Chris Potter Underground Orchestra Imaginary Cities
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Chris Potter Underground Orchestra Imaginary Cities
François Arveiller / ECM – Universal Classics & Jazz [email protected] / 01 44 41 94 92 Web : Edouard Brane / [email protected] – 01 44 41 94 60 Chris Potter Underground Orchestra Imaginary Cities Chris Potter: sax ténor et soprano, clarinette basse; Adam Rogers: guitares Craig Taborn: piano Steve Nelson: vibraphone et marimba; Fima Ephron: guitare basse; Scott Colley: contrebasse; Nate Smith: batterie; Mark Feldman: violon; Joyce Hammann: violon; Lois Martin: alto; David Eggar: violoncelle 1CD ECM - REF 470 4075 Sortie Française: 16 janvier 2015 En concert le 25 Février 2015 au New Morning Paris A la fois d’une grande force expressive et d’une grande diversité d’inspiration, Imaginary Cities est le premier enregistrement du tout nouveau groupe du saxophoniste Chris Potter, Underground Orchestra. Au cœur de cet orchestre élargi, Potter a placé le quartet Underground — l’un de ses groupes les plus anciens et personnels composé d’Adam Rogers, Craig Taborn et Nate Smith – pour lui adjoindre deux bassistes, un quatuor à cordes, ainsi qu’un de ses anciens camarades au sein du quintet de Dave Holland, le vibraphoniste et joueur de marimba Steve Nelson. La composition qui donne son titre à l’album est une vaste suite panoramique en quatre mouvements sous-titrés “Compassion”, “Dualities”, “Disintegration” et “Rebuilding”. Par son ampleur, la diversité de ses humeurs et de ses développements thématiques, cette œuvre offre à Potter l’occasion de quelques uns de ses plus beaux solos. Ses interventions aux divers saxophones planent au-dessus de paysages urbains idéalisés ou s’intègrent en dialogues démultipliés avec les autres membres du groupe en d’intenses improvisations collectives. Quatre autres pièces – “Lament”, “Firefly”, “Sky” et “Shadow Self” – développent l’atmosphère de la suite dans d’autres directions, combinant avec talent des formes composées et des zones ouvertes à l’improvisation impliquant tous les membres de l’orchestre. La musique de l’album fait référence à de multiples idiomes venus de tous horizons culturels et Potter, qui compte Charlie Parker with Strings parmi ses œuvres de chevet, avait à l’esprit des arrangements pour cordes relevant autant du domaine contemporain occidental que des traditions arabes et indiennes en la matière, lorsqu’il entreprit de donner forme à ses compositions. La pièce “Shadow Self”, quant à elle, reflète l’influence de Béla Bartók. A l’origine, Potter a conçu l’instrumentation de son Underground Orchestra en réponse à l’invitation qui lui a été faite de présenter un projet au Jazz at Lincoln Center de New York. “L’idée était que je pouvais très bien proposer quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant. Alors je suis parti de mon Underground quartet, avec Craig Taborn au piano acoustique cette fois [alors qu’il joue habituellement du Fender Rhodes dans le quartet], et j’ai commencé à greffer sur cette base de plus en plus de musiciens. Il n’y a pas de contrebassiste dans le quartet Underground ? Et bien on en proposera deux ici. Dans mon esprit, j’entendais une section rythmique avec beaucoup d’épaisseur, augmentée d’un vibraphone et d’un piano. La façon dont Fima [Ephron] et Scott [Colley] jouent et improvisent ensemble participe de façon essentielle au bon fonctionnement du groupe. Et puis il y a les cordes… Il y a huit ou neuf ans de ça j’ai fait un album qui s’appelle ‘Song for Anyone’ où j’avais déjà expérimenté un peu l’écriture pour cordes. Je ne voulais pas tomber dans les poncifs du genre “le jazz rencontre la musique classique”. Je voulais que tout soit parfaitement intégré. Et puis que par endroits les frontières entre parties écrites et improvisation soient un peu floues, et que les cordes soient à même d’improviser également.” L’une des autres grandes réussites de Imaginary Cities est la façon dont Potter parvient à insuffler et traduire la pulsation rythmique inimitable de son quartet Underground dans le contexte d’un orchestre à l’effectif beaucoup plus imposant. La structure en quatre mouvements d’“Imaginary Cities” s’est imposée progressivement: “Ça a vraiment pris forme au moment de l’écriture. J’ai eu cette idée de villes imaginaires, une sorte d’utopie, tout sauf dogmatique, de ce que la ville moderne pourrait devenir. Ce n’est pas un manifeste ou un traité d’urbanisme… Juste une façon que j’ai trouvée convaincante d’organiser mes pensées. Au début j’ai écrit un morceau et puis j’ai vu comment ce thème pouvait migrer vers une autre humeur sans se dénaturer, à la fois se continuer et présenter un autre aspect de lui-même. Et c’est comme ça que progressivement je me suis retrouvé avec quatre mouvements se développant à partir du même thème.” Pour Potter, l’album dans sa globalité – la suite et les quatre morceaux additionnels arrangés pour la même configuration orchestrale – forme un tout homogène. * Depuis son entrée fracassante sur la scène jazz New Yorkaise en 1989, jeune prodige du saxophone à peine âgé de 18 ans donnant la réplique à l’icône du bebop Red Rodney, Potter n’a cessé de progresser aussi bien en tant qu’instrumentiste que comme compositeur et arrangeur. Improvisateur inspiré et plus jeune musicien à avoir jamais remporté le prestigieux Jazzpar Prize, il est aujourd’hui l’auteur d’une quinzaine d’albums en tant que leader et apparaît comme sideman sur plus de cent références. Il a joué et enregistré avec quelques uns des plus grands noms du jazz comme Herbie Hancock, Pat Metheny, Jim Hall, Paul Motian, Ray Brown, John Scofield et Dave Douglas, tout en participant au Mingus Big Band. Potter a fait ses débuts sur ECM en 2000 dans l’album de Dave Holland Prime Directive, et apparaît sur les albums suivants du contrebassiste : Not for Nothin’, Extended Play: Live at Birdland et What Goes Around. En plus de ses interventions sur les albums Always Pack Your Uniform on Top et Damaged in Transit de Steve Swallow, Potter a collaboré avec Paul Motian et Jason Moran en 2010 pour l’album ECM Lost in a Dream. En 2013, Potter a enregistré pour ECM The Sirens, un album conceptuel inspiré par L’Odyssée d’Homère, le présentant à la tête d’un quintet composé de Craig Taborn, David Virelles, Larry Grenadier et Eric Harland. Cet album a été accueilli par un concert de louanges de la part de la critique internationale. Imaginary Cities a été enregistré en décembre 2013 au studio Avatar de New York sous la direction artistique de Manfred Eicher. La sortie de l’album verra l’Underground Orchestra se produire à New York et San Francisco. TRACKLISTING Chris Potter saxophones ténor et soprano, clarinette basse Adam Rogers guitares Craig Taborn piano Steve Nelson vibraphone et marimba Fima Ephron guitare basse Scott Colley basse acoustique Nate Smith batterie Mark Feldman violon Joyce Hammann violon Lois Martin alto David Eggar violoncelle 1 2 3 4 5 6 7 8 Lament Imaginary Cities 1 Imaginary Cities 2 Imaginary Cities 3 Imaginary Cities 4 Firefly Shadow Self Sky Compassion Dualities Disintegration Rebuilding 8:07 8:34 8:44 7:23 11:33 8:37 6:09 12:02 Compositions de Chris Potter Music (BMI) Enregistré du 9 au 11 décembre 2013 / Avatar Studio, NY