Dépliant Sites Touristique Abomey
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Dépliant Sites Touristique Abomey
Association de Développement Touristique d’Abomey et Région (AsDTAR) Sites touristiques à Abomey, la capitale historique du Bénin Sis au carrefour "Y" en allant à la Préfecture Tel. (+229) 94 14 67 30 / 97 82 33 63 E-mail : [email protected] Site web: www.tourismeabomeyetregion.com Ouvert : Lundi au vendredi 9h à 13h, 15 à 18h Samedi : 9h à 16 h Dimanche 9h à 13 Les palais historique royaux avec le musée Les dix palais royaux des douze rois de danhomè, au centre ville d’Abomey, constituent un ensemble de 47 ha classés patrimoine culturel mondial par l’UNESCO en 1985. Cette remarquable architecture en terre, décorée par des bas reliefs très colorés, conte et glorifie les légendes et les batailles de la dynastie régnante. Avec la prise du pouvoir par Houégbadja en 1645 les rois et leur peuple Fon ont agrandi et développé le pays jusqu’à la conquête par les colonialistes français en 1892. Ils menaient beaucoup des guerres contre leurs voisins et participaient activement à la traite des esclaves. Le royaume avait un caractère non seulement étatique et militaire mais également religieux et mystique. Trois des palais, ceux de Guezo, Glèlè et Béhanzin sont réhabilités et utilisés comme musée. Entre les murs rouges vous pouvez faire un circuit guidé voyant des vestiges du patrimoine et du passé, des trônes, autels, objets rituels, vêtements, armes, photos, dessins. Les palais des rois Houegbadja (1645–1685), Akaba (1685–1708), Hangbé (1708-1711) Agadja (1711-1742), Tegbessou (1742-1774), Kpengla (1774–1789), Agonglo (1789–1797), Adandozan (1797-1818) Guezo (1818–1858), Glèlè (1858–1889), Béhanzin (1889–1894), Agoli-Agbo (1894–1900) peuvent être visités. Les artisans d’art traditionnel, dont le métier était établi par des différents rois, montrent leurs produits dans la première cour du palais Glélé. La cour des Amazones Déjà en 1708, pendant le règne de la reine Hangbe (1708 – 1711) danxomè a ouvert l’armé aux femmes et a établi des troupes d’Amazones, qui ont aussi assuré la sécurité de la cour royale à Abomey. Une cour se trouve sur le site des palais centraux entre le Palais Gbéhanzin et Glèlè. Agbodo, le fossé de fortification de la ville La prestigieuse fortification d’environ 15 km, elle a donné à la ville son nom « Agbomè », à l’intérieur du fossé. Elle a fait la ceinture de l’espace qui abritait le pouvoir central du royaume avec 8 portes d’entrées. Fermée par endroit elle demeure encore très expressive sur certains de ses pans. C’est un véritable chef d’œuvre du passé avec des plantes vénéneuses et des animaux sauvages qui y vivaient. Les palais privés et l’accroissement de la ville La croissance de la ville est liée à la succession des Rois. A partir d’Agadja les princes héritiers ont établi leur palais privé en dehors du fossé, entouré par des cases du peuple, qui créait les quartiers. Vous trouvez le palais privé du Roi Agadja à Zassa, du Roi Tegbessou, dans le quartier Adandokpodji Daho, du Roi Kpengla également dans le quartier Adondokpodji / Kpèvi, du Roi Agonglo dans l’arrondissement Hounli, quartier Huegbo, Roi Guezo dans l’arrondissement Hounli, quartier Gbècon, du Roi Glele dans l’arrondissement Djègbé, quartier Covèkpa, du Roi Behanzin à Djimè, du Roi Agoli Agbo dans l’arrondissement Djègbé, quartier Gbendo. Sans parallèle est aussi l’architecture des concessions des collectivités. Voyez par exemple à Djègbé. Le Palais Agonglo d’Adamè, à Goho, route en face de l’hôpital du ZOU, était le lieu de l’initiation du Roi Béhanzin et Toffa (Roi de Porto Novo). La place Leto au carrefour Guédévy, place ou Agadja avait rassemblé la première fois tous les chefs autour d’Abomey pour signer un contrat de non agression La place Adanzunji à Hounli devant le palais privé du Roi Guezo. La place était une des principales étapes pour le départ des troupes du royaume. Ici le roi demande l’assistance de ses ancêtres pour conduire victorieusement chaque guerre. La Place Ayidjoso se trouve actuellement dans le lycée Houffon au centre ville. Elle était installée par le Roi Guezo après une victoire dans le pays des Mahi (Dassa, Savalou, Bassila, Kétou)). Les morceaux de granit, captif de cette guerre, étaient enterrés. Et le chef du village assurait que les prisonniers de guerre viennent y prier, tenter et retourner pour oublier leur origine. La Place Goho la place Goho, place de la rencontre entre le général français Dodds et le résistant Roi Béhanzin en 1894 et lieu de la proclamation de la république du peuple, par le gouvernement militaire révolutionnaire en 1974. La place abrite depuis lors la statue du « héro national », Roi Behanzin. Mémorial pour des Morts, la place de l’indépendance au carrefour devant la préfecture. Le marché Houndjlo, avec la divinité Aïzan, le grand marché au centre ville, serait un butin de guerre, d’un acte de vengeance, du Roi Guezo entre 1830 et 1832, qui l’aurait transféré en pleine animation du Thio où Monkpa, dans le pays mahi, avec tout ce qui s’y trouvait : commerçants, acheteurs, marchandises, produits, hangars etc. Le marché Vidolé, devant la Mairie, aurait été installé par le Roi Glèlè pour sa progéniture. Le marché Gbèdagba dans l’arrondissement Djègbé aurait été un butin de guerre du Roi Glèlè vers 1877 suite à sa victoire sur Soklogbo dans les collines. La Maison Houninato, dans le quartier Hounli (route direction Lokossa, derrière la cour d’appel, à droite) était une prison pour les captures de guerre et les esclaves. Etablie par le Roi Agadja vers 1720, améliorée par Guezo, içi les capturés étaient répartis en différentes catégories : ouvriers agricoles, serviteurs de la cour royale, épouses des princes et dignitaires, sacrifices humaines, esclaves à vendre. Monument des allemands luttant au coté du Roi Béhanzin contre la colonisation française (au bord de la route devant les palais centraux). Témoins du colonialisme Le bâtiment administratif du général Dodds au sein du palais central (palais Glélé) ; les deux piliers, restes du camp de l’armée français dans le stade Goho ; la place Goho; le bâtiment de la préfecture, de la résidence du préfet, l’actuelle « Maison des Maires », ancien campement / auberge; la Mairie; le cimetière français, des écoles primaires au centre ville. Le culte vodun Les familles des dieux vodun à Abomey sont: Agassou-Tohouio, Nensouhoue (groupe Zomadonou), Lissa de Jenan, Lissa-Yalode des Yorubas, Hebiosso, Sakpata et les divinités masquées Zangbeto (gardien de nuit), Egoun (Revenant), Oro, Kaleta (Divinité des enfants). La cour suprême avec le chef suprême national du vodun, le Mivèdè, se trouve à Abomey Vidolé, dans le quartier Lègo Chaque collectivité royale dispose d’un grand et long temple public et d’un couvent Zomadonou et Hebiosso. On y trouve 5 temples Lissa/Nago, 6 de Lissa/Yoruba, 1 de Agassou, 6 de Zakpata. Devant presque chaque concession on voit le temple d’un Legba, le protecteur. La forêt sacrée se trouve sur la voie direction Gnansata (à droite de la Mairie) avec la source d’eau de l’ancienne capitale, le Dido. Musée privé de vodun, Gabin Djimassè, Tel. 95 79 09 45 Le Festival du Danhomè La ville et la région invitent annuellement en décembre pour 7 jours à cet événement impressionnant. L’ouverture est accompagnée d’un « carnaval » des groupes de musique, de danses, de chants, des adeptes vodun et des masques vodun du plateau.