rites funéraires
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rites funéraires
Hindouisme Bouddhisme Judaïsme Christianisme Islam Laïcité Jaïnisme Témoins de Jéhovah Animisme Toilette rituelle Aucune Toilette rituelle Peu de règles établies, mais le corps ne doit pas être touché quelques temps après la mort pour permettre à l’âme de se dégager du corps. Toilette rituelle Un membre de la Hevra Kadicha (Confrérie du dernier devoir) effectue la Tahara (toilette purificatrice), une femme pour une femme et un homme pour un homme. Toilette rituelle Catholiques, protestants :Aucune règle. Orthodoxes : La toilette et l’habillage du défunt revêtent une grande importance. Une icône du Christ ou de Marie la Mère du Christ, ou une croix, est placée sur sa poitrine entre ses mains croisées. Le corps peut être tourné vers l’Orient, symbole de la venue du Christ ressuscité. Toilette rituelle La toilette purificatrice est effectuée par 4 personnes de même sexe que le défunt selon un rite très précis. Toilette rituelle Aucune Toilette rituelle Aucune Toilette rituelle Aucune Toilette rituelle Embaumement Veillée funéraire Un membre de la famille doit toujours être présent aux côtés du défunt pour le veiller jusqu’à sa crémation. Veillée funéraire En principe pratiquée, on y récite des mantras, des bénédictions et le Bardo ThoDol (Livre des Morts tibétain) pendant les jours qui suivent le décès. La présence d’un bonze est appréciée. Le corps n’est exposé qu’un seul soir, la veille des funérailles. Au salon funéraire, des chandelles et de l’encens brûlent sur une table jusqu’à ce que le corps soit conduit au cimetière. Veillée funéraire Le corps du défunt ne doit jamais rester seul, il est donc veillé en présence de la famille. Des psaumes sont lus en continu et la présence d'une bougie symbolise l'immortalité de l'âme. Veillée funéraire Catholiques :tradition qui se perd : la veillée du défunt au domicile est peu à peu remplacée par l’exposition du corps du défunt dans un salon funéraire. Protestants:aucune règle Orthodoxes : Communion et prières en famille autour d’un prêtre pour le repos de l’âme du défunt. Veillée funéraire Le défunt est veillé par la famille à son domicile. Des sourates du Coran sont récitées par un Imam ou une personne habilitée. Veillée funéraire Laissé à l’appréciation de chacun. Veillée funéraire Pas de précisions Veillée funéraire Quelles que soient leurs origines ethniques ou culturelles, les Témoins de Jéhovah rejettent absolument toutes les coutumes nées de la croyance selon laquelle les morts sont conscients et peuvent exercer une action sur les vivants. Pas de veillées mortuaires, festivités funéraires,… Veillée funéraire La cérémonie peut durer plusieurs jours et rassemble des dizaines voire des centaines de personnes : famille, amis, connaissances. Soins de conservation Non autorisés Soins de conservation Autorisés Soins de conservation Ils sont interdits, mais ils sont cependant requis au strict minimum pour satisfaire aux obligations légales en cas de rapatriement en Israël Soins de conservation Autorisés Soins de conservation Ils sont interdits, mais ils sont cependant requis au strict minimum pour satisfaire aux obligations légales en cas de rapatriement. Soins de conservation Autorisés Soins de conservation Non autorisés Soins de conservation Autorisées Soins de conservation La préparation de la cérémonie peut durer de quelques semaines à quelques années, le temps que la famille rassemble l’argent nécessaire (notamment pour acheter les animaux à sacrifier). Pendant ce temps, le défunt « attend », embaumé, dans une pièce de la maison : Il est considéré comme un être vivant et malade, tant que les funérailles n’ont pas eu lieu. Mise en bière Pas de précisions Mise en bière Le corps est placé sur le côté droit, la main droite sous le menton, fermant la narine droite (position du « lion couché », posture de Bouddha lorsqu’il expira), la main gauche sur la cuisse gauche. Mise en bière Le défunt repose sur le dos, visage tourné vers le haut, mains le long du corps, tête reposant sur un petit sachet contenant de la terre d'Israël, dont le corps est également saupoudré. Mise en bière Catholiques et Orthodoxes : le défunt repose sur le dos, mains jointes sur la poitrine. Protestants:pas d’objets de piété, ni de crucifix. Mise en bière effectuée par les toiletteurs, 48 heures maximum après le décès. Mise en bière Pas de précisions Mise en bière Sans objet Mise en bière Pas de précisions Mise en bière Pas de précisions Cercueil Très simple, sans emblème Cercueil Très simple Cercueil Le cercueil doit être simple et peut porter une étoile de David. Cercueil Choix libre, présence facultative d’une croix ou d’un crucifix. Cercueil Un linceul dans la terre si autorisé, sinon un cercueil très simple, avec le croissant islamique. Cercueil Pas de précisions Cercueil inutile Cercueil Discret et modeste Cercueil Très simple Délai Le plus rapidement possible. Délai Le plus rapidement possible. Délai Le plus rapidement possible. Il est toutefois interdit de les célébrer les jours de shabbat (du vendredi 15h00 au samedi) ou les jours de Fêtes. Délai Délai légal Délai Le plus rapidement possible. Délai Délai légal Délai Délai légal Délai Délai légal Délai Le temps nécessaire pour la préparation de la cérémonie. 1 Hindouisme Bouddhisme Judaïsme Christianisme Islam Laïcité Cérémonie Elle a lieu généralement au crématorium dans la salle destinée à cet effet ou dans une salle louée. Lors de la Puja (cérémonie) personnelle à la mémoire d'un défunt, le Brahmane, récite des mantras en sanskrit. Cérémonie Elle a lieu généralement au crématorium ou dans une salle louée. Chants, prières accompagnent le défunt dans son premier voyage vers l’au-delà. Plus tard, la famille peut se retrouver à la pagode pour honorer la mémoire de son défunt. Cérémonie Le convoi peut passer devant la synagogue, mais sans s’y arrêter, car ce lieu est considéré comme un lieu de vie. La cérémonie a lieu au cimetière en présence du Rabbin qui fait l’oraison funèbre. Chacun jette ensuite 3 pelletées de terre, enfin le Kaddish est récité. Jusqu’à ce que le corps soit enterré, l’attention doit se porter sur le seul défunt, il est donc inapproprié de s’adresser à la famille Cérémonie Catholiques et Orthodoxes : Les funérailles sont célébrées en l’église paroissiale, en présence du cercueil mais jamais d’une urne funéraire. La cérémonie comporte un temps de parole, un temps de prière et un temps d’adieu. Bénédiction au moment où le cercueil descend dans le caveau. La plupart du temps, c’est un laïc qui officie, même si la présence d’un prêtre est toujours souhaitée mais de plus en plus rare. Cérémonie Elle a lieu au cimetière, ou très rarement à la mosquée. On défile devant le cercueil afin de rendre les derniers hommages au défunt puis on accompagne son cercueil jusqu’au cimetière. Traditionnellement, seuls les hommes assistent à l’inhumation, les femmes et les enfants s’éloignant ou quittant le cimetière. L'Imam se place face au cercueil, l'assistance derrière lui prononçant des sourates au moment de l’inhumation, debout, sans prosternation et en gardant leurs chaussures. Chacun jette une pelletée de terre. Cérémonie Elle laisse beaucoup de libertés à la famille puisque rien n’est obligatoire, tout est axé sur le souvenir du défunt. La cérémonie est une étape importante, pouvant intégrer la lecture de poèmes, une prise de parole de la famille, une musique appréciée par le défunt… Cérémonie Pas de précisions Cérémonie Prière et discours par la communauté. Cérémonie Les funérailles ne sont pas un moment particulièrement triste. Les gens sourient, il y a de la musique, des danses, c’est plutôt festif. On sacrifie des animaux, on mange. Coutume pour les invités L’envoi de fleurs ne fait pas partie de la coutume, on lui préfère les cartes de condoléances. Dans les jours qui suivent l’inhumation, il est d’usage de présenter ses condoléances à la famille qui reçoit. Ces réunions sont l’occasion de prières et de repas. Coutume pour les invités Aucune obligation : on fait selon les dernières volontés du défunt. Coutume pour les invités Aucune Coutume pour les invités Aucune Coutume pour les invités on ne vient pas les mains vides, on remet des cadeaux à la famille. Crémation Autorisée Crémation La crémation est le seul mode de sépulture admis par le jaïnisme Crémation Cette pratique n’est pas interdite. Crémation Dépend des traditions locales. Protestants : Les funérailles sont célébrées au temple par un pasteur, le plus souvent après l’inhumation donc sans la présence du cerceuil. Elles consistent en une cérémonie de remise à Dieu qui annonce l’espérance de la résurrection et un message d’espérance pour les vivants. Coutume pour les invités Les offrandes dont les fleurs sont nombreuses. Le blanc est traditionnellement la couleur du deuil. Coutume pour les invités Offrandes nombreuses (fleurs, nourriture, fruits, riz, encens etc.) faites au bonze puis à la famille. Coutume pour les invités Don à une association choisie par la famille. Coutume pour les invités Catholiques et Orthodoxes: Envoi de fleurs, cartes de condoléances, don ou offrande lors de la cérémonie religieuse. Protestants : fleurs, cartes cependant dans la recherche de simplicité. On préfère un don pour une œuvre de charité. Crémation La crémation est le seul mode de sépulture admis par les hindouistes. Pratiquée dans la grande majorité des cas, il est d’usage que la famille et le Pandit assistent à la mise à la flamme. La crémation est considérée comme un acte de purification permettant aux âmes d’êtres libérées du cycle des réincarnations. Elle est accompagnée d’un rituel d’offrandes et de purification. Les cendres du défunt retournent à la terre lors de la dispersion. Crémation Pratiquée dans la très grande majorité des cas, il est d’usage que la famille et le bonze assistent à la mise à la flamme. La crémation est accompagnée d’un rituel de purification et d’offrandes. Crémation Interdite Crémation Crémation Autorisée. L’église Interdite catholique n’accepte pas la dispersion des cendres. L’urne doit être placée dans un lieu fixe et traditionnel. Orthodoxes : interdite Jaïnisme Témoins de Jéhovah Animisme 2 Hindouisme Bouddhisme Judaïsme Christianisme Monument funéraire Pas de précisions Monument funéraire Dans le cas, plus que rare, d’une inhumation, la sépulture est très souvent majestueuse. On y trouve également des bougies, des offrandes. Pendant l’inhumation, des chants accompagnent cette célébration. Monument funéraire Il porte une inscription hébraïque (étoile de David le plus souvent) et parfois le symbole des tables de la loi. Monument funéraire Liberté de choix avec une grande variété de symbolismes religieux, la croix étant majoritaire sur les sépultures catholiques. Orthodoxes : Sépultures ornées de la croix orthodoxe, d’icônes et présence d’un petit réceptacle pour une lumière. Don du corps et don d’organes Aucune contreindication Don du corps et don d’organes Oui à condition d’avoir au préalable le consentement du défunt. Après la mort Renaissance dans des mondes élevés selon le karma (action) et la bhakta (dévotion). Paradis multiples mais provisoires. Transmigration de l’atman (âme individuelle, soi). Mukti : délivrance : fusion de l’atman et du brahman (âme primordiale), dissolution cosmique. Après la mort Samsara (Cycle des existences) Réincarnation (provisoire) Eveil (réincarnation volontaire pour secourir les êtres) Nirvana (extinction, apporte la paix et le bonheur suprême, béatitude) Islam Laïcité Jaïnisme Témoins de Jéhovah Animisme Monument funéraire Il doit être simple (pas de marbre, ni de symboles luxueux). Inscription d'un verset du Coran. Photos interdites. Monument funéraire Pas de précisions Monument funéraire Pas de précisions Monument funéraire Simple Monument funéraire Rien de particulier, si ce n’est qu’on y dépose régulièrement des offrandes. Don du corps et don Don du corps et don d’organes d’organes Le corps de la personne Aucune contre-indication décédée doit être mis dans la terre dans sa totalité. Mais certains nuancent : « ces impératifs de respecter le cadavre peuvent être profanés, pourvu qu’une vie soit en danger de mort, ce qui est le cas dans le domaine des greffes d’organes » Don du corps et don d’organes L’Islam insiste sur l’intégrité des corps en toute situation de vie ou de mort. Mais la jurisprudence, à la lumière des connaissances actuelles à propos des organes prélevés et des conditions de leur transfert, donne aux principes de la Charia des réponses discutées et relativisées. Don du corps et don d’organes Aucune contre-indication Don du corps et don d’organes Aucune contre-indication Don du corps et don d’organes Chacun est libre de décider selon sa conscience. La majorité. refusent. Don du corps et don d’organes Pas d’interdiction formelle Après la mort Jugement (provisoire) Montée des âmes Ou Shéol (souterrain ténèbres, pas plus de 12 mois). Destruction des âmes. Après la venue du Messie : jugement céleste définitif. Résurrection au paradis (terrestre = Jérusalem) pour la quasi totalité des juifs et des gentils à la fin des temps. Après la mort Paradis (jardin éternel des plaisirs physiques et des réjouissances spirituelles. La souffrance y sera absente et les désirs corporels y seront satisfaits. Tous les vœux y seront exaucés. Après la mort Pour les athées la mort ne recèle aucun mystère métaphysique : il n'existe pas plus de vie après la mort qu'avant la naissance. « Penser qu’il n’y a rien après la mort n’empêche pas d’aimer la vie » A. Comte-Sponville Après la mort Les jaïns croient que le jîva continue à souffrir pendant toutes ses vies ou réincarnations. Lorsque le laïc s'engage sur la voie plus approfondie de sa religion en devenant ascète, le Moksha, « Libération » (du cycle des réincarnations), devient le but principal qui subordonne absolument tous les autres. Après la mort Espérance dans le paradis terrestre à venir. Croyance en la résurrection des morts. Certains iront au ciel pour régner avec Dieu (144 000) les autres seront dans le paradis terrestre. Il n'y a ni enfer ni purgatoire. Après la mort La mort est perçue comme une continuité, au point que l'on puisse dire qu'il n'y a pas vraiment de mort dans le langage animiste et que le dialogue des « morts » et des vivants se poursuit sans interruption. Après la mort Résurrection et vie éternelle au ciel ou en enfer. 3