CAP SUR LA PLUS BELLE RADE DU MONDE
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CAP SUR LA PLUS BELLE RADE DU MONDE
auti BREST TERRES OCÉANES Le magazine des activités nautiques et de bord de mer HORSSÉRIE © Jean-Yves Guillaume © Franck Betermin © GPO - La Recouvrance © Jaques Vapillon CAP SUR LA PLUS BELLE RADE DU MONDE SPORT DÉCOUVERTE BIEN-ÊTRE Un cocktail multiglisse La Recouvrance : j’irai dîner en mer Stand up paddle : Objectif (pleine) lune LA MER À VOIR © Julien Ogor Bienvenue en rade de Brest. Ici, la nature est spectacle. Elle est aussi un formidable terrain d’expériences sportives et sensitives. Avec ses nombreuses plages, criques, spots, avec son plan d’eau protégé et son ouverture sur l’océan, la rade de Brest est une invitation à toutes les pratiques nautiques. Glisse, plongée, kayak, voile… pour des vacances sportives. Navigation sur un voilier du patrimoine, visite des îles ou balade en rivière… pour un séjour contemplatif. Et pour des moments de relaxation intense : marche aquatique, « rando » palmée ou bien séance de stand up paddle au clair de lune. Ce magazine, édité par l’Office de Tourisme de Brest métropole, est un recueil de quelques pratiques nautiques et expériences de bord de mer. Sensations et émotions garanties. Brest terres océanes se vit comme une Bretagne intense. De l’eau, de l’air, de l’iode : un cocktail ultra vitaminé et relaxant à la fois. À boire, à voir, à vivre. Office de Tourisme de Brest métropole Place de la Liberté - BP 91 012 29210 Brest cedex 02 98 44 24 96 [email protected] › www.brestetvous.fr Ce magazine hors-série a été réalisé par l’Office de Tourisme de Brest métropole. Conception et mise : en page . Rédaction : Sylvie Marlot et Laëtitia Gaudin-Le Puil pour . Régie publicitaire : Agence Bergame (02 98 46 05 17). Impression : Cloître Imprimeurs - 10 000 exemplaires. © Frédéric Le Mouillour 7 Une rade cousue main © Jean-Yves Guillaume VOILE GLISSE émotions DÉCOUVERTE 15 LA RECOUVRANCE 15 DALH MAD ET LOCH MONNA 15 NOTRE-DAME DE RUMENGOL 16 LES DÎNERS EN MER 17 VISITES DE LA RADE 18 EXCURSION DANS L’ARCHIPEL DE MOLÈNE 19 MUSÉE NATIONAL DE LA MARINE 19 OCÉANOPOLIS 14 © Ronan Gladu VOILIERS DU PATRIMOINE sensations BIEN-ÊTRE 20 MARCHE AQUATIQUE 21 PARTIES DE PÊCHE 22 SUP AU CLAIR DE LUNE 19 © Océanopolis DÉCOUVERTE © Mickaâl Debierre © Jean-Yves Guillaume auti © KMI BREST TERRES OCÉANES Spots tous niveaux Voyage au cœur des océans SPORT 6 7 8 VOILE 9 10 11 GLISSE 12 PLONGÉE 13 KAYAK 9 Embarquement immédiat frissons 5 frissons Camille Lecointre est membre de l’équipe de France de voile olympique. Licenciée à Brest, elle a décroché aux JO de Londres en 2012 une 4e place en 470, avec Mathilde Géron. À l’entrée de Brest, la plage et le port de plaisance du Moulin Blanc. Il y a deux choses qu’il faut savoir sur la rade de Brest avant d’y lever les voiles. L’une est subjective et dépendra du point de vue de celui qui l’observe. L’autre est rationnelle et se vérifie dans l’objectif. « La rade de Brest est la plus belle du monde avec… celle de Rio. C’est également l’une des plus grandes d’Europe, avec une superficie de 180 km2. » Qui dit vrai ? Pour le juger, le mieux c’est encore de venir sur place, d’ouvrir grand ses yeux et de gonfler les voiles… 6 © Frédéric Le Mouillour ON LÈVE LES VOILES ! LES SENSATIONS NAUTIQUES de Camille Lecointre E lle s’étend sur plus de 20 km d’est en ouest et 11 km du nord au sud. La rade de Brest est une mer intérieure, un plan d’eau abrité navigable toute l’année, par tous les vents, par tous les temps, sans compromis. Davantage, c’est un site naturel exceptionnel : ses lumières capricieuses et malicieuses, ses paysages préservés, ses sentiers côtiers, ses hautes falaises, ses belvédères naturels ou aménagés : Sainte-Anne-du-Portzic, Kerdéniel, Landévennec, la pointe des Espagnols, etc. La liste est longue et ne sera jamais exhaustive. Les gens de Brest terres océanes sont de ceux qui aiment garder leur jardin secret ! UNE RADE COUSUE MAIN En matière de voile, dans un terrain de jeu comme celui de la rade, à la fois précieux et taillé pour la performance, Brest annonce la couleur de ses ambitions et, il faut être honnête, tient largement la corde ! Ses états sont ceux d’un champion toutes catégories : le port des grands explorateurs, des records et de la course au large avec des ambassadeurs de luxe comme Olivier de Kersauzon, l’homme des records ou Faustine Merret, championne olympique de planche à voile ; le premier port de plaisance breton ; un centre nautique, celui de Brest, parmi les plus actifs de France ; un centre de voile de haut niveau. Facile alors de s’identifier, d’apprendre, de progresser, de larguer les amarres, de tenir la barre dans un environnement comme celui-là ! « J’ai fait mes débuts en 470 ici. Pour les entraînements, on cherche souvent les vents forts. Pour tester les limites du matériel et aussi ses capacités personnelles. J’ai de très nombreux souvenirs de traversées de la rade, de long en large et je dirais même de haut en bas, secouée comme dans une machine à laver. » « La plus belle rade du monde avec celle de Rio ? Ce dont je suis certaine, c’est que l’eau de la rade de Brest est bien plus propre et claire que celle de Rio. » « Ici, tout autour de la ville, la nature est très belle. Naviguer le long des côtes, ce n’est pas du tout monotone, les paysages changent. Il y a des endroits magnifiques, le long de l’Elorn et de l’Aulne. Mon endroit favori, c’est Moulin Mer à Logonna Daoulas. On pourrait parfois se croire dans les fjords, c’est vraiment très dépaysant. » 7 frissons Avec leurs 2 200 places de ponton, leurs nombreuses écoles de voile, leurs associations, leurs commerces spécialisés dans les sports nautiques, la marina du Château et le port du Moulin Blanc sont taillés pour la course. Le tintamarre, la musique des mâts qui s’agitent sous le poids du vent sonnent la cadence. La promenade des records (il faut baisser les yeux pour voir les étoiles coulées dans le bronze sous ses pieds) sur le quai Eric Tabarly donne le ton. Ici, on joue dans la cour des grands et on enseigne aux petits. Depuis l’avènement en France de la Course au large, il y a 60 ans, la transmission a toujours été en marche ! Retrouvez les centres et clubs nautiques et toutes les informations sur la location de matériel sur › www.brestetvous.fr Le nautisme en rade de Brest, ce sont trois centres nautiques (Brest, Plougastel-Daoulas et Le Relecq-Kerhuon), 24 clubs et associations fédérales et sept fédérations sportives. D’une capacité de 500 embarcations (kayaks, dériveurs, catamarans), avec plus de 61 000 sorties en mer, et plus de 60 manifestations sportives par an, c’est la base nautique la plus importante de Bretagne ! Sur le territoire de Brest terres océanes, 18 centres nautiques sont ouverts toute l’année, pour tous les âges, pour toutes les envies, par tous les temps ! © Franck Bétermin Terrasse sur la Marina du Château, Brest. 8 LE SURF AIME CROZON ET SES FALAISES ! L © Bajenmin Deroche 02 98 44 24 96 Une nuée de chiffres © Ronan Gladu DES ÉQUIPEMENTS TAILLÉS POUR LA VOILE Du vent, de la houle, des vagues, des paysages, une géographie, des professionnels, des équipements, des passions, des vocations. Le Pays de Brest et ses 350 km de linéaire côtier (55 communes concentrées) n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour prouver qu’en matière de glisse, il joue dans la cour des grands. Même s’il est à l’ouest ! e surf, en presqu’île de Crozon, ce sont des planches, des vagues, des combinaisons en propène, des fourgons en lisière de plage mais aussi, surtout, une géologie et une géographie singulières : une côte très découpée, posée sur un plateau continental faiblement incliné, dans un petit territoire balayé par des vents dominants ouest, nord-ouest, sud-ouest qui s’enroulent autour de falaises pour arriver face à la vague. Et ajouterait-on, des paysages à couper le souffle. SPOTS TOUS NIVEAUX Si le préambule est nécessaire, il n’éclaire pas les novices et ne convainc peut-être pas (encore) les initiés habitués à surfer les rouleaux du sud-ouest de la France. Un entretien avec Nicolas Le Guyon en dira davantage. Le fondateur et responsable de l’école itinérante Surf Oxygène, originaire de Quimper, surfe les vagues bretonnes depuis 25 ans (il en a 38). Depuis 12 ans, presque quotidiennement, celles de la presqu’île de Crozon. « Le permis en poche, dès que je pouvais, je venais ici ! » Parce que le potentiel de vagues de ce bout de terre enfoncé dans la mer d’Iroise permet de surfer toute l’année sur une vingtaine de spots différents dont six particulièrement adaptés à l’apprentissage : « Le spot de Goulien conviendra aux débutants. La houle freinée par la pointe de Dinan génère un paquet de mousse qui, tranquillement, s’échoue sur la plage. Idéal pour commencer la glisse. Celui de la Palud, exempt de pointes rocheuses, répondra aux attentes des initiés. La houle générée au large par les vents se casse sur le sable, en fin de parcours. En amont, la vague est restée intacte, prête à être surfée. » À tester du printemps à l’automne : « L’hiver, ce n’est pas contre-indiqué ! Mais les petits (à partir de 5 ans) ont quelques réserves à se changer derrière le fourgon par températures hivernales ! » En Bretagne, depuis les années 90, le surf est presque devenu un sport national. À Crozon, les deux collèges ont leur section surf ! › www.surfoxygene.com 06 64 11 87 14 9 © Fabrice De Marcos frissons LE SUP, LA FLEUR AU FUSIL ! dans la rade de Brest, jalonnent le parcours, sèment et organisent les difficultés. Et pour trouver comparaison, il faut traverser la France et lorgner du côté des massifs montagneux : « Je compare ça aux différentes pistes de ski : pistes vertes et bleues entre 15 et 20 nœuds de vent, piste rouge entre 20 et 30 et noire au-dessus. Si ce sport est accessible à tout public, au-delà de 30 nœuds, il demande plus d’expérience et de résistance physique». Et au programme ? C’est selon l’envie ! Figures libres dans les vagues, recherche de vitesse, endurance sur de longues distances ou randonnée « pépère », la fleur de monoï derrière l’oreille ! › www.swelladdiction.com TÊTE EN L’AIR ET EN MER © Jean-Yves Guillaume 02 98 34 19 61 Lire aussi, page 22, SUP, objectif (pleine) lune © Jean-Yves Guillaume D epuis quelques temps, le motif hawaïen fleurit sur les côtes de la métropole brestoise. Le stand up paddle (SUP), né dans l’océan Indien il y a plus de 50 ans (de l’autre côté du globe, on appelle ça « le maliko »), a trouvé des conditions idéales en rade de Brest. Et sa figure de proue : Amaury Dormet, champion de France longue distance et vice champion de France en beach race vétéran. Tous les vendredis (selon météo), au départ du magasin de glisse SwellAddiction, du côté du port du Moulin Blanc, ce passionné de glisse initie celles et ceux qui, comme lui (et comme Faustine Merret, championne olympique de planche à voile), veulent surfer le clapot, sur une grande planche, avec une pagaie, à la mode hawaïenne. Les vents, la houle, 10 Une planche et un cerf-volant pour glisser et voler sur l’eau. L’image a quelque chose d’onirique, emprunté à l’enfance. Pour autant, c’est du concret et du « sensationnel » ! Le kitesurf a fêté son trentième anniversaire et a trouvé son ancrage au Pays de Brest. Faut-il s’en étonner ? Sans doute que non ! S i, en guise de préambule, on précise que Bruno Legaignoux, l’inventeur du kitesurf en 1984, est un Breton de Quimper et que Manu Bertin, Brestois, est celui qui l’a démocratisé au milieu des années 2000, on a déjà dit beaucoup de choses. Mais peut-être pas assez pour convaincre celles et ceux qui s’étonneraient encore qu’on puisse prendre son pied… avec un cerf-volant. « C’est pourtant le sport nautique le plus complet ! On a tous les aspects de la voile, de la planche à voile, du surf et du wakeboard. Ça s’apprend très vite, trois séances en moyenne, et les sensations sont immédiates : on a l’impression de planer sur l’eau ! C’est ultra agréable ! », explique François Maguérez, fondateur de l’école Fly Surf Finistère, moniteur de kite et ancien planchiste professionnel. Le Pays de Brest serait ce qui se fait de mieux, sur la région, pour pratiquer ce sport « sensationnel » : « La plage Sainte-Marguerite, à l’Aber Wrac’h et celle des Trois Moutons, à Ploudalmézeau sont parfaites pour le kite. On a tous les vents de secteur, des lagons naturels et des plans d’eau couleur turquoise. À Brest et au Conquet, on a aussi quelques adresses sympas. » Et, paraît-il, en plus de s’adresser à un large public, entre 15 et 77 ans, c’est un sport qui se féminise ! Et qui, c’est bon de le signaler, place la sécurité au cœur de l’apprentissage. › www.flysurfinistere.com 06 78 02 52 48 11 © Jean-Yves Guillaume frissons © Julien Ogor PLONGÉE : ON SE JETTE À L’EAU ! Pour plonger, mer d’Iroise ou rade de Brest ? Les deux mon capitaine ! Très bien, mais pour une première fois, un « baptême » ? Ou pour, en autonomie, explorer les fonds marins ? Même réponse ! En tout, plus d’une quarantaine de spots et des structures adaptés pour les uns et pour les autres. BAPTÊME EN RADE Ils ont testé les eaux tropicales et méditerranéennes, les Antilles et la Corse. Ils leur ont préféré la pointe Finistère. Quand Béatrice Adam et Steve Pierre, les deux cogérants du club de plongée Eau Libre, détaillent les qualités de la rade brestoise et de la mer d’Iroise, ils savent de quoi ils parlent parce qu’ils ont trainé leurs guêtres ailleurs, dans des coins du globe réputés pour leurs plages de sables fins, leurs barrières de corail et leurs eaux cristallines. Chauvins ? « On n’est pas du tout d’ici ! On n’est même pas Bretons d’ailleurs ! » © Julien Ogor ILS ONT MORDU À L’HAMEÇON… 12 « Ici », ils posent leurs valises en 2002, « pour des raisons professionnelles ». « La plongée, ça nous est tombé dessus par hasard. Un baptême dans la rade et on est devenu des mordus… » À tel point, qu’en 2006, ils décident d’en faire leur métier. Et cinq ans plus tard, de retour de l’île de Beauté, de saisir l’opportunité de la nouvelle Marina du Château et du bassin du magasin Scubaland pour créer leur petite entreprise. « Les qualités nautiques de la rade sont idéales pour apprendre à plonger : des conditions de mer faciles, dans un espace protégé des vents, et des eaux claires, entre 6 et 7 m de visibilité, entre le printemps et l’automne. » Au départ de la Marina, en bateau, Steve compte une quarantaine de sites accessibles à tous les niveaux : « Une exception en Bretagne ». Enthousiaste, il ajoute : « Et autant de diversité ! Herbiers, épaves, tombants (grottes) et rochers, ce n’est pas l’ennui qui nous guette ! Une série d’épaves de la Première et Seconde guerre mondiale, à 30 m de profondeur, on ne voit ça nulle part ailleurs ! » Prêts pour un baptême ? › www.eaulibre.fr 06 09 10 01 45 MISSION EXPLORATION EN MER D’IROISE Comme son nom l’indique, le terrain de jeu des licenciés du club de plongée de la rade de Brest (CPRB29) est et reste la plus grande rade d’Europe et son goulet. « J’ai plongé un peu partout en Bretagne. On ne trouve pas ça ailleurs », martèle Samuel Nicolas, président de l’association. « Ça », ce sont de grandes falaises verticales, entre 20 et 50 m de profondeur, les mêmes que l’on retrouve en surface si l’on observe autour de soi, à 360°. « Ça », c’est aussi, ancrée sur les parois des mastodontes rocheux, une faune particulière, très colorée, exubérante presque : là, des anémones vertes, jaunes, roses ; là, de grosses éponges. « La densité de la faune fixée en rade de Brest est exceptionnelle. Les trois rivières qui se jettent dans la rade, la Penfeld, l’Aulne et l’Elorn, apportent beaucoup de nutriments. Et donc de la vie. » Une aubaine pour celles et ceux qui veulent explorer les fonds marins et saisir, avec leur appareil photo numérique étanche, cette richesse. PLONGER TOUTE L’ANNÉE Le départ est donné au port de plaisance du Moulin Blanc, sur un bateau qui peut accueillir jusqu’à 18 plongeurs, encadrés par des moniteurs fédéraux ou des plongeurs de niveau 4 et 5. Samuel se souvient de sa rencontre avec Brest : « Je plongeais du côté de Saint-Malo. Lors d’un week-end découverte, je fais la connaissance de Brest, de sa rade, et je me dis : « C’est super ! Un jour je viendrai vivre ici parce qu’on peut plonger toute l’année ! » Et le rêve devint réalité : en 2002, sept ans après avoir débarqué à Brest, il crée le club avec une bande de copains », tous bénévoles et passionnés de plongée ! › cprb.brest.free.fr 06 63 79 24 10 Les Abers Wrac’h (se prononce « vrac ») et Benoit ? « Un plan d’eau exceptionnel, naturellement protégé par une barrière rocheuse, pour la pratique du kayak seul-e, en couple, en famille ou entre amis. » DU KAYAK DANS LES ABERS D ’abord se débarrasser des barrières sémantiques. C’est quoi, un « aber » ? C’est un bras de mer (une « ria », en breton) qui s’engouffre à l’intérieur des terres. La géographie précède le vocabulaire. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un œil sur les cartes de Ter’activ et d’apprécier la dentelle tissée depuis des siècles sur ce bout de terre, au bout du bout, mais au commencement de tout. Depuis 2008, d’avril à septembre, Corinne Bihannic, cogérante de la société basée à 200 m du port de l’Aber Wrac’h (commune de Landéda) loue des kayaks 1, 2, 3 et même 4 places. « Ce ne sont pas des kayaks pour la performance mais des embarcations stables, larges, idéales pour découvrir les archi- pels des îles de l’Aber Wrac’h ou de l’Aber Benoit. » Non accompagnées, les balades proposées sont néanmoins assistées : « L’équipement est fourni avec une carte détaillée des parcours, dessinée par nos soins sur la base de cartes marines. Personne ne s’est jamais encore perdu ! », précise Corinne. Durée des « randonnées » ? De l’heure et demie à la journée. « La moitié de nos clients, entre 4 et 75 ans, choisit la « formule » longue, avec piquenique dans le sac à dos. » Une idée de sortie ? « Remonter l’Aber Wrac’h en se laissant porter par la marée jusqu’au légendaire Pont du Diable, sur la commune de Plouguerneau, puis redescendre. » › www.kayak-finistere.com 02 98 04 90 69 13 émotions Goélette, aviso, gabarre, coquillier… Leurs noms sonnent comme une invitation au voyage. Les bateaux du patrimoine sont, pour la plupart, nés de la dynamique des premières fêtes maritimes de Brest, en 1992. Répliques de navires du 19e siècle, ils font le bonheur de celles et ceux qui expérimentent, le temps d’une balade sur la rade de Brest ou beaucoup plus loin, des sensations de navigation vraiment uniques. CÉLÈBRE RECOUVRANCE Le plus grand, le plus réputé d’entre eux est La Recouvrance, symbole de la ville de Brest dont elle porte le nom d’un célèbre quartier. La goélette a navigué sur toutes les mers du monde. Basée au port du Château à Brest, elle offre un planning de sorties en mer 7 mois de l’année et propose plusieurs formules : en soirée, à la journée ou en mode croisière de plusieurs jours… › www.larecouvrance.com 02 98 33 95 40 DALH MAD ET LOCH MONNA : BORD À BORD EN RADE © Marcel Mochet VOILIERS DU PATRIMOINE : L’INVITATION AU VOYAGE 14 De l’autre côté du goulet, le petit port du Tinduff à Plougastel-Daoulas abrite deux voiliers traditionnels. Le Dalh Mad et le Loch Monna ont bien des points communs. Il n’est qu’à les voir filer bord à bord, leurs voiles couleur safran hissées haut, pour s’en convaincre. Chacun son histoire et son patron, pourtant. Le Dalh Mad, mis à l’eau en 1992, est la réplique d’une gabarre de 1945 ; le Loch Monna est un ancien coquillier de 1956, restauré. Maël Terry et Yann Roger, leurs deux patrons, sont aussi amis. Ensemble, ils ont navigué sur La Recouvrance. Chacun aujourd’hui dirige sa petite entreprise et entretient avec passion et conviction sa parcelle de patrimoine maritime. Sorties possibles, d’avril à octobre. À la journée ou à la demi-journée, pour les particuliers (groupes de 4 à 32 personnes). La formule balade gourmande vous permettra de déguster des produits 100 % locaux, souvent bios. Et la découverte du fond de la rade, de ses petites criques du côté de l’embouchure de l’Aulne, Moulin mer, Logonna Daoulas… vous laissera de vrais beaux souvenirs. › www.dalhmad.gwiad.org 06 62 96 13 88 › www.lochmonna.fr 06 22 22 58 85 NOTRE-DAME DE RUMENGOL Dalh Mad ( Dalc'h mad en breton ) signifie "tiens bon". C'est une partie de la devise de Landerneau, "dalh sonj dalh mad" ("souviens toi et tiens bon"), le bateau ayant été construit pour représenter la ville de Landerneau au concours des bateaux des côtes de France, lors des premières fêtes de Brest en 1992. Loch Monna signifie "le lieu de Monna". C'est de Loch Monna que vient le nom Logonna. C’est une magnifique gabare (transport de fret) de près de 22 mètres de long, construite en 1945 et classée monument historique. Notre-Dame de Rumengol peut accueillir 27 personnes en sortie à la journée, 11 personnes en croisière et 80 personnes pour les événements à quai. › www.antest.net 02 98 20 06 58 Le Dalh Mad. © Ronan Gladu A vec son plan d’eau de 180 km2 entièrement fermé donc protégé, très plat même lorsque le vent souffle, la rade est un terrain de jeu idéal pour vieux gréements. Ils sont nombreux et c’est tant mieux puisque le public (particuliers, scolaires, entreprises...) est au rendez-vous. Embarquer sur un bateau à voile traditionnel, c’est bien plus que naviguer. C’est faire une expérience enrichissante, participer à la manœuvre, hisser les voiles, choquer... 15 émotions LA RECOUVRANCE : LES DÎNERS EN MER LES ÉMOTIONS NAUTIQUES de Marc Rohou « J’ai la même émotion, tous les 4 ans depuis 1992 et même depuis la première fête de Pors Beac’h à Logonna, en 1980. Voir entrer, puis naviguer dans la rade des milliers de bateaux traditionnels venus des 4 coins de l’Europe, c’est… très, très fort. L’émotion ne vient pas seulement du spectacle magnifique des bateaux, elle vient aussi de la rencontre entre marins. » C ’est une jolie idée, en effet, que de mettre le voilier ambassadeur de la cité du Ponant au service des soirées estivales brestoises. Ici, la ville et la mer se confondent de telle façon que l’on peut travailler dans la journée et naviguer le soir venu. A raison d’une dizaine de dates inscrites sur le planning bien chargé de La Recouvrance (des vendredis et samedis soir exclusivement), mieux vaut toutefois anticiper et réserver. LE PROGRAMME DE LA SOIRÉE © Frédéric Le Mouillour 19 h : vous avez rendez-vous quai Malbert, au port de commerce de Brest. Le centre-ville est à 10 minutes à pied seulement. Embarquement, visite commentée de La Recouvrance. 19 h 30 : le bateau appareille. L’équipage -5 marins et 2 gabiers- est à la manœuvre. Pour hisser les 9 voiles (430 m2 de voilure), tous les bras sont les bienvenus ! Selon la météo et l’orientation des vents, direction le goulet et Roscanvel ou bien l’île ronde et la presqu’île de Plougastel. 20 h : le buffet est dressé. C’est le moment de céder aux plaisirs de la dégustation et de goûter à des produits purement locaux. 22 h 30 : le soleil s’est couché et il ne reste, à l’horizon, qu’une ligne bleue qui progressivement disparaît. C’est l’heure du retour au port. La sortie Sunset s’achève mais la soirée peut continuer. Sur les quais, dans les cafés, les restaurants, il y a de la lumière et des bruits, des voix, de la chaleur humaine. C’est beau une ville portuaire la nuit. La rade de Brest est l’une des plus grandes d’Europe. LA RADE SOUS TOUTES LES COUTURES L › www.larecouvrance.com aurent Ferec connaît la rade comme sa poche. Tombé dedans tout petit. Passionné, il partage désormais : aux commandes de son navire baptisé « Le Brestoâ », il embarque passagers pour des visites commentées. Brest et ses ports, Aulne maritime, Camaret et les Tas de Pois : la rade est suffisamment vaste pour pouvoir varier les plaisirs. Selon le circuit et la formule choisis, la visite dure entre 1 heure 30 et 3 heures. 02 98 33 95 40 « Il y a aussi des émotions fugitives, de ces moments privilégiés que connaissent tous ceux qui naviguent dans la rade. Ainsi lorsque l’on passe l’île Ronde, la ville disparaît et c’est la nature qui apparaît ». « La Recouvrance est une partie du territoire de Brest. C’est la fierté de la ville, elle incarne la tradition mais aussi la modernité des aspirations maritimes brestoises. Elle fait partie du paysage de la rade de Brest. Amarrée au quai Malbert qu’elle partage avec la célèbre Abeille Bourbon, La Recouvrance se fait admirer par le public. » 16 © GPO - La Recouvrance « Un autre grand moment d’émotion : l’ouverture de la Penfeld aux bateaux et aux Brestois, pour la première fois en 1992. » DES AIRS DE MEKONG La balade préférée du capitaine, c’est celle du fond de rade. Sans doute parce qu’il y a été initié à la navigation. « Les anciens appellent ça le Mekong. À cause de certains paysages, de l’ambiance parfois… ». Départ de Brest ou Le Fret. Durant deux bonnes heures, Laurent commente, explique, raconte : l’activité portuaire (commerce, réparation navale, marinas…), l’histoire de ce port d’où partirent jadis les plus grands explorateurs, la faune. Et surtout, il montre : pointes, îles, criques… Au plus près des côtes, « Le Brestoâ » explore tous les méandres de l’Aulne et pousse jusqu’au Pont de Térénez. « Le Brestoâ » peut embarquer jusqu’à 140 personnes pour des sorties simples, une cinquantaine pour des sorties avec restauration. Huîtres, langoustines, crabe, far, kouign aman, fraises de Plougastel : produits locaux exclusivement. Comme pour les sorties PPVR (pain pâté vin rouge). En toute simplicité. © Erwan Guéguéniat Marc Rohou, directeur de La Recouvrance. Dîner en mer à bord d’une majestueuse goélette lancée toutes voiles dehors, c’est chic et romantique. Pas étonnant que les « Sorties sunset » de La Recouvrance aient d’emblée trouvé leur public : couples, groupes d’amis ou entreprises… Le Brestoâ peut embarquer jusqu’à 140 personnes. › www.radebrest.fr 07 78 37 03 23 17 Ici, on peut aussi découvrir les océans sans se mouiller. En prenant le temps et en ouvrant grand les yeux et les oreilles, tout simplement. Deux lieux incontournables de la culture maritime et de la découverte des océans : du premier, on domine l’entrée de la rade et on contemple la façade maritime brestoise ; dans le second, on voyage sous toutes les mers du monde. © Archipel excursions Le banc de dauphins, en mer d’Iroise, est peu sauvage. LA BALADE DES GENS HEUREUX Qu’ils soient spécialistes des cétacés ou simples curieux, celles et ceux qui ont tenté la balade en semi-rigide avec Lucky et Christel sont des gens heureux. Ils le disent et l’écrivent 18 › www.archipelexcursions.fr 06 99 85 47 45 LE MUSÉE NATIONAL DE LA MARINE Le phare des Pierres Noires. Du haut des tours du Château de Brest, on contemple l’océan. Et tout à coup, l’appellation Brest terres océanes prend tout son sens. C’est là, dans ce château, que le musée national de la Marine abrite un patrimoine unique, témoignant de la grande aventure navale de l'Arsenal de Brest et de la Marine française. Dans les salles récemment rénovées, se dévoilent tour à tour les chefs-d’œuvre de la décoration navale, l'expédition Lapérouse, la vie des bagnards ou encore les navires emblématiques de la Marine contemporaine. C’est un musée qui se visite dedans comme dehors : panorama grandiose sur la rade, l’entrée du goulet, la Penfeld et la Pointe de l’Armorique. Un voyage agréable et inattendu, à travers 17 siècles d’histoire. › www.musee-marine.fr/brest 02 98 22 12 39 À Océanopolis, pavillon tropical. OCÉANOPOLIS C’est la visite qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte ! Depuis sa création en 1990, Océanopolis a accueilli plus de 10 millions de visiteurs. Il faut dire que l’endroit est absolument magique. Vitrine de l’univers marin et de son évolution, ce parc de découverte des océans présente le spectacle fascinant de la faune et de la flore marines toujours en mou- vement dans des décors fidèlement reconstitués. Doté de 68 aquariums et bassins contenant 4 millions de litres d’eau de mer et accueillant quelque 10 000 individus, Océanopolis est un équipement unique en Europe. À la fois centre de culture scientifique et technique de la mer et site touristique le plus visité en Bretagne, il se découvre en famille. En visitant successivement les pavillons polaire, tropical et tempéré, vous réaliserez une véritable plongée dans la planète bleue. Sensations garanties pendant la lente descente le long du bassin des requins, dans l’ascenseur panoramique. › www.oceanopolis.com 02 98 34 40 40 Le musée de la marine de Brest. © Jean-Yves Guillaume M ais quel est donc cet étrange rendez-vous en mer d’Iroise, si puissant qu’il exerce une fascination par-delà les frontières ? Pour le savoir, mettons le cap à l’ouest. Rendez-vous au Conquet, avec Lucky et Christel Péron. Ces deux-là murmurent à l’oreille des mammifères marins. Passionnés, ils sont aussi partageurs. Au point d’en avoir fait leur pain quotidien. Ils ont créé « Archipel excursions » en 2007 et fêteront l’an prochain leur millième excursion ! même, dans le livre d’or d’Archipel excursions et sur TripAdvisor. « Magique », « magnifique », « inoubliable »… Quoi donc, pensez-vous ? Et bien, la mer à perte de vue et les 9 îlots qui composent l’archipel, le passage devant la Pointe Saint-Mathieu et la découverte du Phare des Pierres Noires. Vu de la mer, tout cela est beau, spectaculaire. Mais le clou de la balade, qu’elle dure 2 heures ou la journée, est sans conteste dans les rencontres avec fous de bassan, phoques et dauphins. Ici, vit un banc de cétacés particulièrement sociable, qui chaque jour vient flirter avec l’homme. Christel est officiellement chargée par le Parc marin d’Iroise d’un travail quotidien d’observation des dauphins. Alors, si vous voulez murmurer à l’oreille des dauphins, embarquez et ouvrez grand les mirettes. RACONTE-MOI LA MER ! © Archipel excursions Pour approcher les mammifères marins et plonger le regard dans les eaux turquoise de l’archipel de Molène, certains font le voyage de loin : Allemagne, Ukraine, Italie… Il en est même qui reviennent chaque année. INSTANTS MAGIQUES DANS L’ARCHIPEL DE MOLÈNE © Océanopolis émotions 19 sensations Les eaux turquoises de la presqu’île de Crozon. De l’eau, de l’air, de l’iode : il n’en faut pas plus pour soigner le corps et l’esprit. Séjourner en bord de mer, c’est choisir de se faire du bien. Parce que l’air est enrichi en oxygène et oligoéléments, parce que le bruit et le spectacle de la mer sont apaisants, parce que le corps, plongé dans l’eau salé, bénéficie d’une apesanteur bienfaisante... Petit tour d’horizon des bonnes pratiques de bord de mer. Avec son célèbre roman, Ernest Hemingway en a fait un symbole du courage humain. Mais pour le commun des vacanciers, la pêche en mer est simplement une partie de plaisir. PARTIES DE PÊCHE BORD DE MER : LE BAIN D’ÉNERGIE PÊCHE SUR DES HAUTS FONDS MARCHE AQUATIQUE Combien sont-ils, été comme hiver, à marcher le long des côtes ? Impossible à dire mais le « longe côte » est comme le stand up paddle : une pratique qui se développe à grande vitesse. Le concept, né dans le nord de la France, s’est répandu sur les côtes depuis 5 ans. Avec ses nombreuses plages, criques et quelques centaines de kilomètres de côtes, la rade de Brest a trouvé son public de marcheurs. Vêtus de combinaisons et chaussons en néoprène, équipés de gants et de pagaies ou frites en mousse, ils avancent à petites foulées et en petits groupes. Ambiance 20 simple et conviviale. Car les pratiquants ne cherchent ni la performance ni la compétition. De l’eau jusqu’à la taille ou la poitrine, ils progressent à grandes enjambées, le corps léger et l’esprit tranquille. Adieu contraintes articulaires, bonjour vitalité et endurance. « On a même le droit de causer avec son voisin et d’être à la traîne parce qu’on a pris le temps de compter le nombre de nuages au-dessus de nos têtes ! », explique une nouvelle adepte. Pratiquer la marche aquatique, c’est s’accorder une séance de bien-être à ciel ouvert. Direction Landéda pour une sortie à bord des « Vedettes des Abers ». Le capitaine fait monter à bord de petits groupes (3 à 6 personnes) ou des groupes plus importants (jusqu’à 13 personnes en pleine saison). C’est lui qui décide du lieu de pêche, en fonction de la météo. Distribution du matériel et cap au large. Direction le phare de l’île Vierge. La vedette s’arrête à 3 ou 4 miles des côtes. On jette les lignes et on attend que mordent à l’hameçon maquereaux, lieus, cabillauds. Certains, habitués et équipés de leur matériel, remontent même bars et Saint-Pierre… Le capitaine fait remonter les lignes, mène son bateau un peu plus loin, dans une autre zone qu’il sait riche en poisson. › www.vedettes-des-abers.com 02 98 04 74 94 CROZON : LES SPOTS DE LA PRESQU’ÎLE Pour ceux qui ont choisi le sud de la rade, rendez-vous au port de Camaret-sur-mer. Sur son bateau traditionnel, le patron de l’Aël Vazles Virées du Bout du Monde vous emmène, à l’aube ou en soirée, pour une balade et partie de pêche en mer. Direction l’un des nombreux spots de pêche de la presqu’île de Crozon, pour lancer l’hameçon. Matériel et appâts peuvent être fournis. Soucieux de respecter la ressource, le patron sait choisir le lieu et la durée de mouillage. Il sait aussi partager son expérience et n’est pas avare de conseils. › www.les-virees-du-bout-du-monde.com 06 48 96 71 64 © Vedettes des Abers L a pêche en mer appartient à ceux qui se lèvent tôt. À croire que le poisson se laisse plus volontiers taquiner à l’aube. C’est donc au petit matin, à 6h ou 7h, que les amateurs de pêche ont rendez-vous avec la mer. 21 sensations Cette sensation étrange de marcher sur les eaux, tous les pratiquants du stand up paddle l’ont éprouvée. Deux ans que le SUP se répand à très grande vitesse, au point d’être devenu sans conteste le must des pratiques nautiques tous publics. SUP : OBJECTIF (PLEINE) LUNE plaisance et de commerce. Mais ce soir, on perçoit surtout la lumière puissante et diffuse de l’astre lunaire qui vient caresser la surface de l’eau. Quelques minutes de préparation, briefing au bord de l’eau et puis chacun met sa planche à l’eau. Lève-toi et rame. Direction la grande plage du Moulin Blanc et le Pont de l’Iroise. UN SOIR DE PLEINE LUNE « La nuit, tous les sens sont en éveil, la sensibilité décuplée ». Si la lumière est en veilleuse, la faune qui vit sur les berges de l’Elorn est bel et bien éveillée. Cris et chuchotements au clair de lune. « Les bruits de la nuit sont extraordinaires. Ils révèlent une vie sauvage que l’on ne peut ni percevoir ni même imaginer le jour ». Pour ajouter un peu d’intensité à cette sortie de pleine lune, Sarah Hébert propose au groupe un temps d’arrêt. Sur l’eau bien sûr. « On s’asseoit, tous ensemble, et on Imaginez… Un soir de début septembre à Brest, alors que le soleil est couché depuis une heure déjà et que la température extérieure est encore proche de 20 degrés. Sarah Hébert a rendez-vous avec la lune mais aussi avec un groupe de paddle surfeurs. Mise à l’eau au Moulin Blanc, à deux pas de la plage et devant le Pôle France de voile. Pas loin, il y a les lumières de la ville et surtout celles des ports de 22 SENSATIONS DÉCUPLÉES se laisse dériver ». Après cet instant de grande paix intérieure, retour au port. Il est 23 h. Une heure s’est écoulée. Une heure pendant laquelle un petit groupe de curieux, ni sportifs ni allumés, a découvert la sensation unique de marcher sur l’eau et flirter avec la lune. › www.windsurf-transatlantic.com 06 75 62 57 32 Photos © Michel Brehonnet S arah Hébert le sait bien : à 30 ans, cette sportive de haut niveau est aussi devenue adepte et ambassadrice du SUP fitness ou SUP yoga. Une approche 100 % bien-être, qu’elle partage de mille et une façons. L’une des plus originales et récentes : le SUP pleine lune, qui se pratique une fois par mois, pas plus, lorsque la lune est à son zénith. 141118_aammjj_presse_ptit_zef_breizh_nautique_l200h260mm.pdf 1 18/11/14 17:51 l e s a u t h e n t iq ue s s oins m a r in s ! C M J CM MJ CJ CMJ N Le P’tit Zef, c’est le marin brestois qui embarque un matin pour découvrir le monde… Du Royaume de Siam aux côtes de Polynésie, il s’imprègne des senteurs, des parfums, des couleurs et rentre chez lui, plein de souvenirs, poussé par le zéphir… Découvrez chez vous les bienfaits de la thalassothérapie et voyagez à travers nos produits naturellement bretons “Le P’tit Zef”, fabriqués à partir de nos richesses naturelles, puisés au coeur de l’océan et sur les sentiers côtiers. En vente dans vos supers et hypermarchés de Bretagne. le-ptit-zef.fr