Lorsque j`ai décidé de remonter le King Arthur avec Le Concert

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Lorsque j`ai décidé de remonter le King Arthur avec Le Concert
Lorsque j’ai décidé de remonter le King Arthur avec Le Concert Spirituel, il a fallu faire un choix : en
effet, la partie musicale de cette œuvre ne représente qu’un tiers de l’ouvrage original. Ce n’est
qu’un commentaire disséminé tout au long de la pièce de Dryden, ce qui explique, si on lit le livret,
le peu de rapport existant entre chaque tableau de ce King Arthur. J’ai préféré ne conserver que la
musique de Purcell et vous la proposer sous la forme d’un divertissement entrecoupé d’intermèdes
assurant les liaisons du spectacle.
Qui pouvait assurer mieux que Corinne et Gilles Benizio (alias Shirley et Dino) le rôle périlleux de
metteurs en scène et de fantaisistes, de cet opéra sans queue ni tête afin de vous prouver que les
chanteurs de Purcell sont les proches cousins des « Monty Python » ?
Hervé Niquet
Franchement givré !
Ceux qui s'ennuient à l'Opéra, surtout s'il est baroque, vont se régaler avec la loufoque mise en scène de
King Arthur par Shirley et Dino. (Le Parisien)
Les comiques Shirley et Dino s'amusent avec "King Arthur" On s'est dit : « Shirley et Dino metteurs en
scène du King Arthur de Purcell, ça passe ou ça casse. » Eh bien ça passe.
Parce que la présence de Dino en Gilbert, le régisseur de scène, ne fait pas un spectacle à la "Shirley et Dino" mais un mélange de citations et références édulcorées et abâtardies qui vont des Monty Python de Sacré
Graal ! aux Contes de Canterbury, de Chaucer, en passant par le théâtre élisabéthain, le music hall et Kaamelott, la série télévisée à succès diffusée sur M6.
Marie-Aude Roux, Le Monde
Rien de déplacé dans cet humour déchaîné, ces calembours à l'emporte-pièce et cette verve insensée. Tout
s'enchaîne à merveille, grâce à une troupe de chanteurs et d'acteurs triés sur le volet. Filmé avec soin par
Olivier Simonnet, cet extravagant et délicieux King Arthur- anthologique « réjouira petits et grands. Hautement recommandé, interdit aux grincheux et autres tristes sires.
(Opéra magazine)