la métropole vivante, Eurocité attractive

Transcription

la métropole vivante, Eurocité attractive
Table ronde
N° 2
“
vivante :
Eurocité attractive
“
“
“ La métropole
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
■ Services à la population
et attractivité des
métropoles
Extrait de : “Critères de métropolisation
et éléments de comparaison entre Lyon
et d’autres métropoles françaises“,
Alain SALLEZ, mars 1999
Exposé au groupe de travail
“Positionnement international et fonctions
métropolitaines“, dans le cadre des études
préalables à la Directive Territoriale
d’Aménagement de l’aire urbaine de Lyon,
pour le compte du SGAR Rhône-Alpes
Les travaux de recherche d’Alain SALLEZ et de son équipe
de l’Institut Villes, Territoires, Immobilier (IVTI) sur la
dynamique des villes ont utilisé un indice synthétique de
la “ santé “ d’une ville, constitué du rapport : taux de
croissance démographique annuel sur taux de chômage.
En résumé, les facteurs explicatifs de la dynamique
des villes ont été, pour la période 1982-1990 :
Selon eux, l’intérêt de cet indicateur est de rendre compte
de l’attractivité d’une ville sur le plan démographique et
de l’équilibre de son marché du travail. En effet, les
analyses urbaines sur de longues périodes montrent qu’il
n’y a pas de croissance économique durable sans un
équilibre de l’offre et de la demande de travail.
• le taux d’encadrement en cadres et ingénieurs de
l’ensemble des entreprises de la ville,
• le taux de services marchands à la population, à relier à
la qualité de vie d’une ville,
• la diversification du portefeuille d’activités ou, à
contrario, la fragilité des villes de mono-activité,
• l’accessibilité de la ville par les transports à grande
vitesse : autoroutes, TGV, aéroports,
• la gouvernance entendue comme la capacité des élus
de la commune centre et des communes périphériques
à coopérer, ainsi que le partage implicite ou explicite
d’un projet commun avec les institutions intermédiaires
(CCI, ports autonomes, syndicats patronaux et ouvriers,
comités d’expansion, ...),
• et, de façon négative, un taux de retraités et d’autres
personnes sans activité important.
Une analyse sectorielle de l’emploi permet de completer
cette analyse. (cf ci-après)
IV.1
1
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
Analyse structurelle dynamique de l’emploi
L’axe horizontal indique la structure et l’axe vertical la
dynamique de Lyon entre 1980 et 1990.
• quadrant I : sur-représentation structurelle qui se
renforce
• quadrant II : sur-représentation structurelle qui diminue
LYON
0.16
0.12
• quadrant IV : sous représentation structurelle qui évolue
favorablement
0.10
Analyse
0.08
On retiendra particulièrement la forte base industrielle de
Lyon, notamment des biens intermédiaires et la forte
croissance relative des biens de consommation. On note
avec intérêt la bonne position des services aux entreprises,
ce qui est tout à fait favorable à l’attractivité industrielle
de la ville.
0.06
Cependant, la moins bonne position des services à la
population et surtout leur recul par rapport à la capitale
constitue un indice beaucoup moins satisfaisant car c’est
là, avec la qualité de la vie, un facteur essentiel de fixation
et de localisation des cadres des entreprises
internationales. On sait par ailleurs sur ce sujet que
certains cadres de sociétés étrangères se plaignent de ne
pas trouver à Lyon la culture et les loisirs adaptés à leurs
désirs.
IV
0.14
• quadrant III : sous-représentation structurelle qui
s’accentue
I
● Biens de consommation
● Services aux entreprises
0.04
0.02
Biens intermédiaires ●
0.00
● Services non marchands
-0.02
● Biens d’équipement
● Services à la population
III
-0.04
II
-0.06
0.30
0.50
0.70
0.90
1.10
1.30
1.50
Structure 1990
IV.1
2
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
Le dynamisme d’une métropole régionale peut se juger à l’importance de son solde migratoire.
L’interprétation des migrations en termes d’attractivité d’une métropole passe par la dissociation des entrées et des sorties
sur le territoire de son aire urbaine.
Taux d’entrée annuels
■ Aptitude des aires
urbaines à drainer des
actifs.
Comparaison des profils
migratoires
D’après “ Les métropoles régionales
du Centre-Est “,
Les Dossiers INSEE Rhône-Alpes n°118,
juillet 1997
Aire urbaine
Actifs
Artisans
Cadres
Professions
intermédiaires
Employés
Ouvriers
Lyon
Lille
Marseille
Strasbourg
Toulouse
Bordeaux
Saint-Etienne
St-Chamond
2,5 %
1,7 %
2,0 %
2,1 %
3,6 %
2,9 %
1,6 %
1,4 %
1,5 %
1,6 %
2,6 %
2,1 %
5,1 %
4,2 %
4,0 %
4,1 %
6,1 %
5,4 %
3,2 %
2,9 %
2,7 %
3,1 %
4,9 %
4,0 %
2,2 %
1,6 %
1,7 %
1,9 %
3,2 %
2,6 %
1,4 %
0,9 %
1,1 %
1,2 %
2,4 %
1,7 %
2,0 %
2,0 %
4,7 %
2,9 %
1,9 %
1,2 %
Source : INSEE - Recensements de la population
Des profils identiques à Lyon, Lille et Marseille
Une faible attractivité à Saint-Etienne/Saint-Chamond
L’aire urbaine de Lyon se caractérise par des taux d’entrée et des
taux de sortie relativement faibles. Les aires urbaines de Lille,
Marseille ou Strasbourg présentent pour la tranche d’âge des
15-40 ans le même type de profil migratoire.
Près de 22 % des nouveaux arrivants sont des jeunes qui
poursuivent leurs études. Cette même proportion avoisine 30 %
à Bordeaux et Toulouse. Cet écart explique la différence
d’attractivité constatée entre ces métropoles. Lyon, tout comme
Lille et Marseille, est à la tête d’un espace urbain dans lequel se
trouvent des aires urbaines disposant d’un tissu universitaire
important (Grenoble, Saint Etienne/Saint Chamond, Valence) qui
captent une partie des étudiants. Or cette situation ne se
retrouve pas dans le sud-ouest.
Le solde migratoire des 15-40 ans génère une importante baisse
de population sur l’aire urbaine de Saint Etienne/Saint Chamond
(- 6 %). Comme Amiens ou Rouen, celle-ci se différencie ainsi des
métropoles universitaires. Entre 15 et 25 ans, son solde
migratoire est équilibré alors qu’il est largement excédentaire
dans les autres métropoles universitaires. La cité stéphanoise
exerce une faible attractivité sur la population jeune de son
entourage, y compris par son université (sur 100 nouveaux
arrivants, 22 sont étudiants contre 30 à Grenoble ou ClermontFerrand).
Plus de 60 % des immigrants dans l’aire urbaine de Lyon sont des
actifs, particulièrement des cadres. Outre le fait d’une attraction
spécifique des actifs les plus qualifiés, ce fort taux d’entrée des
cadres reflète le mouvement des étudiants venus se former à
Lyon dans les années 1980 et restant sur l’aire urbaine, une fois
leur diplôme acquis, afin d’y exercer leur métier de cadre.
Néanmoins, entre 1982 et 1990, les taux d’attractivité des 15-25
ans sont supérieurs à ceux constatés entre 1975 et 1982. En
revanche ils sont plus faibles passés cet âge. La faible attractivité
stéphanoise se retrouve dans toutes les professions.
IV.2
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
Les écarts de salaires entre les aires urbaines sont
loin d’être négligeables ; le salaire est en effet un
moyen d’attirer de nouveaux actifs et révèle, par
les tensions à la hausse sur les salaires, le
développement même d’une ville.
2 - Analyse des écarts entre
catégories socioprofessionnelles
Les salaires parisiens sont très supérieurs à ceux des autres
aires urbaines. Ainsi, entre le cadre parisien et son
homologue des aires urbaines de province le moins
rémunéré, le rapport des salaires est du simple au double.
1 - Les aires urbaines les plus importantes
distribuent les salaires les plus élevés
■ Niveaux de salaires et
attractivité des aires
urbaines
D’après “ Les métropoles régionales
du Centre-Est “,
Les Dossiers INSEE Rhône-Alpes n°118, 1997
Paris mis à part, des écarts importants subsistent entre les
autres aires urbaines. Ces écarts sont de 64 % pour les
cadres (entre Metz et Lyon), 14 % pour les professions
intermédiaires (entre Roanne et Lyon), 16 % pour les
employés (entre Metz et Clermont-Ferrand) et 18 % pour
les ouvriers (entre Nevers et Grenoble).
Parmi les 15 aires urbaines du Centre-Est, seules Lyon,
Grenoble et Annecy offrent des salaires supérieurs au
salaire moyen de province pour tous les secteurs
d’activité.
Ce phénomène s’explique par la concentration des
emplois les plus qualifiés dans les grandes métropoles.
En 1993, Paris présente le salaire annuel net moyen le plus
élevé : 12 % de plus que la moyenne.
Lyon, qui occupe le deuxième rang en termes d’emploi
exprimé en années-travail, se situe au troisième rang pour
les salaires.
Lille fait exception : 4e rang pour le nombre d’emplois
salariés mais seulement 16e place pour le salaire moyen.
Écart par rapport au salaire annuel net moyen par catégorie socioprofessionnelle dans les capitales régionales
(en % d’écart à la moyenne)
Aire urbaine
Cadres
Professions
intermédiaires
Employés
Ouvriers
Paris
8
5
6
10
Lyon
-6
-3
-5
-5
Marseille
- 12
-7
-5
-6
Lille
- 11
-8
-7
- 12
Bordeaux
- 15
-6
-5
-7
Salaire moyen
230 346
132 108
93 470
93 054
Salaire moyen
hors Paris
98 473
123 737
86 936
85 196
IV.3
1
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
3- Analyse des écarts
de salaires moyens
entre les aires urbaines
Ecart par rapport au salaire annuel moyen par catégorie socioprofessionnelle dans les aires urbaines du Centre-Est
(en % d’écart à la moyenne)
1
Aire urbaine
Les écarts de salaires moyens entre aires urbaines
s’expliquent par différents facteurs :
Lyon
* Un effet structurel
La structure de l’emploi salarié par catégorie
socioprofessionnelle et activité économique est
déterminante (la présence de métiers très qualifiés et/ou
de secteurs très rémunérateurs explique un salaire moyen
plus élevé).
* Un effet résiduel
À structures socioprofessionnelle et sectorielle identiques,
des différences subsistent traduisant certaines
particularités locales. Révélatrices des spécificités des
salariés ou des entreprises (par exemple, l’ancienneté
moyenne des salariés, la taille des entreprises...), ces “ surrémunérations “ relatives apparaissent aussi comme un
facteur susceptible d’attirer de nouveaux actifs vers une
aire urbaine
Cadres
Professions
intermédiaires
Employés
Ouvriers
6
3
2
2
St-Etienne/St Chamond
-8
-1
0
-2
Grenoble
-2
+2
+3
+8
204 009
124 371
87 409
87 198
Salaire moyen
➔ Grenoble et Lyon concentrent des activités
économiques et des catégories socioprofessionnelles très
rémunératrices. Les secteurs d’activité qui contribuent le
plus à l’effet structurel sont : le conseil et l’assistance, le
commerce de gros, les industries des équipements
mécaniques (à Lyon), les industries des composants et
équipements électriques et électroniques (à Grenoble)
ainsi que la R&D.
Mais cette seule présence renforcée de secteurs à haute
rémunération n’explique pas tout. La spécificité du tissu
économique de Lyon et Grenoble leur permet d’offrir des
salaires supérieurs aux autres aires urbaines à activités
économiques et catégories socioprofessionnelles
identiques.
➔ Saint-Etienne/Saint-Chamond apparaît dans le
groupe constitué par Rouen, Amiens, Poitiers, Reims,
Caen, et Chalon-sur-Saône. Le niveau relativement bas
des salaires moyens de ce groupe (inférieur de 2 à 5 % au
salaire moyen des aires urbaines) est le seul fait de la
structure sectorielle de l’économie locale. En effet, toutes
ces aires urbaines pâtissent d’un tissu économique local
dont les rémunérations sont, au niveau local,
relativement faibles.
1 Analyse de type “ structurelle-résiduelle “ intégrant 33 aires urbaines
à l’exception de Paris
IV.3
2
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
N7
9
N6
D9
33
D 975
85
D9
79
MACON
N 83
D 982
N
La
Clayette
A 40
N 79
OYONNAX
Chauffailles
BOURG-EN-BRESSE
AIN
D
48
5
Thoissey
Beaujeu
A6
Belleville
N8
3
3
N8
Cours-la-Ville
D
93
6
RHÔNE
Grandis
Thizy
Arnas
AIN
VILLEFRANCHE
Amplepluis
HautevilleLompnès
D 904
RHÔNE
Jassans-Rottier
D
AMBERIEUEN-BUGEY
Trévoux
5
48
N7
Ambronay
Villars-les-Dombes
Chalamont
Gleize
D 28
1. Hôpitaux et cliniques dans la
région urbaine de Lyon
A 40
N 84
D 933
Bourg-de-Thizy
N6
ROANNE
Meximieux
Neuville
51
Albigny
Montluel
A 42
✈
Oullins
42
Crémieu
D 517
75
Morestel
la Verpillière
Villefontaine
BOURGOINJALLIEU
Ville nouvelle de
l'Isle d'Abeau
La Tour
du-Pin
Seyssuel
Pont-Evêque
Rive
-de-Gier
8
49
St Just
St Rambert
SAINT-ETIENNE
498
VIENNE
La GrandCroix
N
D 50
2
ISERE
A 43
St Jean-de-Bournay
Condrieu
A 48
St-Priest-en-Jarez
N6
D 75
7
A4
D 51
8
✈
A7
D
CharvieuChavagneux
Lyon-Satolas
A4
3
GIVORS
Veauche
Andrézieux
Bouthéon
LOIRE
N6
St
Symphorien
d'Ozon
D
St-Symphorien-sur-Coize
A7
2
8
St
Priest
D
St
Galmier
MONTBRISON
D
Venissieux
Pierre-Bénite
Chazelless/ Lyon
2
N8
6
D 49
5
A4
D 517
T
Chaponost
St Genis L.
N 89
Bron
Ste Foy
Les Halles
Montrond
les-Bains
VILLEURBANNE
✈
89
N
D8
9
LYON
RO C ADE ES
ISERE
Vaulx en velin
Caluire
Ecully
Francheville
St Laurent de Chamousset
N 75
FEURS
D 89
Plaine de
l'Ain
32
A4
Rillieux
St Cyr
65
Chasselay
D
A6
l'Arbresle
Lagnieu
N
N7
84
6N
A4
N6
N 82
Alix
D
TARARE
4
50
N
N
83
(regroupement à la commune)
SAINT-CHAMOND
N7
5
■ La santé
Nantua
D 97
9
Chatillons/ Chalaronne
St-Jean-Bonnefonds
✈
Rives
St Etienne de
St Geoirs
N7
Tullins
N8
2
51
9
88
N
10 Km
D
1
12
N
N 88
5 Km
Annonay
N9
2
D8
2
03
D5
CONCEPTION ET REALISATION
AGENCE D'URBANISME
DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON
53
2
D
D
12
0 Km
Ne sont prises en compte que les villes de plus de 5 000 habitants en dehors de la zone urbaine dense.
43
0
D 52
Moirans
N 75
Voie ferrée
D
85
Route secondaire
)
D 519
A7
Limite du parc naturel régional du Pilat
Périmètre d’étude
de la région urbaine de Lyon
Zone urbaine dense
Voiron
Beaurepaire
LOIRE
D 23
Route principale
Monistrol
s/ Loire
Roussillon
St-Pierre-de-Boeuf
82
0
50
Limite départementale
La Côte
St-André
N
N
D
Autoroute
Equipement appartenant à un centre
hospitalier régional (pôle majeur =
Centre hospitalier
Hôpital local
Etablissement soin longue durée
Cliniques privées
NATUREL
Pelussin
REGIONAL DU PILAT
8
51
PARC
Firminy
N 86
D
Le Chambon
Feugerolles
Juin 1999
Source : DRASS avril 99
IV.4
1
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
Un environnement universitaire de qualité,
carrefour de la recherche et de l’industrie
L’université Claude Bernard est la deuxième
concentration universitaire française et représente avec
les universités de Grenoble et de Saint-Étienne un poids
scientifique de première qualité.
2. Lyon, ville européenne de la santé
D’après l’étude “Lyon, Métropole de la
Santé“, ADERLY, novembre 1998
1er cycle
2è cycle
3è cycle
Total
Médecine
2 165
1 256
685
4 106
Pharmacie
828
730
558
2 116
Odontologie
272
215
487
Cette université s’appuie sur une grande diversité de
laboratoires de recherche:
• Le deuxième pôle INSERM (Institut National de la Santé
et de la Recherche Médicale) français et le CNRS (Centre
National de la Recherche Scientifique)
• Les Laboratoires de Recherche des Universités et des
Grandes écoles
• Le Centre International de recherche sur le Cancer
• Les Laboratoires privés de Recherche...
Les unités INSERM de recherche ont une notoriété
européenne, notamment dans les domaines de la
dermatologie, la chirurgie vasculaire et cardiaque, la
nutrition et la physiologie expérimentale, la virologie
(hépatites et SIDA), la gastro-entérologie...
L’activité de recherche est en pleine croissance,
puisqu’elle a représenté16 MF en 1994, 25,6 MF en 1995
et 27 MF en 1996. Les chercheurs lyonnais se distinguent
particulièrement par leurs études fondamentales et
cliniques dans des domaines comme la cardiologie, la
neurologie, l’oncologie..., ou les grands brûlés, dont la
renommée est mondiale.
IV.4
2
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
Un centre hospitalier de taille européenne
Les Hospices Civils de Lyon (HCL) regroupent 18
établissements hospitaliers publics de la région lyonnaise.
Avec 6 191 lits sur 15 500 en Rhône-Alpes, ce pôle
hospitalo-universitaire est le premier pôle français après
celui de Paris. Les Hospices Civils de Lyon représentent
8 % de l’activité hospitalière nationale pour seulement
2,6 % de la population.
Certaines spécialités des HCL émergent au niveau
international :
Les hôpitaux lyonnais jouent un rôle pilote en matière de
transplantations
Certaines centres hospitaliers ont une renommée
internationale ; l’hôpital neurologique Pierre Wertheimer
est le plus grand centre d’essais cliniques en neurologie
au niveau mondial. L’hôpital Debrousse est spécialiste
européen en orthopédie et urologie pédiatrique...
D’autres spécialités sont reconnues internationalement
en clinique et en recherche :
- la cancérologie avec le LIS et le centre
anticancéreux Léon Bérard
- l’hôpital des grands brûlés
- l’immunologie
- la cardiologie
- l’ophtalmologie
- l’étude des maladies mentales avec le PET SCAN...
Saint-Etienne : les domaines d’excellence
Deux équipes de recherche médicale se distingue
particulièrement à St Etienne :
- Une équipe INSERM, au sein du laboratoire
“Biologie du tissu osseux, connaissance des
exercices physiques sur le squelette en rapport
avec la recherche spatiale”
- Une équipe d’accueil GIMAP, travaillant sur la
mise au point d’un vaccin contre le SIDA.
• Les transplantations en 1996 :
- Moelle
196
- Foie
97
- Reins-Pancréas
12
- Reins
102
- Cœur
59
- Epiderme
9
- Pancréas
1
- Cœur-Poumons
1
- Poumons
6
- Cornée
60
L’aéroport de Bron est spécialisé dans le transport
d’organes.
IV.4
3
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
■ L’enseignement supérieur
dans la région urbaine de
Lyon
1. Répartition des effectifs
étudiants
D’après l’Atlas Rhône-Alpes de
l’enseignement supérieur 1996
IV.5
1
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
2. 3è cycles et grandes écoles :
Points forts et faiblesses
D’après “La région urbaine de Lyon
ou les infortunes de la vertu”
P. Beckouche, L. Davezies, Alain Schébath
Rapport pour le compte
du SGAR Rhône-Alpes, 1994
La comparaison des diplômes de
troisième cycle délivrés par les
grandes académies confirme, s’il
en était besoin, que la région
urbaine de Lyon ne se dégage pas
vraiment du lot des bonnes
académies de province, très loin
derrière la région parisienne,
mais qu’elle est en bonne
position.
Part des académies dans les diplômes de l’enseignement supérieur
400
Nb en pour 1000 du total national
350
Indice (100 = même proportion
300
que celle de l'académie pour les
effectifs d'élèves de lycées nationaux
250
DESS, DEA et doctorats en Droit-Sc.Po., Lettres S.H., Sc. Eco-AES,
Sciences, diplôme de docteur en médecine, pharmacie et
odontologie, DEA de médecine et pharmacie, Doctorat de pharmacie,
diplôme d’écoles d’ingénieurs et d’école de commerce-gestion.
200
Les performances de l’académie
de Lyon sont les meilleures en
pharmacie (surtout en DEA), mais
aussi
pour
les
diplômes
d’ingénieur - domaine dans
lequel l’avancée parisienne est la
plus réduite.
Ce palmarès universitaire dégage
toutefois quatre points négatifs :
• en règle générale, l’académie
fait de meilleurs scores pour les
DEA que pour les thèses ;
• la position lyonnaise est faible
dans les diplômes scientifiques,
les plus propres aux échanges
université / industrie, et dans
lesquels se distinguent les
académies
de
Toulouse,
Grenoble, Strasbourg et Nancy ;
• sa performance d’ensemble
s’est dégradée entre 1981 et
1991 ;
• la notoriété internationale de
l’université de Lyon reste très
faible.
150
100
50
0
Source : M.E.N./DEP
Part de l’académie de Lyon dans le total national
des diplômés de l’enseignement supérieur
TOTAL
Ec. de Commerce, Gestion
diplôme d’ingénieur
SCIENCES
Doctorats
DESS/DEA
SC. ECO, AES
Doctorats
DESS/DEA
DROIT, SC.PO.
1991
1981
Doctorats
DESS/DEA
LETTRES, S.H.
Doctorats
DESS/DEA
ODONTOL Docteur en od.
PHARMACIE
Doctorats
DEA
Docteur en pharm.
MEDECINE
DEA
Docteur en méd.
0
100
200
300
400
500
600
Source : M.E.N./DEP
IV.5
2
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
3. U3M - un réseau universitaire en
Rhône-Alpes en lien avec les
enjeux des villes
Conférence des villes centres des
grandes agglomérations de Rhône-Alpes
Document approuvé par la Conférence des
Maires le 22 janvier 1999
Agences d’urbanisme de Grenoble, Lyon,
Saint-Etienne
UN CONSTAT :
TROIS AXES STRATÉGIQUES :
Des attentes contrastées résultent de dimensions très
différentes des Villes et de leur équipement en
enseignement supérieur et recherche : volonté de mieux
articuler un potentiel conséquent avec les axes majeurs
du développement économique, à Lyon et Grenoble ;
besoin de conforter l’enseignement supérieur, à Roanne
et Bourg ; besoin de s’affirmer pleinement comme pôle
universitaire, à Valence et Annecy ; volonté de
développer une offre d’enseignement supérieur
généraliste, à Chambéry et Saint-Etienne.
• Conforter les pôles : renforcer les complémentarités
entre les 8 Villes et le développement des convergences
entre enseignement supérieur, recherche et activités
économiques, pour contribuer davantage au
rayonnement de Rhône-Alpes et à son ouverture
internationale, lesquels rejaillissent sur l’attractivité de
chacune des villes,
UN PROJET :
L’amélioration coordonnée de l’offre d’enseignement
supérieur et de recherche en Rhône-Alpes concrétise la
volonté des 8 villes d’affirmer leurs complémentarités. Ce
projet s’articule autour de trois axes stratégiques et de
cinq principes qualitatifs, se déclinant dans chacun des
pôles de développement universitaire et économique.
• Préparer les Universités aux enjeux du XXIème siècle :
aller au bout des engagements d’U 2000 et, au-delà,
concevoir des bâtiments intelligents permettant le
travail en réseaux, développer les interfaces, les
laboratoires communs, les transferts de technologie et
l’essaimage ; mieux insérer l’Université dans la Ville, par
son ouverture à d’autres publics,
• Soutenir la citoyenneté étudiante : améliorer l’accueil
des lycéens et des étudiants, dans l’Université, mieux les
intégrer dans la vie de la cité, en facilitant les
déplacements et l’accès aux activités culturelles et
sportives, comme à l’ensemble des services urbains.
IV.5
3
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
CINQ PRINCIPES QUALITATIFS :
• Accentuer l’ouverture internationale : l’intensification
des
échanges
internationaux,
en
particulier
économiques, implique une généralisation d’accords
entre universités rhônalpines et étrangères, mêlant cohabilitations de diplômes, accueils et échanges croisés
d’étudiants, d’enseignements et de chercheurs.
• Afficher des complémentarités entre les Villes, ce qui
implique :
a) Une intensification de l’usage des réseaux
numériques de communication, afin de permettre
un partage des richesses documentaires,
l’accroissement des enseignements à distance et
des transferts d’informations entre les laboratoires
de recherche,
b) Une amélioration de la qualité des liaisons
routières et surtout des relations ferroviaires entre
les villes.
• Investir les interfaces entre disciplines et activités
économiques : aux frontières entre disciplines se situent
nombre d’innovations créatrices d’activités, ceci induit
regroupements d’équipes de recherche, mise en place
de formations conjointes entre spécialisations
complémentaires
et
maîtrise
des
nouvelles
technologies,
• Concilier réponse à une demande sociale de proximité
et équipement plus équilibré du territoire : l’accueil en
villes moyennes de premiers cycles, tant généralistes
que professionnalisants, correspond à l’objectif de
généraliser un niveau de formation plus élevé ; au-delà,
le dynamisme des villes moyennes dépend de créneaux
leur permettant d’affirmer leurs spécificités, que
peuvent renforcer et compléter des formations et
laboratoires de recherche ciblés,
• Développer les formations permanentes tout au long
de la vie : l’importance croissante de la formation
permanente, le développement du temps libre et
l’accueil du 3ème age impliquent des solutions de
proximité pour l’ouverture au public du potentiel
d’enseignement, enjeu d’une diffusion plus large des
savoirs.
DECLINAISON DU PROJET
DANS LES POLES DE DÉVELOPPEMENT RHÔNALPINS :
Pour chacun des pôles de développement, la déclinaison
des principes qualitatifs et des axes stratégiques
universitaires et économiques peut se structurer à partir
des points forts dans l’économie locale et dans l’offre
actuelle de formations universitaires. Cette double entrée
fait apparaître plusieurs points forts régionaux,
impliquant chacun plusieurs Villes et révélant des
complémentarités économiques et universitaires : ces
points s’articulent autour de :
a) Deux fonctions majeures de développement
et d’innovation
• pôle numérique : des composants aux logiciels et
produits électroniques, il occupe 52 000 emplois en
Rhône-Alpes et s’appuie sur Grenoble (microélectronique, micro-systèmes, nano-technologies, puces
au silicium, outils de programmation informatique,
INPG, INRIA, LETI) Lyon (génie logiciel, recherche sur les
contenus, INSA, Ecole Normale Supérieure-Sciences,
Ecole Centrale), Saint-Etienne (réseaux en fibres
optiques, ARUFOG, en lien avec pôle vision), Valence
(capteurs, systèmes industriels, monétique et outils
numériques de navigation aérienne-Sextant-ESISAR),
Annecy (capteurs, réseaux, mesures et instrumentation)
et Chambéry (micro-électronique et robotique,
laboratoires et formations en intelligence artificielle et
génie informatique),
• pôle bio-technologie, en plein développement, à partir
de l’excellence des activités liées à la santé et aux
sciences et technologies du vivant à Lyon (Faculté de
Médecine, INSERM, Institut des neurosciences,
laboratoire P4 pour les maladies infectieuses, IBCP,
CGMC, CIRC, etc, ...), Grenoble (biologie structurale Synchroton-, bio-informatique, robotique chirurgicale,
instrumentation électronique) et Saint-Etienne
(technologies médicales -GIP Exercices-HEF, ITF, CETIM) ;
Bourg-en-Bresse (formations en DUT génie biologique
et informatique industrielle),
b) Trois activités traditionnelles fondant les principales
spécificités régionales :
• Pôle mécanique et travail des métaux : c’est l’activité
industrielle la plus présente dans tout le territoire
rhônalpin, avec un poids dans les effectifs supérieurs de
70% à la moyenne nationale, réparti principalement
dans 6 villes : Saint-Etienne (1er secteur économique,
réputation du pôle productique, 5 écoles d’ingénieurs),
Grenoble (céramique industrielle, Eurotungstène,
usinage avec matériaux composites, 2 écoles
d’ingénieurs de l’INPG), Lyon (machines et métaux, pôle
technologique de l’Ecole Centrale avec l’université
Lyon 1, INSA), Annecy (école d’ingénieurs ESIA, de gros
employeurs, SNR, Gilette, etc ...), Roanne (école
d’ingénieurs ISTIL - DEA Productique - laboratoire LASPI
- pôle transmission de puissance), Valence (nombreuses
industries réputées, peu de formations adaptées) et
Chambéry (conception de matériaux nouveaux, ENSAM
mécanique & environnement, formations matériaux
composites),
• Pôle textile-habillement, le plus spécifique à RhôneAlpes avec un taux d’emploi double de la moyenne
nationale, repose sur Lyon, avec un tissu artisanal et
industriel très novateur (soies et textiles techniques) et
un pôle de recherche et enseignement du textile,
Roanne, avec un secteur industriel très important pour
IV.5
4
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
la ville, renforcé par la délocalisation de la partie textile
de l’école d’ingénieurs ITECH, la mise en place d’un
centre régional d’infographie textile et le projet de
création d’un IUP des technologies de la mode, et SaintEtienne (un secteur actif, renforcé par la présence
d’une antenne de l’Institut Textile de France ITF),
l’Ecole des Paysages à Grenoble, la Maison des Sciences
de la Ville, tête d’un réseau avec l’Institut d’Urbanisme,
l’Institut de Géographie Alpine, la MRASH et des
laboratoires de recherche sur la ville, et à Saint-Etienne,
à côté de la MRASH, l’Institut du développement
territorial (IDT).
• Pôle de gestion, conseil, services et management des
entreprises : développé à partir de la place lyonnaise,
avec principalement l’Ecole du Management de Lyon,
les formations spécialisées dans les Universités (Institut
d’Administration des Entreprises et laboratoires
associés), ainsi qu’avec les écoles de commerce de
Grenoble, Saint-Etienne, Chambéry, ce pôle s’étend des
grands cabinets de conseil, rayonnant à partir de Lyon,
aux services en recherche-développement, présents à
Grenoble, Chambéry, Lyon, Roanne, Saint-Etienne et
Bourg-en-Bresse, ainsi qu’aux activités informatiques de
conseil et service, concentrées à Grenoble, Lyon et
Annecy.
• Pôle communication-documentation-technologies de
l’éducation, à partir du fort potentiel de bibliothèques
à Lyon, renforcé par l’arrivée du fonds des Jésuites
(500 000 ouvrages), ce pôle prend appui sur l’ENSSIB et
des formations réputées en sciences du langage à Lyon
et Grenoble. L’implantation de l’Ecole Normale Lettres
contribuera à le renforcer. De nouveaux diplômes
d’ingénieurs en technologies de la communication à
Grenoble et à Lyon marquent le lien de ce pôle avec les
technologies numériques. Par ailleurs, Saint-Etienne a
des formations à l’IDT, Annecy un projet d’IUP et de
DESS informatique et télécommunications et Roanne
dispose d’un Euromaster multimédia et d’un centre
serveur de formation médicale continue lié aux
universités de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne.
c) Trois branches émergentes :
• Pôle environnement, en émergence à partir de Lyon
(mesures et chimie appliquées à l’environnement,
Université Lyon 1, BRGM, CEMAGREF, ADEME, INGRA),
Grenoble
(Université
Fourier
:
glaciologie,
géophysique ; spécialité du traitement de l’eau SOGREAH), Saint-Etienne (pôle de l’eau, vulcanologie,
Ecole des Mines, Agence du Développement Durable),
Chambéry (environnement de la montagne,
valorisation des énergies renouvelables) et Bourg
(projet de DUT aéraulique et génie thermique, en
liaison avec l’industrie agro-alimentaire).
La valeur ajoutée d’une mise en réseau renforcera le
dynamisme de pôles spécialisés et complémentaires :
• L’organisation de la complémentarité entre les sites,
s’appuyant sur un fonctionnement en réseau, conforte
l’offre universitaire régionale, sa lisibilité et sa capacité
à se positionner à l’international,
• La dynamique universitaire des villes, en cohérence
avec leur développement économique, culturel et en
terme d’image, contribue à un maillage du territoire
régional, à sa structuration, en même temps qu’elle
apporte une réponse à la demande sociale,
• Les villes ont vocation à intervenir dans le
développement universitaire, pour faciliter les
interfaces entre enseignement-recherche et entreprises.
Par ailleurs, les activités urbaines dans leur diversité
(hébergement, déplacements, équipements collectifs,
culture, etc...) relèvent en majeure partie de la
compétence des collectivités territoriales.
Dotées de meilleures liaisons entre elles et avec
l’extérieur, les Villes se trouvent en situation d’impulser
une dynamique de projet susceptible de conforter une
offre universitaire régionale, ouverte et d’envergure
internationale.
• Pôle sciences de la Ville, émergence d’un savoir-faire
spécifique à Rhône-Alpes, souligné par l’existence de
trois Agences d’urbanisme et trois Ecoles d’Architecture,
avec à Lyon, l’ENTPE, l’IUL, la MRASH, l’INSA, le pôle de
compétences en urbanisme et, en projet, une partie des
IV.5
5
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
On manque d’indicateurs précis et homogènes pour
caractériser la fonction culturelle métropolitaine. On peut
retenir un indicateur synthétique : les cadres de la
fonction “Culture, loisirs“. La composition de cette
fonction de notre grille d’analyse est la suivante :
journalistes, auteurs, cadres de la presse et de l’édition,
cadres des spectacles, artistes. La part de la région
lyonnaise dans l’effectif national n’est ici que de 3,6 % en
1990 (pour, rappelons le, 5,6 % des emplois nationaux).
Cette proportion est donc particulièrement faible dans ce
secteur, et elle est en régression par rapport à 1982.
■ Culture et loisirs
1. La culture et les loisirs, un
monopole parisien ?
Extrait de “La France en Ville”
Félix Damette, 1994
IV.6
1
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
Cette fonction ne compte que 250 000 emplois (un pour
222 habitants), mais sa valeur symbolique et stratégique
va bien au-delà. Les deux cartes suscitent un véritable
malaise ; il n’est culture que de Paris ; plus de 50 % de
l’emploi est en Ile-de-France ; du désert provincial
émergent péniblement trois métropoles : Lyon, Toulouse
et Strasbourg, ainsi que trois villes importantes, Nice
Avignon et Rennes -une mention spéciale pour
Montpellier, la seule ville de province à présenter un
indice supérieur à 100. L’évolution est exactement
conforme à l’état des lieux ; rien ne change pour
l’essentiel.
IV.6
2
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
N7
9
D9
33
N6
79
MACON
N 83
AIN
D 975
85
D9
D 982
N
La
Clayette
A 40
N 79
OYONNAX
Chauffailles
RHÔNE
BOURG-EN-BRESSE
D
48
5
Beaujeu
Nantua
D 97
9
A6
Chatillons/ Chalaronne
N8
3
M
F
93
6
Belleville
D
M St-Paul-de-Varax
Thizy
AIN
VILLEFRANCHE
Amplepluis
HautevilleLompnès
F
D 904
D 28
D
5
48
N7
Ambronay
Villars-les-Dombes
F
F
RHÔNE
M
A 40
N 84
D 933
2. Les principaux équipements
culturels de la région urbaine
de Lyon
Bourg-de-Thizy
N6
ROANNE
3
N8
Cours-la-Ville
AMBERIEUF EN-BUGEY
Trévoux
83
M
51
N6
D
Meximieux
Pérouges M
Lagnieu
F
N
N7
84
6N
A4
N 82
M
Neuville
4
50
N
N
Le Montellier
F Oingt
TARARE
Montluel
A 42
Lacroix-Laval M
N
Ecully Th.Caluire
Tassin
Cr. Rousse
Planetarium
SAINT-ETIENNE
498
SAINT-CHAMOND
N7
Roussillon
Voiron
82
Péage-de-Roussillon
Beaurepaire
D 519
0
D 52
✈
N
0
50
Moirans
Rives
St Etienne de
St Geoirs
D 23
Tullins
N8
2
10 Km
D
1
12
N
N 88
5 Km
A7
0 Km
Annonay
N9
2
D8
2
03
D5
CONCEPTION ET REALISATION
AGENCE D'URBANISME
DE LA COMMUNAUTE URBAINE DE LYON
53
2
D
N 75
12
51
9
88
La Côte
St-André
85
M
N
R E G I O N A L D U P I L AT
St-Alban
8
51
NATUREL
D
PARC
D
N
St Jean-de-Bournay
Planetarium
LOIRE
43
D 50
2
Comédie de St Etienne
Firminy
D
VIENNE
A 43
N7
5
F
N 86
M
F Ste-Croix
La Ricamarie
D
M F Pont-Evêque
La Tour
du-Pin
ISERE
N
M
Monistrol
s/ Loire
BOURGOINJALLIEU
A 48
St-Genest-Lerpt F
M
Rive
-de-Gier
D 517
N6
D 75
D 51
8
F
8
49
F Crémieu
M
M
Chasse-surRhône
7
A4
St Just
St Rambert
St-Priest-en-Jarez
Principaux équipements :
M
Musée
Autoroute
Limite départementale
Jauge
M
Musée industriel
>5000
1000 à 5000
Centre à statut particulier
Route principale
Limite du parc naturel régional du Pilat
500 à 1000
Diffusion du spectacle vivant
<500
Périmètre d’étude
Route secondaire
de la région urbaine de Lyon
Théatres missionnés, centres
dramatiques, centre choragraph. nat.
Voie ferrée
Zone urbaine dense
F
Festivals
Ne sont prises en compte que les villes de plus de 5 000 habitants en dehors de la zone urbaine dense.
l'Isle d'Abeau
M
Veauche
Andrézieux
Bouthéon
D
✈
✈
42
A7
2
8
GIVORS
✈
D
D
St-Symphorien-sur-Coize
MONTBRISON
A7
LOIRE
M
St
Galmier
Creys-
M Malville
D 517
M
CharvieuGenas
Chavagneux
Théâtre Renaissance
Oullins
St-Fons
N6
Lyon-Satolas
Pierre-Bénite
Venissieux
St
5
A4
Priest A 43
Brignais
75
D
Corbas
irigny
Feyzin
la Verpillière
St
Mornant
Symphorien
Villefontaine
Grigny
d'Ozon
Ville nouvelle de
Chazelless/ Lyon
2
N8
6
D 49
N 89
RO C ADE ES
T
T.N.P.
Opéra
F
Chassieu
LYONBron
Craponne M MT.J.A.
Chaponost
Montrond
les-Bains
M
Hières-sur-Amby
Meyzieu
Pusignan
VILLEURBANNEDecines
Ste-Foy
D8
9
CN du Bugey M
N 75
FEURS
D 89
Plaine de
l'Ain
Centre chor. nat. Rilllieux
Vaulx en velin
Charonnières
89
ISERE
St Cyr
Dardilly
32
A4
Miribel
Rillieux
65
M Rochetaillée
D
A6
l'Arbresle
Juin 1999
Sources : DRAC, Région RA, Michelin
IV.6
3
D’après l’observation du tourisme urbain
de la région lyonnaise.
Octobre 1997
Nb de visiteurs (chiffres 1997 ou 1996)
3. Fréquentation des musées :
Comparaisons européennes
Bi
Ba
rm
rc
el
in
on
gh
e
am
M
us
M
us
ée
D
Fr
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eu
Pi
an
se
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m
ck
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Ar
fL
rt
t
Na
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Ga
be
tu
lle
rm
ck
ry
e
us
M
eu
Ly
us
m
on
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Se
m
M
n
us
ck
ée
en
be
de
M
ila
rg
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n
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M
M
ux
un
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at
e
Gu
ifs
M
gg
us
ée
en
he
d'
ar
im
tm
od
er
ne
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
Fréquentation des musées
1 400 000
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
0
IV.6
4
TABLE RONDE 2
La métropole vivante, Eurocité attractive
■ Métropoles européennes
en projet
Bilbao ou le miracle
de la revitalisation
urbaine
Groupe de travail “Stratégies de
Développement des Grandes Villes
Européennes“, dans le cadre de la
Commission de développement économique
des Eurocités.
Extrait de la Newsletter n°1, février 1999
Bilbao se situe au pays basque espagnol dans la province
de Biscaye. Avec 500 000 habitants, c’est la septième ville
d’Espagne. En ajoutant l’aire métropolitaine, il s’agit d’un
bassin d’environ 1 million d’habitants répartis dans 30
communes de part et d’autre du fleuve Nervión vers
l’océan Atlantique. Fondée au XIIIe siècle autour du port
et de la foire, Bilbao s’est beaucoup développée au XIXe
siècle avec la sidérurgie et la construction navale.
Au début des années 90, Bilbao est en plein désarroi. Le
modèle industriel de la “ Ruhr espagnole “ s’effondre, et
le taux de chômage approche les 30 %, ce qui entraîne
une dégradation sociale importante, à laquelle s’ajoutent
des problèmes d’environnement.
Cette situation de peur, pour le devenir même de la ville,
va engendrer une formidable mobilisation des acteurs
locaux sur la nécessité d’agir pour produire une nouvelle
vision de l’avenir, qui dépasse le seul aménagement
urbain.
Aujourd’hui, quiconque se rend - et vit - à Bilbao peut
mesurer les changements qui sont intervenus. La réussite
de Bilbao n’est pas le fruit du hasard : la dynamique
engagée s’appuie sur une volonté forte de montrer que
cette ville a un futur, et donc qu’elle fait partie des
grandes métropoles européennes. Fondée sur une action
structurelle, sur laquelle s’appuient des projets à valeur
symbolique, cette dynamique a conduit au renouveau de
la métropole.
L’un de ces projets est le musée Guggenheim, ouvert
depuis octobre 1997. Superbe vaisseau de titane conçu
par Franck O. Gehry en plein cœur de Bilbao et sur les
bords de la rivière, il accueille les collections de la célèbre
fondation new-yorkaise. Ce projet est le fruit de trois
facteurs. Bilbao souhaite asseoir son renouveau sur une
nouvelle image et a déjà commencé à développer des
projets. La Fondation Guggenheim cherche à ouvrir un
musée en Europe. Le Pays basque est la seule autonomie
d’Espagne où l’impôt est levé directement par les
Provinces, qui sont libres de son utilisation. Cette
conjonction d’éléments va aboutir, malgré les réticences
du milieu local, à la construction d’un musée de 24 000 m2
pour 100 millions d’euros d’investissement, dont les
bâtiments ont été entièrement financés par la province et
le gouvernement basque, et qui est géré par le secteur
privé. Avec 1,3 million de visiteurs la première année
d’ouverture, contre 500 000 attendus, son exploitation
représente 0,47 % du PIB du Pays basque. Ce musée
constitue un formidable instrument marketing : 30 % des
visiteurs viennent du Pays Basque, 30 % du reste de
l’Espagne et 40 % du reste du monde. Deuxième musée le
plus visité en Espagne derrière le Prado, il a
complètement modifié l’approche touristique de la
métropole.
Une autre réalisation importante est le nouveau Palais
des Congrès et de Musique, ouvert depuis février 1999.
Financé par la Province, le bâtiment, dont l’architecture
s’inspire d’un bateau en construction, s’étend sur
25 000 m2, 3 salles de théâtre et plusieurs salles de
conférence. Ce projet va renforcer les fonctions affaires et
culturelles de la ville.
IV.7