4L Trophy : une expérience extraordinaire

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4L Trophy : une expérience extraordinaire
4L Trophy : une expérience extraordinaire
Nous l’avons fait ! En février dernier a eu lieu la 11ème édition du 4L Trophy (plus de détails
sur ce raid ici : http://www.jbemeric.com/4l%20trophy.php ), et nous l’avons fait pour ainsi
dire sans encombre.
Jeudi 14 : Départ de Bordeaux vers 15h devant la foule de supporters (!) à l’assaut de
l’Espagne. Environ 500 Renault 4L lancées en même temps et sur le même itinéraire. Inutile
de vous dire qu’il y avait des 4L partout ! Toutes les aires de repos sont blindées de 4L, on
s’attend, on fait refroidir, on casse la croûte.
Nous passons la frontière à la tombée de la nuit (nous sommes en février je le rappelle), et
après s’être égarés à Burgos, nous roulons en direction de Madrid. Chargés de plus de 250kg
dans le coffre, l’autoroute espagnole est un calvaire : monte descend, monte descend ! Parfois
il faut revenir en 2nde et rouler à 50km, se faisant doubler par les camions ! On traverse
Madrid vers 2h du matin sans encombre (!) pour rejoindre Arranjuez où notre lit nous attend.
Nous y sommes arrivés vers 3h.
Vendredi 15 : Embrouille avec le maître d’hôtel, lit double de 120cm de large… Réveil à 9h,
et douche froide ! Que de bons souvenirs…
Nous passons l’après midi et la soirée à Grenade où nous avons mangés de délicieux tapas !
Cela a fait beaucoup de bien.
Samedi 16 : La suite s’est très bien déroulée, de même pour l’embarquement et la traversée.
Dimanche 17 (Tanger/Engil): A nous le Maroc ! Nous avons beaucoup roulé (478km !) sous
des trombes d’eau avant d’arriver au premier bivouac aux portes de l’Atlas, à Engil. Le temps
est froid et le ciel couvert. Nous plantons la tente avant que la pluie n’arrive à nouveau. Au
briefing, on nous apprend qu’il a tellement plu que les 4x4 de reconnaissance ont eu du mal à
passer les gués prévus pour l’étape du lendemain. Nous shunterons donc la première partie de
piste, dommage.
Lundi 18 (Engil/Errachidia) : Nous voici au cœur des hauts plateaux de l’Atlas, les paysages
sont assez hostiles, et des troupeaux de brebis pâturent au milieu de ces champs de cailloux on
ne sait quoi… Difficile de les distinguer d’ailleurs ! Dans l’après midi, début de la piste :
ahhhhh, le bonheur, la piste est sableuse, avec quelques oueds à traverser, ça roule ! Gênés
par d’autres qui roulent tout doucement, et grâce à notre super 4L relevée, je m’autorise à
doubler en prenant les pistes parallèles, voire en hors piste, le bonheur !
Malgré ses efforts, nous avons mangé une bonne dose de poussière sur les 100 km de piste. Le
moteur arrive essoufflé au bivouac à Errachidia, un nettoyage carbu s’impose. Après ça
j’essaie de redémarrer : le moteur part puis s’arrête. Plus d’allumage ! J’ai galéré un grand
moment puis on a appelé un mécano pour qu’il vienne m’aider. Nous avons fini vers minuit
après avoir changé tout l’allumage car l’incompréhension était totale.
Mardi 19 (Errachidia/Merzouga) : Grande aventure, 40km de désert sans suivre de piste,
orientation à la boussole. Nous sommes presque seuls car parmi les premiers partis ce matin.
On se sent perdu quand parfois on ne voit plus aucun 4L à l’horizon…Puis finalement, nous
avons bien suivi le road book et arrivons à Merzouga, au milieu des grand dunes de sable : un
lieu merveilleux, c’est comme dans les magazines !
C’est ici que nous déposons nos fournitures scolaires, et que nous réalisons l’épreuve des
dunes. Il s’agit d’un parcours fléché (trop court, 45secondes !) dans les dunes, et un jury
observe notre progression.
Nous avons enfin pu prendre une douche (douche berbère en peau de bête!), quel bonheur !
Cette journée fut très reposante car nous avons fini l’étape vers 10h30. Le reste de la journée
repos !
Mercredi 20 (Merzouga/Timerzif) : Magnifique étape au milieu de grands plateaux
désertiques sableux. Ça roule fort (80km/h en pointe, à fond de 3) à plusieurs de front. On
revoit les images du Dakar avec les immenses traînées de poussières derrière les voitures.
Jeudi 21 et Vendredi 22 (Timerzif/Marrakech, 573km !) : C’est l’étape marathon. Nous
devons improviser le bivouac ou bon nous semble. Jeudi, c’est uniquement de la piste, mais
on se rapproche de l’Atlas, les cailloux remplacent le sable. On ne peut faire du hors piste, du
coup on subit les bouchons dès qu’une difficulté survient. Le lendemain, encore quelques km
de piste, puis en route pour Marrakech après avoir passé Ouarzazate. Nous devons passer le
col du Tichka (2260m) et on nous annonce que la neige est possible…Mais finalement ce ne
sera qu’une petite pluie fine, le col est passé sans soucis !
On arrive à la nuit à Marrakech : c’est déjà fini ! On pointe à l’arrivée, puis on rejoint notre
luxurieux hôtel 5étoiles.
Samedi 23 : Repos à Marrakech. Visite du souk où nous réalisons nos emplettes. Le soir, c’est
la cérémonie de remise des prix avec un super repas à la clé. Nous sommes rentrés à minuit
pour dormir un peu avant de repartir au plus tôt pour Tanger, où le bateau nous attend vers
15h.
Dimanche 24 (Marrakech/Tanger, 650km): Couché à minuit, debout à 2h et rdv avec les
copains à 3h dans Marrakech. Nous avons roulé de manière soutenue (1h de sieste) pour
assurer notre départ avec le premier bateau. Ainsi nous arrivons à Tanger vers 13h. C’est très
tôt car le bateau n’est finalement parti que vers 16h car il devait être plein pour démarrer…
On arrive vers 21h à Algéciras, puis on roule pendant 3h avant de décider de dormir un peu
dans la voiture.
Lundi 25 (Grenade/Aix en Provence, 1400km) : Réveil à 5h, en route ! Nous avons roulé pour
ainsi dire non stop jusqu’à la maison (un arrêt vers Valence et un en Andorre) à une vitesse de
croisière de 120km/h… Ce fut éprouvant ! On est finalement arrivé à 21h30 à Aix en
Provence épuisés, mais plein de souvenirs !

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