GUIDE PRATIQUE - Côtes d`Armor
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GUIDE PRATIQUE - Côtes d`Armor
GUIDE PRATIQUE DE L’INGENIERIE PUBLIQUE DEPARTEMENTALE Mémento à destination des collectivités territoriales pour un appui à la réalisation des projets DEPARTEMENT DES COTES D’ARMOR 2 SOMMAIRE EDITOS par Yannick MORIN, Président de l’ADAC 22, et Armelle BOTHOREL, Présidente de l’AMF22 INTRODUCTION 1. Que recouvre le terme d’ingénierie publique ? 2. Les nouveaux contours de l’ingénierie publique départementale 3. La création de l’Agence Départementale d’Appui aux Collectivités (ADAC 22) 4. Pourquoi un guide de l’ingénierie publique départementale des Côtes d’Armor ? 5. L’organisation de ce guide PARTIE I - LES ACTEURS ET LES ETAPES D’UN PROJET 1. L’articulation des acteurs dans un projet 1) Le maître d’ouvrage 2) Le mandataire ou maître d’ouvrage délégué 3) L’assistant à maître d’ouvrage et le conducteur d’opération 4) Le maître d’œuvre 5) Le contrôleur technique 6) Le coordinateur en matière de sécurité et de protection de la santé 7) Les entrepreneurs 2. Les étapes de réalisation d’un projet 1) Les études pré-opérationnelles 2) Les marchés de maîtrise d’œuvre, de contrôle technique et de coordination sécurité-protection de la santé 3) La conception 4) Les marchés de travaux 5) La réalisation 6) La réception, la garantie de parfait achèvement et le bilan de l’opération PARTIE II - L’ADAC ET SES PARTENAIRES 1. L’ADAC 22 - Agence Départementale d’Appui aux Collectivités du département des Côtes d’Armor 2. Les membres du 3ème collège du Conseil d’Administration de l’ADAC L’AMF - Association des Maires et des Présidents d’EPCI des Côtes d’Armor Le CAUE - Conseil Architecture Urbanisme Environnement Le CDG - Centre de Gestion Le CAD - Côtes d’Armor Développement Itinéraires Bis Le SDE - Syndicat Départemental d’Énergie Le SDAEP - Syndicat Départemental d’Alimentation en Eau Potable 3. Les partenaires de l’ADAC 22 L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne L’ADIL - Agence d’Information sur le Logement Le CEREMA - Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement Le CTD - Centre Technique Départemental Les CEP - Conseils en Énergie Partagés Foncier de Bretagne Le SATESE - Service d’Assistance Technique aux Exploitants de Stations d’Épuration Le SATTEP - Service d’Assistance Technique au Traitement de l’Eau Potable L’Assistance technique à la mise en place des Périmètres de Protection des Captages L ‘Assistance Technique à la gestion des déchets Le SDIS - Service Départemental d’Incendie et de Secours 3 L’ADAC 22, un outil au service des territoires Officiellement installée le 21 décembre 2012, l’Agence Départementale d’Appui aux Collectivités des Côtes d’Armor (ADAC 22) est le résultat d’une co-construction entre le Conseil départemental et l’Association des Maires et Présidents d’EPCI des Côtes d’Armor (AMF 22). En effet, face au désengagement progressif des services de l’Etat s’agissant de l’accompagnement de nos collectivités dans le cadre de l’ingénierie publique, nos deux structures ont exprimé leur volonté de proposer une assistance d’ordre technique, juridique et financier aux communes et EPCI du Département sur la base d’une adhésion fondée sur le principe de solidarité territoriale. Ainsi, l’Agence propose une assistance à maîtrise d’ouvrage et peut intervenir sur les thématiques de l’aménagement des espaces publics, de la voirie, des bâtiments ou de l’assainissement collectif. Vous avez d’ailleurs pu constater le professionnalisme, les compétences et l’efficacité de ce service guidé par la solidarité, la proximité et la sécurité de l’action publique. L’ADAC 22 est donc un outil important, au service du bloc communal, pour le développement de notre territoire, dans l’exercice de nos responsabilités. En bref, un interlocuteur de qualité à l’écoute des communes et de leurs groupements. Aussi, afin de mieux vous accompagner dans vos projets, un guide a été réalisé précisant notamment les acteurs et étapes d’un projet et présentant l’ADAC 22 et ses partenaires. Nul doute que ce mémento pratique et facile d’utilisation, qui bénéficiera d’une mise à jour régulière, saura constituer une aide précieuse pour nos collectivités. 4 Yannick MORIN Armelle BOTHOREL Président de l’ADAC 22 Présidente de l’AMF 22 INTRODUCTION 1- QUE RECOUVRE LE TERME D’INGENIERIE PUBLIQUE DEPARTEMENTALE ? L’aménagement du territoire répond à l’objectif essentiel de concilier la protection environnementale avec la création de valeurs foncières, patrimoniales et économiques, sans accroître les inégalités sociales qui peuvent en découler. L’aménagement territorial ne se conçoit pas sans ingénierie. Apparue récemment dans les productions des acteurs des territoires, l’ingénierie territoriale reste une notion peu cadrée qui recouvre des significations nombreuses. On y retrouve ainsi de multiples fonctions, métiers et compétences. A cette complexité des fonctions à mobiliser sur un territoire répond un foisonnement tout aussi grand des ressources et des acteurs de l’ingénierie. Des initiatives non coordonnées expliquent cette situation, même si elles répondent souvent à un besoin avéré. Cependant, chaque entité territoriale ne peut disposer de personnels assurant l’ensemble des fonctions - surtout dans une période de contrainte budgétaire forte. conduite d’un projet territorial, à la définition, au montage et à la mise en œuvre d’actions »1 L’ingénierie peut donc regrouper2 : -le champ de la maîtrise d’ouvrage (assistance à la maîtrise d’ouvrage, conseil en amont, conduite d’opérations), -le champ des études générales (diagnostics, analyse), -la maîtrise d’œuvre ( conduite de chantier, réalisation des travaux, contrôle de l’exécution des travaux). L’ingénierie a alors une double dimension stratégique et opérationnelle. L’ingénierie stratégique consiste à définir les grandes orientations d’un territoire sur un horizon de moyen et long terme, en tenant compte des caractéristiques propres au territoire : c’est la définition d’une stratégie de territoire ou projet de territoire. L’ingénierie opérationnelle peut se caractériser par la mise en œuvre de projets sur un territoire. Ces deux dimensions de l’ingénierie sont complémentaires. L’ingénierie territoriale est «l’ensemble des moyens humains, des missions concourant à l’élaboration et à la L’objectif de l’ADAC 22 est de proposer dans le paysage local une assistance à maîtrise d’ouvrage dans des champs de compétences propres et d’apporter à ses adhérents une réelle plus-value en terme d’assistance au montage de projets. Pour cela, l’ADAC 22 développe des partenariats constructifs avec les services du Conseil Départemental et un réseau de partenaires pouvant apporter conseils et expertises techniques à ses adhérents. L’ADAC 22 est constituée d’une équipe pluridisciplinaire composées d’agents spécialisés dans les domaines administratifs et techniques (voirie, aménagement des espaces publics, bâtiments, assainissement) Ce guide présente l’ADAC 22 et répertorie l’ensemble de ses partenaires, acteurs publics locaux intervenant dans le champ de l’ingénierie publique sur le territoire des Côtes d’Armor et qui apportent un appui technique, juridique ou financier aux collectivités dans le montage et la réalisation de leurs projets. Toutes ces structures s’adressent potentiellement à l’ensemble des collectivités du département. 2- LES NOUVEAUX CONTOURS DE L’INGENIERIE PUBLIQUE DEPARTEMENTALE Au fil des lois de décentralisation, le paysage de l’ingénierie publique s’est structuré progressivement dans le département par l’action de l’État et de ses services déconcentrés (ex DDE, DDAF puis DDTM – Direction Départementale des Territoires et de la Mer) mais également par la volonté affirmée des collectivités territoriales. Les politiques du Conseil Général sont également venues accompagner le développement local, les actions de proximité et de soutien aux projets communaux et intercommunaux. La loi du 11 décembre 2001 portant mesures urgentes de réformes à caractère économique ou financier (dite loi MURCEF) modifie le champ d’intervention de l’ingénierie publique ainsi que les modalités d’intervention des services de l’État. Désormais, les prestations d’ingénierie publique dans le secteur concurrentiel ne font plus l’objet d’une convention avec les collectivités territoriales mais sont soumises aux dispositions du Code des Marchés Publics. Toutefois, entre 2001 et 2014, la loi a prévu un dispositif dérogatoire et transitoire, destiné à maintenir une mission de solidarité hors du secteur concurrentiel : l’ATESAT (Aide Technique fournie par l’État aux collectivités locales pour des raisons de Solidarité et d’Aménagement du Territoire) apportait un concours technique à l’ingénierie des petites communes et intercommunalités à faibles ressources. L’ATESAT englobait des prestations d’assistance et de conseil à la gestion des marchés, des travaux de voirie et d’aménagement sur la base d’une convention entre l’État et la collectivité. Cette aide était très sollicitée par les collectivités, notamment les plus petites d’entre elles. 1 Définition donnée par ETD – Centre de ressources du développement territorial, note “Ingénierie territoriale: pourquoi faire évoluer l’organisation” de mars 2012 2 Selon le rapport sénatorial d’information n°557 (2009-2010) de M. Yves DAUDIGNY, fait au nom de la Délégation aux collectivités territoriales, déposé le 15 juin 2009 5 L’ATESAT a cessé d’exister le 1er janvier 2014. Pour autant, les besoins des collectivités en matière d’ingénierie publique restent entiers : les maires et des présidents d’intercommunalités ne disposent que très rarement, en interne, des compétences juridiques, administratives et techniques nécessaires à l’analyse de leurs besoins et à la formalisation de leurs demandes. La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et la Modernisation de l’Action Publique (MAP) engagées par l’État ont engendré un contexte nouveau et créé une forte demande des collectivités en matière de réorganisation de l’offre d’ingénierie publique proposée. Face à la complexification technique et juridique des dossiers dans un paysage administratif et réglementaire en constante mutation, ces attentes sont fortes et légitimes. Les EPCI (communautés de communes et communauté d’agglomération) pourraient assurer cette assistance juridique et technique dans une logique de mutualisation des besoins. Selon leurs tailles, certaines intercommunalités risquent d’éprouver des difficultés à mobiliser des capacités d’expertise et à organiser les services. Qui plus est, la réforme des collectivités territoriales souhaitée par l’État, les perspectives incertaines qui en découlent, la baisse annoncée des dotations de l’État aux collectivités, la reconfiguration de la carte intercommunale ainsi qu’un exercice budgétaire contraint peuvent changer la donne. Ces éléments contribuent à la nécessité de repenser les liens étroits et anciens existants entre le Département, les communes et des EPCI, et les structures d’accompagnement et d’appui auxquelles les collectivités peuvent faire appel. 3- LA CREATION DE L’AGENCE DEPARTEMENTALE D’APPUI AUX COLLECTIVITES (ADAC 22) Forte de ce constat, l’Assemblée Départementale des Côtes d’Armor, à l’occasion du vote de son budget primitif 2011, a exprimé à l’unanimité la volonté de s’engager dans un processus concerté de structuration de l’appui technique proposé aux collectivités à partir des ressources expertes de ses services et de ses partenaires (Association des Maires et des Présidents d’EPCI des Côtes d’Armor, Centre de Gestion, CAUE, Côtes d’Armor Développement, Itinéraires Bis, Syndicat Départemental d’Alimentation en Eau Potable, Syndicat Départemental d’Énergie...). L’AMF a tout particulièrement participé à ce travail de co-construction. Ainsi, la décision de création d’une « agence dépar- tementale » conforme à l’article L.5511-1 du Code Général des Collectivités Territoriales par le département, et le premier Conseil d’Administration de l’ADAC 22 en décembre 2012 ont constitué les actes fondateurs de cet établissement public administratif (EPA). 4- POURQUOI UN GUIDE DE L’INGENIERIE PUBLIQUE DEPARTEMENT DES COTES D’ARMOR? Suite à la demande de nombreuses collectivités (élus et techniciens) sollicitant une grille de lecture claire du paysage de l’ingénierie publique départementale, l’ADAC 22 a souhaité mettre en place ce «Guide de l’ingénierie publique départementale» sur son territoire d’intervention, le département des Côtes d’Armor. L’ambition de ce document est de donner aux élus locaux, maîtres d’ouvrage publics, les informations et les repères nécessaires pour remplir leurs missions et mener à bien leurs projets en y associant en tant que de besoin l’ensemble des acteurs publics exerçant sur le Département et pouvant leur apporter conseil, assistance et appui technique indépendant, solidaire et rationalisé pour le montage de leurs projets. 5- L’ORGANISATION DU GUIDE ? Afin de clarifier la lecture du présent guide, il a semblé utile d’aborder quelques définitions des principaux intervenants dans le montage d’un projet ; ainsi que leurs rôles et responsabilités tout en listant les différentes missions que ces acteurs peuvent mener. 6 Par la suite, les différentes étapes d’un projet seront abordées de façon succincte. Les missions de l’ADAC et ses interventions pour les collectivités seront présentées. Puis une série de fiches énumérera les partenaires de l’ADAC auprès desquels les collectivités peuvent demander un appui au montage et à la réalisation de projets. Le contenu de chaque fiche est réalisé par chaque structure. PARTIE I LES ACTEURS ET LES ETAPES D’UN PROJET 7 1 - ROLES ET RESPONSABILITES DES PRINCIPAUX ACTEURS CONCERNES DANS LA MISE EN OEUVRE D’UN PROJET Les définitions des acteurs de la loi relative à la maîtrise d’ouvrage publique et à ses rapports avec la maîtrise d’œuvre privée dite loi MOP (loi n°85-704 du 12 juillet 1985 modifiée par la loi n°2009323 du 25 mars 2009) peuvent être reprises en partie ici afin de mieux appréhender l’articulation et l’interaction des différents acteurs lors du montage et de la réalisation d’un projet. 1) LE MAITRE D’OUVRAGE C’est la personne morale pour laquelle l’ouvrage est construit. Responsable principal de l’ouvrage, il remplit dans ce rôle une fonction d’intérêt général dont il ne peut se démettre. Ainsi, le maître d’ouvrage est celui qui va prendre l’initiative d’un projet ou prendre la décision de faire réaliser les travaux. Quelle que soit l’opération envisagée, les responsabilités du maître d’ouvrage sont clairement délimitées par la loi, il doit : - s’assurer de l’opportunité et de la faisabilité de l’opération, - en déterminer la localisation, - définir le programme, - arrêter l’enveloppe financière et prévisionnelle de l’opération, - choisir le processus de réalisation, - fixer le mode de consultation des prestataires et conclure les contrats ayant pour objet les études ou l’exécution des travaux. A noter que le maître d’ouvrage peut être, en fonction des caractéristiques du projet, soumis à des obligations complémentaires dont les plus fréquentes sont : - le contrôle technique, - le respect des règles de sécurité et d’accessibilité, - la coordination sécurité-protection de la santé, - l’assurance dommages d’ouvrage. Quelle que soit l’ampleur du projet, le maître d’ouvrage est à la fois maître de la commande, maître du processus et maître des procédures. 8 2) LE MANDATAIRE ou MAITRE D’OUVRAGE DELEGUE Le maître d’ouvrage peut déléguer à un mandataire (ou maître d’ouvrage délégué) une partie de ses prérogatives dans la limite du programme et de l’enveloppe financière qu’il a arrêtés. Le contrat qui lie le maître d’ouvrage et le mandataire doit être écrit et doit, à peine de nullité, comporter des mentions obligatoires ( ouvrage objet du contrat, attributions, modalités de rémunération, pénalité, modalités de résiliation, mode de financement de l’ouvrage, conditions d’approbation des différentes phases...). Le mandataire, ou maître d’ouvrage délégué, assurera la maîtrise d’ouvrage en lieu et place de la personne pour le compte de laquelle l’ouvrage est réalisé : le mandataire agira au nom et pour le compte de la collectivité. Ainsi, le mandataire représente le maître d’ouvrage à l’égard des tiers dans l’exercice des attributions dont il a personnellement été chargé par celui-ci. Seule une partie des attributions de la maîtrise d’ouvrage peut être déléguée (article 3 de la loi MOP) : - la définition des conditions administratives et techniques selon lesquelles l’ouvrage sera étudié et exécuté, - la préparation du choix du maître d’œuvre, la signature du contrat de maîtrise d’œuvre, après approbation du choix par le maître d’ouvrage et gestion du contrat de maîtrise d’œuvre, - l’approbation des avant-projets et l’accord sur le projet, - la préparation du choix de l’entrepreneur, la signature du contrat de travaux, après approbation du choix de l’entrepreneur par le maître d’ouvrage, et la gestion du contrat de travaux, - le versement de la rémunération de la mission de maîtrise d’œuvre et des travaux, la réception de l’ouvrage et accomplissement de tous actes afférents aux attributions mentionnées ci-dessus. La mission de mandataire est incompatible avec toute mission de maîtrise d’œuvre, de réalisation de travaux ou de contrôle technique portant sur le ou les ouvrages auxquels se rapporte le mandat, exercée par cette personne directement ou par une entreprise liée. Le mandataire n’est tenu envers le maître d’ouvrage que de la bonne exécution des attributions dont il a personnellement été chargé par celui-ci. La responsabilité du maître d’ouvrage ne pouvant jamais être déléguée, le maître d’ouvrage garde l’ensemble de ses responsabilités. 3) L’ASSISTANT A MAITRISE D’OUVRAGE ou CONDUCTEUR D’OPERATION La loi MOP parle de conduite d’opération pour désigner l’assistance à maîtrise d’ouvrage, qui est définit comme une assistance générale à caractère technique, juridique et financier (article 6 de la loi MOP). Le recours à un assistant à maîtrise d’ouvrage (AMO) ou conducteur d’opération n’est pas obligatoire : il est cependant vivement conseillé aux maîtres d’ouvrage dépourvus des services compétents (sauf s’ils confient la réalisation de leur projet à un mandataire agissant alors en son nom et pour son compte). Le recours à un AMO se justifie par la taille, la complexité, ou certaines spécificités du projet concerné. Facilitateur de la coordination du projet, l’AMO ont donc pour mission d’accompagner et d’aider le maître d’ouvrage à définir, piloter, exploiter et remplir pleinement ses obligations au titre de la gestion du projet envisagé. Ces missions de l’assistance à maîtrise d’ouvrage peuvent se définir sur 3 axes spécifiques : • une expertise technique : - accompagnement dans la définition et le montage du projet ; - maîtrise des coûts et des budgets ; - maîtrise de la qualité des prestations ; - maîtrise des délais. • une expertise juridique et administrative : - aide à la décision ; - respect des procédures et des règlements (notion de sécurité juridique) - aide à la construction avec les différents intervenants à l’acte de construire (architectes, entreprises, bureau de contrôle) ; - gestion administrative de l’opération (facturation, assurances, qualifications, sous-traitance, caution bancaire...) ; - établissement des ordres du jour, compte rendus de réunions, courriers et relances. • une expertise financière : - aide au montage financier de l’opération ; - comptabilité et gestion des tableaux de bord de l’opération ; - gestion des appels de fonds et suivi des engagements ; - paiement (si mandat) des fournisseurs. Ainsi, les missions aux différentes étapes d’un projet peut se résumer comme suit : - produire des études pré-opérationnelles et de programme et/ou assister le maître d’ouvrage pour le choix du programmateur, - assister le maître d’ouvrage pour le choix du processus de réalisation et du mode de conclusion des marchés de maîtrise d’œuvre et de travaux, - assister le maître d’ouvrage pour les procédures préalables au choix du maître d’œuvre et la négociation du marché de maîtrise d’œuvre, - contrôler les études : délais, conformité au programme, - assister le maître d’ouvrage pour la conclusion des marchés de travaux, - préparer pour le maître d’ouvrage les contrats divers : levers topographiques, études géotechniques, mission de coordination, contrôle technique, assurance dommages d’ouvrage... , - assister le maître d’ouvrage pendant la durée des travaux, - assister le maître d’ouvrage pendant la réception des travaux et la période de garantie ; - établir le bilan financier de l’opération. L’ensemble de ces missions sont décrites dans le contrat écrit liant le maître d’ouvrage et l’AMO. A noter que si l’AMO participe à la désignation du maître d’œuvre, il ne peut pas prétendre à exercer cette mission. En effet, ces missions sont exclusives de toute mission de maîtrise d’œuvre, de contrôle technique ou de travaux. Même avec un AMO, le maître d’ouvrage garde son pouvoir de décision à chaque étape du projet. 4) LE MAITRE D’ŒUVRE Le maître d’œuvre est une personne physique ou morale qui apporte une réponse architecturale, technique et économique à un programme définit par la maîtrise d’ouvrage. Il convient de distinguer: - la maîtrise d’œuvre privée : architectes, ingénieurs (structure, fluides, thermique, acoustique...), économistes de la construction, urbanistes, paysagistes... - la maîtrise d’œuvre publique que sont les personnes morales de droit public ex: services de l’État, Architecte des Bâtiments de France, Architecte en Chef des Monuments Historiques, collectivités en régie... A noter que le maître d’œuvre est obligatoire pour chaque opération de construction. Toutefois, la collectivité peut être dotée en interne des compétences de maîtrise d’œuvre. Le maître d’œuvre est chargé par le maître d’ouvrage de concevoir l’objet à construire ou à rénover selon le programme fourni par le maître d’ouvrage, de préparer la consultation des entreprises, de diriger l’exécution des marchés de travaux, de proposer le règlement des travaux et leur réception. Le maître d’œuvre est le responsable de la conception de l’ouvrage : il supervise sa réalisation par les entreprises jusqu’à la réception. La loi MOP définit la maîtrise d’œuvre à travers les missions qui lui sont confiées par le maître d’ouvrage et pose l’incom- patibilité entre la mission de maîtrise d’œuvre et la mission de l’entreprise. Les missions de base du maître d’œuvre sont : - les études d’avant-projet (AVP) - les études de projet (PRO) - l’assistance pour la passation des contrats de travaux (ACT) - le visa des études d’exécution (VISA) - la direction de l’exécution des contrats de travaux (DET) - l’assistance apportée au MOA aux opérations de réception (AOR) Le maître d’œuvre peut s’appuyer sur des expertises co-traitantes nécessaires à la réalisation de sa mission, qui font partie intégrante de la maîtrise d’œuvre et ne sont pas des assistants à maîtrise d’ouvrage. Le maître d’œuvre est responsable du bon déroulement des travaux et joue un rôle de conseil dans le choix des entreprises qui vont les réaliser. Même si le recours à ces missions permet au maître d’ouvrage de se libérer de l’exécution des tâches techniques - lui permettant ainsi de se concentrer sur l’essentiel de sa mission : les choix et décisions qui restent de son ressort. Le décideur reste toujours le maître d’ouvrage. 5) LE CONTROLEUR TECHNIQUE La loi Spinetta du 4 janvier 1978 a instauré le contrôle technique afin de prévenir les aléas techniques susceptibles d’entraîner des sinistres, et de vérifier le respect des règles de l’art en matière de construction : le contrôleur technique (CT) a une mission de prévention. Cette mission est confiée à des sociétés privées appelées bureaux de contrôle. A noter que le bureau de contrôle et chaque contrôleur individuellement doivent bénéficier de l’agrément. Le contrôle technique est obligatoire pour certaines constructions. Néanmoins, dans la pratique, les assureurs l’exigent pour délivrer la garantie décennale sur les ouvrages réalisés. Le maître d’ouvrage doit faire appel au CT suffisamment tôt pour que celui-ci puisse intervenir dès le début des études. 9 Le CT a pour mission de veiller, pour le compte du maître d’ouvrage, à l’application des règles garantissant à la fois : - la solidité des ouvrages (règles de construction, normes, règles de calcul, méthodes de construction...), - la sécurité des personnes à l’intérieur et aux abords du bâtiment. Le CT formule des avis qu’il remet au maître d’œuvre tout en informant le maître d’ouvrage. Il peut être chargé de missions complémentaires comme par exemple le respect des règles d’accessibilité. Sur demande du maître d’ouvrage, le CT établit les notices de sécurité de d’accessibilité annexée à la demande de permis de construire. Il est conseil du maître d’ouvrage et indépendant de la maîtrise d’œuvre et des entreprises. 6 ) LE COORDONNATEUR EN MATIERE DE SECURITE ET DE PROTECTION DE LA SANTE La coordination Sécurité Protection de la santé (CSPS) vise pour tout chantier de bâtiment ou de génie civil dans lesquels interviennent plusieurs entreprises ou travailleurs indépendants, à prévenir les risques issus de leur coactivité et à prévoir l’utilisation de moyens communs. A cet effet, le maître d’ouvrage désigne un CSPS dont les rôles, missions et responsabilités sont définis par le Code du Travail. A noter que les communes et leurs groupements de moins de 5000 habitants peuvent confier la mission du CSPS au maître d’œuvre. Le CSPS exerce sa mission sous la responsabilité du maître d’ouvrage. Il est généralement conseillé de faire appel à un CSPS indépendant de la maîtrise d’ouvrage, permettant ainsi de limiter les risques juridiques. Le maître d’ouvrage est tenu de justifier de la compétence du CSPS qu’il a désigné car en cas de problème mettant en cause la responsabilité du CSPS, la responsabilité du maître d’ouvrage pourra être engagée si le niveau de compétence du CSPS est inférieur à celle nécessaire sur le projet. Le niveau de compétences exigé du CSPS varie selon l’importance du chantier : il s’agit d’une compétence individuelle, celle du coordonnateur luimême, et non de la société qui l’emploie. Le CSPS engage sa responsabilité délictuelle et pénale en raison de ses fautes commises sur le chantier. Le CSPS doit être désigné dès la phase de conception du projet (dès le début de l’avant-projet). En phase de conception, le CSPS repose sur l’anticipation en matière d’organisation de chantier (approvisionnements, ordonnancement, mise en commun de moyens...) et sur la prise en compte des incidences de l’organisation retenue dans les marchés et les contrats. En phase réalisation, la CSPS consiste principalement à veiller à la mise en œuvre des mesures définies en phase de conception et à leur adaptation si nécessaire. Son rôle n’est pas de veiller à la sécurité de chaque entreprise mais de gérer les interactions entre les différentes sociétés afin d’éviter qu’un risque créé par une entreprise ne se répercute sur une autre. Le CSPS est conseiller du maître d’ouvrage : il lui permet de remplir ses obligations vis-à-vis des organismes chargés du contrôle de l’application des règles de sécurité sur le chantier. En favorisant la coordination entre les entreprises, la mission du CSPS a une 7) LES ENTREPRENEURS Les entrepreneurs ont en charge les plans d’exécution s’ils ne sont pas confiés au maître d’œuvre et la réalisation des travaux dans le cadre des contrats passés avec le maître d’ouvrage et sous la direction du maître d’œuvre. L’entreprise est chargée de réaliser les travaux selon les conditions stipulées dans le marché public (descriptif accepté, prix et délai convenus). L’entrepreneur a un devoir de conseil vis-à-vis du maître d’ouvrage : il doit par exemple porter à sa connaissance tout fait ou décision qui lui semble compromettre la solidité ou la sécurité de l’ouvrage et engager la responsabilité des acteurs de la construction. En effet, le fait qu’il réalise des travaux suivant les prescriptions du maître d’œuvre ne l’exonère pas de son devoir de conseil. Les acteurs d’un projet MAITRE D'OUVRAGE AMO BUREAUX DE CONTROLE : (CT, CSPS) PROJET BUREAUX D'ETUDES MAITRISE D'OEUVRE ENTREPRISES 10 action sur l’organisation et le bon déroulement du chantier et donc sur les délais d’exécution des travaux. Le Dossier des Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage (DIUO), réalisé par le CSPS, est un élément de la qualité globale au bénéfice du maître d’ouvrage, dans le sens où il facilite et sécurise les interventions à venir (entretien courant, exceptionnel, extension de l’ouvrage...). (Architecte, économiste de la construction, thermicien, BE fluides, OPC, ... SOUS-TRAITANTS Schéma n°1 – Les acteurs d'un projet 2 - LES ETAPES D’UN PROJET Le point de départ d’un projet est constitué par la décision d’une collectivité, maître d’ouvrage, d’étudier l’opportunité et les conditions de réalisation de ce projet (opération de construction, de réhabilitation ou d’infrastructure ex : aménagement urbain, voirie, réseaux, canalisation...). 1) LES ETUDES PRE-OPERATIONNELLES Le maître d’ouvrage réalise, ou fait réaliser par un Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO), une étude d’opportunité ou de faisabilité qui vise à analyser le faisabilité économique, organisationnelle et technique du projet, par une évaluation des impacts sur le périmètre étudié, à court et moyen termes. Compte tenu de la taille de certains projets, cette méthode peut être inadaptée : le maître d’ouvrage peut alors confier au maître d’œuvre directement une mission d’étude préliminaire pour définir une esquisse et un premier chiffrage. Ces premières études et réflexions aboutiront à la formalisation des besoins du maître d’ouvrage sur la suite à donner. De manière générale, la formalisation des besoins consiste en la traduction des objectifs en orientations d’aménagement, ou de travaux, sur la base des études préliminaires (opportunité et faisabilité). Cela permet au maître d’ouvrage de formaliser un programme (objectifs et enjeux du projet, nature des travaux à réaliser, périmètre de l’opération, enveloppe financière affectée aux travaux...) qui servira de base à la consultation de la maîtrise d’œuvre et d’autres prestataires comme le contrôleur technique ou le coordinateur sécurité-protection de la santé. 2) LES MARCHES DE LA MAITRISE D’ŒUVRE, DU CONTROLE TECHNIQUE ET DE LA COORDINATION SECURITE-PROTECTION DE LA SANTE Les cahiers des charges de sélection de la maîtrise d’œuvre, du contrôle tech- nique ou encore de la coordination sécurité-protection de la santé reprend le programme arrêté par le maître d’ouvrage et indique les spécificités que le maître d’ouvrage exige des futurs prestataires : - la méthode de travail proposée par les prestataires pour réaliser les études ou / et les travaux, - les références des prestataires pour des opérations similaires, - les références et qualités des chargés d’études au sein de l’équipe des prestataires, - la disponibilité et le détail des temps et des moyens consacrés à l’opération, - la description de la démarche proposée par les prestataires. La consultation est alors engagée et les prestataires choisis par la maîtrise d’ouvrage. 3) LA CONCEPTION Le maître d’œuvre sélectionné est chargé de finaliser les études et donc d’élaborer une proposition d’aménagement d’ensemble qui répond le mieux au programme du maître d’ouvrage, tout en gardant à l’esprit l’entretien et la maintenance de l’ouvrage futur. A noter que le programme peut encore subir quelques modifications jusqu’à l’avant-projet inclus ; puis vient la phase projet qui vise à affiner la conception de l’opération, à arrêter les meilleurs choix techniques, et à déterminer le plus précisément le coût de l’opération. Le contrôleur technique (CT) et le coordonnateur sécurité-protection de la santé (CSPS), désignés par le maître d’ouvrage, interviennent également à l’étape de la conception : ils doivent y être associés au plus tard au stade de l’avant-projet (AVP) : - le CT émet des avis sur la solidité de l’ouvrage futur et sur les règles de sécurité et de protection des personnes. - le CSPS orchestre sous l’angle de la sécurité les activités simultanées ou successives des entreprises sur le chantier. Son rôle est de gérer les interactions entre les différentes sociétés (afin d’éviter qu’un risque créé par une entreprise ne se répercute sur une autre). Par la suite, le maître d’œuvre élabore les pièces techniques nécessaires à l’établissement du dossier de consultation des entreprises (DCE). 4) LES MARCHES DE TRAVAUX Le maître d’œuvre propose l’allotissement des travaux, c’est-à-dire la répartition de ceux-ci dans des appels d’offres de travaux. Le maître d’ouvrage lance ensuite les appels d’offres selon les procédures permises par le Code des marchés publics. Puis, grâce au rapport d’analyse des offres du maître d’œuvre, le maître d’ouvrage prend les décisions d’attribution des marchés et signe les marchés publics correspondants. 5) LA REALISATION Lors de cette phase, les travaux doivent être réalisés dans le respect des prescriptions techniques définies : pour cela, le maître d’œuvre est chargé du suivi des travaux et veille à leur bonne exécution. Le contrôleur technique est associé à toute l’étape de la réalisation des travaux (solidité de l’ouvrage et règle de sécurité et de protection des personnes). Le coordonnateur sécurité-protection de la santé est associé à l’organisation du chantier pour faire valoir les principes généraux de prévention. Selon la complexité de l’opération, il peut être nécessaire de réaliser les travaux en plusieurs phases successives par une programmation par tranches. A l’issue de l’opération, le maître d’ouvrage fait établir et compléter par le CSPS un dossier rassemblant toutes 11 les données de nature à faciliter la prévention des risques professionnels lors d’interventions ultérieures sur les ouvrages ou aménagements réalisés (DIUO = Dossier d’Interventions Ultérieures sur l’Ouvrage). 6) LA RECEPTION, LA GARANTIE DE PARFAIT ACHEVEMENT ET LE BILAN DE L’OPERATION A la fin des travaux, la réception du chantier constitue un moment clé au cours duquel le maître d’ouvrage prend possession définitive des aménagements réalisés. Le maître d’œuvre accompagne le maître d’ouvrage dans cette étape. La réception peut se faire avec des réserves à lever sous condition de délai, ou sans réserve. Le bilan de l’opération en fera une synthèse. Tableau de synthèse des principales étapes d’un projet faisant intervenir une équipe de maîtrise d’œuvre extérieure à la collectivité Certaines collectivités peuvent avoir les compétences en interne pour rédiger directement des marchés de travaux (ex : marché de travaux de voirie). ETAPES PRINCIPALES DECISIONS ET VALIDATION DU MOA ACTEURS PRINCIPALES PRODUCTIONS 1 - Etudes pré-opérationnelles MOA AMO - identification des besoins, - é tudes de faisabilité (recueil des données, diagnostics, définition des enjeux et des objectifs, orientations d’aménagement...) - é laboration d’un programme (éléments techniques et financiers) > opportunité et faisabilité, > prend la décision des moyens pour suite à donner en approuvant le programme 2 - Marchés de MOE, CT et CSPS MOA AMO - rédaction de cahiers des charges de consultation du MOE, CT et CSPS : lancement du marché, analyse des offres, aide au choix > validation du marché > choix du MOE, du CT et du CSPS 3 - Conception MOA AMO MOE CT CSPS - élaboration d’un programme détaillé - études de conception AVP / PRO > approbation du programme de travaux : validation des choix techniques et des coûts 4 - Marchés de travaux MOA AMO MOE CT CSPS - r édaction des marchés de travaux (Dossiers de Consultation des Entreprises) et des appels d’offres - analyses des offres - sélection des entreprises > sélection des entreprises > conclusion et notification des marchés 5 - Réalisation MOA AMO MOE CT CSPS Entreprises - exécution des travaux - direction de l’exécution des travaux par le MOE > accord au lancement des travaux > suivi du bon déroulement (délais de réalisation et coût) > paiements 6 - Réception,la garantie de parfait achèvement et le bilan de l’opération MOA AMO MOE Entreprises - réception et mise en service - suivi de la Garantie de Parfait Achèvement (1 an) - bilan de l’opération > réception et prise de possession > évaluation du bilan MOA = maître d’ouvrage, AMO = assistant à maître d’ouvrage, MOE = maîtrise d’œuvre, CT = contrôleur technique, CSPS = coordinateur sécurité protection de la santé 12 Chacune de ces étapes est validée par le maître d’ouvrage. A chacune de ces étapes, un assistant à maître d’ouvrage (AMO) peut conseiller et accompagner le maître d’ouvrage. Le déroulement d’un projet Identification du besoin Validation du MOA Opportunité / Faisabilité Programme de l'opération PHASE PRE-OPERATIONNELLE Aide à la décision Projet Choix du MOE Avant-projet Réalisation des travaux Consultation des entreprises Réception PHASE OPERATIONNELLE Schéma n°2 – Le déroulement d'un projet 13 ASSURANCE CONSTRUCTION : FOCUS SUR L’ASSURANCE DOMMAGES D’OUVRAGE L’assurance construction dont fait partie l’assurance dommages d’ouvrage (DO) a été instituée par la loi Spinetta du 4 janvier 1978. L’article L242-1 du Code des Assurances précise que « Toute personne physique ou morale qui, agissant en qualité de propriétaire de l’ouvrage, de vendeur ou de mandataire du propriétaire, fait réaliser des travaux de construction, doit souscrire avant l’ouverture du chantier, pour son compte ou pour celui des propriétaires successifs, une assurance garantissant, en dehors de toute recherche de responsabilités, le paiement de la totalité des travaux de réparation des dommages de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs au sens de l’article 1792-1, les fabricants et importateurs ou le contrôleur technique sur le fondement de l’article 1792 du Code Civil ». L’assurance DO est donc une assurance de préfinancement des désordres de nature décennale subis par l’ouvrage : elle permet de procéder au remboursement ou à l’exécution de toutes les réparations faisant l’objet de la garantie décennale sans attendre une décision de justice statuant sur les responsabilités de chacun. C’est l’assureur DO qui se charge ensuite des recours contre le ou les constructeurs responsables, en faisant jouer l’assurance en responsabilité obligatoire incombant à chaque constructeur qui a contribué à l’acte de construire. Les risques couverts : l’assurance DO garantit le paiement des réparations des désordres dont sont présumés responsables pendant 10 ans (garantie décennale), architectes, entrepreneurs, constructeurs et techniciens appelés à participer à l’acte de construire. Elle couvre les vices et malfaçons menaçant la solidité de l’ouvrage, même s’ils résultent d’un vice du sol, et des désordres qui remettent en cause la destination de l’ouvrage (ex : défaut d’étanchéité ou d’isolation...). Sont également couverts les dommages affectant la solidité des éléments d’équipement qui ne peuvent pas être dissociés de l’ouvrage. Les biens d’équipement indissociables sont ceux dont la dépose, le démontage ou le remplacement ne peut s’effectuer sans abîmer ou enlever une partie de l’ouvrage fondamental qui lui sert de support (ex : chauffage central). Durée de l’assurance DO : l’assurance DO doit être souscrite avant l’ouverture de chantier La garantie est acquise pendant 10 ans à compter de la réception des travaux (délai pendant lequel la responsabilité des constructeurs est susceptible d’être engagée). Pourquoi s’assurer ? L’article L241-1 du Code des Assurances dispose que l’obligation faite aux maître d’ouvrage de souscrire une assurance dommages-ouvrage ne s’applique pas aux personnes de droit public lorsqu’elles font réaliser pour leur compte des travaux de bâtiment pour un usage autre que d’habitation. Les collectivités territoriales et leurs groupements n’ont donc pas l’obligation de souscrire une assurance DO (sauf pour les bâtiments à usage d’habitation), néanmoins il est vivement recommandé de souscrire cette assurance de préfinancemenent qui, en cas de désordres à l’ouvrage, permettra de payer les travaux de réparation nécessaires sans attendre qu’une décision de justice soit prononcée. 14 PARTIE II L’ADAC ET SES PARTENAIRES 15 Afin de mieux appréhender le paysage de l’ingénierie publique dans le département des Côtes d’Armor, ce guide présente l’ADAC et ses partenaires - structures publiques sur lesquelles les collectivités peuvent prendre appui pour mener à bien leurs projets d’aménagement, de construction ou d’infrastructure. Ces partenaires ont vocation à travailler de façon complémentaire pour le compte des collectivités, en associant en tant que de besoin les autres acteurs de l’ingénierie publique départementale. 1. L’ADAC 22 Agence Départementale d’Appui aux Collectivités du département des Côtes d’Armor 2. Les membres du 3ème collège du Conseil d’Administration de l’ADAC 22 > L’AMF - Association des Maires et des Présidents d’EPCI des Côtes d’Armor > Le CAUE - Conseil Architecture Urbanisme Environnement > Le CDG - Centre de Gestion > Le CAD - Côtes d’Armor Développement > Itinéraires Bis > Le SDE - Syndicat Départemental d’Énergie > Le SDAEP - Syndicat Départemental d’Alimentation en Eau Potable 3. Les partenaires de l’ADAC 22 > L’Agence de l’Eau Loire-Bretagne > L’ADIL - Agence d’Information sur le Logement > Le CEREMA - Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement > Le CTD - Centre Technique Départemental > Les CEP - Conseils en Énergie Partagés > Foncier de Bretagne > Le SATESE - Service d’Assistance Technique aux Exploitants de Stations d’Épuration > Le SATTEP - Service d’Assistance Technique au Traitement de l’Eau Potable > L’Assistance technique à la mise en place des Périmètres de Protection des Captages > L’Assistance Technique à la gestion des déchets > Le SDIS - Service Départemental d’Incendie et de Secours 16 L’ADAC 22 Agence Départementale d’Appui aux Collectivités du département des Côtes d’Armor AGENCE DEPARTEMENTALE D’APPUI AUX COLLECTIVITES (ADAC) NATURE JURIDIQUE Établissement Public Administratif (au sens de l’article L.5511 du Code Général des Collectivités Territoriales) créé pour une durée illimitée entre le département des Côtes d’Armor, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale. L’ADAC 22 est dotée de l’autonomie juridique et financière. Au titre de l’article L5511-1 du CGCT, l’ADAC 22 est qualifiée de « groupement de collectivités territoriales », dans le sens où elle résulte d’une association de collectivités pour exercer leurs compétences. C’est donc un organisme public de coopération. L’ADAC 22 est un outil d’ingénierie publique mutualisé exerçant une mission d’intérêt général au service des élus locaux. L’agence propose une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) technique, juridique et financière pour le compte exclusif de ses membres dans ses domaines de compétences : voirie, aménagement des espaces publics, assainissement collectif et bâtiments. Missions FORMES D’INTERVENTION L’ADAC 22 intervient exclusivement pour le compte de ses adhérents : l’agence s’apparente à un prolongement des propres services des collectivités adhérentes (notion de quasi-régie «in house»), son action est située hors du champ concurrentiel. L’ADAC 22 a pour but de permettre aux collectivités adhérentes de remplir pleinement leurs obligations de maître d’ouvrage, en les conseillant de façon indépendante et en accompagnant le décideur public à chaque étape de son projet d’investissement : > faisabilité et opportunité du projet (approche technique, juridique et financière), >assistance à la réalisation des études réglementaires en assainissement, > aide à la rédaction des documents liés aux règles de la commande publique (cahier des charges, règlement de la consultation...), > aide à l’analyse des offres, > conduite d’opération (suivi des travaux en lien avec les maîtres d’œuvre et les prestataires). En assainissement, réalisation d’études réglementaires (selon la loi sur l’eau de 1996) et de diagnostics : > zonage assainissement, > étude d’incidence pour les stations d’épuration, > étude de valorisation agricole des boues de station / plan d’épandage, > diagnostic du système d’assainissement. Les avis et recommandations de l’ADAC 22 sont réputés de même nature que les aides à la décision qui émaneraient des services du maître d’ouvrage : ce dernier conserve l’exercice plein et entier de ses compétences et des responsabilités qui y sont attachées. Les prestations de l’ADAC 22 ne couvrent pas le champ de la maîtrise d’œuvre à l’exception de l’assistance sur les programmes d’entretien de voirie. 17 € Budget / financement Voté par le Conseil d’Administration dans le cadre de son autonomie juridique et financière, les recettes de fonctionnement sont constituées par les cotisations des collectivités adhérentes, par une subvention du Département. Les modalités d’adhésion s’appuient sur la solidarité territoriale : l’adhésion consiste en une contribution financière. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT L’ADAC 22 est dotée d’une assemblée délibérante : le Conseil d’Administration dont la composition reflète une gouvernance partagée entre le Département et les collectivités adhérentes. Le Conseil d’Administration détermine les actions de l’agence, ses moyens et analyse les besoins exprimés. Président : Yannick MORIN Au travers de leur représentation au Conseil d’Administration, les collectivités adhérentes exercent sur l’Agence un contrôle analogue à celui qu’elles exercent sur leurs propres services. Directeur : Olivier BREBANT (intérim de la direction) 2 Vices-Présidents issus chacun des collèges à voix délibératives : Jacques GOISNARD et Thibaut GUIGNARD Équipe composée de 10 personnes issue de la fonction publique territoriale Composition du Conseil d’Administration : - 2 collèges avec voix délibérative (6 conseillers généraux, 4 maires et 2 présidents d’EPCI) le premier est composé de 6 conseillers généraux et le 2ème représente les communes et EPCI membres de l’agence ; - 1 collège avec voix consultative (partenaires : AMF, CAUE, CDG, CAD, SDE, SDAEP, Itinéraires Bis). CONTACT Agence Départementale d’Appui aux Collectivités des Côtes d’Armor 3, rue du Parc - Bâtiment Fréhel 22 000 SAINT BRIEUC Téléphone : 02 96 62 81 27 [email protected] www.adac.cotesdarmor.fr 18 Les membres du 3ème collège du Conseil d’Administration de l’ADAC 22 ASSOCIATION DES MAIRES ET DES PRÉSIDENTS D’EPCI DES CÔTES D’ARMOR (AMF 22) NATURE JURIDIQUE Juillet 1991 - Création de l’Association des Maires de France - Département des Côtes d’Armor Janvier 2001 - Ouverture aux EPCI à fiscalité propre et nouvelle dénomination actuelle Depuis le 1er janvier 2012, toutes les Communautés de Communes et d’Agglomérations du Département sont adhérentes de droit par l’intermédiaire de la cotisation des communes. L’association a pour but : - de faciliter aux Maires et aux Présidents d’EPCI adhérents l’exercice de leurs fonctions par l’information et la formation ; - de leur permettre de mettre en commun leurs moyens, leurs activités et leurs expériences pour la défense des droits et intérêts dont ils ont la responsabilité et la garde, et de mener à bien l’étude du développement et de l’extension des libertés communales ainsi que l’étude de toutes les questions qui concernent l’administration des communes et de leurs rapports avec les pouvoirs publics ; - de développer entre eux les liens de solidarité et d’amitié indispensables à une action commune ; - de relayer les préoccupations du bloc communal auprès de l’AMF Nationale. Missions FORMES D’INTERVENTION > Échange et concertation L’AMF organise régulièrement des réunions associant les représentants des services de l’État et les élus afin de débattre de thèmes d’actualité. > Représentation L’AMF est l’interlocuteur privilégié des services de l’État dans le Département. À ce titre, l’AMF désigne des représentants appelés à siéger dans les commissions ou les comités départementaux. L’association est également représentée au sein des différentes commissions de l’AMF nationale. > Conseil Un juriste se tient à la disposition des communes et intercommunalités adhérentes pour tout renseignement. > Information L’AMF émet sous forme de newsletter un bulletin mensuel qui informe les élus des différentes activités de l’association et leur propose des articles sur des sujets les intéressant directement. Elle met également à disposition de ses adhérents divers compte rendus et documentation. 19 € Budget / financement Les ressources de l’association se composent : - des cotisations des membres adhérents GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT L’association est administrée par un Conseil d’Administration. Présidente : Armelle BOTHOREL Le Bureau est composé d’1 Présidente, 4 Vice-présidents, 1 Secrétaire général, 1 Secrétaire général adjoint, 1 Trésorier et 1 Trésorière adjointe. Directeur : Frédéric LE MOULLEC CONTACT AMF 22 Association des Maires et des Présidents d’EPCI des Côtes d’Armor 53 boulevard Carnot 22000 SAINT-BRIEUC Téléphone : 02 96 01 23 40 [email protected] www.amf22.asso.fr 20 L’association compte à ce jour 360 communes adhérentes. CENTRE DE GESTION DES CÔTES D’ARMOR (CDG 22) NATURE JURIDIQUE Établissement Public Administratif organisé à l’échelon départemental. Missions Au-delà de la gestion des ressources humaines, le Centre de Gestion offre un ensemble de missions et de prestations destinées à faciliter l’action des autorités territoriales : - gestion des emplois publics des collectivités (compétence obligatoire), - remplacements et missions temporaires, - conseil en organisation, - conseil juridique sur des procédures et rédaction d’actes, - aide et assistance informatique, - médecine professionnelle, - droit des sols et procédures administratives, - conservation des archives, - études et formations, - prévention et assurances. FORMES D’INTERVENTION Pôles à disposition des collectivités : - pôle métiers et emplois territoriaux, - pôle gestion et accompagnement du personnel, - pôle prévention et santé au travail, - pôle ressources à la demande des collectivités : droit des sols et rédaction d’actes, réponses juridiques non statutaires, études et organisation, assurances et risques statutaires, conseil et assistance informatique, archives. Le CDG gère la carrière des fonctionnaires territoriaux affectés dans les communes et établissements publics locaux employant moins de 350 agents. Il assure en particulier le secrétariat des instances paritaires (Commissions Administratives Paritaires CAP, et Comités Techniques Paritaires CTP). Au delà de cette activité principale, il développe un ensemble de missions dites «optionnelles» en lien avec la gestion des ressources humaines ou facilitant la gestion des affaires locales. 21 € Budget / financement Les missions obligatoires tirent leur financement d’une cotisation obligatoire assise sur la masse des rémunérations versées aux agents de chaque collectivité (0,8 %). Les missions optionnelles tirent leurs ressources de cotisations additionnelles ou de prestations tarifées. Budget de fonctionnement : environ 20 millions d’euros. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Président : Loïc CAURET, Maire de Lamballe 4 Vice-Présidents : Gérard BERTRAND, Rémy MOULIN, Yvon LE MOIGNE et Christian URVOY Directeur Général des Services : Pierre-Jean JOYEUX 593 collectivités adhérentes CONTACT CDG 22 Centre de Gestion des Côtes d’Armor 1, rue Pierre et Marie Curie Site Eleusis 2 22 194 PLERIN Cedex Téléphone : 02 96 58 64 00 [email protected] www.cdg22.fr 22 PÔLE RESSOURCE À LA DEMANDE DES COLLECTIVITÉS : - Service réponses juridiques non statutaires : Guillaume HAMON - Service Droit des Sols et rédaction d’actes : Martine TOUBLANC - Un ergonome Conseil d’Administration composé de 23 membres représentant les communes et EPCI affiliés : 20 élus représentant des communes et 3 élus représentant les EPCI. CONSEIL D’ARCHITECTURE, D’URBANISME ET DE L’ENVIRONNEMENT (CAUE 22) caue 22 Conseil d 'Architecture d'Urbanisme et de l' Environnement des Côtes d'Armor NATURE JURIDIQUE Les Conseils en Architecture, Urbanisme et Environnement sont nés de la loi sur l’architecture du 3 janvier 1977 qui leur confie des missions d’intérêt public. Le CAUE 22 est un organisme départemental créé en avril 1979 à l’initiative du Conseil Général des Côtes du Nord sous statut associatif (loi de 1901). Association de service public, le CAUE n’est ni un bureau d’études ni une administration : le CAUE mène des missions d’animation et de conseil pour promouvoir une architecture, un urbanisme et un environnement de qualité. des professionnels, des agents de l’administration et des collectivités intervenant dans le domaine de la construction ; - développer l’information, la sensibilité et l’esprit de participation des publics dans les domaines d’intervention du CAUE (expositions, actions en milieu scolaires, ateliers, programme «Les nouveaux commanditaires»). Missions Missions : - conseiller les collectivités ; - conseiller les particuliers ; - contribuer directement ou indirectement à la formation et au perfectionnement des maîtres d’ouvrage, Les missions qui lui sont confiées par la loi exclues toute maîtrise d’œuvre. FORMES D’INTERVENTION L’accompagnement des collectivités peut prendre plusieurs formes : - études d’opportunité et de faisabilité - définition des objectifs et des attentes - accompagnement de démarches participatives - élaboration de pré-programme -aide au lancement de consultations de maîtrise d’œuvre - assistance dans la sélection du maître d’œuvre - participation aux jurys de concours et aux commissions techniques - aide à la décision - accompagnement tout au long du projet + Conseils ponctuels : Sensibilisation à de nouvelles approches, organisation de visites de réalisations choix de végétaux, avis sur une construction, avis sur patrimoine bâti et petit patrimoine,conseils pour la conception et l’entretien des espaces publics zérophytos et petits aménagements… 23 € Budget / financement Le CAUE est financé par : - une partie de la taxe d’aménagement (collectée et redistribuée par le Conseil Général), - des adhésions des collectivités, - de l’adhésion de ses membres (particuliers, asso- ciations, organismes, syndicats mixtes, collectivités - commune ou EPCI pour le compte de l’ensemble des communes qui la compose), - d’éventuelles subventions. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Président : Michel DESBOIS, Conseiller départemental Le Conseil d’Administration est composé de 20 membres, dont : - 3 représentants de l’État, membres de droit - 6 représentants des collectivités territoriales (désignés par le Conseil Départemental) - 4 représentants des professions concernées et 2 personnes qualifiées (désigné par le Préfet après consultation des divers organismes professionnels et associations concernés) - 6 membres élus au scrutin secret par l’Assemblée Générale - 1 représentant élu par l’ensemble du personnel du CAUE (ayant voix consultative) Les collectivités territoriales et les particuliers, associations et autres organismes peuvent adhérer et devenir membres de l’association. En 2013, le CAUE comptait : - 355 communes (sur les 376 communes du département) - 31 structures intercommunales (sur les 36 structures existantes) - 98 particuliers - 11 associations - 2 organismes Directeur : Christophe GAUFFENY Équipe composée de 13 personnes (urbanistes, architectes, paysagistes, secrétaire, comptable, documentaliste, chargé de communication) CONTACT CAUE 22 Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement des Côtes d’Armor 29, rue des Promenades 22000 SAINT-BRIEUC Téléphone : 02 96 61 51 97 [email protected] www.caue22.fr 24 caue 22 Conseil d 'Architecture d'Urbanisme et de l' Environnement des Côtes d'Armor AGENCE CÔTES D’ARMOR DEVELOPPEMENT (CAD) NATURE JURIDIQUE Association loi 1901 créée en 1964, anciennement dénommée «Comité d’expansion économique des Côtes d’Armor», liée par convention d’objectif triennale au Conseil Général. L’agence Côtes d’Armor Développement est chargée principalement de : • Renforcer l’attractivité des Côtes d’Armor, • Accueillir et accompagner les porteurs de projets, • Favoriser la concertation entre les acteurs locaux, pour leur permettre de définir des stratégies, et de proposer des actions adaptées au développement de leur territoire, • Anticiper et d’accompagner les mutations socio-économiques. Missions L’agence met sa connaissance du département (territoires et entreprises) et sa capacité d’expertise au service des collectivités par l’intermédiaire, notamment, de son Pôle Conseil aux territoires : - Collecte, exploitation et mise à disposition d’informations et de données statistiques relatives à la démographie, à l’économie et à la conjoncture départementale et locale (armorstat.com…) - Assistance technique et juridique : création, fusion, extension d’EPCI, transfert de compétences, changement de statut des Offices de tourisme…, - Démarches prospectives : diagnostics territoriaux, détermination des enjeux et priorités de développement (élaboration et révision de SCOT…), - Elaboration de projets de territoires globaux ou thématiques (tourisme…), - Appui aux collectivités pour leurs projets d’investissements : équipements touristiques, immobilier d’entreprises, espaces d’activités…, - Accompagnement des territoires dans le développement de leur offre de services en lien avec la randonnée (hébergeurs…) et sa commercialisation. Le projet d’établissement 2013-2015 se traduit par la mise en œuvre d’opérations déclinant 8 grands axes de travail qui se déclinent chaque année dans un programme d’actions et des priorités suivis dans chacun des pôles opérationnels de CAD : - La préparation de l’arrivée du BGV, - L’accompagnement du projet éolien offshore, - La mobilisation des territoires sur la problématique Nord-Bretagne, - Une présence renouvelée à Paris, - La participation à la stratégie départementale en matière de diversification économique (notamment économie des seniors, économie maritime, les énergies renouvelables), - L’engagement d’une nouvelle mission sur le tourisme d’affaires, - Le développement d’actions en matière de web-marketing pour la promotion des séjours touristiques, - L’accompagnement des collectivités (EPCI) sur leur stratégie de développement. FORMES D’INTERVENTION Actions collectives par l’organisation et l’animation de rencontres régulières avec les collectivités du département : - «Journée des territoires», tous les 2 ans : témoignages, ateliers, débats sur une thématique, - «Carrefour des Communautés», 3 à 4 fois par an : interventions d’experts sur des questions d’actualité, - «Rencontres thématiques», 3 à 4 réunions thématiques par an : directeurs des collectivités et chargés de développement économique et touristique, responsables d’Offices de tourisme... Appui individualisé aux territoires (EPCI, Offices de tourisme…) par la conduite de missions d’étude et de conseil en général conventionnées. 25 € Budget / financement - Budget global : 2,9 Millions d’e - Subvention de 2,1 Millions d’e du Conseil Général. - Participations des adhérents (entreprises, EPCI, organismes). - Prestations « de base » inclues dans l’adhésion. - Missions d’étude et de conseil : prestations conventionnées selon l’importance des missions d’étude et de conseil confiée à l’agence (600 e la journée). GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT L’agence comptait 507 adhérents en 2014 dont 422 entreprises, 56 organismes, 29 Communautés de communes et 2 Communautés d’agglomération. L’ensemble des Communautés de communes ou d’agglomération et des Offices de tourisme du département sont adhérents de CAD. Conseil d’Administration : 30 membres + 6 personnes associées représentant les acteurs économiques et des territoires des Côtes d’Armor. Président : Erven LEON, vice-président du Conseil départemental, maire de Perros-Guirec Vice-Présidents : Bruno CHEVALIER (chef d’entreprise), René GUILLOUX (Président LEFF Communauté), Jacques CHAUMET (Chef d’entreprise), Jean-Pierre VALES (Président de la FDOTSI), Yannick MORIN (Conseiller départemental). CONTACT Côtes d’Armor Développement 7, rue Saint-Benoît 22 000 SAINT BRIEUC Téléphone : 02 96 58 06 58 [email protected] www.cad22.com, www.cotesdarmortourisme.com, www.armorstat.com 26 Bureau : 8 membres Organisation en 4 Pôles : - Pôle Conseil aux territoires - Pôle Conseil aux entreprises (industrie, services, tourisme) - Pôle Prospection - Événements (offre territoriale, promotion) - Pôle Séjours touristiques (conception, promotion, commercialisation produits) Directeur : Laurent QUEFFURUS ITINERAIRES BIS NATURE JURIDIQUE Association départementale de développement culturel et artistique. Missions Lieu d’échange et de ressources, ITINERAIRES BIS œuvre pour la création, la diffusion et la démocratisation culturelle et artistique dans le domaine du spectacle vivant et des arts visuels. L’association participe, au côté du Conseil Départemental des Côtes d’Armor et en partenariat avec de nombreux acteurs, à l’aménagement culturel du territoire costarmoricain. Des missions qui s’articulent autour de cinq axes relatifs : - à la création artistique, - à la diffusion culturelle, - à l ‘action de démocratisation culturelle, - à l’ingénierie culturelle sur l’accompagnement des projets de territoires, - à la ressource pour les acteurs culturels et artistiques. Pour mettre en œuvre ses missions, l’Association s’est dotée d’un projet artistique et culturel rédigé par son directeur et consultable sur le site d’Itinéraires Bis. FORMES D’INTERVENTION ITINERAIRES BIS accompagne les artistes professionnels par le biais notamment d’un soutien à la création (coproductions et accompagnements ciblés). La matière artistique est au centre du projet de la structure dont elle constitue le coeur de métier et la singularité. ITINERAIRES BIS accompagne les acteurs territoriaux au travers de l’ensemble des activités développées par l’association (résidences de créations, enseignements spécialisés, éducation artistique, festivals,…) avec les établissements scolaires, les communes, les communautés de communes ou encore les associations. - L’Association assure des fonctions de conseil et d’expertise auprès du Conseil Départemental dans la structuration des enseignements spécialisés en musique, danse et théâtre (schémas départementaux d’enseignement). - Dans le même temps, elle assure l’accompagnement de projets sur les territoires. Cet accompagnement peut prendre bien des formes, du conseil apporté aux collectivités dans le montage de leurs politiques culturelles et de leurs événements, à la maîtrise d’ouvrage, notamment en diffusion dans les zones dépourvues d’équipements culturels ou pourvues d’équipements culturels dotés de programmations incomplètes en terme d’offre. Chaque projet est singulier, en lien avec l’identité du territoire concerné, et rarement modélisable. - La structure peut également conseiller et orienter les porteurs de projet dans le cadre de la construction ou de la rénovation de lieux culturels. ITINERAIRES BIS, dans son projet, fait la part belle à la jeunesse et plus particulièrement aux jeunes de 12 à 25 ans en leur proposant des actions, regroupées dans le cadre de la Saison Pas sages, et développées sur temps scolaire, péri-scolaire et extra-scolaire (résidences artistiques de création, diffusions spécifiques, ateliers de pratique, parcours artistiques, …). A cela s’ajoute un temps fort, Pas Sages, Le Festival, en avril-mai, qui propose des spectacles, des ateliers, des rencontres, avec des ados, pour des ados et leur famille, leurs amis et leurs voisins. Pour partager des émotions humaines et artistiques, des idées, des engagements. A l’instar de tous les projets portés par l’Association, ces actions sont co-construites avec des établissements scolaires, des services jeunesse, des associations et plus largement tous ceux qui œuvrent auprès des jeunes. 27 € Budget / financement - Financement du Conseil Départemental à hauteur de 80 à 85 % du budget - Subvention de l’État - Subvention du Conseil régional - Ressources propres, notamment recettes des partenariats GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT 170 adhérents répartis en 4 collèges + 1 collège de 7 membres de droit : 23 artistes, collectifs d’artistes ou syndicats d’artistes, 71 associations du milieu culturel -hors artistes-, 58 collectivités territoriales et locales -établissements scolaires inclus -, 18 particuliers et entreprises. Un Conseil d’Administration de 35 membres composé d’élus, d’usagers, de représentants des collectivités publiques, de représentants des associations. CONTACT ITINERAIRES BIS 2, place Saint-Michel 22 000 SAINT BRIEUC Téléphone : 02 96 62 76 00 [email protected] www.itineraires-bis.org 28 Président : Thierry SIMELIÈRE, vice-président du Conseil départemental, maire de Saint-Quay-Portrieux Un bureau de 10 membres Directeur : Philippe SACHET Une équipe d’environ 20 personnes SYNDICAT DEPARTEMENTAL D’ENERGIE (SDE 22) CHARTE GRAPHIQUE NATURE JURIDIQUE Établissement Public de Coopération Intercommunale créé en 1937, le SDE 22 est un syndicat mixte fermé constitué de communes et d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Représente toutes les communes du département soit 581 570 habitants et 364 057 abonnés au service public de l’électricité. Plus de 75 ans après sa création, les missions du SDE se sont largement étendues. Propriétaire des réseaux électriques, confiés en exploitation à ERDF, la qualité de la desserte électrique est la base de la mission du syndicat. Le syndicat développe également de nouvelles missions dans le domaine de l’énergie. réponse aux DT/DICT = Déclaration de Travaux / Déclaration d’Intention de Commencement des Travaux) - maîtrise de l’énergie (diagnostics thermiques sur le patrimoine des collectivités, Certificats d’Économie d’Énergie, suivi départemental des consommations d’énergie des communes, achat groupé d’énergies, bornes de charges pour véhicules électriques) Participation aux missions des CEP. - télécommunications (travaux de génie civil) - gaz (concédant, organisation des procédures de DSP, suivi des concessions, développement des réseaux) Missions Compétence générale : électricité (effacement, renforcement, sécurisation, extension des réseaux électriques) Compétences optionnelles : - éclairage public (travaux neufs, effacement, rénovation, extension des réseaux, bureau d’études, gestion des DT/DICT) - maintenance de l’éclairage public (entretien préventif, dépannage, base de données patrimoniales et cartographiques, rapport annuel communal, Autres domaines d’intervention : numérisation du cadastre, aide aux usagers en difficulté (participation au FSL et traitement des réclamations clients...) FORMES D’INTERVENTION Intervention (maîtrise d’ouvrage) lors de travaux d’aménagement et / ou dans le cadre de plans pluriannuels d’investissement : - travaux de renforcement, de renouvellement, d’extension et d’effacements du réseau d’électricité (compétence obligatoire, propriétaire des réseaux électriques) - éclairage public pour toutes les communes (sauf Loc-Envel) du département - effacement des réseaux Télécoms - intervention d’extension des réseaux de gaz (délégation de service public) - aides et conseils en énergie (participation au FSL et missions auprès des collectivités) 29 € Budget / financement Les ressources du SDE 22 proviennent pour partie des crédits du FACE (Fonds d’Amortissement des Charges d’Electrification), de la taxe sur l’Électricité sur les travaux d’investissement. Le SDE perçoit des participations d’ERDF, des participations des collectivités membres au titre des travaux sur les réseaux d’électricité, de l’éclairage public, de télécommunications, de maintenance et de signalisation lumineuse. Le SDE 22 consacre la plus importante part de ses dépenses aux travaux pour le compte des communes et EPCI sur l’ensemble du département (soit près de 42 M d’euros de travaux par an). GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Le SDE est administré par un Comité Syndical composé du Président, des 7 Vice-Présidents et de 6 collèges du département (36 membres issus des représentants des élus communaux et 11 membres représentant les EPCI). CONTACT SDE 22 Syndicat Départemental d’Énergie des Côtes d’Armor 53, boulevard Carnot CS 20426 22 000 SAINT-BRIEUC cedex 1 Téléphone : 02 96 01 20 20 [email protected] www.sde22.fr 30 Président : Jean GAUBERT Directrice : Jannig LE PEVEDIC Fort d’une structure d’une cinquantaine d’agents, le SDE 22 comprend un réseau d’experts techniques, un bureau d’études, un service Énergie, une cellule Éclairage et des services informatique, financier, juridique et administratif, nécessaires au bon fonctionnement et à la gestion des projets. SYNDICAT DEPARTEMENTAL D’ALIMENTATION EN EAU POTABLE (SDAEP 22) NATURE JURIDIQUE Établissement Public de Coopération Intercommunale sous forme de syndicat mixte ouvert créé en 1983. Missions - sécurisation de l’alimentation en eau potable - fourniture d’eau en complément des ressources locales si nécessaire - a ppui financier à ses collectivités adhérentes dans les domaines de la ressource et de la qualité de l’eau - a ppui technique et réglementaire sous forme d’assistance-conseil (AMO) FORMES D’INTERVENTION Le schéma départemental d’alimentation en eau potable est le fondement de l’activité du SDAEP 22. Il prévoit le développement et l’exploitation d’un réseau départemental d’interconnexions reliant les trois grands barrages du département, les grandes unités de production d’eau potable et les collectivités locales distributrices. Le fonctionnement de ce réseau d’interconnexion est assuré par le SDAEP qui s’appuie pour l’exploitation courante de ses ouvrages sur des partenaires privés extérieurs par l’intermédiaire de contrats de prestations de service. Le SDAEP dispose d’une équipe de techniciens et d’ingénieurs qu’il met à disposition de ses collectivités adhérentes dans le cadre d’une politique de mutualisation des moyens. Cette équipe a vocation à apporter un appui technique et réglementaire sous forme d’assistance-conseil (AMO) dans les domaines de la passation des contrats de délégation de service public (DSP) ou de prestation de service, du suivi des missions de gestion des services publics (GSP), du choix de maître d’œuvre, du suivi d’étude…. Le SDAEP assure également une veille réglementaire et diffuse à ses collectivités adhérentes l’information technique, administrative et juridique dans le domaine de l’eau. Le SDAEP a mis en place une solidarité financière entre ses collectivités adhérentes : Le SDAEP aide financièrement ses collectivités pour les travaux qu’elles sont amenées à réaliser dans le domaine de la recherche en eau, de la mise en œuvre des traitements nécessaires, de la réalisation et de la protection des points d’eau. 31 € Budget / financement Le SDAEP est financé par une cotisation annuelle figurant sur la facture des abonnés des collectivités adhérentes. Cette somme est utilisée pour l’attribution de subvention, le fonctionnement et les investissements du SDAEP. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Aujourd’hui, le SDAEP rassemble 3 syndicats mixtes et 99 collectivités distributrices d’eau potable qui adhérent soit directement soit indirectement par l’intermédiaire des syndicats mixtes producteurs d’eau. Un Comité Syndical composé de 107 délégués représentant les collectivités, syndicats mixtes et le Conseil Départemental. Un Bureau composé du Président, de 5 Vice-Présidents et de 11 membres. Président : Yannick BOTREL Vice-Présidents : Jean-Yves PHILIPPE, Michel RAFFRAY, Gérard LE GALL,François MORVAN, Jean Yves LE CORRE Directeur : Joël RIVALLAN Une équipe de 8 agents (ingénieurs, techniciens, secrétariat, comptabilité) CONTACT SDAEP 22 Syndicat Départemental d’Alimentation en Eau Potable des Côtes d’Armor 53, boulevard Carnot - BP 63531 22 035 SAINT-BRIEUC Téléphone : 02 96 01 21 40 [email protected] www.sdaep22.info 32 Les partenaires de l’ADAC 22 AGENCE DE L’EAU LOIRE-BRETAGNE NATURE JURIDIQUE Établissement public de l’État - ministère chargé du développement durable - à caractère administratif. La loi sur l’eau de 1964 a créé 6 agences de l’eau qui œuvrent dans 6 grands bassins hydrographiques. Partie intégrante du service public de l’environnement, elles sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière. L’agence de l’eau s’engage depuis 40 ans auprès des élus et des usagers de l’eau pour la qualité de l’eau et des milieux aquatiques. L’agence de l’eau apporte une aide financière et technique aux projets d’intérêt général au service de l’eau et de l’environnement du bassin. Missions FORMES D’INTERVENTION 6 grandes priorités nationales pour l’eau : > La gestion quantitative de la ressource en eau et l’adaptation au changement climatique : réduire les prélèvements d’eau et mobiliser la ressource de manière équilibrée > La sécurité de la distribution et la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine : des eaux et des milieux aquatiques en bon état sont la meilleure garantie d’une eau potable de qualité. Mais la protection des captages reste nécessaire ainsi que des mesures curatives de traitement - le temps de restaurer la qualité des eaux brutes. > La solidarité urbain-rural : Les communes rurales accèdent à tous les dispositifs d’aides du 10ème programme. De plus, elles bénéficient d’aides spécifiques pour l’assainissement non-collectif, la création de stations d’épuration et l’extension de réseaux d’assainissement, ou encore des traitements de l’eau potable. > L’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les pays en développement : en 2016, l’agence de l’eau y consacrera 1 % de son budget. > Les inondations : l’agence accompagne les actions de prévention via la restauration et l’entretien des rivières et des zones humides et le maintien des zones d’expansion des crues. > Le littoral et le milieu marin : le programme prévoit des aides spécifiques pour répondre aux enjeux particuliers de ces territoires. L’agence de l’eau exerce sa mission dans le cadre de programmes d’intervention pluriannuels préparés et validés par le comité de bassin et encadré par le Parlement : de 2013 à 2018, le 10ème programme soutient les programmes d’actions nécessaires à la reconquête et la préservation de la qualité des eaux et des milieux aquatiques du bassin Loire-Bretagne. 3 principes d’action : > Approche territoriale avec les SAGE, les contrats territoriaux, et le contrat avec les grandes collectivités ; > Connaissance du domaine de l’eau et des milieux aquatiques, l’expérimentation, l’évaluation ; > Information et la sensibilisation pour faciliter la mise en œuvre des actions. Le dispositif d’aides financières du 10ème programme est plus incitatif sur les deux enjeux prioritaires pour l’eau en Loire-Bretagne : la lutte contre les pollutions diffuses et la restauration des milieux aquatiques. Les collectivités ayant souvent fait part de leurs difficultés d’accès au crédit bancaire pouvant un peu compromettre les projets en cours, l’agence prévoit une enveloppe d’avances sans intérêt pour les projets prioritaires. 33 € Budget / financement Les recettes de l’agence de l’eau sont les redevances payées par les usagers (habitants, acteurs économiques) de l’eau du bassin en fonction des volumes d’eau prélevés et consommés et des pollutions rejetées. L’agence de l’eau les redistribue sous forme d’aides financières aux maîtres d’ouvrage privés ou publics qui concourent à la lutte contre la pollution des eaux, à l’amélioration de la gestion de la ressource en eau, à la protection et à la restauration des milieux aquatiques naturels, à la reconquête de la qualité des eaux dans l’intérêt commun du bassin. Compte financier en recettes 2013 : 390 millions d’euros GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Le ministre chargé du développement durable, et le ministre chargé du budget exercent une tutelle administrative et financière sur l’établissement. Directeur général de l’agence de l’eau Loire-Bretagne : Martin GUTTON Comme tous les établissements publics, l’agence de l’eau est gérée par un conseil d’administration (organe délibérant) et un directeur général (organe exécutif). Directrice de la délégation Armor-Finistère : Sylvie DETOC Siège de l’agence à Orléans-La Source Délégations régionales : Armor-Finistère, Anjou-Maine, Centre-Loire, Ouest Atlantique, Poitou-Limousin, Allier-Loire amont. CONTACT Agence de l’Eau Loire-Bretagne délégation Armor-Finistère Parc technologique du Zoopôle Espace d’entreprises Keraïa - Bâtiment B 18, rue du Sabot 22 440 PLOUFRAGAN Téléphone : 02 96 33 62 45 [email protected] www.eau-loire-bretagne.fr 34 AGENCE DEPARTEMENTALE D’INFORMATION SUR LE LOGEMENT (ADIL) NATURE JURIDIQUE Constituée sous forme d’association loi 1901, l’ADIL 22 est agréée par le ministère en charge du logement. Le rôle des ADIL est reconnu par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) du 13 décembre 2000. Missions L’ADIL apporte un conseil gratuit, neutre et personnalisé sur toutes les questions juridiques, financières et fiscales relatives au logement et à l’urbanisme, à l’attention des particuliers. Ses missions d’observation et sa connaissance des dispositifs publics en font un partenaire privilégié des collectivités dans la définition d’une politique logement adaptée aux besoins de leur territoire. FORMES D’INTERVENTION Service au public : - rôle de prévention en direction des publics fragilisés - accompagnement des politiques publiques au plus près des habitants - présentation de l’offre de logements disponibles Service aux partenaires / collectivités : Diagnostics de territoires liés à l’habitat, travail d’appropriation avec les élus sous forme de mise en place de groupes de travail, appui à la définition d’objectifs, mise en œuvre de la programmation opérationnelle. L’Adil étant une association subventionnée, ces missions spécifiques opérationnelles et contractualisées sont facturées au prix coutant aux partenaires locaux (conseil, orientation d’usagers, instruction de dossiers et secrétariat dans le cadre de dispositifs tels que les fonds d’aide aux accédants en difficulté), contribution à la mise en œuvre d’une maîtrise d’œuvre urbaine et sociale, ou encore gestion technique d’observatoire des loyers et diffusion des informations qui en résultent. Ex. : l’ADIL peut accompagner les collectivités pour la définition et la mise en place de leur politique logement : réalisation d’études et de tableaux de bords. - les études pour le compte de ses partenaires membres de l’association ou des commanditaires (privés, publics ou parapublics) extérieurs au réseau. L’observatoire de l’habitat centralise et analyse des fichiers statistiques permettant de suivre en continu le marché du logement (comportement des usagers, demandes en matière de logement, mise en œuvre des politiques publiques, conjoncture immobilière...) L’ADIL assure la coordination et l’animation des dispositifs sociaux en faveur du logement comme le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD), à la demande du Conseil Général et de l’État. 35 € Budget / financement Ressources « ordinaires » : cotisations et subventions des membres Recettes complémentaires : missions spécifiques effectuées dans le cadre de dispositifs ou programmes d’actions partenariaux, d’études, de formation, d’abonnements à des services documentaires ou de prestations de service. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Conseil d’administration composé par : - le Conseil Général, - les collectivités locales, - le Ministère chargé du logement, - les professionnels du logement, les organismes de logements sociaux, Action Logement, les établissements de crédits..., - les organismes d’intérêt général : Caisse d’Allocations Familiales, Caisse de Mutualité Sociale Agricole..., - les représentants des usagers et des familles. Bureau : - Président : Georges LE FRANC, Maire de Saint-Barnabé - Vice-Présidentes : Sylvie GUIGNARD, Conseillère départementale - Secrétaire : Fabienne GUIOMAR, Directrice des agences Inicial - Secrétaire-adjoint : Patrick de MONTI, Directeur départemental du Crédit Mutuel de Bretagne des Côtes d’Armor - Trésorier : Marie-Annick GAUFFNY, Administrateur du Crédit Agricole des Côtesd’Armor CONTACT ADIL 9, place Saint-Michel 22 000 SAINT-BRIEUC Téléphone : 02 96 61 50 46 www.adil22.org http://www.adil22.org/index.php?id=6614 36 - Trésorier-adjoint : Jacques UGUEN, Président de la Confédération Syndicale des Familles - Membres : Jean-Yves CARIO, Union Fédérale des Consommateurs / Que Choisir Ronald CHEVALIER, Notaire, représentant la Chambre des Notaires Martine GAUTIER, Administrateur de la Caisse d’Allocations Familiales des Côtes-d’Armor Patrick MELIN, Représentant CLCV Stanislas VARANGOT, Directeur de la Coopérative Immobilière de Bretagne Président : Monsieur Georges LE FRANC, Maire de SaintBarnabé Directrice : Paule QUEMERE Une équipe composée de conseillers juristes spécialistes du droit et du financement immobilier et de chargés d’études statistiques. Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA) NATURE JURIDIQUE Le Cerema est un établissement public de l’État à caractère administratif créé par la loi 2013-431 du 28 mai 2013 portant diverses dispositions en matière d’infrastructures et de services de transports. Il regroupe depuis le 1er janvier 2014, les 8 CETE1, le Certu2, le Cetmef3 et le Sétra4. Il est placé sous la tutelle du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE) et du ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité (MLETR). Le Cerema est un centre de ressources d’expertises scientifiques et techniques intervenant en appui à la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques portées par les services de l’État et les collectivités territoriales. Ses domaines d’intervention : connaissance et prévention des risques, développement des infrastructures, énergie et climat, gestion du patrimoine d’infrastructures, impacts sur la santé, mobilité et transports, territoires durables et ressources naturelles, villes et bâtiments durables. Missions FORMES D’INTERVENTION Le Cerema comprend environ 3 100 agents présents sur 29 sites répartis sur le territoire. Il est organisé avec un siège à Bron, 3 directions techniques et 8 directions territoriales. La direction territoriale Ouest agit de façon privilégiée sur les 9 départements des régions Bretagne et Pays de la Loire. Elle dispose de 330 agents dans ses trois implantations : Nantes, Angers et Saint-Brieuc. Elle est chargée de mener des activités d’expertise scientifique et technique allant de la recherche appliquée à des études d’assistance à maîtrise d’ouvrage, en passant par la réalisation de mesures et de contrôle, la participation à l’élaboration de produc- tions méthodologiques ou d’évaluations, la diffusion des connaissances et la mise au point d’outils de mesures. Implantation de proximité, le département laboratoire de Saint-Brieuc dispose d’une équipe de 80 agents à spécialités affirmées dans les domaines : - des infrastructures routières, portuaires et maritimes, - des risques (en particulier littoraux), de l’environnement, - de la sécurité routière, - du bâtiment. 1. Centre d’études techniques de l’Equipement, 2. Centre d’Études sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les constructions publiques 3. Centre d’Etudes Techniques Maritimes Et Fluviales 4. Service d’Etudes sur les Transports, les Routes et leurs Aménagements 37 € Budget / financement Budget annuel de l’Établissement est d’environ 250 millions d’euros. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT L’Etat et les collectivités territoriales siègent au Conseil d’Administration et au Conseil Stratégique du Cerema. Ils participent à l’élaboration du programme annuel d’activité. Président du Conseil d’Administration : Gaël Perdriau Siège du CEREMA à Bron 3 directions techniques : eau, mer, fleuves / infrastructures de transport et matériaux / territoires et ville 8 directions territoriales : Centre-Est, Est, Île-de-France, Méditerranée, Nord-Picardie, Normandie-Centre, Ouest, Sud-Ouest. Directeur de la direction territoriale Ouest : Jean-François Gauche Directeur du département-laboratoire de Saint-Brieuc : Gilles LE MESTRE CONTACT CEREMA Centre d’Études et d’Expertise sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement Direction et Départements de Nantes Département Laboratoire MAN - 9 rue René Viviani - BP 46223 et CECP d’Angers 44262 Nantes Cedex 2 Téléphone : 02 40 12 83 01 [email protected] 38 Site internet : www.cerema.fr 23 avenue de l’Amiral Chauvin - BP 20069 49136 Les Ponts de Cé Cedex Téléphone : 02 41 79 13 00 [email protected] Département Laboratoire de Saint-Brieuc 5, rue Jules Vallès 22 015 Saint-Brieuc Cedex Téléphone : 02 96 75 93 00 [email protected] Le Centre Technique Départemental (CTD) NATURE JURIDIQUE Le Parc de l’Équipement a été transféré au Département des Côtes d’Armor le 1er janvier 2011 ; Le Conseil Départemental, attaché aux prestations proposées par le Parc de l’Équipement, pour leur qualité, leur réactivité et la souplesse de la mise en œuvre, a souhaité maintenir l’activité de ce site. Le service constitué est dénommé le Centre Technique Départemental. Le Centre Technique Départemental assure comme missions principales : - entretien des véhicules, matériels et engins pour le compte de la collectivité et du SDIS ; - réalisation de travaux sur le réseau routier départemental : marquage au sol, balayage, pose de glissières, enduits superficiels et réparations sur chaussées,terrassements routiers ou de chemins, travaux d’élagages, comptage routiers ; - vente d’émulsion de bitume pour les techniques d’entretien de chaussée, d’enrobée à froid : (moindre coût de transport pour les chantiers situés sur le département, moindre émission de CO2 générée par le transport ; les techniques à base d’enduit bitumineux permettent un entretien des chaussée de qualité, économique et durable ; le chargement sur place ou livraison sur site ; stocks non-utilisés repris, mise en œuvre également envisageable) Missions FORMES D’INTERVENTION Dans le respect du Code des marchés publics, le CTD est autorisé à réaliser des prestations pour le compte de tiers. Le CTD peut donc répondre aux consultations sur devis. 39 € Budget / financement Le CTD est une régie autonome dotée d’un budget annexe. Prestations payantes après validation de devis. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT A la date de mise à jour : Le Centre Technique Départemental dépend de la Direction des Infrastructures et des Déplacements (DID) du Conseil Général des Côtes d’Armor. Responsable du Centre Technique Départemental : Patrice COMBREAS Moyens humains : 67 agents Moyens techniques : plus de 300 engins et matériels offrant de multiples possibilités CONTACT CENTRE TECHNIQUE DEPARTEMENTAL DES COTES D’ARMOR Rue Adolphe Le Bail Le Légué - BP 455 22 190 PLERIN Téléphones : Pôle travaux : 02 96 62 46 46 Vente d’émulsions bitumineuses et enrobés à froid : 02 96 77 69 85 [email protected] 40 Les CONSEILS EN ENERGIE PARTAGES (CEP) NATURE JURIDIQUE Le Conseil en énergie partagé (CEP) est un service d’intérêt général de proximité qui consiste à mutualiser la compétence et l’expertise d’un conseiller thermicien du bâtiment entre plusieurs collectivités (majoritairement des communes de moins de 10 000 habitants) qui ne disposent pas des moyens internes suffisants pour se doter d’une compétence énergie. Le service repose ainsi sur un principe de solidarité intercommunale, et permet aux petites communes de bénéficier d’un accompagnement et de conseils pertinents. Le service de CEP vise à dresser un état des lieux énergétique précis du patrimoine des collectivités, à mettre en œuvre une comptabilité et un suivi énergétique du patrimoine, à établir une stratégie patrimoniale visant à réduire la facture énergétique, à promouvoir et accompagner la réalisation d’actions et de travaux d’économies d’énergie. • Optimisation tarifaire (analyse des abonnements) • Préconisations techniques pour la réduction des consommations, et accompagnement à la mise en œuvre de ces préconisations • États des lieux et pré-diagnostics sur les bâtiments fortement consommateurs • Accompagnement des collectivités dans la recherche de la meilleure performance énergétique des bâtiments futurs, pendant les différentes phases d’un projet (rénovation ou construction) • Information aux élus, aux techniciens et aux gestionnaires • Sensibilisation des usagers des bâtiments Ce service a été créé dans la fin des années 90 par l’ADEME, et expérimenté dans un premier temps par des Agences Locales de l’Energie et du Climat en région Bretagne. Fin 2014, on compte 225 conseillers en énergie partagés sur le territoire national, dont 11 dans les Côtes d’Armor. Missions Chaque conseiller dispose d’outils spécifiques mis à disposition par l’ADEME pour l’accompagnement des communes : un logiciel de bilan et d’analyse, des calculateurs spécifiques, un guide méthodologique, des formations spécialisées, etc. Opérations concernées: gestion énergétique du patrimoine immobilier existant des communes et EPCI. Missions proposées : • Suivi et bilan annuel des consommations d’énergie et d’eau pour les bâtiments communaux, l’éclairage public, les postes d’assainissement, les espaces verts... par un suivi des factures Un gisement d’économies important: la dépense énergétique représente en moyenne plus de 10% du budget de fonctionnement d’une collectivité (hors charges de personnel). Le CEP propose d’agir concrètement sur son patrimoine (bâtiments, éclairage public, véhicules) afin de réaliser des économies. FORMES D’INTERVENTION • État des lieux et suivi des consommations du patrimoine de la collectivité. • Appui et conseil en amont des projets. • Information et sensibilisation des élus, des techniciens et des usagers des bâtiments. • Mise en réseau entre communes adhérentes (échange de bonnes pratiques…). 41 € Budget / financement Le service de Conseil en Energie Partagé permet de mutualiser le coût salarial d’un thermicien spécialisé entre plusieurs collectivités qui bénéficient de ses services. Le coût du service est ainsi souvent calculé en e par habitant et par an : il se situe entre 1 et 1,25 e/hab/an. La participation demandée aux communes diffère selon les territoires, en fonction des contributions financières apportées par les EPCI, les Pays, le Conseil général et le SDE 22 : Territoire / structure porteuse Modalités d’adhésion pour les communes Pays de Saint-Brieuc (ALE) 0,25 à 0,70 e /hab/an Pays du Centre Ouest Bretagne (ALE) 1.00 e /hab/an Pays du Centre Bretagne (Syndicat Mixte) Service gratuit Pays de Dinan (Syndicat Mixte) 1.00 e /hab/an Lannion Trégor Communauté Service gratuit Pays du Trégor-Goëlo 0,20 e /hab/an (EPCI) Pays de Guingamp Service gratuit CdC du Mené Service gratuit * A la date de mise à jour Pour plus de détails, se rapprocher des structures porteuses grâce aux coordonnées ci-dessous. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Les Conseils en Énergie Partagés sont intégrés aux EPCI, aux Pays, ou aux Agences Locales de l’Energie. Chaque Conseiller est intégré dans le réseau CEP breton, animé par l’ADEME et la Région, et dans un réseau national, ce qui garantit une professionnalisation et des échanges d’expériences. CONTACT Agence Locale de l’Energie (ALE) du Pays de Saint-Brieuc 14 bis, rue de Gouédic 22 000 SAINT-BRIEUC Téléphone : 02 96 52 15 70 [email protected] www.ale-saint-brieuc.org Agence Locale de l’Energie (ALE) du Centre Ouest Bretagne Maison des Services Publics Place de la Tour d’Auvergne BP 226 29 834 CARHAIX-PLOUGUER Cedex Téléphone : 02 98 99 27 80 [email protected] ou [email protected] www.alecob.fr 42 Pays Centre Bretagne Pays de Dinan Lannion Trégor Communauté Communauté de communes du Mené 77, boulevard de Penthièvre 22 600 LOUDEAC Téléphone : 02 96 66 32 22 [email protected] www.centrebretagne.com 1, rue Monge 22 300 LANNION Téléphone : 02 96 05 09 00 [email protected] www.lannion-tregor.com Pays du Trégor Goëlo Espace Chappe 1, rue Chappe 22 300 LANNION Téléphone : 02 96 48 66 33 [email protected] 7, rue Victor Schoelcher 22 100 DINAN Téléphone : 02 96 85 36 37 [email protected] La Croix Jeanne Even 22 330 COLLINEE Téléphone : 02 96 31 47 17 [email protected] Pays de Guingamp Programme Ecogenr 11, rue de la Trinité 22 200 GUINGAMP Téléphone : 02 96 40 23 84 [email protected] ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER DE BRETAGNE NATURE JURIDIQUE Créé par le décret n°2009-636 du 8 juin 2009, l’Établissement Public Foncier de Bretagne (EPFB) a un statut d’Établissement Public Industriel et Commercial (EPIC). Doté de la personnalité morale et autonomie financière, l’EPFB est compétent pour intervenir sur l’ensemble du territoire breton. Face à la nécessité de maîtriser la consommation de l’espace, l’Établissement Public Foncier (EPF) de Bretagne dénommé «Foncier de Bretagne» est né en 2009 de la volonté conjointe de l’État et de la Région Bretagne. L’EPF a vocation à aider les collectivités bretonnes dans la conception et la mise en œuvre de leur stratégie foncière en constituant pour leur compte des réserves foncières. L’EPF peut effectuer les acquisitions nécessaires au projet de la collectivité, puis le portage foncier jusqu’à ce que sa réalisation puisse démarrer. Missions L’EPF achète à l’amiable, par préemption ou expropriation (délégataire des prérogatives de la puissance publique). FORMES D’INTERVENTION L’EPF intervient pour le compte des collectivités qui souhaitent mettre en œuvre des projets répondant à des critères minimum en matière de logement social et de densité. L’établissement les accompagne sur le volet foncier de ces projets tant en matière d’ingénierie, que de portage ou de requalification des biens. Ex : logements, espaces naturels, développement économique, friches... L’EPF agit à la demande des collectivités, les conditions de son intervention sont formalisées au travers d’un dispositif conventionnel : - des conventions-cadre sont d’abord passées avec les EPCI afin de décliner les objectifs du Plan Pluriannuel d’Intervention (PPI) par territoires et de fixer les engagements pluriannuels, - des conventions opérationnelles sont ensuite passées pour préciser les conditions de portage de chaque opération (périmètre d’intervention, rappel des critères de l’EPF, engagement de la collectivité sur son projet, conditions et délais de rachat, etc.). 43 € Budget / financement L’EPF perçoit une ressource fiscale, la Taxe Spéciale d’Équipement (TSE) qui lui permet de disposer de moyens propres. Cette taxe, perçue sur l’ensemble du territoire breton, est mutualisée au profit de l’action foncière des collectivités territoriales. La revente des biens précédemment acquis permet enfin à l’EPF de procéder à de nouvelles acquisitions. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT L’EPF bénéficie d’une autonomie juridique et financière dans le cadre d’une gouvernance partagée entre l’Etat et les collectivités. En tant qu’établissement public d’État, l’EPF est soumis à la tutelle du ministre en charge de l’urbanisme et du logement. Localement, le Préfet de Région exerce un contrôle sur les délibérations du Conseil d’Administration et du Bureau, ainsi que sur les décisions du directeur général. Par ailleurs, sa gestion est examinée par un contrôleur financier issu du Ministère des Finances. Ses comptes sont également contrôlés par la Cour des Comptes. L’EPF est piloté par un Conseil d’Administration de 46 membres désignés pour 6 ans et composé, à partir du 30 juin 2015, comme suit : - 12 représentants du Conseil Régional, - 12 représentants des Conseils Départementaux, - 11 représentants des communautés d’agglomération - 2 représentants de la communauté urbaine de Brest Métropole. - 5 représentants des Communautés de Communes, - 4 représentants de l’État. CONTACT FONCIER DE BRETAGNE Établissement Public Foncier de Bretagne 72, boulevard Albert 1er CS 90721 35 207 RENNES CEDEX 2 Téléphone : 02 99 86 79 90 [email protected] www.foncierdebretagne.fr 44 Le Bureau est composé du Président et de 14 membres : 12 vice-présidents, élus par le Conseil d’Administration : - 3 représentants du Conseil Régional, - 4 représentants des Conseils Généraux, - 5 représentants des intercommunalités, 2 représentants de l’Etat Président : Daniel CUEFF (issu du collège des représentants du Conseil Régional et élu par le Conseil d’Administration) Directeur général : Carole Contamine (nommée par arrêté du Ministre en charge de l’urbanisme) Équipe spécialisée dans la réalisation d’études préopérationnelles, l’acquisition du foncier (négociations amiables, préemption, expropriation) et le suivi des travaux de dépollution/déconstruction - répartie en 3 pôles Études / Opérations / Ressources. Le SATESE (Service d’Assistance Technique aux Exploitants de Stations d’Épuration) NATURE JURIDIQUE Service d’appui technique du Conseil Départemental dépendant de la Direction de l’Environnement (DIE). Missions Depuis le début des années 1970, le SATESE accompagne les collectivités maîtres d’ouvrage et gestionnaires des équipements d’assainissement et en particulier des stations d’épuration publiques dont le nombre est passé de 30 à près de 300 en 40 ans. Le SATESE assiste les communes en phase préparatoire de leur projet, et il les conseille ensuite pour l’optimisation du fonctionnement de leurs installations. Il accompagne aussi les SPANC dans le déploiement de leurs missions obligatoires, voire optionnelles. 370 unités suivies par le SATESE (maîtrise d’ouvrage collective, industrielle et agricole) ; 64% de la population costarmoricaine est desservie en assainissement collectif. Le SATESE en quelques chiffres pour 2013 : - il se compose de 24 agents ; - il intervient sur 98% du parc des stations d’épuration collectives ; - le service a produit environ 1560 rapports d’interventions ; - les agents ont parcouru plus de 150 000 kms ; - 172 personnes ont assisté aux réunions du réseau des techniciens SPANC (+31% par rapport à 2012). Le SATESE intervient comme partenaire de proximité auprès de l’ensemble des collectivités dans le domaine de l’assainissent non collectif et collectif ainsi que pour les industriels et les éleveurs ; dans la LEMA 2006, le détail de ses missions est décliné de la manière suivante : Assainissement Non Collectif - Assistance au service public d’assainissement non collectif pour la mise en œuvre des contrôles ; - Assistance pour l’exploitation des résultats pour la définition et la programmation des travaux d’entretien et d’amélioration des ouvrages ; - Assistance pour l’évaluation de la qualité du service d’assainissement en application du décret n° 2007675 du 2 mai 2007 ; - Assistance pour l’élaboration de programmes de formation des personnels ; Assainissement Collectif - Assistance pour le diagnostic des ouvrages d’assainissement collectif, d’épuration des eaux usées et de traitement des boues et pour le suivi régulier de ceux-ci ; validation et exploitation des résultats du diagnostic pour évaluer et assurer une meilleure performance des ouvrages ; - Assistance pour l’élaboration de conventions de raccordement des établissements générant des pollutions d’origine non domestique aux réseaux ; - Assistance à la programmation des travaux ; - Assistance pour l’évaluation de la qualité du service d’assainissement en application du décret no 2007-675 du 2 mai 2007 ; - Assistance pour l’élaboration de programmes de formation des personnels. Pour plus de précisions, l’ensemble des missions du SATESE des Côtes d’Armor est détaillé sous forme de fiches thématiques dans un guide téléchargeable sur le site du Conseil Départemental (www.cotesdarmor.fr dans la rubrique Aménagement du Territoire - Assainissement Collectif : « Le SATESE, votre assistance technique en assainissement ») Les missions d’assistance technique du SATESE sont certifiées ISO 9001 depuis 2005. Cette certification est renouvelée tous les 3 ans. Cette démarche d’amélioration continue est gage de qualité du service rendu. Concernant l’activité « Programmation » du service, il convient de souligner tout le travail d’analyse et de conseil effectué auprès des collectivités ; totalement informel, il ne s’apparente pas à la mission initiale. Elle se décline par le suivi et l’analyse des études préalables à tous programmes de travaux, ainsi qu’à l’analyse technique des propositions faites dans les demandes de financement. 45 FORMES D’INTERVENTION Assainissement non collectif (ANC) : - assistance à la création des SPANC ; - assistance pour la mise en œuvre des contrôles et la finalisation des diagnostics ; - animation du réseau des techniciens des SPANC ; - a nimation d’une charte ANC : 112 adhérents ; - a ide à l’élaboration du règlement de service ; - assistance pour l’évaluation de la qualité des services (RPQS) ; - formation. L’intervention du SATESE au cœur du cycle de vie d’un système d’assainissement Assainissement collectif: - assistance technique à l’exploitation des systèmes d’assainissement (visites, mesures, rapports, réunions) ; - assistance pour la mise en œuvre et la validation de l’auto surveillance (calage, rapport) ; - bathymétrie sur lagunage ; - assistance à la mise en œuvre de projet d’assainissement ; - mesures de réception de travaux ; - bilan convention de rejet ; - assistance à la rédaction de convention de rejet ; - assistance pour l’évaluation de la qualité des services (RPQS) ; - formation. Le SATESE est en mesure de répondre à des interventions spécifiques à la demande ponctuelle des maîtres d’ouvrage : études particulières, mesures de pollution ciblées, intervention dans le cadre du Suivi Régulier des Rejets, réception technique de nouveaux ouvrages d’assainissement... . € Budget / financement Pour l’assainissement collectif et conformément à la loi, les missions éligibles sont facturées aux collectivités en deçà de leur coût réel proportionnellement à la population DGF de celles-ci, le Conseil Départemental percevant une subvention de l’Agence de l’Eau Loire Bretagne qui compense partiellement les charges liées à cette activité. La tarification 2015, élaborée selon les textes issus de la LEMA 2006, sont les suivants : - Collectivités Éligibles* : 0,52 euros/hab ; *Collectivité pouvant bénéficier d’un tarif préférentiel pour une prestation d’assistance technique proposée par un Département dans les domaines de l’eau et de l’assainissement (référence au décret 2007-1868). - Bénéficiaires Non-éligibles : 353 euros/jour. Les missions aux collectivités non éligibles, aux industriels et aux éleveurs, conformément à la loi, sont facturées au prix coûtant. Pour la mission Assainissement Non Collectif, aucune facturation n’est adressée aux 34 bénéficiaires de la prestation, car celle-ci est considérée comme une mission départementale. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Conformément à la LEMA, sous la présidence du Président du Conseil Départemental ou de son représentant, un comité de suivi réunit chaque année les partenaires : services de l’état, Agence de l’eau, représentants des collectivités... Il examine le bilan de l’activité des services d’assistance technique de l’année écoulée et l’activité prévisionnelle de l’année à venir, il émet un avis sur la tarification des missions. Chef de Service : Hubert CARPIER CONTACT Conseil Général des Côtes d’Armor Direction de l’Environnement/ SATESE 9, place du Général de Gaulle CS 42371 22023 SAINT-BRIEUC CEDEX 1 46 Téléphone : 02 96 62 27 15 Fax : 02 96 62 27 27 [email protected] www.cotesdarmor.fr (rubrique Aménagement du Territoire, Environnement, et pages Assainissement Non Collectif et Collectif) Le SATTEP (Service d’Assistance Technique au Traitement de l’Eau Potable) NATURE JURIDIQUE Service du Conseil Départemental dépendant de la Direction de l’Environnement (DIE). Missions Depuis le début des années 1980, le SATTEP accompagne les collectivités maîtres d’ouvrage et gestionnaires des unités de traitement d’eau potable dans l’objectif de suivre la production et l’efficience des filières de traitement d’eau potable et de produire une eau de meilleure qualité. Syndicat des eaux du GOUET Retenue sur l’Arguenon Le Conseil Départemental des Cotes d’Armor est un acteur important auprès des collectivités tant pour les accompagner sur le volet financier que les assister sur l’aspect technique. Cette assistance résulte d’une demande forte des élus, elle apporte une expertise indépendante aux collectivités gestionnaires des unités de production mais elle permet également d’avoir un diagnostic étayé sur le fonctionnement des équipements financés et permet de prévoir ainsi les éventuelles modifications, les différentes évolutions des filières de traitement, ces dernières devenant de plus en plus complexes. À l’occasion d’une visite détaillée en compagnie de la personne en charge de la station, la mission d’assistance technique comporte : • le diagnostic des ouvrages avec une visite au fil de l’eau, le descriptif technologique, le réglage des appareils, les réactifs et taux de traitement • la synthèse de l’ensemble des relevés des index de compteurs horaires et volumétriques (exhaure, pompes doseuses, reprises...) • la confection d’échantillons d’eau à chaque étape de la filière de traitement avec des mesures sur site et analyses physico-chimiques en laboratoire (à chaque stade de la filière) • la rédaction d’un rapport technique de synthèse explicitant les résultats, l’objectif étant d’optimiser les performances du traitement et de prévoir les éventuelles évolutions ou modifications de la filière • la présentation du rapport en collectivité • le service participe en conseil technique auprès des maîtres d’ouvrage en cas d’aménagements de filières. Le département compte 98 unités de traitement d’eau potable dont 18 traitant des eaux superficielles (retenues, rivières) et 80 des eaux souterraines. En 2013, 34 unités de production ont été suivies par le SATTEP soit 35 % du parc. Ces prestations sont en totalité sur le secteur nonéligible avec application du tarif annuel. Le SATTEP réalise par ailleurs une mission départementale concernant le suivi de l’eutrophisation des trois retenues départementales et de l’étang de Jugon les lacs. Entre les mois d’avril et octobre, un suivi hebdomadaire sur sites met en œuvre des prélèvements, des mesures physico-chimiques (oxygène dissous, pH, température), des analyses en laboratoire (chlorophylles, formes azotées, formes phosphatées, identification et dénombrement algal,...) ainsi que les divers éléments conjoncturels (météo, hydrologie, usine AEP, ARS...). Cette analyse multifactorielle permet de caractériser la zone euphotique et d’aboutir à une décision d’un éventuel traitement algicide en vue d’inhiber la croissance des Cyanobactéries et de limiter les relargages à partir des sédiments en réglant les dispositifs d’aération des retenues. 47 FORMES D’INTERVENTION Mission d’appui technique aux collectivités : - aider les maîtres d’ouvrage à obtenir le meilleur fonctionnement technique de leurs ouvrages au meilleur coût - définir les actions et travaux d’amélioration nécessaires et les prioriser - compléter les observations réglementaires (suivi sanitaire ARS, rapport annuel RPQS) € Budget / financement Ces prestations génèrent des recettes liées au nombre de visites réalisées. Le coût d’un bilan de fonctionnement (hors analyses) dépend de la complexité du traitement et du nombre d’ouvrages alimentant la station : - Pour les stations de traitement d’eau souterraine : de 522 à 1044 eHT - Pour les stations de traitement d’eau de surface :de 1044 à 1914 e. à noter que le Syndicat Départemental d’Alimentation en Eau Potable finance à 30 % les collectivités dans la limite d’un bilan par an. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Chef de Service : Anne Laure QUINQUIS CONTACT Conseil Général des Côtes d’Armor Direction de l’Environnement/ SATTEP 9, place du Général de Gaulle CS 42371 22023 SAINT-BRIEUC CEDEX 1 Téléphone : 02 96 62 46 47 / 02 96 62 27 02 contact général du service www.cotesdarmor.fr 48 L’assistance Technique à la mise en place des Périmètres de Protection des captages NATURE JURIDIQUE Service du Conseil Départemental dépendant de la Direction de l’Environnement (DIE). Missions La cellule périmètres de protection intervient depuis une trentaine d’années dans le domaine des prestations aux collectivités pour lesquelles elle apporte une assistance technique à la mise en place des périmètres, ou à leur révision. Cette mission, au même titre que l’assistance SATESE, rentre dans le champ d’application de la LEMA (Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques) du 30 décembre 2006 avec des collectivités éligibles et des non-éligibles. Le département des Côtes d’Armor comprend 110 sites de prélèvement d’eau potable dont 106 bénéficient d’un arrêté DUP (Déclaration d’Utilité Publique), ce qui en fait le premier département du Bassin Loire Bretagne en terme de protection de la ressource. Les missions d’assistance technique concernent donc essentiellement la révision des périmètres qui pour la plupart sont anciens. Le Conseil Départemental en tant que maître d’ouvrage intervient également pour la mise en place des périmètres sur ses propres retenues (Gouët, Argue- non, Kerné Uhel), pour le conseil agricole (convention avec la Chambre d’Agriculture), la veille foncière (convention avec la SAFER) et enfin sur des actions générales (communications, SIG) Détail de la mission assistance technique périmètres : -Actions d’information et de sensibilisation des maîtres d’ouvrage des PPC en amont de la procédure de DUP - Planification , coordination et suivi de la réalisation des études techniques préalables aux rapports de l’hydrogéologue agréé - Appui à la préparation des dossiers administratifs de DUP - Actions d’information des usagers, des exploitants et des propriétaires concernés par la DUP préalablement au dépôt de dossier en Préfecture - Assistance technique aux maîtres d’ouvrage dans la mise en œuvre des prescriptions définies par les DUP 49 FORMES D’INTERVENTION Mission obligatoire d’appui technique aux collectivités éligibles : • Aide aux maîtres d’ouvrage pour la procédure complète de mise en place des périmètres de protection : - Etudes préalables à la DUP - Appui technique au moment de l’enquête publique - Aides à la mise en place des périmètres • Bilan des périmètres de protection : en vue d’une éventuelle révision € Budget / financement Ces prestations génèrent des recettes selon le nombre d’opérations dans l’année. La facturation pour le secteur éligible comme non-éligible est établie sur la base du tarif adopté chaque année par le Conseil Départemental (2014 : 349 e /jour pour le non-éligible, 0,51 e / habitant DGF pour l’éligible). GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Chef de Service : Anne Laure QUINQUIS CONTACT Conseil Général des Côtes d’Armor Direction de l’Environnement / SEPDEC 9, place du Général de Gaulle CS 42371 22023 SAINT-BRIEUC CEDEX 1 Téléphone : 02 96 62 46 47 / 02 96 62 27 02 contact général du service www.cotesdarmor.fr 50 L’assistance technique à la gestion des déchets NATURE JURIDIQUE Service du Conseil Départemental dépendant de la Direction de l’Environnement (DIE). Missions Créé en 1981, le SATTOM dans ses missions d’origine apportait une assistance technique au traitement des déchets : assistance au compostage, à l’incinération, suivi des décharges après fermeture, déchèteries. Cette assistance répondait à une volonté forte des élus départementaux d’accompagner les collectivités, qui avaient réalisé de gros investissements, par une expertise reconnue dans le domaine du traitement afin d’optimiser le fonctionnement des équipements. Cette mission a répondu parfaitement à ses objectifs puisque les exploitants ont pu bénéficier des conseils du SATTOM et devenir plus « autonomes » dans la gestion des outils. Aussi, les missions ont évolué à partir de 2013 pour se réorienter vers l’accompagnement des gestionnaires de déchèteries avec une assistance technique qui se pérennise sur ces installations (prélèvements eau, sonométries...), et pour la valorisation matière dans le cadre des nouvelles REP (Responsabilité élargie des Producteurs) en lien avec le plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux. Détails des Missions SATTOM : Assistance technique - Mesures de sonométries sur les déchèteries et sur d’autres installations (STEP) à la demande, - Prélèvements d’eau pour vérifier la conformité réglementaire. Conseil technique auprès des gestionnaires de déchèteries - Diagnostic sur les déchèteries - Veille réglementaire et technique - Pré-Assistance à Maîtrise d’Ouvrage FORMES D’INTERVENTION Mission d’appui technique aux collectivités sur le secteur non éligible : - visites techniques et rédaction de rapports, participations à des réunions (techniques et pré-AMO) 51 € Budget / financement Ces prestations réalisées dans le cadre de conventions avec les collectivités, génèrent des recettes liées au temps passé et sur la base du tarif appliqué pour le secteur non éligible et voté annuellement, à savoir 352 e/ jour pour 2015. GOUVERNANCE / FONCTIONNEMENT Chef de Service : Anne-Laure QUINQUIS CONTACT Conseil Général des Côtes d’Armor Direction de l’Environnement / SEPDEC 9, place du Général de Gaulle CS 42371 22023 SAINT-BRIEUC CEDEX 1 Téléphone : 02 96 62 46 47 / 02 96 62 27 02 contact général du service www.cotesdarmor.fr 52 SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DES COTES D’ARMOR (SDIS 22) NATURE JURIDIQUE Établissement public administratif, de niveau départemental, organisé par la loi du 3 mai 1996 (Code Général des Collectivités Territoriales) puis la loi de modernisation de la sécurité civile du 3 août 2004. Le Sdis 22 est doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Missions Le Sdis 22 est chargé de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils concourent avec les autres services et professionnels concernés à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu’au secours d’urgence. Dans le cadre de ses compétences, le Sdis 22 exerce les missions suivantes : - Protection des personnes, des biens, et de l’environnement. - Secours d’urgence aux personnes victimes d’accidents, de sinistres ou catastrophes ainsi que de leur évacuation. Les missions de prévention concernent les Établissements Recevant du Public (ERP), les Immeubles de Grande Hauteur (IGH), les habitations, et les Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). - Prévention et évaluation des risques de sécurité civile - Préparation des mesures de sauvegarde et d’organisation des moyens de secours. FORMES D’INTERVENTION Le Sdis peut intervenir : - En tant qu’appui lors de la réalisation de plan communal de sauvegarde (PCS), notamment sur la création d’une réserve communale de sécurité civile. - Dans le cadre de l’analyse des risques lors de grands rassemblements (afflux au-delà de 1500 personnes). - en tant que prescripteur, dans le cadre du SDACR, pour la Défense Extérieure contre l’Incendie (DECI) qui relève de la police spéciale du maire - avec possibilité de délégation à l’EPCI. - pour le compte de l’Etat, en donnant un avis obligatoire aux service instructeurs (ex : ICPE, ERP, permis d’aménager...). - aux commissions de sécurité et d’accessibilité. 53 € Budget / financement Autonomie juridique et financière Budget d’environ 50 M d’E / an dont : Le Conseil Départemental abonde à hauteur de 56 % au budget de fonctionnement du Sdis 22. Les Communes contribuent à hauteur de 44 % de ce budget. - 40 M d’E en fonctionnement - 1 0 M d’E en investissement (en autofinancement ou emprunt) ORGANISATION / UNE DOUBLE AUTORITÉ Le Service départemental d’Incendie et de Secours des Côtes d’Armor est placé à la fois : - sous l’autorité du Président du Conseil d’administration (CASDIS), pour les fonctions administratives et financières : Monsieur Alain CADEC. - sous l’autorité du Préfet dans le cadre opérationnel : Monsieur Pierre LAMBERT. > Le Conseil d’administration du Sdis : L’établissement est administré par un Conseil d’administration composé d’élus issus des Conseillers généraux, des représentants des Communes et des Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Le préfet, ou son représentant, assiste de plein droit aux séances du conseil d’administration. 3 vice-présidents : Yannick MORIN, René DEGRENNE et Arnaud LECUYER Un bureau composé du Président, des 3 vice-présidents et d’1 membre associé en charge du volontariat > La direction du Sdis : Elle est dirigée par le directeur départemental des services d’incendie et de secours (DDSIS) : le Colonel Marc VERMEULEN, assisté du directeur départemental adjoint, le Lieutenant-colonel Christophe AUVRAY. CONTACT SDIS 22 Service Départemental d’Incendie et de Secours des Côtes d’Armor 13, rue de Guernesey 22 015 SAINT-BRIEUC Cedex 1 Téléphone : 02 96 75 11 18 [email protected] 54 > L’organisation fonctionnelle et territoriale : Au 1er janvier 2013, l’organisation départementale des secours s’articule autour de : - 1 direction : état-major et groupements de services fonctionnels, le service de santé et de secours médical (SSSM) et le centre de traitement de l’alerte (CTA), - 3 groupements territoriaux qui coordonnent les centres de secours de leurs secteurs et qui assurent la mise en application des orientations fixées par la direction, - 59 centres de secours qui assurent une couverture du territoire permettant des délais d’intervention optimisés. Pour assurer ces missions, le Sdis 22 peut compter sur les 2 822 hommes et femmes qui œuvrent quotidiennement à la couverture des risques du département. Le Sdis 22 compte actuellement : - 281 sapeurs-pompiers professionnels (SPP) - 5 sapeurs-pompiers professionnels du SSSM (service de santé et de secours médical) - 2275 sapeurs-pompiers volontaires (SPV) - 151 sapeurs-pompiers volontaires du SSSM - 110 personnels administratifs, techniques et spécialisés (PATS) 55 DEPARTEMENT DES COTES D’ARMOR