Combiné T4-2015 (extrait)
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Combiné T4-2015 (extrait)
© Éditions Vie et Santé Tous droits réservés. www.viesante.com Édition des versions numériques réalisée par IS Edition ISBN : 978-2-85743-435-1 (versions numériques) Auteur : Imre Tokics Rédacteur en chef : Clifford Goldstein Rédactrice en chef adjointe : Soraya Homayouni Responsable de publication : Lea Alexander Greve Assistante de rédaction : Sharon Thomas-Crews Coordinatrice Pacific Press :Wendy Marcum Graphisme et illustrations : Lars Justinen 3 MI-YITTAN : Introduction du trimestre L’hébreu biblique, comme la majorité des langues, est truffé de locutions, de mots ou d’expressions qui signifient des choses différentes de ce qu’elles expriment immédiatement. Par exemple, mi-yittan, mot composé de deux mots en hébreu : mi, qui correspond à l’interrogatif « qui ? » et yittan, qui signifie « donnera. » Ainsi donc, nous avons : « qui donnera ? ». Dans la Bible juive, cette expression rend l’idée d’un souhait, d’un désir, de quelqu’un qui veut vraiment quelque chose. Par exemple, après leur départ d’Égypte, les enfants d’Israël, face aux défis du désert, se sont exclamés : « Si seulement le Seigneur nous avait fait mourir en Égypte ! » (Ex 16.3, BFC.) L’expression « si seulement » vient de mi-yittan. Dans le Psaume 14, au verset 7, David s’écrie : « Ah ! Si de Sion venait le salut d’Israël ! ». L’hébreu ne dit pas « Ah ! », il dit « miyittan ». Dans Job 6.8, quand Job s’écrie : « Ah ! si ma demande était exaucée », « Ah ! » vient de mi-yittan. On trouve un autre exemple de cela, cette fois dans Deutéronome 5.29. En se remémorant l’histoire des providences de Dieu, Moïse rappelle aux enfants d’Israël leur demande : lui, Moïse, devait parler au Seigneur pour eux, de peur qu’ils ne meurent. D’après Moïse, le Seigneur, satisfait de leur demande, a alors déclaré : « Ah ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements. » Le mot traduit par « ah ! » ? Oui, il s’agit bien de mi-yittan. 4 Incroyable ! Voilà le Seigneur, le Dieu Créateur, celui qui a fait l’espace, le temps et la matière, celui qui a fait exister notre monde par la Parole, celui qui a insufflé à Adam le souffle de vie, le voici qui prononce une expression généralement associée aux faiblesses et aux limites de l’humanité. Voilà la réalité du libre arbitre. Voilà les limites de ce que Dieu peut faire en plein grand conflit. Cet emploi de mi-yittan révèle que même Dieu ne piétine pas le libre arbitre (car, au moment où il le ferait, nous ne serions plus libres). Aucun livre de l’Ancien Testament ne révèle plus profondément la réalité du souhait de Dieu que les humains lui obéissent, ainsi que la tendance humaine à lui désobéir, que le livre de Jérémie, sujet d’étude de ce trimestre. Rédigé dans le contexte de changements géopolitiques importants dans le Proche-Orient ancien, le livre de Jérémie raconte le ministère et le message du prophète, qui prêchait avec passion et fidélité le message de Dieu à un peuple qui, pour la majeure partie, ne voulait pas l’entendre. Le livre s’ouvre sur la vocation du prophète, et nous emmène à travers des décennies d’histoire biblique alors que le Seigneur se servait de ce jeune (puis vieil) homme pour proclamer les vérités essentielles qui sont la fondation du message biblique depuis le commencement. De toutes ces vérités spirituelles enseignées dans le livre, ces paroles résument l’essence de ce que le Seigneur demande de son peuple : « Mais que celui qui veut éprouver de la fierté mette sa fierté dans ceci : le fait d’avoir du discernement et de me connaître. En effet, c’est moi, l’Éternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la Terre. Oui, c’est cela qui me fait plaisir, déclare l’Éternel. » (Jr 9.23,24, Segond 21.) 5 Lire le livre de Jérémie, c’est s’embarquer pour un voyage, un voyage spirituel fait d’allers-retours entre les plus viles profondeurs de la dépravation humaine et les sommets de la majesté du Seigneur, ce Seigneur qui, depuis ces sommets, nous crie à tous, même dans notre déchéance : « Mi-yittan, si tu avais toujours ce même cœur ! ». Imre Tokics est responsable du Département d’Ancien Testament à l’Université adventiste de théologie, à Pécel, en Hongrie. Il est professeur d’Ancien Testament et de Sciences Religieuses Juives, et il a également un Doctorat de droit. 6 Leçon 1 : L’APPEL PROPHÉTIQUE DE JÉ RÉMIE 26 septembre – 2 octobre SABBAT APRÈS-MIDI Étude de la semaine : Es 1.19 ; Jr 7.5-7 ; 1 R 2.26 ; Jr 1.1-5 ; Es 6.5 ; Jr 1.6-19 ; Mt 28.20. Verset à mémoriser : « Avant que je ne te façonne dans le ventre de ta mère, je t’avais distingué ; avant que tu ne sortes de son sein, je t’avais consacré : je t’avais fait prophète pour les nations. » (Jérémie 1.5.) On en sait plus sur la vie de Jérémie que sur aucun autre prophète de l’Ancien Testament. Les faits biographiques dans son livre nous aident à mieux comprendre son œuvre de prophète. Jérémie a eu un tel effet sur l’histoire que, même du temps de Jésus, c’était une figure prophétique révérée. En même temps, l’œuvre du prophète, à vue humaine, ne montre qu’un succès modeste. Malgré des décennies d’avertissements et de plaidoyers fervents, la plupart des gens n’ont pas écouté les messages qu’il leur délivrait de la part du Seigneur. Néanmoins, malgré l’opposition, Jérémie ne pouvait être acheté ni vendu. Il était comme « une ville forte, une colonne de fer, une muraille de bronze » (Jr 1.18), non par sa propre force, mais par celle du Seigneur. 7 Le lot de Jérémie dans la vie n’était pas très heureux, à bien des égards. Sa vocation lui a apporté souffrance, soucis, rejet, et même l’emprisonnement. Pire encore, ces difficultés venaient de ceux-là mêmes qu’il cherchait à aider en leur montrant la bonne direction. Ainsi, à sa manière, Jérémie préfigurait ce que Jésus vivrait des centaines d’années plus tard dans le même pays. Étudiez la leçon de cette semaine pour le sabbat 3 octobre. 8 DIMANCHE 27 SEPTEMBRE : Les Prophètes Les prophètes, selon leur vocation, étaient des protecteurs déterminés de la loi de Dieu. Ils se situaient sur le terrain de l’alliance et des Dix Commandements (Jr 11.2-6). Michée 3.8 donne un résumé du travail des prophètes : « dire à Jacob sa transgression et à Israël son péché ». Et le concept du péché, bien entendu, n’a pas de sens en-dehors de la loi (voir Rm 7.7). >> Quel était le message du prophète au peuple ? En quoi ce message est-il le même pour nous aujourd’hui ? Es 1.19 ; Jr 7.5-7 ; Ez 18.23 (voir également Mt 3.7-11). Le jugement de Dieu n’était pas inévitable, mais il viendrait si le peuple ne se détournait pas de ses mauvaises voies. Cependant, le changement n’est pas si facile, en particulier quand les gens sont habitués à faire le mal. Nous avons tous vu des gens s’habituer à un péché qui, au départ, les révoltait. Le message des prophètes était de montrer aux gens combien leur péché était grave, et quelles seraient les conséquences s’ils ne s’en détournaient pas. Ce message, bien entendu, n’était pas le leur. C’était le message du Seigneur. Les prophètes ne mentionnent pas la manière dont la Parole de Dieu leur a été révélée ni comment ils l’ont entendue. Parfois, Dieu leur parlait directement. D’autres fois, le Saint-Esprit les touchait dans des rêves ou des visions ou, peut-être, par l’intermédiaire d’une « voix ténue » (1 R 19.12). Quelle que soit la manière dont les messages leur parvenaient, les prophètes avaient une mission, non seulement de transmettre la volonté de Dieu au peuple, mais également, si besoin, de délivrer ce message devant des rois, des empereurs, et des généraux. 9 Cette tâche comprenait de grandes responsabilités : s’ils disaient la vérité, ces puissants pouvaient les tuer. Mais s’ils ne représentaient pas la vérité, le jugement de Dieu pouvait également venir sur eux. Être prophète est une lourde vocation, et d’après ce qu’on peut déduire de la Bible, ceux qui recevaient cet appel le prenaient au sérieux. Nous pouvons être heureux qu’il en soit ainsi, car leurs messages nous sont parvenus par la Bible. En ce sens, leurs paroles parlent encore, même aujourd’hui. Comme du temps de Jérémie, la question pour nous demeure inchangée : allons-nous écouter ? Même après toutes ces années, que nous disent encore les prophètes ? Au fond, quel est leur message fondamental au peuple de Dieu ? 10 LUNDI 28 SEPTEMBRE : Le contexte familial de Jé rémie >> Lisez 1 Rois 1 et 1 Rois 2.26. Quel contexte a entraîné l’exil d’Abiathar depuis son foyer jusqu'à Anatoth ? Après avoir fortifié son trône, Salomon, en conflit avec Adonias au sujet d’une succession, chasse Abiathar, le prêtre du sacerdoce, et le renvoie en exil dans ses terres d’origine, Anatoth, à environ cinq kilomètres – pense-t-on – au nord-est de Jérusalem. Hilqiya, le père de Jérémie, était membre de la famille des sacrificateurs qui vivaient à Anatoth. Plusieurs ont dit que la famille de Jérémie descendait peut-être d’Abiathar. Dans les deux cas, nous savons d’après Jérémie 1.1 que le prophète avait une lignée distinguée. Nous voyons donc ici que tout au long de l’histoire prophétique, le Seigneur a appelé toutes sortes de gens : des bergers, des rabbins, des pécheurs, des prêtres... au ministère prophétique. « Membre du sacerdoce lévitique, il fut élevé en vue du service sacré. Aux jours heureux de cette préparation au ministère, il était loin de supposer qu’il avait été choisi dès sa naissance pou être « prophète des nations. Lorsque l’appel de Dieu lui parvint, il fut accablé par le sentiment de son indignité. Ah ! Seigneur Éternel ! s’écria-t-il, voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant. »1 Les prêtres devaient être les chefs moraux et spirituels de la nation. Ils avaient reçu des rôles importants qui avaient un impact sur quasiment chaque domaine de la vie spirituelle de la nation. Certains avaient été fidèles à cette tâche. D’autres en 1 Ellen White, Prophètes et rois, p. 311. 11 avaient abusé à un point qu’on ne peut imaginer. Comme nous le lirons bientôt dans le livre de Jérémie, le prophète a eu des mots très durs pour ces prêtres infidèles, qui s’étaient montrés indignes des responsabilités et de l’appel que Dieu leur avait confiés. Quelles sont vos responsabilités spirituelles, que ce soit au foyer ou à l’église, ou les deux, ou encore ailleurs ? Si un prophète devait vous parler en ce moment même de ces responsabilités, que pourrait-il dire ? 12 MARDI 29 SEPTEMBRE : L’appel prophétique de Jérémie >> Lisez Jérémie 1.1-5. Que nous dit ce passage sur l’appel de Jérémie ? Tout comme les autres prophètes de l’Ancien Testament (ou comme Paul dans le Nouveau ; voir Ga 1.1 ; Rm 1.1), Jérémie n’a pas tergiversé quant à savoir qui l’appelait. Il dit très clairement dans ces versets et, en réalité, dans tout le livre de Jérémie, que ce qu’il disait était la parole du Seigneur, qui lui était parvenue. Sans doute, cette fervente conviction fut ce qui lui permit de continuer malgré de sévères oppositions, malgré les peines, les souffrances et les épreuves. La vocation de Jérémie a eu lieu la treizième année du règne de Josias, vers 627/626 avant notre ère. Nous ne savons pas quelle année exactement le prophète est né ni l’âge exact auquel il a commencé son ministère. Dans son esprit, cependant, comme nous le verrons, il se considérait comme un enfant, quelqu’un de trop jeune pour la tâche qu’on lui confiait. >> Lisez Jérémie 1.4,5. Quelle assurance et quel réconfort aurait-il dû recevoir de ces paroles ? Dieu avait destiné Jérémie à être prophète avant sa naissance. Dieu l’avait mis à part dès le moment de sa conception pour son rôle prophétique. Les mots traduits par « je t’avais consacré » (v.5) viennent d’un verbe qui signifie « être sacré », « être saint », et « sanctifier », entre autres. Ce terme a une réelle signification sacrée et religieuse, liée également avec le service du sanctuaire lui-même. En effet, le mot pour « sanctuaire » vient de la même racine. L’idée qu’il porte est celle de quelque chose ou quelqu’un « mis à part pour un 13 objectif saint ». Voilà ce que Dieu avait prévu pour Jérémie, dès avant sa naissance. Ces textes n’enseignent pas la préexistence ni la prédestination. Ils enseignent plutôt la prescience de Dieu. Dieu connaît la fin dès le commencement. Quel réconfort peut-on tirer de ce fait, parmi les épreuves que nous avons forcément ? 14 MERCREDI 30 SEPTEMBRE : Réticence des pro phètes Malgré l’assurance du Seigneur que Jérémie avait été divinement choisi pour cette tâche, le jeune homme avait peur et ne se sentait pas à la hauteur. Peut-être sachant quel était l’état spirituel des choses à l’époque, et sachant ce qui devait être fait, Jérémie ne voulait pas de cet emploi. >> Comparez Jérémie 1.6 avec Ésaïe 6.5 et Exode 4.10-15. Quels points tous ces incidents ont-ils en commun ? Aucun de ces hommes, pour différentes raisons, ne se sentait à la hauteur de la tâche. C’était peut-être une condition cruciale pour être prophète : se sentir indigne et incapable d’accomplir une tâche aussi cruciale et importante. Porte-parole du Créateur ? Pas étonnant qu’ils se soient tous dérobés devant la tâche, en tous cas au début. Remarquez également la réaction initiale de Jérémie après son appel. Il parle immédiatement de son incapacité à bien s’exprimer, exactement comme Moïse. Ésaïe, également, dans sa réponse, a parlé de sa bouche, de ses lèvres. Dans tous les cas, ils savaient que, en plus de ce qu’impliquait leur vocation, il faudrait parler et communiquer. Ils recevraient des messages de Dieu, et ils seraient ainsi responsables de la proclamation de ces messages aux autres. Contrairement à aujourd’hui, où ils pourraient envoyer un SMS ou créer un site Internet, cette communication se faisait souvent face à face. Imaginez devoir vous tenir devant des chefs hostiles ou des gens ingérables pour leur délivrer des paroles dures de reproche et d’avertissement ? La réticence de ces futurs prophètes est bien compréhensible. 15 >> Lisez Jérémie 1.7-10. Quelle est la réponse de Dieu à Jérémie ? Pourquoi cette réaction donne-t-elle espérance et réconfort, quel que soit l’appel de Dieu pour nous ? 16 JEUDI 1er OCTOBRE : La branche d’amandier Le prophète est le témoin de Dieu. Son travail, c’est non pas de parler pour lui-même, mais de la part de Dieu seul. Jérémie n’a pas été appelé à trouver des solutions aux problèmes de la nation, ou à devenir une personnalité importante ou un chef charismatique que le peuple suivrait. Jérémie avait pour seule mission de transmettre les paroles de Dieu au peuple et à ses chefs. L’accent n’est pas mis sur l’humain ou le potentiel humain, mais sur la souveraineté et la puissance de Dieu seul. Le prophète devait indiquer le Seigneur au peuple, car en lui seul se trouvait la solution à leurs problèmes. Et bien sûr, ce n’est pas différent pour nous aujourd’hui. >> Quel était le sujet de la première vision de Jérémie ? Voir Jr 1.11-19. La plupart des versions de la Bible traduisent l’expression du verset 11 par une branche d’amandier. Mais elles passent à côté du jeu de mots en hébreu. Le mot traduit par amandier a la même étymologie que le verbe « veiller », qui apparaît au verset 12, quand le Seigneur dit qu’il veille sur sa parole pour l’accomplir. On pourrait dire que le message central de tout le livre de Jérémie se trouve aux versets 11 et 12. La Parole de Dieu s’accomplira. Un jour, chacun verra des événements se produire exactement comme Dieu l’a prédit. Dieu veut que son peuple se détourne de ses péchés. Il a offert la grâce et le pardon, mais il ne force personne à obéir et à être guéri. Si son peuple ne veut pas lui répondre, ses paroles de jugement et de châtiment se réaliseront aussi sûrement que ses paroles contre Israël se sont réalisées dans le livre de Jérémie. 17 Comme on le voit également, les paroles de Dieu ne sont pas simplement pour le peuple. Le Seigneur parlait directement à Jérémie lui-même, en l’avertissant de l’opposition qu’il rencontrerait. Peu importe ce qui arriverait, Jérémie avait cette assurance de la part de Dieu : je suis avec toi. Et comme nous le verrons, Jérémie allait en avoir bien besoin. >>Lisez Matthieu 28.20. Quelle assurance y a-t-il ici pour nous dans ces paroles, nous qui vivons à l’époque qui est la nôtre ? 18 VENDREDI 2 OCTOBRE : Pour aller plus loin... Martin Luther a écrit sur le prophète dans l’introduction de son commentaire du livre de Jérémie : « Jérémie était un prophète triste, qui vivait à une époque déplorable et difficile, et plus encore, son service prophétique était extrêmement difficile, car il luttait contre un peuple grincheux et obstiné. Apparemment, il n’a pas eu beaucoup de succès, car il a vu combien ses ennemis devenaient de plus en plus impies. Ils ont essayé de tuer le prophète plusieurs fois. Ils le pressaient de toutes parts, sont allés jusqu’à le fouetter. Pourtant, il allait vivre suffisamment longtemps pour voir de ses yeux comment son pays serait dévasté et son peuple emmené en exil. ». « Pendant quarante ans, Jérémie devait se dresser contre la nation comme témoin de la vérité et de la justice. En un temps d’apostasie sans précédent, il allait donner l’exemple par sa vie et son caractère de l’adoration du seul vrai Dieu. Il serait le porte-parole du Très-Haut au cours du terrible siège de Jérusalem. Il fallait qu’il prédise la ruine de la maison de Juda, ainsi que la destruction du temple magnifique construit par Salomon. Et lorsqu’il serait en prison pour ses déclarations courageuses, il devrait encore dénoncer le péché en haut lieu. Méprisé, haï, rejeté par les hommes, il assisterait finalement à l’accomplissement de ses propres prophéties relatives à la destruction imminente de Jérusalem, et il participerait aux malheurs qui l’accompagneraient. »2 À méditer 2 Ellen White, Prophètes et rois, p. 312. 19 ■ Le plus triste, et qui devrait pourtant nous donner à tous matière à réflexion, à nous adventistes du septième jour, c’est que Dieu avait averti Jérémie de l’opposition qu’il rencontrerait de la part de son propre peuple. Relisez Jérémie 1.17-19. Qui seraient ceux qui le combattraient ? Quelle leçon redoutable devrions-nous en retirer pour nous ? Autrement dit, quelle est notre attitude face à la parole prophétique ? Et, en particulier, quand nous entendons des choses qui ne nous plaisent pas ? En quoi la citation d’Ellen White exprime-t-elle une redoutable vérité : ceux qui auraient dû révéler le vrai Dieu au monde étaient précisément ceux-là mêmes qui, en attaquant et en injuriant son porte-parole, le combattaient, lui ? Voir également Ec 1.9. 20 COMMENT UTILISER LE MONITEUR ? Le Moniteur, périodique trimestriel destiné en priorité aux animateurs mais accessible et recommandé à tous, présente la leçon de chaque semaine en quatre étapes. Au début de chaque leçon, il présente une vision synthétique de celle-ci en rappelant sa date, son titre, son texte biblique de base, ses objectifs pédagogiques et son plan. 1. La première étape est intitulée : Motivez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera des pistes pour pousser chaque membre de sa classe à trouver les raisons de l’importance du sujet abordé et donc à désirer l’approfondir. La question essentielle est : pourquoi ce sujet est-il important pour moi ? 2. La deuxième étape est intitulée : Explorez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera des informations qui complètent celle du Guide d’étude de la Bible (familièrement appelé « questionnaire »). En effet, une partie de son rôle consiste à veiller à ce que les éléments d’information nécessaires à la bonne compréhension du sujet soient connus et assimilés par chaque membre. La question essentielle est : que dois-je savoir pour bien comprendre le sujet ? C’est trop souvent à cet aspect que se limite le déroulement des classes. Or, si cet élément cognitif est nécessaire, il ne suffit pas pour progresser spirituellement. 21 3. La troisième étape est intitulée : Assimilez ! Dans cette partie, l’animateur trouvera de quoi encourager chaque membre à se demander comment ce qu’il a appris ou revu peut lui être utile dans sa vie personnelle ou familiale, et peut être utile à l’Église et à sa mission. La question essentielle est : comment vais-je utiliser ces informations ? 4. La quatrième étape est intitulée : Appliquez ! Dans cette dernière partie, l’animateur trouvera des pistes pour amener chaque membre à découvrir des conseils pratiques pour vivre concrètement ce qui a été appris. La question essentielle est : et si j’essayais de vivre cela en faisant... ? Il est déterminant de se souvenir que pour grandir, nous avons besoin de savoir (élément cognitif), d’aimer (élément relationnel) et de décider (élément volitif). Toute catéchèse a besoin d’engager ses participants dans ces trois dimensions pour leur permettre de grandir spirituellement. 22 MONITEUR 1 : L’APPEL PROPHÉTIQUE DE JÉRÉMIE 26 septembre – 2 octobre Texte de base : Jérémie 1.1-12 OBJECTIFS Aider les membres à : ■ Comprendre : Revoir l’histoire de l’appel de Jérémie et reconnaître que sa réticence à l’accepter constituait probablement l’élément qui le qualifiait le plus pour cette tâche. ■ Ressentir : Combien Dieu agit avec tendresse avec nos sentiments d’inadéquation pour les tâches qu’il nous confie. ■ Agir : Écouter plus attentivement l’appel de Dieu dans notre vie, et décider de le laisser nous équiper pour faire sa volonté. PLAN DE LA LEÇON 1. Comprendre : L’appel de Jérémie a. Pourquoi Jérémie a-t-il eu autant de mal à accepter l’appel de Dieu ? b. Quels sont les critères de Dieu quand il choisit des personnes, et comment s’appliquent-ils dans le cas de Jérémie (et d’autres prophètes) ? 2. Ressentir : Des sentiments d’insuffisance 23 a. Comment Dieu gère-t-il la réticence de Jérémie à accepter l’appel ? b. Que faisons-nous de nos sentiments d’insuffisance quand nous nous sentons accablés par les tâches qui nous attendent ? 3. Agir : Écouter l’appel de Dieu a. Comment développer la discipline spirituelle qui consiste à écouter Dieu au quotidien ? b. Qu’est-ce qui, dans votre vie, vous empêche de faire ce que Dieu vous a appelé à faire ? RÉSUMÉ La première réaction de Jérémie à l’appel de Dieu n’a pas été positive, car il savait (a) qu’il rencontrerait des difficultés, et (b) que par lui-même, il n’était pas à la hauteur du défi. Mais Dieu a agi avec tendresse avec lui, en apaisant ses peurs et en lui donnant la force de délivrer les paroles de Dieu aux gens de Juda. 24 Étape 1 – MOTIVEZ ! Texte phare : Jérémie 1.4-9 Idée-clé de croissance spirituelle Quand Dieu nous appelle, nous réagissons souvent comme Jérémie, c’est-à-dire que nous trouvons de « bonnes » excuses pour refuser cet appel. Notre appel ne concerne peut-être pas le ministère prophétique, mais chacun d’entre nous a une œuvre à accomplir, et nous devons faire confiance à Dieu : il sait qui nous sommes, et ce que nous ne sommes pas capables de faire. Il nous équipera pour faire sa volonté. Pour les moniteurs : La leçon de cette semaine introduit l’étude de ce trimestre sur le livre de Jérémie, en abordant son appel. C’est après avoir reçu l’appel de Dieu que les prophètes de l’Ancien Testament débutaient leur ministère. Cette leçon donne l’occasion à l’animateur de discuter de la manière dont nous pouvons surmonter les sentiments d’insuffisance que nous pouvons éprouver lorsque nous considérons la tâche que Dieu a mise devant nous. Cette leçon décrit un Dieu qui agit avec tendresse avec nos peurs, mais aussi qui nous encourage et nous donne les moyens d’aller de l’avant. Il est important que la classe comprenne que nous recevons tous l’appel de Dieu, même s’il s’agit « seulement » de l’appel à commencer un petit groupe d’étude de la Bible dans notre maison. Parabole d’introduction 25 On raconte l’histoire d’un homme qui attendait l’appel de Dieu pour se rendre dans le champ missionnaire. Une amie vint lui rendre visite et le trouva assis devant le téléphone. Elle lui demanda ce qu’il faisait, et il lui répondit qu’il attendait un appel pour partir dans le champ missionnaire. Elle fut impressionnée par l’importance que cet appel revêtait pour lui. Au même moment, elle vit par la fenêtre une vieille dame qui essayait de traverser la rue, chargée de sacs. Elle se précipita dehors pour l’aider, et quand elle revint, son ami était toujours assis devant le téléphone. Elle allait s’asseoir, quand elle entendit un voisin appeler à l’aide. Elle se précipita dehors pour voir ce qu’elle pouvait faire. Le même manège se répéta encore deux ou trois fois : elle, se précipitant dehors pour venir en aide à des gens, tandis que son ami restait là, à fixer le téléphone. Enfin le téléphone sonna, et l’ami décrocha fiévreusement, mais alors son visage s’assombrit. Il passa le téléphone à l’amie, en lui disant que c’était pour elle : on l’appelait à se rendre dans le champ missionnaire. Voyez avec la classe où se trouve le champ missionnaire de chacun, et voyez ce que Dieu pourrait les appeler à faire. Étape 2 – EXPLOREZ ! Pour les moniteurs : On a souvent appelé Jérémie le « prophète de malheur », à cause du message de désolation qu’il a dû proclamer tout au long de son ministère prophétique. Son ministère a eu lieu juste avant, puis pendant, le début de l’exil à Babylone. Tout comme Jésus, Jérémie était un homme de douleur, et 26 sa fidélité envers Dieu, ainsi que ses luttes, peuvent être un encouragement pour nous qui vivons dans des temps également troublés, en cette fin de l’histoire de la terre. Commentaire de la Bible : Jérémie 1 constitue le point de mire de l’étude de cette semaine. On peut diviser ce chapitre en trois parties principales qui ont toutes trait à la vocation prophétique du jeune homme. 1. Jérémie et son temps >> Lisez Jérémie 1.1-3 avec les membres de la classe. Les versets 1 à 3 servent d’introduction au livre de Jérémie, et nous donnent le contexte historique de l’appel et du ministère du prophète. Ils établissent également les références du prophète, avec la liste de sa généalogie sacerdotale et la manière dont Dieu lui a parlé : « la parole du Seigneur me parvint » (Jr 1.2). Cette expression peut être traduite littéralement par « la parole de l’Éternel lui arriva ». On la trouve à maintes reprises dans les expériences de vocation des prophètes de l’Ancien Testament (par exemple Jon 1.1 ; Mi 1.1), et elle signale le fait que, quand Dieu appelle, ce n’est pas simplement un phénomène audible, mais un événement dynamique qui reflète sa puissance en tant que Créateur, qui transforme ce qu’il touche (comparez avec Es 55.11). Quand Dieu parle, alors il peut commencer à se passer des choses. >> Réfléchissez De quelles manières la parole de Dieu arrive-t-elle encore aujourd’hui dans nos vies ? Comment connaître la puissance de transformation de sa Parole ? 2. L’appel et les visions de Jérémie 27 >> Lisez Jérémie 1.4-6 avec les membres de la classe. L’expression parole du Seigneur survient trois fois encore dans le chapitre 1 (v. 4,11,13), présentant l’appel de Jérémie et ses deux visions consécutives. Dieu a affecté Jérémie au poste de « prophète des nations » (v.5), et cette nomination est décrite en des termes proches de la Création : Dieu a façonné Jérémie (même verbe que dans Gn 2.7) avec le projet de l’appeler à devenir prophète. La réticence de Jérémie à accepter l’appel de Dieu vient de ses sentiments d’inadaptation : il ne sait pas parler et il est jeune. Le terme en hébreu pour jeune indique qu’il s’agit d’un jeune homme, peut-être entre 18 et 20 ans. Mais il peut également faire référence à quelqu’un de plus jeune (voir par exemple 1 S 1.24). Devoir parler devant des rois et des chefs à un si jeune âge a dû sembler intimidant à Jérémie. Sa réticence fait écho aux inquiétudes de Moïse quand il a reçu son appel (Ex 34). On voit ainsi que la réaction de Jérémie est partagée par un certain nombre de prophètes dans la Bible (ainsi que par Ellen White). Une telle réaction ne les a pas disqualifiés pour la tâche pour autant, mais a au contraire permis à Dieu de manifester sa force à travers leurs faiblesses. Dieu réagit avec tendresse face à la réticence de Jérémie, sans le réprimander, mais en lui donnant l’assurance de sa divine présence et délivrance (Jr 1.7,8). Puis Dieu accomplit un acte symbolique en touchant la bouche de Jérémie avec « la main » (v.9), geste tout à la fois de purification (comparez avec Es 6.6,7) et d’habilitation. Dieu expose les grandes lignes de la tâche du prophète avec six verbes (Jr 1.10), dont quatre sont négatifs et deux positifs, ce qui montre l’accent mis sur le 28 message divin, non seulement en matière de jugement, mais également par rapport aux éléments d’espoir et de restauration. Deux visions renforcent la sollicitude de Dieu à l’égard de Jérémie : la branche d’amandier et la marmite bouillonnante. Le mot « amandier » en hébreu constitue un jeu de mots avec le verbe « veiller ». Dans l’ancien Israël, on pouvait surveiller les bourgeons d’amandier en attendant le printemps (v.11,12) et, de la même manière, Dieu continuait à veiller sur Jérémie et Juda. La « marmite bouillonnante » (v.13-16), inclinée du côté du nord vers le sud, fait allusion à l’ennemi d’Israël, qui venait généralement du nord. Babylone était géographiquement à l’est de Juda, mais les armées babyloniennes ne traversèrent pas le désert, car elles parcoururent l’Euphrate. De là, elles traversèrent la Syrie, en allant vers le sud, et installèrent leurs trônes aux portes de Jérusalem afin de conquérir et d’exécuter les jugements de Dieu sur Juda pour ses péchés (v.15,16). >> Réfléchissez Comment auriez-vous réagi à la place de Jérémie ? Avez-vous déjà expérimenté le fait que Dieu « veille » sur les plans qu’il a pour votre vie ? 3. La promesse de Dieu >> Lisez Jérémie 1.17-19 avec les membres de la classe. Le verset 17 appelle Jérémie à l’action (littéralement « ceinstoi », comme quelqu’un qui se prépare à une œuvre sérieuse ou même à la bataille en relevant ses vêtements longs). Mais celui que Dieu appelle, il l’équipe aussi. Il promet à Jérémie qu’il restera ferme comme une ville forte face à tous, y compris des rois, des princes, et des prêtres (v.18). Jérémie serait capable de supporter le ridicule et l’hostilité qu’il était sûr de rencontrer, et 29 ce fut le cas. La promesse finale est littéralement un « oracle » du Seigneur : « car je suis avec toi » (v.19). >> Réfléchissez En quoi les métaphores de la ville forte et de la colonne de fer s’appliquent-elles à notre vie ? Comment surmonter un excès de sensibilité, par peur d’être ridiculisé pour notre foi ? D’un autre côté, quel danger court-on à devenir insensible aux critiques que l’on reçoit ? Étape 3 – ASSIMILEZ ! Pour les moniteurs : Guidez votre classe dans une discussion concrète sur la manière dont l’appel de Jérémie peut devenir tangible dans notre propre vie. Il est important de comprendre que, même si Dieu ne nous appelle pas au ministère prophétique, nous sommes tout de même appelés à nos ministères particuliers. Nous pouvons aussi passer par les mêmes moments de réticence et de sentiments d’inadaptation que Jérémie. Questions pratiques 1. En quoi est-il possible d’appliquer l’expérience de Jérémie à nos propres vies, même si la plupart d’entre nous ne sont pas appelés à devenir prophètes ? 2. Comment surmonter les sentiments concernant ce que Dieu veut que je fasse ? 30 d’inadaptation Étape 4 – APPLIQUEZ ! Pour les moniteurs : Jérémie 1 est un chapitre crucial si l’on veut comprendre tout le livre, et il en résume le message : Dieu veille sur sa Parole autant qu’il veille sur son messager. Aidez la classe à répondre par l’affirmative quand Dieu nous appelle au ministère qu’il veut pour nous, quel qu’il soit. Activités 1. Apprendre à écouter Dieu demande de la pratique, surtout pour les choses que nous ne voulons pas forcément entendre. Décidez de prendre du temps pour écouter davantage la voix de Dieu (par exemple, en passant un moment dans le calme à la fin de la prière). 2. Trouvez un partenaire de prière et partagez avec lui les domaines de votre vie dans lesquels vous ne vous sentez pas à la hauteur ou pas à votre place. Puis déposez aux pieds de Dieu ce que vous avez tous deux partagé, et demandez-lui de dissiper ces sentiments et de les remplacer par sa force. 3. Pensez aux projets de Dieu pour votre vie et partagez avec votre partenaire de prière la manière dont Dieu a accompli sa volonté en vous. 31 Table des matières complète MI-YITTAN : Introduction du trimestre Leçon 1 : L’APPEL PROPHÉTIQUE DE JÉRÉMIE SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 27 SEPTEMBRE : Les Prophètes LUNDI 28 SEPTEMBRE : Le contexte familial de Jérémie MARDI 29 SEPTEMBRE : L’appel prophétique de Jérémie MERCREDI 30 SEPTEMBRE : Réticence des prophètes JEUDI 1er OCTOBRE : La branche d’amandier VENDREDI 2 OCTOBRE : Pour aller plus loin... COMMENT UTILISER LE MONITEUR ? MONITEUR 1 : L’APPEL PROPHÉTIQUE DE JÉRÉ MIE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 2 : LA CRISE (INTERNE ET EXTERNE) SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 4 OCTOBRE : Rappel historique LUNDI 5 OCTOBRE : Les deux royaumes 32 MARDI 6 OCTOBRE : Deux maux MERCREDI 7 OCTOBRE : La menace babylonienne JEUDI 8 OCTOBRE : Jurer faussement VENDREDI 9 OCTOBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 2 : LA CRISE (INTERNE ET EXTERNE) Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 3 : LES CINQ DERNIERS ROIS DE JUDA SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 11 OCTOBRE : Sous le règne de Josias LUNDI 12 Octobre : Joachaz et Joïaqim : une autre lignée MARDI 13 OCTOBRE : Bref règne du roi Joïakîn de Juda MERCREDI 14 OCTOBRE : Au bout de l’impasse JEUDI 15 OCTOBRE : Les années sombres VENDREDI 16 OCTOBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 3 : LES CINQ DERNIERS ROIS D’ISRAËL Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 4 : REPROCHES ET REPRÉSAILLES 33 SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 18 OCTOBRE : Les deux chemins LUNDI 19 OCTOBRE : Le péché de Juda MARDI 20 OCTOBRE : L’avertissement donné à Jérémie MERCREDI 21 OCTOBRE : Lamentation JEUDI 22 OCTOBRE : Une situation désespérée VENDREDI 23 OCTOBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 4 : REPROCHES ET REPRÉSAILLES Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 5 : LES MALHEURS CONTINUENT SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 25 OCTOBRE : Des prêtres et des prophètes impies LUNDI 26 OCTOBRE : Jérémie au pilori MARDI 27 OCTOBRE : Un feu dévorant dans ses os MERCREDI 28 OCTOBRE : Maudit soit le jour JEUDI 29 OCTOBRE : Des projets à l’encontre du prophète VENDREDI 30 OCTOBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 5 : LES MALHEURS CONTINUENT Étape 1 – MOTIVEZ ! 34 Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 6 : DES ACTES SYMBOLIQUES SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 1er NOVEMBRE : La vérité des symboles LUNDI 2 NOVEMBRE : L’argile du potier MARDI 3 NOVEMBRE : Déchéance d’une nation MERCREDI 4 NOVEMBRE : La cruche brisée JEUDI 5 NOVEMBRE : La ceinture de lin VENDREDI 6 NOVEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 6 : DES ACTES SYMBOLIQUES Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 7 : LA CRISE CONTINUE SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 8 NOVEMBRE : Que celui qui veut se glorifier… LUNDI 9 NOVEMBRE : Créatures ou Créateur ? MARDI 10 NOVEMBRE : Un appel à la repentance MERCREDI 11 NOVEMBRE : Demande de mise à mort 35 JEUDI 12 NOVEMBRE : Jérémie échappe à la mort VENDREDI 13 NOVEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 7 : LA CRISE CONTINUE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 8 : LES RÉFORMES DE JOSIAS SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 15 NOVEMBRE : Le règne de Manassé et d’Amôn LUNDI 16 NOVEMBRE : Un nouveau roi MARDI 17 NOVEMBRE : Josias accède au trône MERCREDI 18 NOVEMBRE : Le Livre de la Loi JEUDI 19 NOVEMBRE : Les réformes de Josias VENDREDI 20 NOVEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 8 : LES RÉFORMES DE JOSIAS Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 9 : LE JOUG DE JÉRÉMIE SABBAT APRÈS-MIDI 36 DIMANCHE 22 NOVEMBRE : Une vie solitaire LUNDI 23 NOVEMBRE : Le joug de Jérémie MARDI 24 NOVEMBRE : La guerre des prophètes MERCREDI 25 NOVEMBRE : Le joug de fer JEUDI 26 NOVEMBRE : Mettre sa confiance dans un mensonge VENDREDI 27 NOVEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 9 : LE JOUG DE JÉRÉMIE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 10 : LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 29 NOVEMBRE : Pleurer sur Tammouz LUNDI 30 NOVEMBRE : Le triste règne du roi Sédécias MARDI 1er DÉCEMBRE : La chute de Jérusalem MERCREDI 2 DÉCEMBRE : De tout votre cœur JEUDI 3 DÉCEMBRE : Les soixante-dix années VENDREDI 4 DÉCEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 10 : LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! 37 Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 11 : L’ALLIANCE SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 6 DÉCEMBRE : L’alliance de Dieu avec toute l’humanité LUNDI 7 DÉCEMBRE : L’alliance avec Abraham MARDI 8 DÉCEMBRE : L’alliance au Sinaï MERCREDI 9 DÉCEMBRE : 1è partie La nouvelle alliance : JEUDI 10 DÉCEMBRE : La nouvelle alliance : 2è partie VENDREDI 11 DÉCEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 11 : L’ALLIANCE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 12 : RETOUR EN ÉGYPTE SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 13 DÉCEMBRE : Anarchie politique LUNDI 14 DÉCEMBRE : Chercher la direction divine MARDI 15 DÉCEMBRE : Retour en Égypte MERCREDI 16 DÉCEMBRE : Emmenés en exil JEUDI 17 DÉCEMBRE : Guerre ouverte 38 VENDREDI 18 DÉCEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 12 : RETOUR EN ÉGYPTE Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! Leçon 13 : LEÇONS SABBAT APRÈS-MIDI DIMANCHE 20 DÉCEMBRE : Le Seigneur de Jérémie LUNDI 21 DÉCEMBRE : Rituels et péché MARDI 22 DÉCEMBRE : La religion du cœur MERCREDI 23 DÉCEMBRE : Crépuscule des idoles JEUDI 24 DÉCEMBRE : Le reste VENDREDI 25 DÉCEMBRE : Pour aller plus loin... MONITEUR 13 : LEÇONS Étape 1 – MOTIVEZ ! Étape 2 – EXPLOREZ ! Étape 3 – ASSIMILEZ ! Étape 4 – APPLIQUEZ ! RÉBELLION ET 1er trimestre 2016 RÉDEMPTION : Table des matières Rébellion et rédemption 39 Introduction au