Think global… act local !

Transcription

Think global… act local !
N
U
M
É
R
O
307
5 avril
2006
EDITO
ACTUALITÉS
Think global…
act local !
ExonHit et BioMérieux dépistent
le cancer du sein dans le sang
OK, on est nombreux à aller à la grandmesse de Chicago (Bio du 9 au 12 avril),
mais si la destination est inévitable, il
faut aussi des événements locaux comme
BioEntrepreneur pour faire du réseau et se
préparer à la concurrence internationale.
I
l y aura William Jefferson Clinton, des
CEO en foule, et du plus chic (Amgen)
mais aussi des acteurs, des Magic Johnson
(mais oui), bref, le grand cirque va cohabiter
avec des choses plus sérieuses. En vrac : sur
les biotech. et le grand public, sur les fondamentaux de la biotech., mais aussi bien sûr
du pro et encore du pro, comme les partnering forum, les business forum, les foires aux
jobs… Et un grand congrès, avec tout ce qui
est dans l’air du temps, sur les plans économiques et scientifiques.
Inutile d’essayer de l’éviter, il faut y aller,
et aussi se perdre dans l’exposition, où si
l’étranger est présent, souvent sous forme
de pavillons nationaux (Taiwan, Inde,
Allemagne, Royaume-Uni, France tout de
même…), les États américains font le plein
de m², avec une foultitude de bioclusters,
des plus connus (Californie, Massachusetts,
Caroline du Nord), aux plus improbables. Car
Bio est quoiqu’on en dise, international certes, mais surtout US. Voilà pour le « global »
Les sujets à la mode tiennent le devant de
la scène : on saura tout sur les CRO, Suite p.2
SOMMAIRE
SOCIÉTÉ ÉMERGENTE
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Ceeram, expert en microbiologie
Page 4-5
Biotech-pharma : des accords toujours plus amont
et toujours plus complexes !
TECHNOLOGIE
Page 6
Biopuces : des limites toujours repoussées
PARTENARIATS
PUBLIREPORTAGE
Twelve firms from LyonBiopole at Bio
Page 7-10
EN BREF
Exonhit et Biomérieux dépistent
le cancer du sein
Morphosys lève 17,1 millions d‘euros
Contre le cholestérol, des ARNsi
Page 1
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Lors du 97ème congrès annuel de l’AACR (American association for
cancer research) à Washington, ExonHit Therapeutics et BioMérieux
ont présenté des résultats importants pour le développement d’un
test de détection moléculaire du cancer du sein à partir d’échantillons
sanguins. Aujourd’hui, la mammographie est considérée comme la
méthode de détection la plus fiable, et pourtant, certaines tumeurs
de petites tailles ne sont pas détectées et une biopsie est nécessaire
pour confirmer le diagnostic. D’où l’intérêt d’un test moins invasif,
mettant en œuvre la détection de signatures génétiques associées à la
maladie. Le partenariat entre ExonHit et BioMérieux, initié en 2003,
a permis de sélectionner une signature de 54 gènes capable de distinguer les femmes saines des femmes porteuses d’un cancer du sein
avec une précision de 86,7 %. Des études cliniques supplémentaires
ont été lancées afin de valider ces résultats. LM
Innate Pharma et Novo Nordisk, misent
sur les cellules « Natural killer »
Présentes naturellement dans le sang et régulées par des signaux
activateurs et inhibiteurs, les cellules « Natural killer » (NK) jouent un
rôle prépondérant dans le contrôle des réactions inflammatoires et
les réponses immunes, et peuvent également tuer directement un
grand nombre de lignées tumorales. Pour développer de nouveaux
médicaments ciblant les cellules NK, le français Innate Pharma et le
Danois Novo Nordisk ont signé un partenariat pour trois ans consistant notamment en une mise en commun de la R&D des deux sociétés
sur les cellules NK. Novo Nordisk restera le détenteur exclusif des licences développées, tandis que Innate Pharma recevra une augmentation
de capital de 10 millions d’euros, une rémunération de 25 millions
d’euros et percevra des redevances sur les futures ventes de médicaments. Une première collaboration, initiée en 2003, avait permis la
mise en essais précliniques d’un premier candidat médicament. LM
Croissance consolidée pour Cerep
Cerep (Paris), spécialisée dans la chimie pharmaceutique, a publié ses
résultats 2005. Au 31 décembre, le chiffre d’affaires total s’élevait à
52,89 millions d’euros contre 51,34 millions d’euros en 2004, soit une
augmentation de 3 %. Les activités en drug discovery ont subi une
légère baisse, passant d’un chiffre d’affaires de 37,35 millions d’euros
en 2004 à 36,05 millions d’euros pour l’année 2005. Pour Cerep, « cette
baisse rend compte d’une diminution des revenus générés par l’activité de pharmacologie in vivo arrêtée en juin 2005. » De leur côté, les
activités de services cliniques poursuivent leur croissance, totalisant
un chiffre d’affaires de 16,84 millions d’euros (+ 20,3 % par rapport à
2004). Le modèle mixte de Cerep alliant une activité « dicovery » et un
pôle de prestation, parfois dénigré, semble porter ses fruits. LM
BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307
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EN BREF
ACTUALITÉS
L‘augmentation de capital
de 120 millions d’euros
annoncée par le suisse
Serono sera proposée le
25 avril à l’Assemblée
générale des actionnaires. L’entreprise compte
émettre jusqu’à 7,6
millions de nouvelles
actions, d’une valeur de
15,8 euros. Cette augmentation de capital pourrait
annoncer des mouvements stratégiques : vente
de la société, fusion ou
acquisitions...
Morphosys lève 17,1 millions d’euros
Novartis (Bâle, Suisse) a
acquis les droits exclusifs pour développer et
vendre aux États-Unis,
et dans quelques autres
pays, l’agomelatine de la
société Servier ((Neuillysur-Seine), utilisée dans
le traitement des problèmes dépressifs majeurs.
Servier conserve les
droits en Europe.
Bayer (Allemagne) et
Onyx (Emeryville, CA)
annoncent que la Swiss
agency for therapeutic
products, Swissmedic,
a approuvé l’utilisation
du médicament Nexavar
sorafenib dans le traitement des carcinomes à
cellules claires du rein
succédant à une néphrectomie, avant la thérapie
palliative ou auxiliaire à
base de cytokines.
BioFocus, le département
service de la compagnie
belge Galapagos va collaborer avec Roche (Bâle,
Suisse) durant trois ans.
Biofocus synthétisera
de nouvelles banques
de composés chimiques
grâce aux données de
Roche, qui y aura accès
en exclusivité.
La Medical products
agency de Suède a accepté d’examiner la demande
de mise sur le marché de
la ProQuin XR déposée
par Depomed et Madaus
(Cologne, Allemagne).
La candidat médicament
serait utilisé dans le traitement des infections du
tractus urinaire. L’étude
du dossier devrait prendre de 9 à 12 mois.
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L’allemand Morphosys (Francfort), spécialiste des technologies adaptées à la production d’anticorps synthétiques, vient de lever près de 17,1 millions d’euros.
L’opération a été réalisée par un placement de 384 338 actions, à 44,50 euros par
action, auprès d’un groupe d’investisseurs institutionnels internationaux. La société
compte un éventail de technologies innovantes, en particulier sa technologie
HuCal(R) (bibliothèque combinatoire d’anticorps humains) utilisée pour produire
des anticorps humains. La société collabore avec des sociétés pharmaceutiques
d’envergure internationale, dont Bayer, Bristol-Myers Squibb, Centocor, Eli Lilly, etc.
Morphosys est également très actif sur le marché de la recherche d’anticorps via son
unité Antibodies by Design, créée en 2003 afin d’exploiter le marché des anticorps
non-thérapeutiques. Les activités de Morphosys sur la recherche d’anticorps ont été
largement renforcées par l’acquisition du groupe Biogenesis au Royaume-Uni et
aux États-Unis en janvier 2005 ainsi que par celle du groupe Serotec en 2006. MC
Accord dans l’hépatite C entre Idenix et Novartis
La société Idenix (Cambridge, Massachusetts) vient de signer un accord de licence
avec le suisse Novartis sur son candidat médicament la Valopicitabine. Cet antiviral
cible le traitement de l’hépatite C, une pathologie qui touche près de 170 millions
de personnes dans le monde. Le groupe pharmaceutique suisse dispose ainsi des
droits de co-développement et de co-promotion sur ce composé, aujourd’hui en
essai clinique de phase IIb. En retour, Idenix va percevoir 25 millions, puis 45 millions
de dollars lors de l’entrée en essai clinique de phase III. Idenix, dont une partie de
la R&D est située à Montpellier, pourrait toucher près de 455 millions de dollars au
moment de l’approbation du médicament par les instances réglementaires. Cet
accord s’inscrit dans une vaste collaboration entre les deux sociétés qui co-développent déjà la Telbivudine et la Valtorcitabine, deux candidats médicaments destinés
au traitement de l’hépatite B. MC
E D I T O (suite de la page 1)
THINK GLOBAL... ACT LOCAL !
sur la bioprod., les biotech. blanches,
vertes, rouges et bleues (la mer…), sur
le vaccin (on bénit la grippe aviaire au
passage), et le diagnostic.
DU PRO, ENCORE DU PRO
Mais on n’a pas forcément du pro
seulement à Chicago : il suffisait d’aller à
Monaco les 21 et 22 mars, à Biopharmos
Biophardos, pour parler de prestations
de sous-traitance et de bioproduction, les organisateurs ayant d’ailleurs
été des pionniers en la matière.
Il suffisait surtout, voilà pour le
« local », d’aller à BioEntrepreneur,
organisé par Centrale Santé, qui s’attaque aux grandes thématiques des
biotechnologies, en Europe et ailleurs,
et avec un solide réseau, français mais
aussi canadien, japonais… Et là, on fait
du contact et du contact précieux.
La bioproduction, le diagnostic, le
vaccin, voilà aussi à BioEntrepreneur des
thèmes récurrents et qui y sont abordés
depuis plusieurs éditions. Une part non
négligeable a été consacrée aux bio-
tech. blanches (industrielles), et vertes,
notamment avec le pôle Champagne
Ardennes sur la biomasse.
C’était le grand événement de 2005,
les pôles de compétititvité ont pu dévoiler leurs programmes, que ce soit bien
sûr, Meditech Santé (Ile-de-France), qui
va d’ailleurs bientôt changer de nom, et
Innovations Thérapeutiques, en Alsace.
D’autres ont été évoqués, comme
LyonBiopôle et Atlantic Biothérapie
à Nantes, et surtout le petit nouveau
Orpheme, sur les maladies rares et tropicales, en Paca et Midi Pyrénées.
Le Leem Biotech s’est étendu sur son
programme autour des formations et le
prochain congrès qui leur sont dédiées
avec le concours d’Adebiotech, les 16 et
17 mai à Romainville.
Et BioEntrepreneur, s’investit dans
t o u t e s l e s t e c h n o l o g i e s t r a n s v e rsales, telles que les biopuces, tout
aussi bien que le gros événement
américain. Tout le monde s’y retrouve, dans les deux types de congrès.
Think global, act local. ■ HÉLÈNE GUYOT
SOCIÉTÉ ÉMERGENTE
EN BREF
Ceeram, expert en microbiologie
Levées de fonds :
- La société Deltadot (GB)
vient de lever 8,6 millions
d’euros. (voir site)
- Metabasis (San Diego,
CA) lève 40 millions de
dollars par un placement
privé.
- PanGenetics (Utrecht,
Pays-Bas) lève 13 millions
d’euros.
- Renovo (Manchester,
U.K.) relance une IPO
sur le LSE (London stock
exchange) et espère lever
40 millions de livres (69,7
millions de dollars).
- Sequenom (San Diego,
CA) lève 30 millions de
dollars par un placement
privé.
- Amylin (San Diego, CA)
lève 465 millions de dollars lors d’un refinancement.
- Seattle Genetics
(Bothell, WA) lève 43,2
millions de dollars lors
d’un refinancement.
- Kosan (Hayward, CA)
lève 25 millions de dollars lors d’un refinancement.
- Artes Medical (San
Diego, CA) lève 50 millions de dollars lors d’une
série de placements
privés.
- Bayer (Leverkusen,
Allemagne) lève 2 milliards d’euros lors d’un
placement privé.
- Keryx (New York, NY)
lève 82,8 millions de dollars par un placement
privé.
Le Centre d’expertise et de recherche sur les agents microbiens développe
des tests de détection de micro-organismes et met son savoir faire au service
d’industriels de l’agroalimentaire, de l’environnement, de la santé...
C
réé en juin 2005, le Centre européen d’expertise et de recherche sur les agents microbiens
(Ceeram) s’est spécialisé dans l’analyse
et le diagnostic de la présence d’agents
microbiens (virus, parasites, bactéries,
champignons). Sa mission : prévenir leur
dissémination dans l’environnement et
les épidémies qu’ils pourraient engendrer chez l’homme et l’animal. Pour cela,
Ceeram conseille des personnes, des
collectivités et des industries sur les risques biologiques et leurs gestions dans
le cadre de management de la qualité.
De retour de Montréal au Québec,
début 2005, le président du Ceeram,
Benoît Lebeau, est en quête d’un projet
à valoriser. Dès février 2005, il rencontre le Dr. Fabienne Loisy, microbiologiste, expert en virologie moléculaire
et membre auprès de commissions de
normalisation européennes. « Notre
complémentarité augurait un travail en
symbiose pour porter et développer ce
projet », souligne-t-il.
Atlanpole labellise le projet en mai
2005 et en juin, 12 associés misent sur
Ceeram, dont le comité scientifique
regroupe huit experts. Ceeram signe
une convention d’hébergement avec le
centre Ifremer de Nantes et démarre ses
activités de services en août.
UN TEST POUR DÉTECTER LE H5N1
Aujourd’hui, la société compte sept
clients, parmi lesquels des laboratoires
publics, des industriels de l’agroalimentaire et de l’environnement. « Nous
nous engageons avec nos clients dans
une démarche pro-active pour anticiper
les réglementations sanitaires », précise
Benoît Lebeau. Ceeram a de nombreux
partenaires locaux, notamment l’IGNA
qui maîtrise les méthodes moléculaires
pour des empreintes génétiques, et
l’ENVN, spécialisé en virologie appliquée à la santé animale.
L’originalité du Ceeram tient essentiellement dans le développement
d’outils sur des micro-organismes
émergents comme les virus entériques.
« Nous avons mis au point des outils de
contrôle pour les industriels. Nous sommes les seuls en Europe à développer et
proposer toute une gamme de services
en virologie, allant de la mise au point
d’outils d’analyse au conseil et à la formation », explique Benoît Lebeau.
Ceeram travaille également sur les
hépatites A et E ainsi que sur le virus
H5N1. « Parce que notre région est fortement avicole, nous nous devions de
proposer un test pour mettre en évidence la présence du virus de la grippe
aviaire dans les élevages, avant l’abattage et dans l’environnement. Nous proposons un outil de contrôle qui permet
de prévenir ce risque et de rassurer leurs
employés et leurs clients », raconte-t-il.
Le test a été validé sur des matrices à risque, comme les fientes et l’eau. « Nous
avons fait appel à des sociétés américaines, comme Applied Biosystems et
Invitrogen qui ont déjà développé les
outils de biologie moléculaire autour
de ce virus », précise Benoît Lebeau.
Côté R&D, Ceeram met au point de
nouveaux services en biologie moléculaire sur des agents microbiens qui sont
par exemple difficilement cultivables
ou identifiables (PCR en temps réel,
puces à ARN ou ADN, D-HPLC, etc.).
Le chiffre d’affaires du Ceeram enregistré entre septembre 2005 et février
2006 s’élève à 70 000 euros. Son président table sur un CA 2006 situé entre
150 000 et 200 000 euros. « Nous avons
une dizaine de prospects prêts à signer
un contrat de recherche ou d’expertise », ajoute Benoît Lebeau.
Pour concrétiser ses objectifs, Ceeram
vient de recruter Arnaud Chiron
comme chargé de la relation clients.
Une levée de fonds en 2007 est prévue pour financer le développement à
long terme du Ceeram. ■ NADIA TIMIZAR
F I C H E
D
'
I D E N T I T É
LIEU : Saint-Herblain, Nantes
SPÉCIALITÉ : services en diagnostic
microbiologique et développement d’analyse
moléculaire.
CRÉATION : juin 2005
FINANCEMENT : 80 000 euros de capital
EFFECTIF : 4 personnes
CONTACT : Benoît Lebeau, président
Tél. : 02 40 84 25 39
E-mail : [email protected]
Site Internet : www.ceeram.com
La plus grande entreprise
pharmaceutique indienne, Ranbaxy, a acquis
l’entreprise belge de distribution de génériques
Ethimad. Cette opération,
qui fait suite à d’autres
du même type effectuées
par Ranbaxy en Roumanie
et en Italie, permettra à
la société de profiter des
changements du paysage
commercial européen.
BioAlliance Pharma
(Paris, France) a réalisé
un CA de 211 833 euros
en 2005 et a été mise
en bourse le 7 décembre 2005, sur Euronext
Paris, levant 30 millions d’euros. Le résultat
d’exploitation est déficitaire de 6 593 455 euros.
BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307
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PARTENARIATS
Biotech – Pharma : Des accords to
et toujours plus complexes !
De plus en plus sophistiqués, de plus en plus coûteux, les accords passés entre sociétés de biotechnologie et industrie pharmaceutique évoluent. La société de conseil en
sciences de la vie, Alcimed, nous livre son analyse des « deals early-stage » 2005…
L
icences, partenariats, collaborations… Le monde de la
biotechnologie et de la pharmacie est en permanence
à la recherche de nouveaux accords. Depuis plusieurs
années, bien sûr. Mais globalement, dans le domaine, l’activité ne cesse de s’accélérer. Si aucun chiffre ne permet réellement d’étayer ce constat, la nécessité de remplir les portefeuilles produits côté pharmacie et la nécessité de trouver
des accords pour accéder à de nombreuses technologies
incontournables pour les biotech. poussent les acteurs du
domaine à nouer de plus en plus de collaborations. Et cela
de plus en plus tôt, selon les dires de Louis-Marie Bachelot,
spécialiste du secteur chez Alcimed, société de conseil en
sciences de la vie. En effet, face à une concurrence particulièrement vive en la matière, les accords sont de plus en précoces. Les choses se jouent désormais largement en amont,
avant l’entrée en clinique.
Afin d’étudier de plus près les comportements des
acteurs de ces collaborations, Alcimed a réalisé une analyse
détaillée des 125 accords amonts (recherche et préclinique)
conclus de janvier à décembre 2005. L’analyse porte sur les
accords incluant au moins un acteur européen et noués
entre sociétés de biotechnologie, pharmaceutiques et biopharmaceutiques. Une mine d’informations, d‘où se dégagent déjà de grandes lignes.
En premier lieu, l’importance des accords de collaboration qui représentent 52 % des accords conclus, contre 38 %
pour les licences et 10 % pour les services. Aujourd‘hui, ce
sont de plus en plus souvent les industriels de la pharmacie
qui apportent leur chimiothèque et leurs cibles à une entreprise de biotech. L‘objectif est de pouvoir utiliser la technologie ou le savoir faire de la société en question pour développer leurs futurs candidats médicaments. À l’image de
l’accord avec Merck&Co dans l’hypertension, qui a récemment fait flamber le titre Nicox !
Globalement, les accords et collaborations noués portent à 53 % sur des technologies contre seulement 43 % sur
des molécules.
Dix sociétés
pharmaceutiques ont à elles
seules signé 58 % des
104 accords identifiés de
janvier à septembre 2005
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D’un point de vue géographique, 53 % des accords
conclus sont transatlantiques, 37 % se font entre deux partenaires européens et 10 % des accords incluent un partenaire asiatique. Mais en matière d‘alliances amont, biotech. et
majors de la pharmacie montrent des comportements très
différents. Ainsi, les sociétés de biotechnologies européennes s’allient dans 58 % des cas à des partenaires européens.
Les quatre pays les plus actifs dans le domaine de la biotech. (Allemagne, Suisse, Grande-Bretagne, France) représentant à eux-seuls 80 % des accords identifiés. À noter que
les sociétés de biotechnologie européennes privilégient largement les accords avec l’industrie pharmaceutique.
Côté industrie pharmaceutique, les grands noms européens du secteur cherchent en premier lieu des partenariats
avec des entreprises nord-américaines : 49 % des accords
incluant un grand nom de la pharmacie ont été signés avec
des biotech. nord-américaines et 47 % avec des européennes. Les dix sociétés les plus actives en matière de partenariats early-stage sont des pharmaceutiques (cf. encadré) et à
elles seules, elles ont signé 58 % des 104 accords identifiés
de janvier à septembre 2005.
Face à des portefeuilles pharmaceutiques peu fournis et à une augmentation significative du coût des deals,
cette situation n’a que peu de chance de s’améliorer. Et les
accords pourraient être de plus en plus difficiles à conclure
pour les petites pharmaceutiques ou biopharmaceutiques
à la recherche de produits prometteurs…
DES ACCORDS DE PLUS DE 100 MILLIONS $
Côté structure des accords, Alcimed a clairement noté
une sophistication des termes des contrats, s’expliquant par
la volonté d’éviter les erreurs du passé. Selon Louis-Marie
Bachelot, « on boucle dès le départ le contrat. Avec des
aspects optionnels de plus en plus vastes. Ainsi, plus d’accord de recherche pendant deux ans sans prévoir les termes
de l’accord de co-développement qui suivra ou même la
répartition de la promotion et de la fabrication du futur
produit ». Point particulièrement important, les sociétés de
biotechnologie se protègent de plus en plus souvent des
cas de rupture de contrat, particulièrement lorsqu’elles
sont cotées en bourse.
Côté coûts, les termes des « deals » sont de plus en plus
élevés (cf. encadré). Si le montant intégral de l’accord n’est
au final bien souvent pas versé, les montants des paiements
initiaux et des prises de participation progressent. Le 4ème
trimestre 2005 s’est avéré particulièrement intéressant.
BOURSE
oujours plus amont
Trois accords « impressionnants », intervenus en fin d’année, ont
de nouveau fait monter les enchères : Astex/Novartis, Piramed/
Genentech et Rigel/Serono.
Ainsi, le 6 décembre dernier, Novartis a acheté les droits sur l’AT
9311 d’Astex (Cambridge, GB), un inhibiteur de certaines enzymes
impliquées dans la prolifération cellulaire, pour un versement initial (y compris une prise de participation) de 25 millions de dollars
et un montant global de l’accord qui pourrait atteindre 520 millions de dollars… pour un produit qui entre en préclinique !
Le 30 novembre 2005, Piramed, société privée basée à Slough,
en Grande-Bretagne, a conclu une collaboration avec Genentech
sur le développement de produits ciblant l’enzyme intracellulaire PI 3-kinase. Les termes de l’accord, qui prévoit que
Genentech gèrera seul le développement clinique et la commercialisation du produit, annoncent un montant global (paiements
initiaux et milestones) s’élevant à 230 millions de dollars.
En octobre dernier, Serono a acheté la licence exclusive pour le
développement et la commercialisation des produits du programme d’inhibiteurs de la kinase Aurora de Rigel, dont le R763 qui
devrait entrer prochainement en clinique. Pour accéder au produit,
le suisse Serono a déboursé 25 millions de dollars de paiements initiaux dont 15 en prise de participation pour un total estimé à 160
millions de dollars hors royalties.
Des montants qui restent impressionnants… ■ CATHERINE ZIVI
LES DIX SOCIÉTÉS LES PLUS ACTIVES EN
M AT I È R E D E P A R T E N A R I AT S E A R LY - S TA G E
C h i ff re s p o u r l a p é r i o d e j a n v i e r- s e p t e m b re 2 0 0 5
GSK
11
Biomerieux
5
Serono
7
Crucell
5
Novartis
7
Roche
5
Boehringer Ingelheim
6
Sanofi-Aventis
5
Bayer
5
Astra-Zeneca
4
EXONHIT THERAPEUTICS
L’action Exonhit Therapeutics était réservée
à la hausse jeudi après un premier rebond
de 31,2 % mercredi à 10,05 euros. La cotation du titre, introduit sur Alternext le 18
novembre dernier au prix de 2,89 euros, a
finalement été possible et l’action a atteint
14 euros jeudi soir. Soit une progression
de 384 % en moins de six mois ! Exonhit a
en effet franchi une nouvelle étape dans
ses recherches sur la détection précoce des
cancers du sein, réalisé en partenariat avec
BioMérieux. Côté BioMérieux, l’annonce n’a
pas significativement décalé les cours. CZ
SGX PHARMA
Lundi après midi, le géant Novartis a
annoncé une nouvelle collaboration avec
SGX Pharma dans la leucémie. Le Suisse a
ainsi obtenu la licence sur les inhibiteurs
du BCR-ABL développés par SGX Pharma
dans les leucémies myéloïdes chroniques.
Les premiers tests sur les produits de SGX
Pharma montrent une efficacité sur les cas
résistants au Gleevec, 1er inhibiteur des
BCR-ABL sur le marché déjà commercialisé
par Novartis. Pour mettre la main sur ce
nouveau produit, Novartis va débourser 25
millions de dollars en paiements initiaux
dont une partie sous la forme d’une prise
de participation. Au total le montant des
milestones prévu hors royalties s’élève
à 515 millions de dollars. Mardi matin,
l’action SGX Pharma atteignait 11,5 dollars
sur le Nasdaq, enregistrant une hausse de
46 % avant de retomber autour des 8,75
dollars en fin de journée. Au total, le titre
a tout de même progressé de 23,6 % cette
semaine. CZ
ILS BOUGENT
Total de 60 accords, soit 58 % des accords identifiés
Source : Alcimed
T E R M E S D E S A C C O R D S E A R LY - S TA G E :
QUELQUES GRANDS CHIFFRES
2005
2003
Paiements initiaux
Jusqu‘à 10 millions de dollars
Jusqu‘à 2 millions de dollars
Milestones
Jusqu‘à 340 millions de dollars
Jusqu‘à 70 millions de dollars
Royalties
Taux à deux chiffres
< 10 %
ABLYNX
Ablynx (Gand, Belgique) nomme le
Président Edwin Moses Président Directeur
général, remplaçant Mark Vaeck.
CURAGEN
CuraGen (Branford, CT) promeut Frank
Armstrong de directeur à Président
Directeur général. Robert Patricelli est lui
promu de directeur à Président.
AEGERA
Michael Berendt est nommé Président
Directeur général d’Aegera (Montreal,
Canada) à la place de l’intérimaire Donald
Olds qui devient directeur financier.
BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307
| PAGE 5
EN BREF
TECHNOLOGIE
À l’hôpital militaire de
Percy, à Clamart, l’équipe
du médecin en chef
Letaillade a pour la toute
première fois pratiqué
une greffe de cellules
souches mésenchymateuses pour soigner un
ouvrier chilien dont la
main a été brûlée à cause
d’une source radioactive.
Après un mois et demi,
le patient a récupéré une
parfaite sensibilité et
affirme ne plus ressentir
aucune douleur.
Biopuces :
des limites toujours repoussées
La cytokine RANKL, produite en grande quantité
dans la moelle osseuse,
interagit avec le récepteur
RANK situé à la surface
des cellules de cancers du
sein, de la prostate ou de
la peau.
C’est ce qui les conduirait
à migrer jusqu’aux os.
(« Nature », 30 mars)
D’après deux chercheurs
des NIH (National institutes of health) de Bethesda
(Maryland), le virus herpès associé au sarcome
de Kaposi (VHSK ou
VHH8) pénètre dans les
cellules humaines grâce
aux récepteurs cystine
transporter xCT présents
à leur surface.
(« Science », 31 mars)
L’hormone de croissance
serait produite par l’hippocampe, et ce en plus
grande quantité chez
les femmes que chez les
hommes, mais aussi en
plus grande quantité chez
les adultes. Chez les femmes, sa production serait
très influencée par le taux
d’oestrogènes.
(« PNAS », 27 mars)
Lee Campbell et ses collègues de l’université de
Washington, à Seattle,
viennent de découvrir que
dans plus de la moitié des
lésions de type athérosclérose, la présence de la
bactérie Chlamydia pneumoniae peut-être mise
en évidence, alors qu’elle
est absente des artères
saines.
PAGE 6 | BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307 -
De la puce à ADN à la puce à cellules, en passant par la puce à protéine, le monde
des biopuces est entré dans une phase d’expansion sans précédent caractérisée
par une course à la miniaturisation, au haut débit, et par la multiplication des
applications. Tour d’horizon de cette révolution abordée à ForumLabo.
E
lles ne font que quelques centimètres carrés, et pourtant, elles
permettent en un temps record
d’analyser simultanément des milliers de
séquences d’ADN ou de protéines. Outils
de choix pour la recherche médicale,
pharmaceutique ou agroalimentaire,
les biopuces, fruits de la rencontre de la
micro-électronique, de la chimie des acides nucléiques et de la bio-informatique,
révolutionnent depuis une dizaine d’années les méthodes d’analyse génétique.
Le principe est simple, mais la réalisation complexe : la puce à ADN consiste en
un support (en verre, silicium, ou polymères), sur lequel des dizaines de milliers de fragments d’ADN de séquences
connues, nommés sondes, sont greffées
à des emplacements précis par un robot
micropipetteur (ou « spotter »). Chaque
sonde, une fois dénaturée sous forme
simple brin, peut fixer par hybridation
le fragment de gène qui lui est complémentaire (la cible : ARNm, ou ADNc
obtenu par transcription inverse), dont
la présence (ou l’absence) est recherchée
dans un échantillon. Le marquage des
cibles avec des fluorochromes permet
de révéler l’emplacement des sondes
hybridées et de les quantifier après traitement informatique.
La puce à ADN engendre ainsi une
image du transcriptome (ensemble des
ARNm exprimés par le génome) pour
un tissu donné, à un moment donné, et
constitue par exemple un outil d’étude
et de diagnostic en cancérologie.
On mesure l’effort de miniaturisation
entrepris lorsqu‘on sait que ces puces (ou
microarrays) dérivent des filtres à haute
densité en nylon, développés à la fin des
années 80, et qui ne comptaient qu’une
vingtaine de fragments d’ADN par cm².
Variante des puces à ADN, les puces à
oligonucléotides ont fait leur apparition
plus récemment. Dans ce cas, les oligonucléotides, qui peuvent se compter par
millions sur une puce, sont synthétisés
directement sur la puce par photolitographie (dépôt de couches successives
des quatre bases formant l’ADN). Ces
puces sont utilisées pour le génotypage,
et servent notamment à identifier les
SNP (Single nucleotide polymorphism :
variations sur un seul nucléotide dans
une séquence d’ADN, apparaissant tous
les 100 à 300 bases dans le génome
humain) qui joueraient un rôle dans la
susceptibilité aux maladies génétiques.
PLUS LOIN QUE LE TRANSCRIPTOME
Preuve de la vitalité des entreprises
sur ce marché, le leader Affymetrix a fait
évoluer en deux ans son offre de 10 000 à
500 000 marqueurs polymorphes de type
SNP sur ses puces. Un pas de plus a encore été franchi dans les années 2000, avec
la technologie ChIP-on-chip, qui couple
les puces ADN avec la technique de l’immunoprécipitation de la chromatine.
« Cela permet de localiser précisément sur l’ADN les sites de fixation des
protéines régulatrices, impliquées dans
les processus de transcription, réplication, recombinaison, ou réparation de
l’ADN », explique Michel Werner, directeur du service de biochimie et génétique moléculaire (CEA/Saclay).
Pour aller plus loin que le transcriptome, le récent développement de puces
à protéines a ouvert la voie vers l’étude
haut débit du protéome (ensemble des
protéines exprimées par un génome).
Dans ce cas, sondes et cibles s’associent
via la reconnaissance antigène/anticorps.
La société Invitrogen a ainsi mis au point
ProtoArrayTM, une puce composée de
plusieurs milliers de protéines fonctionnelles (kinases, phosphatases, récepteurs
nucléaires…), qui permet l’étude des
interactions protéines/protéines, protéines/anticorps ou protéines/lipides.
Dernière déclinaison en date et
objet d’importantes recherches, les
puces à cellules autorisent l’étude de
vecteurs ou d’inhibiteurs d’expressions
génétiques par la transfection simultanée de milliers de segments d’ADN
dans des cellules vivantes déposées
en solution directement sur la puce.
Une révolution vertigineuse qui soulève d’énormes espoirs. ■ BORIS BELLANGER
LyonBiopôle : Tw elve firms from Lyon at Bio
LyonBiopôle : Twelve firms from Lyon at
Bio, in Chicago, from April 9-12, 2006
L
yonBiopôle, the French biocluster of world excellence, devotes its
energies both to its area, the Lyon-Grenoble axis, and internationally. Its strength comes from an exemplary network of world class big
pharmas, diagnostic and vaccinology firms (Sanofi-Pasteur, BioMérieux,
Mérial, BD), academic institutes, universities and school of engineers.
LyonBiopôle is coming to take on the international scene by organizing a
team of industrial leaders for the world’s largest biotechnology convention, Bio, which takes place in Chicago this April 9th to 12th.
Twelve biotechnology, discovery or service firms, biotech start-ups,
patent companies, consulting firms, representing Rhône-Alpes (in the
south east of France), a major region for French industry (chemistry,
pharmacy, health, virology, immunotherapy, manufacturing, clinical
research…) and academia, a region that is ultra dynamic and that makes
full use of the partnerships between all the parties.
LyonBiopôle, the world biocluster of the
Rhône-Alpes region
LyonBiopôle is the center of excellence in diagnostics, vaccines and infectiology (virology, bacteriology, immunology…)
World number 1 in human and animal vaccines
World number 1 in bacteriological diagnostics
World number 1 in micro and nanotechnologies
World number 1 in delivery systems
Its objectives :
• To consolidate and reinforce Lyon as one of the world leaders in vaccines and diagnostics
• To develop innovative technologies to accelerate and secure the release
of new products, by relying on the complementary competencies of
Lyon’s biology and Grenoble’s micro-nanotechnologies and structural
biology
• Gain access to new markets : cancer, cardiovascular disease, auto-immune diseases.
These objectives become reality by the structuring of 25 multipartner
R&D projects at a total cost of 370 million Euros ( 446 million dollars).
FRENCH BIOCLUSTERS ARE COMMITED
TO D R I V I N G FO RWAR D T H E C O M P ET I T I V E N E S S
OF TH E COU NTRY
At the initiative of the Public and Regional Authorities, France
launched a vast operation to create large regional clusters, « centers of
competitiveness », which group all the parties of innovating fields of
activity together. Health is one of the areas concerned, a priority both on
the industrial level and for society.
LyonBiopôle, located in the Rhône-Alpes region on the Lyon-Grenoble
axis, is one of these bioclusters and a world center of excellence. At
stake, to boost synergies, to make people work together on selected
programs (vaccinology, infectious diseases, nanotechnology), for the
benefit of the world, all the parties in the chain, large groups, biotech.,
academics, hospitals and SMEs.
LyonBiopôle is 25 large R&D programs !
INTERVIEW
François Guillemin,
director of LyonBiopôle :
« We work in France
and internationally »
« Less than one year after the
naming of the centers by the Public
Authorities, LyonBiopôle is already
operational. The association was
structured at the end of 2005 and its
team is made of high level professionals motivated by a decisive mission
for the Lyon-Grenoble axis and for
France ; industrial leaders and academics working in health, without
forgetting all of the hospitals for
clinical research and the SMEs. The
mission of Biopôle in Lyon is the process of LyonBiopôle working ; it is
LyonBiopôle with its industrial parties. Definite, efficient, pragmatic.
LyonBiopôle has created a technical group that brings eight high level
scientists together, five from industry and three from academia, who
examine the projects with a view to
giving them the go-ahead. And it
works ! The launch of LyonBiopôle
made it possible for us to discover
that it is possible to work and to
work efficiently by bringing together
the parties from the two worlds »
Bernard Mandrand, scientific director :
« LyonBiopôle will lead
45 R&D projects. »
Several projects have already been
set by the French Department of
Trade and Industry (DGE) and 45
projects are being examined by the
French Research Agency. Among the
chosen programs, the following can
be cited :
• Avian flu and pandemic flu
vaccines whose objective is to supply
vaccines as quickly as possible to
populations susceptible to infection
by emergent influenza viruses
• Movidis that aims to create devices
integrated with molecular biology
for simple and complex analyses
(RNA/DNA)
• Pravic whose objective is to
evaluate new molecules in the
area of rare and serious infectious
pathologies
• Deminap, whose main objective is
to develop new, powerful expression
systems for emergent viruses.
BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307
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ADVERTISING SECTION
EDITORIAL
LyonBiopôle : Tw elve firms from Lyon at Bio
LYO N B I O P Ô L E ‘ S M I S S I O N AT A G L A N C E
Alcimed,
or how to make
good decisions
Alcimed, a French leader in consulting and due diligence practices in
the fields of life sciences and chemistry, was incorporated in Paris
in 1993. The main objective of the
firm is to offer decision makers
tools and advice that will make it
possible for them to make good
choices in terms of positioning and
development.
The members of the Alcimed team
(there are more than 100 of them,
who all have a two fold understanding, both scientific and marketing) thus offer market studies,
strategic analysis, business plans,
commercial development and product promotion.
In 2002 Alcimed set up a secondary establishment in Lyon and
it has just opened a new office in
Toulouse. On the international
front, the firm is currently positioned in the Swiss, Belgian, Dutch,
Canadian and American markets
and has just opened two new offices in Cologne and Madrid.
ADVERTISING SECTION
Cabinet Plasseraud
takes care of your IP
Specialized in industrial property, i.e. patents, trademarks and
designs, Cabinet Plasseraud has
chosen to put its know-how to
the service of biotechnologies.
The complexity and the rapid evolution of this sector make Cabinet
Plasseraud the indispensable ally
of firms which are confronted with
drafting patent applications, or
negotiating and drafting research
and development/technology
transfer agreements with the pharmaceutical industry.
Cabinet Plasseraud, incorporated
in 1906 in Paris (total staff of 170,
including 60 attorneys), set itself
up in Lyon in 1999 and created 12
new jobs (6 attorneys). To continue
its development, it is of course interested in the American market, but
also in the Asian market : moreover
Cabinet Plasseraud participated in
the team at BioJapan.
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Axcell, « biological contract manufacturer »
Axcell Biotechnologies, a pharmaceutical laboratory created in 1993, offers
on demand development and production services to the biotechnology and
pharmaceutical industries. The firm is specialized in sterile injectable forms. In
recent years it has expanded into production of technical batches, stability batches, clinical batches and small commercial batches, in ampoules, vials, bags and
pre-filled syringes. Axcell Biotechnologies also produces a line of GMP reagents,
diagnostic kits for rapid microbiology, and medical devices.
The firm offers services in analytical control of starting materials, microbiological controls, regulatory affairs and packaging services. A subsidiary of the
French group Biocorp, the firm is committed to the development of proprietary
products. Axcell Biotechnologies, who has just signed a licensing contract with
the Canadian firm Vacci Test Corp., is preparing for a major acquisition in the
vaccine area in 2006.
Erytech Pharma, therapeutic red blood cells
Incorporated in 2004, Erytech Pharma is specialized in the encapsulation of therapeutic molecules or enzymes into red blood cells. Thanks to the exploitation
of the physiological properties of red blood cells and to its patented process, it
develops new therapeutic weapons in the fields of cancer therapies and enzyme deficiencies.
The company significantly increases the therapeutic index of the encapsulated compound : increased efficacy and reduced toxicity. Erytech Pharma’s
patented technology brings a major innovation by making the encapsulation
process stable and reproducible on an industrial scale. Erytech Pharma’s first
product, Graspa, encapsulated asparaginase, is currently in Phase II clinical trial
in relapsed acute lymphoblastic leukaemia across 18 clinical trial sites in France.
Genopoïetic : immuno-therapy against cancer
Genopoïetic was bought in 2000 by the American firm AVAX Technologies Inc. It
is the worldwide platform for the group for development and manufacture of
therapeutic autologous vaccines against cancer. This generic technology, which
came from the Thomas Jefferson University in Philadelphia (PA), is currently in
clinical development for several indications: melanoma, lung cancer, ovarian
cancer and colo-rectal cancer. A multicenter phase III study in Europe and the
United States will be started in September 2006 with a view to a centralized
registration with EMEA. New approaches to bi-therapy that conjugate therapeutic vaccines and immunomodulators are currently being studied.
Genopoïetic is an integrated pharmaceutical firm that is capable of developing
biological products from their R&D phase to their commercialization. Owing to
its capabilities in the field of biological product development, the firm offers
contract services to pharmaceutical firms for the manufacture and testing of
monoclonal antibodies, recombinant proteins and similar bio products.
Opi : a well filled portfolio already
The biopharmaceutical firm Opi develops and commercializes medicines for rare
and serious illnesses. Onco-hematology is one of the key fields of the company
which was created in 1999. OPi has two products on the market for this indication, Kidrolase and Erwinase (commercialized in the United States). In total, the
firm holds four registered compounds while another candidate should have a
marketing authorization completed soon. Opi has also been getting down to
an R&D program centered on monoclonal antibodies, of which one is in phase
II of clinical trials in graft versus host disease. 2006 looks promising for the
firm which predicts growth of 85 to 90 %, with sales reaching 20 million Euros.
Another prospect : opening a subsidiary in the United States.
LyonBiopôle : Tw elve firms from Lyon at Bio
Oncodesign banks on translational research
Founded in 1995, the Lyon based firm Oncodesign targets discovery of new
anticancer therapies. From its base of expertise and its technological platform
directed towards the creation of animal models for a whole range of cancers,
Oncodesign offers its services to the pharmaceutical industry. It has an arsenal
of tools at its disposal that are turned to the stages of research, including about
300 different experimental models.
Additionally, the Dijon based firm develops an approach in translational
research that integrates imagery (MRI and microTEP). This is a strategy that
makes it possible to use biomarkers identified in preclinical as well as in clinical.
After an excellent year in 2005, where the sales grew by 25 %, 2006 should see
several projects come to fruition, including the opening of a North American
subsidiary.
Nucleis : transgenesis architect
Specialized in the on demand manufacture of transgenic mice, the Lyon based
firm Nucleis offers its services to pharmaceutical groups and academic laboratories. It leans on its technology of targeted transgenesis, named « SpeedyMouse »,
acquired at MacGill University in Montreal. The firm’s services also include
contract consulting and project management help. Nucleis has contracts with
companies like Prostrakan (France and UK), but also has international commercial activity at its disposal, notably in Asia, the United States and in Canada. It
also participates in several cooperation programs in research and development
matters following the example of the European consortium EUGeneHeart.
Transat accelerates discovery
Transat, created in 2002 in Lyon by Sophie Chappuis, offers innovative services
for studies in functional genomics, screening of active molecules, or in vitro
toxicology in various therapeutic fields : cancerology, metabolic diseases, CNS,
cardio-vascular, dermo-cosmetic... The objective : to help the pharmaceutical
industry saving time in the discovery of drug candidates. With this aim in mind
Transat develops cellular models on demand by modification of gene expression (overexpression or inhibition by RNA interference) as well as thematic libraries of interference molecules (shRNA). Transat, under the name of Novacité (it
won the Novador prize under this name), benefits from the support of the CEEI
(European Center for Innovating Enterprises) and of the Lyon chamber of commerce. Transat raised funds of 1.2 million dollars in 2006.
Genoway : development of in vivo models.
Genoway is first of all the company that, in 2003, succeeded in the first rat cloning (Zhou et al, Science , 2003), opening the way for development of knockout
and knockin models in its species. However, it is more generally an expert in on
demand development of genetically modified mouse and rat models, adapted
to the constraints of pharmaceutical company drug discovery programs. What
is more, Genoway has signed several strategic alliances that make it possible for
it to offer a unique panel of complementary and top level services to its clients.
Charles River Laboratories for animal housing and services associated with the
management of transgenic lines.
In the RNAi field, the new key technology for the validation of therapeutic
targets in human pathologies, Invitrogen and Genoway have associated their
capabilities to make a unique platform that foresees in silico and in vitro design
for development of the in vivo model. Genoway has wide international development (clients in more than 20 countries) and has completed the buyout of the
German firm Murinus and of the client portfolio of the Australian IngenKO Pty
in 2005. It is now looking forward to opening its North American office in 2006.
PX’Pharma
bioproduction
operator
Grenoble based PX’Pharma, an
integrated subsidiary of the firm
Protein’Expert, celebrates its second
anniversary this year. PX’Pharma’s
strength lies in capabilities developed by its parent company in protein engineering and production,
and focuses its activity in the bioproduction of therapeutic proteins.
The firm became an Afssaps (French
agency for hygiene and safety
in health products) accredited
« Pharmaceutical establishment » in
January 2005 and can prepare and
release clinical batches for phases I
or II on behalf of industrial partners.
The special advantage of PX’Pharma
is the ability to carry out the development of a project from the optimization stages all the way to the
production of clinical batches.
During the past year the firm has
validated its production model
with a French pharmaceutical
firm. Thus far it looks like 2006 will
be a source of many new agreements with international firms.
Valysco : due
diligence on demand
Valysco is a contractor for companies involved in the life sciences
field, and the firm blows out its third
candle this year. Located in Lyon,
the firm makes its consultancy proposals available along several lines.
Operational due diligence is one of
those. The analysis and validation
of projects on a technical level are
others. Its expertise suits managers
of pharmaceutical companies as
well as investors.
Valysco also intervenes in the field
of temporary management for firms
that need project managers to handle urgent situations. Already a partner for companies in Rhône-Alpes,
Valysco intends to broaden its field
of activity. It plans particularly to
offer help for foreign companies
wishing to set up or collaborate in
France.
BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307
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ADVERTISING SECTION
LYO N B I O P Ô L E ‘ S M I S S I O N AT A G L A N C E
LyonBiopôle : Tw elve firms from Lyon at Bio
Selection by call for tenders
The program’s projects are offered as a
response to a call for tenders, sent out by
various structures, like the DGE (French
Department of Trade and Industry, in
the Ministry of Finance and Industry),
the ANR (National Research Agency).
Among other factors, selection is made
based on the scientific value of a project,
its potential applications, its innovative
character and the participation of all
parties in the chain, in particular SMEs.
Lyon BioAdvisor®
encourages investment
in the Lyon region
T
KEY FIGURES
FOR RHÔNE-ALPES
100 000 jobs in life sciences
600 firms presented in 4 markets :
biotechnologies, medical devices,
pharmacy and bioservices
2 500 infectiology researchers of which half
are in the private sector
4 500 micro-nanotechnology researchers
of which 300 are specialized in health
applications
9 universities, 35 higher education
establishments, 55 000 students in life
sciences
h e o b j e c t i v e o f Ly o n
BioAdvisor®, launched
in 2003 by Aderly, the
Agency for the Economic
D e v e l o p m e n t o f t h e Ly o n
Region, in collaboration with
Greater Lyon, is to encourage
the economic development
and investments in the Lyon
region. The Lyon BioAdvisor®
network aims to position Lyon
and its region among the five
most dynamic bioclusters in
Europe.
Lyon BioAdvisor® is a unique
device that mobilizes a team of
dedicated experts and puts in
place all the resources necessary for success in biotech. firms’
establishment projects or development projects in the region.
ject: specifications, site visits,
installation, etc.;
• to facilitate access to scientific and clinical networks and to
potential private partners;
• to facilitate access to the
three main organisms: Lyon
BioPôle, Canceropôle Lyon
Rhône-Alpes and Rhône-Alpes
Genopôle;
• to facilitate access to financing and to markets;
• to facilitate access to sites and
• to dedicated real-estate solutions (nurseries, incubators,
business centers…);
• to facilitate access to services,
contractors and specialized
human resources.
ITS SERVICES :
The Lyon BioAdvisor® network and
Aderly have encouraged the implantation of 11 life science firms in the Lyon
region in 2005.
• to accompany the firms
though each stage of their pro-
Published by BiotechInfo Diffusion Sarl
24, rue du Faubourg Saint-Jacques
75 014 Paris France
Tél. : + 33 1 53 10 53 32
Editorial : Hélène Guyot, Marie-Alice Dibon, Manuel Carrard et
Nolwenn Le Jannic
Production : Nolwenn Le Jannic
Translation : Marie-Alice Dibon
Marketing : Hélène Rochereuil
And more :
www.lyonbioadvisor.com
NUMEROUS PROJECTS ARE ONGOING
• Four projects named by the French Department of Trade and
Industry (DGE)
• Two named by the Industrial Innovation Agency (AII)
• 51 projects are being studied at the National Research Agency
ADVERTISING SECTION
LY O N B I O P O L E ‘ S C O N TA C T S
Firm
Contact
E-mail
Phone
Alcimed
Cyril DURIEZ, business unit manager
[email protected]
+33 4 37 48 22 00
Axcell Biotechnologies
Jean-Marc VERNIERE, CEO
[email protected]
+ 33 4 74 70 09 00
The Plasseraud Practice
Raphaël FLEURANCE, business development
[email protected]
+ 33 4 37 91 62 70
Erytech Pharma
Pierre-Olivier GOINEAU, business development
[email protected]
+ 33 4 78 74 44 38
Genopoïetic
Andres CRESPO, CEO
[email protected]
+ 33 4 72 71 25 36
GenOway
Dr Kader THIAM, business development
[email protected]
+33 4 37 65 41 00
Nucleis
François ROY, business development
[email protected]
+ 33 4 37 37 45 38
Oncodesign
Jonathan EWING, business development
[email protected]
+ 33 3 80 78 82 60
OPi
Marc MOGUILEWSKI, business development
[email protected]
+ 33 4 37 49 85 82
PX’Pharma
Dr Christelle DAGONEAU, business development
[email protected]
+ 33 4 38 78 47 66
Transat
Sophie CHAPPUIS, CEO
[email protected]
+ 33 4 78 01 14 31
Valysco
Serge LETERME, partner
[email protected]
+ 33 4 72 41 09 02
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TECHNOLOGIE
Contre le cholestérol, les ARNsi
C’est la première fois que l’on démontre l’efficacité d’une thérapie basée sur l’interférence par ARN délivrée par voie systémique chez une autre espèce que des rongeurs. En collaboration avec des chercheurs de Protiva Biotherapeutics (Burnaby,
Canada), les équipes américaine et allemande de la firme Alnylam (Cambridge, MA)
ont décidé de s’attaquer aux problèmes de cholestérol chez des singes cynomolgus.
Ils leur ont injecté par voie intraveineuse une seule dose de petits ARN interférents
sous formulation liposomale, afin de rendre silencieux le gène de l’apolipoprotéine
B (ou ApoB). Cette protéine est constitutive du LDL cholestérol, le « mauvais » cholestérol. Résultats : des taux sériques d’ApoB et de LDL cholestérol abaissés de 75 à
80 % en à peine 24 heures après l’injection et pendant près de onze jours pour la
plus forte dose d’ARNsi injectée. Jamais un effet aussi durable n’avait pu être observé avec une seule injection d’ARNsi. D’après les chercheurs, aucune toxicité ni effets
secondaires n’ont été observés. (« Nature », online 26 mars) EG
Réparer la moelle épinière
La mobilité de rats présentant des lésions de la moelle épinière a déjà pu être
améliorée grâce à l’utilisation de cellules souches embryonnaires. Mais l’on sait la
difficulté d’usage de ces cellules actuellement. Michael Fehlings et ses collègues de
l’université de Toronto (Canada) ont préféré prélever des cellules souches neuronales dans le cerveau de souris adultes en parfaite santé. Ils les ont marquées avec une
protéine fluorescente puis les ont injectées chez des rats blessés, en même temps
qu’un cocktail de facteurs de croissance et de médicaments anti-rejet. D’après les
chercheurs, plus d’un tiers de ces cellules ont migré le long de la moelle épinière,
ont été incorporées au tissu où elles se sont différenciées, et ont aussi produit de
la myéline. Les rats ont ainsi retrouvé une partie de leur mobilité. Pour Michael
Fehlings, plus ces cellules sont injectées tôt, meilleurs sont les résultats. Reste à comprendre pourquoi… (« Journal of Neuroscience », 29 mars) EG
La nicotine, ennemie de la chimiothérapie
Lors d‘un cancer du poumon, le premier conseil donné est d’arrêter de fumer.
Conseil de bon sens en faveur duquel une équipe de l’université de Floride du Sud
apporte un nouvel argument. Car si la nicotine n’est pas carcinogène en elle-même,
elle aurait une action inhibitrice contre la chimiothérapie utilisée en cas de cancer
du poumon non à petites cellules. D’après Piyali Dasgupta et ses collègues, la nicotine empêcherait la gemcitabine, le cisplatine et le taxol de détruire les cellules
tumorales, parce qu’elle agirait en augmentant l’expression de deux gènes, XIAP et
survivin, dont le rôle est de prévenir l’apoptose. Pour les chercheurs donc, il convient
d’encourager les malades à arrêter de fumer, mais aussi de leur proposer autre chose
que des substituts nicotiniques pour y parvenir. (« PNAS », online 3-7 avril) EG
Un vaccin contre le H5N1 efficace à haute-dose
Le vaccin expérimental contre le H5N1 mis au point par Sanofi-Aventis a été testé
sur 450 volontaires américains âgés de 18 à 64 ans. Il a été bien toléré, mais les résultats préliminaires indiquent que pour avoir une réponse immunitaire satisfaisante,
les doses d’antigènes injectées doivent être de deux à six fois supérieures à celles
utilisées dans les vaccins contre la grippe saisonnière. Parmi les personnes qui ont
reçu deux injections à un mois d’intervalle de 90 microgrammes d’antigènes hémagglutinine, 54 % ont montré un taux d’anticorps anti-H5 considéré comme protecteur. Avec des doses de seulement 45 microgrammes, ils ne sont plus que 43 %, et
cela descend à 22 % quand les doses ne sont plus que de 15 microgrammes. D’après
ces résultats, il semble donc que le virus H5N1 ne stimule pas le système immunitaire
humain de la même façon que les autres virus grippaux. Concrètement cela signifie
qu’il faudra produire encore plus d’antigènes pour fabriquer les doses vaccinales.
Du pain sur la planche pour les industriels. (« NEJM », 30 mars) EG
EN BREF
D’après Jean-Paul Collet
et son équipe de l’hôpital général de Montréal
(Canada), l’usage de
certains antidépresseurs
pourrait réduire le risque
de survenue d’un cancer
colorectal, et plus particulièrement ceux de la
classe des inhibiteurs
de la recapture de la
sérotonine. (« The Lancet
Oncology », avril)
En injectant des nanoparticules d’or recouvertes de fragments du gène
de l’amyloïde bêta directement dans le cerveau
de souris, des chercheurs
de l’université du Texas,
à Dallas, ont provoqué la
production d’anticorps
contre cette protéine.
C’est ce qui aurait protégé les souris contre
le développement de la
maladie d’Alzheimer.
(« Journal of the
Neurological Sciences »,
online 29 mars)
Dans l’unité de thérapie
génique de l’université
de Francfort (Allemagne),
deux adultes souffrant
de déficit immunitaire
de type X-CGD ont été
traités avec succès par
thérapie génique ex vivo
de leurs cellules souches hématopoïétiques.
(« Nature Medecine »,
online 2 avril)
Le risque d’ulcère gastrique chez les patients à
haut risque qui prennent
des anti-inflammatoires
non-stéroïdiens, de type
non sélectifs ou inhibiteurs de la COX-2, peut
être fortement diminué
grâce à la prise d’ésomeprazole magnésium.
(« American Journal of
Gastroenterology », avril)
Une équipe du Georgia
institute of technology
vient de découvrir des
bactéries du sol appartenant à trois genres
différents et aux capacités étonnantes. Elles
peuvent produire du
phosphate permettant de
transformer l’uranium
qui contamine les sols en
une forme insoluble et
immobile.
BIOTECH.INFO - NUMÉRO 307
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LES LIENS DE LA SEMAINE
privés en surveillant la zone du
Maghreb et en renforçant son
positionnement dans l’industrie
de la santé. La nouvelle version
de la solution DTV respecte toutes
les dispositions réglementaires et
intègre la signature électronique
pour permettre l’envoi dématérialisé des offres. GH
RENDEZ-VOUS
❯ Du 9 au 12 avril 2006,
BIO proposera la présentation
de 225 entreprises de biotechnologies, ainsi que 9 000 rendezvous de partenariat à Chicago.
L’événement devrait également
accueillir plus de 1 500 exposants
de tous les domaines en liaison
avec les biotech., et réunir ainsi
20 000 professionnels du secteur.
❯ Le 10 avril 2006,
Lors des 6ème Annual french life
science awards, à Chicago, trois
compagnies américaines de sciences du vivant, Eli Lilly, Cerenis
Therapeutics et Stryker, seront
récompensées pour leurs investissements significatifs en France
dans le domaine de la biopharmaceutique.
❯ Du 26 au 28 avril 2006,
Boston accueillera les congrès du
Cambridge healthtech institute
sur les anticorps recombinants
« Du concept au clinique », les 26
et 27 avril, et les anticorps monoclonaux « Développement et production », le 28 avril.
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Biotechnologies France est une
base de données nationale qui
référence l’ensemble des acteurs
des biotechnologies en France au
carrefour de trois domaines : la
santé, l’agro-alimentaire et l’environnement. Biotechnologies France
a pour objectifs de présenter un
panorama des biotechnologies en
France, d’informer les professionnels et de favoriser les échanges.
Il s’adresse aux professionnels des
biotechnologies, aux réseaux institutionnels, aux chercheurs, aux
étudiants et post-doctorants, aux
industriels et aux cabinets d’études
et de conseil. GH
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❯ Du 15 au 17 mai 2006,
Bio-Windhover, rendez-vous
d'affaires réservé aux dirigeants
de la pharmacie et des biotechnologies aura lieu au Ritz-Carlton
à Washington D.C.
Pour plus de renseignements :
http://www.biowindhover.com
❯ Du 15 au 19 mai 2006,
Achema, le congrès international sur la chimie, la protection
environnementale et la biotechnologie se déroulera à Francfort.
4 000 exposants de 50 pays sont
annoncés et 200 000 participants
venus de 100 pays sont attendus.
❯ Du 22 au 23 mai 2006,
BioEquity Europe, rendez-vous
annuel des investisseurs autour
des sciences du vivant, aura lieu
à l’Exhibition centre de Francfort.
http://www.biocentury.com/html/
conferences/bee/2006/index.htm
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Cellules souches :
les Israéliens publient plus
Les chercheurs israéliens sont les plus prolifiques en matière de
travaux sur les cellules souches. D’après l’étude du Central library
of the research center Jülich (Allemagne), si l’on rapporte le
nombre de publications sur ce thème par individu, Israël arrive
en première position (113 articles par an sur la période 20002004, pour chaque million d’habitants), suivi de près par la Suède
(82 articles) et la Suisse (76 articles), alors que les États-Unis n’arrivent qu’en 7ème position (47 articles). Bien sûr, si l’on s’intéresse
au nombre absolu de publications, les États-Unis arrivent largement en tête avec 13 663 papiers entre 2000 et 2004 (soit 42 %
de tous les articles publiés sur ce sujet), suivis par l’Allemagne
(10,2 %), puis le Japon, le Royaume-Uni, la France et l’Italie. EG
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