Document - Musée du Bas-Saint

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Document - Musée du Bas-Saint
www.mbsl.qc.ca
Le dimanche 24 mars 2013, à 14 h
au Musée du Bas-Saint-Laurent
Sous la présidence d’honneur de Monsieur Hugo Dubé
Commissaire-priseur : Winston McQuade
Cocktail : 13 h
Vente aux enchères : 14 h
Exposition préenchères : du 21 au 23 mars, de 13 h à 17 h
5 à 7 préenchères : le jeudi 21 mars
{ Le mot du
président d’honneur }
Mesdames, Messieurs,
C’est avec grand plaisir que j’ai accepté d’agir à titre de président d’honneur
pour la 14e édition de la vente aux enchères annuelle du Musée du Bas-SaintLaurent.
Le Musée joue un rôle important dans notre communauté. Il est le gardien
de notre mémoire collective et grâce aux nombreuses activités qui y sont
offertes et aux expositions qui y sont présentées, la population de la région
peut bénéficier de services et d’une vitrine extraordinaires.
La vente aux enchères s’avère l’occasion rêvée pour donner un coup de
pouce à une institution majeure de notre région tout en passant une journée
agréable et excitante. En tant qu’hommes d’affaires, je puis affirmer qu’il y
en a d’excellentes à faire ce jour-là, et j’invite plus particulièrement tous les
jeunes entrepreneurs de la région à venir y assister et tenter leur chance en
y investissant.
En effet, il s’agit bien là d’un investissement, mais d’un investissement dans
la beauté, dans la créativité, dans le bonheur de posséder une œuvre d’un
grand maître d’ici ou d’ailleurs, tout en aidant notre Musée.
Venez découvrir les plaisirs de la mise aux enchères et apprendre à investir
tout en vous amusant!
Hugo Dubé
Président d’honneur
Servlinks Communication
{ Le mot du
président du Musée }
Madame, Monsieur,
À titre de président du Musée du Bas-Saint-Laurent, il me fait encore une fois grandement plaisir
de vous convier à cet événement à la fois festif et rassembleur qu’est notre vente aux enchères
annuelle. Voilà maintenant en effet quatorze ans que le Musée offre ainsi à la population de notre
région la chance de se procurer des œuvres d’art d’une valeur inestimable. Grâce à cet événement
de prestige, on ne compte plus à Rivière-du-Loup le nombre de foyers où l’on peut aujourd’hui découvrir un tableau ou une gravure signés de la main d’un des grands artistes du Québec.
Pendant les treize premières années où s’est tenue cette vente, c’est grâce au talent et au dévouement de M. Jean D’amour, commissaire priseur hors pair, que nous avons pu obtenir des résultats éloquents. M. D’Amour ne sera pas des nôtres cette année. Je tiens au nom du conseil
d’administration et de toute l’équipe du Musée à le remercier chaleureusement pour sa générosité
et un engagement qui ne s’est pas démenti au fil de plus d’une décennie.
Nous aurons donc le plaisir d’accueillir cette année à titre de maître du
jeu nul autre que M. Winston McQuade. Avantageusement connu pour
ses apparitions à la télévision à l’époque où il a animé de nombreuses
émissions à Radio-Canada, M. McQuade a choisi depuis de s’investir
totalement dans sa carrière d’artiste visuel. Homme aux multiples ta­
lents, il collabore depuis plusieurs années au succès d’événements
comme le nôtre notamment pour des organismes à vocation culturelle
de la région de Montréal. Merci, M. McQuade, de permettre aux gens
du Bas-du-Fleuve de profiter de votre talent et bienvenue chez nous!
Et que les enchères commencent!
Louis Vadeboncœur
Président du conseil d’administration
{ Merci! }
Un merci tout spécial et personnel aux donateurs et artistes qui ont
offert des œuvres pour cette activité bénéfice.
Nous tenons à remercier sincèrement pour son support particulier
Mme Thérèse Bélanger, consultante en art.
Merci également aux employés du Musée du Bas-Saint-Laurent
ainsi qu’aux bénévoles qui se sont généreusement impliqués
dans la préparation et la réalisation de la vente aux enchères.
Participer par téléphone
Il est possible de participer à la vente aux enchères par télé­phone
à la condition de prendre une entente préa­lable.
Contactez Rébecca Hamilton, conservatrice :
[email protected]
418 862-7547, poste 1023
Les rapports de condition des œuvres sont disponibles
sur demande.
Le Conseil d’administration
du Musée 2012-2013
Louis Vadeboncoeur, président
Richard Doutre, vice-président
Michel Asselin, trésorier
Bruno Barry, secrétaire
Jean-Guy Dionne, administrateur, représentant de la Ville
Christian Allen Drouin, administrateur
Catherine Van Coppenolle, administratrice
Jean-François Lévesque, administrateur
Crédits
Coordination : Rébecca Hamilton, conservatrice
Rédaction : Rébecca Hamilton
Révision : Jocelyne Gaudreau, adjointe à la conservation
Photos : Musée du Bas-Saint-Laurent
Conception graphique : Fanny Madgin
En couverture : Œuvres #9, #39 et #40
Le Musée du Bas-Saint-Laurent tient à
remercier sincèrement les présidents(es)
d’honneur de ses dernières activitésbénéfice.
Monsieur Yves Massé 1994
Monsieur Gilles Bacon
1995
Monsieur Jean-Léon Marquis
1996
Madame Denise Laforest-Pomerleau
2000
Madame Denise M. Levesque
2001
Monsieur Denis Morin
2002
Monsieur Adrien Boucher
2003
Monsieur André Morin
2004
Messieurs Jean D’Amour
et Bernard Bélanger
2005
Monsieur Renaud Morin
2006
Monsieur Réjean Grenier
2007
Monsieur Gilles Lortie
2008
Madame Denise M. Levesque
et Monsieur Michel Morin 2009
Monsieur Christian Pomerleau 2010
Madame Sylvie Vignet
2011
Monsieur Michel Lagacé
2012
Monsieur Hugo Dubé 2013
Version couleur disponible à www.mbsl.qc.ca
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{ 01 }
Non titré, ca 1980
Aquarelle sur papier
45,5 X 60,5 cm
$
{ 02 }
Sans titre, 1998-99
Acrylique sur papier
66 X 50 cm
$
{ 03 }
Sans titre, n.d.
Huile sur toile
40,5 X 51 cm
Auger, Fernand
Bailey, Guy
Barrett, Hugh John
Né en 1922, à Lotbinière,
et décédé en 2005, Fernand
Auger pratique principalement
l’aquarelle et le fusain. Il fait ses
études à l’École des beaux-arts
de Québec et enseigne ensuite
les arts appliqués à la Commission des Écoles catholiques de
Québec. Ses œuvres sont le témoin d’une certaine époque,
aux allures parfois révolues. Les
scènes de vie qu’il représente
semblent intemporelles et captent une certaine essence du
Québec d’autrefois. Auger privi­
légie ainsi les paysages et les
vues de villages, de même que
les scènes de vie typiques du
Québec traditionnel.
Guy Bailey pratique un art ins­
tinctif qui est caractéristique
d’une tendance expressionniste
très actuelle. Selon l’artiste,
l’art qui est le sien s’est imposé
à lui, il ne l’a pas choisi. Avec
des gestes brusques et tribaux, il
fait vivre sur la toile les émotions
qui l’envahissent, des émotions
brutes au cœur de l’expérience
humaine. Par des représentations naïves, Guy Bailey met
en œuvre une production très
sensible. Il touche l’acrylique,
l’huile et le pastel. Après avoir
étudié à l’École des beaux-arts de
Montréal de 1963 à 1967, il
expose dans plusieurs provinces
canadiennes, mais aussi ailleurs
dans le monde, notamment en
Suisse, en France et en Italie.
Hugh John Barrett est né le
2 mai 1935 à Montréal. Il
étudie à l’École du meuble de
Montréal dès 16 ans, ainsi qu’à la
Montreal School of Art and Design du Musée des beaux-arts de
Montréal où il côtoie Arthur
Lismer et Good­r idge Roberts.
Après avoir enseigné dans la
région de Montréal et du Saguenay,
il se consacre entièrement à la
peinture. Il réalise notamment
des œuvres pour le recueil de
poèmes L’encre blanche de Gilles
Vigneault. Il participe à de nombreuses expo­sitions individuelles
et collectives, entre autres au Musée des beaux-arts de Montréal
et au Musée du Québec. Barrett
crée de nombreuses œuvres inspi­
rées de la nature de la péninsule
gaspé­sienne où il séjourne à plusieurs reprises.
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Vente au x ench ères 2013 – M us ée du B as - S aint- Laurent
Version couleur disponible à www.mbsl.qc.ca
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{ 04 }
The Gathering, n.d.
Huile sur toile
76 X 101,5 cm
$
{ 05 }
Titre inconnu, n.d.
Eau-forte 5/30
30 X 21 cm
$
{ 06 }
Pastorale, 1993
Sérigraphie 74/100
56 X 66 cm (cadre)
Barrett, Jack
Beaulieu, Paul-Vanier
Bellefleur, Léon
Jack Barrett est né à Pittsburgh
en Pennsylvanie en 1929 et il
est décédé en février 2008. Il
fait des études au Carnegie In­
s­titute à son retour de la guerre
de Corée, puis il obtient un
diplôme de l’Art Institute of
Pittsburgh en 1954. Barrett a
exposé à de nombreuses occasions en Floride, aux États-Unis,
ainsi qu’au Canada. Sa production picturale très variée couvre
des champs d’expression tels que
l’illustration, les cartes de sports
et les caricatures politiques. Il
peint autant des représentations
figuratives que des œuvres abs­
traites très expres­sives. La figure
humaine est d’ailleurs au centre de sa production et les états
d’âme qu’il représente dans ses
œuvres donnent à réfléchir sur le
sens de la vie.
Né à Montréal en 1910,
P a u l - Va n i e r B e a u l i e u f a i t
s e s é t u d e s à l’École des
beaux-arts de Montréal. Il
s’installe à Montparnasse
dès 1938 et il y demeure pendant 35 ans, fréquentant
Picasso, Rouault et Derain. Lors
de l’occupation allemande en
1940, il est alors enfermé dans un
camp en tant que sujet canado­britannique jusqu’à la libération de Paris, en 1944. Boursier
du Conseil des Arts du Canada,
récipiendaire du deuxième prix
du gouvernement du Québec, il
de­vient membre de l’Académie
royale des arts du Canada en
1951. Parfois très classique ou encore près de l’abstraction lyrique,
les œuvres de Paul-Vanier Beaulieu
font montre d’un style personnel où
l’influence française est manifeste.
Peintre et graveur, Léon Bellefleur
est né en 1910 à Montréal. Il est
décédé en 2007. En 1940, il assiste à une exposition d’Alfred
Pellan qui le marque profondément et qui l’oriente dans sa pratique artistique. Il est d’ailleurs
l’un des signataires du manifeste
Prisme d’Yeux en 1948, et en
1953, il se joint au mouvement
automatiste. Au cours des années cinquante, lors d’un voyage
en France, il se perfectionne en
gravure. Il développe également
son style non-figuratif caractéristique en utilisant notamment la
spatule. Plus tard, il se rapproche
du groupe surréaliste d’André
Breton. En 1968, le Musée des
beaux-arts du Canada lui consacre une première rétrospective
et en 1977, il est le tout premier
récipiendaire du prix Paul-ÉmileBorduas.
Vente aux enchè res 2013 – M usé e du B as - S aint- Laurent
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{ 07 }
Scène de Lotbinière
ca 1980
Huile sur toile
30,5 X 40,5 cm
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{ 08 }
Glaïeul d’Éthiopie
ca 1986, peinture
Nihonga sur papier
japonais marouflé sur
bois, 91,5 X 61 cm
$
{ 09 }
Première neige, n.d.
Huile sur toile
31 X 41 cm
Bergeron, Christian
Bernier, Yolande
Blier, Jean-Marc
Christian Bergeron est un peintre autodidacte né en 1945 à
Clermont en Charlevoix. Il utilise
principalement l’huile comme
médium. Très jeune, il développe
des aptitudes pour l’art figuratif.
Il est reconnu au Québec pour
son utilisation de la spatule,
de même que pour sa connaissance des couleurs. Bergeron
s’inspire entre autres des Impressionnistes, ainsi que des grands
peintres du Québec. Notons
Francesco Iacurto, Léo Ayotte
et René Richard. Les maisons
traditionnelles sont un de ses
sujets de prédilection, de même
que les marines et les paysages
québécois. Il est particulièrement séduit par la palette orangé
de nos automnes.
Yolande Bernier exposait l’été
dernier au Centre d’art de
Kamouraska, une exposition qui
a été fort appréciée. Elle est native
de St-Édouard-de-Lotbinière et
habite présentement à St-Jacquesde-Leeds. Elle utilise la technique
japonaise du Nihonga. Différents
minéraux et pierres sont broyés
en fines poudres et appliqués en
différentes couches sur la toile à
l’aide d’un liant. La réalisation
de Glaïeul d’Étiophie, concorde
avec des formations de perfectionnement suivies au Japon à
partir de 1982 avec le maître
Akira Ito. Elle y étudie en profondeur la technique du Nihonga et
personnalise ce mode de création
qu’elle privilégie depuis.
Jean-Marc Blier (1921-1994)
est originaire du Kamouraska.
Reconnu surtout en tant que
peintre de paysa­ge, il rapporte
des témoignages splendides de
la nature qui nous entoure, mais
aussi parfois de lieux urbains.
C’est véritablement à 48 ans, à la
suite de la vente de l’entreprise
d’ébénisterie de son père que
Blier se consacre à sa première
passion, la peinture. À la suite
de nombreuses expositions dans
les années soixante-dix, son succès explose. Il participe ainsi au
cours des années quatre-vingt
à de nombreuses expositions.
Aujourd’hui, ses paysages inté­
ressent toujours de nombreux collectionneurs, tant par la richesse
de la composition, que par
l’utilisation tout à fait distinctive
de la matière picturale.
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{ 10 }
Sans titre (façade
de la cathédrale de
Trois-Rivières), 1983
$
{ 11 }
La danseuse, 1950
Pastel sur papier
90 X 77 cm (cadre)
$
{ 12 }
Aquarelle sur papier
45,5 X 30,5 cm
Sans titre #234,
1974
Huile sur toile
61,2 X 81,5 cm
Boisvert, Normand
Bruni, Umberto
Cantieni, Graham
Normand Boisvert est né le
25 février 1950 à Trois-Rivières.
Bien qu’il réalise des études
en arts plastiques au Cégep de
Trois-Rivières et à l’Université
du Québec à Trois-Rivières, il
se considère comme un peintre
autodidacte. Les cours qu’on y
donne ne rejoignent pas du tout
ses intérêts. Boisvert utilise comme médium l’huile et l’aquarelle.
Il est professeur à Cap-de-laMadeleine de 1970 à 1980, puis
dirige par la suite l’Atelier des
arts du même endroit. Ses sujets
privilégiés sont les paysages typi­
ques de sa région, tout comme les
scènes de la vie de tous les jours,
avec une touche impression­niste
très personnelle.
Né en 1914 à Montréal, Umberto
B r u n i p o u r s u i t des études
à l’École des beaux-arts de
Montréal de 1930 à 1938.
Il enseigne pendant de nombreuses années à l’Académie
Querbes d’Outremont et ensuite à l’École des beaux-arts de
Montréal, ainsi qu’à l’UQÀM.
Bruni explore dans sa pratique
artistique les effets créés à l’aide
de la lumière et des couleurs,
notamment par le vitrail, la peinture à l’huile, le pastel, et même
les images virtuelles. De tradition
classique, il s’inspire entre autres
de la nature. Membre d’honneur
de l’Institut des arts figuratifs et
membre de l’Académie royale des
arts du Canada, ses œuvres se retrouvent dans une multitude de
collections publiques et privées
tant au Canada qu’à l’étranger.
L’artiste Graham Cantieni est né
en 1938 en Australie et il im­migre
au Canada en 1968. Il obtient
une maîtrise en histoire de l’art à
l’Université Concordia en 1987.
Guidé par le geste, Cantieni crée
des œuvres souvent très colo­
rées aux rythmes surprenants. Il
utilise la matière tel un véritable
langage et élabore des compositions qui s’équilibrent tout en
justesse. Membre de l’Académie
royale des arts du Canada, Graham
Cantieni a reçu de nombreux prix
et bourses. Ses œuvres font partie de nombreuses collections
publiques, entre autres le Musée
d’art contemporain de Montréal
et le Musée d’art de Joliette.
Le Musée du Bas-Saint-Laurent
conserve également des œuvres
de Graham Cantieni.
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{ 13 }
Scène de Québec
n.d.
Aquarelle sur papier
24 X 20,5 cm
$
{ 14 }
Sans titre, n.d.
Encre sur papier 8/30
62 X 44,5 cm
$
{ 15 }
Solitude, 1963-64
Huile sur toile de lin
71 X 102 cm
Cantin, Roger
Carpentier, Albert
Demers, Jean-Antoine
Le peintre originaire de Québec
est né en 1930. Il fait ses études
à l’École des beaux-arts de
Québec dans les années soixante,
à la même époque que JeanPaul Lemieux et Paul Lacroix.
Cantin peint surtout à l’huile et à
l’aquarelle, souvent dans des tonalités de gris, et il utilise également de larges aplats de couleurs. Très solitaire, il s’inspire
des paysages qui l’entourent
et peint également des person­
nages, des scènes d’intérieur
et des natures mortes. Tout en
demeurant traditionnelles, ses
peintures sont porteuses d’une
grande spontanéité et d’une tranquillité rassurante.
Né en 1918 en Belgique, le Père
Albert Carpentier a développé une
technique de reproduction très
personnelle. Il réa­lise des décou­
pages dans du papier d’environ
un millimètre d’épaisseur qui
lui servent pour ainsi dire de pochoirs. Il utilise ainsi des bandes
de papier surélevées qu’il retire
à demi épaisseur afin de laisser
des fonds rugueux et réaliser
des demi-teintes qu’il complète
par des lignes fortes. Vu la fragilité du papier, il ne peut réa­liser
qu’un maximum de 50 reproductions par série. Albert Carpentier
privilégie les thèmes religieux,
créant des œuvres qui semblent
intemporelles. L’artiste, qui
s’inspire entre autres de l’art du
vitrail et de l’art byzantin, tente
de saisir à travers l’art l’essence
de l’homme.
Le peintre Jean-Antoine Demers
est né à Montréal, le 16 janvier
1931. Il étudie à l’École des
beaux-arts de Québec et de
Montréal, de 1951 à 1954. Il
poursuit aussi ses études en Alberta,
à la Banff Fine Art School où
il reçoit les enseignements de
Jacques de Tonnancour. Après
avoir explo­ré la couleur et la
composition abstraite, à la fin
des années cinquante Demers
se tourne vers la figuration et
met en place des environnements symboliques très personnels aux notes oniriques. Ses
œuvres vont dès lors être axées
sur la représentation du ciel et
d’atmosphères luminescents où
plane l’incertitude. Bien que
figuratifs, ses tableaux n’en sont
pas moins des regards tournés
vers l’intérieur, toujours porteurs
de questions universelles.
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{ 16 }
Le Chant du Poète,
1988
Huile sur toile
63 X 55,5 cm
Després, René
Artiste autodidacte, René Després
est né à Montréal en 1947.
Fortement influencé par la musique, notamment le jazz, il s’en
inspire dans son œuvre pour
créer des compositions expressives et dynamiques, à la frontière entre figuration et abstraction. Il entreprend ses premières
expérimentations picturales dès
l’âge de 16 ans, mais entame véritablement sa carrière d’artiste
en 1978, tout en continuant à
travailler dans le domaine de la
télévision et de la musique.
Il expo­se à de nombreuses occasions dans plusieurs villes du
monde, notamment à Montréal,
Paris, Beijing, Tokyo et New York.
René Després reçoit en 1999 le
prix Gutenberg pour l’excellence
et la qualité d’imprimerie de son
livre d’art DESPRÉS, signé Guy
Robert et publié en six langues.
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{ 17 }
‘Entre-temps’ - ‘In
the Meantime’,
$
{ 18 }
2000, huile sur toile
122 X 96 cm
Dubois Torres,
Francis
Francis Dubois Torres est né à
Boston en 1966. Il a passé son
enfance au Nigéria avant de faire
ses études à Paris et de s’installer
par la suite au Québec, en 1990.
En plus d’être peintre, Dubois
Torres excelle aussi dans l’art du
masque. Les affinités esthétiques
de sa production sont souvent
près de l’art tribal et des influen­
ces africaines de son enfance.
Les œuvres picturales de Dubois
Torres sont peuplées de figures
arché­typales et de symboliques
cachées qui questionnent notre
relation au monde : « Dans la
toile, il y a quelque chose que
l’on cache et quelque chose que
l’on montre. Il y a une danse entre l’ombre qui est le mystère, et
la lumière, qui est révélé ».
Sans titre, n.d.
Gouache sur papier
31,5 X 24 cm
Dulude, Claude
Claude Dulude est né en 1931
à Montréal. Il est décédé en
1999. Rattaché au groupe des
Plasti­ciens, il se lie d’amitié avec
Molinari, Goulet et Tousignant.
Il étudie à l’École des beauxarts de Montréal, à l’École du
Louvre, ain­si qu’à l’atelier de
J. Friedlander à Paris. Dulude
devient membre de l’Académie
royale des arts du Canada en
1980 et enseigne de nom­breuses
années en arts plastiques au
Cégep du Vieux-Montréal. Grand
amoureux de la nature et de la
musique, il explore plusieurs
techniques et médiums comme
l’eau-forte, le pastel et l’acrylique.
Ses œuvres font notamment partie de la collection Lavalin, maintenant collection du Musée d’art
contemporain de Montréal, ainsi
que de la collection du Musée du
Bas-Saint-Laurent.
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{ 19 }
Kamouraska, 1977
Sérigraphie 11/150
56,5 X 71 cm (cadre)
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{ 20 }
Sans titre (tiré de
l’album Le Silence des
armes canadiennes),
$
{ 21 }
1997, sérigraphie 28/32
39 X 58 cm
Sans titre, n.d.
Aquarelle et gouache
sur papier
39,5 X 50 cm
Dumas, Antoine
Fafard, Joe
Garcia-Fons, Pierre
Antoine Dumas est autant artiste
que graphiste illustrateur. Né
en 1932 à Québec, il enseigne
jusqu’en 1997 dans le domaine
du graphisme, de l’illustration
et de la communication visuelle
à l’Université Laval. Son intérêt
pour l’illustration et son lien avec
le domaine de la publicité se fait
ressentir dans toute son œuvre.
Il crée des compositions figuratives très structurées aux couleurs
souvent riches et lumineuses.
Les anec­dotes qu’elles représentent n’en demeurent pas moins
souvent
teintées
d’émotions
touchantes ou même de discours
critiques sous-jacents. Cette estampe originale est associée à
l’édition d’art du roman Kamouraska
d’Anne Hébert illustré par Antoine
Dumas. L’artiste reprend ici en
plus grande dimension une des
onze sérigraphies du livre.
Joe Fafard est un sculpteur
canadien-­français de Saskat­chewan
dont la réputation n’est plus
à faire. D’ailleurs, le Musée
des beaux-arts du Canada lui a
récemment dédié une exposition virtuelle. Né d’une famille
d’agriculteurs dans le village de
Sainte-Marthe, Fafard s’inspire
de ce milieu de vie durant toute
sa carrière. Bien que sculpteur,
Fafard réalise une sérigraphie
pour le coffret Le silence des
armes canadiennes, une initiative de l’artiste Alex Magrini.
Militant contre la violence, ce
dernier crée en 1996 La Fondation pour le Silence des Armes
et récolte des armes auprès du
grand public pour les transformer
en œuvres d’art. Les estampes de
ce coffret sont alors offertes en
échange aux donateurs.
Le peintre Pierre Garcia-Fons est
né en 1928 à Badalona, près de
Barcelone. Il immigre en France en
1938 alors que l’Espagne est en
pleine guerre civile. Il vit à Paris
à partir de 1950. Les productions
de Cézanne et Bonnard l’influen­
cent grandement. Garcia-Fons
expose partout dans le monde, de
Paris à New York, en passant par
Chicago et Tokyo. Récemment, la
ville de Perpignan en France lui
rend hommage en réalisant une
importante rétrospective de son
travail avec plus de 300 œuvres
réunies, datant de 1946 à 2006.
Il vit aujourd’hui alternativement
à Paris et en Roussillon, dans le
sud de la France. Plusieurs musées d’Art moderne conservent
d’ailleurs des œuvres de cet artiste, notamment ceux de Paris,
Barcelone, Besançon et Chartres.
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{ 22 }
Les fruits et les
marguerites, 1974
Huile sur toile
40,5 X 50,5 cm
$
{ 23 }
La reine de Saba,
1982
Acrylique sur toile
61 X 46 cm
Grondin-Gamache, Guérard, Luc
Cécile
Luc Guérard est un artiste auto­
Peintre autodidacte, Cécile
Grondin-Gamache peint dans
une esthétique près de celles de
Blanche et Yvonne Bolduc. Née en
1932 à Saint-Marie de Beauce,
elle privi­légie les représentations
de la vie rurale et le quotidien de
nos ancêtres. Elle participe alors
dans les années soixante à une
certaine relance de la peinture
folklorique. Grondin-Gamache se
passionne d’ailleurs de patrimoine
et de nature. Elle a participé à plus
d’une cinquantaine d’expositions
individuelles au Québec, à Ottawa,
à Toronto et à Paris. Ses œuvres
font partie de collections aux ÉtatsUnis, en France, en Angleterre, en
Australie et dans plusieurs musées
du Canada. Elle a reçu la médaille
de service de l’Ordre du Canada
et elle a été décorée par la reine
Élisabeth II.
didacte québécois qui a déve­
loppé un style très personnel et
porteur d’un certain primitivisme
mo­derne. En plus de sa production picturale, Guérard utilise
aussi des éléments recyclés
pour la création de sculptures.
Ses œuvres illustrent un surréa­
lisme extra­vagant, parfois naïf,
mais surtout énigmatique. Elles
nous font voyager dans des uni­
vers dignes du rêve et donnent à
voir une image très particulière
de notre société contemporaine.
Guérard expose à de nombreuses
occasions depuis plus de qua­
rante ans, notamment au Musée McCord et au Musée de
Charle­voix. Plusieurs de ses œuvres font partie de la collection
du Musée du Bas-Saint-Laurent.
$
{ 24 }
House, Nijo Castle
1967
Bois gravé 26/50
52 X 63,5 cm
Hashimoto, Okiie
Okiie Hashimoto (1899 - 1993)
est originaire de la côte japonaise
dans la préfecture de Tottori,
plus précisément à l’extrémité
sud de l’île de Honshu. Les
nombreux palais, temples, jardins et merveilles naturelles
qu’on retrouve sur cette île du
Japon sont une grande source
d’inspiration pour cet artiste. Après
avoir reçu une formation d’Unichi
Hiratsuka, un des artistes les plus
importants de l’art japonais du
20e siècle, Hashimoto se consa­
cre entièrement à la gravure sur
bois. Il privilégie entre autres la
représentation d’architectures
traditionnelles japonaises, mais
aussi de paysages naturels du
pays. Contrairement à plusieurs
de ses contemporains qui utilisent
principalement le noir et le blanc,
Hashimoto opte pour l’utilisation
de couleurs vives et pures.
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{ 25 }
Quand la ville
s’endort, 1989
Aquarelle sur papier
69 X 49 cm
Hudon, François
(Atalante)
François Hudon réalise cette
œuvre avant qu’il ne prenne
définitivement le pseudonyme
d’Atalante en 1993. Ce peintre habite à St-Lambert et il
est membre du Regroupement
des artistes en arts visuels du
Québec (RAAV). Il obtient un
baccalauréat en arts plastiques
conjoin­t, à l’Université du Québec
à Montréal et à la California State
University de Sacramento. Cette
œuvre de jeunesse a été réalisée
à la suite d’une formation avec
le maître aquarelliste Ming Ma.
Elle fait partie d’une série de six
œuvres intitulées Quand la ville
s’endort. Le peintre Atalante
explore dans ses compositions
différents espaces­-temps, suggérant parfois même des univers
parallèles.
12
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{ 26 }
Sans titre, 2002
Peinture sur papier
86 X 56 cm
$
{ 27 }
La petite
préparation III, 1985
Aquatinte 10/90
75,5 X 55,5 cm
Huet, Jacques
Ivankovic, Ljubomir
Né en 1932 et décédé en 2009 à
Montréal, Jacques Huet est principalement sculpteur, mais il réa­
lise aussi peintures et dessins où
l’influence de sa pratique sculpturale est manifeste. L’œuvre offerte peut d’ailleurs facilement
être perçue comme une étude de
volume. Huet se mérite le prix du
Concours artistique de la province
de Québec en 1970. Il réalise de
nom­breuses sculptures dans le
cadre du programme d’intégration
des arts à l’architecture, notamment dans la station de métro
Henri-Bourassa à Montréal, et à
la Maison des arts de Laval. La
Commis­sion de la capitale nationale acquière notamment une de
ses œuvres en 1983 pour le parc
de la Confédération.
Originaire de Yougoslavie,
Ljubomir Ivankovic est né en
1953. Il obtient un baccalauréat
et une maîtrise en beaux-arts et
arts appliqués à l’Université de
Belgrade, pour ensuite se spécialiser à Paris. Il émigre ensuite
au Québec pour s’installer définitivement dans la région de
Montréal. Ivankovic participe à
plusieurs expositions indivi­duelles
et collectives, notamment au
Cana­da, aux États-Unis et en
France. Plus récemment, il expo­
se à la Maison de la culture de
Waterloo en 2009. Ivankovic est
passionné par les sujets du quotidien qu’il traduit avec beaucoup
de sensibilité. Fortement influen­
cé par les grands maîtres classiques européens, il recherche
l’équilibre de la composition et
la richesse des couleurs, tout en
conférant à ses œuvres un aspect
métaphysique.
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{ 28 }
Les orangés du
construire, 1978
Monotype sur papier
48,5 X 65,5 cm (cadre)
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{ 29 }
Seconde nature
1998
Acrylique sur toile
102 X 76 cm
$
{ 30 }
Marie Pierre
avant 1984
Bronze E.A. 2/2
20 (H) X 31 X 21 cm
Lachapelle, Édouard Lamarre, Claire
Langevin, Roger
Né à Montréal en 1943, Édouard
Lachapelle est peintre, graveur,
illustrateur, muraliste, photo­
graphe et cinéaste. Après des
études classiques au Collège de
l’Assomption et au Collège SaintViateur d’Outremont, il obtient
en 1969 un baccalauréat en arts
et une licence en lettres, option
histoire de l’art, à l’Université
de Montréal. Il a participé à de
nombreuses expositions collectives en France, en Espagne, en
Argentine, au Venezuela et au
Canada. Il enseigne l’histoire de
l’art au Conservatoire de musique
et d’art dramatique du Québec, à
Montréal, depuis 1989. Parfois
qualifiées d’art naïf, les œuvres
d’Édouard Lachapelle mettent
en scène des univers séduisants,
parfois habités de personnages,
ou d’autres fois encore, à la limite
entre figuration et abstraction.
Originaire de La Doré, au LacSaint-Jean, Roger Langevin réside
aujourd’hui à Rimouski où il est
d’ailleurs professeur d’art à l’UQAR.
C’est là qu’il contribue à mettre
sur pied une école d’art ayant
comme objet d’étude principal la
sculpture monumentale. Langevin
obtient son diplôme de l’École des
beaux-arts de Montréal en 1963
et enseigne pendant douze ans en
enseignement des arts plastiques
à Mont-Laurier, à Montréal, ainsi
qu’en France. De facture souvent
classique, les sculptures monumentales de Roger Langevin sont
présentes à plusieurs endroits au
Québec, au Canada et à travers le
monde, notamment au Mexique et
en Côte d’Ivoire. Il crée entre autres la sculpture de Félix Leclerc
au Parc Lafontaine, à Montréal, et
aux Îles-de-la-Madeleine, il réalise
le Monument aux pêcheurs.
Claire Lamarre est née à Rimou­ski
en 1951 et vit aujourd’hui à
Québec. Elle obtient un baccalauréat spécialisé en arts visuels
à l’Université du Québec à TroisRivières en 1976. En plus de
peindre à l’acrylique, l’artiste
utilise également la photogravure, la lithographie et les arts
textiles. Elle s’inspire constamment des éléments naturels et de
son environnement, notamment
le fleuve et les arbres. Lamarre
participe à de nombreuses expositions indivi­duelles et collectives
et s’implique dans la vie culturelle québécoise. Elle réalise
une murale collective en tant
qu’artiste invitée à l’évènement
Quatre arpents de fleuve à repeindre organisé par le Musée du
Bas-Saint-Laurent en 1999.
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{ 31 }
La causerie, 1981
Sérigraphie 12/25
22 X 15,5 cm
$
{ 32 }
Jour de mai, 1981
Sérigraphie 24/100
51 X 71 cm
$
{ 33 }
Mask, 1978
Gravure 7/30
56 X 89 cm (cadre)
Lemieu, Jean
Letendre, Rita
Lewis, Stanley
Peintre et graveur, Jean Lemieu
est né en 1946 à Québec. Il fait
d’abord des études en architecture à l’Université Laval, puis en
communications graphiques. Un
stage en design au Studio d’Ettore
Sottsass à Milan en 1972 et
1973 lui permet d’acquérir une
incroyable maîtrise dans ce domaine. Il se perfectionne à Paris,
en sérigraphie à l’Atelier 67 en
1980, et en aquarelle en 1983
au Studio. Avec des éléments
techniques rappelant parfois la
production d’Antoine Dumas,
Lemieu représente très souvent
des sujets de la vie quotidienne,
de même que des paysages de
sa ville natale. Parfois inusitées,
mais toujours attrayantes, les
scènes qu’il crée sont également
inspirées de la nature et sont porteuses de nombreux récits.
Rita Letendre est née à
Drummondville en 1928. Au
début de sa carrière, elle adopte
un style expressif près de celui
des Auto­matistes qu’elle côtoie d’ailleurs. C’est en 1965, à
la suite de la réalisation d’une
murale destinée au Long Beach
State College, en Californie, que
Letendre élabore l’approche plastique qui a fait sa marque. La
flèche devient son motif de prédilection et lui permet de déve­
lopper un langage très personnel où dominent le dynamisme
des compositions en oblique,
tout autant que la puissance des
couleurs. Ses œuvres témoignent
du phénomène sensible de la
lumière qu’elle explore tout au
long de sa carrière. Elle reçoit
en 2010 le Prix du Gouverneur
général du Canada, la plus haute
distinction accordée aux artistes
en arts visuels au pays.
Stanley Lewis (1930-2006) est
un sculpteur, photographe et
professeur d’art né à Montréal.
Depuis son tout jeune âge, Lewis
se passionne pour la gravure.
L’œuvre de Michel-Ange lui sert
de modèle et l’incite à explorer
les effets du ciseau et du marteau sur le marbre, une surface
privilégiée par l’artiste. Les ima­
ges souvent symboliques que
Lewis grave dans la pierre sont
porteuses de nombreux mystères
et semblent provenir d’un monde
immémorial. En 2006, Lewis
fait don d’une sculpture monumentale à l’École polytechnique
de Montréal rappelant les évènements de 1989. Ses œuvres fi­
gurent dans plusieurs collections
privées et publiques, dont celle
du Musée du Bas-Saint-Laurent.
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{ 34 }
Montée du jour
1981
Pointe sèche 71/100
28,5 X 25,5 cm
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{ 35 }
Sans titre, 2007
Pastel sur papier
46 X 56 cm (cadre)
$
{ 36 }
La Chandeleur
2008
Acrylique sur toile
56 X 71 cm
Livernois, Paul
Morency, Hélaine
Nebel, Gernot
Paul Livernois est né à Montréal
en 1948. Artiste multidiscipli­
naire, il est aussi scénographe
de théâtre. Paul Livernois obtient
une reconnaissance publique et
critique dès le début de sa car­
rière dans les années soixantedix. En plus d’une production en
gravure, il réalise des œuvres à
l’aide de plâtre et de ciment qui
lui permettent de créer des reliefs
sur un tableau tel un sculpteur
sur bois. Livernois cherche à
transmettre dans ses œuvres la
beauté du monde, particulièrement celle de la nature, à l’aide
de couleurs chaudes et de compo­
sitions fantaisistes aux multiples
significations. Il crée des uni­
vers oniriques qui consti­tuent
des transcriptions poétiques du
monde.
Hélaine Morency est née à l’Isletsur-Mer en 1956. Elle obtient
son diplôme d’études collé­
giales en arts plastiques au Cégep de Rivière-du-Loup, ville où
elle vit aujourd’hui. Elle participe récemment à l’exposition Le
ridicule ne tue pas du regroupement d’artistes Hétéroclite qui a
été présentée à la Maison de la
culture de Rivière-du-Loup en
2012. L’importance de la gestuelle et des couleurs est indéniable dans ses œuvres où elle
tente de laisser vivre les multiples émotions qui l’habitent.
Elle a dévelop­pé au fil des années, un langage plastique bien
personnel, souvent spontané, où
la matière picturale nous convie
à diverses réflexions, tout autant
sur le sens de la vie, que sur la
présence de la nature.
D’origine autrichienne, Gernot
Nebel vit au Québec depuis
1956 et il a son atelier à SaintGermain-de-Kamouraska depuis
1997. Peintre bien connu dans
la région, il est membre du
Conseil de la culture du BasSaint-Laurent, du Centre d’art de
Kamouraska et du Regroupement des artistes en arts visuels
du Québec. Tels des paysages
intérieurs, les œuvres de Nebel
s’apparentent à l’abstraction
lyrique. L’artiste s’inspire des éléments naturels qui l’entourent,
notamment le fleuve et ses ri­
vages, pour créer des compositions abstraites aux forts pouvoirs
évocateurs.
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{ 37 }
Danseuse saluant!
1922
Aquarelle et encre
sur papier
50,5 X 43 cm (cadre)
Parlo, Percy
Le peintre Percy Parlo (18801967) est originaire d’une petite ville de Hesse en Allemagne
où il passe la plus grande partie de sa vie. Autodidacte, il
est très in­fluencé par les œuvres
des Impression­nistes. Lors de
voyages d’études à travers le
pays, il s’attarde beaucoup à
reproduire les effets de mouvements à l’aide de la couleur, tel
qu’il l’observe dans les œuvres
des grands maîtres de cette
école. Sa production est par la
suite fortement influencée par le
mouvement fauviste, et l’œuvre
Danseuse saluant! traduit très
bien cette écriture. Parlo peint
également des paysages naturels,
ainsi que des paysages urbains,
notamment à l’huile.
16
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{ 38 }
Reposante, 1993
Huile sur toile
30,5 X 30,5 cm
Picron,
Georgette-Léontine
Née à Jumet (Belgique) en 1930,
Georgette-Léontine Picron est de
nationalité belge et canadienne.
En 1985, elle obtient un diplôme
en beaux-arts à l’Université
Concordia de Montréal. Elle peint
essentiellement à l’acrylique et
actuellement dans un style très
près de l’abstraction lyrique.
Antérieurement, elle s’est grandement inspirée du cubisme et
du futurisme, tout comme de
la peinture américaine. L’œuvre
Reposante représente d’ailleurs
très bien l’influence futuriste.
Picron a été l’élève et l’ami du
peintre Guido Molinari et elle
participe d’ailleurs au film docu­
mentaire Moli Qui? Molinari
l’énigme. Elle vit aujourd’hui en
Belgique.
$
{ 39 }
Sans titre (tigre)
1987
Acrylique sur
masonite
43,5 X 38 cm
Pimparé, Michel
Michel Pimparé est un peintre
autodidacte né en 1951 à SaintFrançois (Laval). Son style carac­
téristique est aisément reconnaissable. Pimparé explore dans
certaines de ses œuvres le sentiment religieux de notre époque,
ainsi que l’inconscient créateur.
C’est d’ailleurs de l’imaginaire du
peintre qu’émerge le bestiaire auquel il a donné vie au cours des
années. Il élabore toute une série
d’œuvres souvent symboliques,
où il tente de saisir l’essence
première de l’animal. Pimparé
explore également dans ses
tableaux la force des couleurs.
D’ailleurs, les formes abstraites
exubérantes et très colorées d’où
émergent les figures animales, se
retrouveront peu à peu à l’avantplan de ses tableaux pour en faire
de véritables abstractions.
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{ 40 }
Un fouillis d’objets
hétéroclites No. 4
1972
Huile sur toile
111 X 61 cm
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{ 41 }
Les Oies II, 1981
Lithographie originale
non numérotée sur
papier Arches
Signée dans la pierre
60,5 X 80,5 cm
$
{ 42 }
Entrepôt de
pêcheur, 1965
Polymère et huile
sur toile
51 X 61 cm
Pratte, Fernande
Riopelle, Jean Paul
Rousseau, Albert
Fernande Pratte est originaire de
Saint-Sauveur dans les Laurentides.
Née en 1936, elle est active
sur la scène des arts du Québec
pendant les années soixante et
soixante-dix. Les compositions
très architecturales qu’elle élabore sont enrichies de textures
et d’éléments graphiques qui les
animent. Bien que son langage
plastique soit principalement
abstrait, Pratte insère souvent
quelques éléments figuratifs
dans les univers colorés hautement séduisants qu’elle crée.
Fernand Pratte est décédée prématurément en 1978.
Jean Paul Riopelle est né à
Montréal en 1929. Il se joint
au groupe des Automatistes et
si­gne le manifeste Refus global
en 1948. Il expose avec eux à
Montréal en 1946 et 1947. Il
mène ensuite une fulgurante
carrière de peintre, sculpteur et
graveur entre le Québec et Paris
où, après un bref passage chez
les Surréalistes français, il rejoint les artistes de l’Abstraction
lyrique. Riopelle est l’un des artistes québécois les plus connus
sur la scène internationale. Ses
œuvres ont été exposées sur les
cinq continents et une multitude d’institutions, tous statuts
confon­dus, en possèdent un important corpus. Il décède à l’Îleaux-Grues en 2002.
Le peintre Albert Rousseau
(1908-1982) est natif de SaintÉtienne-de-Lauzon. Il entre à
l’École des beaux-arts de Québec
en 1925 où il se lie d’amitié avec
René Richard et Marc-Aurèle
Fortin. Ses œuvres font partie
des grandes collections publi­
ques nationales, ainsi que de
nombreuses collections privées.
En 1980, Rousseau crée le Moulin des Arts à Saint-Antoine-deLauzon, un lieu de rencontres et
d’expositions fréquenté par des
centaines de peintres professionnels et amateurs. Comme sujet
de prédilection, Albert Rousseau
s’intéresse particulièrement aux
paysages auxquels il confère une
originalité personnelle, tant au
niveau du rendu pictural, que de
l’utilisation de perspectives non
traditionnelles.
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{ 43 }
Femme I, 1998
Pastel et techniques
mixtes sur papier
76 X 57 cm
Rusk, Sue
Sue Rusk vit et travaille à Montréal.
Elle pratique le dessin et la
peinture depuis 1975. Elle participe à plusieurs expositions
indivi­d uelles et collectives,
notamment au Centre des arts
Saidye Bronfman et à la Gale­
rie d’Avignon de Montréal. Ses
œuvres font partie de plusieurs
collections telles que la collection Loto-Québec, la collection
Lavalin, aujourd’hui collection
du Musée d’art contemporain
de Montréal, et la collection
Prêt d’œuvres d’art du Musée
des beaux-arts du Québec. Son
style souvent expressionniste
laisse transparaître beaucoup
d’émotion. Rusk crée d’ailleurs
en 2008 la série « Sonate » ins­
pirée de la musique classique où
elle anime la matière picturale à
la manière d’un chef d’orchestre.
18
$
{ 44 }
Sans titre, n.d.
Huile sur toile
25,5 X 20,5 cm
Sanschagrin,
Réjane
Réjane Sanschagrin, née en 1933,
est une peintre autodidacte de la
Mauricie. Elle commence à peindre en 1968 à l’âge de 35 ans.
Ses portraits sont empreints de
multiples subtilités et de dou­
ces variations chromatiques qui
traduisent les émotions de ses
personnages. Infirmière de formation, Sanschagrin est très
sensible aux bouleversements
humains en milieu hospitalier.
Elle s’attache ainsi à représenter
toutes les nuances de l’esprit
humain. Elle réalise également
de nombreuses natures mortes,
privilégiant particulièrement les
représentations florales à la touche vaporeuse. Depuis quelques
années, Réjane Sanschagrin se
consacre entièrement à son art.
$
{ 45 }
Trip, 1969
Huile sur toile
107 X 76 cm
Segal, Seymour
Artiste de réputation internationale, Seymour Segal est né à
Montréal en 1939. Actif depuis
plus de cinquante ans au sein
de la communauté artistique canadienne, il anime depuis 1975
des ateliers d’art intensifs pour
diverses clientèles, notamment
des thérapeutes, visant à déve­
lopper le langage visuel comme
moyen d’expression. Les œuvres
de Segal font partie de nom­
breuses collections publiques,
notamment celles du Musée des
beaux-arts de Montréal et du
Musée du Bas-Saint-Laurent.
L’univers que l’artiste développe
dans ses œuvres déborde de vitalité. Ses tableaux sont de véritables célébrations de la vie, avec
parfois des scènes sensuelles,
d’autres fois grotesques, mais
qui témoignent toujours d’une
grande joie de vivre.
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{ 46 }
Barbara, 1942
Fusain sur papier
89 X 70 cm (cadre)
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{ 47 }
5-75, 1975
Sérigraphie 57/60
60,5 X 96,5 cm
$
{ 48 }
L’innocent paradis
1989
Sérigraphie 1/10
66 X 51 cm
Surrey, Philip
Tousignant, Claude
Valade, Dominique
Philip Surrey est né dans la région
de Calgary en 1910 et il décède
à Montréal en 1990. Il étudie à
Winnipeg, Vancouver et aux ÉtatsUnis. Dès 1937, il est journaliste
à Montréal, agissant à titre de
photographe en chef, chroniqueur
et rédacteur en chef adjoint. La
même année, il devient membre fondateur de la Société d’art
contemporain. En 1971, le Musée d’art contemporain présente
une rétrospective de son œuvre
qui est par la suite présentée
au Centre culturel canadien de
Paris. Surrey peint beaucoup de
paysages urbains, s’intéressant
particulièrement aux scènes de
rues de Montréal dans lesquelles
il met en scène des personnages.
En plus du dessin au fusain et au
crayon, il touche aussi la peinture
à l’huile, l’aquarelle, la gouache
et le pastel.
Né à Montréal en 1932, Claude
Tousignant est associé à la se­
conde génération des Plasti­
ciens comprenant entre autres
Guido Molinari et Denis Juneau.
Ces derniers revendiquent une
peinture abstraite objective. En
1962, un voyage à New-York lui
fait découvrir l’expressionnisme
abs­trait de la peinture améri­
caine, notamment les œuvres de
Barnett Newman, qui l’incite à
poursuivre ses recherches sur la
couleur. C’est au cours des années soixante que Tousignant
élabore des œuvres de forme
circulaire, notamment la série
des Gongs dont l’œuvre 5-75 est
représentative. Tousignant crée
ainsi des effets optiques où les
couleurs et les formes sont utilisées pour déjouer les perceptions visuelles.
L’artiste Dominique Valade privilégie l’exploration de l’espace, avec
un intérêt récurrent pour les lieux
d’habitation. Bien que principalement sculpteure, Valade pratique
aussi régulièrement le dessin
et les techniques mixtes. Née à
Montréal en 1958, elle a suivi
une formation en arts plastiques à
l’Université du Québec à Montréal.
Elle complète ensuite une maîtrise
en arts plastiques à la même université, de même que des études
doctorales en études et pratiques
des arts à partir de 1997. Le Musée du Bas-Saint-Laurent possède
de nombreuses œuvres de cette
artiste, notamment des sculptures
monumentales intégrées au Circuit
Publiqu’Art Desjardins. Notons De
la cime aux racines, visible dans
les jardins du Manoir seigneurial
Fraser, et Habitacle dans les jardins
du Musée.
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{ 49 }
Tournesols, 1987
Eau-forte 5/30
26 X 25 cm
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{ 50 }
W. A. Mozart, 2006
Lithographie sur papier E.D.A.
(conception assistée par ordinateur)
68 X 48 cm
Walker, Anne
Wondrusch, Ernst Ferdinand
Anne Walker est née le 20 septembre 1933 à Boston
au Massachusetts. Elle vit et travaille aujourd’hui
en France. En plus de la gravure à l’eau-forte et à
l’aquatinte, Anne Walker réalise aussi des œuvres à
la gouache rehaussées de pastel et pratique également l’aquarelle et le dessin. Elle s’inspire grandement des éléments de la nature dont elle tente de
saisir l’essence, parfois à la manière des Romantiques. En conférant à ses gravures une aura lumi­
neuse, avec des couleurs souvent vivifiantes et des
tons chaleureux, une certaine immatérialité peut
transparaître. Elle a aussi illustré plusieurs livres
imprimés, ainsi que des livres peints à tirage limité,
notamment inspirés des textes de Baudelaire et
de Rimbaud. Ses œuvres font partie de collections
publiques, notamment la Bibliothèque nationale de
France et le Museum of Fine Arts de Boston.
Né en 1949, Ernst Wondrusch est originaire de
Vienne, en Autriche. Il étudie en art de 1968 à
1973 à l’Academy of Fine Arts de Los Angeles en
Californie. Le sujet de cette lithographie n’est pas
fortuit, puisque l’artiste est aussi musicien. En effet, de 1968 à 1985, il joue dans plusieurs groupes
de musique. Mozart est d’ailleurs un musicien autrichien, né à Salzbourg et décédé à Vienne. Pour
Wondrusch, l’art est un moyen de contrecarrer
l’absurdité de la vie et de faire face à ses démons
intérieurs en toute confiance. Ses œuvres ont été
présentées au Canada en 2005, à la Galerie Moos
de Toronto, ainsi qu’à la Galerie d’Arts Contemporains de Montréal. À partir de 1987, il s’oriente vers
l’enseignement de l’art et en 1999 il est nommé
« Professeur de la république d’Autriche ».
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