Le sujet La conscience et l`inconscient
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Le sujet La conscience et l`inconscient
Le sujet La conscience et l’inconscient Introduction : Le sujet du roi = au sens politique Obéir soumis : passif Celui qui est source d’autorité= Actif Le chat est noir = au sens grammatical Reçois : passif Pour identifier le sujet, il doit recevoir des propriété Le sujet d’une expérimentation = au sens grammatical Passif Si la notion dans son étymologie renvoi essentiellement à l’idée de passivité alors comment pensez notre identité de sujets comme être conscient comme témoignant d’une certaine activité perspective imaginative ou réflectives. Est-il possible d’envisager le sujet pensant comme essentiellement actif (autonome) ? De plus le sujet comme être conscient va supposer une certaine capacité à se reconnaître soi-même. Mais alors comment définir ses capacités à se reconnaître ? I. Le sujet pensant et l’identité temporelle. 1. La conscience comme anticipation et mémoire : a) Mémoire et anticipation chez Bergson Dans un premier temps il identifie l’activité consciente à celle de la mémoire ce qui implique une forme de mémoire des la perception ainsi que dans l’imagination, le souvenir et dans le raisonnement. Il concède que la mémoire a des limites à la fois quantitative et rétrospective mais reconnaît que le plus bas degré d’activités conscientes nécessite toujours un minimum de mémoire. Son argument principal consiste à supposer que la conscience n’implique pas mémoire pour en déduire l’idée d’une inconscience c’est-à-dire d’une absence totale d’activité dansante. Il conclut une première définition de la conscience comme « conservation et accumulation du passé dans le présent » laquelle implique que nous n’utilisons pas tous du passé accumuler et qu’il existe une forme de pensée non consciente c’est-à-dire un inconscient. Il précise dans un deuxième temps le rôle de l’anticipation chez les êtres conscients, laquelle est impliquée la faculté d’imagination et une certaine réflexion ou un jugement. Imagination permet de se représenter dans une image ce qui n’est pas donner actuellement c’est-à-dire qui n’est pas présent. Mais l’anticipation suppose aussi un jugement sur les multiples possibilités pouvant avenir afin de les hiérarchiser. Il y a donc une forme de délibération en vue de l’action ou bien une forme de sélection en vue de l’adaptation. Ainsi la conscience se définie par la rétention du passé et l’anticipation de l’avenir. Pour Bergson nous avons comme sujet conscient une certaine identité temporelle c’est grâce à la mémoire qui nous donne la représentation de ce que nous avons été et grâce à l’anticipation qui nous donne l’orientation de céder ne pourront être. Autrement dit, être conscience est toujours être conscient de durée et se représenté notre continuité d’existence. Mais quelle est la mémoire qui nous est spécifique ? b) Mémoire-habitudes et mémoire-souvenir Pourquoi ne peut-on dire que le Bergson critique une confusion que fait l’opinion commune quant à la mémoire ? Quels sont les propriétés de la mémoire habitude par différence avec la mémoire souvenir ? L’intention de Bergson est critique à l’égard d’une certaine opinion commune qui confond Mémoirehabitudes des mémoires souvenirs. Au sens strict le souvenir et une image qui nécessite reconnaissance que les localisations grâce à des repères spatio-temporel qui sont socioculturel. A la différence de l’habitude qui implique l’oubli des conditions originales de la mémorisation. Il y a donc de l’automatisme et du mécanisme dans la Mémoire-habitudes qui implique une diminution de la conscience réfléchie et de la tension. Or cette Mémoire-habitudes n’est pas spécifique à l’homme à la différence de la mémoire souvenir laquelle procède d’un acte volontaire (rappel ou révocation) non réductible un mécanisme répétitif. Deux implicite peuvent être déduits de la thèse de Bergson : Premièrement, il existe des degrés dans l’activité de conscience réfléchie pouvant aller jusqu’à une forme d’inconscience. Deuxièmement, il existe une forme d’inconscient de mémoire puisque le souvenir permet de comprendre que la révocation mais non la conservation ou permanence du passé dans le présent. Si la mémoire souvenir suppose toujours la construction d’une image en laquelle on se reconnaît, alors dans quelle mesure d’identité du sujet conscient est-elle toujours une identification de soi ou reconnaissance de soi ? 2. Identité personnelle et faculté de mémoire Il définit l’identité personnelle en la fondant sur la faculté de raison laquelle est un instrument source de règles pour le raisonnement est pour l’action. De façon générale elle est un pouvoir de réflexion à comprendre en un double sens : Premièrement : comme pouvoir de reconnaissance de soi dans une image à laquelle on s’identifie tout en se dédoublant. Secondement : elle est un pouvoir qui permet de se représenter comme permanent a travers les changements spatio-temporelle. Néanmoins la reconnaissance de soi ou l’identification de soi et la condition à l’identité temporelle, puisque la reconnaissance dans un large souvenir est ce qui va permettre de se représenter. Il justifie sa thèse par deux arguments : Le premier consiste à reconnaître qu’une conscience réfléchie qui accompagne chacune des activités pensantes qu’elle soit perspectives méditative aux actions volontaires. Le deuxième argument montre que le rôle du langage dans la conscience de soi est la représentation d’une forme de permanences. En effet nous nous désignons nous-mêmes par des noms qui sont une image de nous-mêmes et nécessite reconnaissance de soi. Mais le langage nous donne aussi la représentation de notre permanence c’est-à-dire identité dans le temps puisque c’est le même nom de ce qui nous désigne à travers le devenir, le changement. En conclusion il montre le rôle de la mémoire souvenirs dans la constitution de notre identité temporelle car l’image souvenirs permet l’identification à soi c’est-à-dire suppose qu’un sujet se reconnaît comme l’acteur de cette image tout en reconnaissant sa différence avec cette image il y a donc un lien entre le sujet au présent et ce qu’il a été au passé qui permet de se représenter sa continuité d’existence. Si Locke reconnaît que la mémoire permet la représentation de notre permanence peut-on néanmoins douter de celle –ci ou bien peut-on avoir la certitude que nous existons comme sujet pensant de façon permanente. II. Le sujet pensant et l’identité substantielle. Qui distingue le doute cartésien du doute ordinaire et du doute septique ?