CAP SUR LA PLUS BELLE RADE DU MONDE

Transcription

CAP SUR LA PLUS BELLE RADE DU MONDE
 auti
BREST TERRES OCÉANES
Le magazine des activités nautiques et de bord de mer
HORSSÉRIE
© Jean-Yves Guillaume
© Franck Betermin
© GPO - La Recouvrance
© Jaques Vapillon
CAP SUR
LA PLUS BELLE
RADE DU MONDE
SPORT
DÉCOUVERTE
BIEN-ÊTRE
Un cocktail
multiglisse
La Recouvrance :
j’irai dîner en mer
Stand up paddle :
Objectif (pleine) lune
LA MER À VOIR
© Julien Ogor
Bienvenue en rade de Brest.
Ici, la nature est spectacle.
Elle est aussi un formidable
terrain d’expériences sportives
et sensitives.
Avec ses nombreuses plages,
criques, spots, avec son plan d’eau
protégé et son ouverture
sur l’océan, la rade de Brest est
une invitation à toutes les pratiques
nautiques. Glisse, plongée,
kayak, voile… pour des vacances
sportives. Navigation sur un voilier
du patrimoine, visite des îles ou
balade en rivière… pour un séjour
contemplatif. Et pour des moments
de relaxation intense : marche
aquatique, « rando » palmée
ou bien séance de stand up paddle
au clair de lune.
Ce magazine, édité par l’Office de
Tourisme de Brest métropole, est
un recueil de quelques pratiques
nautiques et expériences de bord
de mer. Sensations et émotions
garanties.
Brest terres océanes se vit comme
une Bretagne intense. De l’eau,
de l’air, de l’iode : un cocktail ultra
vitaminé et relaxant à la fois.
À boire, à voir, à vivre.
Office de Tourisme
de Brest métropole
Place de la Liberté - BP 91 012
29210 Brest cedex
02 98 44 24 96
[email protected]
› www.brestetvous.fr
Ce magazine hors-série a été réalisé par l’Office de Tourisme de Brest métropole.
Conception et mise : en page
. Rédaction : Sylvie Marlot et Laëtitia Gaudin-Le Puil pour
.
Régie publicitaire : Agence Bergame (02 98 46 05 17). Impression : Cloître Imprimeurs - 10 000 exemplaires.
© Frédéric Le Mouillour
7
Une rade
cousue main
© Jean-Yves Guillaume
VOILE
GLISSE
émotions
DÉCOUVERTE
15 LA RECOUVRANCE
15 DALH MAD
ET LOCH MONNA
15 NOTRE-DAME
DE RUMENGOL
16 LES DÎNERS EN MER
17 VISITES DE LA RADE
18 EXCURSION DANS
L’ARCHIPEL DE MOLÈNE
19 MUSÉE NATIONAL
DE LA MARINE
19 OCÉANOPOLIS
14
© Ronan Gladu
VOILIERS
DU PATRIMOINE
sensations
BIEN-ÊTRE
20 MARCHE AQUATIQUE
21 PARTIES DE PÊCHE
22 SUP AU CLAIR DE LUNE
19
© Océanopolis
DÉCOUVERTE
© Mickaâl Debierre
© Jean-Yves Guillaume
auti
© KMI
BREST TERRES OCÉANES
Spots
tous niveaux
Voyage au cœur
des océans
SPORT
6 7 8 VOILE
9 10 11 GLISSE
12 PLONGÉE
13 KAYAK
9
Embarquement
immédiat
frissons
5
frissons
Camille Lecointre est membre de l’équipe de France
de voile olympique. Licenciée à Brest, elle a décroché aux
JO de Londres en 2012 une 4e place en 470, avec Mathilde Géron.
À l’entrée de Brest,
la plage et le port
de plaisance
du Moulin Blanc.
Il y a deux choses qu’il faut savoir sur la rade
de Brest avant d’y lever les voiles. L’une est
subjective et dépendra du point de vue de celui
qui l’observe. L’autre est rationnelle et se vérifie dans l’objectif. « La rade de Brest est la plus
belle du monde avec… celle de Rio. C’est également l’une des plus grandes d’Europe, avec une
superficie de 180 km2. » Qui dit vrai ? Pour le
juger, le mieux c’est encore de venir sur place,
d’ouvrir grand ses yeux et de gonfler les voiles…
6
© Frédéric Le Mouillour
ON LÈVE
LES VOILES !
LES SENSATIONS
NAUTIQUES
de Camille Lecointre
E
lle s’étend sur plus de 20 km
d’est en ouest et 11 km
du nord au sud. La rade
de Brest est une mer
intérieure, un plan d’eau abrité
navigable toute l’année, par tous
les vents, par tous les temps, sans
compromis. Davantage, c’est un site
naturel exceptionnel : ses lumières
capricieuses et malicieuses, ses
paysages préservés, ses sentiers
côtiers, ses hautes falaises, ses
belvédères naturels ou aménagés :
Sainte-Anne-du-Portzic, Kerdéniel,
Landévennec, la pointe des Espagnols, etc. La liste est longue et ne
sera jamais exhaustive. Les gens de
Brest terres océanes sont de ceux
qui aiment garder leur jardin secret !
UNE RADE
COUSUE MAIN
En matière de voile, dans un terrain
de jeu comme celui de la rade, à la
fois précieux et taillé pour la performance, Brest annonce la couleur de ses ambitions et, il faut être
honnête, tient largement la corde !
Ses états sont ceux d’un champion toutes catégories : le port des
grands explorateurs, des records et
de la course au large avec des ambassadeurs de luxe comme Olivier
de Kersauzon, l’homme des records
ou Faustine Merret, championne
olympique de planche à voile ; le
premier port de plaisance breton ;
un centre nautique, celui de Brest,
parmi les plus actifs de France ;
un centre de voile de haut niveau.
Facile alors de s’identifier, d’apprendre, de progresser, de larguer
les amarres, de tenir la barre dans un
environnement comme celui-là !
« J’ai fait mes débuts en 470 ici.
Pour les entraînements, on cherche
souvent les vents forts. Pour tester les
limites du matériel et aussi ses capacités
personnelles. J’ai de très nombreux
souvenirs de traversées de la rade,
de long en large et je dirais même
de haut en bas, secouée comme dans
une machine à laver. »
« La plus belle rade du monde avec celle
de Rio ? Ce dont je suis certaine, c’est
que l’eau de la rade de Brest est bien plus
propre et claire que celle de Rio. »
« Ici, tout autour de la ville, la nature
est très belle. Naviguer le long des côtes,
ce n’est pas du tout monotone,
les paysages changent. Il y a des endroits
magnifiques, le long de l’Elorn
et de l’Aulne. Mon endroit favori,
c’est Moulin Mer à Logonna Daoulas.
On pourrait parfois se croire dans les
fjords, c’est vraiment très dépaysant. »
7
frissons
Avec leurs 2 200 places de ponton,
leurs nombreuses écoles de voile,
leurs associations, leurs commerces spécialisés dans les sports
nautiques, la marina du Château et
le port du Moulin Blanc sont taillés pour la course. Le tintamarre,
la musique des mâts qui s’agitent
sous le poids du vent sonnent la cadence. La promenade des records
(il faut baisser les yeux pour voir
les étoiles coulées dans le bronze
sous ses pieds) sur le quai Eric Tabarly donne le ton. Ici, on joue dans
la cour des grands et on enseigne
aux petits. Depuis l’avènement en
France de la Course au large, il y a
60 ans, la transmission a toujours
été en marche !
Retrouvez les centres et clubs
nautiques et toutes les
informations sur la location
de matériel sur
› www.brestetvous.fr
Le nautisme en rade de Brest,
ce sont trois centres nautiques
(Brest, Plougastel-Daoulas et Le
Relecq-Kerhuon), 24 clubs et associations fédérales et sept fédérations sportives. D’une capacité
de 500 embarcations (kayaks, dériveurs, catamarans), avec plus
de 61 000 sorties en mer, et plus
de 60 manifestations sportives
par an, c’est la base nautique la
plus importante de Bretagne !
Sur le territoire de Brest terres
océanes, 18 centres nautiques
sont ouverts toute l’année, pour
tous les âges, pour toutes les envies, par tous les temps !
© Franck Bétermin
Terrasse
sur la Marina
du Château, Brest.
8
LE SURF AIME CROZON
ET SES FALAISES !
L
© Bajenmin Deroche
02 98 44 24 96
Une nuée de chiffres
© Ronan Gladu
DES ÉQUIPEMENTS
TAILLÉS POUR
LA VOILE
Du vent, de la houle,
des vagues, des paysages,
une géographie,
des professionnels, des
équipements, des passions,
des vocations. Le Pays de
Brest et ses 350 km de linéaire
côtier (55 communes
concentrées) n’a pas besoin
d’en faire des tonnes pour
prouver qu’en matière
de glisse, il joue dans la cour
des grands. Même s’il est
à l’ouest !
e surf, en presqu’île
de Crozon, ce sont des
planches, des vagues, des
combinaisons en propène,
des fourgons en lisière de plage
mais aussi, surtout, une géologie
et une géographie singulières :
une côte très découpée, posée sur
un plateau continental faiblement
incliné, dans un petit territoire balayé par des vents dominants ouest,
nord-ouest, sud-ouest qui s’enroulent autour de falaises pour arriver face à la vague. Et ajouterait-on,
des paysages à couper le souffle.
SPOTS TOUS NIVEAUX
Si le préambule est nécessaire,
il n’éclaire pas les novices et ne
convainc peut-être pas (encore) les
initiés habitués à surfer les rouleaux du sud-ouest de la France. Un
entretien avec Nicolas Le Guyon en
dira davantage. Le fondateur et responsable de l’école itinérante Surf
Oxygène, originaire de Quimper,
surfe les vagues bretonnes depuis
25 ans (il en a 38). Depuis 12 ans,
presque quotidiennement, celles de
la presqu’île de Crozon. « Le permis
en poche, dès que je pouvais, je venais ici ! » Parce que le potentiel de
vagues de ce bout de terre enfoncé
dans la mer d’Iroise permet de surfer toute l’année sur une vingtaine de
spots différents dont six particulièrement adaptés à l’apprentissage :
« Le spot de Goulien conviendra aux
débutants. La houle freinée par la
pointe de Dinan génère un paquet
de mousse qui, tranquillement,
s’échoue sur la plage. Idéal pour
commencer la glisse. Celui de la Palud, exempt de pointes rocheuses,
répondra aux attentes des initiés.
La houle générée au large par les
vents se casse sur le sable, en fin
de parcours. En amont, la vague est
restée intacte, prête à être surfée. »
À tester du printemps à l’automne :
« L’hiver, ce n’est pas contre-indiqué ! Mais les petits (à partir de
5 ans) ont quelques réserves à se
changer derrière le fourgon par
températures hivernales ! »
En Bretagne, depuis les années 90,
le surf est presque devenu un sport
national. À Crozon, les deux collèges ont leur section surf !
› www.surfoxygene.com
06 64 11 87 14
9
© Fabrice De Marcos
frissons
LE SUP,
LA FLEUR AU FUSIL !
dans la rade de Brest, jalonnent le
parcours, sèment et organisent les
difficultés. Et pour trouver comparaison, il faut traverser la France et
lorgner du côté des massifs montagneux : « Je compare ça aux différentes pistes de ski : pistes vertes
et bleues entre 15 et 20 nœuds de
vent, piste rouge entre 20 et 30 et
noire au-dessus. Si ce sport est accessible à tout public, au-delà de
30 nœuds, il demande plus d’expérience et de résistance physique».
Et au programme ? C’est selon l’envie ! Figures libres dans les vagues,
recherche de vitesse, endurance
sur de longues distances ou randonnée « pépère », la fleur de monoï derrière l’oreille !
› www.swelladdiction.com
TÊTE EN L’AIR
ET EN MER
© Jean-Yves Guillaume
02 98 34 19 61
Lire aussi,
page 22, SUP,
objectif (pleine) lune
© Jean-Yves Guillaume
D
epuis quelques temps, le
motif hawaïen fleurit sur
les côtes de la métropole
brestoise. Le stand up
paddle (SUP), né dans l’océan Indien
il y a plus de 50 ans (de l’autre côté
du globe, on appelle ça « le maliko »),
a trouvé des conditions idéales
en rade de Brest. Et sa figure de
proue : Amaury Dormet, champion de France longue distance et
vice champion de France en beach
race vétéran. Tous les vendredis
(selon météo), au départ du magasin de glisse SwellAddiction, du
côté du port du Moulin Blanc, ce
passionné de glisse initie celles
et ceux qui, comme lui (et comme
Faustine Merret, championne olympique de planche à voile), veulent
surfer le clapot, sur une grande
planche, avec une pagaie, à la mode
hawaïenne. Les vents, la houle,
10
Une planche et un cerf-volant
pour glisser et voler sur l’eau.
L’image a quelque chose
d’onirique, emprunté
à l’enfance. Pour autant,
c’est du concret et du
« sensationnel » !
Le kitesurf a fêté son
trentième anniversaire
et a trouvé son ancrage au
Pays de Brest.
Faut-il s’en étonner ?
Sans doute que non !
S
i, en guise de préambule,
on précise que Bruno
Legaignoux, l’inventeur du
kitesurf en 1984, est un Breton de Quimper et que Manu Bertin,
Brestois, est celui qui l’a démocratisé au milieu des années 2000, on
a déjà dit beaucoup de choses. Mais
peut-être pas assez pour convaincre
celles et ceux qui s’étonneraient
encore qu’on puisse prendre son
pied… avec un cerf-volant. « C’est
pourtant le sport nautique le plus
complet ! On a tous les aspects de
la voile, de la planche à voile, du
surf et du wakeboard. Ça s’apprend
très vite, trois séances en moyenne,
et les sensations sont immédiates
: on a l’impression de planer sur
l’eau ! C’est ultra agréable ! »,
explique François Maguérez, fondateur de l’école Fly Surf Finistère,
moniteur de kite et ancien planchiste professionnel.
Le Pays de Brest serait ce qui se fait
de mieux, sur la région, pour pratiquer ce sport « sensationnel » :
« La plage Sainte-Marguerite, à
l’Aber Wrac’h et celle des Trois Moutons, à Ploudalmézeau sont parfaites pour le kite. On a tous les vents
de secteur, des lagons naturels et
des plans d’eau couleur turquoise.
À Brest et au Conquet, on a aussi
quelques adresses sympas. » Et,
paraît-il, en plus de s’adresser à un
large public, entre 15 et 77 ans, c’est
un sport qui se féminise ! Et qui,
c’est bon de le signaler, place la sécurité au cœur de l’apprentissage.
› www.flysurfinistere.com
06 78 02 52 48
11
© Jean-Yves Guillaume
frissons
© Julien Ogor
PLONGÉE :
ON SE JETTE
À L’EAU !
Pour plonger, mer d’Iroise ou
rade de Brest ? Les deux mon
capitaine ! Très bien, mais
pour une première fois,
un « baptême » ? Ou pour,
en autonomie, explorer les
fonds marins ? Même réponse !
En tout, plus d’une quarantaine
de spots et des structures
adaptés pour les uns
et pour les autres.
BAPTÊME EN RADE
Ils ont testé les eaux tropicales et
méditerranéennes, les Antilles et la
Corse. Ils leur ont préféré la pointe
Finistère. Quand Béatrice Adam et
Steve Pierre, les deux cogérants
du club de plongée Eau Libre, détaillent les qualités de la rade brestoise et de la mer d’Iroise, ils savent
de quoi ils parlent parce qu’ils ont
trainé leurs guêtres ailleurs, dans
des coins du globe réputés pour
leurs plages de sables fins, leurs
barrières de corail et leurs eaux
cristallines. Chauvins ? « On n’est
pas du tout d’ici ! On n’est même
pas Bretons d’ailleurs ! »
© Julien Ogor
ILS ONT MORDU À L’HAMEÇON…
12
« Ici », ils posent leurs valises en
2002, « pour des raisons professionnelles ». « La plongée, ça nous est
tombé dessus par hasard. Un baptême dans la rade et on est devenu
des mordus… » À tel point, qu’en
2006, ils décident d’en faire leur métier. Et cinq ans plus tard, de retour de
l’île de Beauté, de saisir l’opportunité de la nouvelle Marina du Château
et du bassin du magasin Scubaland
pour créer leur petite entreprise.
« Les qualités nautiques de la rade
sont idéales pour apprendre à plonger : des conditions de mer faciles,
dans un espace protégé des vents,
et des eaux claires, entre 6 et 7 m de
visibilité, entre le printemps et l’automne. » Au départ de la Marina, en
bateau, Steve compte une quarantaine
de sites accessibles à tous les niveaux :
« Une exception en Bretagne ».
Enthousiaste, il ajoute : « Et autant de diversité ! Herbiers, épaves,
tombants (grottes) et rochers, ce
n’est pas l’ennui qui nous guette !
Une série d’épaves de la Première et
Seconde guerre mondiale, à 30 m de
profondeur, on ne voit ça nulle part
ailleurs ! » Prêts pour un baptême ?
› www.eaulibre.fr
06 09 10 01 45
MISSION
EXPLORATION
EN MER D’IROISE
Comme son nom l’indique, le terrain
de jeu des licenciés du club de plongée de la rade de Brest (CPRB29)
est et reste la plus grande rade
d’Europe et son goulet. « J’ai plongé un peu partout en Bretagne. On
ne trouve pas ça ailleurs », martèle
Samuel Nicolas, président de l’association. « Ça », ce sont de grandes
falaises verticales, entre 20 et 50 m
de profondeur, les mêmes que l’on
retrouve en surface si l’on observe
autour de soi, à 360°. « Ça », c’est
aussi, ancrée sur les parois des
mastodontes rocheux, une faune
particulière, très colorée, exubérante presque : là, des anémones
vertes, jaunes, roses ; là, de grosses
éponges. « La densité de la faune
fixée en rade de Brest est exceptionnelle. Les trois rivières qui se jettent
dans la rade, la Penfeld, l’Aulne
et l’Elorn, apportent beaucoup de
nutriments. Et donc de la vie. »
Une aubaine pour celles et ceux qui
veulent explorer les fonds marins et
saisir, avec leur appareil photo numérique étanche, cette richesse.
PLONGER TOUTE L’ANNÉE
Le départ est donné au port de plaisance du Moulin Blanc, sur un bateau qui peut accueillir jusqu’à 18
plongeurs, encadrés par des moniteurs fédéraux ou des plongeurs de
niveau 4 et 5. Samuel se souvient de
sa rencontre avec Brest : « Je plongeais du côté de Saint-Malo. Lors
d’un week-end découverte, je fais la
connaissance de Brest, de sa rade,
et je me dis : « C’est super ! Un jour
je viendrai vivre ici parce qu’on peut
plonger toute l’année ! » Et le rêve
devint réalité : en 2002, sept ans
après avoir débarqué à Brest, il crée
le club avec une bande de copains »,
tous bénévoles et passionnés de
plongée !
› cprb.brest.free.fr
06 63 79 24 10
Les Abers Wrac’h (se prononce
« vrac ») et Benoit ? « Un plan
d’eau exceptionnel, naturellement protégé par une barrière
rocheuse, pour la pratique du
kayak seul-e, en couple, en
famille ou entre amis. »
DU KAYAK
DANS LES ABERS
D
’abord se débarrasser
des barrières sémantiques. C’est quoi, un
« aber » ? C’est un bras de
mer (une « ria », en breton) qui s’engouffre à l’intérieur des terres. La
géographie précède le vocabulaire.
Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les cartes de Ter’activ
et d’apprécier la dentelle tissée depuis des siècles sur ce bout de terre,
au bout du bout, mais au commencement de tout.
Depuis 2008, d’avril à septembre,
Corinne Bihannic, cogérante de la
société basée à 200 m du port de
l’Aber Wrac’h (commune de Landéda) loue des kayaks 1, 2, 3 et même
4 places. « Ce ne sont pas des
kayaks pour la performance mais
des embarcations stables, larges,
idéales pour découvrir les archi-
pels des îles de l’Aber Wrac’h ou de
l’Aber Benoit. » Non accompagnées,
les balades proposées sont néanmoins assistées : « L’équipement
est fourni avec une carte détaillée
des parcours, dessinée par nos
soins sur la base de cartes marines.
Personne ne s’est jamais encore
perdu ! », précise Corinne. Durée
des « randonnées » ? De l’heure et
demie à la journée. « La moitié de
nos clients, entre 4 et 75 ans, choisit
la « formule » longue, avec piquenique dans le sac à dos. » Une idée
de sortie ? « Remonter l’Aber Wrac’h
en se laissant porter par la marée
jusqu’au légendaire Pont du Diable,
sur la commune de Plouguerneau,
puis redescendre. »
› www.kayak-finistere.com
02 98 04 90 69
13
émotions
Goélette, aviso,
gabarre, coquillier…
Leurs noms sonnent
comme une invitation au
voyage. Les bateaux du patrimoine sont, pour la plupart,
nés de la dynamique des
premières fêtes maritimes de
Brest, en 1992. Répliques de
navires du 19e siècle, ils font
le bonheur de celles et ceux
qui expérimentent, le temps
d’une balade sur la rade de
Brest ou beaucoup plus loin,
des sensations de navigation
vraiment uniques.
CÉLÈBRE
RECOUVRANCE
Le plus grand, le plus réputé d’entre
eux est La Recouvrance, symbole
de la ville de Brest dont elle porte le
nom d’un célèbre quartier. La goélette a navigué sur toutes les mers du
monde. Basée au port du Château à
Brest, elle offre un planning de sorties en mer 7 mois de l’année et propose plusieurs formules : en soirée,
à la journée ou en mode croisière de
plusieurs jours…
› www.larecouvrance.com
02 98 33 95 40
DALH MAD
ET LOCH MONNA :
BORD À BORD
EN RADE
© Marcel Mochet
VOILIERS
DU PATRIMOINE :
L’INVITATION
AU VOYAGE
14
De l’autre côté du goulet, le petit
port du Tinduff à Plougastel-Daoulas abrite deux voiliers traditionnels. Le Dalh Mad et le Loch Monna ont bien des points communs.
Il n’est qu’à les voir filer bord à bord,
leurs voiles couleur safran hissées
haut, pour s’en convaincre.
Chacun son histoire et son patron,
pourtant. Le Dalh Mad, mis à l’eau
en 1992, est la réplique d’une gabarre de 1945 ; le Loch Monna est
un ancien coquillier de 1956, restauré. Maël Terry et Yann Roger,
leurs deux patrons, sont aussi amis.
Ensemble, ils ont navigué sur La
Recouvrance. Chacun aujourd’hui
dirige sa petite entreprise et entretient avec passion et conviction sa
parcelle de patrimoine maritime.
Sorties possibles, d’avril à octobre.
À la journée ou à la demi-journée,
pour les particuliers (groupes de 4
à 32 personnes). La formule balade
gourmande vous permettra de déguster des produits 100 % locaux,
souvent bios. Et la découverte du
fond de la rade, de ses petites criques du côté de l’embouchure de
l’Aulne, Moulin mer, Logonna Daoulas… vous laissera de vrais beaux
souvenirs.
› www.dalhmad.gwiad.org
06 62 96 13 88
› www.lochmonna.fr
06 22 22 58 85
NOTRE-DAME
DE RUMENGOL
Dalh Mad ( Dalc'h
mad en breton )
signifie "tiens bon".
C'est une partie de la
devise de Landerneau,
"dalh sonj dalh mad"
("souviens toi et tiens
bon"), le bateau ayant
été construit pour
représenter la ville
de Landerneau au
concours des bateaux
des côtes de France,
lors des premières
fêtes de Brest en 1992.
Loch Monna signifie
"le lieu de Monna".
C'est de Loch Monna
que vient le nom
Logonna.
C’est une magnifique gabare (transport de fret) de près de 22 mètres de
long, construite en 1945 et classée
monument historique. Notre-Dame
de Rumengol peut accueillir 27 personnes en sortie à la journée, 11 personnes en croisière et 80 personnes
pour les événements à quai.
› www.antest.net
02 98 20 06 58
Le Dalh Mad.
© Ronan Gladu
A
vec son plan d’eau de
180 km2 entièrement fermé donc protégé, très
plat même lorsque le
vent souffle, la rade est un terrain
de jeu idéal pour vieux gréements.
Ils sont nombreux et c’est tant
mieux puisque le public (particuliers, scolaires, entreprises...) est
au rendez-vous.
Embarquer sur un bateau
à voile traditionnel, c’est bien
plus que naviguer. C’est faire
une expérience enrichissante,
participer à la manœuvre,
hisser les voiles, choquer...
15
émotions
LA RECOUVRANCE :
LES DÎNERS EN MER
LES ÉMOTIONS
NAUTIQUES
de Marc Rohou
« J’ai la même émotion, tous les 4 ans
depuis 1992 et même depuis la première
fête de Pors Beac’h à Logonna, en 1980.
Voir entrer, puis naviguer dans la rade des
milliers de bateaux traditionnels venus des
4 coins de l’Europe, c’est… très, très fort.
L’émotion ne vient pas seulement
du spectacle magnifique des bateaux, elle
vient aussi de la rencontre entre marins. »
C
’est une jolie idée, en effet, que de mettre le voilier ambassadeur de la
cité du Ponant au service
des soirées estivales brestoises. Ici,
la ville et la mer se confondent de
telle façon que l’on peut travailler
dans la journée et naviguer le soir
venu. A raison d’une dizaine de dates
inscrites sur le planning bien chargé
de La Recouvrance (des vendredis et
samedis soir exclusivement), mieux
vaut toutefois anticiper et réserver.
LE PROGRAMME DE LA SOIRÉE
© Frédéric Le Mouillour
19 h : vous avez rendez-vous quai
Malbert, au port de commerce de
Brest. Le centre-ville est à 10 minutes à pied seulement. Embarquement, visite commentée de La
Recouvrance.
19 h 30 : le bateau appareille. L’équipage -5 marins et 2 gabiers- est à la
manœuvre. Pour hisser les 9 voiles
(430 m2 de voilure), tous les bras
sont les bienvenus ! Selon la météo
et l’orientation des vents, direction
le goulet et Roscanvel ou bien l’île
ronde et la presqu’île de Plougastel.
20 h : le buffet est dressé. C’est le
moment de céder aux plaisirs de la
dégustation et de goûter à des produits purement locaux.
22 h 30 : le soleil s’est couché et il
ne reste, à l’horizon, qu’une ligne
bleue qui progressivement disparaît. C’est l’heure du retour au port.
La sortie Sunset s’achève mais la
soirée peut continuer. Sur les quais,
dans les cafés, les restaurants, il y a
de la lumière et des bruits, des voix,
de la chaleur humaine. C’est beau
une ville portuaire la nuit.
La rade de Brest est l’une
des plus grandes d’Europe.
LA RADE
SOUS TOUTES
LES COUTURES
L
› www.larecouvrance.com
aurent Ferec connaît la
rade comme sa poche.
Tombé dedans tout petit.
Passionné, il partage désormais : aux commandes de son
navire baptisé « Le Brestoâ », il embarque passagers pour des visites
commentées. Brest et ses ports,
Aulne maritime, Camaret et les Tas
de Pois : la rade est suffisamment
vaste pour pouvoir varier les plaisirs. Selon le circuit et la formule
choisis, la visite dure entre 1 heure
30 et 3 heures.
02 98 33 95 40
« Il y a aussi des émotions fugitives,
de ces moments privilégiés que connaissent
tous ceux qui naviguent dans la rade.
Ainsi lorsque l’on passe l’île Ronde, la ville
disparaît et c’est la nature qui apparaît ».
« La Recouvrance est une partie du territoire de Brest. C’est la fierté de la ville, elle
incarne la tradition mais aussi la modernité
des aspirations maritimes brestoises. Elle
fait partie du paysage de la rade de Brest.
Amarrée au quai Malbert qu’elle partage
avec la célèbre Abeille Bourbon, La Recouvrance se fait admirer par le public. »
16
© GPO - La Recouvrance
« Un autre grand moment d’émotion :
l’ouverture de la Penfeld aux bateaux et aux
Brestois, pour la première fois en 1992. »
DES AIRS DE MEKONG
La balade préférée du capitaine,
c’est celle du fond de rade. Sans
doute parce qu’il y a été initié à la
navigation. « Les anciens appellent
ça le Mekong. À cause de certains
paysages, de l’ambiance parfois… ».
Départ de Brest ou Le Fret. Durant deux bonnes heures, Laurent
commente, explique, raconte :
l’activité portuaire (commerce, réparation navale, marinas…), l’histoire de ce port d’où partirent jadis les plus grands explorateurs,
la faune. Et surtout, il montre :
pointes, îles, criques… Au plus près
des côtes, « Le Brestoâ » explore tous
les méandres de l’Aulne et pousse
jusqu’au Pont de Térénez.
« Le Brestoâ » peut embarquer
jusqu’à 140 personnes pour des
sorties simples, une cinquantaine
pour des sorties avec restauration.
Huîtres, langoustines, crabe, far,
kouign aman, fraises de Plougastel : produits locaux exclusivement.
Comme pour les sorties PPVR (pain
pâté vin rouge). En toute simplicité.
© Erwan Guéguéniat
Marc Rohou,
directeur de
La Recouvrance.
Dîner en mer à bord
d’une majestueuse goélette
lancée toutes voiles dehors,
c’est chic et romantique.
Pas étonnant que
les « Sorties sunset »
de La Recouvrance aient
d’emblée trouvé leur public :
couples, groupes d’amis
ou entreprises…
Le Brestoâ peut embarquer
jusqu’à 140 personnes.
› www.radebrest.fr
07 78 37 03 23
17
Ici, on peut aussi découvrir les
océans sans se mouiller. En
prenant le temps et en ouvrant
grand les yeux et les oreilles,
tout simplement. Deux lieux
incontournables de la culture
maritime et de la découverte
des océans : du premier,
on domine l’entrée
de la rade et on contemple la
façade maritime brestoise ;
dans le second, on voyage sous
toutes les mers du monde.
© Archipel excursions
Le banc de dauphins,
en mer d’Iroise,
est peu sauvage.
LA BALADE DES GENS HEUREUX
Qu’ils soient spécialistes des cétacés
ou simples curieux, celles et ceux qui
ont tenté la balade en semi-rigide
avec Lucky et Christel sont des gens
heureux. Ils le disent et l’écrivent
18
› www.archipelexcursions.fr
06 99 85 47 45
LE MUSÉE
NATIONAL
DE LA MARINE
Le phare des
Pierres Noires.
Du haut des tours du Château de
Brest, on contemple l’océan. Et tout
à coup, l’appellation Brest terres
océanes prend tout son sens. C’est
là, dans ce château, que le musée
national de la Marine abrite un patrimoine unique, témoignant de la
grande aventure navale de l'Arsenal de Brest et de la Marine française. Dans les salles récemment
rénovées, se dévoilent tour à tour
les chefs-d’œuvre de la décoration
navale, l'expédition Lapérouse, la
vie des bagnards ou encore les navires emblématiques de la Marine
contemporaine. C’est un musée qui
se visite dedans comme dehors : panorama grandiose sur la rade, l’entrée du goulet, la Penfeld et la Pointe
de l’Armorique. Un voyage agréable
et inattendu, à travers 17 siècles
d’histoire.
› www.musee-marine.fr/brest
02 98 22 12 39
À Océanopolis,
pavillon tropical.
OCÉANOPOLIS
C’est la visite qu’il ne faut manquer
sous aucun prétexte ! Depuis sa création en 1990, Océanopolis a accueilli
plus de 10 millions de visiteurs.
Il faut dire que l’endroit est absolument magique. Vitrine de l’univers
marin et de son évolution, ce parc
de découverte des océans présente
le spectacle fascinant de la faune et
de la flore marines toujours en mou-
vement dans des décors fidèlement
reconstitués. Doté de 68 aquariums
et bassins contenant 4 millions de
litres d’eau de mer et accueillant
quelque 10 000 individus, Océanopolis est un équipement unique en
Europe. À la fois centre de culture
scientifique et technique de la mer
et site touristique le plus visité en
Bretagne, il se découvre en famille.
En visitant successivement les pavillons polaire, tropical et tempéré, vous
réaliserez une véritable plongée
dans la planète bleue. Sensations
garanties pendant la lente descente
le long du bassin des requins, dans
l’ascenseur panoramique.
› www.oceanopolis.com
02 98 34 40 40
Le musée de la
marine de Brest.
© Jean-Yves Guillaume
M
ais quel est donc cet
étrange rendez-vous en
mer d’Iroise, si puissant
qu’il exerce une fascination par-delà les frontières ?
Pour le savoir, mettons le cap à
l’ouest. Rendez-vous au Conquet,
avec Lucky et Christel Péron. Ces
deux-là murmurent à l’oreille des
mammifères marins. Passionnés,
ils sont aussi partageurs. Au point
d’en avoir fait leur pain quotidien.
Ils ont créé « Archipel excursions »
en 2007 et fêteront l’an prochain
leur millième excursion !
même, dans le livre d’or d’Archipel excursions et sur TripAdvisor.
« Magique », « magnifique », « inoubliable »… Quoi donc, pensez-vous ?
Et bien, la mer à perte de vue et les
9 îlots qui composent l’archipel, le
passage devant la Pointe Saint-Mathieu et la découverte du Phare des
Pierres Noires. Vu de la mer, tout
cela est beau, spectaculaire.
Mais le clou de la balade, qu’elle
dure 2 heures ou la journée, est sans
conteste dans les rencontres avec
fous de bassan, phoques et dauphins.
Ici, vit un banc de cétacés particulièrement sociable, qui chaque jour
vient flirter avec l’homme. Christel
est officiellement chargée par le
Parc marin d’Iroise d’un travail quotidien d’observation des dauphins.
Alors, si vous voulez murmurer à
l’oreille des dauphins, embarquez et
ouvrez grand les mirettes.
RACONTE-MOI LA MER !
© Archipel excursions
Pour approcher les mammifères marins et plonger le
regard dans les eaux turquoise
de l’archipel de Molène,
certains font le voyage de loin :
Allemagne, Ukraine, Italie…
Il en est même qui reviennent
chaque année.
INSTANTS MAGIQUES
DANS L’ARCHIPEL
DE MOLÈNE
© Océanopolis
émotions
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sensations
Les eaux turquoises
de la presqu’île
de Crozon.
De l’eau, de l’air, de l’iode :
il n’en faut pas plus pour
soigner le corps et l’esprit.
Séjourner en bord de mer,
c’est choisir de se faire
du bien. Parce que l’air
est enrichi en oxygène
et oligoéléments, parce que
le bruit et le spectacle
de la mer sont apaisants,
parce que le corps, plongé
dans l’eau salé, bénéficie
d’une apesanteur
bienfaisante...
Petit tour d’horizon
des bonnes pratiques
de bord de mer.
Avec son célèbre roman,
Ernest Hemingway en a fait
un symbole du courage
humain. Mais pour le commun
des vacanciers, la pêche
en mer est simplement
une partie de plaisir.
PARTIES DE PÊCHE
BORD DE MER :
LE BAIN D’ÉNERGIE
PÊCHE SUR
DES HAUTS FONDS
MARCHE AQUATIQUE
Combien sont-ils, été comme hiver,
à marcher le long des côtes ?
Impossible à dire mais le « longe
côte » est comme le stand up paddle :
une pratique qui se développe à
grande vitesse.
Le concept, né dans le nord de la
France, s’est répandu sur les côtes
depuis 5 ans. Avec ses nombreuses
plages, criques et quelques centaines de kilomètres de côtes, la
rade de Brest a trouvé son public de
marcheurs. Vêtus de combinaisons
et chaussons en néoprène, équipés
de gants et de pagaies ou frites en
mousse, ils avancent à petites foulées et en petits groupes. Ambiance
20
simple et conviviale. Car les pratiquants ne cherchent ni la performance ni la compétition.
De l’eau jusqu’à la taille ou la poitrine, ils progressent à grandes enjambées, le corps léger et l’esprit
tranquille. Adieu contraintes articulaires, bonjour vitalité et endurance.
« On a même le droit de causer avec
son voisin et d’être à la traîne parce
qu’on a pris le temps de compter
le nombre de nuages au-dessus de
nos têtes ! », explique une nouvelle
adepte. Pratiquer la marche aquatique, c’est s’accorder une séance de
bien-être à ciel ouvert.
Direction Landéda pour une sortie à
bord des « Vedettes des Abers ». Le
capitaine fait monter à bord de petits groupes (3 à 6 personnes) ou des
groupes plus importants (jusqu’à 13
personnes en pleine saison). C’est
lui qui décide du lieu de pêche, en
fonction de la météo. Distribution du
matériel et cap au large. Direction le
phare de l’île Vierge. La vedette s’arrête à 3 ou 4 miles des côtes. On jette
les lignes et on attend que mordent à
l’hameçon maquereaux, lieus, cabillauds. Certains, habitués et équipés
de leur matériel, remontent même
bars et Saint-Pierre… Le capitaine fait
remonter les lignes, mène son bateau
un peu plus loin, dans une autre zone
qu’il sait riche en poisson.
› www.vedettes-des-abers.com
02 98 04 74 94
CROZON :
LES SPOTS
DE LA PRESQU’ÎLE
Pour ceux qui ont choisi le sud de
la rade, rendez-vous au port de
Camaret-sur-mer. Sur son bateau
traditionnel, le patron de l’Aël Vazles Virées du Bout du Monde vous
emmène, à l’aube ou en soirée, pour
une balade et partie de pêche en
mer. Direction l’un des nombreux
spots de pêche de la presqu’île de
Crozon, pour lancer l’hameçon.
Matériel et appâts peuvent être fournis. Soucieux de respecter la ressource, le patron sait choisir le lieu
et la durée de mouillage. Il sait aussi
partager son expérience et n’est pas
avare de conseils.
› www.les-virees-du-bout-du-monde.com
06 48 96 71 64
© Vedettes des Abers
L
a pêche en mer appartient à ceux qui se lèvent tôt. À croire que le
poisson se laisse plus volontiers taquiner à l’aube. C’est donc au petit matin, à 6h ou 7h, que les amateurs de pêche ont rendez-vous
avec la mer.
21
sensations
Cette sensation étrange de marcher
sur les eaux, tous les pratiquants
du stand up paddle l’ont éprouvée.
Deux ans que le SUP se répand à
très grande vitesse, au point d’être
devenu sans conteste le must des
pratiques nautiques tous publics.
SUP : OBJECTIF
(PLEINE) LUNE
plaisance et de commerce. Mais ce
soir, on perçoit surtout la lumière
puissante et diffuse de l’astre lunaire qui vient caresser la surface
de l’eau. Quelques minutes de préparation, briefing au bord de l’eau
et puis chacun met sa planche à
l’eau. Lève-toi et rame. Direction la
grande plage du Moulin Blanc et le
Pont de l’Iroise.
UN SOIR DE PLEINE LUNE
« La nuit, tous les sens sont en éveil,
la sensibilité décuplée ». Si la lumière est en veilleuse, la faune qui
vit sur les berges de l’Elorn est bel
et bien éveillée. Cris et chuchotements au clair de lune. « Les bruits
de la nuit sont extraordinaires. Ils
révèlent une vie sauvage que l’on ne
peut ni percevoir ni même imaginer
le jour ». Pour ajouter un peu d’intensité à cette sortie de pleine lune,
Sarah Hébert propose au groupe un
temps d’arrêt. Sur l’eau bien sûr.
« On s’asseoit, tous ensemble, et on
Imaginez… Un soir de début septembre à Brest, alors que le soleil
est couché depuis une heure déjà
et que la température extérieure
est encore proche de 20 degrés.
Sarah Hébert a rendez-vous avec la
lune mais aussi avec un groupe de
paddle surfeurs.
Mise à l’eau au Moulin Blanc, à deux
pas de la plage et devant le Pôle
France de voile.
Pas loin, il y a les lumières de la
ville et surtout celles des ports de
22
SENSATIONS DÉCUPLÉES
se laisse dériver ». Après cet instant de grande paix intérieure, retour au port. Il est 23 h. Une heure
s’est écoulée. Une heure pendant
laquelle un petit groupe de curieux,
ni sportifs ni allumés, a découvert
la sensation unique de marcher sur
l’eau et flirter avec la lune.
› www.windsurf-transatlantic.com
06 75 62 57 32
Photos © Michel Brehonnet
S
arah Hébert le sait bien :
à 30 ans, cette sportive de
haut niveau est aussi devenue adepte et ambassadrice du SUP fitness ou SUP yoga.
Une approche 100 % bien-être,
qu’elle partage de mille et une façons. L’une des plus originales et
récentes : le SUP pleine lune, qui se
pratique une fois par mois, pas plus,
lorsque la lune est à son zénith.
141118_aammjj_presse_ptit_zef_breizh_nautique_l200h260mm.pdf
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18/11/14
17:51
l e s a u t h e n t iq ue s
s oins m a r in s !
C
M
J
CM
MJ
CJ
CMJ
N
Le P’tit Zef, c’est le marin brestois
qui embarque un matin pour découvrir le monde…
Du Royaume de Siam aux côtes de Polynésie,
il s’imprègne des senteurs, des parfums,
des couleurs et rentre chez lui,
plein de souvenirs, poussé par le zéphir…
Découvrez chez vous les bienfaits de la thalassothérapie
et voyagez à travers nos produits naturellement bretons “Le P’tit Zef”,
fabriqués à partir de nos richesses naturelles, puisés au coeur
de l’océan et sur les sentiers côtiers.
En vente dans vos supers
et hypermarchés de Bretagne.
le-ptit-zef.fr