Tract syndicalisation CGT Métallurgie Rhône-Alpes

Transcription

Tract syndicalisation CGT Métallurgie Rhône-Alpes
Les Métallurgistes
de la Rhône-Alpes
se syndiquent à la CGT
et vous ?
Les syndicats de la Métallurgie Rhône-Alpes ont vu
ces dernières années leur nombre de syndiqués
augmenter.
C’est bon pour les salariés ; mais le taux de syndicalisation reste faible.
Nous faisons le constat de
notre faiblesse en termes
d’actions qui provient principalement de notre faible
niveau de syndicalisation.
8 % de syndiqués, tous syndicats confondus ! C’est trop
peu pour imposer d’autres
choix.
Les sondages laissent
apparaître
qu’une
forte majorité des
salariés apprécie les
syndicats et notamment la CGT, mais beau-
La délégation est la même dans une entreprise
lorsque les salariés votent pour des élus et considèrent que leur participation à l’acte démocratique
est terminée et que pour les négociations ou en cas
de problèmes individuels, les élus doivent seuls les
régler.
Chaque salarié doit réfléchir sur ce besoin d’un
contre poids dans la société.
Dans une négociation sans la participation de tous, les élus
- seuls - face à un patronat ou un gouvernement ne peuvent
réellement opposer
et imposer d’autres
choix.
C’est aussi vrai pour les actions et la syndicalisation.
La délégation de pouvoir
ne peut pas fonctionner,
surtout en temps de crise,
et surtout lorsque la pression de la mondialisation et la mise en concurrence
entre les peuples sont si fortes !
Cette délégation de pouvoir se retrouve à chaque
niveau de la société.
Nous vous invitons donc à discuter d’une adhésion
à la CGT.
Nous pouvons aussi le constater en politique (campagne présidentielle) où tout est organisé autour de
l’homme providentiel qui nous sortirait de la crise
sociétale.
Si vous pensez qu’un syndicat est utile, alors débattons et avançons ensemble.
coup trop estiment ne pas
être concernés.
Pourtant l’histoire et les événements - en Afrique
du nord - nous rappellent qu’il n’y a pas de sauveur
sans intervention des peuples !
A vous d’agir !
Patrick BERNARD
Responsable Vie Syndicale
Plateforme commune sur les salaires retenue par les USTM RhôneAlpes et défendue lors des différentes négociations avec l’UIMM de
chaque département.
LES SALAIRES
Dans les départements de la Rhône-Alpes, où en sommes-nous des négociations sur :
• les minima garantis, la prime d’ancienneté, la prime de panier
Quelles sont nos propositions ?
Minima
Garantis
Drôme/
Ardèche
Ain
Isère
Loire
Rhône
Haute
Savoie
Savoie
Ecart entre
le + haut
et le + bas
Coeff 140
1352 €
1374,67 €
1386,75 €*
1377,17 €
1365 €
1380,50 €
1373,33 €
34,75 €
Coeff 170
1371,25 €
1386,75 €
1387,75 €
1401,42 €*
1386,50 €
1390,67 €
1388,25 €
30,17 €
Coeff 215
1416,33 €
1441,42 €
1459,42 €
1450,08 €
1433,42 €
1455,42 €
1489,58 €*
73,25 €
Coeff 305
1904,08 €
1916 €
1825,67 €
1911,42 €
1711,17 €
1939,67 €*
1867,83 €
114 €
* Pour chaque coefficient le point le plus haut est signalé par un astérisque
Nous proposons d’aligner tous les minima départementaux sur la valeur la plus haute et d’appliquer une
augmentation de 10 % qui tienne compte de l’inflation (+ 2,1 %) de l’augmentation moyenne consentie
dans les entreprises et d’un rattrapage de la prime d’ancienneté compte-tenu des difficultés engendrées
par la crise (chômage, augmentation de la production,…).
Cela se concrétise de la manière suivante :
. Coeff 140 = 1 525,43 €
. Coeff 170 = 1 541,56 €
. Coeff 215 = 1 638,54 €
. Coeff 305 = 2 133,64 €
LA PRIME D’ANCIENNETE
Elle est calculée sur les RMH par département en fonction du coefficient et de l’ancienneté (toutes les entreprises ou presque
sont concernées par ce mode de calcul).
Prenons les mêmes coefficients et vérifions les RMH par département
Coeffs Ain
140
674,80 €
Drôme/
Ardèche
679,14 €
Isère
Loire
Rhône
662,97 €
593,88 €
596,85 €
Savoie
837,98 €*
Haute
Savoie
Ecart entre
le + haut
et le + bas
673,26 €
244,10 €
170
819,40 €
824,67 €
805,04 €
721,14 €
724,75 €
893,23 €*
817,53 €
172,09 €
215
1001,90 €
1042,97 €
1018,13 €
912,03 €
916,59 €
1094,89 €*
1033,94 €
182,86 €
305
1354,20 €
1409,10 €
1375,55 €
1232,20 €
1100,09 €
1479,25 €*
1396,90 €
379,16 €
Le montant de la prime d’ancienneté est déterminé par 3 critères : le coefficient, le RMH du coefficient de la personne, le nombre
d’années d’ancienneté.
Rentre aussi en ligne de compte si la personne effectue ou non des heures supplémentaires. Ce qui est déterminant dans le calcul,
c’est le montant du revenu minimum hiérarchique. celui-ci est majoré de 5 % pour les ouvriers et de 7 % pour les agents de maitrise, conformément à l’accord national du 13 juillet 1983 (article 2).
Ainsi, pour un salarié au coeff 170,
• qui travaille en Savoie, le calcul s’effectue sur la base de 937,89 € (y compris majoration de 5 %).
Ainsi pour 6 ans d’ancienneté, la prime atteint 6 %, soit 56,27 €
• qui travaille dans la Loire, le calcul s’effectue sur la base de 757,20 €.
Ainsi pour 6 ans d’ancienneté, la prime atteint 6 %, soit 45,43 € .
NB : Dans le Rhône, le barême de la prime est différent : de 5 % après 3 ans jusqu’à 15 % après 12 ans d’ancienneté.
Nous proposons que la base de calcul soit le salaire mini garanti de chaque coefficient, ce qui implique
la suppression des RMH et la valorisation de 1 % par année d’ancienneté sur la carrière.
Exemple : un salarié au coeff 140 avec 6 ans d’ancienneté, selon les barèmes proposés par la CGT aurait
comme prime d’ancienneté 1525 € x 6 % = 91,525 €.
2
LA PRIME DE PANIER
Elle varie de 5,24 € par nuit à 7,15 € selon le département. Qu’est-ce qui justifie un tel écart ?
Nous proposons que la prime de panier soit alignée sur la valeur du point du plus petit coefficient
soit coeff 140 = mini garanti proposé 1525,43 € : 140 = 10,89 €
L’EMPLOI
Nous réitérons notre demande de renforcer les prérogatives des CPTE (Commissions Paritaires Territoriales de l’Emploi), parallèlement à la CPREFP (Commission Paritaire Régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle).
Dans ce contexte, les propositions de la CGT Rhône-Alpes Métallurgie pour conquérir et imposer des solidarités pour les salariés
prennent tout leur importance :
• La création de comités inter-entreprises pour mieux solidariser les salariés des entreprises donneurs
d’ordres et sous-traitants, mieux combattre la mise en concurrence des salariés entre eux en obtenant, par exemple, un statut commun des salariés travaillant dans une même filière ;
• Conquérir une convention collective régionale alignée sur le plus élevé des accords existants pour
l’ensemble des métallos de Rhône-Alpes.
Le
renforcement
de la
syndicalisation
Quelques exemples dans
vos départements !
RENAULT TRUCKS
Bourg en Bresse (Ain)
En 10 ans, nous avons plus que doublé notre nombre de syndiqués ; nous
sommes passés d’une centaine à plus
de 200.
Il n’y à pas de recette miracle. Seul le
contact régulier avec les salariés, tout
en leur proposant l’adhésion nous permet de faire toujours plus de syndiqués.
Nous avons aussi mis en place un système de formation de base où nous
libérons le salarié pendant 4h de son
poste de travail.
Cette formation a lieu au local CGT où
nous pouvons plus longuement aborder
les problématiques, les questions des
salariés et expliquer le rôle et l’importance de la CGT chez Renault Trucks.
Cela concerne nos nouveaux syndiqués
comme des sympathisants, à qui nous
proposons systématiquement la carte
CGT en fin de formation avec un certain
succès.
SOITEC
Bernin (Isère)
Quand on veut, ça marche ! L’expérience de ce syndicat est significative
de ce que l’on peut réaliser en terme de
syndicalisation.
Entreprise constituée d’environ 30 %
d’opérateurs/ouvriers, 35 % de techniciens et de 35 % ingénieurs/cadres ;
1100 salariés travaillant dans un métier
dit « High Tech ».
D’une CGT qui surfait à quelques pourcentages de représentativité aux élections il y a encore trois ans et quelques
syndiqués, le syndicat se retrouve à 43%
aujourd’hui et une soixantaine de syndiqués parce que la démocratie syndicale est une demande et une obligation
pour les salariés. Avec la CGT, ils l’ont
construit !!!
Beaucoup des adhérents arrivent du
syndicat FO qui était majoritaire dans
cette entreprise. Mais au cours d’un
PSE en 2009, ce syndicat n’a pas assez
tenu compte de l’avis de ses syndiqués
et de ses élus (au CE en particulier). La
culture de l’intervention des salariés et
du débat d’idées nécessaire lors d’une
négociation était oubliée par tous les
syndicats ! Et le personnel ne l’acceptait
plus !
Suite à un conflit ayant conduit à six
jours de grève lors des NAO 2010, le syndicat est passé rapidement de quelques
syndiqués à une vingtaine. Avec une
liste aux dernières élections où la parité
Femmes/hommes était respectée. La
nouvelle équipe CGT, suite au conflit
s’est donnée comme ligne de conduite
un engagement fort de consultation et
construction prioritaire avec les syndiqués. Une organisation de la vie syndicale qui travaille à la rencontre et au débat même si les camarades réfléchissent
à trouver des lieux de discussions car le
travail en salle blanche (cagoulés) est
peu favorable au débat entre salariés !
Ils utilisent régulièrement l’outil internet d’entreprise car à peine une info
est-elle envoyée par un élu CGT à tous
les syndiqués que le débat se fait et
qu’une interpellation des élus se réalise
aussitôt !
Forts de leurs 43 % aux dernières élections et de ces 58 syndiqués, la direction a mesuré le nouveau rapport de
force et celle-ci a cédé 3.7 % d’augmentation, une surcomplémentaire pour
les opérateurs et une revalorisation de
l’ancienneté. Ce qui encourage la CGT à
encore se renforcer.
Le seul regret de nos camarades est que
beaucoup trop de syndiqués délèguent
encore leur rôle de « syndiqué acteur/
décideur » sur les élus. Les AG de syndiqués une fois par mois, ne font pas le
plein, mais ils comptent travailler à une
meilleure implication de ceux-ci !
Pour l’un des délégués syndicaux :
« Oui, la démocratie demande beaucoup d’énergie, de temps de discussion
(très enrichissant) avec les salariés et
moins avec les employeurs mais c’est
avec une vie syndicale forte, qui repose
sur les syndiqués que nous avons réalisé
une telle progression et que nous comptons bien continuer sur notre lancée ».
3
SEAC
l’entreprise et surtout qui a débouché
sur des avancées sociales significatives.
Saint Etienne (Loire)
Développer la syndicalisation pour
construire la revendication !
Cette démarche a été choisie par le syndicat CGT de l’entreprise SEAC située
sur le département de la Loire. Entreprise de la sous-traitance automobile
avec comme donneur d’ordre principal
Toyota.
Depuis la création de la section syndicale en 2006, le développement de
notre force organisée a été en constante
progression. A savoir qu’historiquement
le syndicat majoritaire au sein de l’établissement était la CFDT.
Les camarades ont tout d’abord fait un
état des lieux des problématiques rencontrées par les salariés au quotidien et
sont partis de ce constat pour construire
un cahier de revendications. La convention collective et des accords nationaux
sont les axes choisis par le syndicat pour
faire prendre conscience aux salariés
qu’ils avaient des droits et qu’ils devaient les faire respecter.
Cette conception de la construction du
rapport de force a rapidement porté ses
fruits et dans les mois qui ont suivi le
syndicat a commencé à se développer
de manière significative.
Les salariés ont trouvé en partie des réponses à leurs préoccupations et surtout
l’utilité d’avoir une organisation syndicale forte qui porte leurs revendications
et surtout qui obtienne des résultats.
La consultation de l’ensemble des salariés à chaque négociation, que ce soit
NOE, mutuelle santé, accord égalité H/F,
etc. est devenu un mode de vie syndicale qui a fait ses preuves au sein de
Le fait que les salariés se sentent acteurs
et décideurs de leurs revendications a
donné un sens à l’engagement syndical
et placé la CGT comme le syndicat dont
ont besoin les salariés pour se défendre
et gagner des avancées sociales.
METALLIC
(Rhône)
La naissance d’une nouvelle section CGT
chez METALLIC.
C’est historique et pour la première fois
depuis l’existence de l’entreprise, des
élections vont avoir lieu. Après des décennies de management par le mépris,
le stress, voire la peur, les salariés pourront enfin se faire entendre.
Sur 26 salariés, 5 sont d’ores et déjà
adhérents de la toute nouvelle section.
Leur motivation : briser la chape de
plomb, la peur du patron, exiger le respect et la dignité humaine.
Le cahier de revendications se remplit
rapidement :
1. La mise en place d’un vrai 13ème
mois pour tous sans condition, en
remplacement de la prime individuelle et aléatoire distribuée selon
le bon vouloir de la direction ;
2. Une augmentation générale des
salaires ;
3. Le respect de la convention collective de la métallurgie, en ce qui
concerne les qualifications et les
classifications ;
4. L’amélioration des conditions de
travail, le respect de l’hygiène et de
la sécurité.
JEUMONT
Lyon (Rhône)
La pérennité du syndicat de JEUMONT.
Avec le départ en retraite du DS « qui
travaillait seul », c’était la disparition du
syndicat.
Avant de partir, il a alerté et sollicité ses
jeunes collègues de travail. « Je veux
bien vous aider pendant 6 mois avant
mon départ pour que vous preniez la
suite, sinon il n’y aura plus de syndicat
CGT dans l’entreprise ».
Aujourd’hui, 15 jeunes syndiqués s’occupent du syndicat. Ils vont en formation syndicale à tour de rôle.
Ils ont eu une première expérience avec
un conflit à animer sur les salaires ; la
CGT a remporté les élections professionnelles.
C’est bien parti pour eux, et ils espèrent
passer la barre des 20 syndiqués pour
2012.
FRANK & PIGNARD
Cluses (Haute-Savoie)
La progression de la CGT aux dernières
élections professionnelles est le résultat
de la lutte acharnée du syndicat pour
empêcher la casse de l’entreprise.
Le renforcement de la CGT chez Franck
& Pignard est surtout le fait de salariés
voulant se défendre des attaques personnelles qu’ils subissent de la part de
la direction et d’une certaine hiérarchie.
Nous avons pourtant besoin de développer notre qualité de vie syndicale pour
que les syndiqués CGT passent à l’offensive, pour conquérir de nouveaux droits
en prenant toute leur place dans l’organisation et devenant concrètement acteurs de la CGT.
BULLETIN DE CONTACT ET DE SYNDICALISATION
NOM-Prénom
............................................................................................................................................................
Adresse .......................................................................................................................................................................
Code postal
.............................................Profession ............................................................................................................
Entreprise (nom et adresse)
4
...................................................................................................................................
Bulletin à renvoyer à la FTM-CGT - Espace Vie Syndicale - 263, rue de Paris - Case 433 - 93514 Montreuil Cedex
Tel : 01 48 18 21 22 - Fax : 01 48 59 80 66 - @ : [email protected]
ou à remettre au syndicat, à l’union locale ou l’union départementale
iov 69200®
Age
..............................Ville ......................................................................................................................