la métropole vivante, Eurocité attractive
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la métropole vivante, Eurocité attractive
Table ronde N° 2 “ vivante : Eurocité attractive “ “ “ La métropole TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive ■ Services à la population et attractivité des métropoles Extrait de : “Critères de métropolisation et éléments de comparaison entre Lyon et d’autres métropoles françaises“, Alain SALLEZ, mars 1999 Exposé au groupe de travail “Positionnement international et fonctions métropolitaines“, dans le cadre des études préalables à la Directive Territoriale d’Aménagement de l’aire urbaine de Lyon, pour le compte du SGAR Rhône-Alpes Les travaux de recherche d’Alain SALLEZ et de son équipe de l’Institut Villes, Territoires, Immobilier (IVTI) sur la dynamique des villes ont utilisé un indice synthétique de la “ santé “ d’une ville, constitué du rapport : taux de croissance démographique annuel sur taux de chômage. En résumé, les facteurs explicatifs de la dynamique des villes ont été, pour la période 1982-1990 : Selon eux, l’intérêt de cet indicateur est de rendre compte de l’attractivité d’une ville sur le plan démographique et de l’équilibre de son marché du travail. En effet, les analyses urbaines sur de longues périodes montrent qu’il n’y a pas de croissance économique durable sans un équilibre de l’offre et de la demande de travail. • le taux d’encadrement en cadres et ingénieurs de l’ensemble des entreprises de la ville, • le taux de services marchands à la population, à relier à la qualité de vie d’une ville, • la diversification du portefeuille d’activités ou, à contrario, la fragilité des villes de mono-activité, • l’accessibilité de la ville par les transports à grande vitesse : autoroutes, TGV, aéroports, • la gouvernance entendue comme la capacité des élus de la commune centre et des communes périphériques à coopérer, ainsi que le partage implicite ou explicite d’un projet commun avec les institutions intermédiaires (CCI, ports autonomes, syndicats patronaux et ouvriers, comités d’expansion, ...), • et, de façon négative, un taux de retraités et d’autres personnes sans activité important. Une analyse sectorielle de l’emploi permet de completer cette analyse. (cf ci-après) IV.1 1 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive Analyse structurelle dynamique de l’emploi L’axe horizontal indique la structure et l’axe vertical la dynamique de Lyon entre 1980 et 1990. • quadrant I : sur-représentation structurelle qui se renforce • quadrant II : sur-représentation structurelle qui diminue LYON 0.16 0.12 • quadrant IV : sous représentation structurelle qui évolue favorablement 0.10 Analyse 0.08 On retiendra particulièrement la forte base industrielle de Lyon, notamment des biens intermédiaires et la forte croissance relative des biens de consommation. On note avec intérêt la bonne position des services aux entreprises, ce qui est tout à fait favorable à l’attractivité industrielle de la ville. 0.06 Cependant, la moins bonne position des services à la population et surtout leur recul par rapport à la capitale constitue un indice beaucoup moins satisfaisant car c’est là, avec la qualité de la vie, un facteur essentiel de fixation et de localisation des cadres des entreprises internationales. On sait par ailleurs sur ce sujet que certains cadres de sociétés étrangères se plaignent de ne pas trouver à Lyon la culture et les loisirs adaptés à leurs désirs. IV 0.14 • quadrant III : sous-représentation structurelle qui s’accentue I ● Biens de consommation ● Services aux entreprises 0.04 0.02 Biens intermédiaires ● 0.00 ● Services non marchands -0.02 ● Biens d’équipement ● Services à la population III -0.04 II -0.06 0.30 0.50 0.70 0.90 1.10 1.30 1.50 Structure 1990 IV.1 2 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive Le dynamisme d’une métropole régionale peut se juger à l’importance de son solde migratoire. L’interprétation des migrations en termes d’attractivité d’une métropole passe par la dissociation des entrées et des sorties sur le territoire de son aire urbaine. Taux d’entrée annuels ■ Aptitude des aires urbaines à drainer des actifs. Comparaison des profils migratoires D’après “ Les métropoles régionales du Centre-Est “, Les Dossiers INSEE Rhône-Alpes n°118, juillet 1997 Aire urbaine Actifs Artisans Cadres Professions intermédiaires Employés Ouvriers Lyon Lille Marseille Strasbourg Toulouse Bordeaux Saint-Etienne St-Chamond 2,5 % 1,7 % 2,0 % 2,1 % 3,6 % 2,9 % 1,6 % 1,4 % 1,5 % 1,6 % 2,6 % 2,1 % 5,1 % 4,2 % 4,0 % 4,1 % 6,1 % 5,4 % 3,2 % 2,9 % 2,7 % 3,1 % 4,9 % 4,0 % 2,2 % 1,6 % 1,7 % 1,9 % 3,2 % 2,6 % 1,4 % 0,9 % 1,1 % 1,2 % 2,4 % 1,7 % 2,0 % 2,0 % 4,7 % 2,9 % 1,9 % 1,2 % Source : INSEE - Recensements de la population Des profils identiques à Lyon, Lille et Marseille Une faible attractivité à Saint-Etienne/Saint-Chamond L’aire urbaine de Lyon se caractérise par des taux d’entrée et des taux de sortie relativement faibles. Les aires urbaines de Lille, Marseille ou Strasbourg présentent pour la tranche d’âge des 15-40 ans le même type de profil migratoire. Près de 22 % des nouveaux arrivants sont des jeunes qui poursuivent leurs études. Cette même proportion avoisine 30 % à Bordeaux et Toulouse. Cet écart explique la différence d’attractivité constatée entre ces métropoles. Lyon, tout comme Lille et Marseille, est à la tête d’un espace urbain dans lequel se trouvent des aires urbaines disposant d’un tissu universitaire important (Grenoble, Saint Etienne/Saint Chamond, Valence) qui captent une partie des étudiants. Or cette situation ne se retrouve pas dans le sud-ouest. Le solde migratoire des 15-40 ans génère une importante baisse de population sur l’aire urbaine de Saint Etienne/Saint Chamond (- 6 %). Comme Amiens ou Rouen, celle-ci se différencie ainsi des métropoles universitaires. Entre 15 et 25 ans, son solde migratoire est équilibré alors qu’il est largement excédentaire dans les autres métropoles universitaires. La cité stéphanoise exerce une faible attractivité sur la population jeune de son entourage, y compris par son université (sur 100 nouveaux arrivants, 22 sont étudiants contre 30 à Grenoble ou ClermontFerrand). Plus de 60 % des immigrants dans l’aire urbaine de Lyon sont des actifs, particulièrement des cadres. Outre le fait d’une attraction spécifique des actifs les plus qualifiés, ce fort taux d’entrée des cadres reflète le mouvement des étudiants venus se former à Lyon dans les années 1980 et restant sur l’aire urbaine, une fois leur diplôme acquis, afin d’y exercer leur métier de cadre. Néanmoins, entre 1982 et 1990, les taux d’attractivité des 15-25 ans sont supérieurs à ceux constatés entre 1975 et 1982. En revanche ils sont plus faibles passés cet âge. La faible attractivité stéphanoise se retrouve dans toutes les professions. IV.2 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive Les écarts de salaires entre les aires urbaines sont loin d’être négligeables ; le salaire est en effet un moyen d’attirer de nouveaux actifs et révèle, par les tensions à la hausse sur les salaires, le développement même d’une ville. 2 - Analyse des écarts entre catégories socioprofessionnelles Les salaires parisiens sont très supérieurs à ceux des autres aires urbaines. Ainsi, entre le cadre parisien et son homologue des aires urbaines de province le moins rémunéré, le rapport des salaires est du simple au double. 1 - Les aires urbaines les plus importantes distribuent les salaires les plus élevés ■ Niveaux de salaires et attractivité des aires urbaines D’après “ Les métropoles régionales du Centre-Est “, Les Dossiers INSEE Rhône-Alpes n°118, 1997 Paris mis à part, des écarts importants subsistent entre les autres aires urbaines. Ces écarts sont de 64 % pour les cadres (entre Metz et Lyon), 14 % pour les professions intermédiaires (entre Roanne et Lyon), 16 % pour les employés (entre Metz et Clermont-Ferrand) et 18 % pour les ouvriers (entre Nevers et Grenoble). Parmi les 15 aires urbaines du Centre-Est, seules Lyon, Grenoble et Annecy offrent des salaires supérieurs au salaire moyen de province pour tous les secteurs d’activité. Ce phénomène s’explique par la concentration des emplois les plus qualifiés dans les grandes métropoles. En 1993, Paris présente le salaire annuel net moyen le plus élevé : 12 % de plus que la moyenne. Lyon, qui occupe le deuxième rang en termes d’emploi exprimé en années-travail, se situe au troisième rang pour les salaires. Lille fait exception : 4e rang pour le nombre d’emplois salariés mais seulement 16e place pour le salaire moyen. Écart par rapport au salaire annuel net moyen par catégorie socioprofessionnelle dans les capitales régionales (en % d’écart à la moyenne) Aire urbaine Cadres Professions intermédiaires Employés Ouvriers Paris 8 5 6 10 Lyon -6 -3 -5 -5 Marseille - 12 -7 -5 -6 Lille - 11 -8 -7 - 12 Bordeaux - 15 -6 -5 -7 Salaire moyen 230 346 132 108 93 470 93 054 Salaire moyen hors Paris 98 473 123 737 86 936 85 196 IV.3 1 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive 3- Analyse des écarts de salaires moyens entre les aires urbaines Ecart par rapport au salaire annuel moyen par catégorie socioprofessionnelle dans les aires urbaines du Centre-Est (en % d’écart à la moyenne) 1 Aire urbaine Les écarts de salaires moyens entre aires urbaines s’expliquent par différents facteurs : Lyon * Un effet structurel La structure de l’emploi salarié par catégorie socioprofessionnelle et activité économique est déterminante (la présence de métiers très qualifiés et/ou de secteurs très rémunérateurs explique un salaire moyen plus élevé). * Un effet résiduel À structures socioprofessionnelle et sectorielle identiques, des différences subsistent traduisant certaines particularités locales. Révélatrices des spécificités des salariés ou des entreprises (par exemple, l’ancienneté moyenne des salariés, la taille des entreprises...), ces “ surrémunérations “ relatives apparaissent aussi comme un facteur susceptible d’attirer de nouveaux actifs vers une aire urbaine Cadres Professions intermédiaires Employés Ouvriers 6 3 2 2 St-Etienne/St Chamond -8 -1 0 -2 Grenoble -2 +2 +3 +8 204 009 124 371 87 409 87 198 Salaire moyen ➔ Grenoble et Lyon concentrent des activités économiques et des catégories socioprofessionnelles très rémunératrices. Les secteurs d’activité qui contribuent le plus à l’effet structurel sont : le conseil et l’assistance, le commerce de gros, les industries des équipements mécaniques (à Lyon), les industries des composants et équipements électriques et électroniques (à Grenoble) ainsi que la R&D. Mais cette seule présence renforcée de secteurs à haute rémunération n’explique pas tout. La spécificité du tissu économique de Lyon et Grenoble leur permet d’offrir des salaires supérieurs aux autres aires urbaines à activités économiques et catégories socioprofessionnelles identiques. ➔ Saint-Etienne/Saint-Chamond apparaît dans le groupe constitué par Rouen, Amiens, Poitiers, Reims, Caen, et Chalon-sur-Saône. Le niveau relativement bas des salaires moyens de ce groupe (inférieur de 2 à 5 % au salaire moyen des aires urbaines) est le seul fait de la structure sectorielle de l’économie locale. En effet, toutes ces aires urbaines pâtissent d’un tissu économique local dont les rémunérations sont, au niveau local, relativement faibles. 1 Analyse de type “ structurelle-résiduelle “ intégrant 33 aires urbaines à l’exception de Paris IV.3 2 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive N7 9 N6 D9 33 D 975 85 D9 79 MACON N 83 D 982 N La Clayette A 40 N 79 OYONNAX Chauffailles BOURG-EN-BRESSE AIN D 48 5 Thoissey Beaujeu A6 Belleville N8 3 3 N8 Cours-la-Ville D 93 6 RHÔNE Grandis Thizy Arnas AIN VILLEFRANCHE Amplepluis HautevilleLompnès D 904 RHÔNE Jassans-Rottier D AMBERIEUEN-BUGEY Trévoux 5 48 N7 Ambronay Villars-les-Dombes Chalamont Gleize D 28 1. Hôpitaux et cliniques dans la région urbaine de Lyon A 40 N 84 D 933 Bourg-de-Thizy N6 ROANNE Meximieux Neuville 51 Albigny Montluel A 42 ✈ Oullins 42 Crémieu D 517 75 Morestel la Verpillière Villefontaine BOURGOINJALLIEU Ville nouvelle de l'Isle d'Abeau La Tour du-Pin Seyssuel Pont-Evêque Rive -de-Gier 8 49 St Just St Rambert SAINT-ETIENNE 498 VIENNE La GrandCroix N D 50 2 ISERE A 43 St Jean-de-Bournay Condrieu A 48 St-Priest-en-Jarez N6 D 75 7 A4 D 51 8 ✈ A7 D CharvieuChavagneux Lyon-Satolas A4 3 GIVORS Veauche Andrézieux Bouthéon LOIRE N6 St Symphorien d'Ozon D St-Symphorien-sur-Coize A7 2 8 St Priest D St Galmier MONTBRISON D Venissieux Pierre-Bénite Chazelless/ Lyon 2 N8 6 D 49 5 A4 D 517 T Chaponost St Genis L. N 89 Bron Ste Foy Les Halles Montrond les-Bains VILLEURBANNE ✈ 89 N D8 9 LYON RO C ADE ES ISERE Vaulx en velin Caluire Ecully Francheville St Laurent de Chamousset N 75 FEURS D 89 Plaine de l'Ain 32 A4 Rillieux St Cyr 65 Chasselay D A6 l'Arbresle Lagnieu N N7 84 6N A4 N6 N 82 Alix D TARARE 4 50 N N 83 (regroupement à la commune) SAINT-CHAMOND N7 5 ■ La santé Nantua D 97 9 Chatillons/ Chalaronne St-Jean-Bonnefonds ✈ Rives St Etienne de St Geoirs N7 Tullins N8 2 51 9 88 N 10 Km D 1 12 N N 88 5 Km Annonay N9 2 D8 2 03 D5 CONCEPTION ET REALISATION AGENCE D'URBANISME DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON 53 2 D D 12 0 Km Ne sont prises en compte que les villes de plus de 5 000 habitants en dehors de la zone urbaine dense. 43 0 D 52 Moirans N 75 Voie ferrée D 85 Route secondaire ) D 519 A7 Limite du parc naturel régional du Pilat Périmètre d’étude de la région urbaine de Lyon Zone urbaine dense Voiron Beaurepaire LOIRE D 23 Route principale Monistrol s/ Loire Roussillon St-Pierre-de-Boeuf 82 0 50 Limite départementale La Côte St-André N N D Autoroute Equipement appartenant à un centre hospitalier régional (pôle majeur = Centre hospitalier Hôpital local Etablissement soin longue durée Cliniques privées NATUREL Pelussin REGIONAL DU PILAT 8 51 PARC Firminy N 86 D Le Chambon Feugerolles Juin 1999 Source : DRASS avril 99 IV.4 1 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive Un environnement universitaire de qualité, carrefour de la recherche et de l’industrie L’université Claude Bernard est la deuxième concentration universitaire française et représente avec les universités de Grenoble et de Saint-Étienne un poids scientifique de première qualité. 2. Lyon, ville européenne de la santé D’après l’étude “Lyon, Métropole de la Santé“, ADERLY, novembre 1998 1er cycle 2è cycle 3è cycle Total Médecine 2 165 1 256 685 4 106 Pharmacie 828 730 558 2 116 Odontologie 272 215 487 Cette université s’appuie sur une grande diversité de laboratoires de recherche: • Le deuxième pôle INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) français et le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) • Les Laboratoires de Recherche des Universités et des Grandes écoles • Le Centre International de recherche sur le Cancer • Les Laboratoires privés de Recherche... Les unités INSERM de recherche ont une notoriété européenne, notamment dans les domaines de la dermatologie, la chirurgie vasculaire et cardiaque, la nutrition et la physiologie expérimentale, la virologie (hépatites et SIDA), la gastro-entérologie... L’activité de recherche est en pleine croissance, puisqu’elle a représenté16 MF en 1994, 25,6 MF en 1995 et 27 MF en 1996. Les chercheurs lyonnais se distinguent particulièrement par leurs études fondamentales et cliniques dans des domaines comme la cardiologie, la neurologie, l’oncologie..., ou les grands brûlés, dont la renommée est mondiale. IV.4 2 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive Un centre hospitalier de taille européenne Les Hospices Civils de Lyon (HCL) regroupent 18 établissements hospitaliers publics de la région lyonnaise. Avec 6 191 lits sur 15 500 en Rhône-Alpes, ce pôle hospitalo-universitaire est le premier pôle français après celui de Paris. Les Hospices Civils de Lyon représentent 8 % de l’activité hospitalière nationale pour seulement 2,6 % de la population. Certaines spécialités des HCL émergent au niveau international : Les hôpitaux lyonnais jouent un rôle pilote en matière de transplantations Certaines centres hospitaliers ont une renommée internationale ; l’hôpital neurologique Pierre Wertheimer est le plus grand centre d’essais cliniques en neurologie au niveau mondial. L’hôpital Debrousse est spécialiste européen en orthopédie et urologie pédiatrique... D’autres spécialités sont reconnues internationalement en clinique et en recherche : - la cancérologie avec le LIS et le centre anticancéreux Léon Bérard - l’hôpital des grands brûlés - l’immunologie - la cardiologie - l’ophtalmologie - l’étude des maladies mentales avec le PET SCAN... Saint-Etienne : les domaines d’excellence Deux équipes de recherche médicale se distingue particulièrement à St Etienne : - Une équipe INSERM, au sein du laboratoire “Biologie du tissu osseux, connaissance des exercices physiques sur le squelette en rapport avec la recherche spatiale” - Une équipe d’accueil GIMAP, travaillant sur la mise au point d’un vaccin contre le SIDA. • Les transplantations en 1996 : - Moelle 196 - Foie 97 - Reins-Pancréas 12 - Reins 102 - Cœur 59 - Epiderme 9 - Pancréas 1 - Cœur-Poumons 1 - Poumons 6 - Cornée 60 L’aéroport de Bron est spécialisé dans le transport d’organes. IV.4 3 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive ■ L’enseignement supérieur dans la région urbaine de Lyon 1. Répartition des effectifs étudiants D’après l’Atlas Rhône-Alpes de l’enseignement supérieur 1996 IV.5 1 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive 2. 3è cycles et grandes écoles : Points forts et faiblesses D’après “La région urbaine de Lyon ou les infortunes de la vertu” P. Beckouche, L. Davezies, Alain Schébath Rapport pour le compte du SGAR Rhône-Alpes, 1994 La comparaison des diplômes de troisième cycle délivrés par les grandes académies confirme, s’il en était besoin, que la région urbaine de Lyon ne se dégage pas vraiment du lot des bonnes académies de province, très loin derrière la région parisienne, mais qu’elle est en bonne position. Part des académies dans les diplômes de l’enseignement supérieur 400 Nb en pour 1000 du total national 350 Indice (100 = même proportion 300 que celle de l'académie pour les effectifs d'élèves de lycées nationaux 250 DESS, DEA et doctorats en Droit-Sc.Po., Lettres S.H., Sc. Eco-AES, Sciences, diplôme de docteur en médecine, pharmacie et odontologie, DEA de médecine et pharmacie, Doctorat de pharmacie, diplôme d’écoles d’ingénieurs et d’école de commerce-gestion. 200 Les performances de l’académie de Lyon sont les meilleures en pharmacie (surtout en DEA), mais aussi pour les diplômes d’ingénieur - domaine dans lequel l’avancée parisienne est la plus réduite. Ce palmarès universitaire dégage toutefois quatre points négatifs : • en règle générale, l’académie fait de meilleurs scores pour les DEA que pour les thèses ; • la position lyonnaise est faible dans les diplômes scientifiques, les plus propres aux échanges université / industrie, et dans lesquels se distinguent les académies de Toulouse, Grenoble, Strasbourg et Nancy ; • sa performance d’ensemble s’est dégradée entre 1981 et 1991 ; • la notoriété internationale de l’université de Lyon reste très faible. 150 100 50 0 Source : M.E.N./DEP Part de l’académie de Lyon dans le total national des diplômés de l’enseignement supérieur TOTAL Ec. de Commerce, Gestion diplôme d’ingénieur SCIENCES Doctorats DESS/DEA SC. ECO, AES Doctorats DESS/DEA DROIT, SC.PO. 1991 1981 Doctorats DESS/DEA LETTRES, S.H. Doctorats DESS/DEA ODONTOL Docteur en od. PHARMACIE Doctorats DEA Docteur en pharm. MEDECINE DEA Docteur en méd. 0 100 200 300 400 500 600 Source : M.E.N./DEP IV.5 2 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive 3. U3M - un réseau universitaire en Rhône-Alpes en lien avec les enjeux des villes Conférence des villes centres des grandes agglomérations de Rhône-Alpes Document approuvé par la Conférence des Maires le 22 janvier 1999 Agences d’urbanisme de Grenoble, Lyon, Saint-Etienne UN CONSTAT : TROIS AXES STRATÉGIQUES : Des attentes contrastées résultent de dimensions très différentes des Villes et de leur équipement en enseignement supérieur et recherche : volonté de mieux articuler un potentiel conséquent avec les axes majeurs du développement économique, à Lyon et Grenoble ; besoin de conforter l’enseignement supérieur, à Roanne et Bourg ; besoin de s’affirmer pleinement comme pôle universitaire, à Valence et Annecy ; volonté de développer une offre d’enseignement supérieur généraliste, à Chambéry et Saint-Etienne. • Conforter les pôles : renforcer les complémentarités entre les 8 Villes et le développement des convergences entre enseignement supérieur, recherche et activités économiques, pour contribuer davantage au rayonnement de Rhône-Alpes et à son ouverture internationale, lesquels rejaillissent sur l’attractivité de chacune des villes, UN PROJET : L’amélioration coordonnée de l’offre d’enseignement supérieur et de recherche en Rhône-Alpes concrétise la volonté des 8 villes d’affirmer leurs complémentarités. Ce projet s’articule autour de trois axes stratégiques et de cinq principes qualitatifs, se déclinant dans chacun des pôles de développement universitaire et économique. • Préparer les Universités aux enjeux du XXIème siècle : aller au bout des engagements d’U 2000 et, au-delà, concevoir des bâtiments intelligents permettant le travail en réseaux, développer les interfaces, les laboratoires communs, les transferts de technologie et l’essaimage ; mieux insérer l’Université dans la Ville, par son ouverture à d’autres publics, • Soutenir la citoyenneté étudiante : améliorer l’accueil des lycéens et des étudiants, dans l’Université, mieux les intégrer dans la vie de la cité, en facilitant les déplacements et l’accès aux activités culturelles et sportives, comme à l’ensemble des services urbains. IV.5 3 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive CINQ PRINCIPES QUALITATIFS : • Accentuer l’ouverture internationale : l’intensification des échanges internationaux, en particulier économiques, implique une généralisation d’accords entre universités rhônalpines et étrangères, mêlant cohabilitations de diplômes, accueils et échanges croisés d’étudiants, d’enseignements et de chercheurs. • Afficher des complémentarités entre les Villes, ce qui implique : a) Une intensification de l’usage des réseaux numériques de communication, afin de permettre un partage des richesses documentaires, l’accroissement des enseignements à distance et des transferts d’informations entre les laboratoires de recherche, b) Une amélioration de la qualité des liaisons routières et surtout des relations ferroviaires entre les villes. • Investir les interfaces entre disciplines et activités économiques : aux frontières entre disciplines se situent nombre d’innovations créatrices d’activités, ceci induit regroupements d’équipes de recherche, mise en place de formations conjointes entre spécialisations complémentaires et maîtrise des nouvelles technologies, • Concilier réponse à une demande sociale de proximité et équipement plus équilibré du territoire : l’accueil en villes moyennes de premiers cycles, tant généralistes que professionnalisants, correspond à l’objectif de généraliser un niveau de formation plus élevé ; au-delà, le dynamisme des villes moyennes dépend de créneaux leur permettant d’affirmer leurs spécificités, que peuvent renforcer et compléter des formations et laboratoires de recherche ciblés, • Développer les formations permanentes tout au long de la vie : l’importance croissante de la formation permanente, le développement du temps libre et l’accueil du 3ème age impliquent des solutions de proximité pour l’ouverture au public du potentiel d’enseignement, enjeu d’une diffusion plus large des savoirs. DECLINAISON DU PROJET DANS LES POLES DE DÉVELOPPEMENT RHÔNALPINS : Pour chacun des pôles de développement, la déclinaison des principes qualitatifs et des axes stratégiques universitaires et économiques peut se structurer à partir des points forts dans l’économie locale et dans l’offre actuelle de formations universitaires. Cette double entrée fait apparaître plusieurs points forts régionaux, impliquant chacun plusieurs Villes et révélant des complémentarités économiques et universitaires : ces points s’articulent autour de : a) Deux fonctions majeures de développement et d’innovation • pôle numérique : des composants aux logiciels et produits électroniques, il occupe 52 000 emplois en Rhône-Alpes et s’appuie sur Grenoble (microélectronique, micro-systèmes, nano-technologies, puces au silicium, outils de programmation informatique, INPG, INRIA, LETI) Lyon (génie logiciel, recherche sur les contenus, INSA, Ecole Normale Supérieure-Sciences, Ecole Centrale), Saint-Etienne (réseaux en fibres optiques, ARUFOG, en lien avec pôle vision), Valence (capteurs, systèmes industriels, monétique et outils numériques de navigation aérienne-Sextant-ESISAR), Annecy (capteurs, réseaux, mesures et instrumentation) et Chambéry (micro-électronique et robotique, laboratoires et formations en intelligence artificielle et génie informatique), • pôle bio-technologie, en plein développement, à partir de l’excellence des activités liées à la santé et aux sciences et technologies du vivant à Lyon (Faculté de Médecine, INSERM, Institut des neurosciences, laboratoire P4 pour les maladies infectieuses, IBCP, CGMC, CIRC, etc, ...), Grenoble (biologie structurale Synchroton-, bio-informatique, robotique chirurgicale, instrumentation électronique) et Saint-Etienne (technologies médicales -GIP Exercices-HEF, ITF, CETIM) ; Bourg-en-Bresse (formations en DUT génie biologique et informatique industrielle), b) Trois activités traditionnelles fondant les principales spécificités régionales : • Pôle mécanique et travail des métaux : c’est l’activité industrielle la plus présente dans tout le territoire rhônalpin, avec un poids dans les effectifs supérieurs de 70% à la moyenne nationale, réparti principalement dans 6 villes : Saint-Etienne (1er secteur économique, réputation du pôle productique, 5 écoles d’ingénieurs), Grenoble (céramique industrielle, Eurotungstène, usinage avec matériaux composites, 2 écoles d’ingénieurs de l’INPG), Lyon (machines et métaux, pôle technologique de l’Ecole Centrale avec l’université Lyon 1, INSA), Annecy (école d’ingénieurs ESIA, de gros employeurs, SNR, Gilette, etc ...), Roanne (école d’ingénieurs ISTIL - DEA Productique - laboratoire LASPI - pôle transmission de puissance), Valence (nombreuses industries réputées, peu de formations adaptées) et Chambéry (conception de matériaux nouveaux, ENSAM mécanique & environnement, formations matériaux composites), • Pôle textile-habillement, le plus spécifique à RhôneAlpes avec un taux d’emploi double de la moyenne nationale, repose sur Lyon, avec un tissu artisanal et industriel très novateur (soies et textiles techniques) et un pôle de recherche et enseignement du textile, Roanne, avec un secteur industriel très important pour IV.5 4 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive la ville, renforcé par la délocalisation de la partie textile de l’école d’ingénieurs ITECH, la mise en place d’un centre régional d’infographie textile et le projet de création d’un IUP des technologies de la mode, et SaintEtienne (un secteur actif, renforcé par la présence d’une antenne de l’Institut Textile de France ITF), l’Ecole des Paysages à Grenoble, la Maison des Sciences de la Ville, tête d’un réseau avec l’Institut d’Urbanisme, l’Institut de Géographie Alpine, la MRASH et des laboratoires de recherche sur la ville, et à Saint-Etienne, à côté de la MRASH, l’Institut du développement territorial (IDT). • Pôle de gestion, conseil, services et management des entreprises : développé à partir de la place lyonnaise, avec principalement l’Ecole du Management de Lyon, les formations spécialisées dans les Universités (Institut d’Administration des Entreprises et laboratoires associés), ainsi qu’avec les écoles de commerce de Grenoble, Saint-Etienne, Chambéry, ce pôle s’étend des grands cabinets de conseil, rayonnant à partir de Lyon, aux services en recherche-développement, présents à Grenoble, Chambéry, Lyon, Roanne, Saint-Etienne et Bourg-en-Bresse, ainsi qu’aux activités informatiques de conseil et service, concentrées à Grenoble, Lyon et Annecy. • Pôle communication-documentation-technologies de l’éducation, à partir du fort potentiel de bibliothèques à Lyon, renforcé par l’arrivée du fonds des Jésuites (500 000 ouvrages), ce pôle prend appui sur l’ENSSIB et des formations réputées en sciences du langage à Lyon et Grenoble. L’implantation de l’Ecole Normale Lettres contribuera à le renforcer. De nouveaux diplômes d’ingénieurs en technologies de la communication à Grenoble et à Lyon marquent le lien de ce pôle avec les technologies numériques. Par ailleurs, Saint-Etienne a des formations à l’IDT, Annecy un projet d’IUP et de DESS informatique et télécommunications et Roanne dispose d’un Euromaster multimédia et d’un centre serveur de formation médicale continue lié aux universités de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne. c) Trois branches émergentes : • Pôle environnement, en émergence à partir de Lyon (mesures et chimie appliquées à l’environnement, Université Lyon 1, BRGM, CEMAGREF, ADEME, INGRA), Grenoble (Université Fourier : glaciologie, géophysique ; spécialité du traitement de l’eau SOGREAH), Saint-Etienne (pôle de l’eau, vulcanologie, Ecole des Mines, Agence du Développement Durable), Chambéry (environnement de la montagne, valorisation des énergies renouvelables) et Bourg (projet de DUT aéraulique et génie thermique, en liaison avec l’industrie agro-alimentaire). La valeur ajoutée d’une mise en réseau renforcera le dynamisme de pôles spécialisés et complémentaires : • L’organisation de la complémentarité entre les sites, s’appuyant sur un fonctionnement en réseau, conforte l’offre universitaire régionale, sa lisibilité et sa capacité à se positionner à l’international, • La dynamique universitaire des villes, en cohérence avec leur développement économique, culturel et en terme d’image, contribue à un maillage du territoire régional, à sa structuration, en même temps qu’elle apporte une réponse à la demande sociale, • Les villes ont vocation à intervenir dans le développement universitaire, pour faciliter les interfaces entre enseignement-recherche et entreprises. Par ailleurs, les activités urbaines dans leur diversité (hébergement, déplacements, équipements collectifs, culture, etc...) relèvent en majeure partie de la compétence des collectivités territoriales. Dotées de meilleures liaisons entre elles et avec l’extérieur, les Villes se trouvent en situation d’impulser une dynamique de projet susceptible de conforter une offre universitaire régionale, ouverte et d’envergure internationale. • Pôle sciences de la Ville, émergence d’un savoir-faire spécifique à Rhône-Alpes, souligné par l’existence de trois Agences d’urbanisme et trois Ecoles d’Architecture, avec à Lyon, l’ENTPE, l’IUL, la MRASH, l’INSA, le pôle de compétences en urbanisme et, en projet, une partie des IV.5 5 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive On manque d’indicateurs précis et homogènes pour caractériser la fonction culturelle métropolitaine. On peut retenir un indicateur synthétique : les cadres de la fonction “Culture, loisirs“. La composition de cette fonction de notre grille d’analyse est la suivante : journalistes, auteurs, cadres de la presse et de l’édition, cadres des spectacles, artistes. La part de la région lyonnaise dans l’effectif national n’est ici que de 3,6 % en 1990 (pour, rappelons le, 5,6 % des emplois nationaux). Cette proportion est donc particulièrement faible dans ce secteur, et elle est en régression par rapport à 1982. ■ Culture et loisirs 1. La culture et les loisirs, un monopole parisien ? Extrait de “La France en Ville” Félix Damette, 1994 IV.6 1 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive Cette fonction ne compte que 250 000 emplois (un pour 222 habitants), mais sa valeur symbolique et stratégique va bien au-delà. Les deux cartes suscitent un véritable malaise ; il n’est culture que de Paris ; plus de 50 % de l’emploi est en Ile-de-France ; du désert provincial émergent péniblement trois métropoles : Lyon, Toulouse et Strasbourg, ainsi que trois villes importantes, Nice Avignon et Rennes -une mention spéciale pour Montpellier, la seule ville de province à présenter un indice supérieur à 100. L’évolution est exactement conforme à l’état des lieux ; rien ne change pour l’essentiel. IV.6 2 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive N7 9 D9 33 N6 79 MACON N 83 AIN D 975 85 D9 D 982 N La Clayette A 40 N 79 OYONNAX Chauffailles RHÔNE BOURG-EN-BRESSE D 48 5 Beaujeu Nantua D 97 9 A6 Chatillons/ Chalaronne N8 3 M F 93 6 Belleville D M St-Paul-de-Varax Thizy AIN VILLEFRANCHE Amplepluis HautevilleLompnès F D 904 D 28 D 5 48 N7 Ambronay Villars-les-Dombes F F RHÔNE M A 40 N 84 D 933 2. Les principaux équipements culturels de la région urbaine de Lyon Bourg-de-Thizy N6 ROANNE 3 N8 Cours-la-Ville AMBERIEUF EN-BUGEY Trévoux 83 M 51 N6 D Meximieux Pérouges M Lagnieu F N N7 84 6N A4 N 82 M Neuville 4 50 N N Le Montellier F Oingt TARARE Montluel A 42 Lacroix-Laval M N Ecully Th.Caluire Tassin Cr. Rousse Planetarium SAINT-ETIENNE 498 SAINT-CHAMOND N7 Roussillon Voiron 82 Péage-de-Roussillon Beaurepaire D 519 0 D 52 ✈ N 0 50 Moirans Rives St Etienne de St Geoirs D 23 Tullins N8 2 10 Km D 1 12 N N 88 5 Km A7 0 Km Annonay N9 2 D8 2 03 D5 CONCEPTION ET REALISATION AGENCE D'URBANISME DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON 53 2 D N 75 12 51 9 88 La Côte St-André 85 M N R E G I O N A L D U P I L AT St-Alban 8 51 NATUREL D PARC D N St Jean-de-Bournay Planetarium LOIRE 43 D 50 2 Comédie de St Etienne Firminy D VIENNE A 43 N7 5 F N 86 M F Ste-Croix La Ricamarie D M F Pont-Evêque La Tour du-Pin ISERE N M Monistrol s/ Loire BOURGOINJALLIEU A 48 St-Genest-Lerpt F M Rive -de-Gier D 517 N6 D 75 D 51 8 F 8 49 F Crémieu M M Chasse-surRhône 7 A4 St Just St Rambert St-Priest-en-Jarez Principaux équipements : M Musée Autoroute Limite départementale Jauge M Musée industriel >5000 1000 à 5000 Centre à statut particulier Route principale Limite du parc naturel régional du Pilat 500 à 1000 Diffusion du spectacle vivant <500 Périmètre d’étude Route secondaire de la région urbaine de Lyon Théatres missionnés, centres dramatiques, centre choragraph. nat. Voie ferrée Zone urbaine dense F Festivals Ne sont prises en compte que les villes de plus de 5 000 habitants en dehors de la zone urbaine dense. l'Isle d'Abeau M Veauche Andrézieux Bouthéon D ✈ ✈ 42 A7 2 8 GIVORS ✈ D D St-Symphorien-sur-Coize MONTBRISON A7 LOIRE M St Galmier Creys- M Malville D 517 M CharvieuGenas Chavagneux Théâtre Renaissance Oullins St-Fons N6 Lyon-Satolas Pierre-Bénite Venissieux St 5 A4 Priest A 43 Brignais 75 D Corbas irigny Feyzin la Verpillière St Mornant Symphorien Villefontaine Grigny d'Ozon Ville nouvelle de Chazelless/ Lyon 2 N8 6 D 49 N 89 RO C ADE ES T T.N.P. Opéra F Chassieu LYONBron Craponne M MT.J.A. Chaponost Montrond les-Bains M Hières-sur-Amby Meyzieu Pusignan VILLEURBANNEDecines Ste-Foy D8 9 CN du Bugey M N 75 FEURS D 89 Plaine de l'Ain Centre chor. nat. Rilllieux Vaulx en velin Charonnières 89 ISERE St Cyr Dardilly 32 A4 Miribel Rillieux 65 M Rochetaillée D A6 l'Arbresle Juin 1999 Sources : DRAC, Région RA, Michelin IV.6 3 D’après l’observation du tourisme urbain de la région lyonnaise. Octobre 1997 Nb de visiteurs (chiffres 1997 ou 1996) 3. Fréquentation des musées : Comparaisons européennes Bi Ba rm rc el in on gh e am M us M us ée D Fr üs eu Pi an se ca m ck ld ss & or fo o Ar fL rt t Na öb Ga be tu lle rm ck ry e us M eu Ly us m on eu Se m M n us ck ée en be de M ila rg sB n ea M M ux un us ar eo ich ts Pi De na ut St c ot sc ra ec he sb a s ou M rg Bi u lb se Ar ao um St ts M Et d éc us ie or nn eo at e Gu ifs M gg us ée en he d' ar im tm od er ne TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive Fréquentation des musées 1 400 000 1 200 000 1 000 000 800 000 600 000 400 000 200 000 0 IV.6 4 TABLE RONDE 2 La métropole vivante, Eurocité attractive ■ Métropoles européennes en projet Bilbao ou le miracle de la revitalisation urbaine Groupe de travail “Stratégies de Développement des Grandes Villes Européennes“, dans le cadre de la Commission de développement économique des Eurocités. Extrait de la Newsletter n°1, février 1999 Bilbao se situe au pays basque espagnol dans la province de Biscaye. Avec 500 000 habitants, c’est la septième ville d’Espagne. En ajoutant l’aire métropolitaine, il s’agit d’un bassin d’environ 1 million d’habitants répartis dans 30 communes de part et d’autre du fleuve Nervión vers l’océan Atlantique. Fondée au XIIIe siècle autour du port et de la foire, Bilbao s’est beaucoup développée au XIXe siècle avec la sidérurgie et la construction navale. Au début des années 90, Bilbao est en plein désarroi. Le modèle industriel de la “ Ruhr espagnole “ s’effondre, et le taux de chômage approche les 30 %, ce qui entraîne une dégradation sociale importante, à laquelle s’ajoutent des problèmes d’environnement. Cette situation de peur, pour le devenir même de la ville, va engendrer une formidable mobilisation des acteurs locaux sur la nécessité d’agir pour produire une nouvelle vision de l’avenir, qui dépasse le seul aménagement urbain. Aujourd’hui, quiconque se rend - et vit - à Bilbao peut mesurer les changements qui sont intervenus. La réussite de Bilbao n’est pas le fruit du hasard : la dynamique engagée s’appuie sur une volonté forte de montrer que cette ville a un futur, et donc qu’elle fait partie des grandes métropoles européennes. Fondée sur une action structurelle, sur laquelle s’appuient des projets à valeur symbolique, cette dynamique a conduit au renouveau de la métropole. L’un de ces projets est le musée Guggenheim, ouvert depuis octobre 1997. Superbe vaisseau de titane conçu par Franck O. Gehry en plein cœur de Bilbao et sur les bords de la rivière, il accueille les collections de la célèbre fondation new-yorkaise. Ce projet est le fruit de trois facteurs. Bilbao souhaite asseoir son renouveau sur une nouvelle image et a déjà commencé à développer des projets. La Fondation Guggenheim cherche à ouvrir un musée en Europe. Le Pays basque est la seule autonomie d’Espagne où l’impôt est levé directement par les Provinces, qui sont libres de son utilisation. Cette conjonction d’éléments va aboutir, malgré les réticences du milieu local, à la construction d’un musée de 24 000 m2 pour 100 millions d’euros d’investissement, dont les bâtiments ont été entièrement financés par la province et le gouvernement basque, et qui est géré par le secteur privé. Avec 1,3 million de visiteurs la première année d’ouverture, contre 500 000 attendus, son exploitation représente 0,47 % du PIB du Pays basque. Ce musée constitue un formidable instrument marketing : 30 % des visiteurs viennent du Pays Basque, 30 % du reste de l’Espagne et 40 % du reste du monde. Deuxième musée le plus visité en Espagne derrière le Prado, il a complètement modifié l’approche touristique de la métropole. Une autre réalisation importante est le nouveau Palais des Congrès et de Musique, ouvert depuis février 1999. Financé par la Province, le bâtiment, dont l’architecture s’inspire d’un bateau en construction, s’étend sur 25 000 m2, 3 salles de théâtre et plusieurs salles de conférence. Ce projet va renforcer les fonctions affaires et culturelles de la ville. IV.7