Compte rendu de la rencontre du collectif Roumanie Emmaüs

Compte rendu de la rencontre du collectif Roumanie Emmaüs-Europe
Le mercredi 26 Juillet 2006
Présents : Claude Guérin, coordinateur du Collectif Roumanie, Daniela Balintescu
représentante Emmaüs Europe Roumanie et membre du collectif, Gianni Belletti
responsable communauté Emmaüs de Ferrara Italie ,membre du collectif, Gelu Nichitel
responsable de la communauté Emmaüs de Iasi et représentant du Collectif Roumanie,
Lorentiu Boitan responsable de la communauté de Iasi, Stéfan Grigorescu responsable de
l’association Caritas de Compulung et représentant du Collectif Roumanie, Isabelle Jondot
représentant du Collectif Roumanie Région Est France et représentant Collectif Roumanie,
Sylvie Denquin Emmaüs Cabries représentante Collectif Roumanie, Muresan Vicentia
Présidente Caritas Lugoj, Liliana comptable Caritas Lugoj, Ciocianu Aurel Fondation des
retraités roumains à Ploesti.
A 9h30,accueil des participants en présence du maire du village, du directeur de l’école qui
met ses locaux à notre disposition et nous retrace l’histoire de la maison culturelle du village
qui fait aujourd’hui l’objet d’un chantiers de travail animé par des volontaires Emmaus-Italie
(Ferrara, Cuneo, Quarrata) et les volontaires du village.
En ouverture de rencontre, Claude nous informe de la reconnaissance de la communauté de
Iasi, en tant que membre d’Emmaüs-International.
Il retrace ensuite, pour les membres du collectif absents lors de la rencontre organisée par EE
à Alfortville le 09 juin dernier, les différents points abordés au cours de cette réunion et en
particulier :
* le rôle d’EE en tant que relais des actions menées par EI, avec les questions
soulevées sur la place et le rôle des collectifs entre les groupes de base et EE ; sur l’autonomie
d’action, de décision des collectifs ; sur les moyens financiers de fonctionnement.
* le but des collectifs :
rassemblement des groupes isolés, élargissement du réseau en veillant à
l’équilibre des aides et des actions, autonomie des collectifs pour mise en œuvre de leur
programme, importance des relations entre Est et Ouest avec une vision de partenariat
* le travail déjà effectué par chacun des collectifs
* comment se fait la recherche des soutiens financiers demandés dans les
plans d’actions présentés auprès d’EE :
Envoi par EE, à tous les groupes Européens, d’un programme
annuel d’actions pour appel à mobilisation ( humaine, matérielle, financière.)
Mobilisation sur le terrain des groupes qui fonctionnent en
partenariat.
Un débat s’installe sur le rôle d’EI en terme de solidarité. Gianni précise comment arrivent à
EI, les fonds destinés à la solidarité et pourquoi est née l’idée de la grande vente annuelle du
salon de Paris.
( 1/3 des communautés membre d’EI n’organisent pas la vente annuelle « Solidarité » au
profit d’EI.)
Une visite du chantier de la maison culturelle précédée de l’historique de la présence
d’Emmaus dans cette partie de la Roumanie vient clore cette matinée de travail.
Le repas du midi, préparé par les cuisinières du village, est partagé avec l’ensemble des
volontaires.
L’après midi est consacrée à réfléchir sur la façon d’optimiser le fonctionnement du collectif
et sa capacité à assumer son rôle et notamment sur :
* Comment envisager les prochaines rencontres du collectif ? ( Pourquoi,
comment, fréquence…).
Le collectif propose 2 rencontres/année, une composée des membres du
collectif qui pourrait avoir lieu en même temps que celle organisée par EE pour l’ensemble de
ses collectifs, et l’autre, en principe en Roumanie, élargie aux représentants des associations
partenaires. Cette rencontre pourrait se faire à Campulung, ou exceptionellement à Paris lors
du salon organisé par EI en 2007.
Le but de ces rencontres serait de mieux se connaître, de partager ses expériences, d’échanger
des informations, de présenter ses projets.
* la recherche de l’autosuffisance pour ne plus dépendre à terme, des autres.
Les fonds de solidarité sont en baisse. Il faut créer une sensibilité nouvelle pour
l’argent qui vient de l’extérieur.
Il faut différencier les aides d’urgence = dons et les demandes de financement
pour des projets qui offrent un aspect de rentabilité à terme = prêt
Le collectif propose de gérer lui-même les financements accordés par
EE, sous forme de prêt, et de créer ainsi un fond de roulement destiné à terme, à financer
d’autres projets. Le but étant que les groupes deviennent le plus autonome possible. C’est le
collectif qui décide des priorités à accorder aux projets.
Le collectif propose d’organiser avec ses partenaires , une vente
exceptionnelle chaque année pour la solidarité en Roumanie.
* la façon d’étendre le réseau des partenaires existants.
Isabelle retrace l’historique du fonctionnement du collectif de la région Est
avec la communauté de Iasi.
Stefan souligne l’importance et la nécessité de bien communiquer pour faire
connaître les associations partenaires, leur travails, leurs projets.
Le collectif propose de demander à EI sa collaboration pour
permettre à notre collectif de présenter sur Internet, l’ensembles des groupes Roumains et le
programme des actions retenues. Claude est d’accord pour commencer ce travail.
La question de la présentation du plan d’actions solidarité 2007 est évoquée.
Il faut maintenant respecter les procédures et remplir les dossiers de demande.
Léticia demande que les dossiers 2007 lui soient transmis pour la mi septembre.
En conséquence, chaque groupe partenaire ainsi que Iasi,membre d’EI, devra faire
parvenir ses propositions à Daniela pour la fin du mois d’Août .
Daniela vérifiera qu’ils sont bien remplis et adressera aux membres du collectif le récapitulatif
du plan d’actions pour décider des priorités à présenter à EE.
Une discussion s’est établie autour de ce futur plan d’actions pour savoir ou en est
financièrement EE aujourd’hui, sur l’appel financier qu’il a lancé pour le soutien des actions
de solidarité 2006.
Claude doit prendre contact avec EE, dès son retour en France, et en informer les participants.
En questions diverses,
Claude à informé le collectif de la demande formulée par EI auprès d’EE,
d’accueillir son prochain CA en avril 2007.
Daniela a proposé de se renseigner à Timisoara ( proximité de Foeni ) pour savoir si les
structures existent, et à quel prix, pour accueillir environ 50 personnes en séminaire.
Stefan de Campulung et Gelu de Iasi doivent aussi regarder si cette possibilité existe chez
eux ( commodités d’hébergement, de rencontre…).
Les propositions doivent remonter auprès de Daniela pour transmission à EE, avant le 15
septembre.
Mr Ciocianu nous a informé que la Fondation des retraités de Prahova a étendu
son action sur l’ensemble du pays et que cette fondation s‘appelle désormais :
la Fondation des retraités Roumains.