L`e-commerce en Belgique entre dans l`âge adulte
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L`e-commerce en Belgique entre dans l`âge adulte
L’e-commerce en Belgique entre dans l’âge adulte 1er juin 2012 Pour la deuxième année consécutive, Insites a réalisé pour le compte de Comeos une grande enquête sur l’e-commerce en Belgique. Le commerce en ligne arrive à maturité et fait désormais partie intégrante de l’offre commerciale. Le commerce en ligne et le commerce hors ligne se complètent de mieux en mieux, à mesure qu’augmentent la confiance et l’expérience des clients en ligne. Plus de mille Belges ont été interrogés au sujet de leur comportement d’achat en ligne. Un constat s’impose lorsque l’on compare les résultats obtenus par rapport à la première enquête de 2011 : l’ecommerce est bien plus mature aujourd’hui qu’il y a un an. L’an passé, l’e-commerce générait essentiellement de nouveaux achats (supplémentaires), tandis qu’aujourd’hui, il s’agit pour la plupart d’achats de substitution. 46% des Belges ont acheté en ligne au cours de l’année écoulée Ils ont dépensé en moyenne 163 euros par mois – soit 30 euros ou 25% de plus que l’an dernier En trois ans, la confiance dans l’e-commerce a progressé de 70 pour cent 96% des consommateurs n’ont rencontré aucun problème lors de leurs achats en ligne Un client en ligne reste un client en ligne : 89% d’entre eux ont en effet l’intention d’acheter à nouveau en ligne au cours de l’année à venir Des achats de substitution plutôt que de nouveaux achats Le nombre d’achats de substitution progresse à mesure qu’augmentent la confiance et l’expérience du client en ligne. « Par rapport à l’an passé, le nombre d’achats de substitution a enregistré une hausse de quatre pour cent, pour atteindre 35%, » affirme Dominique Michel, Administrateur délégué de Comeos. « Il s’agit là d’une évolution importante, qui démontre que l’e-comme arrive à maturité – bien que cela ne soit pas encore vrai pour tous les produits : en cas de lien affectif avec le produit, les gens préfèrent toujours choisir, toucher et voir le produit en magasin avant de passer à l’achat. Ainsi, acheter une machine à laver en ligne ne leur pose aucun problème, mais ils préfèrent se rendre en magasin pour choisir leur nouvelle télévision ». Les clients retirent de plus en plus souvent leurs achats eux-mêmes « Nous constatons également que, par rapport à l’an passé, cinq pour cent d’achats en moins sont livrés au domicile ou au bureau du consommateur, » poursuit Michel. « Les clients optent de plus en plus souvent pour un retrait en magasin ou dans un point de collecte. Il s’agit là d’une conséquence logique de la maturité acquise par l’e-commerce. Dans le secteur de l’ameublement intérieur, 84 pour cent des achats sont livrés à domicile, car il s’agit essentiellement d’articles lourds et encombrants tels que des armoires. Dans le secteur de l’alimentation en revanche, 59 pour cent des clients viennent retirer leurs achats eux-mêmes. Et pour cause : ils font de plus en plus souvent leurs courses en ligne, mais ne sont pas pour autant disposés à payer plus cher pour se faire livrer à domicile ». Payer en ligne s’avère souvent trop compliqué L’étude révèle que les clients ont pleinement confiance dans les sites sur lesquels ils effectuent leurs Comeos vzw / asbl 8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be Page 1 of 3 achats en ligne, et que 75% d’entre eux paient également en ligne. « Des problèmes de paiement ont été signalés dans deux pour cent des cas seulement, » souligne Dominique Michel. « Parmi les personnes interrogées n’ayant encore jamais effectué d’achat en ligne, 30% citent le paiement comme étant le principal obstacle, contre 36% l’an passé. Mais toutes souhaitent un système de paiement transparent, sûr et fiable, sur le modèle d’Ideal aux Pays-Bas ». Pourquoi acheter tel ou tel article en ligne ? Dans 42 pour cent des cas, les consommateurs en ligne optent pour ce mode d’achat pour des raisons de temps et de facilité – tant au niveau de l’achat même que de la livraison. Une fois convaincus de ces avantages, ils recourent de plus en plus souvent à l’e-commerce. « Néanmoins, le comportement d’achat demeure essentiellement déterminé par la nature du produit, » explique D. Michel. « Outre le lien affectif, on observe également des différences sur le plan de la fréquence et de la valeur de l’achat. Ainsi, on ne réserve pas un voyage en ligne tous les jours, mais un tel achat représente une somme d’argent importante. En revanche, les clients qui font leurs courses en ligne le font en moyenne huit fois par an – mais pour des montants moins élevés ». Les hôtels, vêtements et événements sont les articles les plus populaires Disparités entre les secteurs « Nous distinguons quatre types de secteurs en ligne, » conclut D. Michel. « Certains secteurs se trouvent encore en pleine phase de lancement : peu de clients, peu d’intentions d’achat. D’autres sont déjà très matures et sont en train de se stabiliser. Les premiers (Interior) vont devoir convaincre les gens d’acheter en ligne, tandis que les derniers (Fashion) devront chercher de nouveaux clients parmi ceux qui ne sont pas encore actifs en ligne aujourd’hui ». Comeos vzw / asbl 8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be Page 2 of 3 Contact : Hans Cardyn Comeos vzw / asbl 8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be Page 3 of 3