocarcinome colloïde primitif de vessie est une tumeur rare dont le diagnostic anatomopathologique a largement bénéficié de l’apport de l’immunohistochimie. Les explorations du tube digestif devront
être systématiques afin d’éliminer une origine secondaire notamment colorectale, prostatique ou gynécologique.
Son pronostic peu favorable nécessite le recours à une chirurgie d’exérèse la plus large possible.
INTRODUCTION : L’adénocarcinome colloïde primitif de vessie est une tumeur rare. Il représente 14,6% de
l’ensemble des adénocarcinomes primitifs de la vessie. Son étiopathogénie reste hypothétique et son pronostic
redoutable . Nous envisagerons à propos d’un cas, ses particularités anatomocliniques, diagnostiques et thérapeutiques.
OBSERVATION : Mr B.L, 51 ans, sans antécédents, était adressé au service d’urologie pour bilan d’une hématurie caillotante totale, récidivante installée six mois auparavant, associée à des troubles urinaires du bas
appareil à type de pollakiurie et de brûlures mictionnelles. L’examen clinique palpait une masse hypogastrique
ferme et dure avec au toucher rectal un blindage pelvien. L’échographie vésico-prostatique ainsi que la tomodensitométrie abdominopelvienne objectivaient une formation tumorale de la face antérieure de la vessie sans
envahissement loco-régional. La cystoscopie a confirmé la présence d’une tumeur sur la paroi antérieure et du
dôme vésical. Une résection transuréthrale biopsique et profonde de la vessie a été réalisée. L’analyse anatomopathologique était en faveur d’un adénocarcinome vésical infiltrant la muqueuse et la musculeuse vésicale.
Les explorations digestives comportant un lavement baryté, un transit du grêle et une fibroscopie oeso-gastro-duodénale étaient négatives. Le patient a bénéficié d’une cystoprostatectomie totale associée à un curage
ganglionnaire ilio-obturateur bilatéral et une entérocystoplastie de substitution. L’étude histologique de la pièce
d’exérèse était en faveur d’un adénocarcinome vésical bien différencié avec contingent colloïde muqueux extensif infiltrant toute la paroi vésicale jusqu’à la séreuse. L’étude immunohistochimique ayant écarté l’origine digestive, appuyait fortement l’origine primitive vésicale de l’adénocarcinome. Aucune thérapeutique adjuvante n’a
été préconisée. Le suivi post-opératoire a consisté en une cystoscopie de contrôle tous les 03 mois qui restait
négative. La tomodensitométrie abdomino-pelvienne de contrôle réalisée une année plus tard n’a pas objectivé
de récidive loco-régionale. L’évolution était favorable sans rechute et le recul de notre patient est de 48 mois.
DISCUSSION : L’adénocarcinome primitif de vessie est une tumeur rare représentant 0.5 à 2% de l’ensemble
des tumeurs malignes de la vessie. La variante colloïde ne représente que 14,6 % de l’ensemble des adénocarcinomes primitifs de vessie . Il survient le plus souvent chez l’homme (sexe ratio 3/1). Soixante dix pourcents
de ces tumeurs siègent au niveau de la face antérieur ou du dôme vésical. L’étiopathogénie de cette tumeur
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Pathologies prostatiques
P20. La biopsie prostatique transrectale écho-guidée : Expérience
et résultats, à propos de 894 biopsies consécutives
P19. Les Néoplasies Intra épithéliales Prostatiques de haut grade
Fitouri Z, Sallami A, Chelif M, Gargouri M, Kallel Y, Ben Rhouma S, Nouira Y.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Fitouri Z, Sallami A, Chelif M, Kallel Y, Gargouri M, Boulma R, Nouira Y.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Les auteurs présentent une série de biopsies prostatique transrectales écho-guidées. Il s’agit d’une cohorte de
894 biopsies consécutives effectuées entre 2000 et 2011. Toutes les biopsies ont été effectuées sous guidage
échographique moyennant une sonde endorectale biplan de 5 MHz et une aiguille de 18 G (longueur maximale
de carotte 22 mm) avec une moyenne de 12 carottes par biopsie (8-24).
«PIN»: Incidence et signification clinique dans une population Tunisienne
Introduction : La découverte d’un PIN de haut grade dans le cadre du dépistage systématique du cancer de
la prostate suscite un grand débat concernant sa signification clinique et ses rapports avec un adénocarcinome
prostatique (AKP).
Nous avons évalué l’incidence des PIN de haut grade dans une population ciblée par le dépistage du cancer de
la prostate dans le but de déterminer sa signification clinique.
Matériel et Méthodes : 894 biopsies prostatiques consécutives transrectales échoguidées ont été effectuées
entre 2000 et 2011 ; dont 708 biopsies faites dans le cadre du dépistage systématique du cancer de la prostate.
Nous avons étudié l’incidence globale des PIN de haut grade dans notre série en déterminant les différentes
corrélations cliniques, biologiques et histologiques entre l’existence d’un PIN de haut grade et la progression
vers un AKP.
Le test exact de Fisher a été utilisé pour l’analyse statistique et a été considéré significatif si p<0.05.
Résultats : Un total de 708 biopsies prostatiques ont été réalisées dans le cadre du dépistage systématique du
cancer de la prostate pour des patients âgés de 50 à 70 ans, entre 2000 et 2011. Ces biopsies ont diagnostiqué
un total de 52 PIN de haut grade (7.3%), dont 7 cas de PIN de localisation multiple.
Le taux de PSA moyen était de 11ng/ml [2-53]. Aucune particularité clinique ni échographique n’a été notée
chez ces patients ayant un PIN, sauf une association histo-pathologique de PIN de haut grade et de lésions de
prostatite chronique dans 4 % des cas.
Les différentes caractéristiques et corrélations cliniques, biologiques et histologique de la série ont été analysées et comparées aux données de la littérature en termes d’efficacité.
Sept cent soixante trois patients ont eu une seule biopsie prostatique, 92 ont eu deux biopsies, 26 ont eu trois
biopsies, 11 ont eu quatre biopsies et 2 ont eu cinq biopsies.
Nous avons diagnostiqué un total de 194 adénocarcinomes (ADK) prostatiques (21%) sur une activité de 12
ans. Le taux de détection de cancer de la prostate dans le cadre du dépistage systématique a été de 23.5% au
cours de la première série, de 14% à la 2eme série, 0% lors de la 3eme série et de 9% lors de la 4ème série.
Quarante cinq pour cent des biopsies ont révélé des lésions de prostatite chronique (349 cas) ou de PIN de haut
grade (60 cas) dont la surveillance à long terme à révélé un ADK prostatique dans 6 cas.
Deux cent quatre vingt quatorze biopsies effectuées dans notre série n’ont montré qu’une hypertrophie bénigne
de la prostate.
Cette étude montre que malgré la rareté du cancer de la prostate dans notre population, le dépistage systématique est correctement effectué avec un bon taux de prédiction positive qui décroit avec la répétition des
biopsies.
P21. Résection transuréthrale de la prostate bipolaire versus mo-
nopolaire : Etude prospective randomisée
Sur les 41 patients chez qui nous avons diagnostiqué un PIN de haut grade au cours d’une première série
de biopsies, 10 ont eu systématiquement une seconde biopsie dans des délais ne dépassant pas les 6 mois.
Les autres ont, ou bien, été perdus de vue ou surveillés cliniquement et biologiquement suite à leur refus de
re-biopsie.
Ghorbel J, Ben Ali M, Maarouf J, El Mansouri O, Dridi M, Khiari R, Ghozzi S, Ben Rais N.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire de Tunis, Tunisie.
Le taux de détection d’AKP lors de cette 2ème biopsie était de 30% chez les patients porteurs de PIN de haut
grade et de 10,7% chez les patients sans PIN (p=0,17).
Matériels et Méthodes : Une étude prospective randomisée a été réalisée entre janvier 2010 et septembre
2011. Les données sur les patients et les indications de la chirurgie ont été enregistrées. On a étudié en premier
lieu l’efficacité du traitement (débit maximal, le score IPSS) et les complications (événements indésirables, le
TURP syndrome clinique et biologique mesuré par la baisse postopératoire de la natrémie et le taux d’hémoglobine). En second lieu, on a étudié la durée d’intervention, la durée de l’irrigation, du drainage et d’hospitalisation.
Conclusion : La lésion de PIN de haut grade est une entité histo-pathologique rare, elle est considérée à juste
titre comme une lésion précancéreuse de l’AKP. Sa présence doit inciter systématiquement à une re-biopsie
prostatique. Ceci est justifié du fait de l’incidence accrue d’AKP dans cette population et de l’inefficacité des
autres moyens de surveillance clinique et biologiques.
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But : Comparer la résection transuréthrale de la prostate (RTUP) bipolaire avec la résection monopolaire.
Résultats : Soixante patients consécutifs ont été randomisés, 29 patients dans le groupe de RTUP monopolaire
et 31 dans le groupe de RTUP bipolaire. Les deux groupes étaient comparables en âge, volume de la prostate,
valeur moyenne de PSA, le score IPSS. La baisse moyenne de la natrémie postopératoire pour les groupes TURP
bipolaires et monopolaires était respectivement 1,2 et 8,7 mmol/l. Cependant, il n’y avait aucune différence
statistique dans la baisse de l’Hb postopératoire entre les deux groupes. La durée moyenne du drainage était
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respectivement 26,6 et 52 heures dans les groupes bipolaires et monopolaires. Cette différence était statistiquement significative, tout comme la différence dans la durée d’hospitalisation. Les améliorations de l’IPSS et
Qmax étaient comparables entre les deux groupes à 12 mois de suivi.
P23. Cancer de la prostate chez le sujet octogénaire : à propos de
Conclusion : La RTUP bipolaire offre des résultats cliniquement comparables à la monopolaire avec une réduction de la durée d’irrigation, du délai d’ablation de la sonde vésicale et de la durée d’hospitalisation. Elle permet
en outre la résection d’une grosse prostate sans variation électrolytique importante ; l’inconvénient de passer
de la RTUP monopolaire à la bipolaire est le prix du matériel et la fragilité de l’anse.
Chaieb N, Bouassida M, Rebaï N, Hamza M, Chabchoub K, Haj Slimen M, Bouhlel A, Chaabane W, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
P22. APPORT DE L’IRM DANS LE BILAN D’EXTENSION DU CANCER DE LA PROS-
TATE
Khrifech M1, Bradai M1, Abid H1, Chaieb N2, Arous A1, Feki W1, Bouassida M2, Ben Mahfoudh K1, Mnif J1.
1 Service d’Imagerie Médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
2 Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Introduction : Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers chez l’homme.
L’IRM est un outil précieux pour guider la prise en charge thérapeutique du cancer de la prostate grâce à ses
nouvelles séquences.
Objectifs : Préciser le protocole IRM à réaliser dans le cadre du bilan de la pathologie prostatique néoplasique.
Illustrer la place de l’IRM dans le bilan d’extension local, régional et à distance du cancer de la prostate
Connaître les points clés de l’interprétation d’une IRM de cancer de prostate.
Matériels et méthodes : Étude de dossiers radio-cliniques de patients porteurs de cancer de la prostate
confirmé par biopsie.
L’exploration du cancer de prostate en IRM se fait par antenne pelvis réseau phasé ou endorectale.
Les séquences utilisées sont : T1, T2 dans les 3 plans de l’espace, des séquences dynamiques avec injection
de gadolinium en T1 FAT-SAT et la séquence diffusion.
109 cas
Introduction : L’adénocarcinome de la prostate constitue un véritable problème de santé publique en Tunisie.
Il représente le 3ème cancer chez l’homme et il survient habituellement chez les sujets âgés. Notre objectif
est d’étudier les particularités épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des sujets octogénaires porteurs
d’adénocarcinome prostatique.
Matériels et méthodes : Etude rétrospective, allant de 1982 à 2010 portants sur 109 cas d’adénocarcinome
de la prostate chez des sujets âgés de 80 ans et plus suivis à notre service.
Résultats : L’âge moyen était de 84,2 ans. 70% des patients étaient porteurs de tares de gravités variées. Les
facteurs de comorbidité cardiovasculaire étaient prédominant (55 % des cas). Sur le plan fonctionnel, 93 % des
cas avaient présenté des troubles urinaires du bas appareil (TUBA) dont 10 % avaient une hématurie. 12 % des
patients avaient présenté des douleurs osseuses au moment de diagnostic. Sur le plan anatomopathologique,
97% des cas avaient un adénocarcinome prostatique pur. 20% étaient bien différenciés, 50% moyennement
différenciés et 30% peu différenciés.
Vingt trois pour cent des patients ont eu un évidement prostatique et 70% une résection endoscopique. Dans
31% des cas, une castration chirurgicale a été réalisée. Ailleurs, un traitement hormonal a été prescrit dans
53,2% des cas et une radiothérapie dans 1,83% des cas. Le recul de suivi moyen était de 4 mois (0-52) avec
un important taux d’absentéisme. L’évolution a été marquée par le décès de 4 patients (3,66%), la survenue de
métastases osseuses dans 14 cas, et des récidives locorégionales dans 4 cas.
Conclusion : L’âge chronologique ne devrait pas présenter une contre indication absolue au traitement chirurgical des cancers prostatiques chez le sujet octogénaire, mais ça serait plutôt l’âge physiologique modifié par
les facteurs de comorbidité et le bilan d’extension locorégional de la tumeur qui déterminent le pronostic dans
cette tranche d’âge fragile.
Résultats : L’IRM évalue l’extension locale et locorégionale d’un cancer de prostate nouvellement diagnostiqué
en détectant l’extension extra-capsulaire, l’envahissement des vésicules séminales et l’atteinte ganglionnaire.
L’indication de l’imagerie est basée sur le résultat des paramètres disponibles avant l’IRM. Au-delà du taux de
PSA et du score de Gleason sur les biopsies, ils sont dominés par ce qu’il est convenu d’appeler l’histologie
quantitative, représentée par le nombre de sextants envahis par la lésion et la quantité de tumeur, mesurée en
mm de cancer, présent sur les biopsies qui déterminent un risque d’extension extraprostatique.
P24. Tumeur inhabituelle de la prostate STUMP) prostatic stromal
tumor of uncertain malignant potential
Conclusion : L’IRM est de plus en plus utilisée dans la prise en charge des cancers prostatiques.
Introduction : L’adénome et l’adénocarcinome sont les pathologies les plus fréquentes de la prostate a partir
de 50 ans, le rhabdomyosarcome de la prostate touche l’enfant et l’adolescent, d’autres tumeurs rares de la
prostate existent : le STUMP
Elle implique des techniques d’examen rigoureuses avec une collaboration entre les radiologues et les urologues.
Sobhi A, Chibane A, Khelafi M, Seddik M.
Service d’Urologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie.
Méthode et matériels : Un patient âgé de 39ans sans antécédents consulte pour pollakiurie importante et
difficulté a la défécation
Le TR retrouve une masse d’allure kystique ovalaire de 5cm de grande axe ; occupant la presque totalité de la
lumière rectale ce qui n’a pas permis d’apprécier la prostate et de connaître l’appartenance de cette masse ;
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Troubles fonctionnels uro-sexuels
l’examen clinique par ailleurs est normale.
Le scanner abdominopelvien : formation kystique développée au détriment de la vésicule séminale droite a
contenu hétérogène se rehausse modérément après injection de produit de contraste refoulant la vessie en
avant et le rectum en arrière.
IRM : aspect d’une masse kystique pelvienne cloisonnée multiloculaire de (86x87x100mm) vraisemblablement
a point de départ la vésicule séminale droite ; la possibilité d’une origine prostatique reste a soulever mais
moins probable.
Intervention chirurgicale : LMSO ; aspiration de 120cc de liquide jaune citrin ; après ouverture de la masse
; résection de dôme saillant ; exérèse au doigt d’une tumeur tissulaire au font de la masse ; suite opératoire
simple.
Résultat de l’étude anatomopathologie de la pièce opératoire : tumeur stromale de la prostate de potentiel malin
indéterminé.
Résultat : à travers ce cas clinique et la revue de la littérature ; nous rapportons les caractéristiques cliniques ;
radiologique ; diagnostiques ; thérapeutiques et évolutives de cette affection prostatique inhabituelle.
P25. Traitement des troubles de la statique pelvienne par voie vagi-
nale selon la technique Prolift® : morbidité, résultats anatomiques
et fonctionnels
Sakel AA, Makhoul B, N’guebou F.
Service d’Urologie, Centre Hospitalier d’Auxerre, Auxerre, France.
Introduction : Le prolapsus génital est une pathologie de plus en plus fréquente dont la correction chirurgicale
est grevée d’un fort faux de récidive.
Les avantages de la voie vaginale sont connus : simplicité, rapidité, absence de passage intrapéritonéale. L’utilisation du Kit à quatre bras transobturateurs (Prolift®) est actuellement l’option la plus fréquente.
Notre objectif est d’évaluer la faisabilité, l’efficacité et les complications de cette technique.
Matériel et Méthodes : Onze femmes ont eu une cure de prolapsus génital selon la technique Prolift®.
Les caractéristiques gynéco-obstétricales, les facteurs de risques, les traitements antérieurs, les interventions
associées, les complications peropératoires et postopératoires étaient notées. Les patientes sont revues à un,
trois, et six mois puis annuellement. L’échec était défini par une récidive supérieure ou égale au stade I de la
classification de Baden et Walker.
Résultat :
99 Age moyen était de 70 ans.
99 Le suivi médian était de 9 mois.
99 Deux (18%) et neuf (81%) patientes avaient respectivement des cystocèles de grade II et III. Cinq (45%)
avaient des rectocéles de grade II/III. Trois (27%) avaient des hysterocéles.
99 La durée moyenne d’intervention était de 40 minutes.
99 La durée d’hospitalisation était de 3 jours.
99 Aucune complication per opératoire n’a été rapportée, trois cas de cystite postopératoire, une (9%) érosion
vaginale traitée par excision de la partie exposée, une incontinence urinaire d’effort de novo (9%), deux cas
(18%) d’urgenturie.
99 Le taux de succès était de 90%.
Conclusion : Cette étude a montré la faisabilité et l’efficacité à court terme avec une morbidité acceptable de
la technique de Prolift® dans la cure du prolapsus génital.
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P26. Algies pudendales : mythes ou réalité ? Notre expérience à propos de quatre cas
P27. La toxine botulique dans l’hyperactivité vésicale primitive et
secondaire, Notre expérience à propos de 42 cas
Bouassida K, Slama A, Tlili G, Hidoussi A, Hmida W, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Hammami A, Tlili G, Hmida W, Slama A, Hidoussi A, Bel Haj Salah N, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : La névralgie pudendale est une affection neurologique qui touche un nerf qui se trouve dans la
région profonde du bassin et innerve les zones les plus internes tel que le périnée, les organes géniaux externes
et l’anus. Pouvant à tort être confondue avec des troubles urologiques et gynécologiques, elle est responsable
de 2 à 5 % des algies pelviennes chroniques associés ou non à une dyspareunie ou à troubles urinaires de type
irritatif. Le but de notre travail est d’expliquer cette entité ces mécanismes ainsi que ces modalités thérapeutiques et de rapporter les résultats de notre début d’expérience.
Introduction : La toxine botulique est une neurotoxine qui a le pouvoir de réaliser un blocage neuromusculaire
présynaptique spécifique, localisé, temporaire mais de longue durée, l’application en urologie est particulièrement prometteuse dans le traitement des vessies hyperactives. Le but de notre travail est d’évaluer l’efficacité
de la toxine dans le traitement des vessies neurologiques primitives et secondaires.
Matériels et méthodes : Depuis novembre 2011 et juin 2012, quatre patientes ont consulté pour des douleurs
pelviennes chroniques associées à une dyspareunie et à des fuites urinaires par impériosités mictionnelles dans
deux cas.
Un examen clinique complet notamment neurologique était fait systématiquement chez toutes ces patientes.
Un complément IRM était pratiqué dans tout les cas dans le cadre d’un bilan étiologique.
Un toucher vaginal pratiqué systématiquement chez toutes ces patientes a permis de reproduire la même
symptomatologie lors de la
Des injections d’anesthésique local scannoquidé a permis de confirmer le diagnostic et d’entamer la phase
thérapeutique.
Une évaluation de la douleur par un score EVA était pratiquée avant et après l’injection.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive colligée au service d’urologie CHU
Sahloul de Sousse à partir des dossiers médicaux allant de Juillet 2007 à Décembre 2011. Elle porte sur 42
patients ayants reçus une ou plusieurs injections de toxine botulique en intra détrusorienne
Le détrusor est injecté en 30 sites. La dose injectée à chaque ponction est le plus souvent 1 ml pour Botox®,
0,25 ml pour Dysport®
Les patients sont revus à un mois, trois mois ensuite à 6 mois.avec un examen clinique, un calendrier mictionnel, et un examen cyto-bactériologique des urines.
Une étude urodynamique est systématiquement réalisée à 6 mois.
Le taux d’amélioration est rapporté en pourcentage (0, 25, 50, 75, 100) selon le nombre de garniture utilisé.
Résultat : L’âge moyen d’apparition des signes urinaires chez nos patients était de 34 ans avec des extrêmes
allant de la naissance à 71 ans. La tranche d’âge la plus fréquemment rencontrée était celle entre 20 et 39 ans.
Le sexe ratio était de 8/8 =1
Ré sultats : L’âge moyen des patients était de 38,2 ans avec des extrêmes allant de 24 à 52 ans.
Les étiologies étaient réparties comme suit :
Le recul moyen était de 8 mois.
Tumeurs neurologiques 2 cas, pathologies neurologiques 2 cas, Traumatismes médullaires 4 cas, Diabète 2 cas,
idiopathique dans 4 cas.
L’examen clinique était normal chez toutes ces patientes, l’IRM a permis de mettre en évidence une discopathie
L4, L5 chez une patiente opérée à deux reprises sans améliorations de la symptomatologie, dans autres cas
elle revenue négative.
Une amélioration de 55% de la symptomatologie après la première injection de lydocaine dosé à 2% était
retrouvée avec des extrêmes allants de 20% à 80% des cas.
Ce taux est passé à 75% lors de la seconde injection.
Une nette amélioration des signes urinaires irritatifs était not é
Conclusion : L’algie pudendale est un diagnostic dont il faut penser devant des douleurs chroniques associées a des dyspareunie ou a des signes urinaires irritatifs chez la femme, chez l’homme cette entité peut être
responsable de douleurs testiculaire ou pénienne chroniques qui restent inexpliqués, te TV chez la femme est
d’une grande valeur diagnostique, le traitement repose sur les infiltrations de produits anesthésiques locaux ou
des corticoïdes.
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Parmi les 42 patients, 27 d’entre eux ont eu une deuxième série d’injections, 14 une troisième, neuf individus
ont reçu une quatrième série d’injections, trois une cinquième, deux patients ont eu six séries d’injections.
La durée moyenne d’efficacité en mois, est de 6,04 ± 3,98 mois pour la première injection, de 6,56 ± 4,48
mois pour la deuxième, de 4,79 ± 2,26 mois pour la troisième et de 6,78 ± 2,86 mois pour la quatrième série
d’injections.
Le maximum d’amélioration est remarqué à un mois de l’injection, avec une moyenne d’amélioration de 78%
toutes contre 57% à 3mois. (p=0,015).
Conclusion : La toxine botulique a sa place dans la stratégie thérapeutique de l’hyperactivité vésicale. Son
efficacité est remarquable dans les vessies neurogènes centrales avec incontinence résistant aux anticholinergiques Sa longue durée d’action, son innocuité, la répétition possible des injections en font un traitement non
chirurgical faiblement invasif appelé à
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P28. BANDELETTES SOUS-URETRALES COMPRESSIVES DANS LE TRAITEMENT
DE L’INCONTINENCE URINAIRE D’EFFORT POST-OPERATOIRE. ETUDE RETROSPECTIVE A PROPOS DE 28 PATIENTS DECRIVANT NOTRE TECHNIQUE MODIFIEE
D’INVANCE®
Tlili G, Hidoussi A, Slama A, Hmida W, Hammami A, Bel Haj Salah N, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : Déterminer les résultats des bandelettes sous-urétrales compressives dans le traitement de
l’incontinence urinaire d’effort post-opératoire par notre technique modifiée d’Invance®.
Matériels et méthodes : Entre Janvier 2005 et Juin 2011, 28 patients ont été pris en charge pour incontinence urinaire apparue après chirurgie prostatique par bandelette sous urétrale selon une technique innovatrice
inspirée de celle d’InVance®. Résultats :
Résultats : Avec un recul moyen de 36 mois (12 à 84 mois), le taux de succès global était de 68%. Aucune
complication à type de douleurs périnéales persistantes, d’érosion urétrale ou d’ostéite n’a été notée. Le taux
de succès se maintenait au bout de 2 ans de suivi et diminuerait ensuite progressivement avec le temps, et
concerne essentiellement les patients ayant une incontinence urinaire sévère.
Conclusion : Notre modification de la technique d’InVance® semble avoir des résultats satisfaisants, comparables avec ceux de la technique originale. Elle présente un avantage économique certain tout en évitant les
complications inhérentes à l’ancrage osseux.
OGE et urèthre
P29. TECHNIQUE MODIFIEE DE CANTWELL-RANSLEY DANS LA CURE CHIRUR-
GICALE DE L’EPISPADIAS DISTAL : A PROPOS D’UNE OBSERVATION
Khalil F, N’Dembele O, El Sayegh H, Iken A, Nouini Y, Benslimane L, Faik M.
Service d’Urologie A, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
Introduction : L’approche idéale dans la réparation de l’épispadias pénien est le rétablissement d’un canal urétral satisfaisant avec réduction de la chordée dorsale. La technique modifiée de CANTWELL-RANSLEY
permet une redisposition anatomique de l’urètre par rapport aux corps caverneux avec d’excellents résultats
fonctionnels et esthétiques. A partir d’une observation, nous discutons les aspects techniques et les résultats
de cette technique chirurgicale.
Observation : Cas 32764,18 ans, étudiant, deuxième d’une fratrie de trois avait bénéficié depuis l’âge de 2
ans de plusieurs interventions chirurgicales pour la correction d’un épispadias pénien avec fistules urétro-cutanées. L’examen clinique retrouvait un méat urétral sur la face ventral de la verge qui est de petite taille et
plaquée contre la paroi abdominale. Le patient bénéficia d’une plastie urétrale selon la technique modifiée de
CANTWELL-RANSLEY. L’intervention consista à libérer entièrement les 2 corps caverneux de la gouttière urétrale et des pédicules artério-veineux dorsaux du pénis, depuis leur insertion sur les branches ischio-pubiennes
jusqu’au gland. Après tubulisation de l’urètre par un surjet de fil résorbable 4/0 sur une sonde siliconée ch10,
on procèda à une anastomose caverno-caverneuse par deux hémi-surjets avec rotation dorsale et interne des
corps caverneux. Les suites de l’intervention étaient simples avec un bon résultat fonctionnel et esthétique.
Discussion : CANTWELL fut le premier à décrire la mobilisation et la rotation ventrale de l’urètre pour la cure
chirurgicale de l’épispadias. RANSLEY secondairement modifia la technique. Plusieurs facteurs influencent le
taux de succès de cette réparation tel que le degré de l’épispadias, l’âge du patient, l’expérience du chirurgien
et la qualité des tissus péniens. Dans une revue récente de la littérature portant sur 40 patients opérés par
cette technique, le taux de succès fonctionnel et esthétique avoisine les 90% après un suivi moyen de 03 ans.
Conclusion : L’épispadias représente l’étape ultime de l’évolution du complexe extrophie-épispadias. Sa forme
distale se prête convenablement à une cure selon la technique modifiée de CANTWELL-RANSLEY qui donne
d’excellents résultats à moyen terme.
P30. Résultats des urétroplasties par lambeau cutané pédiculé penien selon la technique de Quartey modifiée
Bouassida K, Tlili G, Hmida W, Hidoussi A, Hammami A, Mallat F, Slama A, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Objectifs : Évaluer les résultats des urétroplasties par lambeau cutané pédiculé pénien selon la technique de
Quartey modifiée dans le traitement des sténoses étendues de l’urètre.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 2 ans (2009—2011), comportant 15 patients ayant des
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sténoses urétrales traitées par une urétroplastie par lambeau cutané pédiculé selon la technique de Quartey
modifiée qui consiste à prélever un lambeau pénien de la peau glabre, à disséquer le pédicule sans le léser
et a ensuite l’abaisser au niveau de la sténose. Tous les patients étaient explorés en préopératoire par une
urétrocystographie rétrograde et mictionnelle (UCRM). Le suivi était clinique (qualité de la miction, force du jet)
et radiologique (UCRM). Le résultat était considéré comme : bon : en l’absence de dysurie, de résidu post-mictionnel, et avec un urètre de calibre normal à l’UCRM, moyen : en cas de fistule ou de désunion de la plaie mais
avec un urètre de calibre normal à l’UCRM, mauvais : en cas de dysurie, fistule persistante, nécrose du greffon
et/ou une sténose à l’UCRM. Le recul moyen était de 12 mois.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 45 ans (28—68). L’étiologie prédominante était scléro-inflammatoire (52 %). Le siège de pré- dilection était bulbaire dans 19 cas (76 %). La longueur moyenne du rétrécissement était de 4 cm (2—14 cm). Les suites postopératoires immédiates étaient simples chez tous les patients,
aucune fistule ni lâchage précoce n’ont été noté. Les complications tardives étaient dominées par la récidive
de la sténose chez un seul patient. À long terme, le résultat était : bon chez 12 patients (80 %), moyen chez 2
patients (13 %) et mauvais chez un seul patient (6 %).
Conclusion : L’urétroplastie par lambeau pédiculé selon la technique de Quartey modifiée est une technique
séduisante qui trouve son indication dans les sténoses étendues, complexes ou récurrentes, les résultats actuels sont très encourageants.
P31. L’uréthrotomie interne endoscopique sous anesthésie locale
en utilisant la Lidocaine en intra-uréthral
Gargouri M, Abid K, Sellami A, Ben Rhouma S, Kallel Y, Chelif M, Fitouri Z, Nouira Y.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction : L’uréthrotomie interne endoscopique (UIE) représente le moyen thérapeutique le plus souvent
pratiqué pour traiter un rétrécissement urétral.
Nous avons réalisé une étude rétrospective pour évaluer l’efficacité et la sûreté de l’anesthésie locale pour
réaliser une UIE.
Matériels et Méthodes : Entre Janvier 2007 et Décembre 2010, 280 patients ont été traités par UIE sous
anesthésie locale pour un rétrécissement uréthral. Le geste opératoire a été réalisé 5 minutes après l’injection
de gel de Lidocaine par voie intra-uréthrale.
La rachi- anesthésie et l’anesthésie générale ont été réservées pour les RU étendus de plus que 2 cm, pour les
patients âgés de moins de 25 ans ou après échec de l’anesthésie locale.
de première intention chez tous les adultes sauf ceux qui ont un rétrécissement urétral antérieur étendu ou
en cas de rétrécissement postérieur étendu de plus que 2 cm ou en cas de rétrécissement post-traumatique.
P32. L’URETRORRAPHIE TERMINO-TERMINALE CHEZ L’HOMME POUR STENOSE
DE L’URETRE a propos de 19 cas
Ben Khalifa B, Salem B, Amri N, Naouar S, Gafsi M, El Kamel R.
Service d’Urologie, Unité des Aghlabites, Hôpital Ibn ElJazzar, Kairouan, Tunisie.
Introduction : C’est une pathologie fréquente dans la pratique courante de l’urologue, cette fréquence est
due, d’une part, à la fréquence toujours élevée des infections sexuellement transmissibles et à la fréquence des
traumatismes du bassin et du périnée et, d’autre part, à l’augmentation des manœuvres endo-urologiques. La
prise en charge thérapeutique représente un défi pour le praticien. En effet, le problème majeur reste le choix du
traitement afin d’assurer un bon résultat fonctionnel à long terme. Dans ce panel de techniques, l’urétrorraphie
termino-terminale représente une bonne alternative dans le traitement des sténoses courtes. Ses résultats sont
excellents à court terme et se maintiennent au long cours.
But : Déterminer le résultat thérapeutique de cette technique chirurgicale a long terme et ces bénéfices par
rapport aux autres techniques.
Matériels et méthodes : C’est une étude rétrospective basée sur la revue des dossiers médicaux de 19 urétrorraphies termino-terminales réalisées dans le service d’urologie à Kairouan entre janvier 2000 et décembre
2012.
Résultat : La moyenne d’âge des patients était de 32,2 ans (entre 16 et 42 ans). L’étiologie du rétrécissement
urétral était infectieuse dans 40% des cas et traumatique dans 60% des cas. Chez 70% d’entre eux, le rétrécissement urétral était localisé au niveau bulbaire et chez 30% au niveau membraneux. Le taux de succès de
l’urétrorraphie termino-terminale dans notre étude était de 90%. L’exérèse complète de la zone cicatricielle et
l’anastomose termino-terminale est dotées d’un grand pourcentage de succès. La durée moyenne de suivi était
de 6,2 mois (3-14 mois). L’UCR de contrôle a été réalisée au 6eme mois chez tous les patients, elle a objectivé
un urètre d’aspect normal.
Conclusion : Le rétrécissement urétral est une pathologie invalidante qui concerne surtout l’adulte jeune.
La chirurgie de l’urètre reste la seule alternative valable qui assure de bons résultats au long cours dans le
traitement des rétrécissements urétraux en raison des résultats décevants du traitement endoscopique. C’est
incontournablement l’urétrorraphie termino-terminale qui donne les meilleurs résultats.
Résultats : La procédure a été réalisée avec succès dans 96% des cas. L’âge médian des patients était de 62
ans (25 – 89). La plupart des patients (93,7%) n’avait pas de douleurs ou d’inconfort lors du geste opératoire.
La procédure a été arrêtée chez dix patients qui avaient un rétrécissement urétral antérieur étendu (n=4), une
sténose post-traumatique (n=3), une douleur intolérable (n=1), un saignement (n=1) et une sclérose de la loge
prostatique (n=1).
P33. Lymphome malin du testicule : à propos de 6 cas
Après un recul moyen de 12 mois, 13 patients (4,8%) ont développés des récidives de sténoses.
Objectifs : Le lymphome testiculaire est une maladie rare et mortelle qui représente environ 5% de tous les
néoplasmes testiculaires. IL s’agit le plus souvent de lymphomes diffus B à grandes cellules. Notre but est
d’étudier les caractéristiques cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives de ces tumeurs.
Conclusion : L’anesthésie locale en utilisant la Lidocaine par voie intra-uréthrale est une méthode sure et
efficace pour le traitement du rétrécissement urétral par voie endoscopique. Cette méthode peut être pratiquée
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Rebaï N, Chaabouni A, Chabchoub K, Bouassida M, Fourati M, Smaoui W, Bouhlel A, Chaabane W, Haj Slimen M, Mhiri
MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
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Matériels et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective à propos des six patients opérés pour lymphome malin testiculaire et nous avons dégagé les particularités diagnostiques et thérapeutiques de ces tumeurs.
Rétrospectivement, les facteurs de stase de la veine spermatique responsables de sa thrombose étaient le
syndrome de Nutcracker dans trois cas et la compression de la veine par la hernie chez un patient.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 70 ans (48-88 ans). Le délai moyen de consultation était de
6 mois et demi avec des extrêmes allant de 2 semaines à 2 ans. La symptomatologie révélatrice était toujours
une grosse bourse dont le côté droit était prédominant, associée à des douleurs abdominales avec altération
de l’état général, notés chez 5 patients. L’examen clinique trouvait une tuméfaction scrotale unilatérale indolore
chez 5 patients et douloureuse dans un seul cas. Des adénopathies périphériques étaient retrouvées dans
la moitié des cas, avec une masse abdominale palpable dans un seul cas. Les marqueurs tumoraux étaient
normaux dans tous les cas. L’échographie testiculaire montrait une masse hypoéchogène chez quatre patients
et hétérogène pour les deux cas restants. Une orchidectomie élargie par voie inguinale a été réalisée dans tous
les cas, permettant de confirmer le diagnostic. Le lymphome B à grandes cellules était le type histologique rencontré chez tous nos patients. Un patient est décédé avant même de faire son bilan d’extension, alors que deux
patients étaient classés stade I et trois patients étaient classés stade IV selon la classification d’Ann Abor. Une
polychimiothérapie était instaurée chez ces patients. L’évolution était marquée par le décès des patients classés
stade IV, avec une rémission complète des patients restants après un recul moyen de 29 mois (14- 42 mois).
L’évolution était favorable chez tous les patients.
Conclusion : La thrombose de varicocèle est une entité rare. Elle doit être évoquée et recherchée en présence
de facteurs de stase de la veine spermatique. L’échographie confirme le diagnostic. Le traitement doit être
chirurgical évitant des complications graves tel que l’embolie pulmonaire.
P35. ORCHITE GRANULOMATEUSE PSEUDO-TUMORALE SIMULANT UNE TU-
MEUR TESTICULAIRE MALIGNE : A PROPOS D’UNE OBSERVATION ET REVUE DE
LA LITTERATURE
Khalil F, Jahid A, Benslimane L, Faik M, Mahassini N.
Service d’Urologie A, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc
Conclusion : Le lymphome testiculaire est une maladie associée à une incidence élevée de récidive et de
mauvais pronostic. À un stade précoce, la maladie tend à donner une meilleure survie par rapport à un stade
avancé. Toutefois, un suivi à court et à long terme reste nécessaire pour les patients diagnostiqués à un stade
précoce, devant le risque élevé de récidive.
Introduction : L’orchite granulomateuse est une affection rare et d’étiologie inconnue. Elle se présente sous
forme d’une masse pseudo-tumorale imposant l’orchidectomie. Le diagnostic de certitude est posé par l’histologie. L’étiopathogénie serait une extravasation des spermatozoïdes dans le tissu interstitiel entrainant une
réaction immunitaire. A travers une observation, nous discutons les problèmes diagnostiques et thérapeutiques
de cette affection peu commune.
P34. La thrombose de varicocèle : diagnostic, étiologies et prise en
Observation : Mr H.R, âgé de33 ans, marié et père d’un enfant, sans ATCD notables, a été référé au service
d’urologie suite à la découverte fortuite échographique d’un nodule testiculaire dans le cadre du bilan d’une
gynécomastie unilatérale. Celle-ci est apparue 05 mois auparavant et augmentait progressivement de volume.
L’examen clinique du scrotum est tout à fait normal et l’échographie testiculaire retrouve un nodule hypoéchogène tissulaire de 5mm de diamètre au pole supérieur du testicule gauche. Les marqueurs tumoraux (HCG, LDH,
αFP) étaient négatifs. Devant la forte suspicion d’une tumeur testiculaire en particulier à cellules non germinales, une orchidectomie par voie haute avec clampage premier du cordon a été réalisée. L’analyse histologique
retrouve un parenchyme testiculaire remanié par la présence de granulomes inflammatoires épithélio-giganto-cellulaires sans nécrose caséeuse évoquant une orchite granulomateuse. Le patient a été adressé par la suite
au service de médecine interne pour complément de prise en charge.
charge
Hmida W, Mallat F, Hidoussi A, Tlili G, Bouassida K, Slama A, Belhadj Salah N, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : La thrombose de varicocèle est rare. Le tableau clinique est non spécifique et déroutant, mimant
le plus souvent une bourse aigue. L’échographie et l’angioscanner permettent de poser le diagnostic. Nous rapportons 4 cas de thrombose de varicocèle et nous discuterons les aspects clinique, radiologique et thérapeutique.
Observations : L’âge moyen était de 30 ans avec des extrêmes allant de 18 à 52 ans.
Aucun patient ne présentait des antécédents particuliers ; un patient avait une hernie inguinale non traitée
depuis plusieurs années.
La thrombose était gauche chez trois patients et droite chez le quatrième.
Les circonstances de découverte étaient : une bourse aigue chez un patient ayant un syndrome de Nutckracker,
3 cas de découverte fortuite lors d’une échographie doppler réalisées lors d’un bilan de varicocèle symptomatique, et dans un cas lors d’une cure de hernie inguinale droite.
Le diagnostic de thrombose de varicocèle était confirmé par l’écho-doppler : présence d’un thrombus échogène
endo-luminal dans une veine dilatée du plexus pampiniforme non compressible au passage de la sonde.
La thrombose a intéressé uniquement la portion pelvienne de la veine spermatique chez trois patients et a été traitée par ligature de la veine au-dessus de la thrombose. Chez un patient, la thrombose était étendue à toute la veine
spermatique jusqu’à son abouchement dans la veine rénale gauche et a été traitée par ligature haute de la veine.
5è Congrès Maghrébin d’Urologie
12è Congrès National d’Urologie
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Discussion : Pathologie rare, appelée aussi orchiépididymite xanthogranulomateuse ou gigantocellulaire pseudotumorale, elle survient surtout chez l’adulte de plus de 40 ans. Jusqu’en 1994, la littérature ne dénombrait
que 230 cas d’orchite granulomateuse. Souvent trompeuse, elle évoque cliniquement en premier une tumeur
testiculaire imposant une orchidectomie. Parmi les affections granulomateuses, la tuberculose est au premier
rang. Il peut s’agir aussi de la syphilis, la brucellose ou la sarcoïdose. L’histogénèse et l’étiopathogénie de l’OG
sont encore débattues. L’irruption d’éléments spermatiques (spermatorrhagie) dans l’interstice provoquerait une
réaction granulomateuse interstitielle. L’évolution spontanée des rares observations qui n’ont pas motivé une
orchidectomie se fait vers l’atrophie testiculaire.
Conclusion : L’orchite granulomateuse est une affection rare, dont la distinction avec un cancer du testicule
est délicate, amenant souvent à l’orchidectomie diagnostique. Son étiopathogénie demeure obscure. La biologie
et l’imagerie sont de peu de secours. En l’absence d’éléments fiables, le traitement de référence demeure
l’orchidectomie inguinale.
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Octobre 2012
Transplantation
Notre travail a pour objectif d’évaluer les différentes modalités diagnostiques et thérapeutiques de ces complications à travers 58 greffes rénales réalisées à partir de donneurs vivants apparentés, durant la période de
Janvier 2000 à Décembre 2007 au CHU Ibn Rochd de Casablanca.
P36. Résultats de la transplantation rénale chez les patients por-
L’âge moyen des patients était de 32 ans (22 à 42 ans) avec prédominance masculine. Ils ont tous bénéficié
d’une greffe rénale au niveau de la Fosse iliaque droite avec une réimplantation urétérovésicale type Lich-Gregoire. Huit patients ont présenté des complications urologiques soit 13,7% des patients. Il s’agissait de 5 lymphocèles (8,6%), une fistule urinaire (1,7%), une sténose urétérale (1,7%), et un reflux vésico-urétéral (1,7%).
teur de dérivation continente de type Mitrofanoff
Chabchoub K, Chaieb N, Bouassida M, Abbes W, Rebaï N, Haj Slimen M, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Objectif : Etudier les résultats de la transplantation rénale après réalisation d’une dérivation urinaire externe
continente de type Mitrofanoff (DUECM) en fonction des modalités chirurgicales tout en insistant sur les avantages et sur les règles de la bonne gestion de cette dérivation.
Les complications urologiques restent graves car elles touchent un rein unique et surviennent sur un terrain
fragilisé par l’insuffisance rénale et l’immunosuppression. Elles exigent une réponse rapide et adaptée. Les
techniques d’imagerie médicale, le développement de la radiologie interventionnelle et de la chirurgie endo-urologique ont récemment modifié le contexte de leur prise en charge et offrent des solutions moins invasives que
la classique reprise chirurgicale.
Patients et Méthodes: Etude rétrospective des dossiers des 5 patients qui eu une transplantation rénale
précédée par une DUECM dans le service d’urologie du CHU Habib Bourguiba de SFAX jusqu’à l’année 2011.
P38. Analyse de la période péri opératoire chez 189 donneurs vi-
Résultats : Nos patients sont jeunes, leur âge moyen au moment de la greffe était de 16,4 ans (11 - 22 ans).
Les sexe ratio était à 0.25. Les perturbations vésicosphinctériennes étaient secondaires à un dysraphisme
rachidien (3 cas) et idiopathiques (2 cas). Le diagnostic a été fait au stade d’insuffisance rénale. La DUECM a
été réalisée avant la greffe (100%). La stomie a été confectionnée constamment au niveau de la fosse iliaque
droite. Touts les patients ont eu un agrandissement vésical à partir de l’iléon terminal.
Au bout d’un recul moyen de 7 ans après la DUECM (2 - 13 ans), une nette amélioration de la qualité de vie a été
notée. La greffe rénale réalisée 9 ans an moyenne après la réalisation de la DUECM (6 – 15 ans), a été à partir
d’un donneur vivant apparenté (100%). La greffe a été réalisée constamment dans la fosse iliaque gauche. Au
cours de la réalisation de la greffe, nous n’avons pas constaté de difficultés opératoires particulières. Après un
recul moyen de 2 ans (1 à 5 ans), on n’a noté qu’un cas de pyélonéphrite récidivante traitée par antibiothérapie
adaptée et rééducation des auto sondages..
Conclusion: La reconstruction du bas appareil urinaire suivie par la transplantation rénale est une approche
qui semble être sécuritaire et efficace. Elle a l’avantage de restaurer la partie inférieure du tractus urinaire avant
l’introduction du traitement immunosuppresseur, et fournit au mieux un réservoir vésical correct pour un rein
précieux transplanté.
Avec cet algorithme, les patients en insuffisance rénale terminale, en raison d’une anomalie structurelle ou
congénitale du bas appareil urinaire, peuvent être transplantés sans difficultés chirurgicales supplémentaires
tout en assurant au mieux la sécurité pour le rein transplanté.
La gestion adéquate bilatérale de la DUECM par le médecin et le patient lui-même, doit être rigoureusement
respectée pour garantir au mieux un excellent résultat tant sur le plan uro-néphrologique après la greffe que sur
le plan qualité de vie de ces patients jeunes et actifs.
P37. LES COMPLICATIONS UROLOGIQUES DE LA TRANSPLANTATION RENALE
El Kettani Y, El Ayoubi M, Soussi A, Rabii R, Aboutaib R, Dakir M, Fekak H, Debbagh A, Joual A, Bennani S, Meziane F.
Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.
vants apparentés de rein
Kerkeni W, Bouzouita A, Ben Slama MR, Derouiche A, Rajhi H, Ben Abdallah T, Khedher A, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Objectif : Le succès de la transplantation rénale à partir de donneurs vivants dépend tout autant de ses résultats chez le receveur que de l’innocuité du prélèvement rénal chez le donneur. Le but de notre travail est
d’étudier les suites post opératoires de la néphrectomie pour don de rein.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de 189 donneurs vivants apparentés de rein
qui ont eu leur néphrectomie à l’hôpital Charles Nicolle de Tunis entre 1986 et 2009. La période péri opératoire
a été analysée pour chacun en relevant notamment les éventuels incidents per opératoires et les éventuelles
complications post opératoires, et en appréciant la durée du séjour hospitalier.
Résultats : Tous les prélèvements ont eu lieu par lombotomie. La mortalité péri opératoire est nulle. Aucun incident per opératoire majeur n’a été déploré. La brèche pleurale a été le seul incident, signalée chez 4 donneurs
(2,1 % des cas). La morbidité post opératoire précoce est estimée à 11 %. Un pneumothorax a été noté chez
3 donneurs et a nécessité un drainage thoracique dans 2 cas. Un hématome de la loge de néphrectomie a été
noté chez 2 donneurs et a nécessité une reprise chirurgicale dans les 2 cas. Un abcès de paroi a été enregistré
dans 6 % des cas. Une thrombose veineuse cave inférieure a été découverte chez un donneur au 16ème jour
post opératoire devant un tableau de douleurs abdominales fébriles ; elle a bien évolué sous traitement anticoagulant. Enfin, une infection broncho-pulmonaire traitée par antibiothérapie et kinésithérapie respiratoire a été
notée dans 2 cas. La durée d’hospitalisation moyenne a été de 5,57 jours, avec des extrêmes de 3 et 28 jours.
La durée d’hospitalisation n’est pas corrélée à l’âge au moment du don, ni au BMI initial.
Conclusion : Avec une morbidité post opératoire s’élevant à 11 %, le prélèvement rénal ne semble pas anodin
pour le donneur. L’entrevue entre le chirurgien urologue et le donneur avant l’intervention reste capitale pour
une meilleure qualité d’information.
Des complications urologiques peuvent survenir dans les suites d’une transplantation rénale.
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Laparoscopie
P39. Transplantation rénale: expérience d’un service débutant.
Belasla N, Yahiaoui T, Mouheb M.
Service d’Urologie, CHU Mohamed-Nedir, Tizi Ouzou, Algérie.
P41. Traitement coelioscopique du cancer du rein. A propos de 26
La transplantation rénale est le traitement de choix dans l’insuffisance rénale chronique terminale car elle
améliore la qualité et la quantité de vie des patients.
cas
Nous rapportons l’expérience de nos 50 premières transplantations rénales réalisées depuis 2007 dans notre
service à partir de donneurs vivants apparentés, nous nous étalerons sur les modalités et les difficultés rencontrées au cours du recrutement de nos couples donneurs receveurs et leurs préparation, les particularités des
incidents per opératoires, les complications post opératoires précoces et tardives et leur prise en charge ainsi
que les résultats à court, moyen et long terme.
Kerkeni W, Bouzouita A, Ktari K, Selmi MS, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Nous rapportant l’intérêt particulier de la courbe d’apprentissage et de l’évolution de l’organisation de l’activité
au niveau de notre service se basant sur le concours de plusieurs disciplines entrainées aux problèmes de la
transplantation garant de sa réussite.
Matériel et méthodes: Entre Septembre 2002 et Décembre 2011, 26 cas de tumeurs rénales traitées par
néphrectomie élargie laparoscopique ont été colligés dans notre centre. Pour chacune de ces tumeurs, nous
avons étudié les particularités opératoires et les suites post opératoires et analysé les résultats carcinologiques
sur le plan anatomopathologique et évolutif.
P40. La prédisposition de la population générale au don d’organes :
à propos d’un sondage d’opinions auprès de la population de la wilaya d’Annaba
Chouakria A, Chettibi K, Atailia M, Atoui MM, Nouacer M, Khnenniche A, Kadi A.
Service d’Urologie, CHU Annaba, Annaba, Algérie.
Objectifs
Objectif principal : Evaluer la prédisposition de la population générale au don d’organes.
Objectifs secondaires : Identifier les causes de refus.
Proposer une stratégie d’information (comment informer ?)
Matériel et méthodes : Enquête menée par questionnaire fermé
Les items les plus traités par ce questionnaire sont :
99 Les caractéristiques socio-culturelles de la population interrogée
99 L’information acquise sur le don et la greffe d’organe
99 Les sources d’information et le rôle des media
99 Les raisons d’un refus
99 Les motivations pour un don …
Cette enquête s’achèvera le 15/07/2012
Résultats :
Quelques résultats préliminaires : La position de notre religion vis-à-vis de la greffe d’organes n’est pas
toujours évidente dans les esprits des gens.22% pensent que la religion est contre la greffe et le don d’organes.
L’information acquise sur la greffe à partir des médias audiovisuels est insuffisante. Une méfiance vis à vis de la
qualité des soins et leur mode d’organisation a été également notée comme frein au don d’organes
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Objectif : La néphrectomie élargie est le traitement de référence du cancer du rein. Le but de ce travail est
d’étudier les particularités et les avantages de la voie coelioscopique ainsi que ses résultats carcinologiques.
Résultats: L’âge moyen des patients était de 57 ans. La taille tumorale était inférieure à 6 centimètres dans
tous les cas. Une voie lomboscopique rétropéritonéale a été réalisée dans 12 cas et une voie transpéritonéale
dans 14 cas avec une assistance manuelle dans 5 cas. La durée opératoire moyenne a été de 140 minutes.
Les pertes sanguines étaient minimes. Une seule conversion en chirurgie à ciel ouvert a été réalisée en raison
d’une difficulté de dissection du pédicule. Aucune complication per ou post opératoire n’a été relevée. La durée
moyenne du séjour hospitalier était de 5 jours (4-10 jours). Toutes les marges chirurgicales, les ganglions
hilaires et les surrénales étaient sains à l’examen anatomopathologique. Le recul moyen est de 34 mois (6-45
mois). Aucune métastase ou récidive locorégionale n’a été déplorée.
Conclusion : La voie coelioscopique reproduit les principes de la chirurgie classique. Elle améliore les suites
opératoires en plus du gain cosmétique. Les résultats carcinologiques sont équivalents à ceux de la néphrectomie élargie à ciel ouvert.
P42. Néphrectomie laparoscopique pour pathologie rénale bénigne.
A propos de 144 cas
Kerkeni W, Bouzouita A, Ktari K, Selmi MS, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Objectif : La néphrectomie a été l’une des toutes premières interventions laparoscopiques réalisées en urologie. Le but de notre travail est de préciser les indications opératoires, décrire la technique opératoire, et étudier
les complications per et post opératoires de la néphrectomie laparoscopique pour pathologie rénale bénigne.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de 144 cas de néphrectomie simple laparoscopique colligés dans notre centre entre Janvier 2001 et Décembre 2011.
Résultats : Les principales indications opératoires étaient un rein détruit sur lithiase dans 45% des cas, un
rein détruit en amont d’une anomalie de la jonction pyélo-urétérale dans 34% des cas et une hypertension
artérielle d’origine rénovasculaire avec rein détruit chez 9% des patients. Une néphrectomie droite a été réalisée
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dans 44% des cas et une néphrectomie gauche dans 56% des cas. Une voie lomboscopique rétropéritonéale
a été effectuée dans 92% des cas et une voie transpéritonéale dans seulement 8% des cas. Une conversion
en chirurgie à ciel ouvert a été nécessaire chez 7 patients en raison d’une dissection difficile. La durée de
l’intervention dépendait essentiellement de la pathologie causale et de l’expérience du chirurgien. Elle était en
moyenne de 115 minutes. Aucune complication per ou post opératoire n’a été déplorée. La durée moyenne
d’hospitalisation était de 3 jours. Le recul moyen est de 24 mois.
Conclusion : La néphrectomie laparoscopique pour pathologie rénale bénigne est devenue une technique de
référence, ayant des indications bien établies et des résultats satisfaisants. Elle permet, en plus de son avantage
esthétique, de raccourcir le séjour hospitalier et la période de convalescence.
P43. Rétropéritonéoscopie « single port «: première expérience marocaine (A propos de deux cas)
El Kettani Y, El Ayoubi M, Soussi A, El Mrini Z, El Mardi Z, Rabii R, Aboutaib R, Dakir M, Fekak H, Debbagh A, Joual A,
Bennani S, Meziane F.
Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.
Introduction et objectif : Récemment, la chirurgie laparoscopique par trocart unique (single-port) transombilicale est apparue, avec pour objectif d’améliorer à la fois l’aspect esthétique et la morbidité de la chirurgie
mini-invasive. En urologie, la voie rétro-péritonéale est la voie d’abord de prédilection pour les nombreux avantages qu’elle offre. Nous avons réalisé une approche laparoscopique par trocart unique en usant de la voie
rétro-péritonéale.
Matériels et méthodes : Nous présentons l’expérience initiale les résultats de deux patientes qui ont subi une
rétropéritonéoscopie single port pour kyste rénal douloureux ne cédant pas aux traitements médicamenteux.
Résultats : La durée opératoire moyenne était de 54 + / - 8 minutes (47 et 62); les pertes sanguines était
estimées à 50 cc. Aucune complication per-ou postopératoires n’a été notée. La durée moyenne d’hospitalisation était de 1 jour. L’évaluation de la douleur sur l’échelle visuelle était de 0,5 sur 10 (gamme 0-1) avec une
expression satisfaction élevée des résultats esthétiques par les patientes.
Matériel et méthodes : Un total de 80 surrénalectomies laparoscopiques ont été réalisées entre janvier 2000
et décembre 2011. La technique chirurgicale était une surrénalectomie laparoscopique rétro péritonéale dans
71 cas (88%) et transpéritoéale dans 9 cas (12%).
Résultats : La surrénalectomie a été réalisée pour un adénome de Conn dans 35 cas, pour un phéochromocytome dans 12 cas, pour un syndrome de Cushing dans 8 cas, pour un adénome non sécrétant dans 22 cas,
pour un myélolipome dans 1 cas et pour un kyste séreux dans 2 cas. La durée opératoire moyenne était de
135 min. La perte de sang était faible. Nous avons dû convertir en 5 occasions: 1 cas pour plaie de l’artère
rénale, 1 cas pour décapsulation hépatique, 2 cas en raison de l’obésité et 1 cas après échec de repérage de
la veine surrénalienne. 5 patients ont présenté des complications mineures et 2 patients ont eu une blessure
du pancréas gérée de façon conservatrice. Le séjour hospitalier moyen était de 4,8 jours. La pression artérielle
s’est équilibrée chez la quasi-totalité des patients ayant une hypertension artérielle préopératoire ; 17 % des
malades hypertendus ont arrêté le traitement en post opératoire.
Conclusion : la surrénalectomie laparoscopique est techniquement réalisable et reproductible et représente
une meilleure alternative à la chirurgie conventionnelle.
P45. Surrenalectomie cœlioscopique bilatérale dans le syndrome
de cushing : a propos d’un cas
El Kettani Y, El Ayoubi M, Soussi A, Rabii R, Aboutaib R, Dakir M, Fekak H, Debbagh A, Joual A, Bennani S, Meziane F.
Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.
Introduction et objectif : Depuis la première surrénalectomie coelioscopique décrite en 1992 par GAGNER,
l’engouement pour cette nouvelle technique mini invasive n’a cessé de croître et elle est devenue la technique
de référence. Chez les patients présentant des adénomes hypophysaires avec maladie de Cushing réfractaire
aux autres modalités thérapeutiques (p. ex. la chirurgie trans-sphénoïdale, radiothérapie), la surrénalectomie
bilatérale par laparoscopie offrir un avantage incontestable.
Les résultats de notre expérience ont montré que rétropéritoneoscopie par trocart unique est possible pour un
kyste du rein et offre de bons résultats chirurgicaux et esthétique supérieures ainsi qu’un excellent contrôle de
la douleur.
Cas clinique : Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 22 ans suivi pour un syndrome de cushing secondaire à un adénome hypophysaire. Le patient a bénéficié de deux tentatives d’adénectomie hypophysaire par
voie trans-sphénoïdale, de plusieurs séances de radiothérapie ainsi qu’une couverture par un traitement médicale tous voué a l’échec. Devant le syndrome de cushing réfractaire la décision d’une surrénalectomie bilatérale
par voie coelioscopique trans-péritonéale a était prise.
Conclusion : Nous croyons que la rétropéritoneoscopie par trocart unique pour kyste rénal simple est l’étape
suivante et logique pour le développement de la chirurgie mini-invasive avec des résultats prometteurs.
Résultats : L’opération a duré environ 6h avec des pertes sanguines estimées à 150cc. Les suites post-opératoires étaient simples et le patient fut déclaré sortant à J4 post-opératoire sous supplémentation hormonale.
P44. SURRÉNALECTOMIE LAPAROSCOPIQUE: UNE EXPERIENCE DE 11 ANS
Conclusion : Au cours de la décennie passée, on a assisté au triomphe de la surrénalectomie bilatérale par
laparoscopie sur la chirurgie ouverte, avec des avantages considérables en ce qui concerne la qualité de vie
post-opératoire. Elle est devenue la norme thérapeutique pour la grande majorité des pathologies surrénaliennes bénignes, comprenant des lésions plus complexes telles que le phéochromocytome.
Ktari K, Bouzouita A, Kerkeni W, Selmi S, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
But : La surrénalectomie laparoscopique est considérée comme la technique standard pour l’ablation chirurgicale de la glande surrénale. Le présent rapport concerne une expérience de 11 ans de surrénalectomie
laparoscopique.
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P46. Néphrectomie coeliOscopique : expérience de service d’urolo-
2 cas de plasties pour syndrome de la jonction pyelo urétérale et un cas de phéochromocyme surrénalien avec
deux cas de conversion pour difficulté opératoire (un cas de néphrectomie et un cas de syndrome de la jonction).
Une péritonite post opératoire a compliqué un cas de néphrectomie avec suites simples pour les autres actes.
Ben Khalifa B, Amri N, Mahjoub M, Salem B, Naouar S, Gafsi M, El Kamel R.
Service d’Urologie, Unité des Aghlabites, Hôpital Ibn ElJazzar, Kairouan, Tunisie.
Conclusion : La place de la laparoscopie en urologie est actuellement bien définie. Certes les indications ne sont pas toutes acceptées, certaines sont même
controversées. Nos résultats sont très encourageants et incitent d’une part à généraliser la pratique de laparoscopie moyennant une base de données permettant le développement des structures d’enseignement et d’évaluation. D’autre
part à passer à un plus haut niveau de compétence par une pratique régulière
d’interventions laparoscopiques de difficulté croissante.
gie kairouan
Introduction : Les bénéfices de la coelioscopie sont maintenant bien connus : plus grand respect pariétal,
diminution de la douleur post-opératoire, raccourcissement de la durée de l’hospitalisation, reprise plus rapide.
L’expérience acquise depuis la première néphrectomie pratiquée aux USA par CLAYMAN en 1990 et FERRY
en France la même année, les progrès techniques, l’environnement coelioscopique des blocs chirurgicaux où
travaillent les chirurgiens digestifs et gynécologiques doivent permettre aux urologues d’aborder la chirurgie
coelioscopique et particulièrement la néphrectomie sans ennui majeur.
Buts : Evaluer la faisabilité et les complications de la néphrectomie coelioscopique
Matériels et méthodes : Étude rétrospective portant sur une série de 20 patients opérés par voie coelioscopique au service d’urologie Kairouan sur une période de 3 ans entre janvier 2009 et décembre 2011.
P48. La cure chirurgicale du prolapsus urogénital par voie laparoscopique
Résultat : L’intervention a été entièrement menée 20 fois sous cœlioscopie. La voie d’abord était intra péritonéale dans 16 cas. Il y a eu un seul cas de conversion pour hémorragie incontrôlable avec transfusion post
opératoire. La durée moyenne de l’intervention a été de 140 minutes (120-260min). L’étiologie la plus fréquente
était un rein détruit sur lithiase obstructif. Il n’y a pas eu de complications spécifiques de la coelioscopie.
Chibane A, Mehdi N, Terki F, Lebrara H, Seddik M.
Service d’Urologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie.
Conclusion : L’urologue devrait s’intéresser à la coelio-chirurgie avant de pouvoir discuter de l’avenir de cette
technique.
En plus des difficultés rencontrées au début de notre expérience, les aspects épidémiologique, diagnostique,
thérapeutique et évolutif des malades de cette série seront rapportés.
Depuis l’acquisition du service d’une colonne de cœlioscopie en Novembre 2011, 25 patientes sont traitées
pour un prolapsus urogénital par coeliochirurgie, Novembre 2011 – Février 2012, soit une période de 14 mois.
L’évolution du matériel permettra peut-être de confirmer qu’une néphrectomie coelioscopique est un geste
logique et efficace.
P47. Expérience dU service d’urologie kairouan dans la chirurgie
coelioscopique
Ben Khalifa B, Salem B, Hamdi A , Zinelabidine H, Gafsi M, Amri N, Naouar S, El Kamel R.
Service d’Urologie, Unité des Aghlabites, Hôpital Ibn ElJazzar, Kairouan, Tunisie.
Introduction : La première néphrectomie sous cœlioscopie a été réalisée par Clay Mann en 1991. Depuis
1994, des progrès considérables ont été réalisés, les techniques sont mieux standardisées. A partir de 1998
la coeliochirurgie s’est imposée comme une technique utilisable et fiable en urologie. En Tunisie la première
laparoscopie pour varicocèle a été réalisée en 1994.Actuellement on peut considérer que la faisabilité de laparoscopie a été démontrée, au sein d’équipes entraînées et spécialisées. Le niveau de sécurité atteint dans ces
conditions semble équivalent à celui de la chirurgie conventionnelle.
Matériels et méthodes : Étude rétrospective portant sur une série de 38 patients opérés par voie coelioscopique au service d’urologie kairouan sur une période de 3 ans entre janvier 2009 et décembre 2011.
Résultat : l’âge moyen de nos patients était de 44.4 ans avec des extrêmes allant de 14 ans à 44 ans. Avec un
sexe ratio de 0.54 (24 hommes et 13 femmes). Les actes réalisés : 20 néphrectomies simples, 14 cas de varicocèles bilatérales, 3 cas résections du dôme saillant (2 kyste simples et un seul cas de kyste hydatique du rein),
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Pathologies infectieuse
P49. Evaluation de l’antibiothérapie dans le traitement des infec-
tions urinaires dans un service d’urologie
Hasni N 1,2, Fradi I 1,2, Bouzouita A 3, Ben Jeddou K 1,2, Ouachi Z 1,2, Bouhafs R 1, Hajouni D 1, Madiouni M 1, Chebil M 3.
1- Service de Pharmacie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
2- Faculté de Pharmacie de Monastir, Monastir, Tunisie.
3- Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Introduction : L’utilisation massive et inappropriée des antibiotiques favorise l’émergence de la résistance
bactérienne ce qui pose un problème de santé publique dont la maîtrise constitue un véritable défi pour tous
les professionnels de la santé.
Le but de ce travail est d’évaluer la qualité des prescriptions des antibiotiques pour le traitement des infections
urinaires (cystite, pyélonéphrite, prostatite) au service d’urologie.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective débutée au service d’urologie du CHU Charles Nicolle
de Tunis en octobre 2011. Les patients ayant présenté une infection urinaire et traités par antibiothérapie ont
été inclus. L’âge, la clairance de la créatinine, le type d’infection urinaire, le germe incriminé, le choix de l’antibiotique, la posologie ainsi que la durée du traitement ont été collectés pour chaque patient grâce à une fiche
de recueil de données rédigée par les pharmaciens et validée par les urologues du service. La conformité des
prescriptions a été évaluée au vue des recommandations de l’association française d’urologie.
P50. LA CYSTITE EMPHYSEMATEUSE : PLACE DU TRAITEMENT MEDICAL (A
PROPOS DE DEUX CAS)
Mahjoub M, Ben Khalifa B, Sarhan G, Hamdi A, Salem B, Amri N, Naouar S, El Kamel R.
Service d’Urologie, Unité des Aghlabites, Hôpital Ibn ElJazzar, Kairouan, Tunisie.
Introduction : la cystite emphysémateuse (CE) est une complication rare de l’infection urinaire. Elle survient
chez des patients fragiles. Le diagnostic est essentiellement radiologique. Une antibiothérapie adaptée et un
drainage vésical en constituent le traitement. L’évolution peut être fatale dans certaines formes graves
But : discuter les aspects diagnostique et thérapeutique de la cystite emphysémateuse.
Observation : Mr B.S, âgé de 79 ans, non connu diabétique, était admis aux urgences pour hématurie macroscopique.
L’interrogatoire retrouvait une dysurie et impériosité mictionnelle depuis une année avec brûlures mictionnelles
depuis deux semaines. L’abdomen sans préparation et la TDM avaient posé le diagnostic de cystite emphysémateuse, avec une urétérohydronéphrose bilatérale. Une biantibiothérapie était démarrée avec drainage vésical.
L’apyrexie a été obtenue en 24h et une amélioration de la créatinine sérique en trois jours. Le contrôle échographique avait montré l’affaissement de l’urétéro hydro nephrose. Le patient était sorti sous traitement par voie
orale et a eu une résection de la prostate après trois semaines.
Le deuxième cas st celui de madame SB âgée de 77 ans diabétique sous insuline qui consulte pour pyurie avec
altération de l’état générale avec sensibilité abdominale. L’imagerie conclue d’une cystite emphysémateuse
avec dilatation modéré bilatérale. L’évolution était favorable sous traitement antibiothérapie, insulinothérapie et
drainage vésicale.
Résultats : Vingt cinq patients ont été recrutés jusqu’à cette date. Ils sont répartis en 13 femmes et 12 hommes
avec un âge moyen de 54 ans (extrêmes : 24 – 84 ans). 72% des patients ont présenté une pyélonéphrite, 20
% une prostatite et 8% une cystite. Les ECBU ont été réalisé chez 88% des patients. 18% d’entre eux étaient
contaminés et n’ont pas été refait. 27% se sont révélés négatifs et 14 % n’ont pas été récupérés au niveau du
laboratoire
Conclusion : La méconnaissance de la cystite emphysémateuse explique sa relative rareté. Son diagnostic est
facile à condition d’y penser et de la différencier des autres affections génératrices de gaz dans la vessie. Basé
sur une meilleure compréhension de ses mécanismes physiopathologiques, son traitement est actuellement
bien codifié et a considérablement amélioré son pronostic, jadis réputé grave.
L’évaluation de l’antibiothérapie empirique par rapport aux recommandations internationales a montré une
non-conformité du choix de la molécule dans 36% des cas (9 patients). Des posologies non adaptées à la
fonction rénale ont été rapportées dans 20% des cas (5 patients).
P51. Place du drainage percutané écho guidé dans les abcès du
rein : a propos de 30 cas
Un cas de bithérapie inappropriée et une contre-indication de l’antibiotique par rapport à l’état physiopathologique du patient ont été observés.
La non adéquation de l’antibiothérapie de relais par rapport à l’antibiogramme a été notée chez 22 % des
patients.
Discussion et Conclusion : Cette étude a mis en évidence des écarts entre la prescription des antibiotiques
au service d’urologie et les recommandations des sociétés savantes. Ceci implique la nécessité de mettre en
place un protocole thérapeutique interne en cohérence avec les recommandations internationales et adapté au
profil bactériologique du service.
Ben Khalifa B, Salem B, Mahjoub M, Sarhan G, Amri N, Naouar S, Gafsi M, El Kamel R.
Service d’Urologie, Unité des Aghlabites, Hôpital Ibn ElJazzar, Kairouan, Tunisie.
Introduction : Depuis l’avènement et surtout les progrès de l’antibiothérapie, cette affection est devenue rare,
mais elle peut dans certains cas compromettre le pronostic vital sinon le pronostic fonctionnel du rein.
L’abcès du rein pose souvent un problème de démarche thérapeutique : l’antibiothérapie seule peut suffire dans
certains cas, parfois elle doit être associée à un geste de drainage percutané ou chirurgical.
But: L’abcès du rein pose souvent un problème de démarche thérapeutique. A travers notre expérience et la
revue de la littérature, nous proposons une conduite à tenir thérapeutique devant un abcès du rein.
Matériel et méthodes : 57 cas d’abcès du rein ont été traités entre janvier 1999 et janvier 2012. L’échographie rénale et l’uroscanner (ou UIV) faisaient partie intégrante du bilan morphologique initial. Tous les malades
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ont été mis sous un traitement antibiotique par voie intraveineuse pendant une durée moyenne de 28 jours. Un
drainage complémentaire percutané de l’abcès a été réalisé chez 30 patients. Un traitement chirurgical a été
préconisé chez 14 patients en présence d’une importante collection péri-rénale ou d’un sepsis grave, ou à la
suite à un échec du drainage percutané.
Résultats: L’évolution a été favorable sous antibiothérapie seule chez 15 patients (26.3%). Dans ce groupe, le
diamètre moyen de l’abcès était de 3,5 cm (2 à 4,5 cm ).
Un drainage complémentaire percutané de l’abcès a été préconisé chez 30 patients (52.6%). Ce drainage a
été guidé par l’échographie dans 24 cas et par la tomodensitométrie dans 6 cas. La taille de l’abcès dans ce
groupe variait de 5 à 12,5 cm.
Dans 5 cas on a eu recours à une double ponction drainage (taille moyenne de 10 cm).
Le traitement percutané a été couronné de succès dans 28 cas et a échoué dans 2 autres (abcès cloisonnés et
abcès de siège polaire supérieur).
Conclusion: L’abcès du rein est une affection rare qui peut mettre en jeu le pronostic vital. Le diagnostic repose sur l’échographie et surtout sur la tomodensitométrie. Le traitement de l’abcès du rein est basé sur une
antibiothérapie associée ou non à un geste de drainage percutanée ou chirurgical en fonction de la taille de
l’abcès et de l’évolution clinique.
P52. Evaluation de la désinfection des endoscopes au service d’uro-
logie de l’hôpital militaire Moulay Ismail Meknès
nosocomiales. Ainsi, que la centralisation au service de stérilisation de la désinfection des endoscopes. Il a été
également recommandé le renouvellement du parc d’endoscopes voire en dispositifs autoclavables.
P53. Aspects compliqués de la Cystite incrustante: à propos de
deux cas
Hidoussi A, Mallat F, Hmida W, Tlili G, Bouassida K, Slama A, Bel Haj Salah N, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : La cystite incrustante est un état inflammatoire chronique de la vessie avec des ulcérations
localisées ou diffuses et un dépôt de struvite à la surface des ulcérations et dans la paroi de la vessie. Elle est
secondaire à un bacille à gram positif, uréasique, le corynebacterium urealyticum.
Cette entité peut être révélée par des complications non spécifiques telles que l’obstruction des voies urinaires, une
hématurie macroscopique, une insuffisance rénale, ou une rupture de la vessie. Nous rapportons deux cas de CI compliquées dans un cas de rupture vésicale, de fistule vésico-digestive, de péritonite et dans le deuxième cas d’hématurie.
Observations :
Cas 1 : Patient de 57 ans sans antécédents pathologiques s’est présenté au service des Urgences dans un
tableau d’intense douleur abdominale basse d’apparition soudaine.
Le scanner abdominal a montré une rupture vésicale en intrapéritonéal avec un aspect de vessie calcifiée.
Bazine K, Qarro A, Asseban M, Alami M, Lezrek M.
Service d’Urologie, Hôpital Militaire Moulay Ismail, Meknes, Maroc.
Une laparotomie exploratrice a objectivé la rupture intra-péritonéale de la vessie. La paroi vésicale était calcifiée avec une zone de nécrose focale menant à une péritonite. Une fistule entre la vessie et le sigmoïde a été
également identifiée. Une résection partielle de la lésion a été réalisée. Le défect pariétal vésical a été suturé
et une colostomie a été associée.
Objectifs : Devant l’absence de protocole local de désinfection des endoscopes en urologie, une étude a été
menée a fin d’évaluer les écarts de la qualité de désinfection par rapport aux recommandations établies pour la
désinfection manuelle des endoscopes.
L’étude histopathologique a confirmé le diagnostic de la cystite incrustante et nécrosante. L’évolution a été
rapidement fatale.
Matériel et méthodes : Cette étude prospective s’est basée sur deux outils d’évaluation qui ont servi de support à deux enquêtes. La première a porté sur l’organisation et l’équipement du service d’urologie. La deuxième
avait une approche qualitative des différentes étapes de cette désinfection manuelle.
Cas 2 : Patient âgé de 72 ans, ayant eu une adénomectomie retro pubienne selon la technique de Millin, consultait cinq mois après pour hématurie macroscopique récidivante, une pollakiurie invalidante, et des douleurs sus
pubiennes.
Résultats : Les résultats de cette évaluation ont montré que le parc des endoscopes et accessoires utilisés pour
réaliser les actes d’endoscopie, se compose de 9 endoscopes et 6 accessoires (2 urétéroscopes, 2 cystoscopes,
…). Ce parc permet de réaliser en moyenne 60 à 70 actes endoscopiques mensuels. Concernant le personnel
qui y travaille le port des gants est respecté lors des différentes étapes de la désinfection, alors que le port des
lunettes de protection et de masque de protection reste rare. D’importants écarts par rapport aux recommandations ont été mis en évidence au niveau des étapes de désinfection proprement dite tels que le matériel n’est
pas nettoyé dans la salle d’examens et il est transporté vers le local de désinfection sans protection pour l’environnement, l’utilisation de bac non spécifique pour le nettoyage décontamination, l’écouvillonnage n’est pas
réalisé vu l’absence d’écouvillon. La désinfection manuelle a été réalisée avec un bain à base du glutaraldéhyde
avec une concentration inférieure à 2 % même dans le cas d’actes invasifs.
A l’ex1amen cytobactériologique des urines le pH urinaire était alcalin avec une culture négative. Une échographie abdomino-pelvienne avait mis en évidence une dilatation des cavités rénales avec des calcifications de
la paroi vésicale. Le scanner abdomino-pelvien avait confirmé la présence de plaques calcifiantes de la paroi
vésicale et la cystoscopie avait montré une muqueuse inflammatoire, ulcérée par endroit avec des concrétions
calciques pariétales diffuses. Devant ce tableau, on avait évoqué une cystite incrustante à corynebactérium
urealyticum (CU) qui, effectivement, avait été isolé dans les urines. Un traitement médical par antibiothérapie et
acidification des urines par voie orale fut instauré. Un mois après le début du traitement, la recherche du CU était
négative. L’antibiothérapie a été poursuivie pendant six semaines et l’acidification des urines a été maintenue
pendant trois mois. L’évolution à 3 mois était marquée par un amendement total de la symptomatologie clinique
et les échographies de contrôle avaient montré une diminution des incrustations calciques et la régression de
la dilatation des voies excrétrices.
Conclusion : Vu les écarts importants par rapport aux recommandations, il a été élaboré un protocole local de
désinfection par le groupe de travail puis sa validation et sa diffusion par le comité de lutte contre les infections
Conclusion : La cystite incrustante à corynébactérium urealyticum est une pathologie rare dont le pronostic est
défavorable en l’absence de prise en charge précoce et adéquate.
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P54. Evaluation sur deux ans des résistances bactériennes au niveau des urines dans un service universitaire d’urologie : a propos
de 1332 prélèvementS urinaireS
Fettouh A, Lakmichi A, Sadiki B, Dahami Z, Moudouni MS, Sarf S. Service d’Urologie, CHU Mohammed VI, Marrakech, Maroc.
Objectif : Déterminer la fréquence, la nature et le taux de résistances des principales souches de bactéries
isolées dans les prélèvements urinaires en milieu urologique, d’identifier les facteurs de risque ainsi que les
stratégies à mettre en œuvre pour améliorer nos résultats
Tumeurs rénales et rétropéritonéales
P55. IMAGERIE DES TUMEURS ONCOCYTAIRES DU REIN : A PROPOS DE 16 CAS
Kobbi I1, Abid H1, Abdelkefi M1, Haddar S1, Fourati H2, Chaieb N2, Bouassida M2, Mhiri MN2, Ben Mahfoudh K1, Mnif J1.
1 Service d’Imagerie Médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
2 Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Objectifs : illustrer l’aspect radiologique (échographie, TDM) des tumeurs oncocytaires du rein.
Matériel et méthodes : Etude monocentrique rétrospective réalisé sur 2 ans (janvier 2009 – janvier 2011)
sur les examens cytobactériologique d’urines. Ont été inclus tous les patients hospitalisés ayant bénéficié d’un
prélèvement d’urine dans le service en pré ou en post opératoire. La sensibilité aux antibiotiques (méthode de
diffusion et de détection) a été réalisée selon les recommandations de la société française de microbiologie
Matériels Et Méthodes: série rétrospective portant sur 16 cas d’oncocytomes : 5 hommes et 11 femmes
d’âge variant entre 32 et 79 ans. Le motif de consultation était une douleur lombaire (n=8), une hématurie
(n=4), la découverte était fortuite (n=7). Nos patients ont été explorés par une échographie abdominale et un
uroscanner dans tous les cas, un AUSP (n= 3), une UIV (n=3).
Résultat : La moyenne d’âge était de 52.3 ans (15 – 91 ans), le sexe masculin 77 %, .nous avons étudié
1332 prélèvements urinaire, dont 381 patient soit 30.9% avaient une infection urinaire. 64 % était porteurs
d’une sonde urinaire , 23% une sonde JJ, 16.2% d’une sonde urétérale simple et 26 % d’un cather-suspubien.
La durée d’hospitalisation varie entre 3 et 16 jours. l’E.Coli est retrouvé dans 61% des cas, suivi du klebsielle
22%, proteus 12%, enterobacter 11%, staphylocoque 6.6%, pseudomonas 1.2%. L’étude de la sensibilité des
souches aux antibiotiques a montré une résistance à l’aminiponiciline et à l’amoxiciline-ac clavulanique dans
70% avec l’apparition de résistance aux fluoroquinolones dans 30% des cas. Les céphalosporines de 3ème
génération, l’amikacine et les imipenéme gardent leurs efficacités dans la majorité des cas avec un taux de
résistance inférieur à 15%
Résultats : toutes les tumeurs oncocytaires étaient des tumeurs solides bien limitées, hétérogènes pour la
plupart, hypervascularisées dans 31% (intensité de rehaussement au temps artériel), le diamètre de la tumeur
variait de 20 à 85 mm. Le diagnostic était posé sur le scanner dans deux cas en montrant un aspect assez
spécifique en «rayons de roue» avec une hyper vascularisation radiaire à partir du centre. L’examen anatomopathologique avait confirmé le diagnostic dans tous les cas. La tumeur était encapsulée (n=11), présentait une
cicatrice fibreuse centrale (n=6) et des remaniements hémorragiques (n=10).
Les germes présentant une beta-lactamase a spectre large (BLSE) sont en nette augmentation surtout chez les
patient porteurs de corps étranger, et vu la mauvaise observance, et le séjours hospitalier long
Conclusion : Il devient nécessaire de standardiser la surveillance épidémiologique des résistances bactériennes en milieu urologique en réseau (laboratoire de bactériologie-CLIN- épidémiologiste) , de guetter les
facteurs de risques et de rationaliser l’utilisation des antibiotique pour pouvoir diminuer le risque de développement de résistances dont les conséquence ( cout de santé – durée du séjour hospitalier – pronostic) peuvent
être dramatique
Conclusion : l’oncocytome rénal est une tumeur bénigne et rare. Le diagnostic histologique préopératoire grâce
à la biopsie percutanée a permis d’étendre les indications de la chirurgie conservatrice aux dépens de celle de
la néphrectomie élargie.
P56. Aspects diagnostiques et thérapeutiques et les facteurs pro-
nostiques des carcinomes papillaires du rein : à propos de 29 CAS
Rebaï N, Chaabouni A, Bouassida M, Chabchoub K, Fourati M, Smaoui W, Bouhlel A, Chaabane W, Haj Slimen M, Mhiri
MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Objectifs : Le cancer du rein représente 2 à 3% de l’ensemble des tumeurs malignes de l’adulte et se trouve
au 3ème rang des cancers urologiques. Une entité particulière qui est le carcinome rénal à cellules tubulo-papillaires est maintenant bien individualisée et sa fréquence est en nette augmentation liée au progrès de l’imagerie
médicale. On se propose d’étudier les aspects diagnostiques, thérapeutiques, évolutifs et pronostiques de ces
tumeurs.
Matériels et Méthodes : Notre étude consistait en une analyse descriptive et rétrospective de 29 cas de carcinome rénal à cellules tubulopapillaires parmi 210 patients opérés pour tumeurs rénales, colligés dans notre
service d’urologie sur une période de 22 ans (1990-2011).
Résultats : L’âge moyen de découverte était de 60 ans, le sexe ratio était de 3,14. Ces tumeurs étaient
symptomatiques dans 38% des cas. La TDM thoraco-abdomino-pelvienne était l’examen de référence pour le
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diagnostic et l’évaluation de l’extension locorégionale, montrant un aspect hétérogène de la tumeur dans 72%
des cas, avec un rehaussement hétérogène faible après injection de produit de contraste. L’examen anatomopathologique standard complété par une étude immunohistochimique a permis de confirmer le diagnostic positif
et d’établir un sous typage histologique en type 1 et type 2. Tous nos patients ont été traités chirurgicalement,
58,06% des cas étaient traités par néphrectomie élargie et 29,04% ont eu un traitement conservateur. Deux
patients ont bénéficié d’un traitement médical adjuvant. Le potentiel évolutif des tumeurs a été étudié avec un
recul moyen de 27 mois, l’évolution était favorable pour 72,41% des cas.
Conclusion : Le carcinome tubulopapillaire est considéré comme une tumeur d’évolution habituellement favorable et tout particulièrement pour le sous type 1. Son pronostic est étroitement lié au stade pTNM, au grade
nucléaire de Führman, au sous type histologique,ainsi qu’aux index de proliférations qui constituent des paramètres pronostiques en cours d’évaluation.
P57. LES FACTEURS PREDICTIFS DE MAUVAIS PRONOSTIC DEVANT UNE TU-
MEUR SURRENALIENNE : Etude rétrospective à propos de 45 cas.
Chelif M, Kallel Y, Sallami A, Gargouri M, Boulma R, Fitouri Z, Ben Rhouma S, Nouira Y.
Service d’Urologie, Hôpital La Rabta, Tunis, Tunisie.
Introduction : La pathologie surrénalienne a suscité un gain d’intérêt ces dernières années en rapport avec
les progrès de l’imagerie non invasive et de la biologie moléculaire. L’exérèse chirurgicale des tumeurs surrénalienne et actuellement un geste bien codifiée avec souvent de bons résultats.
Toute la difficulté de la prise en charge thérapeutique des tumeurs surrénaliennes réside dans l’incapacité de
juger, en pré opératoire, du caractère malin ou bénin d’une masse surrénalienne.
Matériel et méthodes : Entre 1993 et 2007, 45 cas de tumeurs surrénaliennes ont été opérés dans le service
d’Urologie de l’hôpital La Rabta.
Nous avons subdivisé les malades en deux groupes selon la taille de la tumeur :
99 Groupe I : compte 18 patients porteurs de tumeurs dont la taille était supérieure à 6 cm
99 Groupe II : compte 27 patients porteurs de tumeurs dont la taille était inférieure à 6 cm.
Les différentes caractéristiques cliniques, biologiques, radiologiques et histologiques des 2 groupes ont été
comparées et analysées. Les différentes modalités thérapeutiques ont été discutées ce qui nous a permis de
dégager les facteurs prédictifs de mauvais pronostic devant une tumeur surrénalienne.
Les données statistiques ont été analysées à l’aide du logiciel statistique l’épitable® et en se basant sur le test
exact de Fisher avec un p significatif inférieur à 0,05.
Résultats : Nous avons constaté que les 2 groupes étaient comparables de part l’âge, le sexe, le côté atteint,
les valeurs des marqueurs hormonaux et l’aspect radiologique.
Après un recul de plus de 5 ans pour les 2 groupes, nous avons constaté que sept patients sur dix-huit du
groupe I avaient des tumeurs malignes : 4 cortico-surrénalomes malins et 3 phéochromocytomes dont l’évolution avait prouvé leur nature maligne.
Parmi les 27 patients du groupe II, une seule tumeur était maligne (métastase surrénalienne d’un carcinome
rénal à cellules claires).
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L’analyse de ces résultats avec le test exact de fisher trouve une différence significative entre les deux groupes
avec un p=0,01.
Seul l’examen histologique des pièces opératoires des 4 corticosurrénalomes malins a montré ces signes anatomo-pathologiques de mauvais pronostic :
99 L’architecture des cellules était anarchique dans plus de 33% du tissu tumoral.
99 La veine surrénalienne était siège d’un embole néoplasique.
99 La capsule tumorale était envahie.
99 La marge histologique de la pièce était envahie.
Les 3 phéochromocytomes malins qui ont métastasés au cours de leur évolution, n’ont montré aucun signe
clinique ni histologique de malignité.
Conclusion : L’examen histopathologique après exérèse chirurgicale peut ne pas poser le diagnostic de malignité d’une masse surrénalienne, notamment en cas de phéochromocytome. Un suivi minimum de 5 ans est indispensable pour juger du caractère malin ou bénin d’une tumeur de la surrénale. Une taille tumorale supérieure
à 6 cm constitue le seul facteur prédictif de mauvais pronostic devant une masse surrénalienne.
P58. Carcinome tubulomucineux à cellules fusiformes de bas grade
rénal: étude anatomoclinique de 5 observations
Majdoub W, Stita W, Ben Abdelkader A, Souki C, Anjorin A, Mestiri S, Mokni M.
Service d’Anatomie et de Cytologie Pathologiques, Hôpital Farhat Hached, Sousse, Tunisie.
Introduction : Le carcinome tubulomucineux à cellules fusiformes de bas grade du rein (CTMBG) a été décrit
pour la première fois en 1998 et introduit récemment dans la classification de l’OMS 2004 des tumeurs rénales.
Il est observé généralement chez les adultes vers la cinquième décennie avec une nette prédominance féminine.
Observations : Il s’agit de 5 patientes, dont l’âge variait de 32 à 58 ans avec un âge moyen de 38 ans. Le motif
de consultation était dans tous le cas une douleur lombaire, associée dans un cas à une hématurie. L’imagerie
révélait une masse rénale bien limitée droite dans 4 cas et gauche dans un cas. Une néphrectomie partielle
polaire était faite dans un cas, et une néphrectomie élargie dans les autres. L’examen macroscopique montrait
dans tous les cas une tumeur bien limitée sous capsulaire de consistance ferme ou friable, de couleur blanc
grisâtre ou brun clair hétérogène avec des foyers hémorragiques. Sa taille variait entre 2,5 et 14 cm de grand
axe. Microscopiquement, la tumeur était composée de secteurs tubulaires en continuité avec des secteurs
fusiformes au sein d’un stroma mxyoïde alcianophile. Les cellules tumorales étaient cuboïdes à fusiformes ne
présentant pas de pléomorphisme nucléaire ni mitoses.
Commentaires : Le CTMBG est une entité rare. Il pose le diagnostic différentiel avec des tumeurs rénales autant bénignes que malignes en particulier un adénocarcinome tubulopapilllaire à forme compacte, un adénome
métanéphrique, ou encore un carcinome sarcomatoïde dont il doit être particulièrement différencié en raison de
son pronostic péjoratif. Le diagnostic est anatomopathologique basé essentiellement sur la morphologie histologique caractéristique. L’immunohistochimie est contributive dans les litigieux, en effet les cellules fusiformes
expriment diverses cytokératines et marqueurs du néphron proximal et distal ; en particulier la CK7, la racémase
et l’Uleus europaeus. Le CTMBG est d’évolution favorable.
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P59. Le ganglioneurome rétropéritonéal de l’enfant : À propos d’un
Chaabouni A, Chaieb N, Zakhama W, Binous MY, Chrayti H, Fodha M.
Service de Chirurgie Générale, Hôpital Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie.
lombalgies droites. L’imagerie a conclu à une tumeur rétropéritonéale de 18 cm contenant une composante
graisseuse prédominante et adhérant intimement au rein droit. Il a eu une exérèse de cette masse emportant
le rein droit avec à l’examen anatomopathologique un liposarcome bien différencié. Il a développé à un an une
première récidive traitée par chirurgie et radiothérapie externe, puis à 2 ans une deuxième récidive traitée par
chirurgie. Le recul actuel est de 6 ans sans récidive.
Introduction : Le ganglioneurome est une tumeur nerveuse bénigne rare, fréquemment localisée dans la
région rétropéritonéale, que l’on retrouve rarement chez l’enfant. Elle appartient au groupe des tumeurs neurogènes, se développant aux dépens des chaînes ganglionnaires sympathiques.
Observation 3 : Il s’agit d’un patient de 72 ans qui a consulté pour des lombalgies gauches isolées en rapport
avec un tumeur rétropéritonéale de 25 cm à triple composante liquidienne, tissulaire et graisseuse, au contact
du rein gauche. Il a eu une exérèse de la tumeur emportant le rein gauche avec à l’examen anatomopathologique un liposarcome pléomorphe avec foyers de dédifférenciation. Le recul actuel est de 6 ans sans récidive.
cas
Observation : Nous rapportons l’observation d’une fille âgée de 13 ans, chez qui une échographie abdominale
faite pour des lombalgies droites a découvert un processus tumoral rétro péritonéal bien limité bilobé, de 11 cm
de grand axe. Le complément d’exploration par le scanner et l’IRM a conclu à une masse pseudo kystique de
la loge surrénalienne droite de 7×6 cm s’insinuant au niveau rétro péritonéal en arrière du pédicule vasculaire
rénal comprimant la veine cave inférieure et se prolabant le long de la veine rénale gauche. Les caractéristiques
de l’IRM seraient en faveur d’un hémangiolymphangiome. L’exploration chirurgicale par voie sous costale droite
trouvait une tumeur rétro péritonéale encapsulée bilobée s’insinuant entre le pédicule rénal. Une exérèse complète a été réalisée. L’étude anatomopathologique a conclu à un ganglioneurome sans signes histologiques de
malignité. L’évolution est favorable après un recul de 15 mois.
Conclusion : Le ganglioneurome rétropéritonéal de l’enfant est une tumeur rare et bénigne qui mérite d’être
connu. L’échographie et la tomodensitométrie confirment le siège rétropéritonéal de la tumeur, ses rapports
et prédisent de sa réséquabilité. Le traitement consiste en une exérèse de toute la tumeur. Une surveillance
clinique hormonale et radiologique est proposée du fait d’une possible évolution maligne (récidive locorégionale,
transformation maligne) qui imposerait alors un traitement complémentaire.
P60. Le liposarcome rétropéritonéal. A propos de 3 cas
Selmi MS, Kerkeni W, Bouzouita A, Boulma R, Ayed H, Cherif M, Derouiche A, Ben Slama MR, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Conclusion : Le liposarcome est une tumeur maligne rare de diagnostic souvent tardif. L’exérèse chirurgicale
la plus large possible doit être de règle. La réintervention doit être systématique en cas de récidive. Les traitements adjuvants sont discutables. Le pronostic est surtout fonction du caractère complet de l’exérèse et du
stade histologique.
P61. Apport de l’imagerie dans l’exploration des myélolipomes sur-
rénaliens
Ben Cheikh Y1, Mallat F2, Hmida W2, Bouzayene F1, Oueld Chavey S1, Mama N1, Arifa N1, Tlili K1.
1 Service d’Imagerie Médicale, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
2 Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : Le myélolipome surrénalien est une tumeur rare, bénigne et non fonctionnelle de la surrénale,
composée de tissu lipomateux et hématopoïétique. Dans la plupart des cas, la tumeur est découverte de façon
fortuite à l’occasion d’un examen imagerie pour une autre indication. Leurs symptomatologies résultent d’une
compression tumorale, d’une nécrose ou d’un hématome rétro péritonéal spontané.
Matériels et méthodes : Etude rétrospective colligeant 13 patients ayant un myélolipome surrénalien. Les
caractéristiques d’imagerie échographiques, TDM et IRM ont été étudiées
Résultat : L’âge moyen des patients était de 53 ans (9 à 69 ans), sex-ratio était 9H/4F.
Objectif : Le liposarcome est une tumeur mésenchymateuse, maligne, primitive et rare. La localisation rétropéritonéale est la plus fréquente. Nous en rapportons 3 cas.
Patients et méthodes : Trois patients ont été opérés d’un liposarcome rétropéritonéal en 1997, 2005 et 2007.
Nous rapportons les particularités cliniques, thérapeutiques, histologiques et évolutives de ces tumeurs.
Observations :
Observation 1 : Il s’agit d’une patiente de 32 ans qui a consulté pour une masse abdominale en rapport avec
une tumeur rétropéritonéale de 15 cm au contact du pôle supérieur du rein gauche et à double composante
tissulaire et graisseuse prédominante. Elle a eu une exérèse totale de la tumeur emportant le rein gauche avec
à l’examen anatomopathologique un liposarcome mixoide de type 2. Elle a développé à 3 mois une première
récidive locale traitée par chirurgie suivie de radiothérapie externe, puis à 5 ans une deuxième récidive inextirpable associée à une métastase intestinale. Elle est décédée 2 mois plus tard.
Observation 2 : Il s’agit d’un patient de 54 ans qui a consulté pour une masse abdominale associée à des
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12è Congrès National d’Urologie
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Ces tumeurs étaient de découverte fortuite au cours d’investigations radiologiques pour d’autres affections chez
7 patients, lors de biopsie d’un hématome surrénalien spontané (bilatéral dans 2 cas et unilatéral dans 2 cas)
et lors de douleurs lombaires chez 2 patients.
Les aspects échographiques et tomodensitométriques du MLS variaient en fonction de la prédominance de
l’une ou l’autre des composantes graisseuse et myéloïde. Dans les cas typiques (9 cas), l’échographie a mis en
évidence une masse hyperéchogène homogène bien circonscrite, qui se caractérise à la tomodensitométrie par
un aspect homogène bien limité avec une densité négative (< -30 UH). Cependant, d’autres éléments de densité
hétérogène peuvent être présents du fait de la présence variable d’éléments hématopoïétiques, d’hémorragie
voire même d’ossifications métaplasiques chez les 4 patients.
L’IRM a permis une meilleure caractérisation des différents composants du MLS en retrouvant un hypersignal en T1 et
une atténuation du signal en T2 pour la composante graisseuse ainsi qu’un hyposignal en T1 (signal identique à celui du
parenchyme splénique) et un signal intermédiaire pour les séquences pondérées T2 pour la composante hématopoïétique.
Cette formation est entourée d’un liseré en hyper signal T1 et hypo signal T2 correspondant à une lésion bien encapsulée.
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Conclusion : Le MLS est une entité rare. Son incidence semble en augmentation du fait des progrès des examens d’imagerie qui en permettent actuellement un diagnostic préopératoire précis grâce à la TDM et surtout
l’IRM par les séquences de suppression de graisse.
néphrectomie montrait une tumeur limitée au rein, encapsulée. Histologiquement, elle réalisait des structures
tubulaires étirées, en interconnexions séparées d’un stroma myxoïde pâle. Les cellules tumorales étaient éosinophiles cuboïdes ou fusiformes monotones avec un faible grade nucléaire. En immunohistochimie, ces cellules
exprimaient la cytokératine (CK 7 et CK 19) et l’antigène des membranes épithéliales (EMA).
P62. TUMEUR DESMOIDE RETROPERITONEALE A PROPOS D’UN CAS
L’évolution était favorable chez les trois patientes avec absence de récidive locale et de métastases à distance.
Rabahi F, Benakila K, Belkacem-Nacer A, Mebrek M, Ait Kaci B, Dib Z, Touati MR, Adjali K.
Service d’Urologie, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie.
Conclusion : Il est primordial de reconnaître le CRTMF du fait de son pronostic favorable. D’autres études
moléculaires sont nécessaires pour mieux clarifier l’histogenèse de cette tumeur et son rapport avec les carcinomes papillaires.
Les tumeurs desmoïdes ou fibromatoses agressives sont des tumeurs rares, puisqu’elles correspondent à
moins de 0,03% de toutes les néoplasies, elles sont non métastasiantes caractérisées par une malignité locale
avec un comportement imprévisible de l’augmentation rapide de taille à la régression spontanée.
P64. INCIDENTALOMES SURRENALIENS : QU’ATTEND-T-ON DE L’IMAGERIE ?
Elles sont localisées soit dans les aponévroses des muscles périphériques (45%), soit dans les muscles de la
paroi abdominale (45%) soit plus rarement dans les régions mésentériques ou rétropéritonéales (10%).
Derbel H1, Haddar S1, Maalej A1, Chaieb N2, Arous A1, Turki W1, Ben Mahfoudh K1, Mhiri MN2, Mnif J1.
1 Service d’Imagerie Médicale, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
2 Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
La traduction clinique des tumeurs desmoïdes est pauvre, elle dépend de la localisation et du comportement
de ces masses.
La chirurgie reste le traitement de référence mais des rechutes locales surviennent dans un tiers des cas, la
radiothérapie complémentaire réduit ce risque.
But : Le but de notre travail est de préciser l’intérêt de l’imagerie en coupe dans la caractérisation des incidentalomes surrénaliens en vue d’une approche diagnostique étiologique.
Nous rapportons ici le cas d’une patiente ayant une tumeur desmoïde de localisation rétropéritonéale opérée par
voie médiane sus-ombilicale élargie en sous-ombilicale avec exérèse large de la tumeur.
Patients et méthodes : Etude rétrospective portant sur 64 patients (34 hommes et 30 femmes) chez lesquels
des incidentalomes surrénaliens ont été découverts entre janvier 2007 et Juillet 2011. Les circonstances de découverte étaient : douleurs abdominales (n=10), problème urinaire (n=32), symptomatologie respiratoire (n=8)
et autres circonstances (n=14). Les examens d’imagerie ayant permis leur découverte étaient : l’échographie
abdominopelvienne (n=19), la TDM abdominale (n=43) et l’IRM (n=2).
P63. Le carcinome rénal tubulo-mucineux et fusiforme : une nou-
Les signes étudiés étaient : la taille, la morphologie, la densité spontanée et la cinétique de rehaussement en
TDM, et la chute de signal sur les séquences In Phase/Out Phase en IRM.
En cas de lésions inopérables de nombreux traitements ont été testés, avec une efficacité modeste mais certaine : l’hormonothérapie, les anti-inflammatoires et l’immunothérapie.
velle entité rare de bas grade de malignité : données cliniques, radiologiques, thérapeutiques, pronostiques et revue de la littérature
Mallat F, Hmida W, Hidoussi A, Tlili G, Bouassida K, Slama A, Bel Haj Salah N, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : Le carcinome rénal tubulo-mucineux et fusiforme (CRTMF) de bas grade de malignité est une
entité rare et distincte décrite récemment. Son histogenèse n’est pas encore élucidée. Le pronostic est favorable.
Matériels et méthodes : Nous rapportons l’observation de trois femmes admises pour prise en charge d’une
tumeur rénale. Elles ont été explorées par une échographie abdominale, un scanner thoraco-abdomino-pelvien.
Le syndrome paranéoplasique a été recherché. Le diagnostic a été posé sur l’examen anatomopathologique de
la pièce opératoire. Le suivi était réalisé par une scanner abdominal tous les 6 mois. Le recul moyen était de
51,3 mois (25 à 84 mois).
Résultats : L’échographie réalisée chez 34 patients a permis de découvrir une masse surrénalienne dans 19
cas avec une taille moyenne de 37,7 mm. La TDM a permis de détecter 91 nodules avec une atteinte bilatérale
dans 18 cas et une taille moyenne de 26,47 mm. Une IRM a été réalisée pour 6 patients : dans le cadre d’une
autre pathologie (n=2), en complément d’une TDM (n=4).
Les diagnostics retenus ont été : un adénome unilatéral chez 32 patients soit 50 % (adénome de Conn (n=3),
adénome cortisolique (n=3), adénome non sécrétant (n=25) et adénome à sécrétion mixte (n=1)), un adénome
bilatéral chez 10 patients soit 15,6 % (adénome cortisolique (n=4), adénome non sécrétant (n=6)), une hyperplasie macronodulaire chez 7 patients soit 10,9 %, un myélolipome chez 3 patients soit 4,6%, une masse
liquidienne chez 5 patients soit 7,8%, un adénome cortisolique associé à un myélolipome controlatéral chez 1
patient soit 1,5 %, autres diagnostics : un phéochromocytome (n=2 soit 3,1%), un corticosurrénalome (n=2 soit
3,1%), une tuberculose (n=1 soit 1,5%) et une métastase (n=1 soit 1,5%).
Conclusion : La découverte d’incidentalome surrénalien en imagerie est une circonstance fréquente. Le rôle
du radiologue ne s’arrête pas à sa mise en évidence, mais doit la caractériser et guider ainsi sa prise en charge
thérapeutique.
Résultats : L’âge moyen était 43, 6 ans avec des extrêmes de 33 ans à 53 ans.
Un traitement chirurgical a été réalisé, conservateur chez deux patiente et radical chez la troisième. La pièce de
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Divers
P65. Imagerie des tumeurs desmoïdes à localisation rétro péritonéale : A propos de deux cas
Ben Cheikh Y1, Mallat F2, Oueld Chavey S1, Laadhari M1, Mama N1, Arifa N1, Tlili K1.
1 Service d’Imagerie Médicale, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
2 Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : La tumeur desmoïde est une affection rare se développant aux dépens des muscles et aponévroses se caractérisant par une malignité locale et une forte tendance aux récidives. Sa localisation rétro
péritonéale représente 10% de toutes les localisations, et se distingue par son caractère infiltratif progressif au
niveau des uretères, de la racine du mésentère et de la vessie.
Résultat : Nous rapportons deux observations colligées au service d’Urologie Sahloul et explorées au service
d’imagerie médicale Sahloul. Pour le premier cas, Il s’agit d’une patiente âgée de 25ans admise dans un tableau
de douleurs abdominales avec au scanner et l’IRM présence d’formation de densité tissulaire rétro péritonéale
engainant l’aorte, la VCI, la racine du mésentère et l’uretère droit. Il s’y associe une collection rétro péritonéale
en rapport avec un urinome par rupture de l’uretère lombaire droit. Elle a eu une urétérostomie cutanée. L’évolution est marquée par la rupture de l’uretere droit et la formation d’une collection rétro péritonéale qui a été
évacuée. Une néphrectomie a été réalisée trois semaines après pour le même tableau clinique.
Pour le deuxième cas, il s’agit d’un homme de 54 ans, sans ATCD, qui consulte pour des douleurs lombaires
droites avec au scanner présence d’une formation de densité tissulaire polaire supérieure rénale droite de 13
cm de grand axe associée à un autre masse para vertébrale droite de 6cm. Il eu une néphrectomie élargie et
une tumorectomie rétro péritonéale avec à l’examen anatomopathologique un carcinome rénal à cellules claires
associé à une tumeur de type desmoïde.
Discussion : Les tumeurs desmoïdes sont des tumeurs bénignes rares caractérisées par une malignité locale
avec grande tendance à la récidive. Elles surviennent chez jeune surtout la femme en âge de procréer. Leur
localisation rétro péritonéale rend leur exérèse laborieuse. Un bilan pré thérapeutique associant une TDM et une
IRM afin de confirmer le diagnostic d’une tumeur rétro péritonéale, de préciser son extension locorégionale,
son caractère infiltratif des uretères, des hiles rénaux, de la vessie et de la racine du mésentère ainsi que
l’engainement vasculaire. Le scanner s’avère aussi utile pour le contrôle post opératoire afin d’évaluer l’exérèse
chirurgicale, et la rechercher des complications post opératoire.
Conclusion : Les tumeurs desmoïdes sont rares formant entité clinique particulière par leur évolution lente et
leur malignité locale. L’imagerie en coupes confirme le diagnostic, établit un bilan préopératoire, recherche les
complications et assure le suivi post opératoire.
P66. Angiomyolipome Rénal bilatéral ; à propos d’un cas
Bazzi, Yousfi, Lansari, Taleb, Ouanezar, Merzi, Simoussa, Keroumi, Haouache, Bouadjaj, Merouche, Zaoui.
Service d’Urologie, CHU Oran, Oran, Algérie.
Tumeur bénigne rare, l’angiomyolipome rénal représente 0,3% des tumeurs rénales. Pour la forme bilatérale, il
est généralement intégré dans un syndrome héréditaire, la sclérose tubéreuse de Bourneville.
Nous rapportons le cas d’un jeune homme de 37 ans admis en urgence pour anémie sévère nécessitant des transfusions à répétition. La fonction rénale était normale. Le bilan radiologique, comportant une échographie et un uroscanner,
avait montré la présence d’angiomyolipomes rénaux bilatéraux avec un volumineux hématome rétro péritonéal unilatéral.
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P67. Résultats de la dérivation continente de type Mitrofanoff : à
propos de 140 cas
Chabchoub K, Chaieb N, Bouassida M, Mseddi A, Rebaï N, Haj Slimen M, Mhiri MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Objectif présenter les résultats de la dérivation urinaire externe continente de type Mitrofanoff (DUECM) durant
les 20 dernières années.
Patients et Méthode : Entre 1992 et 2011, 140 patients dont 40 enfants, ont eu une DUECM. L’âge moyen
était de 37 ans (4 à 72 ans). L’indication opératoire a été une vessie neurologique dans la majorité des cas (94
%) suivi par les malformations du bas appareil urinaire et après cystectomie pour tumeur vésicale. Une insuffisance rénale débutante a été étiquetée au moment du diagnostic dans 25% des cas.
Résultats : Le recul moyen a été de 12 ans (1 – 20 ans). 97 % des patients étaient d’emblé continents. Les
complications mécaniques les plus fréquentes étaient mineures représentées essentiellement par la sténose de
la stomie (12%) et la lithiase néovésicale avec rétention de mucus (8%). Ces complications n’ont pas nécessité
de lourde prise en charge. L’insuffisance rénale n’a évolué vers le stade terminal que chez 7 patients, 7 ans en
moyenne après la DUECM. Cinq de ces patients ont eu une transplantation rénale avec bons résultats. Les autosondages étaient bien acceptés (100%) avec complète réadaptation à l’environnement aussi bien familial que
socioprofessionnel. En outre, deux femmes et deux hommes étaient mariés avec entière satisfaction sexuelle.
L’une des 2 femmes a eu une grossesse réussite et a accouché par césarienne, un enfant en bon état de santé.
Conclusion : La DUCM donne de bons résultats aussi bien chez l’adulte que chez l’enfant. Elle permet de traiter les
désordres du bas appareil urinaire afin de sécuriser, entre autre, le haut appareil urinaire même après greffe rénale.
Ses complications tendent à être de moins en moins fréquentes sous réserve d’un bon suivi uro néphrologique et
d’une auto prise en charge adéquate de la part du patient lui même. Toutes ces conditions sont impératives pour
garantir une réadaptation familiale et socioprofessionnelle adéquate. Ces résultats sont comparables avec ceux de
la littérature en termes de succès et de durabilité de la DUECM chez les patients jeunes et motivés.
P68. Plaie pénétrante du rein sur une variation anatomique rénovasculaire : à propos dun cas.
Brini K, Mihoub M.
Hôpital Régional Hédi Jaballah, Tozeur, Tunisie.
Le traumatisme pénétrant du rein est devenu fréquent au cours des dernières décennies en raison de l’accroissement de la violence urbaine. la principale cause est les plaies par arme blanche. la prise en charge et le
traitement ont évolué ces dernières années.
A partir d’un cas de plaie pénétrante du rein droit présentant un variation anatomique touchant le rein et sa
vascularisation, nous discutons les progrès en matière de prise en charge tout en montrant le rôle du scanner
avant toute exploration chirurgicale.
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Il s’agit d’un adulte de 24 ans qui a été pris en charge pour traumatisme lombaire droit suite à une agression
par arme blanche. L’uroscanner réalisé quelques heures après son admission a mis en évidence un hématome
péri rénal droit et présence des deux rénicules à droite avec une seule veine provenant de la veine cave et deux
artères : une supérieure provenant directement de l’aorte destinée au rénicule supérieur et une autre inférieure
ayant comme origine l’artère iliaque primitive et destinée à la vascularisation dei rénicule inférieur. aucune autre
lésion n’a été constatées.
La promontofixation est le traitement de référence du prolapsus uro-génital. La fixation des deux bandelettes
antérieure et postérieure au niveau du promontoire, plus précisément le ligament vertébral antérieur constitue
une étape importante de l’intervention.
le traitement été conservateur au début avec bonne évolution sur quatre jours mais la reprise d’une grosse
hématurie avec déglobulisation rapide dès le cinquième jour nous ont amené à explorer le malade chirurgicalement par voie lombaire après un deuxième uroscanner montrant des pseudo anévrismes en saignement actifs.
une heminéphrectomie supérieure a été réalisée avec bonne évolution.
Une meilleure connaissance de l’anatomie du promontoire et ses rapports avec les organes de voisinage est
indispensable pour réduire ces complications. Afin de mieux connaître ces rapports, nous avons réalisé des
dissections de pelvis de cadavres frais.
Le traitement chirurgical avec nombre élevé des néphrectomies considéré longtemps comme traitement de
première intention face à une plaie pénétrante du rein cède de plus en plus sa place ces dernières années au
traitement conservateur.
P71. Rapports anatomiques de l’uretère pelvien chez la femme
Un uroscanner doit être réalisé si possible avant toute exploration chirurgicale car des surprises surtout anatomiques peuvent se rencontrer et aggravent le pronostic.
P69. Pathologies bénignes de l’ouraque, a propos de 14 cas : aspects
Certaines complications de la fixation de la bandelette sur le promontoire ont été décrites dans la littérature
telles que les spondylodiscites, les plicatures de l’uretère droit, les lésions des veines sacrées et de la veine
iliaque primitive…
Bouzouita A 1, Kerkeni W1, Allouche M 2, Ben Miled S3, KhroufM3, Cherif M 1, Ben Slama MR 1, Zhioua F3, Hamdoun
M 2, Chebil M 1.
1- Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
2- Service de Médecine Légale, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
3- Laboratoire d’Anatomie. Faculté de médecine de Tunis.
cliniques et traitement
L’anatomie de l’uretère pelvien est complexe. Il a des rapports très intimes dans sa portion pelvienne avec les
organes de voisinages, chez l’homme et chez la femme.
Mahjoub M, Ben Khalifa B, Sarhane GH, Salem B, Amri N, Ben Mbarek S, El Kamel R.
Service d’Urologie, Unité des Aghlabites, Hôpital Ibn ElJazzar, Kairouan, Tunisie.
Service de Chirurgie Générale, Unité des Aghlabites, Hôpital Ibn ElJazzar, Kairouan, Tunisie.
Chez la femme, l’uretère pelvien, dans sa partie viscérale sous ligamentaire, présente des rapports étroits avec
l’artère utérine. La ligature de l’artère utérine lors d’hystérectomie, surtout dans un contexte d’urgence, peut se
compliquer d’une section ou d’une ligature de l’uretère.
Les pathologies de l’ouraque, bien qu’exceptionnelles, nécessitent d’être connues des urologues, car elles
relèvent d’une prise en charge adaptée. En l’absence de traitement, les patients sont exposés aux risques de
récurrence des symptômes, de complications infectieuses ou de dégénérescence en adénocarcinome mucosécrétant de type liberkhünien, colloïde ou en bague à chaton. Un défaut d’oblitération partiel ou total du canal
allantoïdien au cinquième mois de gestation peut être à l’origine de quatre pathologies bénignes de l’ouraque.
La fistule ombilicovésicale (47,6 %) est en principe diagnostiquée à la période néonatale. Chez l’adulte, la forme
la plus fréquente est le kyste de l’ouraque (30,7 %), alors que les fistules borgnes externes (16,4 %) et internes
(3,2 %) sont plus rares. Le diagnostic repose sur l’examen clinique et l’imagerie médicale associant l’échographie à l’uroscanner. Les risques de complication doivent systématiquement conduire à proposer un traitement
chirurgical. L’omphalectomie n’est pas recommandée, mais le geste chirurgical doit emporter l’ouraque, les
ligaments ombilicaux latéraux et une collerette vésicale. La chirurgie laparoscopique apparaît comme une voie
d’abord intéressante pour ce type d’intervention chez ces patients jeunes et actifs.
Le but de ce travail est de montrer les repères anatomiques de la dissection de l’uretère pelvien ainsi que de
l’artère utérine et de préciser les modalités chirurgicales pour réduire les lésions de l’uretère.
P70. Rapports anatomiques du promontoire : intérêt dans la pro-
montofixation
Bouzouita A 1, Kerkeni W1, Allouche M 2, Bouchiba N 3, Hentati H 3, Cherif M 1, Mighri MM 3, Ben Slama MR 1,
Hamdoun M 2, Chebil M 1.
1- Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
2- Service de Médecine Légale, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
3- Laboratoire d’Anatomie. Faculté de médecine de Tunis.
5è Congrès Maghrébin d’Urologie
12è Congrès National d’Urologie
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Nous avons réalisé des dissections de pelvis de cadavre frais pour mieux analyser l’anatomie chirurgicale de
l’uretère pelvien chez la femme.
P72. Corrélation entre fractures du bassin et complications urinaires : une étude à propos de 62 cas
Chaabouni A, Bouassida M, Chabchoub K, Rebaï N, Chaieb N, Bouhlel A, Chaabane W, Haj Slimen M, Mhiri MN
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Introduction : Les complications urinaires des fractures du bassin constituent une pathologie grave survenant
souvent chez des patients jeunes et pouvant mettre en jeu la qualité de la miction et le pronostic vital. On se
propose d’étudier cette pathologie et d’établir une éventuelle corrélation entre le type de l’atteinte osseuse et
la gravité des lésions urinaires.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 62 patients ayant présenté une complication urinaire suite à une fracture du bassin, traités au service d’urologie de Sfax.
Résultats : Il s’agissait essentiellement d’hommes jeunes (98% des cas) avec un âge moyen de 34 ans,
souvent victimes d’un accident de la voie publique (56% des cas). L’hématurie, observée chez 13 patients,
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l’empâtement sus-pubien et la difficulté voire l’impossibilité d’uriner étaient les signes les plus suggestifs de
rupture vésicale. L’urétrorragie, observée chez 30 patients, la rétention vésicale complète et l’hématome périnéal étaient les signes les plus évocateurs de rupture urétrale. Ils imposaient alors un cathétérisme sus-pubien.
L’opacification antérograde par la sonde sus-pubienne et/ou rétrograde et l’uroscanner étaient d’un grand
secours pour le diagnostic positif des lésions urétro-vésicales. Nous avons alors diagnostiqué 12 ruptures vésicales dont 6 sous-péritonéales et 6 intra-péritonéales, 34 ruptures urétrales dont 5 partielles, 6 lésions doubles
urétro-vésicales et 10 lésions de contusion de l’urètre ou de la vessie. Les fractures d’un ou des 2 cadres obturateurs étaient les plus pourvoyeuses de rupture urétrale complète, suivies par les disjonctions de la symphyse
pubienne. Les lésions urinaires à type de contusion compliquaient souvent des fractures stables, alors que les
lésions doubles de l’urètre et la vessie étaient plutôt causées par des fractures instables.
Conclusion : Devant tout traumatisme du bassin, il faut savoir évoquer précocement le diagnostic de lésions
du bas appareil urinaire. La gravité des lésions urinaires reste fonction de l’instabilité des fractures du bassin
qui en sont responsables.
P73. Tumeurs neuroendocrines primitives de la vessie : à propos de
8 cas
Rebaï N, Chaabouni A, Chabchoub K, Bouassida M, Fourati M, Smaoui W, Bouhlel A, Chaabane W, Haj Slimen M, Mhiri
MN.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Introduction : Les tumeurs neuroendocrines (TNE) sont rares au niveau de l’appareil urinaire et en particulier
la vessie. Elle ne représente que 0.5 à 1 % de toutes les tumeurs vésicales et sont dominés par les carcinomes
à petites cellules (CPC). Ces tumeurs peuvent être pures ou associés à une autre composante glandulaire.
Notre objectif est d’analyser les principales caractéristiques cliniques, anatomopathologiques, thérapeutiques,
et évolutives de ces tumeurs rares.
Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, intéressant 8 cas de tumeurs neuroendocrines
vésicales colligés au service d’urologie du CHU Habib Bourguiba de Sfax.
Résultats : L’âge moyen était de 61 ans. Sur le plan étiogénique, 75% des patients était des fumeurs, en outre
un quart des patients ont été opérés pour lithiase vésicale à un âge inférieur à 30 ans. La majorité des patients
ont consulté dans les 6 mois suivant l’apparition de la symptomatologie fonctionnelle ; Le motif de consultation
le plus fréquent était l’hématurie notée dans 87.5%. La cystoscopie a montré une tumeur d’aspect solide et
unifocale localisée au niveau du trigone et du col vésical dans 50%. Le diagnostic a été porté sur pièce de
cystectomie dans 2 cas et sur matériel de résection endoscopique dans 6 cas. 5 cas de CPC pures et 3 cas
de TNE mixtes associant un contingent urothélial. A l’étude immunohistochimique, la composante neuroendocrine était positive pour le NSE (100%), la chromogranine (87.5%), la synaptophysine (62.5%). La tumeur était
métastatique au moment du diagnostic, au niveau du foie dans 1 cas (12,5%). Le traitement a consisté en une
chimiothérapie seule chez 3 patients, une cystoprostatectomie totale suivie d’une radiothérapie sur les métastases osseuse chez un patient, une cystectomie partiel suivie d’une chimio-radiothérapie concomitante chez
un patient, 3 patients ont eu seulement une résection endoscopique de leur tumeur. L’évolution était marquée
par l’apparition rapide de métastases et le décès dans un délai moyen de 11 mois sauf pour un seul cas où la
survie était de 57 mois.
5è Congrès Maghrébin d’Urologie
12è Congrès National d’Urologie
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Conclusion : Les TNE de vessie sont de mauvais pronostic et souvent diagnostiqués à un stade évolué. Leur
diagnostic est basé sur l’étude immunohistochimique. Le traitement doit associer une chimiothérapie néo-adjuvante à la chirurgie pour obtenir des meilleurs résultats.
P74. Dose optimale de rémifentanil en sédation analgésie pour ure-
téroscopie
Toumi M, Chelly M, Turki M, Bejaoui N, Bouzouita O, Ben Jazia W, Frigui W , Rouissi W, Said R.
Service d’Anesthésie Réanimation, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : L’analgésie intraveineuse est reconnue comme une alternative sûre et peu coûteuse à l’anesthésie générale. Cette technique d’anesthésie peut être utilisée pour différentes investigations urologiques.
L’objectif de notre travail est de comparer deux doses de rémifentanil pour la réalisation de l’uretéroscopie.
Matériel et Méthode : Durant une période de deux mois tous les patients proposés pour uretéroscopie ont été
recrutés. L’induction était réalisée par 1µg/kg de rémifentanil sur une minute suivie immédiatement d’une perfusion
continue soit de 0,1µg/kg/min ; groupe1 (n= 19), soit 0,25µg/kg/min ; groupe 2 (n= 22). Un complément d’anesthésie par bolus de 20 mg de propofol était utilisé si la sédation était insuffisante. Les paramètres hémodynamiques,
la saturation sanguine en oxygène, l’échelle de sédation OAA/S et les complications per-opératoires ont été notés.
Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 55 ans avec des extrêmes de 25 à 79. La durée moyenne de
l’acte était de 20 ± 5 minutes. On n’a pas noté de variation hémodynamique per-opératoire significative pour
les deux groupes. Pas de différence statistiquement significative entre les deux groupe concernant les complications respiratoires en terme de désaturation et de nombre d’apnée. Un complément anesthésique par bolus
de propofol était nécessaire dans 66,7% pour le groupe 1 versus 6,7 pour le groupe 2 (p<0,001).
Conclusion : La rémifentanil à la dose d’entretien de 0,25µg/kg/min procure une meilleure qualité de sédation
et d’analgésie au cours d’une urétéroscopie
P75. Agénésie des vésicules séminales : une cause rare d’azoosper-
mie. Etude de 4 cas
Bouzouita A , Kerkeni W, Khrouf M, Elloumi H, Fourati S, Bouchriha M, Rajhi H, Messaoud T, Zhioua F, Chebil M.
Service d’Urologie, Hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie.
Objectif : Rapporter 4 cas d’infertilité primaire chez l’homme en rapport avec une agénésie bilatérale des
vésicules séminales.
Patients et méthodes : Quatre hommes explorés, dans le cadre d’une infertilité primaire du couple, à la
consultation d’andrologie de l’hôpital Aziza Othmana de Tunis.
Résultats : L’âge moyen des patients était de 35 ans. Ils étaient tous explorés dans le cadre d’une stérilité
primaire du couple d’origine masculine. Le spermogramme a montré une azoospermie dans tous les cas. Le
diagnostic d’agénésie des vésicules séminales a été suspecté à l’échographie et confirmé par une IRM dans
tous les cas. Aucun des 4 patients n’avait une anomalie rénale associée sur l’imagerie. L’étude génétique n’a
pas révélé de mutations du gène CFTR dans tous les cas.
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Conclusion : L’agénésie des vésicules séminales est une cause rare d’infertilité masculine, à rechercher devant
une azoospermie excrétoire.
P76. Aspects diagnostiques et thérapeutiques de la cystite inters-
uretères et une hydronéphrose unilatérale ou bilatérale, ce qui prédispose à l’insuffisance rénale. Ce travail met
l’accent sur la rareté de ces cas et l’exigence de l’approche chirurgicale.
Observations :
titielle
Premier cas : Il s’agit d’une femme âgée de 59 ans admise pour prise en charge d’une cystocèle compliquée
d’hydronéphrose bilatérale.
Tlili G, Hidoussi A, Hmida W, Mallat F, Bouassida K, Slama A, Bel Haj Salah N, Jaidane M, Ben Sorba N, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Comme antécédents on note 8 grossesses, dont 6 accouchements par voie basse, 1 césarienne et 1 fausse
couche. Elle ne présente pas d’incontinence urinaire.
Objectif : Étudier les différents aspects diagnostiques de la cystite interstitielle (CI) et d’évaluer l’efficacité et
la tolérance des différents traitements.
Patientes et méthodes : Etude rétrospective colligeant 16 patients sur une période de 7 ans (2005-2012).
Tous nos patients avaient répondus à la définition de la cystite interstitielle établie par l’ICS en 2002. Le bilan initial comportait une cystoscopie, un test d’hydro-distension et des biopsies vésicales. Les traitements proposés
variaient selon la sévérité de la CI. Ils comportaient : une corticothérapie, des anti-inflammatoires, des injections
intra-détrusoriennes de toxine botulique et un agrandissement vésical.
Résultats : L’âge moyen était de 38 ans, le sexe ratio était de 9F/7H.
Les principaux motifs de consultation étaient la douleur pelvienne chronique et la pollakiurie. L’ECBU était stérile
chez tous nos patients.
Dans les formes mineures (10 cas), L’aspect endoscopique était celui d’une ulcération de la muqueuse vésicale
allant de pétéchies, un saignement minime avec une capacité vésicale normale. L’imagerie a objectivé une
forme pseudotumorale chez 3 patients. L’aspect urodynamique était normal chez 8 patients, et a objectivé une
instabilité vésicale chez 2 patients. Le traitement était basé sur une cortico-thérapie intermittente et des anti-inflammatoires dans tous les cas, des injections intra-détrusoriennes de toxine botulique dans un cas. L’évolution
était favorable chez 7 patients, la récidive était constatée chez 3 patients.
Dans les formes majeures (6 cas), L’aspect endoscopique était celui d’ulcérations profondes, un saignement en
nappe et une capacité vésicale réduite. Le bilan urodynamique était altéré et non spécifique. Le traitement a été
chirurgical basé sur un agrandissement vésical après échec des différents traitements conservateurs. L’évolution était favorable chez 5 cas, la récidive était constatée chez une patiente traitée médicalement.
Conclusion : La CI est une maladie dont les aspects cliniques, anatomopathologiques, endoscopiques, urodynamiques sont variés et non spécifiques. Sa prise en charge est difficile. Les formes mineures semblent avoir
un pronostic favorable pour un traitement conservateur ; alors qu’un traitement chirurgical reste de recours
dans les formes majeures.
P77. Hydronéphrose secondaire aux prolapsus: Diagnostique et
thérapeutique: à propos de 2 CAS
Hammami A, Hmida W, Slama A, Hidoussi A, Bel Haj Salah N, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : L’hydronéphrose conséquente à la cystocèle est rare. Elle peut provoquer une compression des
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À l’examen physique, il s’agit d’une femme obèse avec un bon état général. L’examen gynécologique a montré
une cystocèle marquée avec excoriations, une hyperémie et des fissures sur la paroi postérieure du vagin.
Elle a présenté une infection urinaire, traitée par antibiothérapie.
L’urographie intraveineuse a confirmé la présence d’une hydronéphrose bilatérale.
La patiente a bénéficié d’une suspension vésicale chirurgicale, avec de bons résultats post-opératoires après
23 mois de suivi.
Deuxième cas : Il s’agit d’une femme âgée de 62 ans , admise pour prise en charge d’une cystocèle , compliquée d’une hydronéphrose unilatérale.
Comme antécédents, elle a eu 7 grossesses, avec 7 accouchements par voie basse. Elle ne présente pas
d’incontinence urinaire.
À l’examen physique, il s’agit d’une femme avec un IMC normal, avec un bon état général.
L’examen gynécologique montre une cystocèle marquée avec des excoriations et mauvais état local traité
symptomatiquement.
Le bilan rénal était normal.
L’urographie intraveineuse a confirmé la présence d’une hydronéphrose gauche.
La patiente a bénéficié d’une suspension vésicale chirurgicale.
A 6 mois de suivi, amélioration de la qualité de l’hydronéphrose.
Conclusion : La cystocèle peut provoquer une hydronéphrose unilatérale ou bilatérale.
La correction chirurgicale permet de résoudre le problème obstructif.
P78. Maladie fibrosclérosante ou syndrome d’hyper IgG4, cause
rare et méconnue de fibrose rétro péritonéale idiopathique
Hmida W, Mallat F, Hidoussi A, Tlili G, Bouassida K, Slama A, Bel Haj Salah N, Ben Sorba N, Jaidane M, Mosbah F.
Service d’Urologie, Hôpital Sahloul, Sousse, Tunisie.
Introduction : La maladie fibrosclérosante à IgG4 est une maladie auto-immune rare. Cette entité est de description récente, rapportée par les japonais en 2002. Elle constitue une cause rare est souvent méconnue de la
fibrose rétro-péritonéale idiopathique (FRPI).
Le but de notre étude était de déterminer l’intérêt du dosage d’Ig4 devant le diagnostic d’une FRPI.
Patients et Méthodes : Etude rétrospective colligeant 17 patients ayant une fibrose rétro péritonéale. Dans le
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bilan étiologique de cette fibrose rétro péritonéale, les étiologies classiques ont été éliminées. Le dosage pondéral des immunoglobulines avec dosage des sous-classes d’IgG4 a été réalisé chez tous les patients.
Résultats : L’âge moyen était 51 ans (26 à 69 ans).
Le patient à bénéficié d’une dérivation par sonde urétérale JJ associée à une corticothérapie à base de prédnisolone à la dose de 1mg/kg/J et à un traitement anticoagulant. Il est décédé 2 mois plus tard à la suite d’une
embolie pulmonaire.
Le dosage pondéral des immunoglobulines avec dosage des sous-classes d’Ig G4 a mis en évidence un taux
d’IgG4 élevé chez 3 patients soit 17,6%.
Les complications vasculaires de la FRP sont essentiellement dominées par les thromboses veineuses profondes et les ischémies des membres inférieurs. Elles sont secondaires à la compression des gros vaisseaux par
la plaque de fibrose ; le traitement est essentiellement médical reposant sur la corticothérapie et le traitement
anticoagulant. Une dérivation urinaire est nécessaire en cas d’insuffisance rénale. Un traitement chirurgical
vasculaire peut s’avérer nécessaire en cas de thromboses étendues ou de signes d’ischémie.
L’anatomopathologie réalisée chez un patient ayant une rupture d’un anévrysme aortique opéré en urgence
vient renforcer ce diagnostic, l’examen standard retrouve un infiltrat inflammatoire avec prédominance lymphocytaire et surtout l’immunohistochimie a montré des dépôts d’IgG4.
P80. Lipomatose pelvienne associée à une cystite glandulaire flo-
Le scanner a permis de poser le diagnostic de la fibrose rétro péritonéale dans tous les cas. Le bilan biologique
montre un syndrome inflammatoire biologique avec une CRP à 63 mg/L en moyenne.
Une cartographie artérielle a été réalisée chez ces 3 patients montrant l’absence d’anévrysme. Une relecture
des scanners à la recherche d’autres pathologies surtout pancréatiques a montré des lésions pancréatiques
chez 2 patients.
Ces 3 patients ont été mis sous corticothérapie à raison d’un milligramme par kilo.
L’évaluation à 4 mois a retrouvé ces 3 patients asymptomatiques, le bilan biologique montre une CRP normale.
Le scanner met en évidence une diminution de la fibrose rétro péritonéale chez un seul patient.
Conclusion : La recherche de la maladie fibrosclérosante à IgG4 lors d’une fibrose rétro péritonéale idiopathique doit être systématique. Une cartographie artérielle ainsi qu’une relecture des scanners doivent être
réalisées afin de rechercher surtout des anévrysmes artériels et des lésions pancréatiques qui peuvent être
potentiellement plus grave que la fibrose rétro péritonéale elle-même.
P79. FRP REVELEE PAR DES SIGNES DE COMPRESSION VASCULAIRE (A PROPOS D’UN CAS)
Mejri R.
Hôpital Habib Bourguiba, Médenine, Tunisie.
La lipomatose pelvienne (LP) est une affection rare, caractérisée par la prolifération de tissu adipeux bénin
autour de la vessie et du rectum. Elle est fréquemment associée à une cystite glandulaire floride.
Nous rapportons un cas de LP associée à une cystite glandulaire chez un patient de 34 ans. La symptomatologie clinique est non spécifique. Les examens complémentaires (Scanner, échographie) ont permis d’évoquer
le diagnostic de lipomatose pelvienne associée une tumeur vésicale mais les biopsies vésicales ont permis de
retenir le diagnostic de cystite glandulaire pseudo tumorale associée. Le traitement est basé sur des anti-inflammatoires (indométacine) avec évolution favorable clinique et radiologique de la cystite glandulaire alors que
la lipomatose est toujours stable.
La lipomatose pelvienne est une affection bénigne mais peut être grave par le risque de compression des uretères et son association fréquente à une lésion précancéreuse.
A travers notre cas, nous revoyons la littérature afin de faire le point sur cette association pathologique.
El Ayoubi M, El Kettani Y, Sentissi R, Rabii R, Aboutaib R, Dakir M, Fekak H, Debbagh A, Joual A, Bennani S, Meziane F.
Service d’Urologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.
La FRP se manifeste rarement par des signes vasculaires qui peuvent être révélateurs de la maladie.
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 44 ans, et sans antécédents pathologiques particuliers présentant
des lombalgies bilatérales d’installation insidieuse associées à des œdèmes des membres inférieurs, à une
claudication intermittente et à une oligurie. L’examen clinique avait objectivé une circulation collatérale abdominale étendue associée à des pouls pédieux non perceptibles, et à un souffle au niveau de l’artère iliaque
droite. Au bilan biologique on avait noté une insuffisance rénale (créatinémie à 30 mg/l, urémie : 1,02 g/l) et une
Vitesse de sédimentation accélérée à 45 mm la première heure.
L’échographie couplée au doppler couleur a montré une masse hyperéchogène rétropéritonéale engainant
l’aorte et la VCI. Cette dernière était le siège d’un thrombus étendu le long de sa portion sous rénale. Une
urétérohydronéphrose bilatérale a été également notée.
L’angioIRM avait montré une gangue tissulaire rétropéritonéale en hyposignal en séquence T1 engainant et
comprimant sévèrement l’aorte, les artères iliaques primitives et la VCI associée à une thrombose complète de
la veine rénale droite, de la VCI sous rénale et des veines iliaques primitives et une thrombose partielle de la
veine iliaque externe droite avec développement d’une circulation veineuse collatérale.
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ride A propos d’un cas
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P81. Leiomyome de vessie
Yebdri S, Belasla N, Cherifi K, Cherfouh R, Amziani M.
Service d’Urologie, CHU Mohamed-Nedir, Tizi Ouzou, Algérie.
Les tumeurs mésenchymateuses de vessie sont rares. Le léiomyome en est la forme histologique la plus fréquente. Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 50 ans, suivie en consultation pour cystite récidivante.
Les examens radiologiques ont conclu à une tumeur solide, siégeant au niveau de la base vésicale. .Le traitement a consisté en une résection transuréthrale de la masse.
L’étude anatomopathologique a révélé le diagnostic de léiomyome vésical.
A travers cette observation nous détaillons les aspects cliniques, diagnostiques, thérapeutiques de cette pathologie.
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Abstracts infirmiers
P82. A propos d’une tumeur abdomino-pelvi-scrotale
Chibane A, Khelafi M, Lebrara H, Terki F, Seddik M.
Service d’Urologie, CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie.
Matériels et méthodes : Observation: patient âgé de 35 ans, père de 02 enfants, admis dans le service pour
masse abdomino-pelvi-scrotale évoluant depuis 03 mois avec retentissement:
99 urinaire : dysurie, pollakiurie.
PI01. Place de l’instrumentiste dans la celioscopie en urologie
Abdeljabbar H, Naouar S, El Kamel R.
Service d’Urologie, Unité des Aghlabites, Hôpital Ibn ElJazzar, Kairouan, Tunisie.
La chirurgie coelioscopique est devenue une pratique courante en urologie. Son environnement technique est
un facteur primordial du succès de sa réalisation. La bonne connaissance des instruments, mais également ‘des
énergies de base’ conduira à diminuer les risques pour les patients.
99 digestive : constipation, difficulté a la défécation.
99 génitale : anéjaculation.
Clinique : masse abdomino-pelvienne remontant jusqu’au niveau de l’appendice xiphoïde ; cette masse est
a surface lisse contours indéterminés et rénitente a la palpation ; la percussion de cette masse retrouve une
matité.
Le TR : masse bombant dans le rectum, la prostate est impossible à individualiser.
OGE : grosse bourse froide droite.
Echo-scanner : masse solide kystique pelvienne à extension abdominale occupant l’espace pelvi- rectal inférieur droit, la paroi latérale droite de la prostate arrive au contact du muscle obturateur interne droit et fusant
vers le haut en arrière de la symphyse pubienne.
La masse refoule, la vessie en haut et à gauche, le rectum en arrière, les anses vers le haut, infiltre les parties
molles sous cutanées du tissu scrotal. Les testicules sont indemnes Chirurgie :
1ier temps opératoire : La laparotomie médiane xypho-pubienne a permis de découvrir une masse liquidienne,
l’aspiration de son contenu a permis de retrouver d’autres petites masses de tailles différentes contenant toute
un même liquide (jaune citrin)
Une résection des dômes saillants des masses est pratiquée au fur et à mesure de leurs découvertes.
La résection des parois de la grande masse est incomplète du fait des adhérences qu’elle contractait avec la
paroi postérieure de la vessie et la face antéro-latérale du rectum.
2ième temps opératoire : Incision scrotale au niveau du raphé médian.
Ablation d’une masse tissulaire de consistance molle ovalaire de 08 cm de grand axe occupant la région médiane scrotale refoulant les testicules de part et d’autre. Suivie post op : bonne évolution ;
Disparition de la dysurie, des troubles du transite, et reprise de l’éjaculation.
Anapath : angiomyxome agressif.
Discussion et commentaires : A travers ce cas exceptionnel et la revu de la littérature nous rapporterons tous
les éléments épidémiologique, clinique, radiologique, histologique et pronostique de l’angiomyxome.
But : Mettre en valeur la pratique de l’instrumentiste favorisant le bon déroulement de cette intervention.
(Rôle, modalité de participation, qualifications de l’instrumentiste)
Matériels et méthodes : Une recherche bibliographique a été réalisée en se basant sur la pratique de la
chirurgie coelioscopique au bloc opératoire d’urologie, unité chirurgicale Al Aghalba Kairouan, à propos d’un cas
de néphrectomie pour rein détruit sur lithiase.
Résultats :
99 L’instrumentiste doit être présent âme et cœur durant toutes les étapes de l’intervention : pré, per et post
opératoire pour éviter tout incident qui peut survenir ;
99 L’instrumentiste doit montrer une grande performance en ce qui concerne les dispositifs biomédicaux
(camera, écran, insufflateur...): vérification du bon fonctionnement et la maintenance des petites pannes
quotidiennes ;
99 L’entretien rigoureux des instruments fragiles outre la décontamination, le nettoyage et la stérilisation ou par
immersion pré et post opératoire.
99 L’instrumentiste doit montrer une connaissance parfaite de la pathologie et la technique opératoire suite par
l’opérateur en per opératoire.
Conclusion : Ce poster démontre l’importance des taches de l’instrumentiste au cours d’une néphrectomie par
célioscopie. Il s’est avéré qu’un guide de bonne pratique est nécessaire et constitue un moyen d’entrainement
pour les instrumentistes débutants et qu’il soit révisé à long terme en fonction de nouvelles techniques apportées à la chirurgie coelioscopique.
PI02. L’INFECTION URINAIRE NOSOCOMIALE POSTOPERATOIRE CHEZ LES MALADES PORTEURS D’UNE SONDE VÉSICALE EN UROLOGIE
Ben Hamida F, Hsairi I, Sonia M.
Service d’Urologie, Hôpital Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie.
Introduction : Les soins en urologie sont très spécifiques et posent de nombreuses difficultés par rapport aux
recommandations générales des soins et d’hygiène. Les infections urinaires nosocomiales postopératoire chez
les malades porteurs d’une sonde vésicale représentent la première cause d’infections acquises.
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Objectif:
99 La connaissance précise et fiable des causes majeures des infections urinaires en d’urologie.
99 Evaluer les actions de prévention pour élaborer un programme de lutte contre les infections.
Matériel et méthode : Notre étude est rétrospective, faite au service d’urologie du Chu Habib Bourguiba de
Sfax et s’étalant sur une période de 3 mois (entre 10 février 2010 et 12 mai 2011).
70 cas ont été colligés, dont 50 hommes et 20 femmes, âgés entre 40 à 75 ans et porteurs d’une sonde vésicale postopératoire de j-1 à j4.
Résultats:
99 39% des malades ont présenté une IUN , dont 44% étaient des hommes et 65% des femmes.
99 Les Résultats des ECBU post opératoire effectués pour les malades porteurs d’une sonde vésicale sont:
j1(3,7%), j2(18,51%), j3(29,61%) et j4 (48,14%) .
99 IUN a été relevée dans 20% des cas dans la tranche d’âge entre 40 et 50 ans, dans 36% entre 51 et 60
ans, dans 42% de 61 à 70 et dans 75% entre 71 et 75 ans.
99 les interventions chirurgicales ayants un risque majeur d’ IUN postopératoire sont: l’adénome de prostate
(12/22 ), la tumeur vésicale (6/13) et le Néo de la prostate (3/6 ).
Discussions: Cette étude nous a permis de connaitre quelques facteurs favorisants de L’IUN postopératoire
chez les malades porteurs d’une sonde vésicale dans un service d’urologie.
99 les femmes sont plus exposées que les hommes.
Programme de la 5ème Journée
de l’Infirmier en Urologie
5ème Journée de l’Infirmier(e) en Urologie
co-organisée par la Société Tunisienne d’Urologie (STU)
et la Société Tunisienne des Paramédicaux en Urologie (STPU)
14h30-14h55 :
La greffe de rein : modalité, indications et rôle de l’infirmier
Pr Abdellatif Achour
15h00-15H25 :
Technique chirurgicale et rôle de l’instrumentiste
Mlle Hanène Nouira - Dr Wissem Hmida
15h30-15h55 :
Prise en charge post-opératoire et rôle de l’infirmier
Mr Saned Mdimagh – Dr Wissal Sahtout
99 le risque augmente avec L’âge.
99 l’intervention chirurgicale. La RTUP et la RTUV sont les facteurs de risque majeurs.
16h00-16h15 :Discussion
99 La durée du sondage augmente considérablement le risque infectieux.
16h15-16h45
Pause café
16h45-17h00 :
Présentation des posters
99 la qualité des soins infirmiers.
Prévention et recommandation: Au terme de notre étude, nous débouchons sur certaines recommandations
essentielles à rappeler dans le rôle de l’infirmier :
La réaliser du toilette génital, la fixation de la sonde vésicale sur l’abdomen ou sur la cuisse, l’absence de coudure, Le lavage des mains, maintenir le sac en position déclive et à distance du sol, désinfecter quotidiennement
le méat et la sonde par un antiseptique, Changer fréquemment les poches ….
Conclusion: L’infection urinaire nosocomiale postopératoire secondaire à la mise d’une sonde vésicale est la
cause la plus fréquente au service d’urologie. Elle survient chez 39% des patients hospitalisés. les facteurs favorisants sont l’âge, le sexe, le type d’intervention chirurgicale, la durée du sondage, la qualité des soins infirmiers.
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17H00-17H25 :
L’incontinence urinaire de la femme
Pr ag Mohammed Chérif
17H30-17H55 :
La relation soignant-soigné
Mr Ridha Achour
18h00-18h30 :Discussion
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