La répartition des ressources alimentaires entre les - GIP Seine-Aval

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La répartition des ressources alimentaires entre les - GIP Seine-Aval
Séminaire Seine-Aval 2009 – Recueil de résumés
La répartition des ressources alimentaires entre les juvéniles de poissons plats (Pleuronectiformes) de l’estuaire de Seine : Etude par analyse des contenus stomacaux Armonie Tous Rius1, Anik Brind’Amour2, Jean‐Claude Dauvin1 Eric Durieux2 et Jocelyne Morin3 Université de Lille1, Station Marine de Wimereux, UMR LOG, 28 avenue Foch, BP 80 F‐62930 Wimereux 2
Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer, Département Ecologie et Modèles pour l'Halieutique, Rue de l'île d'Yeu, B.P. 21105, 44311 Nantes Cedex 03 3 Laboratoire Ressources Halieutiques, Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer, Avenue du Général de Gaulle, 14520 Port‐en‐Bessin armonie.tousrius@univ‐lille1.fr 1
Le régime alimentaire de trois espèces de poissons plats, Solea solea, Buglossidium luteum (Soleidae) et Pleuronectes platessa (Pleuronectidae), a été étudié afin d’observer le partage des ressources alimentaires entre leurs juvéniles dans les aires de nourriceries de la baie et de l’estuaire de Seine. Ces trois espèces ont une distribution spatiale différente (essentiellement influencée par la bathymétrie). Elles présentent le même régime alimentaire (annélides polychètes, mollusques et crustacés), mais leurs préférences alimentaires sont différentes. La sole commune, S. solea, consomme principalement des polychètes. La petite sole jaune, B. luteum, présente une alimentation diversifiée (polychètes, mollusques et crustacés), tandis que la plie, P. platessa, se nourrit essentiellement de mollusques et de polychètes. Cette étude a également montré une variabilité spatiale du régime alimentaire de ces espèces de poissons plats. Elles ont une alimentation de type opportuniste, adaptant leur alimentation en fonction de la disponibilité des proies qui varie selon la zone étudiée. De plus, leurs rythmes alimentaires sont différents : les deux soléidés sont particulièrement actives durant la nuit et le pleuronectidé durant le jour. Les différences de distributions spatiales, de préférences et de rythmes alimentaires semblent limiter les éventuelles interactions qui peuvent exister entre ces espèces. Mots‐clés : nourricerie, estuaire de Seine, relations trophiques, régime alimentaire, compétition, Solea solea, Buglossidium luteum, Pleuronectes platessa. 

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